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Un continent du Sud Des problèmes partagés

Globalement les pays SUD souffrent de multiples handicaps liés notamment à des problèmes de pauvreté et de fortes inégalités sociales- doc 3 p 281 = la carte montre de nombreux écarts allant de 1 à 7; au plan mondial, c’est le continent Latino américain qui apparait le plus « riche » du SUD mais l’Afrique est celui qui sans conteste souffre le plus de la pauvreté, tandis que l’Asie est situation intermédiaire. Au plan régional, deux espaces sont particulièrement marqués par la pauvreté = l’Asie du Sud et l’Afrique subsaharienne.Cette situation de pauvreté marquée pour l’Afrique va engendrer de nombreux problèmes que les autres espaces du Sud connaissent aussi mais de façons moins marqués:- des problèmes démographiques = la moitié de la population a moins de 15 ans (doc 1) ce qui pose des pb des besoins en infrastructures de scolarisation, de logements, des besoins alimentaires etc…cette situation s’explique par la forte croissance démographique que connait l’Afrique subsaharienne = la plupart des pays sont encore dans la 1° phase de transition démographique = si leur mortalité tend a baisser depuis les années 1950 (mais --> maintien d’une forte mortalité infantile et récurrence du SIDA), la natalité reste élevée : voir le doc 2 p 268 : le Niger => 6.88 enfants par femme en 2008 ! => situation de surpopulation = quand une population est trop forte par rapport aux ressources dont peut disposer le pays.

Ces problèmes démographiques peuvent alors être mis en parallèle avec d’autres problèmes de l’Afrique subsaharienne :- la situation alimentaire que connait l’Afrique subsaharienne = malnutrition chronique et famine. Mais ce sont aussi les problèmes politiques et notamment les conflits qui entraîne les épisodes de famines (voir doc 14) . Enfin la sécurité alimentaire est de plus en plus difficiles dans les régions fragilisées par la crise de de 2007-2008 (doc poly 1).- l’urbanisation : doc 4 et 2 p 275 => l’Afrique subsaharienne connait des taux d’urbanisation très forts mais est l’espace le moins urbanisé du monde - surtout l’Afrique Orientale)(avec l’Asie du Sud, ses taux n’excèdent pas la moyenne mondiale de 50% d’urbains) => importance de l’exode rural lié aux fortes croissances démographiques.- L’analphabétisme est abordé dans le document 2 = ce problème est lié à l’insuffisance des infrastructures, le manque d’écoles => frein au progrès dans tous les domaines.

(voir compléments dans le cours)

Doc 5

Doc 6

Doc 7

Doc 8

Une division Nord/Sud à nuancer Une limite pertinente ?Doc 6 : IDH = Indicateur de Développement Humain => mis au point par le PNUD = Programme des Nations Unies pour le Développement il prend en compte des indicateurs variés pour donner une idée plus fiable du développement que les seuls indicateurs de richesse (PIB, PNB ou RNB/hab) Doc 5 : A l’échelle mondiale, certains Etats du Sud ont un IDH comparable aux Etats du Nord : Mexique, Costa Rica, Panama, Brésil, Uruguay, Argentine, Chili, Libye, Arabie Saoudite, EAU, Koweit, Qatar, Oman, Malaisie, Hong-Kong … mais à l’échelle de l’Afrique seulement une Etat = LibyeDoc 7 : la division Nord Sud est assez schématique (on parle plus volontiers « des Nord » et « des Sud » ) il faut la nuancer : finalement chaque Etat devrait étre étudié selon ses propres critères… en plus les distinctions régionales ne peuvent être visibles.Une situation évolutive :Doc 8: on voit l’évolution de l’IDH entre 1995 et 2004 = les indicateurs sont globalement en hausse dans les Etats du Sud => (X 1.1 à 1.33 pour de nombreux pays d’Afrique et d’Asie. À noter que la progression en Amérique latine est moins forte car les états y était déjà plus développés en 95. Une situation plutôt optimiste mais situation critique dans les Etats d’Afrique subsaharienne. (on peut trouver des explication dans les situations conflictuelles que connaissent ces états ou dans la progression du SIDA.Doc 6 : en 2000 l’ONU a fixé 8 objectifs dits « du millénaire » (OMD) pour faire progresser la situation. Des progrès ont été réalisés mais les crises financière et alimentaire de 2008 les remettent en cause.

