Buhez ar Parkla vie du ParcJournal d’information du Parc naturel régional d’Armorique

Espaces naturels“les bonnes pratiques”

> Dossier

N°11Juin 2012

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> actualité des Commissions

A Commission économie et entreprisesPrésident de la commission : Richard FERRAND.L’actualité de la commission c’est la mise en œuvre du projet “AME” 1. Lauréat d’un appel à projets national, le Parc d’Armorique se mobilise à travers ce projet collectif et travaille avec ses partenaires (commerçants, industriels, associations, organismes de recherche, collectivités) autour de l’éco-responsabilité dans l’économie.La réunion de lancement aura permis d’aborder différents thèmes : la mise en réseau source de performance collective, la valorisation des déchets en co-produits…Nous pensons que de ces réflexions émergeront des solutions qui pourront apporter de la valeur ajoutée aux entreprises du territoire.

B Commis sion équipements, tourisme, animationsPrésident de la commission : Jean-Claude LESSARD.

Sentiers d’Armorique du 25 marsCe beau dimanche de printemps a mobilisé les communes, associations et habitants des 6 secteurs autour d’un programme éclectique largement diffusé par la presse, la télévision et la radio. Le public était au rendez-vous.

Balades en ArmoriqueLancé en avril 2011, le document « Balades en Armorique » est une invitation à la découverte de 50 balades ou randonnées sur le Parc. L’édition 2012 a été actualisée avec le soutien du Conseil général du Finistère. Les 2/3 de l’offre de circuits sont classés PDIPR 2.

Démarche tourisme durable5 structures 3 d’hébergement de groupes du Parc mutualisent leur offre en vue d’une édition promotionnelle qui sera annoncée sur le site internet du Parc.D’autres projets sont en réflexion : la marque accueil Parc et la clientèle camping-car.

C Commission Îles et littoralPrésident de la commission : Jean-Jacques DUCHÊNE.La commission suit actuellement un programme de valorisation des espaces naturels insulaires lancé sur Ouessant et Molène, qui associe les communes, le Parc naturel régional d’Armorique, le Conservatoire du littoral et le Conseil général du Finistère. Ce plan d’action a pour objectif de préserver les espaces naturels les plus sollicités et de garantir l’offre d’un réseau de sentiers de randonnée de qualité, sécurisé et respectueux des milieux traversés. Les usagers et associations locales seront associés aux réflexions.La cartographie des plantes invasives présentes sur les trois îles a été réalisée dans le cadre de Natura 2000, étape préalable à un plan d’éradication et à une stratégie globale à l’échelle du Parc.

D Commission environnement, agriculture et domaine de Menez MeurPrésident de la commission : Yves-Claude GUILLOU.La commission suivra de près dans les prochains mois la dynamique lancée par le Parc concernant la charte forestière de territoire. La marque Agneau du Parc a été lancée fin mars en présence des élus, des éleveurs et distributeurs adhérents. La commission est au centre de l’animation de cette marque. Côté environnement, les questions posées autour de la stratégie sur les espaces protégés sont d’actualité, entre développement des espaces naturels protégés et gestion des milieux naturels. La définition d’une trame verte et bleue sur le territoire fait également l’objet de toute son attention. Enfin, l’avancée du projet de développement du domaine de Menez Meur est également à l’ordre du jour des élus.

E Commission urbanisme, paysage, culture et langues bretonnesPrésident de la commission : Roger Mellouët.Dans le cadre du programme européen Interreg IVc CORDIALE 4, le Parc d’Armorique s’est engagé dans la réalisation d’une Charte du paysage et de l’architecture, véritable outil d’aide à la décision pour les élus en matière d’urbanisme, de paysage et de qualité du bâti. Une démarche associant étroitement les acteurs du territoire a été souhaitée afin de renforcer la construction d’un projet véritablement partagé (mise en place d’un comité de pilotage élargi, ateliers participatifs, rencontres dans chacune des communes). Le diagnostic de territoire sera achevé cette année et permettra la définition d’un projet de paysage et d’orientations en 2013, avant la mise à disposition d’une boîte à outils auprès des élus.

