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N° 152 - Juillet-Août-Septembre 2020 - ISSN : 2269-2274

Diocèse de Viviers

« JE PRIE BEAUCOUP POUR VOUS »

"Je prie beaucoup pour vous. Je voudrais être saint pour vous obtenir de grandes grâces par mes prières "(frère Charles de Jésus. ND des Neiges 14 août 1901) . Tout le diocèse, la paroisse Bienheureux Charles de Foucauld sont heureux et jubilent de joie depuis cette annonce du Pape François proclamant la cano-nisation de frère Charles.

Aussi, nous retenons sur les pas de Jésus avec Charles de Foucauld : Contemplation, Caritas, Culture, Désert, Eucharistie. Ces mots seraient le résumé du cheminement du Bienheureux Charles de Foucauld, fait de tâton-nements, de résistance, de discernement, de choix, d'une profonde foi en son bien aimé Jésus. C'est comme une révélation… un déploiement... une conversion de chaque jour et même souvent de chaque instant ; une éclosion de potentialités de cet ermite au Sahara, travaillé par la grâce de Dieu.

Je retiendrai surtout quelques phrases de frère Charles qui peuvent nous gui-der aujourd'hui :

« L'Amour est inséparable de l'imitation. Quiconque aime veut imiter. J'ai perdu mon cœur pour ce Jésus de Nazareth crucifié il y a 1900 ans et je pas-se ma vie à chercher à l'imiter autant que le peut ma faiblesse » ;

« L'Evangile me montra qu'il fallait tout enfermer dans l'amour, chacun sait que l'amour a pour premier effet l'imitation ; (lettre à Henri de Castries 1901) » ;

« Mon apostolat, c'est celui de la bonté » ;

« Tout ce que vous avez fait à un de ces petits, vous Me l'avez fait ( Mt 25,40). Il n'y a pas, je crois de parole d'Evangile qui ait fait sur moi une plus profonde impression et transformé davantage ma vie que celle-ci » ;

« Soyons bon avec tout le monde, mais ayons cette bonté spéciale qui s'ap-pelle "miséricorde " ».

Puis ces derniers mots écrits le matin même de sa mort « nous n'aimerons jamais assez ». Que ces quelques paroles de Charles et son exemple de vie nous éclairent sur notre route avec Jésus.

Père Christian

Editorial P.1-2 Charles de Foucauld P.3-4 Chapelle ND de la Mûre à Cornas P.5 Pourquoi des Vierges Noires P.6 Marseille : ND de la Garde P.7-8 Jeux enfants à détacher P. 9à12 Fête de St Pierre et St Paul P.13 Fête de Pentecôte P.14 Savoie P.15à17 Humour P.18-19 Méditation P.20 Pour nous joindre P.20

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« Je prie beaucoup pour vous » (suite)

« Frère Charles, prier pour le cher diocèse de Viviers qui a l’honneur de vous compter parmi ses prêtres »

Témoignage de Mgr Jean-Louis Balsa, évêque de Viviers à propos de la future canonisation de Charles de Foucauld : « Frère Charles, prier pour le cher diocèse de Viviers qui a l’honneur de vous compter parmi ses prêtres ». Joie pour toute l’Ardèche : le Pape a annoncé la prochaine canonisation du frère Charles de Foucauld. La Trappe de Notre-Dame des Neiges dans l’Ardèche avait vu arriver, le 20 octobre 1889, Charles

de Foucauld pour une retraite de dix jours. « Notre-Dame des Neiges où est ma mère, et Viviers où est mon père. » A l’image de celle de Jésus, Charles de Foucauld aura lui aussi sa Sainte Famille : une mère, la Trappe de Notre-Dame des Neiges, avec son père Abbé Dom Martin – un père Mgr Joseph-Michel-Frédéric Bonnet, évêque de Viviers. Et ce n’est pas étonnant quand on sait la recherche spirituelle de Charles de Foucauld dans la vie cachée de Jésus à Nazareth au sein de sa propre famille. A travers les lettres échangées entre Charles de Foucauld et Mgr Joseph-Michel-Frédéric Bonnet, nous avons le cadeau d’une grande leçon pour tout homme appelé à devenir « Père-Evêque », et pour tout chrétien à se recevoir dans la mère-Eglise. Ces lettres nous donnent d’assister, dans cette relation saine et féconde, à la naissance, d’un homme, d’un prêtre, et finalement d’un Saint. Des paroles ont été données par le frère Charles à son évêque : « m’ouvrir complètement à lui, prendre son avis, m’y conformer ». Mgr Joseph-Michel-Frédéric Bonnet n’a jamais cessé d’encourager le frère Charles : « il encourage toujours ». Le frère Charles fut aussi la fierté de son évêque : » de l’avoir fait ordonner prêtre : il est mon sujet et j’estime que c’est une grande faveur pour mon diocèse d’avoir possédé quelques temps un prêtre de ce mérite et de ce caractère (…) Nos prêtres sollicitent comme une grande grâce le bonheur de l’approcher quelques instants » . Que demander au frère Charles, sinon d’encourager les jeunes à devenir des prêtres missionnaires, et les chrétiens à former des communautés fécondes. Reprenons les paroles adressées à lui par son évêque, mon prédécesseur : « Priez pour le cher diocèse de Viviers qui a l’honneur de vous compter parmi ses prêtres, et souvenez-vous souvent devant Dieu de votre pauvre évêque« . (Mgr Bonnet à Charles de Foucauld).

Mgr Jean-Louis Balsa, évêque de Viviers Publié le 29 mai 2020

https://eglise.catholique.fr

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Le miracle qui va faire de Charles de Foucauld un saint

L’annonce de la prochaine canonisation de Charles de Foucauld, mercredi 27 mai, a provoqué une véritable onde de joie. Il aura fallu presque 100 ans pour que le procès en béatification de Charles de Foucauld, entamé en 1926, aboutisse à sa canonisation. Après la reconnaissan-ce d’un premier miracle en 2005 par Benoit XVI le faisant accéder au statut de bienheureux, le pape François a reconnu l’attribution au bienheureux Charles de Foucauld d’un deuxième miracle, ouvrant la voie à la canonisation prochai-ne du Français. « Ce deuxième miracle n’est pas une guérison (comme son pre-mier miracle) mais un cas de préservation dans un accident du travail ». L’histoire remonte au 30 novembre 2016, veille du centenaire de la mort de Charles de Foucauld. Ce jour-là Charle, ouvrier charpentier chez Asselin, en-treprise de restauration de monuments historiques, travaille sur la charpente de la chapelle de l’institution Saint-Louis, lycée catholique de Saumur. Quand tout à coup, dans l’après-midi, il fait une chute de 16 mètres de haut, traversant la voute, avant de finir empalé sur les pieds d’un banc qui était retourné. « Les médecins sont catégoriques. C’est le type même d’une chute mortelle. À cette hauteur, tous les organes explosent ». Président de l’entreprise pour laquelle

travaille le jeune ouvrier – qui est alors âgé de 21 ans –, François Asselin est en déplacement à Paris. « Quand on m’a expliqué les circonstances de l’accident, je me suis dis que c’était fini, qu’il n’allait pas s’en sortir ». Proche de la frater-nité de Marie, Reine immaculée et du père Artarit, curé de la paroisse Bienheu-reux-Charles-de-Foucauld à Saumur, le chef d’entreprise les contacte pour leur demander de prier pour ce jeune homme. « Nous étions à la veille du centenaire de la mort de Charles de Foucauld », se souvient-il. « Ils m’ont invité à le prier tout particulièrement ». Surtout que, de Paris, François Asselin n’arrive ni à joindre la famille du jeune homme, ni l’hôpital. Alors il se résout à passer une nuit de prière, entre angoisse et abandon. Se met ainsi en place un incroyable mouvement de prière à Charles de Foucauld pour la santé de ce jeune charpen-tier.

