N ° 112 DU 25 MARS AU 7 AVRIL 2014

LE JOURNAL DE LA VILLE ET DE SES HABITANT-E-S

w w w. m o n t r e u i l . f r

JARDINAGE

Suivez le guide des journées Sensdessus dessous. PAGE 24

HANDICAP

NOËL À MONTREUIL ■ Les Journées européennes de l’artisanat d’art insufflent un élan de création à Montreuil. PAGE 20

Un nouveau collège bientôt ouvert à MontreuilÀ partir de la rentrée de septembre 2014, Montreuil comptera un 9e collège, dans le secteur des Murs-à-pêches. Doté de ses propresinstallations sportives, cet établissement au confort dernier cri est pourvu de salles ouvertes sur le quartier. PAGES 4 & 5

Idées et astuces pourembellir vos espaces.PAGES 12 & 13

Tous les résultats du 1er tour desélections municipaleset communautairesdans notresupplément.

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Belle moisson pour les athlètes. PAGE 22

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www.montreu i l . f rça s’ est passé à Montreuil

Un voyage en clarinette ■ Samedi 8 mars, au conservatoire, la représentation de Wambile chasseur a orchestré un voyage exotique proposé par lesélèves de la classe de clarinette. Ce spectacle tiré d’un conteafricain a démontré le potentiel des jeunes artistes dans leurtalent d’instrumentistes, mais aussi d’orateurs, de danseurs et de dessinateurs.

DÉAMBULATION FESTIVE

Jean-Le-Bitoux, Alice-Guy-Blaché et Django-Reinhardt sont les nouveauxnoms de trois jardins récemment aménagés dans le Bas-Montreuil. Le 15 mars, la Ville a organisé une déambulation festive pour permettreaux habitants de les découvrir. Alice Guy Blaché, première réalisatrice de l’histoire du cinéma, et Django Reinhardt, prodige éternel de la guitarejazz manouche, ont marqué de leur empreinte le 7e art et la musique.Jean Le Bitoux, journaliste décédé en 2010, s’est quant à lui distingué par sa lutte pour la reconnaissance des droits des homosexuels. Une figure saluée par Hussein Bourgi, président du Collectif contrel’homophobie.

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■ Le festival de littérature contemporaine Hors limites a été lancé, mercredi 19 mars, à la bibliothèque Robert-Desnos. Devant une salle comble, l’actrice Vandas Benes a fait entendre les textes de Christian Prigent, auteur d’une cinquantaine de livres. www.bibliothèque-montreuil.fr

L’imaginaire illimité

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■ Les représentantes de La Maison des femmes lèvent les bras bien haut pour célébrer la Journée des droits des femmes. Le 8 mars dernier, plusieurscentaines de Montreuillois se sont rendus sur la place de la mairie, cœur du village associatif dédié aux femmes et à leurs droits. L’occasion pour lesnombreuses associations féminines et féministes de la ville de présenter leursactions dans leur lutte contre les nombreuses inégalités hommes-femmes. (Un sujet à voir sur la web tv de la ville : webtv.montreuil.fr)

DE LA JOIE ET DES COMBATS POURDÉFENDRE DES DROITS FONDAMENTAUX

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De la musique tzigane sur le chemin du squareDjango-Reinhardt avec le trio Dusko composé deColette Lepage au violon,Dusko à la guitare (tousles deux sur l’image) et de la contrebassisteMoira Montier.

Philippe Le Bitoux dévoile la plaque du square dédié à son frère Jean Le Bitoux.

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TOUS MONTREUIL / NO 112 / DU 25 MARS AU 7 AVRIL 2014

Mon dernier éditorial

Quand vous lirez ces lignes, vousaurez connaissance des résultatsdu premier tour des électionsmunicipales. Partout, dans le busou le métro, dans les cafés et res-

taurants, à la sortie des écoles et au bureau,on analysera, on commentera, on donnerason avis. Candidats et soutiens, eux, seront déjà entrain de peaufiner affiches et documentsdu second tour, conscients, je l'espère,d'un enjeu qui dépasse, et de beaucoup,les questions de personnes, d'ego, de

carrières. Il s'agit de nous tous, de notre ville, des valeurs par-tagées, des projets – responsables et financés – qui permet-tront dans les années qui viennent de mieux répondre encoreaux besoins des habitants, jeunes et moins jeunes. Il s'agit deréussir Montreuil ensemble.Mais à l'heure où j'écris ce qui sera pour moi, calendrier deTous Montreuil oblige, mon dernier éditorial, les habitants de notre ville – ceux en tout cas qui disposent du droit de voteet entendent s'en servir – n'ont pas encore accompli leur devoirde citoyens.Pendant six ans, je me suis imposé cet exercice plus difficilequ'il n'y paraît, dont la rédaction est confiée dans la quasi-totalité des villes à des communicants ou à des conseillers...Un vendredi sur deux, au petit matin, juste avant le bouclage,pressée par l'équipe du journal soucieuse d'envoyer lamaquette à l'imprimeur, j'ai rédigé cet éditorial en fonctionde l'actualité, des dossiers en cours, des événements quim'avaient touchée, choquée, intéressée, et vous tous avec moi.Ce moment de réflexion est vite devenu un rendez-vous précieux... J'y ai été sincère toujours (à quoi bon rédiger unéditorial si ce n'était pas le cas ?) ; j'y ai donné mon avis ourappelé ma position et celle de la municipalité quand ça meparaissait utile et nécessaire ; je m'en suis abstenue à d'au-tres occasions, car ce journal ne pouvait pas, ne devait pasdevenir un journal de propagande. Grâce à la rigueur professionnelle de ses journalistes, grâce àl'exigence de Gilles Robel, qui a été en mon nom, numéroaprès numéro, le garant de son indépendance, Tous Montreuila échappé pendant six ans à toute instrumentalisation poli-tique. Je veux espérer que l'équipe municipale qui sortira desurnes le 30 mars voudra et saura respecter cet acquis essen-tiel, pour une vie démocratique digne de ce nom.

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Dominique VoynetMaire de Montreuil

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■ Dix-huit ans, l’âge de la majorité, l’âge (enfin) du droit de voter. Le 7 mars 2014, près de 1 000 jeunes Montreuillois étaient invités en mairie à venir retirer leur toute première carte d’électeur. Accueilsolennel de la Maire, boissons et collation les attendaient pour cettecérémonie de citoyenneté. Les absents, quant à eux, l’ont d’ores et déjàdécouverte dans leur boîte aux lettres et, comme leurs camarades,n’auront sûrement pas manqué de l’étrenner dès le 23 mars…

■ Le 6 mars, des musiciens aux différents univers musicaux ont partagé la scène du café La Pêche dans le cadre d’une journée de mobilisation en souvenir du combatmené par Nelson Mandela contre l’Apartheid. Théko dans un registre folk, Diak’s etses acolytes au rap, William Baldé à la guitare, Nicolas Giraud à l’afrobeat et HilairePenda pour accompagner l’incroyable KIALA–King K, tous ont envoyé du bon sonpour défendre une place juste pour tous.

WARM UP CONTRE LE RACISME

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■ 19 mars 2014, devant le monument auxmorts du cimetière de Montreuil. MichelNicolas (à gauche), président de la Maisondes combattants et de la mémoire, aux côtésde Roland Rapineau, du comité de Montreuilde l’ARAC (Association républicaine desanciens combattants) a rendu hommage aux« morts pour la France » en Afrique du Nord.Depuis la loi du 16 décembre 2012, le 19 marsest la Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimesciviles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

Recueillement

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PRÈS DE MILLE NOUVEAUX CITOYENS

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�pp4 - 14ma ville�uUn 9e collège pourMontreuil – JacquesBachmann témoigne– Économiesd’énergie –Pass’senior – Deck &Donohue, brasseurs –Mutilations sexuellesféminines – Luttecontre le racisme au Méliès – Semained’information sur lasanté mentale – SalleFranklin rénovée.

�pp15 - 19quartiersde vie�uFestival

international de filmsassociatifs – SarahYadass – HélèneMalengana –Arthécimus dédié àNougaro à La Noue –Ciné-club – Parc desBeaumonts.

�ppI - IVagendauL’agenda culture et citoyen – L’agendades seniors.

�pp20 - 21tous cultureuJournéeseuropéennes des métiers d’art –Sisyphe – GuyDuchêne.

�pp22 - 23tous sportuLe CAM –Challenge Facoetti –Terrain Habibou Sow.

�pp24 - 25michto �uSens dessusdessous – GuillaumeBats - Popaul & Miquette.