Doc 9

Doc 10

Doc 11

Doc 12

Le pétrole du NigériaLe pays est le 6° exportateur de pétrole et le premier en Afrique avec 2.6 millions de barils par jour qui fournissent 95% des ressources en devises du pays. Il ambitionned’extraire 4 millions de barils à l’horizon 2010. Le delta du Niger est son éponge àpétrole . Divisé administrativement en 7 Etats […], il abrite près de 25 millions d’habi--tants dont une dizaine de millions de l’ethnie ijaw. Depuis le milieu des années 80,90% de la production nigériane est extraite de cette vaste zone fertile, constituée demarécages, de mangroves et de forêts, au prix d’une pollution dévastatrice. LeGouvernement perçoit 80% des royalties et rentes d’exploitation. Les 20% vont aux Etats fédérés, mais corruption et gabegie privent presque totalement la population de toute amélioration de son niveau de vie. Les projets de routes, d’écoles, dorment dans des cartons et, comble de l’ironie, ce sont des compagnies pétrolières qui investissent le plus dans ces équipements. Ces problèmes alimentent depuis de nombreuses années divers mouvements de protestation.

Adèle NOIRAT, Une région hautement explosive, Afrique Asie, Juin 2007

Doc 13

Un potentiel de développement mal valorisé en Afrique ? Les voies du développement

Doc 9 : la voie la plus choisie par les pays d’Afrique subsaharienne est celle faite « dans le cadre de la mondialisation » c’est-à-dire l’exportation de produits bruts. Ces produits ont souvent été développés pendant la période coloniale sous la forme de plantations extensives.Ce mode de développement a pu dans un premier temps être porteur d’espoir de développement économique (= on parle du « miracle ivoirien » dans les années 70) mais au final, la fluctuation des prix des matières bruts a rendu les économies subsahariennes dépendantes de la consommation des pays du Nord sans parler de leur concurrence notamment dans le domaine agricole.

Un continent « mal exploité»L’Afrique est très riche en minerais et en hydrocarbures, très recherchés par les puissances développées ou émergentes. Les hydrocarbures notamment attirent les investisseurs étrangers (= exemple de la Chine au Soudan ou des Etats Unis dans le Golfe de Guinée) => on remarque en plus dans le document 11 que les hydrocarbures sont de plus en plus exportés mais que leur consommation sur le continent reste très limitée.Cependant les investissements ne permettent pas le développement = le doc 12 évoque l’apport effectif de capitaux « la manne pétrolière » tout en soulignant qu’ils servent surtout « à alimenter les conflits », là encore l’exemple du Golfe de Guinée est particulièrement parlant. La carte 10 permet de localiser les infrastructures de transport sur le continent : chemins de fer et oléoducs sont mis au service de l’exportation. Et pas pour un quelconque processus d’industrialisation.

Doc 14

Doc 14 bis

La démocratie en Afrique

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/onze-pays-d-afrique-ou-la-democratie-recule_792988.html

Des Etats Faibles La corruption

Elle est dénoncée à plusieurs reprises dans le film comme un des pb majeurs de l’Afrique. Aminata Traore l’a qualifiée de « gangrène ». Bien souvent en effet, l’argent de l’aide publique est détournée par les ministres aux dépens du développement. Pour Aminata Traore, le FMI et la Banque mondiale apparaissent comme des complice de la pratique: en encourageant la libéralisation de l’économie et les privatisations, elle permet à l’élite politique et bureaucratique de racheter les entreprises et de contrôler l’économie.La démocratisation renforce la course non pas au pouvoir pour redresser et développer le pays mais pour le profit.