Ce n’est que le lendemain qu’il réussira à joindre la mère de l’ouvrier… qui lui assure que « tout va bien ». « De retour à Saumur, je suis allé le voir trois jours

après son opération. Il était assis sur son lit d’hôpital ». C’est alors qu’il apprend qu’après sa chute, le jeune homme s’est lui-même relevé et a mar-ché sur une cinquantaine de mètres, alors que le montant du banc lui a tra-versé l’abdomen et est encore en lui, afin d’aller chercher de l’aide. Six jours après son accident, Charle s’impatientait dans sa chambre d’hôpital et deux mois après il était de retour au travail. « L’issue d’un tel accident n’aurait pas dû être celle qu’on connait aujourd’hui. Soit vous vous dites qu’il a eu une chance incroyable soit vous vous dites qu’il a eu tellement de chance qu’il y a autre chose », souligne encore le président de l’entreprise François Asselin. Dans cette histoire une chose est sûre, ce qu’on conclut les médecins : À l’una-nimité ils ont déclaré que ce qui était arrivé au jeune homme était inexplica-ble naturellement ! Voici donc pour le constat médical.

La dévotion au Cœur de Jésus

La dévotion de Charles de Foucauld au

Cœur de Jésus est très forte. Il en porte

d’ailleurs l’image sur son habit religieux et

s’y consacre dans la basilique du Sacré-

Cœur à Paris.

L’accompagnement des catéchumènes

Charles de Foucauld accompagne plusieurs

catéchumènes. Plusieurs parmi eux aban-

donnent mais le père ne se décourage pas.

Ici, en 1901 devant son ermitage de Beni-

Abbès (sud de l’Algérie), avec Joseph, le

catéchumène qu’il accompagne

Un « frère universel »

Frère universel, il écrit en 1898 : « Ayez au

fond de l’âme gravé profondément ce

principe d’où tout découle : que tous les

hommes sont vraiment, véritablement

frères en Dieu, leur Père commun, et qu'il

veut qu'ils se regardent, s’aiment, se trai-

tent, en tout comme les frères les plus

tendres ».

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Le miracle qui va faire de Charles de Foucauld un saint Mais qu’en est-il du contexte spirituel ? Il y a d’abord le prénom du jeune homme, Charle, sans s, dont le patron n’est autre que Charles de Foucauld. Ensuite, cette chapelle est située à côté de l’école de cavalerie de Saumur dont Charles de Foucauld est un ancien officier. Enfin, Charle, qui n’est pas chrétien, ne s’oppose pas à la proposition que son cas soit étudié par l’Église. Le curé de la paroisse de Saumur-centre y voit d’ailleurs un signe : « quand on connait la vie de Charles de Foucauld, c’est étonnant de voir que le miracle qui lui est attribué concerne quelqu’un qui n’a pas la foi chrétien-ne… Cela fait écho à son désir missionnaire d’aller évangéliser ceux qui ne sont pas du sérail. » Cet accident, qui aurait pu être tragique a par ailleurs eu lieu quelques jours avant le centenaire de la mort de Charles de Fou-cauld, le 1er décembre 1916. A cette occa-sion le diocèse avait proposé aux fidèles une grande neuvaine pour sa canonisation. Des milliers d’images du bienheureux avaient été distribuées les précédentes se-maines afin de porter la prière de chacun. En lien avec le postulateur de Charles de Foucauld, le père Ardura, l’association

Amitiés Charles de Foucauld se mobilise à son tour pour savoir si cela peut cons-tituer un second miracle attribué au bienheureux. Pour mémoire, que ce soit pour la reconnaissance de vertus ou d’un miracle, il y a une double enquête faite par l’Église. La première se déroule là où a eu lieu l’événement et la seconde à Rome au sein de la Congrégation pour la cause des saints. C’est ainsi que l’enquête dio-césaine démarre en 2017. « Mgr Delmas, l’évêque d’Angers a nommé une commission qui a pu interroger le jeune char-pentier, des témoins, des médecins… Validant la force de cet événement, l’évêque nous a permis d’envoyer le dossier à Rome en mars 2019». Là encore, il y a d’abord l’étape médicale. Deux médecins sont chargés de faire une première analyse et si les deux don-nent un avis favorable, la procédure continue. Concernant le dossier pour Char-les de Foucauld, l’avis favorable tombe à l’automne 2019. C’est ensuite au tour d’une commission médicale de se réunir. « Ce fut le cas le 14 novembre

2019 ». « Et à l’unanimité ils ont déclaré que ce qui était arrivé au jeune homme était inexplicable naturellement ! » La date de canonisation connue cou-rant juin Le dernier mot revenant à la commission théologique de la Congrégation pour la cause des saints, cette dernière se réunit finalement le 18 février 2020. Et le ver-dict tombe : l’ensemble des membres reconnaissent à l’unanimité le caractère surnaturel de l’événement, le validant ainsi comme miracle. « Pouvoir partager cette nouvelle avec tous est une joie im-mense ». Si l’annonce de la prochaine canonisation du bienheureux Charles de Foucauld est désormais connue, la date exacte devrait être communiquée cou-rant juin. « C’est une réelle joie ».

Extraits : https://fr.aleteia.org/ et https://www.famillechretienne.fr/

Le souci d’aider les missions

françaises

Charles de Foucauld au balcon de sa cousi-

ne Marie de Bondy, avenue Percier à Paris

(8ème arrondissement). Le religieux a ef-

fectué trois voyages en métropole (puisque

l’Algérie était la France à son époque) au

début des années 1909 et 1911 puis au

cours de l’été 1913 afin de faire connaître

son œuvre et de trouver des soutiens à la

création de son association spirituelle d’ai-

de aux missions françaises.

Le désert intérieur

Le désert que traverse Charles de Fou-

cauld est aussi un désert intérieur.

« Quand le grain de blé qui tombe à

terre ne meurt pas, il reste seul : s’il

meurt, il porte beaucoup de fruits… je

ne suis pas mort, aussi je suis seul…

priez pour ma conversion, afin que,

mourant je porte du fruit », écrit-il le 15

décembre 1904.