�pp27100 % utile�uPlate-formeseniors Izineo.

Sommaire

Les pouvoirs du conseil municipal ont pris fin le 23 mars 2014, date du 1er tour de scrutin. Le mandat des nouveaux conseillers municipaux débutera avec la proclamation de leurélection par le président du bureau de vote centralisateur, le 30 mars 2014. Toutefois, la maire et les ajoints sortants demeurent en fonction jusqu'à l'installation du nouveauconseil le 5 avril prochain.

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Bientôt l’ouverture d’un neuvième collège

En pleine construction dans le quartier des Murs-à-pêches, le neuvième collège de Montreuil ouvrira ses portes pour la prochaine rentrée des classes. Zoom sur ce projet d’envergure.

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Tout en vitres, bois et couleurs, le bâtiment consommera moins d’énergie qu’il n’en produira.

Àla prochaine ren-trée scolaire, led é p a r t e m e n tcomptera 2 000

collégiens de plus qu'au-jourd'hui. C’est pour répondre àcette forte pression démogra-

phique en Seine-Saint-Denis quele conseil général a adopté,début 2011, un Plan exceptionneld’investissement (PEI) de723 millions d’euros. Au pro-gramme : la rénovation ouconstruction de vingt et un col-

lèges du 93. Parmi eux, le neu-vième collège de Montreuilouvrira ainsi ses portes dans lequartier des Murs-à-pêches, auniveau de la rue des Jardins-Dufour, près de la zone indus-trielle Mozinor. L’équipement,qui sortira de terre pour la ren-trée 2014-2015 accueillera 600élèves. Côté sectorisation (voirencadré), le nouveau bâtimentdevrait ainsi permettre une plusgrande mixité sociale et un redé-coupage des secteurs pour cer-tains collèges saturés.Toute en vitres, bois et couleurs,la nouvelle construction a étépensée comme un trait d’unionentre d’un côté une zone d’habi-tat pavillonnaire et collectif et, del’autre, le site naturel des Murs-a�-pêches. Élevé sur trois étages,le collège aura la particularitéd’avoir son propre gymnase.Semi-enterré, ce dernier seraniché le long du tramway et ne

dépassera pas cinq mètres dehaut. Objectif : s’inscrire dans leprolongement de l’immeubleSyncop et préserver la vue sur lecœur des Murs-a�-pêches. Sur letoit du gymnase (dont les tra-vaux s’échelonneront jusqu’endécembre 2014), un plateausportif accueillera un terrain debasket et un autre de handball.

Collège du XXIe siècle Les salles de classe, spacieuseset fonctionnelles, seront en « halffull info ». En clair, elles serontéquipées d’un ordinateur pourdeux élèves. « Ce sont là de bellesprestations pour un collège »,insiste d’emblée Hassan Nasserdu bureau de la maîtrise d’ou-vrage au conseil général.Estampillé « Bâtiment basseconsommation », avec uneconsommation d'énergie infé-rieure à sa production (via uneisolation ultra-performante, un

mode de chauffage économiqueau bois et gaz…), l’équipementdisposera également d’une cui-sine centrale de plain-pied.Construite en fond de parcelle,celle-ci préparera 2 500 repaspar jour et approvisionnera troisautres collèges de la commune. En plus des six logements per-chés sur le bâtiment principal etréservés aux personnels de direc-tion, le collège abritera une sallepolyvalente (pour des spectacles),une maison des parents (pourleur donner les moyens de s’im-pliquer davantage dans la viescolaire) et un bureau des asso-ciations. Ces trois équipementsseront accessibles aux Mon -treuillois sans qu'ils aient à pas-ser par la direction de l’établisse-ment. Ce collège du XXIe siècleveut à la fois « privilégier le confortde ceux qui y travaillent, ensei-gnants comme élèves, mais aussiêtre ouvert sur la ville en permet-tant son accès en dehors des heuresd'ouverture de l’école », expliqueMarie Delhommeau de la direc -tion municipale urbanisme ethabitat. C’est ce qu’on appelle unpôle collège ouvert ».

Insertion paysagèreCompte tenu de son implanta-tion au cœur du quartier Saint-Antoine, la municipalité travailleenfin pour une meilleure inser-tion urbaine et paysage�re de cenouvel équipement. « L’arrivée du

Le toit du gymnase accueillera deux terrains de basket et de handball.

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Sectorisation du 9e collège de Montreuil

Pour savoir de quel collège dépend votre enfant, vous pouvez consulter lapage web « Trouver votre collège d’affectation », sur le site du conseil généralde Seine-Saint-Denis : http://cg93.fr/Trouvez-le-college-de-votre.html. •

ma villeTOUS MONTREUIL / N° 112 / DU 25 MARS AU 7 AVRIL 2014 ma ville 5

Jacques Bachmann, grand témoin de guerre au collège Marais-de-Villiers Cinq de ses proches ont été tués à Auschwitz. Jacques Bachmann* et sa famille en ont réchappé. Tranche de jeunesse et de guerre racontée aux élèves de Marais-de-Villiers, le 7 mars dernier.

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Le nouveau collège jouera un rôle central dans la requalification urbaine du quartier.

interdit d’être en contact avec laclientèle allemande.

Juste parmi les nationsEn une grosse heure, vie d’uned’adolescence entre 1939 et 1945,précieux et singulier cours d’his-toire. La longue liste des profes-sions interdites aux juifs, lesroutes de l’exode, les bombarde-ments, les cartes d’alimentation,le marché noir, les moult chan-gements de ville et d’adresse, lagestapo, la milice française, lepassage de la ligne de démarca-tion, les rafles incessantes desfamilles juives... Mais aussi tousles hommes et les femmes que,par chance, la famille Bachmann– saine et sauve au sortir de la

Éducation

«On a vu arriver unedizaine de soldatsallemands sur laplage. Ces hommes en caleçon quibruyamment s’ébrouaient là sousnos yeux allaient bientôt mettretoute l’Europe à feu et à sang… »Jacques Bachmann a vécu cettescène en 1940 et, entre 1939et 1945, des centaines d’autres ausouvenir tenace. À l’invitation desprofesseurs d’histoire-géographiedu collège Marais-de-Villiers, ce « grand témoin de guerre »aujourd’hui âgé de 84 ans estvenu les raconter à des élèves de3e engagés dans un cycle devisites et de conférences ayanttrait aux deux dernières guerresmondiales. « Comme vous, j’étais

un adolescent et malgré toutes lespeurs et les angoisses, on trouvaittoujours à rire avec un copain ouprofiter de chaque bon moment. »Né en 1929 dans une famille juivefrançaise, Jacques, ses parents,ses deux grands frères jumeauxet sa petite sœur ont eu à subir –en plus de la guerre et de l’occu-pation allemande sous un régimecollaborationniste – toutes leshumiliations des lois antisémitesadoptées par Vichy. « Nous noussentions exclus de la nation »,témoigne simplement ce mon -sieur aux yeux bleus et au largesourire. Il raconte aussi commentson père est contraint de travaillerderrière un rideau opaque, danssa propre boutique, car il lui est

tramway et de son site de mainte-nance et de remisage, la construc-tion de la maison de retraite inter-communale, la piscine écologique...De nombreux nouveaux équipe-ments publics vont bientôt peuplerles Murs-à-pêches, conclut MarieDelhommeau. L’idée est que lefutur collège joue un rôle structu-rant au sein de ce quartier enpleine requalification urbaine.Pour ce faire, la Ville planche acti-vement avec la population sur lesespaces publics qui entoureront lecollège. »Plusieurs réunions de travail ontainsi eu lieu à La Fabrique (plate-forme de concertation) entredécembre et mars dernier. Parmiles sujets en discussion, le réamé-nagement de la place centrale des

CHIFFRES CLES DU COLLEGE

600 élèves accueillis,soit 25 classes au total.

1gymnase de 1 500 m2et 1 plateau sportif extérieurde 1 580 m2.

6 logements de fonctionréservés au personnel dedirection.

1pôle collège ouvert,comprenant 1 salle polyvalente, 1 salle d’exposition, 1 salle « maison des parents ».

1salle de restaurationlumineuse avec vue sur la cour pour 400 demi-pensionnaires.

1centre de connaissance et de culture de 260 m2.

1pôle nature avec unjardin, une mare pédagogiqueet une aire de compostage.