1. “Co-construire la Modélisation de dispositifs créateurs d’Économie verte en territoire d’Armorique”.2. Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de Randonnées.3. Centre Permanent de Tourisme et de Découverte de l’Environnement (Brasparts), Léo Lagrange (Camaret), Centre nautique de Moulin mer (Logonna-Daoulas), Ti ar Gouren, (Berrien), Centre d’étude du milieu d’Ouessant.4. Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme européen de coopération transfrontalière INTERREG IV A France (Manche) - Angleterre, cofinancé par le FEDER - www.cordialeproject.eu

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> éditorial

la vie du parc

Ce nouveau numéro du journal du Parc naturel régio-nal d’Armorique prend des couleurs estivales en ce mois de juin. Avec les beaux jours, vous avez sans doute commencé vos excursions en pleine nature, à pied, à cheval, en vélo, etc., tant il est vrai que notre territoire offre quantité de superbes paysages à découvrir. Nous profitons donc de cette publication pour rappeler quelques conseils et réglementations à garder en mémoire pour que découverte rime avec respect du patrimoine naturel, culturel et de ses usagers.Je ne saurais que trop vous conseiller, à l’occasion de vos balades, de quitter les chemins de randonnée pour pousser votre visite jusque dans les bourgs de nos 44 communes. Le bâti, les monuments, les musées, les commerces et artisans vous dévoileront d’autres facettes du Parc.

Daniel Créoff, Président du PNRA

N°11Juin 2012

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La vie du Parc - Buhez ar ParkJournal d’information du Parc naturel régional d’Armorique - Juin 2012 - n° ISSN : 1161-2495

Directeur de la publication : Daniel CréoffComité de rédaction : VH, EB, KG, CL, TT, ACG, KG participation équipe du Parc naturel régional d’Armorique.Conception graphique : Dynamo+Impression : Sofag Tiré à 50 000 exemplairesCrédits photos : © Tro Menez Are Couverture © ML-PNRA pp. 1, 4, 5 – © AD-PNRA p.2 - © EB-PNRA P3 © Chocolaterie Chatillon p. 2 – © www.photogpo.com pp. 2, 5 - © ACG-PNRA p. 2 - © DK-PNRA pp.4, 9 - © Tro Menez Are p. 7 - © TLQ-PNRA p.6 - © CBN de Brest p.8 © MCR-PNRA - © Pascal Jaugeon p.9 © Gilles Pouliquen p.10 - © Domaine de Menez Meur - PNRA p 10 © Armel Menez p. 10 - © Maison de la rivière p.11 - © Crêperie La Frégate p.11 - © Myriam Jégat p.12

Parc naturel régional d’Armorique15 place aux Foires - BP 27 - 29590 Le FaouProchaine édition : janvier 2013

Nos partenaires :

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Actualité des commissions

Dossier : le sport nature, les bonnes pratiques

Vivre, travailler, être élu au PNRA

Jeunes par nature

Arts et Culture

Les brèves du Parc

Idées de sorties Panier gourmand

Baladez-vous en Armorique !

HommagesLes élus et l’équipe du Parc naturel régional d’Armorique tiennent à rendre hommage à :

Martine TURINI, adjointe au Maire de Botsorhel et membre du Comité Syndical du Parc qui s’est éteinte le 12 mars 2012. Sa présence au Parc a toujours été appréciée,

Albert LE GUERN, Maire de Locmaria-Berrien et Président de la Communauté de communes des monts d’Arrée, qui nous a quittés le 31 mars 2012. Toujours engagé au sein du Parc dans la mise en valeur du patrimoine de sa commune,

Jean SERGENT, chargé de mission au sein du pôle Expérimentation et Démonstration du Parc qui s’est éteint le 13 février dernier. Jean a intégré le Parc dans les années 1990 pour mettre en place puis développer une mission en faveur des races locales à faible effectif. C’est avec sérieux, dévouement et des compétences reconnues dans le monde agricole qu’il a conduit un important travail d’accompagnement administratif et technique des éleveurs de races domestiques bretonnes, de conseil et de promotion de la biodiversité agricole. Nous retiendrons l’homme de convictions, passionné par la sauvegarde et la relance de ce patrimoine agricole sur la Bretagne et au-delà.

> dossier

Le territoire du Parc d’Armorique (125 000 hec-tares) est très fréquenté et apprécié pour la qualité de ses sites et de ses sentiers. La reconnaissance de cette valeur entraîne certaines contraintes ou précautions, par exemple pour organiser des manifestations sportives (lire pages suivantes). Le Parc accompagne associations et collectivités pour rappeler les bons gestes et conduites à observer, qui relèvent souvent du bon sens.

Un comportement citoyenL’activité libre, individuelle, doit elle aussi être res-pectueuse de l’environnement. De manière géné-rale, on constate un comportement de plus en plus citoyen. C’est la méconnaissance qui est à l’origine de la plupart des dommages, tels les incendies. On ne peut allumer de feu que dans des conditions très précises (lire l’encadré) et les bouteilles de verre ne doivent pas être laissées sur place.