Explorateur et ermite

Explorateur au Maroc, ermite au Sahara,

Charles de Foucauld éprouve un véritable

attrait pour les espaces désertiques. « Il

faut passer par le désert et y séjourner »,

disait-il. C’est dans le désert que Charles

de Foucauld a rencontré les Touaregs et

qu’il a appris leur langue. Avec eux, il a

expérimenté la rencontre.

Au service des esclaves

Le « frère universel » se tient ici à côté

d’esclaves qu’i a rachetés.

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Chapelle Notre-Dame de la Mûre à Cornas

L'origine de la chapelle de Notre-Dame de la Mûre se perd dans la nuit des temps. Elle au-rait été bâtie en reconnaissance de quelque grâce extraordinaire, obtenue par l'intercession de N.-D. du Puy, dont elle resta pendant longtemps succursale. Une tradition locale parle de deux bateliers qui, se trouvant en dan-ger sur le Rhône, eurent recours à N.-D. du Puy et s'engagèrent par vœu à lui faire construire une chapelle à l'endroit même où leur bar-que irait atterrir. Il fut fait comme il avait été promis et, dans le petit sanctuaire, dont la première mention remonte à 960, les naufragés de la Vierge placè-rent une statue noire, tout à fait semblable à celle du Puy. C'est de là

que serait venu le nom de N.-D. de la Mûre ou N.-D. Noire. Selon la légende, elle aurait été rapportée des croisades. On s’interroge encore sur sa couleur noire, fréquente au Moyen-âge. Diverses hypothèses ont été émises pour en expliquer l’origine : l’enfouissement sous terre aux heures tourmentées, des traces d’une éventuelle pellicule argentée, la fumée des cierges, la patine du temps ou plus vraisemblablement, une couleur d’origine due à l’interprétation trop fidèle d’un verset bibli-que : « nigra sum sed formosa » (je suis noire, c’est-à-dire pleine d’amertume, mais je suis belle parce que remplie de grâces). L’historien E. Saillans qui répertoria les vierges noires décrivit, en 1945, celle de la Mûre : « C’est une majesté d’un modèle étran-ge : l’artiste a sculpté, d’un seul bloc, la mère, l’enfant et le manteau en cloche ». La statue de la Mûre a toujours été mise à l’abri lors des périodes troubles et ainsi préservée du vol ou de la dégradation. Le secret des familles qui la cachèrent a été jalousement gardé, on ignore donc qui la rendit en 1854 lorsqu’elle fut réinstallée dans la chapelle nouvellement reconstruite. La chapelle aurait été détruite à l'époque des guerres de religions, vers 1570, par l'amiral de Coligny, et resta en ruines à cause des époques troublées qui suivirent. Elle fut reconstruite après 1701 puis ruinée de nouveau à la Révolution. Elle fut vendue comme bien national et achetée en 1793 par adjudication pour 325 livres. Son nouveau propriétaire fit enlever la toiture ainsi que les pierres de taille de la porte et des fenêtres. Il ne resta plus que les quatre murs de la chapelle. Elle fut revendue en 1810 et couverte d'une toitu-re, mais la chapelle ne fermait pas. En 1854, les réparations les plus urgentes furent affectées et elle fut rendue au culte. En 1856, elle est reconstruite et agrandie et les derniers travaux s'achevèrent en 1865, avec la voûte, l'abside et la sacristie.

A partir de cette date la chapelle connut un tel afflux de fidèles qu’elle devint bientôt trop petite et fut agrandie au fil des ans grâce aux dons des fidèles. Dans les années trente, l’abbé Delhorme, curé de Cornas, acheta les terrains au sud et au nord de l’édifice pour permettre le déploiement de fêtes grandioses. On édifia l’actuel autel extérieur, à gauche de l’entrée, et le monument de Saint-Christophe qui s’élève au sud de la chapelle fut inauguré le 25 juillet 1937. Ce jour-là, 250 automobiles furent bénies et la tradition perdura pour ceux qui voulaient recevoir la protection du saint protecteur des voyageurs. C’est en 1946 que la chapelle connut son heure de gloire à l’occasion des fêtes du couronnement de la vierge. « Gloire à Notre-Dame de la Mûre ! » C’est par ces mots que l’abbé Guy Delhorme, curé de Cornas en 1946, termina son homélie à la fin des « fêtes du cou-ronnement de Notre Dame de la Mûre » le 7 juillet 1946. Ces festivités qui rassemblèrent néanmoins plusieurs milliers de pèlerins venus acclamer « la Reine de la vallée du Rhône », ainsi que 150 prêtres et séminaristes, deux prélats, un abbé mitré, quatre évêques, trois archevêques et l’envoyé du pape, Monseigneur Angelo Roncalli, nonce apostolique et futur pape Jean XXIII. Près de 5 000 hosties furent distribuées lors des quatre journées de célébrations consacrées aux enfants le jeudi, aux dames et jeunes filles le vendredi, aux morts des deux guerres le samedi, et au cou-ronnement de la Vierge le dimanche. La statue, qui reçut deux couronnes ciselées venant d’un atelier d’art religieux lyonnais, faisait la fierté des paroissiens car c’est une « Vierge Noire ». Aujourd’hui, la chapelle a subi de nouveau le poids des ans et le déclin de la religion, les processions ont cessé et les automobilistes bouclent aujourd’hui plus volontiers leur ceinture de sécurité. Ce-pendant, l’association de la Mûre créée en 1970 s’est fixée comme mission de restaurer le bâtiment. Les travaux furent réalisés de

2002 à 2006. Un nouveau visage fut sculpté pour la tête de l’enfant de la statue de Saint-Christophe qui avait été dé-truite par la fou-dre. Aujourd’hui, la chapelle est ou-verte au public le dernier dimanche du mois et participe à la « Nuit des églises » en accueillant les visiteurs jusqu’à minuit.

Extraits : http://www.rhone-crussol-tourisme.com/et https://www.hebdo-ardeche.fr/

Peinture ornant le fond du chœur - 1940

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Pourquoi des Vierges Noires

Merci à vous tous, bénévoles et serviteurs de notre paroisse, qui avez répondu nombreux à l’invitation de l’EAP Merci pour cette belle soirée passée ensemblece, de reconnaissance s’épanouissent, se nouent à travers l’estime intérieure de tous et de chacun, le souci constant du vraibonheur pour notre communauté, l’admiration de ce qui est beau dans chacun. Merci pour cette belle unité, preuve que notre Paroisse est bien école de communion

Les Vierges noires incarnent la Vierge Marie dans près de 200 sanctuaires en France et un millier en Europe. Elles sont issues de la civilisation du moyen-âge, des XIIeme et XIIIeme siècles. La vierge Marie prend une très grande place dans la culture de ce temps, Saint Bernard étant le premier à lui donner cette place. Tous les mo-nastères cisterciens sont dédiés à Notre-Dame, toutes les cathédrales gothi-ques sont consacrées à Notre-Dame, les ordres cisterciens et templiers sont voués à la vierge... Le culte marial est la renaissance du culte primordial à la grande déesse… Les peuples d’Europe ont accordé aux Vierges noires une importance qui dépasse largement le simple respect dû à la mère du Christ. La plupart de ces Vierges noires sont liées à des rites de fertilité, de fécondité ou de sexualité. Ce ne sont pas là les attributs ordinaires de la Vierge chrétienne.