365ordinateurs fixeset 64 ordinateurs portables, 1 imprimante 3D.

guerre – a su trouver sur son che-min. En particulier, le coupleFabre et leur fille Nanou qui lesont cachés chez eux à chaquerafle qui s’annonçait, les sauvantainsi d’une mort quasi certaine.Jacques a retrouvé la jeune fille,aujourd’hui âgée de 92 ans, etfait en sorte que ses parentssoient reconnus « Justes parmiles nations ». Grâce aux profes-seurs de Marais-de-Villiers, cesJustes occupent une place dechoix dans le cœur et laconscience de leurs élèves • M. B.

* Être juif à 10 ans en 1939. Sauvé par les Justes ».

Jacques S. Bachmann. Éd. Le Manuscrit.

coll. « Témoignage ». 171 p. 17,90 euros.

Disponible sur manucrit.com et en librairie.

Murs-à-pêches, qui inclut le par-vis du collège (réfection courant2015) et la rue résidentielle desJardins-Dufour. Futur accès prin-cipal au collège, la rue desJardins-Dufour bénéficiera àterme d’un traitement paysager,et devrait être dotée d’une pistecyclable à double sens. Égalementréaménagées, la contre-allée de larue de Rosny et la rue Saint-

Antoine, aujourd’hui en impasse.Demain, cette dernière devrait semuer en une traverse agricolestructurante du quartier. Autre idée phare, la mise à dis-position d’une partie des 55 hec-tares de parcelles agricoles desMurs-à-pêches, afin de permet-tre aux collégiens d’y développerdes jardins pédagogiques.•Mylène Sacksick

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Génia Golendorf« Ma consommation d’électricité,j’essaie d’y faire attention. Mais jepars avec un avantage : je n’ai ni

Génia Golendorf, membre des Wattkillers de Montreuil.

télé, ni lave-vaisselle, et encoremoins de sèche-linge. Par contre,je suis artiste, et dispose d’un petitatelier où je redonne vie à des meu-bles. C’est sans doute là que jeconsomme le plus d’énergie : d’unepart avec des petites machines dont

les batteries sont constamment encharge parce que je souhaite pou-voir les utiliser à n’importe quelmoment, et d’autre part avecl’éclairage le soir, par des néons quiapportent une lumière diffuseappropriée pour travailler avecprécision. En revanche, pour le restede la maison, je bénéficie d’unelumière naturelle grâce à mes fenê-tres et une fenêtre de toit. J’allumedonc très peu en journée. Lalumière dépend de mes activités.J’ai opté pour plusieurs ambiancesavec des petites lampes d’appoint.Par contre je n’ai pas pu résister àla tentation de conserver un lustred’origine. Je le trouve très beaudans mon coin bureau, mais il estgourmand en énergie du fait de ladizaine d’ampoules qui le compo-sent. En dehors du lustre, j’ai toutde même veillé à tout équiperd’ampoules à basse consommation.Je me suis aussi posé la questionavec les ampoules LED, maisj’avoue me perdre avec ces nou-

velles catégories. Au rayon électri-cité des magasins, je suis pauméecomme beaucoup de monde d’ail-leurs ! »

L’avis de Robin Deloof * « En matière de consommationd’électricité, le réfrigérateur estl’appareil qui consomme le plusdans une maison ! Quand vousvoyez qu’est apparue une couchede givre d’un centimètre, c’est lemoment de le dégivrer ! Vous bais-serez ainsi votre consommationpar deux ! D’autres appareilscomme la machine à laver ou lesèche-linge figurent parmi les plusénergivores. Petite astuce : lorsquevous faites une lessive, optez plutôtpour des basses températures : unelessive à 40 °C consomme trois foismoins qu’un lavage à 90 °C. Enrevanche, la lumière, contraire-ment à ce qu’on pourrait penser,n’est pas le poste de dépensed’énergie le plus important. Plutôtque de mettre de grosses lumières

puissantes, préférez la multiplica-tions de plusieurs petites sourcespour moduler les éclairages selonl’ambiance qu’on souhaite donner.Changez les ampoules tradition-nelles avec des ampoules à basseconsommation. (Vous pouvez aussiopter pour des ampoules LED, pluschères mais qui consommentencore moins). Enfin, pour ce quiest de la veille de certains appa-reils, dotez-vous de programma-teurs qui permettent de les couperpuis de les remettre en marchesans avoir à intervenir manuelle-ment. C’est très efficace ! Autresolution très simple à mettre enplace : l'installation de multiprisesavec interrupteur qui permettentde tout couper en un geste. Vouséconomiserez ainsi une cinquan-taine d'euros sur votre factureannuelle… »•Hugo Lebrun* Conseiller au sein de l’agence localede l'énergie MVE (Maîtrisez votreénergie).

Idées lumineuses pourmieux gérer l’électricitéQui dit « économies d’énergie » dit « gestion de l’électricité ».Ne vous mettez pas en tension sur cette question… Génia Golendorf, membre de l’équipe montreuilloise desWattkillers, engagée dans le défi national des « Familles à énergie positive », nous met au courant des pièges à éviter…Témoignage croisé avec le regard expert de Robin Deloof,conseiller info énergie au sein de MVE.

Économies d’énergie

Avez-vous pensé au Pass’senior ?Des offres privilégiées de sport, de culture, de restauration, de bien-être et de sorties pour les plus de 60 ans : ne passez pas à côté du Pass’senior. Un carnet découverte de 50 idées loisir et plaisir.

S eul ou en famille,(re)découvrez les équi-pements associatifs,culturels ou sportifs deMontreuil, comme les savoir-faire de ses artisans-commer-çants, avec le Pass’senior.Jeannine l’avait déjà adopté pourle cinéma et le thé dansant l’anpassé, comme Catherine qui« trouve l’initiative plutôt chouettecar il permet aux gens de sortir àprix cassés. Pour moi, son contenuest complet et varié ». Quant àIsabelle, elle s’en sert générale-ment « pour les réductions au res-taurant, les sorties théâtrales et les

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IERthés dansants ». L’occasion aussi

de retrouver ses amis. Et vous,comment allez-vous utiliser votrepasseport loisirs ? Allez-vousopter pour une place gratuitepour une place achetée aux théâ-tres de la Girandole, de La Noueet au Centre dramatique nationalou pour des concerts gratuits auconservatoire ? Pourquoi pas toutà la fois...Pour bénéficier de ces avantages– entrée gratuite au musée del’Histoire vivante, aux soirées dudoc (projections de documen-taires en bibliothèque), aux caféslittéraires et ateliers numériques,

etc. – c’est simple : il faut retirerle Pass au CLIC (guichet uniquedes seniors), avoir 60 ans et plus,puis se présenter muni d’uncoupon préalablement rempli àdécouper dans ce carnet décou-verte. L’offre municipale s’enri-chit cette année du côté desassos. Profitez par exemple dedeux séances gratuites à Tousaux échecs, et, si vous donnezun peu de votre temps, d’uneréduction de la cotisationannuelle. On apprend aussi àdompter les souris avec le Clubinformatique montreuillois tan-dis qu’À l’adresse du jeu propose

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une séance de découverte gra-tuite à chaque détenteur duPass. La Collecterie, engagéedans le développement durable,rejoint également les autres par-tenaires cette année. Elle offre10 % de réduction sur les ateliersde réparation de meubles et deluminaires nouvellement créés(à partir d’avril). Et parmi lesnouveaux partenaires commer-

ciaux de cette quatrième édi-tion : certaines enseignes deGrand Angle dans le nouveauquartier de la mairie.• Anne Locqueneauxh SAVOIR PLUS : Le Pass’senior est à retirer au CLIC espace Annie-Girardot(muni d’une pièce d’identité et d’unjustificatif de domicile), 23, rue Gaston-Lauriau, tél. : 01 48 70 65 01.

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En bref

GARE AUXARNAQUEURS !ALERTE Le commissariat de policemet en garde contre les « vols à lafausse qualité ». Exemple, de fauxpoliciers procédant à des enquêtessur de soi-disant cambriolages, ou des prétendus vendeurs – souscouvert de nouvelles normesobligatoires – de détecteursd’incendie ou de monoxyde decarbone. Conseils avant d’ouvrir :utiliser l’entrebâilleur, exiger unecarte professionnelle et, en cas de doute, appeler le commissariat ou la société supposée.

h SAVOIR PLUS : commissariat : 01 49 8889 41.