La faiblesse de la démocratieDans ces conditions, on comprend que la démocratisation soit fragile = ex de la Côte d’Ivoire récemment D’après le document 14b, le processus de démocratie est encore bien imparfait= il touche surtout les pays d’Afrique australe (suivant l’exemple de l’Afrique du Sud -> 1994)L’Afrique est le continent le plus en proie aux guerres, des guerres civiles, interethniques, pour le contrôle des ressources ou le tracé des frontières. (doc 14)On parle d’« Etats défaillants » (voir cours H6) pour les Etats qui ne parviennent pas à assurer la sécurité de ses habitants et leur apporter….

Doc 16

Doc 17

Doc 18

Doc 19

Doc 20

Doc 21

Doc 22

Doc 23

Doc 24

II - Quelles perspectives pour le développement en Afrique ?Les logiques de la mondialisation libérale peuvent – elles répondre aux problèmes de l’Afrique Le FMI et la Banque mondiale depuis 1945

Le rôle de ces deux organisations est d’aider au développement des pays en développement. Depuis les années 90, devant l’endettement croissant des pays du Sud qui ne parviennent pas au développement, ils imposent aux pays endettés des réformes appelées « PAS » ( = plans d’ajustement structurels ) => 4 objectifs = - réduction du déficit- action sur la monnaie (dévaluation)- développement du secteur privé- ouverture du marché

= > les répercussions économiques ont pu être jugées satisfaisantes mais leur cout social est terrible = dans BAMAKO, la plupart des témoins dénoncent les PAS et ses conséquences sur l’abandon des services publics (= baisse des moyens d’éducation, privatisation des transports qui a comme conséquence l’enclavement des villages qui ne sont plus desservis par manque de rentabilité). Ainsi le film dénonce l’échec de cette politique menée par le FMI et la Banque mondiale.Le document 18 montre que ce sont surtout les femmes qui payent le prix des PAS, elles sont déjà au départ discriminées dans l’accès à l’éducation , la crise accentue la discrimination.Les Etats – Unis et Bush sont particulièrement pris à partie dans le film Bamako = c’est là que se situent les sièges des deux organisations même si le doc 17 rappelle que les Européens y sont plus influents au sein du conseil d’administration du FMI. Le président Bush et son administration a cependant marqué les esprits en Afrique par sa volonté d’exporter le modèle libéral américain (la fameuse « démocratie de marché ») que défendent les PAS.

Les pays africains dans les débats de l’OMCrappel = OMC => Organisation mondiale du commercedoc 19 : l’agriculture dans les pays du sud occupe au moins 50% de la population active; c’est une agriculture d’exportation (économie de plantation développée sous la colonisation) dont le poids dans le PIB est loin d’être négligeable . La mondialisation encourage le Sud à multiplier leurs exportations mais il se trouve alors en

avec les agricultures des pays du Nord et des pays émergents, plus productives et pour les agricultures européennes et américaines , subventionnées !Ex du coton au Mali = l’Afrique de l’ouest est la 2° zone exportatrice derrière les USA, or les IUSA vendent leur production à un prix inférieur à celui du marché mondial (prix d’ailleurs fixé par les pays du Nord , à NY).la priorité donnée par les choix économiques à une agriculture commerciale a été fatale aux agricultures de subsistance, abandonnées au profit des importations alimentaires. Quant à l’aide internationale, en inondant le marché africain de fripes, elle a fait sombrer les activités artisanales.le FMI et la Banque mondiale ont en plus exigé la privatisation de la production du coton jusque là gérée par le CMDT= organisme public qui permettait aux producteurs l’assurance de débouchés pour leurs productions et des services (sanitaires, éducatifs en particulier). La question des OGM a aussi été posée mais les paysans maliens se sont mobilisés pour finalement refuser. Le coton représente environ 80% des exportations du pays, ce qui fragilise l’économie;

Le problème de la dettela dette des pays d’Afrique a été multiplié par 30 entre 1970 et 1999. Dans Bamako, Maître Tall, qui défend la société civile, rappelle qu’elle représente 40% du budget du Kenya, 36% du budget du Cameroun ! En 1996, le FMI annonce l’annulation de la dette ou une partie de celle-ci pour les PPTE = pays pauvres très endettés. En échange cependant est demandée la mise en place de règles de « bonne gouvernance »en 2005 = G8 annonce l’annulation de la dette Parallèlement, des accords de co-développement ou de désendettement – développement sont mis en place Les demandes d’annulation sont défendues par de nombreuses ONG (ex le CADTM = Comité pour l’annulation de la dette du Tiers monde)