Les vierges noires tirent leur nom de leur couleur sombre, souvent limitée au visage et aux mains. Selon l’Eglise catholique, il n’existe aucun fondement théo-logique à la couleur de ces Vierges. Elles sont issues de trois sources : celtique, orientale et monastique : Vierges rapportées des Croisades, déesses-mères, cop-tes, égyptiennes ou vierges noircies par la fumée des cierges ? Le mystère qui les entoure fait encore couler de l’encre. Mais le Cantique des Cantiques demeure imparable : « Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon. Ne prenez pas garde à mon teint noir, c’est le soleil qui m’a brûlée » (Ct 1, 5-6). Une des suppositions avancée jusqu’au milieu du XXe siècle était, pour les sta-tues, le choix du matériau, mais les sculpteurs du Moyen Age n'utilisaient que du bois local facile à obtenir et plus facile à travailler. D'autres évoquaient la possi-bilité de dépôts de suie provenant des bougies votives, mais alors le noir ne se serait pas uniquement concentré sur les visages et les mains. Dans le cas des icones, le noircissement serait une altération des pigments, hypothèse qui ne fait pas l’unanimité. L'explication pour les vierges romanes tient au fait que les pig-ments à base de plomb utilisés pour les carnations se sont oxydés avec le temps et ont noirci, d'ailleurs on retrouve systématiquement la polychromie claire d'ori-gine sous la couche noire. L'enfant Jésus est lui aussi noir car les pigments utili-sés pour les carnations sont les mêmes. On retrouve d'autres statues de la même époque et qui ne représentent pas la vierge Marie dont les carnations sont noires. Toutefois, même si leur couleur ne provient pas à l’origine d’un choix délibéré, elle est devenue un élément important de leur identité et le fait que certaines aient été délibérément repeintes en noir sur leur totalité (comme la vierge Notre Dame de Puy) lors de tentatives de restauration ou aient inspiré d'autres œuvres qui en ont repris la couleur. C'est à partir du XVIIe siècle que certains sculpteurs produisent des vierges d'emblée noires. La plupart des Vierges noires sont des sculptures. On trouve parmi elles de nom-breuses Vierges à l’enfant. La majorité des 450 à 500 recensées se rencontrent dans le bassin méditerranéen occidental, domaine de l’art roman, avec une concentration importante dans le sud de la France où on en compte 180. Bien que des musées en conservent, la plupart des Vierges noires sont placées dans des églises et certaines suscitent des pèlerinages importants. Chez nous, en Ardèche quelques pèlerinages locaux leur sont consacrés comme Saint Romain d’Ay, par exemple.

Extraits : https://static.canalblog.com/

https://matricien.wordpress.com/ https://db0nus869y26v.cloudfront.net/fr/

Le Puy-en-Velay

Rocamadour (Lot)

Myans (Haute-Savoie)

Toulouse (Haute-Garonne)

Saint-Romain d’Ay (Ardèche)

Moulins (Allier)

Aurillac (Cantal)

Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)

Mende (Lozère)

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« De chez moi, je la vois et je lui parle ! »

Elle, c’est bien évidemment Notre-Dame de la Garde ! Elle fait partie de la vie des Marseillais. On lui confie les peines. On l’associe aux joies. Quand on s’absente de Marseille, au retour, on la guette des yeux. La Bonne Mère ! Bien sûr, il y a le site géographique : unique, pour décou-vrir Marseille dans toute son ampleur ! Mais il y a plus : Marie, la Mère qui présente son Fils, et quel Fils ! Image de tendresse et de bonté. Offert à tous, pour tous. Puis il y a la colline. On y monte lentement, avec effort, fatigue, le regard baissé sur ses pieds, la tête parfois levée vers le sommet, dos à la cité, dos courbé par l’effort, mais aussi les soucis de la vie, les choses lourdes à déposer. Et au retour, on descend avec légèreté, sourire, joie, émer-veillement. Des yeux, on cherche son quartier, son église, ses repères. On n’est plus seul. Elle redescend avec nous. Nous voudrions vous faire partager tout ce que la Bonne Mère représente pour nous : plus qu’un paysage, plus qu’un sanctuaire, une Mère ! Surtout, ne passez pas en courant ! Arrêtez-vous un ins-tant, fermez les yeux, osez lui parler, vous confier. A vrai dire, elle vous attend ! Bienvenue chez votre « Bonne Mère ».

Georges PONTIER Archevêque émérite de Marseille

Dans ce lieu spirituel où montent tant et tant de personnes, Marie nous tend l’enfant qu’elle tient dans ses bras. Vers Elle monte le peuple bigarré de Marseille et ses innombra-bles visiteurs de toutes races, langues, cultures, voire reli-gions

Un lieu marial

Ni apparition de la Vierge, ni source miraculeuse, ni révé-lation céleste ne fondent l’existence de ce sanctuaire ma-rial…mais la dévotion d’un peuple. Depuis que sur la colline de la Garde en 1214, Maître Pier-re fut autorisé par l’abbé de l’Abbaye de Saint-Victor à construire une chapelle dédiée à la Vierge Marie, au fil des ans, des siècles, les fidèles sont montés toujours plus nom-breux vers la Vierge de la Garde, et le petit oratoire de l’o-rigine devra laisser place à des chapelles successives plus grandes, notamment en 1443, 1534, 1734…jusqu’à la construction à partir de 1853, de la basilique actuelle. C’est une Mère à l’Enfant, la statue monumentale dorée visible de partout le jour comme la nuit, et encore, à l’inté-rieur de la basilique, la Vierge en argent de l’artiste Cha-nuel, comme « la Vierge au bouquet » de la crypte. Vierge à l’Enfant, la statue en carton pâte à l’entrée de la crypte qui reçoit en hommage fleurs et cierges tout au long de l’année et qui est portée en procession le soir du 14 août, temps fort de la dévotion mariale des Marseillais.

Marseille - Notre Dame de la Garde

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Un haut lieu missionnaire La construction de la basilique au milieu du XIXe siècle correspond à l’époque du grand essor des congréga-tions missionnaires… C’était le temps où les missionnaires partaient pour l’Afri-que ou l’Asie par le port de Marseille, souvent sans pers-pective de retour, et ils s’arrêtaient à N-D de la Garde confiant à Marie leur mission. Du pont du bateau qui les emportait au loin la dernière image de la patrie qu’ils quit-taient c’était la silhouette de la Vierge dorée et son Enfant les bénissant…

Sur la terrasse devant la basilique le groupe sculpté, Véro-nique essuyant le visage de Jésus a été dressé à la mémoire des missionnaires et à l’intérieur de la basilique une plaque de marbre porte les noms de visiteurs illustres venus prier la Vierge de la Garde et parmi eux nombre de grands mis-sionnaires ou de fondateurs de congrégations, comme le Cardinal Lavigerie, fondateur des « Pères Blancs », le Bienheureux Charles de Foucault, ou la bienheureuse Ma-rie de la Passion et ses sept sœurs Franciscaines Mission-naires de Marie, saintes martyres en Chine…Sans oublier Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, patronne des Missions. Actuellement ce sont encore deux communautés mission-

naires qui demeurent sur le domaine de la basilique y assurant des services, et par-ticipant à la pastora-le d’ensemble et à l’animation liturgi-que au sanctuaire : les Franciscaines Missionnaires de Marie depuis 1892 et les Travailleuses Missionnaires, ter-tiaires carmélitaines qui depuis 1993 tiennent le restaurant de « L’Eau Vive ».