Le piétinement étant responsable de l’appauvris-sement et de la fragilisation du couvert végétal, il est essentiel de rester sur les sites aménagés, afin aussi de ne pas élargir les passages, de risquer d’affaisser les terrains ou de déranger la faune. Sur

le littoral, rappelons que les sentiers sont réser-vés aux piétons (chevaux et vélos empruntent les chemins situés en retrait de la côte), qui doivent redoubler d’attention près des falaises et laisser une distance de sécurité. En raison de son impact sur les habitats naturels fragiles du littoral et de son rôle amplificateur de l’érosion, l’utilisation du bâton de marche nordique est déconseillée sur les sentiers côtiers.

Évaluer les conséquences de nos gestesLes conséquences de la cueillette (réglementée pour certaines espèces) sont peu connues. Prélever des fleurs ou des galets n’est pas un geste anodin. Gare à « l’effet papillon » ! En effet, les racines re-tiennent les dunes, les cordons de galets jouent un rôle de protection (une loi interdit leur ramassage, et leur empilement est source de déséquilibre). Pourquoi ne pas prendre plutôt une photo… ou faire un croquis ? Les chiens non tenus en laisse occasionnent des dégâts sur des troupeaux d’ovins, dérangent des oiseaux, tels les busards cendrés dans les landes, espèce rare et très sensible.Lors de la pêche à pied, il convient de tenir compte scrupuleusement de la taille des prises, des quan-tités et des périodes autorisées (signalées dans l’affichage local), de remettre soigneusement en place les blocs que l’on a retournés pour préserver la biodiversité et les micro-habitats naturels (en rade de Brest par exemple, ils sont exceptionnels).

Une présence humaine bienvenueDu côté des déchets, les promeneurs ont géné-ralement le réflexe de collecte et de tri. Dans le cas d’une visite sur une île, on les ramène sur le continent si on peut, où ils seront traités plus faci-lement. Sur les îles encore plus qu’ailleurs, penser

Voici l’été, période idéale pour les activités de pleine nature. Riche de sentiers côtiers, de chemins creux, d’étendues de landes ou de mer, le Parc naturel régional d’Armorique est un formidable terrain de jeux. Randonneurs, cavaliers, cyclistes, marins savent que c’est aussi un patrimoine fragile. Comment mieux préserver ces espaces naturels sensibles ? En appliquant quelques recommandations et consignes de sécurité. Le Parc invite chacun à être responsable et vigilant dans sa pratique. Bonnes balades !

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Chiffres clés> 450 km de sentiers de randonnée, à la gestion desquels le Parc participe (36 circuits), et 70 km de sentiers côtiers.> 5 000 randonneurs passés sur le sentier pédestre du Mougau à Commana entre mai et octobre 2011.> 12 à 15 avis instruits chaque année au Parc sur les manifestations de pleine nature : raids équestres, trail, randonnées et courses pédestres, cyclistes ou à VTT (dont Tro Menez Are et Roc’h des monts d’Arrée), aéromodélisme…

respectons les bonnes pratiquesEspaces naturels :

à économiser l’eau, à respecter le patrimoine bâti fragile, comme les murets de pierres sèches.Au total, il ne s’agit bien sûr pas de mettre en cause la présence humaine sur les espaces naturels : elle est parfois, elle-même, un facteur d’équilibre. Ainsi des sentiers des monts d’Arrée font-ils office de bandes pare-feu ; au Menez Hom, la fréquenta-tion modérée sur un circuit évite l’enfrichement et permet aux sphaignes de survivre, etc. Ces pra-tiques de loisirs, libres ou organisées, constituent un élément de développement économique non négligeable pour certaines communes. La mission du Parc est bien de donner envie de découvrir ses sites dans les meilleures conditions, en conciliant les intérêts de tous.

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> Comment bien randonner ?Vérifiez que vous dites « oui » aux propositions suivantes :

- Je ramène mes déchets et je les trie.- Je ne fais pas de feu, je ne jette pas de mégots.- Je ne cueille pas de fleurs, les visiteurs qui me suivront

pourront les admirer eux aussi.- J’observe discrètement la faune sauvage.- Je reste sur les itinéraires balisés.- Je n’approche pas les troupeaux.- Je tiens mon chien en laisse.- Je préviens la mairie la plus proche en cas de danger sur

un itinéraire.- Je participe au succès des sentiers en les faisant connaître a utour de moi.

Le Code du bon randonneur dans son intégralité se trouve sur le site du Conseil général, www.cg29.fr

> Le saviez-vous ?Le feu : où et quand ?Dans le Finistère, les zones à risques d’incendies sont les bois, forêts, landes et plantations, les terrains qui en sont situés à moins de 200 mètres et les voies les traversant. L’usage du feu y est interdit du 15 mars au 30 septembre. Il est interdit d’y fumer et d’y jeter des objets incandescents. Les maires peuvent accorder des dérogations aux propriétaires sous certaines conditions, dans le cadre de l’incinération de végétaux coupés, de l’écobuage, des barbecues.Arrêté préfectoral à demander à : pref-recueil-actes-administratifs@finistere.gouv.fr.