ÉCONOMIESD’ÉNERGIE ENCOPROPRIÉTÉCONSEILS Venez découvrir commentmaîtriser la consommation énergé-tique de votre bâtiment. Animées par un conseiller info énergie de MVE,agence locale de l’énergie de l’Estparisien, « les Conf’ Copro »apportent des conseils précis pourréduire la facture énergétique etenvisager des projets de rénovationen copropriété. Rdv le samedi 5 avrilde 10 heures à 12 h 30, au 35, avenuede la Résistance (salle jaune de laMaison des associations). Entrée libre.Attention, nombre de places limité !

h SAVOIR PLUS : Inscription auprès deMVE : 01 42 87 99 44 ou www.agence-mve.org

INGÉNIEUR, MÉTIER PORTEUR !ORIENTATION Élèves et parentsd’élèves, ne manquez pas laconférence-débat organisée le jeudi10 avril par le lycée Condorcet et l’association Ingénieurs etscientifiques de France. Thème : « Forge et nouveaux matériaux au service de l’aéronautique ».L’occasion de découvrir égalementl’ensemble des formations scienti-fiques proposées par cet établis-sement, de la seconde au post-bacdont beaucoup, trop méconnues,débouchent sur des métiers « porteurs ».

h SAVOIR PLUS : Lycée Condorcet, 31, rueDésiré-Chevalier, 93100 Montreuil. Jeudi10 avril, à 17 heures. Renseignements au 01 48 57 50 63. www.condorcet93.fr

LA 122 MIEUXDESSERVIETRANSPORTS La ligne de bus 122(Bagnolet - Fontenay-sous-Bois -Montreuil) va voir la fréquence de ses passages s’intensifier. Du lundi au vendredi, le bus passera toutes les six minutes aux heures de pointecontre sept à huit minutes auparavant.Et, en soirée, passage du lundi ausamedi jusqu’à 22 h 30 toutes les dixminutes contre vingt auparavant.©

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Thomas et Mike : vieux amis, brasseurs aguerris, récents associés.

Deck & Donohue, brasseurs à MontreuilCinq « bières fines » et inédites s’apprêtent à ravir les gosiers de la ville. Orge, houblon, levures, cuves et bulles au 71, rue de la Fraternité…

Création d’entreprise

A vant d’entreprendre,il faut savoir rêver.Grâce au rêve d’unAméricain et d’un Alsacien, lesMontreuillois peuvent désormaisdéguster cinq nouvelles bièresayant poussé, grandi, fermentésur leur territoire. La trentaine chacun, MikeDonohue vient de Philadelphie et Thomas Deck de Strasbourg.Leur rencontre remonte à 2003,sur un campus américain où ilspartagent durant un an leur pas-sion mutuelle de l’univers de labière et des secrets enivrants desa fabrication. Les deux amis seséparent en se promettant deréaliser ce rêve : être un de cesjours brasseurs et associés. À SanFrancisco – Eldorado brassicolede la côte ouest –, Mike devientbrasseur le premier. Thomas,diplômé de l’Institut d’étudespolitiques de Strasbourg, gagnesa vie dans le monde de lafinance sans jamais cesser decultiver son jardin secret, bras-sant à chaque heure de libertédans sa cuisine et sa salle debains.

Légère et soyeuseDix ans plus tard, le rêve devientréalité. « Nous sommes installés àMontreuil par le hasard des visites,mais nous avions beaucoup decopains qui nous disaient qu’ilserait facile d’y trouver le type delocaux recherché, soit un atelierd’une bonne centaine de mètres

carrés », explique Thomas, sousla verrière d’une ancienne impri-merie de la rue de la Fraternité oùleurs cuves flambant neuves ontpris place. Et que pense Mike de

la ville ? « Oh ! C’est siouper ! » Àtel point qu’il cherche à y loger(avis aux propriétaires…). À l’instar de toute brasserie arti-sanale, la qualité et l’originalité

primeront sur la quantité. Aussi,les deux associés pensent pro-duire deux fois par semaine entre500 et 1 000 litres de breuvagehoublonné. La brasserie est dotéed’un comptoir de vente et dedégustation, mais leur produc-tion doit apparaître aussi chez lescavistes et dans les restaurants dela ville. Hormis quelques « bièresde saison », cinq bières perma-nentes sont à l’affiche. Deuxblondes dont une « tradition-nelle » et l’autre « américaine ».Et puis, une bière « ambrée, àl’amertume résineuse », une autre« brune, légère et soyeuse » et ladernière au ton orangé, dans lepur style India pale ale, célèbrebière sirotée aux Indes par lestroupes coloniales britanniquesdès le XVIIIe siècle. Avec Zimotiket Deck & Donohue, Montreuilcompte à présent deux brasseriesartisanales. Alors…, tchin tchin,sans oublier la modérationd’usage ! Et même, cheers, cherMike !• Muriel Bastien h SAVOIR PLUS : Deck & Donohue,bières fines, 71, rue de la Fraternité,93100 Montreuil. Tél. : 09 67 31 15 96.Ouvert au public le samedi, de 10 heures à 15 heures.http://www.deck-donohue.com

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Mission, Trouble 6, Monk, Ricochet, Indigo IPA… cinq nouvelles mousses à Montreuil.

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Mutilations sexuelles féminines, la fin d’un tabou

Le réseau Naître en Île-de-France poursuit le repérage systématique des femmes en danger (TM 108). Révélée le 8 mars dernier, l’une de ses enquêtes porte – entre autres thèmes – sur les mutilations sexuelles féminines.

Prévention

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En Seine-Saint-Denis,près d’une femmesur dix se déclareexcisée. Autrement

dit, avoir subi une ablation ducapuchon du clitoris, mais aussi,bien souvent, des petites etgrandes lèvres. C’est l’un deschiffres qui ressort d’une enquêtemenée de juin 2013 à février 2014par le réseau Naître dans l’Estfrancilien (NEF) dans six mater-nités du département dont cellede l’hôpital André-Grégoire*.« Précisons que beaucoup defemmes ne se savent pas exciséescar cet acte peut avoir été pratiquéà un âge très précoce et avoir étéoublié. Comme c’est un sujetpresque jamais abordé entre mèreet fille, elles ignorent ce qui leur estarrivé et ne relient pas certainesdouleurs physiques ou mentalesaux actes qu’elles ont subis »,commente Mathilde Delespine,sage-femme à André-Grégoire etmembre de NEF. À l’hôpitalDelafontaine à Saint-Denis, trèsen pointe sur la prévention desviolences faites aux femmes dontcelles des mutilations sexuellesféminines (MSF), quelque 16 %des femmes qui accouchent sontconcernées.

Un problème de santé publiqueEn dehors du combat éthique etmoral mené contre une pratiquequi porte atteinte à l’intégritéhumaine, les MSF sont un pro-blème de santé publique à partentière en particulier durant la période péri et postnatale.« Pour ces femmes, on pratiqueplus souvent une épisiotomie, cetteincision du périnée qui facilite lasortie du bébé, explique MathildeDelespine. Elles ont aussi plus dedéchirures périnéales, plus d’infec-tions urinaires et vaginales ainsique des complications urinaires

plus nombreuses. » Ce type d’en-quête réalisée par le réseau NEFpermet un repérage précis desfemmes en difficulté suite auxmutilations sexuelles qu’ellesont subies mais vise également àsensibiliser et former les profes-sionnels de santé. En consulta-tion, médecins et sages-femmessont invités à systématiquementaborder le sujet. « Même si lapatiente ne souhaite pas aller plus

Elles l’ont vécuIllustré de nombreuses photos, ce beau livre – Elles l’ont vécu * – de l’Associationdes femmes maliennes de Montreuil et sorti en octobre 2013, porte bien son nom.Au fil de ce récit sensible et vivant sur l’exil de toute une communauté, deux cha-pitres abordent l’excision et valent d’être lus avec respect et attention. À Bamako,dans la famille de Tata qui a dit un jour : « Personne ne torturera mes enfants »,« personne ne touche plus aux filles. »•* Éd. Rhubarbe. 128 p., 20 euros. Association des femmes maliennes de Montreuil. 29, rue du Sergent-Bobillot. Tél. : 01 48 58 23 39 ou 06 89 87 11 19.

Contacts utiles

• Hôpital Delafontaine / Maternité Angélique du Coudray.Consultation de gynécologie. UnitéMutilations sexuelles. 2, rue Docteur-Delafontaine. Tél. : 01 42 35 61 60http://maternite-delafontaine.fr.