Un haut lieu pour les marins Dès le Moyen Âge marins et pêcheurs furent parmi les pè-lerins se confiant à N-D de la Garde. Au cours des âges il est fait mention de dons de ces hommes de la mer qui permirent l’agrandis-sement des différentes chapelles contenant l’ef-figie de « Notre-Dame de la Garde, Etoile de la mer, de tous temps pro-tectrice des marins mar-seillais »…Au lendemain de la Révolution c’est encore un marin, Joseph Elie Escaramagne, ancien capitaine de Marine qui sauve le sanctuaire, deve-nu « bien national »en le prenant en location ! Et c’est encore à lui que l’on doit la « Vierge au Bouquet », statue en bois du XVII siècle, offerte à la chapelle lorsqu’elle fut rouverte au culte en 1807. Maintenant placée au-dessus de l’autel de la cryp-te elle accueille ceux qui viennent s’y recueillir. Les ex-voto marins, très nombreux et souvent très beaux, attestent la reconnaissance de tant de rescapés de naufrages causés par des tempêtes ou des batailles navales. De nos jours c’est à Notre-Dame de la Garde que se célè-bre, le dernier dimanche de septembre, la journée mondiale de la mer et depuis 2008 un monument à la mémoire des « disparus en mer » a été érigé à l’extrémité de l’esplanade du domaine dominant la rade sud de Marseille, les îles du Frioul et le Château d’If. Le lieu est simple, dépouillé et invite au recueillement, de quelque côté que l’on se tourne la vue est magnifique.

Extrait : www.notredamedelagarde.com

Marseille - Notre Dame de la Garde

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Pendant les vacances...

Réponse :

Joue avec Marie Décode

Prière du "Je vous salue Marie."

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Peins un phare sur canson ou bristol: 1-Trouver un modèle d'image. 2-Le peindre. 3-Découper. 4- Au dos, on pourra recopier une prière

Peins un phare sur un galet 1-Commencer par peindre le galet en blanc. Laisser sécher. 2-Dessiner un modèle de phare au crayon papier. 3-Peindre. 4-Au dos, écrire une phrase

Fabrique un Dizainier Avec des perles Prévoir 10 perles, un fil de coton, une croix avec anneau. Enfiler les perles et la croix. Nouer. Sur chaque perle, on récite un "Je vous salue Marie" et sur la croix un "Notre Père".

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Crée avec Marie :

Découpe les formes de l'image et reconstitue le puzzle.

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Joue avec les mots

Retrouve dans la grille, les mots de la liste : BETHLEEM CANA CESAREE EMMAUS GALILEE JERICHO JERUSALEM JOURDAIN NAZARETH PALESTINE SAMARIE

Mots fléchés

Réponse :

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Pourquoi saint Pierre et saint Paul sont-ils fêtés ensemble ? Le 29 juin, l'Église catholique fête, en même temps, les apô-tres saint Pierre et saint Paul. Pourquoi le calendrier fixe-t-il une seule date pour célébrer ces deux grandes figures ? Ex-plications. Selon le calendrier liturgique, la fête de saint Pierre et saint Paul est une solennité, c’est-à-dire une célébration liturgique de grande importance. Ce jour est même férié à Malte... Pourtant, d’autres solennités consacrés à de grands saints (la plupart étant dédiées au Christ ou à la Vierge Marie), leur laissent toute la place pour une journée. C'est le cas de saint Joseph, célébré le 19 mars, ou encore de la nativité de saint Jean-Baptiste, le 24 juin. Pourquoi dès lors, ces deux saints majeurs sont-ils fêtés le même jour ?

Revenons d'abord à l'histoire. Simon, que le Christ appellera Pierre, était un pêcheur – autant qu’un pécheur, serait-on tenté de préciser – galiléen, qui vivait à Capharnaüm, au bord du Lac de Tibériade. Un provincial, identifié comme tel grâce à son accent par plusieurs personnes au soir de l'arrestation de Jésus. Saul, avant d'être connu sous le nom de Paul, était, lui, un juif pharisien, lettré, citoyen romain de la ville de Tarse, en Asie mineure. Leur point commun ? Le complet bouleversement produit par le Christ dans leur vie, qu'illustre dans les deux cas leur changement de nom. « Et il leur dit : "Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes." Eux, aussitôt laissant les filets, le suivirent », précise l’évangile selon saint Matthieu au sujet des premiers apôtres, dont Pierre, qui laissent tout pour suivre Jésus. Quant à Paul, il est aveuglé sur la route de Damas et tombe à terre en entendant « une voix qui lui disait : "Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?" », rapporte le livre des Actes des Apôtres. Pierre est la pierre sur laquelle le Christ bâtit son Église ; Paul, le prédicateur qui voyagera sur tout le bassin méditerranéen pour apporter l’Évangile aux païens. Tous deux mourront en martyrs, Pierre crucifié la tête en bas, et Paul, décapité. Selon la tradition, le premier est inhumé au Vatican, près de la voie Triomphale, en 64 et le second enseveli sur la voie d’Ostie, en 67. Pierre a donc été au fondement de l’Église, tandis que Paul a consacré sa vie à la diffusion de l’Évangile. Deux destins pour une finalité commune, comme le souligne saint Augustin dans un sermon prononcé lors de la célébration de cette fête : « En un seul jour, nous fêtons la passion des deux apôtres, mais ces deux ne font qu’un. Pierre a précédé, Paul a suivi. Aimons donc leur foi, leur exis-tence, leurs travaux, leurs souffrances ! Aimons les objets de leur confession et de leur prédication ! » C’est donc bien en raison de l’importance et de la complémentarité de leur mission que ces deux piliers de l’Église sont célébrés ensemble. Une double fête célébrée par tous les chrétiens Le 29 juin est aussi le jour de l'année liturgique où les archevêques métropolitains nouvellement créés reçoivent des mains du pape, à la basilique Saint-Pierre de Rome, le pallium, symbole principal de leur titre. Cet ornement liturgique, sorte d'écharpe (palliumsignifie en latin « manteau »), autrefois imposé directement par le pape, est depuis 2015 seulement béni le 29 juin et la remi-se officielle est faite plus tard par les nonces apostoliques. Symbole de la fonction particulière de l'évêque de Rome, il signifie chez les archevêques métropolitains leur lien personnel avec lui. Chez les orthodoxes et les chrétiens orientaux, la fête de saint Pierre et saint Paul marque la fin du jeûne des apôtres. Les chrétiens assistent alors à une veillée nocturne ou aux vêpres, ainsi qu'à la Divine Liturgie. Le mouvement œcuménique moderne s’est aussi emparé de cette fête, à l’occasion de laquelle le pape et le patriarche de Cons-tantinople officient pour l'intercommunion et le rapprochement de leurs Églises. « Déshabiller Pierre pour habiller Paul » De façon plus anecdotique, les deux grands apôtres sont également liés l’un à l’autre par une expression traditionnelle, « déshabiller Pierre pour habiller Paul ». Aux débuts du christianisme, les évêques prenaient aux anciennes églises des objets dont elles étaient largement pourvues afin de les donner à de nouvelles églises qui en manquaient. Ils justifiaient leurs agissements en s’appuyant sur un verset de la Seconde Épître de saint Paul aux Corinthiens (11, 8) : « J’ai dépouillé les autres églises, recevant d’elles un salaire pour vous servir. » Le verbe « habiller » tient dans la formule à l’usage qu’on avait alors de mettre des vêtements et ornements aux statues de saints, une coutume encore en vigueur dans certains pays, notamment lors de processions. Quand une paroisse manque d'ornements, on pourrait imaginer les partager entre différentes statues... mais prendre ceux de Pierre pour les prêter à Paul, à l'occasion de leur fête commune, serait totalement inutile puisque cette opération ne ferait que déplacer le problème sans le résoudre. Soit précisément le sens de l'expression populaire !