L’émigration Autre fléau cité dans le film Bamako, qui apparait comme seule solution pour une génération de jeunes qui n’ont pas eu accès à l’instruction ou dont les études ne sont pas prises en compte dans le pays (instituteurs qui ne sont pas payés) . Le doc 23 montre que le « brain drain», la fuite des cerveaux, concerne aussi les pays d’Afrique subsaharienne = ex des médecins du Cameroun qui ne voit pas de perspectives de travail dans leur pays et qui choisissent l’émigration => 25 à 302% des diplômés émigrent sans conmpter ceux qui font leurs études dans les pays du Nord.

les candidats à l’émigration sont prêts à partir dans des conditions très difficiles = traversée du désert et incertitude quant à l’arrivée = le but est l’Europe, vue comme un eldorado. Les routes de l’émigration = par le Sahara puis passage par Gibraltar (seulement 15 km entre les côtes africaines et européennes)mais depuis 5/6 ans le renforcement de la surveillance du côté de l’Union européenne a entrainé des passages au large de l’Atlantique , notamment vers les Canaries ( à 100 km des côtes !). Depuis 2005, on considère qu’il y aurait eu 1200 à 1300 personnes qui ont perdu la vie en essayant de migrer par cette route.L’autre route est celle qui passe par l’île de Lampedusa (au large de la Sicile) mais c’est aussi le point d’entrée ne Europe d’autres migrants (du Moyen Orient et du Maghreb).Des tentatives de co-gestions de flux migratoires sont mises en place par les pays d’accueil notamment la France mais ce contrôle des migrations est mal vu par les pays de départ car jugés trop restrictifs. En France toujours la politique d’expulsion est jugée comme contraire aux droits humains fondamentaux de liberté de circuler par les sociétés civiles africaines et dénoncés par les ONG.

http://www.dailymotion.com/video/x2x38w_tiken-jah-fakoly-ouvrez-les-frontie_musicTiken Jah Fakoly , artiste ivoirien. Ses textes sont particulièrement engagés , dénoncent les maux africains et notamment la trop grand ingérence des pays du Nord.

Doc 25

Doc 25 bis

D’autres perspectives De nouveaux investisseurs

Doc 25 : Les investissements en Afrique on particulièrement augmenté mais ils ne représentent toujours qu’une petite part des IDE mondiaux (4% en 2007). D’autre part les bénéficiaires en sont surtout les pays du Maghreb et l’Afrique du Sud. Cependant les matières premières et notamment le pétrole sont de plus en plus prisés par les investisseurs du Nord et des émergents. Dans les échanges commerciaux on notre également une belle progression, avec les pays de l’Asie de l’Est = X 12 avec la Chine depuis 1995.apport des capitaux passés de 9 milliards en 2000 à 62 milliards en 2008Doc 25 b : les investisseurs chinois, contrairement aux occidentaux, notamment américains, n’imposent pas de mesures de « bonne gouvernance » en échanges de leurs investissements. Cependant , ils ferment volontiers les yeux sur les conditions de travail et les conflits en cours .. (voir refus chinois à une intervention de l’ONU au Soudan pour soutenir le Darfour)Même si les hydrocarbures et les matières premières restent les biens les plus échangés, et le principal champ d’investissements, on note une diversification : téléphonie, industries manufacturières, BTP mais aussi services.