> Quelle place pour les véhicules motorisés ?La pratique de la moto et du quad sur les espaces naturels est autorisée à certains endroits. Lesquels ?

1. Partout.2. Partout en dehors des sites Natura 2000.3. Sur les voies ouvertes à la circulation publique

uniquement.4. Nulle part.

Réponse :

3. Étant précisé que dans plusieurs communes du Parc des dispositions plus restrictives sont prévues dans des arrêtés municipaux (Crozon, la Feuillée, Hanvec, Dinéault, Saint-Eloy). Il convient de se renseigner dans les mairies.

> Les plantes réglementées : êtes-vous au point ?Un arrêté préfectoral stipule que, par jour, la cueillette de certaines fleurs sauvages « ne doit pas excéder ce que peut tenir la main d’une personne adulte ».Trouvez les trois plantes concernées dans cette liste : armérie, bruyère, coquelicot, criste marine, jonquille des bois, salicorne.Réponse :

Criste marine, salicorne et, même si elle n’est pas rare, jonquille des bois.

> vivre, travailler, être élu(e) au Parc

n De nombreuses activités de pleine nature se déroulent sur le territoire de Morlaix Communauté. Quelle est la politique de la collectivité dans ce domaine ?Elle s’inscrit dans sa compétence de protection et de mise en valeur de l’environnement. Près de 300 hectares sont concernés. Nous prenons en compte différents publics : les cavaliers ont leur place sur les sentiers de l’Équibreizh ; les vététistes disposent de 180 kilomètres de boucles ; la voie verte entre la baie de Morlaix et les monts d’Arrée est ouverte à tous... On travaille actuellement à la mise en valeur de celle-ci comme itinéraire de découverte des paysages dans le cadre d’un projet européen, afin de sensibiliser le public à la diversité et à la fragilité des lieux.

n Quelles sont les spécificités sur le Parc ?Morlaix Communauté gère par exemple la tourbière de Botsorhel à Guernélohet. La présence d’oiseaux nicheurs nous amène à être vigilants sur sa fréquentation, limitée à des groupes de spécia-listes ou de scolaires. Un autre espace remarquable, plus ouvert, ce sont les landes du Cragou, gérées par Bretagne Vivante, en lien avec le Parc ; ce type de mutualisation est intéressant, afin de minimiser l’impact des activités humaines. Parfois il suffit de petites adaptations à la marge pour préserver la biodiversité.

n Comment concilier conservation et développement des espaces naturels ?Natura 2000 ne vise pas du tout à mettre des sites sous cloche ! Dans ces périmètres, il y a de la vie, de l’activité agricole, tou-ristique, économique. Des partenaires très différents œuvrent ensemble pour parvenir à un équilibre entre leurs impératifs et le respect de la nature.

*En charge des actions en matière de protection et de mise en valeur de l’envi-ronnement et notamment des espaces naturels sensibles.

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Margot Borgne

n Les manifestations sportives doivent désormais éva-luer leurs « incidences » sur l’environnement si elles se déroulent sur un site Natura 2000 ou à proximité. Pourquoi ?Natura 2000 est un programme européen qui vise à préserver et valoriser la biodiversité de sites naturels. Certains événements ont un impact sur les habitats naturels, la faune et la flore sauvages, qu’il faut limiter. D’où l’étude, en amont, des éventuelles conséquences des manifestations : les nautiques (il y en a plus de cent par an), mais aussi les aériennes, celles de véhi-cules terrestres à moteur et les sportives de plus de mille participants.

n Quels sont les principaux inconvénients recensés ?Tout d’abord, le piétinement répété des habitats et des espèces végétales protégées d’intérêt européen. Signalons aussi le dérangement des oiseaux, chauves-souris, saumons, mammifères marins… par le bruit, la lumière, etc. La traversée de gués peut perturber les poissons, les espèces aquatiques. N’oublions pas les pollutions : chimique liée au balisage, physique liée aux déchets et la cueillette sauvage.

n Le Parc d’Armorique contribue à les minimiser, comment ?Les organisateurs réalisent eux-mêmes l’évaluation d’incidences ; mais ils peuvent se faire aider par l’un des deux chargés de mission du Parc. Nous connaissons les sensibilités des lieux, informons sur les précautions à prendre, proposons des mesures alternatives si néces-saire : modifier un tracé ou une date qui perturberait la nidification de sternes, le passage de loutres, etc. Il y a toujours des solutions. Les responsables des événe-ments cherchent vraiment à ne pas abîmer la nature, ils jouent un rôle d’information voire de sensibilisation auprès des participants : l’incidence finale est faible, c’est donc très constructif pour tous !