http://www.lavie.fr

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Fête de Pentecôte dans la paroisse La joie de se revoir est enfin arrivée. Après de longues semaines sans messe, les églises sont à nouveau ouvertes pour les célébrations. Malgré le gel hydroalcoolique à l’entrée, les masques sur les visages et les nouvelles normes sanitaires à respecter cela nous a fait chaud au cœur de retourner à l’église et de fêter Pentecôte tous ensemble.

ST MARTIN/LAVEZON : Samedi 30 mai et samedi 6 juin - Messe en plein air

VIVIERS, Chapelle de la maison diocésaine : messe de Pentecôte

MEYSSE : Messe de Pentecôte et

du dimanche 7 juin

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SAVOIE - HAUTE-SAVOIE… 3 jours d'évasion tranquille

Les vacances approchent et s'évader un peu de nos lieux de confinement est sans doute le souhait de nombreux

d'entre nous. Retrouver sérénité, calme et beauté. Respirer l'air pur ! Nous vous proposons ici une petite escapade de

trois jours tout en évitant de trop longues distances et en dépensant avec modération.

La nature et les lieux de spiritualité ont été nos choix pour vous guider dans ces départements de montagne et

d'art. Bien sûr, libre à vous de préférer certains sites à d'autres, de rallonger ou de raccourcir les étapes proposées.

PREMIER JOUR (matin) Départ pour Grenoble à 140 km par

autoroute de Le Teil. Environ 1h 30 de route.

Prendre la direction de Chambéry (autoroute). puis sortie 24

direction Frontenex, Tournon, Plancherine, Col de Tamié.

L'abbaye n'est plus très loin.

ABBAYE NOTRE-DAME DE TAMIE

L'abbaye Notre-Dame de Tamié, fondée au XIIè siècle est un monastère

cistercien-trappiste situé dans le massif des Bauges à 900 m d’altitude, à

proximité du col de Tamié, sur le territoire de la commune de Plancherine,

près d'Albertville en Savoie.

• Ce fut à l'abbaye de Tamié que fut fondée la Manécanterie des Petits

Chanteurs à la Croix de Bois.

• Dans ce havre de paix et de verdure, après avoir garé votre voiture sur le

parking, vous pourrez vous rendre jusqu'au monastère situé à quelques

centaines de mètres et assister à l'office des moines. La communauté est réputée pour la qualité de ses chants et

la beauté des ses compositions florales. Et pour le célèbre Fromage de Tamié !

PREMIER JOUR (après-midi : une heure de route)

1) En route pour Faverges, puis Doussard et longer le lac

d'Annecy jusqu'à Talloires que vous atteindrez après une

demi heure de route. Vous apprécierez une petite halte sur le

bord du lac avec glace ou boisson rafraîchissante.

2) Encore trente minutes de route et vous parviendrez au

Grand Bornand. Située au cœur du Massif des Aravis, en

Haute-Savoie, le Grand-Bornand, est une station touristique,

mais aussi un véritable village de charme qui vit toute

l'année. Le village fait preuve de dynamisme et crée son unité

autour de l’attachement de ses habitants à la terre, aux

traditions et à la modernité.

Circuit proposé

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DEUXIEME JOUR (matin)

Quittant Le Grand Bornand, en direction du Col de la Colombière qui

culmine à 1613 m, vous pouvez vous attarder quelques minutes dans le vieux

village typique du Chinaillon.

Sitôt le col franchi, après 8km de

descente vous arriverez à la Chartreuse

du Reposoir.

L'ancienne Chartreuse, actuel Carmel, est classée Monument

Historique. A l'ombre de la Pointe Percée (2752m), elle fut fondée en 1151

par des moines chartreux.

Les bâtiments, restaurés en 1686 et 1717, abritent les anciennes

cellules des moines, le grand et le petit cloître de style gothique flamboyant,

l'harmonieuse chapelle (1480-1530) et les pièces communes. Après avoir,

pendant des siècles défriché le sol et organisé la vie pastorale et agricole, les

Chartreux quittèrent les lieux en 1901, laissant la place dès 1932 à des Carmélites. A l'intérieur, les sœurs vous

diffuseront un diaporama commenté sur leur mode de vie. Une maquette du bâtiment est également présentée.

Ouverture : toute l'année, tous les jours de 7h à 18h30. Fermé de 12h00 à 14h30.

Bel endroit pour pique-niquer à moins que vous ne préfériez rejoindre en une petite heure de route, en

passant par Bonneville et La Roche sur Foron, la belle capitale de la Haute-Savoie.

DEUXIEME JOUR (après-midi)

On pourrait rester des jours à ANNECY et sa région sans en épuiser

toutes ses richesses. Il faut choisir !

1) Le Lac et le Parc de l'Impérial

Attenant au casino d'Annecy ainsi qu'à l'Impérial Palace, ce parc est

le plus beau et le plus célèbre de la ville. Avec sa vue imprenable sur le lac,

il est l'endroit privilégié pour se promener et profiter pleinement de cet

espace fleuri et coloré en toute saison, entouré de canards et de cygnes.

Recommandé pour le pique-nique !

2) Basilique de La Visitation

Construite entre 1922 et 1930, la Basilique de la Visitation est la

chapelle du monastère de la Visitation et le lieu où sont conservés les

tombeaux de François de Sales (1567-1622) et de Jeanne de Chantal (1572

-1641), co-fondateurs de l'ordre religieux de La Visitation.