• Hôpital Bicêtre / Maternité. Unité de soins des femmes excisées.78, rue du Général-Leclerc (Maternité),94275 Le Kremlin-Bicêtre. Tél. : 01 45 21 77 78 / 01.

loin, elle comprend que c’est unsujet médical comme un autre etpeut y revenir lors d’une autreconsultation, explique la sage-femme. Si la patiente veut en par-ler et en savoir plus, je lui montreson sexe avec un miroir car, voussavez, l’imaginaire est souvent pireque la réalité… Je lui fais sentir quemême amputé du capuchon, sonclitoris – un organe en grande par-tie interne – est toujours bien pré-

sent. Nous abordons aussi les éven-tuelles conséquences sur le planfonctionnel, sexuel et psycholo-gique ainsi que l’offre de soins. »

Entre prévention et répressionCette sensibilisation permetaussi aux premières concernéesd’entrevoir toute la nocivité deces pratiques mutilantes ainsique la possibilité d’épargner lesgénérations à venir. En Franceoù ces mutilations sont descrimes passibles de dix à quinzeans d’emprisonnement et d’uneamende de 150 000 euros (ycompris lorsqu’elles sont prati-quées sur des ressortissantesfrançaises dans leur pays d’ori-gine), le phénomène tend à dimi-nuer mais c’est une guerre pré-

ventive de tous les instants.Ainsi, le docteur EmmanuellePiet, responsable de la planifica-tion familiale au conseil généraldu 93, décrit comment les toutesjeunes filles peuvent encore êtresoumises à cette déplorable cou-tume. « En France, les petites fillessont surveillées dès la naissance et tout le temps de l’enfance. Onpeut même délivrer aux parentslorsqu’ils partent en vacances dansleur pays d’origine, un papier quicertifie l’intégrité génitale de leursfillettes. Ainsi, face aux pressionsfamiliales, ils sont en mesure d’ar-gumenter et d’expliquer que toutemutilation de l’enfant les expose-rait à de lourdes condamnations àleur retour en France. Le problèmeest que l’on constate que les fillessont envoyées au pays après lecycle de l’école primaire et revien-nent quelques années plus tard,excisées et le plus souvent mariéesde force. »Mais ce docteur aussitôt d’ajou-ter : « Nous rencontrons tous lesjours des femmes formidablementcourageuses qui décident un jourqu’après elle plus aucune petitefille ne sera sexuellement mutilée.Notre rôle à nous, professionnelsde santé, est de les aider dans cecombat. » À Montreuil, l’Asso -ciation des femmes maliennes(AFMM) l’a engagé. Parce que,ainsi que sa secrétaire généraleet médiatrice, Hawa Camara, ledit haut et fort : « L’excision nedoit plus être un tabou. » • M. B.* Enquête portant sur l’ensemble des violences

subies par les femmes, à tous les temps de la vie.

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FAITES DE LA MUSIQUE !Si vous voulez vous amuser à jouer sur la scène de la fête de la ville, le 21 juin, pasde plagiat, pas de bla-bla : envoyez vos maquettes (support audio et/ou vidéo)avant le 18 avril. Car, cette année, c’est vous qui faites la fête de la ville en musique.Du solo au trio, l’appel à musiciens est ouvert aux auteurs et compositeurs mon-treuillois en mesure de jouer un set d’un quart d’heure de répertoire. Fidèles àl’esprit d’origine de la manifestation, il s’agit pour les organisateurs de « rendrela musique à ses amateurs passionnés, de leur offrir une vitrine, de faire découvrirles talents montreuillois qui sortent des circuits traditionnels pour une productionexceptionnelle à la fête de la ville ». Et attention, le niveau est haut. Car ceux quiauront « voix au chapitre » seront les meilleurs, sélectionnés par un chargé deprogrammation exigeant. Le 21 juin, soyez prêts à entrer dans l'arène musicale età élargir votre cercle de fans au-delà de vos familles et amis. Hip-hop, jazz, rock,soul, chanson française, beat box… tous les styles et talents confondus sont atten-dus. Alors balancez vos compos ! • A. L.h SAVOIR PLUS :Fête de la ville sur le thème Faites de la musique !le 21 juin au parc Montreau de 14 heures à minuit. Et pour se payer une scène de 14 à 18 heures, envoyez vos supports audio et/ou vidéo avant le 18 avril, au service Événements, Direction de la communication, Ville de Montreuil, Cap Horn, 51/53, rue Gaston-Lauriau. Contact : fetedelaville2014@montreuil.fr.

ma villeTOUS MONTREUIL / N° 112 / DU 25 MARS AU 7 AVRIL 2014 ma ville 9En bref

UNE STÈLE PLACEDU 19-MARS-1962HOMMAGE Le comité FNACA de Montreuil, soutenu par la Ville et la Maison des Combattants et de la Mémoire de ses associations,désire édifier une stèle sur la placedu 19-Mars-1962. Un monument quirendrait hommage aux victimesciviles et militaires en Afrique duNord, de 1952 à 1962. Pour faire un don afin d’aider à la réalisation de ce projet, envoyez un chèquebancaire à l’ordre de FNACA, Comité de Montreuil à la Maison desCombattants et de la Mémoire, 9-13,rue de Stalingrad – 93100 Montreuil.

h SAVOIR PLUS : 06 79 80 96 40.

ASSOS, LANCEZVOTRE PROJET !INITIATIVES De l’énergie, desconvictions et des idées… Acteursassociatifs, mobilisez-vous ! Pour la5e année consécutive la Ville réitèreson soutien aux associationsporteuses de projets contribuant audéveloppement durable du territoire,en lançant le « 5e appel à initiativespour une ville durable ». Le but ?Promouvoir des idées nouvelles ou faire émerger des projetsponctuels ou appelés à se renouveler.Vous avez un projet sur Montreuil,vous cherchez un soutien ?Vous avez jusqu’au 23 mai pourexposer votre projet. Les bonnesidées émergent pour être réalisées…

h SAVOIR PLUS : montreuil.fr (onglet grand-projets/lagenda-21/appel-a-initiatives-pour-une-ville-durable)

RÉSIDENCE À PRENDRE AU THÉÂTRE DE LA NOUEAPPEL À PROJET Lieu culturelmunicipal, le Théâtre de La Nouecherche sa prochaine compagnie enrésidence (trois ans renouvelables).Avec 49 places et un plateau de35 m2, il convient à des spectacles de « petits formats » pour le jeunepublic, le tout public, ainsi qu'à desperformances. La résidence 2015-2017 sera confiée à une équipeartistitique professionnelle, choisiedans le cadre d'un appel à projet.Dépôt des candidatures avant le30 avril 2014.

h SAVOIR PLUS : Dossier à télécharger sur montreuil.fr ouhttp://www.montreuil.fr/culture/theatre/theatre-de-la-noue/

ÉCHANGEZ TOUTRÉCIPROCITÉ Le Sel Est de Montreuil (Système d’échangeslocal) vous invite à sa réunionmensuelle du vendredi 28 mars à 19 h 45, salle Mendès-France, 59, rue de la Solidarité à Montreuil.

h SAVOIR PLUS : http://sel-est-de-Montreuil.org – Tél. : 0 680 876 902 -

La Marche fait un arrêt au Méliès À l’occasion de sa campagne annuelle contre le racisme, la mission de lutte contre les discriminations,en partenariat avec le cinéma Méliès, a organisé une projection-débat autour du film La Marchele samedi 15 mars.

des nouveaux publics à la direc-tion des affaires culturelles de laville. L’association Génériquesqui s’attache à « faire connaîtrel’histoire et la mémoire de l’immi-gration » a également mis à ladisposition des spectateurs sadernière revue consacrée à la

Lutte contre le racisme

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Salika Amara, de l'association Filles et Fils de la République (FFR) et Éric Pournin, interprète en langue des signes.

Marche pour l’égalité et contre leracisme.

« Un formidable outil de mémoire »

Après les deux heures de projec-tion, place à l’échange. SalikaAmara, ancienne marcheuse etprésidente de l’association Filleset Fils de la République, estvenue témoigner de son expé-rience et de son ressenti. Si elleconcède que « c’est un très beaufilm et un formidable outil demémoire », elle regrette la récu-pération qui a été faite, àl’époque, de cet événement his-torique et le retrait des mar-cheurs de la scène publique.Après l’espoir, la désillusion…Un autre marcheur présent dansla salle corrobore ses propos et« partage son émotion ». Lesspectateurs, eux, sont plus opti-mistes. « Il y a un certain lyrismedans ce film, observe une specta-trice. J’en ai un peu honte, mais jedois avouer qu’avant ce film jen’avais pas conscience de ce quis’était passé et je suis heureused’avoir découvert cette belleaction. » Si les avis divergent, lefilm aura eu le mérite de réveillerdes consciences. La soirées’achève avec l’interventiond’Aïcha : « J’ai vécu la marche etje rends hommage à toutes celles etceux qui ont voulu défendre ladiversité et la richesse de la plura-lité. On a tous la capacité d’êtreacteur et d’agir. » • MyriamHammache

C’est au cours d’uneséance unique quele film La Marche,de Nabil Ben Yadir, a été projetéen version française sous-titréeen français. La mission handicapde la Ville a également fait venirun interprète de la langue des

signes pour le débat. « Le filmévoque la lutte contre le racisme etpour l’égalité, c’est donc cohérentde favoriser une plus grande acces-sibilité au cinéma pour les per-sonnes sourdes et malenten-dantes », explique CarolineCarré, chargée de la conquête

Appel à musiciens

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Mal-être : où et comment aider son enfant

Difficultés relationnelles, blocages scolaires, troubles du comportement… Il existe des réponsesadaptées au mal-être des enfants. Zoom sur les structurespédopsychiatriques du territoire.