Agathe Larzillière

Vice-présidente de Morlaix Communauté* siégeant au Comité et au Bureau syndical du Parc

Chargée de mission Natura 2000 au Parc

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n Depuis 1989, le Tro Menez Are est une grande jour-née festive de randonnées pédestres, à la fois popu-laire et familiale. Le 17 mai dernier, malgré une météo très humide, il a rassemblé plus de 6 000 personnes. Comment expliquez-vous ce succès ?L’originalité du Tro Menez Are, c’est à la fois son itiné-rance : tous les ans on change d’endroit, et sa diversité de circuits : sept en tout, de cinq à quarante kilomètres. Il y en a pour tous les goûts, entre le sportif prêt à en découdre à sept heures du matin et la personne à mobilité réduite qui fait une balade champêtre. Les parcours sont inédits, passent sur des portions privées ouvertes juste pour la journée.

n Quelles sont vos priorités en matière de respect des espaces naturels ?Nous sommes très attachés à leur préservation, et même davantage : à leur mise en valeur. Un an à l’avance, nous y travaillons et 300 bénévoles sont mobilisés le jour même. Cette année, pour la première fois, nous avons eu à remplir la notice d’incidences Natura 2000, aidés par le Parc d’Armorique : un gros travail administratif certes, mais qui n’a pas nécessité de modifier nos façons de faire ; nous nous sommes rendu compte que nous répondions déjà aux exigences Natura 2000, grâce aux conseils et à l’expertise du Parc.

n Quel rôle joue le Parc d’Armorique ?C’est depuis le début un partenaire de premier ordre, avec lequel nous avons une convention. Bien en amont, on lui transmet l’intégralité des itinéraires prévus, il nous fournit alors une carte des sensibilités de la faune et de la flore. Si par exemple on passe près de zones sensibles, de plantes rares comme le drosera ou de nids de courlis, le tracé est dévié pour préserver leur tranquillité. Des panneaux explicatifs sont installés pour que les randonneurs le comprennent. De même pour présenter le petit patrimoine bâti : fontaines, fours à pain. Le Parc nous accompagne dans cette communication.

n N’y a-t-il pas des risques pour l’environnement à réunir en un même lieu tant de randonneurs ? Et avez-vous remarqué, au fil des années, un changement dans leur comportement ?Nous proposons sept circuits, donc tout le monde ne passe pas par les mêmes endroits. Le piétinement reste limité, la nature reprend vite ses droits. Je pense que des événements comme le Tro Menez Are, à travers la découverte de très beaux sites, amènent le public à s’éveiller à leur protection. D’ailleurs, il ne sort pas des sentiers, son comportement va dans le sens d’un plus grand respect. Le lendemain, quand on enlève les balises, on s’en étonne presque : c’est propre, il n’y a pas de dégradations, pas de papiers qui traînent.

Pierre-Yves MoalCo-président du Tro Menez Are, qui a démarré de Guerlesquin cette année

> Yaouank diwar natur

b Ar glizheolez (Drosera rotundifolia)Ur plant aroueziel deus an taouarc’hegoù eo ar glizheolez. En em vagañ a ra gant amprevaned munut a vez sachet ‘barzh ar blev liv splann a zo en e c’hreiz lec’h ma chomont strobet ha war-lerc’h e vezont dijeret. Ar glizheolez a vez kavet alies e taouarc’hegoù Menez Are : bec’h d’ar voustiked ha marteze e chomimp hep bezañ debret na flemmet gant an amprevaned brein-se.

Plant ha louzeier Penn ar Bed

Ar re a zo tomm o c’halon ouzh an natur a gavo er Menezioù Are ul lec’h dudius ha dispar, sklaer hag anat d’an holl eo, met ne vez ket gouezet awalc’h ez eus er Menezioù Are plantennoù ‘zo a zo rouez-tre, en arvar da vont da goll hag evit an abeg-se int bet lakaet war roll ar plant gwarezet. Difennet eo kutuilh, kemer pe distrujañ anezho met tu zo deoc’h klask gwelet anezho war al lec’h memestra.

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Retrouvez cet article en français sur www.pnr-armorique.fr, rubrique publications

Les monts d’ArréeLes monts d’Arrée sont une zone exceptionnelle pour les passionnés de nature, ce n’est pas un secret ! Mais saviez-vous qu’on y trouvait des plantes rares, menacées ou protégées ?