La Basilique est ouverte de 8h à midi et de 14h à 18h 30 (19h en juillet et

août)

3) Flâner dans la ville historique, de jour ou le soir

Surnommée la « Venise

des Alpes » pour sa proximité

avec les eaux du lac d'Annecy

et les canaux qui traversent

la ville, Annecy est classée

Agglomération d’Art et

d’Histoire et vous invite pour

un moment de plaisir et de

découvertes dans les rues de

sa vieille ville.

SAVOIE - HAUTE-SAVOIE… 3 jours d'évasion tranquille

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TROISIEME JOUR (matin)

L'ABBAYE DE HAUTECOMBE

Après un dernier coup d'œil sur le Lac d'Annecy, "passons sur l'autre rive". Quittons la Haute-Savoie pour le Lac

du Bourget situé en Savoie. Une petite heure de route en passant par Alby/Cheran, Saint Félix, Albon et Chindrieux

avant de gagner Conjux et Saint Pierre de Curtille.

C'est sur cette dernière commune que se trouve l'ABBAYE DE HAUTECOMBE.

SAVOIE - HAUTE-SAVOIE… 3 jours d'évasion tranquille

Visites audioguidées de 10h00 à 11h15 et de 14h30 à 17h00 Le mardi, l’ensemble du site est fermé aux visiteurs

HAUTECOMBE, UNE ABBAYE VIVANTE ET SON RICHE PATRIMOINE

Fondée au 12e siècle par des moines cisterciens, l'Abbaye de Hautecombe est toujours

un lieu de prière où vit au quotidien la Communauté du Chemin Neuf. Cette dernière y

anime un centre de formation pour une soixantaine de jeunes chrétiens du monde entier

"Hautecombe Discipleship School"

La Communauté et les jeunes en formation y assurent également l'accueil des

nombreux visiteurs, l'entretien des bâtiments et du terrain ainsi que la continuité de la vie de

prière en célébrant des offices matin, midi et soir dans l'église. Vous êtes les bienvenus !

L'Abbaye de Hautecombe est également riche par son architecture gothique trouba-

dour si particulière ainsi que par son histoire singulière. En effet, elle abrite les sépultures des illustres comtes de

Savoie et du dernier Roi et de la dernière Reine d'Italie. Une trentaine de princes et princesses y sont inhumés.

La visite audio-guidée de l’église, disponible en huit langues, permet d'admirer l’architecture si particulière de

style gothique-troubadour et ses œuvres remarquables : fresques, sculptures de marbre, cénotaphes…

BONNES VISITES ET BONNE DETENTE A TOUS !

Au retour préférez l'itinéraire par Le Bourget-du- Lac, Chambéry, la traversée de la Chartreuse jusqu'à Voiron, puis Voreppe et Valence.

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Pour l’humour de Dieu

Comment distinguer le Paradis de l’Enfer ? Savez-vous pourquoi le Paradis c’est vraiment le para-dis ?

Parce qu’au Paradis, vous êtes accueilli par un Anglais, c’est un Français qui fait la nourriture, c’est un Italien qui met de l’ambiance et c’est un Allemand qui coordonne le tout. Maintenant, savez-vous pourquoi l’Enfer c’est horri-ble ?

Parce qu’en Enfer, vous êtes accueilli par un Français, c’est un Anglais qui fait la nourriture, c’est un Allemand qui met de l’ambian-ce et c’est un Italien qui coordonne le tout.

Qu’en est-il de l’Eglise ? Le prêche trop long

Sortie de culte, un dimanche matin, après un sermon particulière-ment long et…ennuyeux.

Le Pasteur: « Dites, ma Sœur, votre mari ne se sentait pas bien tout à l’heure quand il est sortit au milieu du sermon? » « Non excusez-le » répond la brave paroissienne, « il est simplement somnambule ! »

Le titre de cette page, "Pour l’humour de Dieu", ne signifie pas que nous œuvrons ici pour découvrir l’humour de Dieu, mais mani-feste plutôt le fait que nous cherchons à avoir un humour qui plaise à Dieu, un humour « sain(t) ».

Prières d’enfants : - Cher Dieu, ça doit être très difficile pour toi d'aimer toutes les personnes du monde. Il n'y en a que quatre dans notre famille et je n'y arrive jamais.

- Cher Dieu, à l'école, ils nous ont dit ce que tu fais. Qui le fait quand tu es en vacances?

- Cher Dieu, parfois je pense à toi, même quand je ne prie pas.

- Cher Dieu, j'ai été à un mariage et ils se sont embrassés dans l'égli-se… Est-ce que c'est correct ?

Un père de famille se plaint auprès de son

curé : Les choses étaient bien différentes quand j'étais gamin. Aujourd'hui, mon fils a une télévision cou-leur, un ordinateur, un ma-gnétoscope, un frigo, une chaîne hi-fi et un téléphone dans sa chambre. Ce qui m'oblige, quand je dois le punir, à l'envoyer dans la mienne !

Une petite pièce de 20 cents vient de mourir. Après une vie exemplaire, elle monte au paradis, un peu inquiète du sort que lui réserve saint Pierre. En arrivant, elle est accueillie chaleureusement par tous les anges et saint Pierre en per-sonne l'embrasse et l'installe sur le plus beau nuage du Pa-radis. On la traite comme une reine, elle-même ne com-prend pas ce qui lui arrive...... Peu de temps après, c'est un billet de 20 € qui passe l'arme à gauche. Le voilà aussi au paradis. Mais l'accueil est nettement plus froid et saint Pierre lui montre un discret petit nuage en lui disant que sa place est là. Lui, le billet de 20€, est laissé de côté et personne ne s'occupe de lui, alors que pour la pièce de 20 cents, tout le monde se met en 4.... Quelques temps plus tard, le billet de 20€ n'y tenant plus, demande à parler à saint Pierre : " saint Pierre, comment se fait-il que la pièce de 20 cents soit trai-tée comme une reine et que moi, le billet de 20€, je sois mis de côté ?" Et saint Pierre lui répond : " Toi, tu t'écrases, ... on t'a pas souvent vu à la messe !"

Prénom

Un jour sainte Thérèse d’A-vila eut une apparition de Jésus. Celui-ci lui demanda :

- Comment t’appelles-tu ?

- Thérèse de Jésus.

Elle lui dit à son tour :

- Et toi, comment t’appelles-tu ?

- Jésus de Thérèse.

Jésus ajoute toujours notre prénom au sien.

Souci de l’autre Dans une communauté religieuse, l’heure du repas est arrivée. Les frères sont assis en longues tablées silencieuses. Il semble que rien ne suspende leur prière. Comme une ombre, un frère passe de l’un à l’autre, distribuant de grosses louchées de soupe. On ne dit pas mer-ci, on ne demande pas plus ou moins car chacun doit se soucier de ce que son prochain aura, plutôt que de ce qui lui échoit.

Hélas, dans son geste régulier, le frère cuisinier ne voit pas qu’il sert à l’unâ ¦ une souris tombée dans le potage.

Celui qui l’a reçue, lui, l’a vue, cette souris, et ça le dégoûte quand même un peu !