Santé mentale

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Au sein du centre Jean-Macé, un hôpital de jour accueille des enfants souffrant de troubles graves de la personnalité.

La voie est libre, millésime 2013.

En parler tôt pouragir à temps : voilàl’idée phare de laSemaine d’informa-

tion sur la Santé Mentale, quivient de s’achever. Cette cam-pagne nationale propose desévénements à un public qui n’esthabituellement pas sensibiliséaux questions de santé mentale,dans un double but de pédagogieet de déstigmatisation. Parmi lesinitiatives montreuilloises - et enprévision des États généraux dela pédopsychiatrie le 4 avril prochain à Paris - une journéeportes ouvertes était organisée,le 20 mars dernier, pour faireconnaître les structures pédo -psychiatriques locales. Le len -demain, une soirée-débat se dé roulait à la bibliothèqueRobert-Desnos sur le thème de « L’enfant en difficulté à l’école ». Explications du Dr Tristan Garcia-Fons, médecindirecteur du Centre médico-psy-cho-pédagogique (CMPP) et ducentre Jean-Macé de Montreuil :« Des enfants qui butent sur les

apprentissages scolaires, des ado-lescents en crise, des parents qui paniquent et culpabilisent…Les équipes de pédopsychiatrieaccueillent toujours plus dedemandes de familles cherchant del’aide face à des problèmes de gra-vité diverse, mais qui se manifes-tent particulièrement dans le lieud'accueil et de socialisation privi-légié qu’est l'école. Sur les conseilsd’un enseignant, d’un médecinscolaire ou d’un assistant social,les familles sont alors souventaiguillées vers le CMPP de Mon -treuil, qui reçoit en moyenne 600 enfants chaque année. (…)Mais il faut prendre garde à ne pastout “pathologiser” et éviter lesréponses normées. »

Équipe pluridisciplinaireQu’il s’agisse de difficultés d’in-tégration, d’acquisition du lan-gage parlé ou écrit, ou encore detroubles du comportement, unenfant ou un adolescent (de lanaissance à 20 ans) peut ainsiêtre amené à consulter le CMPPou le CMP et être orienté dans

certains cas vers l’une des autresstructures pédopsychiatriquesprésentes sur la ville (voir enca-dré). Via son équipe pluridisci -plinaire (pédopsychiatres, psy-chologues, psychopédagogues,orthophonistes, psychomotri-ciennes, assistante sociale…), leCMPP permet de considérer l’en-fant dans sa globalité. Les consul-tations sont prises en charge à100 % par l’assurance maladie.Deux éléments qui distinguentune consultation dans un CMPPde celle d’un cabinet libéral. Lieu d'accueil, d'évaluation etd'orientation des jeunes pa -tients, le CMP de la rue Victor-Beausse accueille quant à lui desenfants autistes ou souffrant detroubles psychotiques, présen-tant des troubles cognitifs ou ducomportement. Ce centre faitégalement office de centre d’ac-cueil à temps partiel. Dans certains cas, en complé-ment des soins dispensés enconsultation ambulatoire, destraitements plus intensifs peuventêtre proposés. Dans ce cas, l’en-

fant sera davantage orienté vers lecentre Jean-Macé ou vers l’unité«Montreuil Ados 93 » de l’hôpitalintercommunal André-Grégoire.La première structure disposed’un hôpital de jour pour 40enfants* de 6 à 16 ans (accueillisà la journée et présentant destroubles graves de la personnalité)et d’un externat médico-pédago-

gique pour 30 enfants avec défi-cience intellectuelle. Le secondéquipement est destiné aux adosde 12 à 16 ans, pour une hospita-lisation à temps plein. • Mylène Sacksick* C’est l’effectif le plus important du département.

La durée moyenne de séjour est de sept ans.

Problème : après 16 ans, il n’y a pas de relais vers

d’autres institutions.

Derniers jours pour répondre à l’appel à projetsArtistes, militants, associatifs, vous avez jusqu'au 15 avril pour participer à La voie est libre, l'écofestival qui investit l'A186.

La voie est libre

Si vous voulez participerà l’aventure bénévolede La voie est libre :activez-vous ! Car les demandes,les projets sont nombreux, deplus en plus innovants et de plusen plus fous. Grâce à un circuitmilitant très actif, les idées lesplus originales affluent de laFrance entière. Alors hâtez-vousd’écrire votre projet associatif,artistique, militant, et tout ce quiva faire la programmation le jour J de cet événement unique,et déposez-le avant le 15 avril.Chaque année depuis 2009, cet

Éco-Festival ferme l’A186 auxvéhicules à moteur et transformece lieu conçu pour la voiture enun espace de partage et de fête.« D’essence pleinement citoyenneà l’initiative d’habitants, ce festi-val veut faire découvrir le quartierdes Murs-à-pêches. Quartier his-torique de Montreuil, coupé endeux depuis 1976 par l’autoroutequi dessert la ville et se dissoutdans Montreuil », rappelle CathyLamri, missionnée par la Villepour coordonner la manifesta-tion. Le temps d’un dimanche,l’autoroute se découvre une

résonance écologique et soli-daire. On s’y promène en skate,à vélo, à rollers ou à pied. Ici, pasde pétrole, pas d’électricité.Toutes les animations jusqu’auxscènes musicales fonctionnentgrâce aux énergies renouvela-bles, mécaniques ou à l’huile decoude. Alors participez au rêvede ses acteurs qui veulent revé-gétaliser, redonner vie à cetespace, inventer un quartier« agriculturel » tout en faisantfoisonner votre créativité.Bénévole, culturel, écologique,solidaire, gratuit et surtout festif,

La voie est libre se dérouleradimanche 21 septembre commeà chaque édition sur l’asphalte del’A186. Alors à vos projets pourenvahir l’autoroute sur le thèmede la Bidouille et pourquoi pasinteragir avec les Journées euro-péennes du patrimoine ?• A. L.

h SAVOIR PLUS :Envoyez vos projets (respectant la charte de l’événement) avant le 15 avril àlavoieestlibremontreuil@gmail.com,www.lavoieestlibre.org, Facebook : est libre la voie, tél. : 06 25 37 60 21.

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ma villeTOUS MONTREUIL / N° 112 / DU 25 MARS AU 7 AVRIL 2014 ma ville 11En bref

TROIS JOURSCONTRE LE SIDASOLIDARITÉ Les 4, 5 et 6 avrilprochains, plus de 3 000 bénévolesseront mobilisés sur tout le territoirepour récolter des promesses de donsau profit de la lutte contre le sida.N’hésitez pas à aller à leur rencontresi vous les croisez aux abords desstations de métro ! L’occasion aussid’être informé sur la maladie…

h SAVOIR PLUS : Informations et don en ligne sur www.sidaction.org.

FILIÈRESD’EXCELLENCEÉDUCATION Le Club XXIE SIÈCLE où « la diversité est une source derichesse pour la France » convie tout élève de la 4e à la terminale à sa 9e édition des « Entretiens de l’excellence ». À Paris-Dauphine,une manifestation gratuite destinéeaux élèves des quartiers dits« populaires » où sont présentées lesfilières d’excellence dans le systèmeéducatif français (grandes écoles,universités…). Après Lilian Thuram en2011 ou Harry Roselmack en 2013,c’est Aïcha Mokdahi, présidente de la Fondation Essilor qui en sera la marraine.

h SAVOIR PLUS : Nombre de places limité. Inscriptionobligatoire sur www.lesentretiens.org

RÉUNION SANTÉMENTALEÉCOUTE La prochaine réunion famille de l’établissement public de santé mentale Ville-Évrard auralieu le mardi 25 mars prochain, de18 heures à 19 h 30. Le but de cetemps de rencontre : permettre auxproches d’une personne ayant destroubles psychiques de s’exprimer etd’être informé. Rendez-vous au CMPde Montreuil, au 77, rue Victor-Hugo.

h SAVOIR PLUS : 01 48 58 62 09.