Orkideenn ar gwernioù w (Hammarbya paludosa)

Ret e vo deoc’h kaout daoulagad lemm evit dont a-benn da welet an orkideen-se. Warni, hag-hi ken bihan all, e vez kavet etre 10 ha 25 fleurenn. En arvar eo hag evit-se eo bet rummet war roll ar plant gwarezet. E bro C’hall e vez kavet nemet war 8 lec’hienn (ha 6 anezho er Menezioù Are).

b An hymenophyllum Wilsonii (Hymenophyllum wilsonii)Deus a-bell e seblant bezañ ur seurt man ha koulskoude n’eo ket ! Ur radenig eo a vez brav dezhañ bevañ war ar c’hleger ha war ar reier ront mein greun.

b Ar geninenn (Asphodelus arrondeaui) Ur blantenn ouzhpenn ur metrad uhelder gant fleurioù bras brav, ha gwenn warni. Araok bezañ e bleun e seblantont bezañ evel bizhier koad gant o c’helc’hioù delioù sanket er c’hleuzioù pe e lez ar c’hoadoù, setu perak e vez lesanvet ar blantenn-se “bazh Arrondeau” .

Al lycopodium clavatum w(Lycopodium clavatum)Ur raden deus oadoù kentañ an douar eo. E Kornog bro C’hall e vez rouez-tre. E Penn-ar-Bed al lec’hienn nemeti ‘lec’h ma vez kavet c’hoazh a zo er Menezioù Are. Ha gouest ha vefec’h da gavout anezhañ ?

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> art & culture

Un nouveau regard sur l’îleCes collaborations enrichissent les Oues-santins, qui, pensant connaître leur île « par cœur », la découvrent sous un autre angle grâce au regard émerveillé de ces résidents. Les « Rendez-vous » permettent aussi de maintenir une offre culturelle durant toute l’année. Cet été, le poète finistérien Bruno Geneste prendra ses quartiers au sémaphore, puis Gilles A. Tiberghien autour de ses 35 ans d’écriture de journaux de voyage au Mexique : de belles rencontres en perspective.

À Ouessant, les artistes partagent généreusement leur passion

Rendez-vous du sémaphoRe

« Qui est-ce qui a allumé la lumière ce soir ? » se demandent régulièrement les Ouessantins en regardant la chambre de veille du sémaphore. Le Créac’h accueille, depuis 2009, des artistes en résidence d’écriture. Ils ne font pas qu’y passer : ils vont à la rencontre de la population, créent des liens parfois très forts avec elle.

Un lieu d’inspirations multiplesLe Parc d’Armorique est chargé d’accueillir les artistes, dans le cadre d’une conven-tion avec le Conseil général, propriétaire du sémaphore. Venus d’horizons diffé-rents pour un à quatre mois, portés par une association, vingt-quatre se sont ainsi déjà succédé. Chacun ressent le lieu à sa manière : il y a ceux qui tournent le dos à la mer, ceux qui ne la quittent pas des yeux… Beaucoup sont fascinés, nul n’est indifférent, tous en repartent transformés. Côté création, certains démarrent quelque chose, d’autres finalisent un projet ou en-grangent du matériau.La mission du Parc, c’est aussi les « Rendez-vous du sémaphore ». Organisés au musée des Phares et Balises, gratuits et ouverts à tous les gens présents sur l’île, ils donnent l’occasion de dialoguer avec les artistes, de découvrir leur travail. S’ils sont seulement « proposés » aux artistes, on note que tous s’y impliquent, souvent avec passion, par-fois avec fidélité dans la durée.

Les habitants au plus près du processus de créationQuelques exemples ? La présence de l’écrivain et plasticien André Jolivet, en octobre 2011, pour la réalisation d’un livre d’artiste sur Ouessant et Brest. L’artiste n’a pas manqué, le 19 mai dernier à l’occa-sion de la Nuit européenne des musées, de venir à Ouessant présenter le fruit de son travail. Yasmine Eid-Sabbagh quant à elle, a transmis son manuscrit aux partici-pants des « Rendez-vous du sémaphore », afin de recueillir leurs avis : une marque de confiance inédite ! Autre coopération émouvante, celle de Loreto et Erwan lors d’entretiens avec les habitants, retransmis au cours d’émissions de radio ; les élèves du collège du Ponant y ont pris une part active.

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> les brèves du parc

L’Armorimobilepour expérimenter dans l’économie verteLe Parc naturel régional d’Armorique, dans le cadre d’un appel à projets national à destination des PNR, se mobi-lise autour de la question de l’éco-responsabilité dans l’économie. Le principe : co-construire, avec ses parte-naires, des dispositifs « créateurs d’économie verte » qui puissent répondre aux réalités des entreprises en ter-ritoire rural. Durant dix-huit mois, dans une démarche d’intelligence collective, des entreprises et des artisans vont bénéficier d’une impulsion du Parc pour interroger différentes pratiques et imaginer ensemble les moyens d’articuler au mieux dans leur développement les dimen-sions économiques, environnementales et sociales. Le point de départ de la démarche proposée par le Parc est de travailler sur la conception d’un objet concret : l’Armo-rimobile, véhicule éco-responsable vecteur de savoirs et de savoir-faire locaux.