Il espère donc que l’un de ses voisins va s'en apercevoir et dire ce qu'il n’a pas à dire. Mais rien. Chacun reste dans sa pensée et com-mence à se restaurer.

Quelques minutes passent, puis une voix rompt le silence :

« Frère cuisinier, pardonnez-moi : mon voisin n’a pas de souris ! »

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Pour l’humour de Dieu

Méditation : Il ne faut jamais ju-ger les gens sur leurs fréquenta-tions; Judas, par exemple, avait des amis irréprochables.

Je suis allé plusieurs fois dans l’espace, se vanta un astronaute, mais je n’ai jamais rencontré ni Dieu ni les anges.

J’ai souvent opéré des cerveaux intelligents, répond le chirurgien, mais je n’ai jamais vu une seule pensée.

Golf Moïse, Jésus et un petit vieux barbu jouent au golf. Moïse prend son club et, d’un swing élégant, envoie sa balle. Elle monte en l'air d’un superbe mouvement parabolique et tombe directement... dans le lac. Moïse ne se perturbe pas, lève son club et, à ce moment-là, les eaux s’ouvrent, lui laissant le passage pour faire un nouveau coup.

C’est maintenant au tour de Jésus. Il prend son club et, également d'une parabole parfaite (rappelez-vous: la parabole c’est sa spécialité!), il envoie la balle dans... le lac, où elle tombe sur une feuille de nénuphar. Sans s’énerver Jésus marche sur l’eau jusqu'à la balle et donne le coup suivant.

Le petit vieux prend son club et, d’un geste affreux, caractéristique de celui qui n'a jamais joué au golf de sa vie, envoie sa balle sur un arbre. La balle rebondit sur un camion puis à nouveau sur un arbre. De là, elle tombe sur le toit d'une maison, roule dans la gouttière, descend le tuyau, tombe dans l’égout, d’où elle se trouve lancée dans une canalisation qui l’envoie... en direction du lac mentionné ci-dessus. Mais, en arrivant à la surface de l’eau, elle rebondit sur une pierre et tombe finalement sur la berge, où elle s’arrête. Un gros cra-paud qui se trouve juste à côté l’avale. Soudain, un épervier fonce sur le crapaud et l’attra-pe, en même temps, bien sûr, que la balle. Il survole le terrain de golf, et le crapaud, pris de vertige, finit par vomir la balle... qui tombe juste dans le trou !

Moïse se tourne alors vers Jésus et lui dit : « Tu sais, j'ai horreur de jouer avec ton père! »

Plusieurs papes sont connus pour leur humour… Voici quelques exemples authentiques :

Pie X

Pie X (pape de 1903 à 1914) demanda qu’on ne l’ovationne plus dans la basilique Saint-Pierre, expliquant : "On n’applaudit pas un domestique dans la maison de son patron". Jean XXIII

Les supérieurs

Un jour Jean XXIII (pape de 1958 à 1963) visitait l’hôpital romain du Saint-Esprit. Une religieuse arrive tout émue et se présente : "Très Saint-Père, je suis la supérieure du Saint-Esprit. - Eh bien, vous en avez de la chance, moi, je ne suis que le vicaire du Christ." Ceux qui travaillent au Vatican

A un diplomate nouvellement accrédité qui lui demandait combien de person-nes travaillaient au Vatican, Jean XXIII répondit : "Oh, pas plus de la moitié !"

Allez à la messe, c’est plus sûr.

Si si, c'est prouvé scientifiquement. Le service des statistiques est formel :

- Ne voyagez pas en automobile, elles causent 20 % des accidents mortel. - Ne restez pas à la maison : 17 % de tous les acci-dents y ont lieu. - Ne voyagez ni en train, ni en avion : c’est là qu’arrivent 16 %

des accidents. - Ne traversez pas la rue : 16 % des accidents arri-vent aux piétons. - Seulement 0.001% des tous les accidents ont lieu dans une église .…

... alors n’hésitez pas à venir à la messe.

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Prêtres

P. Christian NOBLE Presbytère : 3 Rue de l'Église - 07400 LE TEIL Tél. : 04 75 49 02 51 Portable : 06.30.15.77.20 Mail : noble-christian@bbox.fr

P. Michel SOUCHE (Prêtre Retraité) 1, rue Chateauvieux - 07220 VIVIERS Tél : 04 75 52 98 49 Portable : 06 7946 70 42 Mail : souchemichel07220@orange.fr

P. Henri GOIN (Prêtre Retraité) 2, Faubourg Saint Jacques 07220 VIVIERS Tél. : 04 75 50 00 49 Mail : henri.goin@neuf.fr

Diacre

M. Marc LACOUR 2 Place des martyrs - Cruas - 07350 Tél. : 09 52 09 57 13 Portable 07 83 47 71 60 Mail : marclacour07@free.fr

A.L.P.P. Animatrice Laïque en Pastorale Paroissiale

Mme Monique BEUGNET Portable : 06 41 80 86 26 Mail : monique.beugnet@orange.fr

Ni la permanence physique ni téléphonique ne sont actives pour le moment. Contact par mail : paroisse.chdefoucauld@ardeche.catholique.fr ou les Pères Christian Noble et Michel Souche Le diacre Marc Lacour L’ALPP Monique Beugnet

Pour joindre un prêtre ou un

diacre de la paroisse

Imprimé par nos soins - Ne pas jeter sur la voie publique (art. L. 541-10-1 du Code de l’environnement)

Paroisse de l’Église Catholique - 3, rue de l’Eglise - 07400 LE TEIL Tél. : 04.75.49.02.51 - Courriel : journal.charlesdefoucauld@gmail.com

Site Internet : www.ardeche.catholique.fr - Paroisse Charles de Foucauld

Merci de nous faire parvenir, IMPERATIVEMENT vos articles et

vos informations pour le prochain journal au plus tard le

1er Septembre 2020

Accueil paroissial

Si vous souhaitez recevoir les infos de la paroisse par mail, contactez nous à l’une des adresses ci-dessous

Méditation

Le « Notre Père » de l’internaute

Notre Père, qui es présent sur le Web,

ton amour nous crée et recrée dans l’infini des mondes virtuels. C’est toi qui maintiens les fils invisibles qui nous relient les uns aux autres,

dans cette toile d’araignée universelle de communication et d’amitié.

Que ton règne vienne sur le réseau,

le règne de la communication authentique et totale,

le règne de la liberté sans frontières, du respect pour tous.

Donne-nous notre ration quotidienne de messages d’espérance.

Fais que le plus de monde possible puisse s’intégrer dans des réseaux fraternels.

Pardonne-nous de ne pas nous connecter plus souvent avec toi. Mais toi, mon Dieu,

envoie-nous des courriels de temps en temps,

même si, en réalité, tu nous as déjà envoyé le meilleur e-mail du monde,

la Bonne Nouvelle de ton fils, Emmanuel.

Ne permets pas que nous succombions à la tentation des

messages ou des images indésirables. Mais surtout, délivre-nous du mal, digital, virtuel et réel.

Amen.