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.Ils me calomnient, ils m’injurent, ils m’accusent. Alors je les méprise. Ce sont les autres qui me préoccupent et pourtant je veux les ignorer. Je suis calme - ils me persécutent. J’ai

besoin de solitude - ils sont là. Ils font du bruit, ils détruisent un paysage et leurs maisons, leurs présences, ils polluent

air et eau.Ce sont eux qui disent que j’ai tort, ils me le démontrent. Ils sont nombreux, beaucoup trop et je suis seul. Je marche, ils m’entourent. Je suis libre, ils me commandent. Ce sont eux

qui pourrissent les sentiments.

Je respectais les autresils ne m’ont pas respecté

J’ai un idéal, ils le contredisent, le détruisent, me détruisent. À la gentillesse, ils répondent par la méchanceté. Ils ne vivent que de flatteries, leur amour-propre dépasse l’amour pour tout autre. Ils savent mentir - je ne sais pas mentir.Voilà pourquoi, je suis un étranger dans une société fondée par eux.Tout n’est qu’un cycle éternel.Alors les autres me regardent, ils rient et je n’ai plus qu’à crier: “l’enfer, c’est les autres!” Vous n’avez éveillé en moi qu’un sentiment de haine et de mépris que j’ignorais totalement jusqu’à présent, un sentiment violent dont mon coeur déborde. Non, jamais je n’aurai assez de papier pour l’écrire…

Je vous hais, je vous hais…Je vous hais, je vous hais…

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La table de la lumière

Passe-moi le pain, passe-moi le sel Encore trois morts au carrefour

Il va pleuvoir demainComme hier

Passe-moi le selTais-toi et mange

Tic-tacTic-tac

La pendule de l’ennuiLa goutte d’eau de l’hiver et du silence

Le grincement des portes du temps lointainEt vide et noir

Et vécu.Passe-moi le pain, passe-moi le sel

Et moi au bout de la tableMoi qui mets du sel sous la queue de l’oiseau…

Et moi qui rêve aux géantsAux géants constructeurs de nuages

Bâtisseurs d’étoilesPeintres de la lune

Et moi au soleil de mes rêvesMoi qui sais qu’il ya des lointains insoupçonnés.

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Dans notre école nous rencontrons plutôt la violence verbale, entre les élèves, et, très rarement, entre les élèves et les professeurs.

La violence est produite par l’entourage qui la favorise; elle tient de l’éducation qu’on reçoit en famille, mais elle se perpétue pendant les années d’école.

Un facteur qui pourrait aider à réduire la violence verbale est le collectif.

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La violence dans notre école est déterminée par les images, la musique, l’entourage, la famille, la Télé, l’internet, les dessins animés, le désir d’entrer dans un certain groupe ;

Le tempérament colérique des gens, les préjugés, les relations tensionnées, le parvenu, l’avarice, l’égoïsme, le désir d’avoir ce que les autres possèdent, l’atittude répugnante vers l’inconnu, vers tout ce qui est différent de nous, l’insatisfaction de nos propres désirs.

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La violence est manifestée aux ados entre 15-17 ans, on peut dire dans la puberté et l’adolescence. Pour diminuer la violence de l’adolescence, nous voudrions proposer des cours avec les parents et les élèves –on pourrait les dénommer «L’école des parents», avec le conseiller scolaire, un entourage bénéfique pour modifier le comportement, les amitiés, renfoncer la sécurité dans les écoles. Nous pourrions aussi proposer aux élèves qui sont violents d´habitude de ne plus utiliser un langage violent. On pourrait les aider, les attirer dans des groupes et les éloigner des amitiés néfastes. En même temps, nous pourrions attirer les personnes violentes dans des projets et des activités positives et les recompenser par des diplômes et des prix, initier des concours et des compétitions pour eux qui aient le rôle de les stimuler.

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- Nous avons dans notre lycée de la violence verbale, mais non pas physique. - La violence se développe en fonction du millieu où nous vivons.- Elle peut être combattue à l’aide d’une attitude positive, du conseiller scolaire, de l’entourage bénéfique par stimulation et recompense de l’attitude non-violente.- Un rôle très important l’ont les parents et les professeurs qui ont une responsabilité: l’éducation de l’enfant.

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On n’a que notre voix…

On n’a que notre voixPour parler

On n’a que notre voix Pour chanter

On n’a que notre voixUne voix balancée comme un pavé

On n’a que notre coeurPour aimer

On n’a que notre coeurPour pleurer

On n’a que notre coeurUn coeur déchiré comme la société

On n’a que notre poingPour travailler

On n’a que notre poingPour protester

On n’a que notre poingUn poing rouge comme la liberté.

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