Un projet de développementpour le domaine de Menez Meur

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Korn ar BrezhonegEn Bretagne par le passé les envahisseurs (Vikings, Anglais ou simples pirates..) venaient souvent de la mer. Leur arrivée était signalée par un grand feu qui flambait sur un lieu visible de loin. Ces brasiers étaient relayés de la côte depuis Ouessant jusqu’à l’intérieur des terres et alertaient les populations du danger.Il devait y avoir un de ces relais à Kelern (à Roscanvel). Une expression nous le rappelle “tan ‘zo e Kelern” “Il y a du feu à Kelern” et pourrait se traduire actuellement par “attention ça chauffe !”Le sommet du Menez-Hom (qui s’appelle “ar Yed” c’est-à-dire le guet) permettait de relayer l’alerte jusqu’à Karreg an Tan (la roche du feu de Gouezec).

Au sommaire

... Cadrans solaires de Bretagne

Nozay : le schiste dans tous

ses états

Bois et charpentes dans le bâti

ancien : réflexions pour une

autre approche

Redressement d’un mur

de pierre à Bot er Barz

Le Parc Naturel Régional

d’Armorique

Matériaux traditionnels et

sécurité incendie ...

Revue régionale n°31

TIEZ BREIZMaisons et Paysages de Bretagne

La presqu’île de Crozon,espace remarquable de BretagneConduit par la Région Bretagne, un projet d’« Espace remarquable de Bretagne » (ERB) est en cours en presqu’île de Cro-zon. Ce dispositif permet de classer et protéger des sites présentant un intérêt écologique ou géologique. C’est bien l’incroyable richesse du patrimoine géo-logique de la presqu’île qui est à l’origine de ce projet dont le Parc d’Armorique a en charge le montage et la coordina-tion. 27 sites ont été identifiés pour faire partie de l’ERB : 2 sites à Argol, Lanvéoc, Roscanvel et Telgruc-sur-Mer, 3 sites à Landévennec, 5 sites à Camaret-sur-Mer et 11 sites à Crozon. Le Parc recueille ac-tuellement les accords des propriétaires fonciers publics et de la centaine de pro-priétaires fonciers privés concernés par ces sites. Les 3/4 de ces derniers ont déjà été contactés. Suite à l’examen du dos-sier par le Comité Scientifique Régional du Patrimoine Naturel, le Président du Conseil régional délibérera début 2013 pour la création de l’ERB. La Commu-nauté de communes de la Presqu’île de Crozon est candidate pour être gestion-naire, en lien étroit avec la Maison des Minéraux.

Ça y est, le projet de développement du domaine de Menez Meur est entre les mains des architectes et paysagistes ! Dans le cadre d’un concours, trois équipes sont à pied d’œuvre pour imaginer des propositions innovantes en termes d’architecture, d’intégration paysagère et de scénographie. Cette réalisation favorisera un accueil moderne et ludique du public. La découverte des patrimoines naturels, des paysages et de la biodiversité domestique en est l’élément central. Les premiers travaux devraient débuter au deuxième semestre 2013 et porteront principalement sur la construction de nouvelles installations d’élevage et d’exploitation. Viendront ensuite la création d’une ferme pédagogique accessible à tous, d’un nouveau parcours de découverte avec des aménagements destinés à améliorer le confort des visiteurs et la restructuration des infrastructures d’accueil.

Découvrez les sites classés du Finistère !L’atlas des sites classés en Finistère répertorie les monuments naturels et des sites qui présentent « un caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque ». Ils sont au nombre de 101 sur le département : près du tiers des sites classés en Bretagne ! Des fiches classées en 7 catégories sont disponibles pour les internautes. Elles donnent la description et le diagnostic détaillés du site pour mieux en définir les enjeux futurs. La DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’aménagement et du Logement), à l’initiative du projet, espère ainsi encourager les acteurs à préserver le patrimoine, qu’ils soient habitants, touristes ou simples curieux, et intégrer ces sites dans le développement local pour les générations futures.Pour consulter les fiches des sites classés finistériens, rendez-vous sur : www.bretagne.developpement-durable.gouv.fr/atlas-des-sites-classes-du-r538.html