APPEL À BÉNÉVOLESLIRE ET FAIRE LIRE La ligue de l'enseignement FOL93 développedepuis plus de dix ans le projet « Lire et faire lire » sur ledépartement de Seine-Saint-Denis.Pour cela, elle cherche de nouveauxbénévoles retraités et de nouvellesstructures (écoles, centres de loisirs,etc.) afin de répondre à son objectif :créer chez les enfants un rapport de plaisir avec le livre.

h SAVOIR PLUS : Zohra Rezzoug, Ligue de l'enseignement-FOL 93, 119, rue Pierre-Sémard 93000Bobigny, Tél. : 01 48 96 25 24,fol93.education@orange.fr.

La salle Franklin s’est refait une beautéLa salle Franklin a rouvert ses portes le mardi 11 mars, après plus d’un an et demi de travaux.

Ancien préau de l’unedes premières écolesde Montreuil, la salleFranklin a été complètementrénovée afin de pouvoir accueillirses usagers dans de meilleuresconditions. Réunions, assem-blées générales ou activités asso-ciatives, cette salle municipaleest accessible à tous lesMontreuillois. Les travaux ontété longs mais « on n’a pas donnéqu’un coup de peinture, rappelle

Brigitte Delvallez, responsabledu service des relations avec laVie associative. Tout a été refait,à l’exception de la façade exté-rieure qui conserve le cachet de celieu emblématique ». Le Conseilde la vie associative a voulu faireparticiper les membres des dif-férentes associations de la ville àce projet en leur présentant lesplans de la future salle. C’estdonc avec un œil attentif quel’ensemble des invités scrute les

« Cesser la sur médi calisation » Tristan Garcia Fons, pédopsychiatre, directeur du CMPP et du centre Jean-Macé de Montreuil.

Entretien

Quand consulter pour son enfant ?Dès lors que l’on se pose desquestions, il peut être utile d’ac-compagner son enfant à uneconsultation de psychiatrie. Celapermet de poser un diagnostic etde désamorcer certaines situa-tions.

Quels sont les motifs de consultation ?Ils sont généralement liés à desdifficultés d’apprentissage sco-laire, de socialisation ou de trou-bles du comportement. Lesenfants sont orientés soit par lemilieu scolaire, soit par le milieumédical, soit par le bouche-à-oreille. Mais le manque demoyens engendre des délais d’at-tente très longs, autour de trois àquatre mois. À terme, nous espé-rons la création d’une antenne duCMPP sur le Bas-Montreuil.

La multiplication desouvrages sur le mal-être desenfants vous semble-t-elleexpliquer l’explosion desdemandes ?Depuis les années 1990, il y aeffectivement une demandecroissante des familles. Les rai-sons sont plurielles. Toutd’abord, la souffrance est davan-tage prise en compte aujourd’hui.Ensuite, cela s’explique par le rôlede prévention majeur que jouentles structures pédopsychia-

triques. Pour ce qui concerne lesmédias, je dirai que cela a contri-bué à voir arriver en consultationdes parents qui posent eux-mêmes un diagnostic : « Monenfant est hyperactif », « Monenfant est dyspraxique », etc.

En quoi est-ce dangereux ?Derrière ces appellations vulga-risées – et qui sont parfois utili-sées à tort, il y a l’idée d’une nor-mativité croissante. L’enfant horsnorme est traqué, il inquiète. Oncherche d’ailleurs de plus en plusà l’évaluer, dès l’école mater-nelle ! Je me bats notammentpour que cesse la surmédicalisa-tion des troubles de l’enfant,notamment ceux dits « hyperac-tifs ». Le surdiagnostic de plus enplus précoce et de plus en plusgénéralisé des pathologies estfranchement aberrant. •

lieux. Du parquet aux néons, enpassant par la toute nouvelle kit-chenette pour les rendez-vousfestifs, rien ne leur échappe.« Quand on pense aux anciens car-reaux, aux rideaux, c’était fran-chement triste », se remémorentChristine Pezel et Rita Nicolas,

secrétaire générale adjointe et bénévole de l’associationVaincre la mucoviscidose. Satis -faites de ces améliorations, ellesespèrent pouvoir faire très viteune réservation pour leur pro-chaine fête de fin d’année…•Myriam Hammache

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Cette salle municipale est ouverte à tous les Montreuillois.

Troubles de l’enfant : où s’adresser ?

Quatre structures pédo-psychiatriques à Montreuil :

• Centre Jean-Macé (hôpital de jour et EMP) 12/22, rue Émile-Beaufils. Tél. : 01 42 87 72 64.

• CMP21, rue Victor-Beausse. Tél. : 01 48 58 46 65.

• CMPP Lucien Madras - Association Paul-Langevin5, rue Paul-Lafargue. Tél. : 01 45 28 48 35.

• L’unité « Montreuil ados 93 » 56, boulevard de La Boissière. Tél. : 01 49 20 35 72.

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Des plantes de toutes les couleurs, de toutes les hauteursPlantes d’ornement, aromatiques, fleurs de saison,plantes vivaces, retombantes, grimpantes... la com-position de votre espace se fera selon vos goûts etvos couleurs. « Quand on aménage un espace, il fautd’abord imaginer ce qu’on souhaite y faire. Si l’onveut faire un écran vert on peut y planter du bambouqui se développe bien, on peut y mettre aussi desgrands arbustes à grand développement qui sontintéressants pour leur feuillage qui pourra tomberselon les saisons (feuillage caduc) ou rester toutel’année (feuillage persistant), ou au contraire jouer la carte de plantations plus basses », expliqueDominique Goitino. Au jeu des associations, lemélange des genres n’est pas une entrave à la coha-bitation, loin de là, « à condition que le climat soitpropice à l’épanouissement de vos plantations.Certains végétaux comme les plantes méditerran-néennes peuvent être plus délicats à entretenir, sou-ligne Pierre-Luc Vacher, chargé de mission environ-nement biodiversité à la ville. Mieux vaut s’assureravant l’achat qu’ils sont de nature à résister auxbasses températures ». Sachez également que si unegrande partie des végétaux a besoin de lumière, cer-taines plantes et arbustes se plaisent également àl’ombre. C’est le cas notamment des érables japonais,des pervenches, du persil, du lierre ou des fougères.

Terres d’accueilTerre végétale, sableuse, bio, terreau... pas évident dese retrouver dans les différentes natures de terre.« Pour des arbustes, utilisez sur la première strate deuxtiers de terre végétale (composée essentiellement desable, d’argile, de calcaire et d’humus). Ajoutez au-dessus un tiers de terreau pour enrichir la plantationen matières organiques. Par la suite, chaque année, onpourra enrichir de terreau, voire de compost, le bac enquestion. Pour les autres plantes, du simple terreau“prêt à l’emploi” sera suffisant. » Cela étant, certainsvégétaux nécessitent des terres avec des propriétésspécifiques, comme la terre de bruyère pour de nom-breux végétaux de terres à acides (tout particuliè-rement pour les rhododendrons, azalées, camélias, magnolias, hortensias, daphnés, hamamélis, érablesdu Japon ou encore les bruyères).

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Au rayon fruits et légumesIl n’est pas forcément nécessaire d’avoir beaucoup desurface pour cultiver des fruits et légumes. Dotez-vous d’une jardinière d’une cinquantaine de centi-mètres de largeur pour cinquante de profondeur, etvous pourrez aisément planter des carottes, haricots,radis, betteraves (à planter tous les 15 centimètres).On peut aussi facilement cultiver des plants detomates, ou des salades (à planter tous les 40 centi-mètres pour qu’elles soient espacées d'une vingtainede centimètres de chaque côté). Vous pouvez aussicultiver des fruits rouges, tels que les framboises,groseilles, mûres, cassis ou des pieds de fraisiers (lesfraises peuvent également se cultiver en pot). Enfin,au rayon condiments, les plantes aromatiquescomme la menthe, la ciboulette, le basilic ou le thymseront du plus bel effet dans votre espace et surtoutdans vos plats cuisinés.

Pousse Montreuil !Patio, courette, terrasse, rebord de fenêtre…sublimez de végétal le moindre mètre carré !

