« Et voici que je suis avec vous pour toujours, jusquà la fin du monde. » Mt 28, 20 « Et voici...
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« Et voici que je suis
avec vous
pour toujours,
jusqu’à la fin du monde. » Mt 28, 20
« Et voici que je suis
avec vous
pour toujours,
jusqu’à la fin du monde. » Mt 28, 20

Il est une petite demeure cachéetrop noble pour être vue
trop belle pour être touchéeelle est de soie et de velours vêtue
de marbre, d’or ou de bronze paréeLes pierres les plus précieuses, les fleurs
ne peuvent ajouter à sa souveraine Présencel’ombre d’une plus digne majesté
Il est une petite demeure cachéetrop noble pour être vue
trop belle pour être touchéeelle est de soie et de velours vêtue
de marbre, d’or ou de bronze paréeLes pierres les plus précieuses, les fleurs
ne peuvent ajouter à sa souveraine Présencel’ombre d’une plus digne majesté


Les artistes pour l’enlumineront conçu des œuvres indéfinies de beautédes sculptures, des symboles de pain, d’épi
des coupes débordantes de félicitédes poissons d’or, des colombesun soleil rutilant de vie, de charité
un agneau, une grappedes lettres majestueuses et inspirées
Les artistes pour l’enlumineront conçu des œuvres indéfinies de beautédes sculptures, des symboles de pain, d’épi
des coupes débordantes de félicitédes poissons d’or, des colombesun soleil rutilant de vie, de charité
un agneau, une grappedes lettres majestueuses et inspirées

La main pour l’ouvrirtremble sur la cléle genou qui l’approchefléchit de crainte, d’amour serti de respectet l’âme sachant la gravité de la proximitésachant la grandeur du momentde la Personne à rencontrerse réjouit et frissonne, saisie par l’étendue du Parfait
La main pour l’ouvrirtremble sur la cléle genou qui l’approchefléchit de crainte, d’amour serti de respectet l’âme sachant la gravité de la proximitésachant la grandeur du momentde la Personne à rencontrerse réjouit et frissonne, saisie par l’étendue du Parfait

Une sentinelle brûle à sa porte
jour comme nuit, fidèle jusqu’à expirer
seule parfoisseule à garder,
à aimer, à réparer
Une sentinelle brûle à sa porte
jour comme nuit, fidèle jusqu’à expirer
seule parfoisseule à garder,
à aimer, à réparer
Cette petite demeure cachéen’a que quatre robes pour être agrémentéetissées au fil d’or souventpar des doigts qui remuent de piété
Cette petite demeure cachéen’a que quatre robes pour être agrémentéetissées au fil d’or souventpar des doigts qui remuent de piété


Les nuits, froides et longuessource de larmes pour elle
le jour aussi, tellement elle est délaisséeLe monde cherche d’autres demeures
d’autres personnes moins parfaites à rencontrerd’autres proximités
qui ne sont pas celles de la pure joiedu pur amour, des signes inspirés
Les nuits, froides et longuessource de larmes pour elle
le jour aussi, tellement elle est délaisséeLe monde cherche d’autres demeures
d’autres personnes moins parfaites à rencontrerd’autres proximités
qui ne sont pas celles de la pure joiedu pur amour, des signes inspirés

Cachée derrière ses voilesauréolée de patience et d’inlassable charitécette fenêtre du ciel,
cette Présence de bonténe cesse de répandre
ses prodiges et débonnaires adjurationsdissimulant ses tristesses
dissimulant ses amertumes, douleursoubliant qu’on oublie son auguste Personne
Cachée derrière ses voilesauréolée de patience et d’inlassable charitécette fenêtre du ciel,
cette Présence de bonténe cesse de répandre
ses prodiges et débonnaires adjurationsdissimulant ses tristesses
dissimulant ses amertumes, douleursoubliant qu’on oublie son auguste Personne

Que ne puis-je habiter près de cette demeurelui servir de sentinelle seconde !Que ne puis-je l’agrémenterde mes yeux, de mes chants !Que ne puis-je soulager sa soifen l’aimant au centuple pour toutes ces omissions !Plus jamais mon esprit ne déserterale seuil de sa porte, le pan de sa robe
Que ne puis-je habiter près de cette demeurelui servir de sentinelle seconde !Que ne puis-je l’agrémenterde mes yeux, de mes chants !Que ne puis-je soulager sa soifen l’aimant au centuple pour toutes ces omissions !Plus jamais mon esprit ne déserterale seuil de sa porte, le pan de sa robe

En vain mon corps vaqueraà ses journalières occupationsEn vain ma personne répondraà ses multiples obligationsj’irai perpétuellement cachéamoureusement postéauprès de la si accueillanteet petite demeure
En vain mon corps vaqueraà ses journalières occupationsEn vain ma personne répondraà ses multiples obligationsj’irai perpétuellement cachéamoureusement postéauprès de la si accueillanteet petite demeure

TEXTE : Bernard ANTOUN Sublimes élévations MUSIQUE : MOZART…Solitude
MONTAGE ; Yolande CND
TEXTE : Bernard ANTOUN Sublimes élévations MUSIQUE : MOZART…Solitude
MONTAGE ; Yolande CND