La revue Tiez BreizMaisons et paysages de BretagneL’association Tiez Breiz sensibilise, conseille et forme les amateurs comme les professionnels du bâtiment à la réhabilitation du bâti ancien non protégé. Chaque année, elle édite une revue de 64 pages mêlant connaissance de l’architecture traditionnelle de la Bretagne historique, initiatives locales, informations techniques et retours d’expériences, environnement ou encore avancement du chantier de l’association à Lannédern. La revue est diffusée à tous les adhérents de l’association mais si vous n’en faites pas partie, vous pouvez la commander au prix de 10 € en contactant Tiez Breiz. Le n° 31 est sorti en avril et consacre un article au Parc. Si vous êtes intéressé par

un sujet précis, sachez que vous pouvez retrouver le sommaire des précédents numéros sur le site internet de l’association.Contact : Tiez-Breiz - 10 rue du Général Nicolet - 35 200 Rennes Tel. : 02 99 53 53 03www.tiez-breiz.orgcontact@tiez-breiz.org

Vu sur internet

l a v i e d u p a r c 11

De randonnées guidées en circuits commentés, les animateurs vous guideront au fil de l’eau, sur la plage, au gré du vent ou encore à la découverte des castors.Pour celles et ceux qui préfèrent les salles d’exposi-tion : des cartes marines, des peintures animalières et des objets archéologiques seront présentés tout au long de l’été.Des ateliers vous attendent également : écriture à la plume d’oie, couture, cuisson du pain, tonte des moutons, dessin, gymnastique…Concerts, rencontres, marché des saveurs et autres démonstrations viendront compléter cet alléchant programme.

Il ne s’agit là que d’un bref aperçu et vous pouvez re-trouver le calendrier complet des animations sur le site www.pnr-armorique.fr à la rubrique « Agenda » ou contacter le Parc pour recevoir les programmes papiers : Tel. 02 98 81 90 08 - contact@pnr-armo-rique.fr.Le réseau des musées et maisons à thème est égale-ment à découvrir dans la rubrique « Visiter »

> panier gourmand

> Ingrédientspour 20 profiteroles

25 cl d’eau125 g de beurre

3 pincées de sucre1 pincée de sel500 g de farine

pour la sauce chocolat :

25 cl de crème fraîche250 g de chocolat

pâtissier (minimum 50 % de cacao)

> idées de sorties

La crêpe aux profiterolesChristophe Beuriot vous donne son secret pour cuisiner ses profiteroles : un dessert à incorporer sur vos crêpes sucrées.La sauce chocolatFaites fondre le chocolat et ajoutez-y la crème fraîche. Si le mélange est trop pâteux, ajoutez un peu de crème liquide (pas à plus de 35 % de matière grasse).Nappez ensuite votre crêpe de chocolat et ajoutez-y les profiteroles.

Préparation des profiterolesFaire bouillir l’eau, le beurre, le sucre et le sel ensemble. Une fois le beurre fondu, ajoutez les 500 g de farine, toujours sur le feu. Touillez pendant 2 minutes environ, jusqu’à ce que le mélange forme une boule et retirez du feu. Ajoutez ensuite 4 ou 5 œufs un par un jusqu’à l’obtention d’une pâte souple.Dressez les choux à la poche sur du papier sulfurisé et mettez-les au four (20 minutes à 180° pour des petits choux). Laissez refroidir, coupez-les en deux et ajoutez la glace au milieu. Positionnez les profiteroles sur votre crêpe dans la sauce chocolat et servez !Astuce du chef : dispersez quelques fruits rouges sur la crêpe pour un goût plus acidulé.Bon appétit !

À l’entrée du bourg du Faou est implantée la Frégate, jugée à deux reprises meilleure crêperie du Finistère. Christophe Beuriot, ancien pâtissier suisse reconverti en crêpier à son arrivée en Bretagne, regorge d’imagination pour concocter les crêpes originales qui ont fait sa renommée. De la simple crêpe beurre sucre à celle au porc confit aux pommes, il y en a pour tous les goûts, mais toujours avec des produits du terroir de qualité !

Crêperie La Frégate, au Faou

Contacts : 02 98 81 09 09contact@creperielafregate.com

Demandez le programme !

musées et maisons à thèmes

Dès le printemps et jusqu’à la fin de l’été, les musées et maisons à thème du réseau du Parc naturel régional d’Armorique vous proposent un large choix d’activités et de sorties qui raviront les plus petits comme les plus grands.

Depuis 1990, les Veillées du Parc animent les communes à la belle saison. Spectacles, prestations de cercles celtiques, concerts, théâtre : les rendez-vous sont variés, gratuits et mettent à l’honneur la culture et la langue bretonne. Pour cette nouvelle édition 2012, une douzaine de dates vous est proposée de juin à octobre.

Découvrez vite la programmation des Veillées sur www.pnr-armorique.fr

Veillées du ParcSaison 2012