Doc 26

Doc 27

Doc 28

Doc 29Doc 30

Des actions pour une autre monde- réformer la mondialisation : le prix Nobel d’économie J. Stiglitz (doc 26) rappelle la nécessité d’organiser les échanges de telle façon qu’ils puissent répondre aux défis du développement pour « un meilleur niveau de vie pour tous ».- les altermondialistes = ils cherchent à rendre la mondialisation plus juste => s’engent dans ONG => dans plusieurs directions (doc 27) : défense de la société civile contre les intérêts des FTN; lutte pour l’annulation de la dette, pour la défense des paysans dans le cadre des échanges NORD/SUD inégaux, lutte pour la défense des services publiques sans oublier l’aide humanitaire.les ONG sont de plus présents pour faire pression sur les organisations internationales , dans les campagnes de publicité auprès des sociétés civiles dans les pays du Nord => leur mobilisation peut peser sur les décisions politique.- l’aide au développement : il faut distinguer l’aide publique (par le biais des Etats et des Organisation Internationale= ONU) et l’aide privée (ONG, fondations) doc 28 augmentation de l’aide ( en hausse de 30% depuis 2004) grâce à l’arrivée de nouveaux donateurs parmi les puissances émergentes notamment et les puissances pétrolières (Arabie Saoudite, Chine, Koweit, Russie); l’aide Sud-Sud a été multipliée par 5 entre 2002 et 2006 - la participation des ONG et des fondations privées est quant à elle plus généreuse (comme par exemple celle de Bill Gates). Cependant il ne faut pas perdre de vue la nécessité que cette aide soit transparente et qu’elle doit s’accompagner de politiques de développement…- le développement durable : le doc 29 montre ce concept comme étant une idée du Nord qui cherche à s’imposer dans les pays du Sud ce que ceux-ci voient comme une « nouvelle colonisation »le développement durable (DD)(déf p 58 + doc 3 p67) a souvent tendance a s’imposer dans les pays du Sud sous ses volets environnementaux comme à Madagascar (doc 30) où finalement le volet social est oublié = ceux qui profitent du DD sont en effet les plus riches tandis que les sont tenus à l’écart des nouvelles formes de développement. D’une façon générale, dans les pays du Sud, le développement durable est mis de côté car la nécessité du développement économique rend superflu la protection de l’environnement. Au niveau mondial, les protocoles de Kyoto qui visent à limiter les émissions de gaz à effets de serre (GES)ne répondent pas aux pays d’Afrique sub-saharienne dont les rejets de GES sont très faibles.

-Le commerce équitable : échanges basés sur un souci qu’équité pour les petits producteurs du Sud ce quientraîne un surcoût du produit accepté par le consommateurs du Nord. Forme de commerce qui se veutsolidaire. Pratique développée par l’ONG néerlandaise Max Havelaar dans les années 70.Des critiques cependant:Le commerce équitable ne rompt pas forcément la dépendance des pays producteurs au marché mondialMaintien des productions pour le commerce mondial aux dépens des cultures vivrières ; une nécessitécependant pour éviter la brutalité du marché mondial…mais seulement 1% du commerce mondial…

III – Les SUD face à l’uniformisation culturelle et à l’affirmation identitaire Le modèle occidental est plébiscitéDans le film Bamako, les éléments importés d’occident ne manquent pas = qu’ils soient matériels comme les téléphones portables, ou encore les lunettes de maques « Gucci » vanté par le colporteur, ou plus culturel comme le western que regardent les habitants à la télévision. Même si l’action se situe en Afrique le titre a été américanisé « Death in Tumbuctu » de même que l’action. Le mariage aussi montre une certaine occidentalisation = les mariés sont habillés à l’occidentale. La mondialisation et la diffusion des information via les satellites puis l’attrait de la culture américaine explique ce succès.On note aussi la progression du christianisme évangélique en Afrique = là encore il s’agit s’une influence Nord-Américaine mais il s’agit aussi de se démarquer d’une influence religieuse imposée parfois par les colonisateurs.

Les aires de civilisationAire de civilisation = doc p 60; le continent africain est partagé entre deux aires de civilisation = celle qui marque le Nord => islamique et celle qui manque le Sud => la civilisation africaine marquée par une grande diversité religieuse, linguistique … (doc 3 et 4 p 55)On note dans le film un musulman qui fait sa prière, l’intervention d’un griot, les dialogues en dialectes locaux, les chants traditionnels du mariage et enfin la pratique traditionnelle du filage du coton. Dans le film chacun des moments ou apparaissent ces éléments est comme sacralisé.