Le printemps saura transcender la terre que vous aurez soigneusementpréparée. Ludique et onirique, le jardinage est à la portée de tous, à condition d’y mettre du cœur et de la patience. Petit précis à l’usage des jardiniers débutants avec deux experts locaux… par Hugo Lebrun

Illustrations Cendrine Bonami-Redler

La vie en vert

Entrez, c’est tout vert ! La nature éclate. Elle foi-sonne. Portées par l’énergie du printemps lescouleurs se répandent aux balcons, aux jardins,aux terrasses. Elles s’affichent, elles s’étalent,grimpent ou dégringolent de toute leur vitalité.

Entretenir un morceau de nature, voire de campagne, sur quelquesmètres carrés, relève moins d’une prouesse technique que d’uneattention indéfectible à l’égard de ses végétaux. Patience et obser-vation sont les maîtres mots. Ce sont les premières préconisationsde Dominique Goitino, jardinier animateur de la ville : « Quandon commence un jardin, il faut savoir que l’on plante du vivant. Ilne faut donc pas s’arrêter au stade de la plantation mais s’enga-ger dans un entretien qui demande beaucoup d’attention et depatience. La patience est d’ailleurs l’une des qualités principalesd’un jardinier. Il faut laisser du temps pour que les plantess’installent. C’est ce qui leur permettra d’avoir unbon développement. »

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TOUS MONTREUIL / NO 112 / DU 25 MARS AU 7 AVRIL 2014

Portes ouvertes du Centre horticoleNe manquez les portes ouvertes du service jardin et nature enville qui auront lieu le 17 mai prochain au Centre horticole ! Enplus d'y rencontrer nos jardiniers locaux, le service des espacesverts y distribue à cette occasion des plantes arrachées des mas-sifs de la ville.Centre horticole, 31, boulevard Théophile-Sueur.Informations auprès du service Jardins et nature en ville,tél. : 01 48 70 60 08.

Jardins partagésMontreuil dispose par ailleurs d’un tissu associatif particulière-ment riche et de dix-sept jardins partagés auprès desquels vouspouvez vous rapprocher pour glaner graines et conseils tech-niques. Une rubrique sur le site de la Ville vous permet égale-ment de vous mettre en contact pour échanger plantes, graineset conseils avec d’autres jardiniers. www.montreuil.fr (onglet Environnement) (plus d’informations au 01 48 70 67 94).

Trocs de plantes

Plusieurs rendez-vous de trocs de plantes ont lieu chaque année.Le jardin partagé des Chlorophylliens (président Laurent Lefebvre,contact au 06 64 04 10 31) organise le prochain le 13 avril. Unmois plus tard, l’association Les Buttes à Morel organisera à sontour son 14e troc vert le 18 mai (http://troc-vert.blogspot.fr), tan-dis que l’association Du côté des Roches brunes organisera sesrendez-vous les 31 mai et 1er juin.Sentier des jasmins, portail au fond de l’impasse (quartierPaul-Signac). http://trocdeplantes.blogspot.fr

Collecte de déchets végétauxVos activités de jardinage vont générer immanquablement desdéchets végétaux. La communauté d'agglomération Est Ensemblepropose plusieurs solutions. La plus écolo consiste à compostersoi-même ses propres déchets végétaux. Sachez qu’Est Ensemblemet à votre disposition des composteurs (N° infos déchets : 0 805 055 055). Vous pouvez aussi présenter vos déchets lorsde la collecte dédiée dans des sacs biodégradables ou en fagotspour les branchages. À Montreuil, la collecte en porte à portereprend en mars.

Lycée de l’horticulture et du paysageLe lycée de l’horticulture et du paysage de Montreuil organiseégalement des ventes à thèmes à des prix défiant toute concur-rence au profit de projets scolaires. Ne manquez pas les deuxprochains qui auront lieu les 5 avril (vente de géraniums et plantesde balcon) et 17 mai (arbustes et plantes d’extérieur, condimen-taires, plants de tomates…).Rendez-vous au 16, rue Paul-Doumer. Toutes les informations sur le site lyceehorticulture93.fr ou par téléphone au 01 48 70 41 10.

Lettre d’informationEnfin, Montreuil.fr/trocdeplantes.fr et Coupdepouss’, la lettred’information de la nature et des jardins à Montreuil, vous per-mettront d’enrichir vos connaissances et de partager les meil-leurs plants sur le sol montreuillois…

Pour ceux qui souhaitent en savoir plus, sachez qu’un Guide du jardin éco-logique édité par la Ville en partenariat avec Nature Parif est à votre dis-position au service Environnement et développement durable (centre admi-nistratif Opale, 3, rue de Rosny). Une mine de secrets et d’informationsutiles pour jardiner sans se tromper ! Contact au 01 48 70 67 94, ou parmail : onseme@montreuil.fr

Les bons plants des Montreuillois

Des bacs de toutes tailles sous toutes les formesBacs, pots, jardinières… la forme, le matériau et les formats des contenants détermineront l’architecture de votreaire d’expression. À acheter, à récupérer, à retaper selon l’intention décorative que l’on souhaite donner à son espace.« Vous pouvez opter pour une décoration homogène ou disparate, moderne ou classique », explique Pierre-Luc Vacher.« Vous pouvez par exemple récupérer des caisses en bois, des barils ou autres paniers en osier et faire un fond avecdes sacs en plastique… celamarche aussi bien qu’avec desproduits achetés en commerce !D’une manière générale, larègle à savoir, c’est que lesplantes poussent mieux dansun contenant adapté à leurtaille. Les rebords de fenêtresnécessitent de fait des petitscontenants, et donc des petitesplantes, plutôt vivaces. Enrevanche, dans un registre dif-férent avec un peu d’espace survotre terrasse, vous pouvezégalement faire grimper vosplantations avec des pergolasou des claustras. » Style épuréou morceau de campagne foi-sonnant, à vous de choisir….

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Si la Ville encourage des initiatives de floraison comme le dispositif On sèmeà Montreuil qui consiste à jardiner sur l’espace public, cela n’autorise pastoutefois toutes les libertés. « Quand on jardine, il faut se situer dans l’esprit de la vie en collectivité, à savoir observerdes règles de sécurité et de civisme »,explique Pierre-Luc Vacher. « Il ne fautpas oublier les règles de la collectivité.Veillez par exemple à ne pas arroser levoisin du dessous, ou à ce que les feuillesmortes ne tombent pas chez le voisin d’à côté. » Cette précaution concerneégalement les tailles et l’élagage desarbustes chez soi. Comme le demande la loi, les particuliers doivent couper lesexcès de végétaux qui pourraient obstruerl’espace public. Car si dans de nombreuxcas la végétation débordante égaie nos rues, elle peut néanmoins constituerun écueil pour les piétons, voire même un risque quand certaines branches ou épines s’invitent sur le passage...

ma ville

Attention à l’espace public !

Les plantes déjà en fleurs vont embel-lir immédiatement votre espace. Maisla poésie du jardinage se trouve aussienfouie sous la terre. C’est tout le plai-sir du semis, qui consiste à planter desgraines en fonction des saisons. Unepratique tout aussi ludique qu’écono-mique. « Chaque plante a sa périodede semis, explique Pierre-Luc Vacher.En cette période de l’année, on peut parexemple planter des graines de basilic,cerfeuil et tout un tas d’aromates, maiségalement une flopée de légumes. Pourcela, il vous faudra de la terre végétale(ni trop légère ni trop lourde). Pour le

reste, laissez la magie opérer, la récolte correspondant à votre semis se fera enjuillet, août et septembre… »

La magie du semis

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Vendredi 14 mars, à la Croix-de-Chavaux. Le printemps avec une semaine d'avance !

PHOTO : © GILLES DELBOS

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SERVICE BILLETTERIE À L’OFFICE DE TOURISMEOFFICE DE TOURISME1, RUE KLÉBERuVous pouvez acheter toutes vosplaces de spectacles, concerts,rencontres sportives, entrées auxmusées et aux parcs d’attractionsen région parisienne.uTél. : 01 41 58 14 09. www.destinationmontreuil.fr

À noter

TOUS MONTREUIL N°112 DU 25 MARS AU 7 AVRIL 2014Pour

les enfants

Pour les enfants

Théââtre

VENDREDI 28 MARS

VEILLÉE CONTÉE –SORTILÈGEContes et contrebasseContes et contrebasseLES ROCHESMAISON DES PRATIQUES AMATEURS 19, RUE ANTOINETTE – 19 HuÀ la lueur des bougies, danscette histoire que les marinsracontent, on y croise Ulysse, lessirènes, les sorcières, un vieuxloup de mer… Histoires de rêveret de partager une soupe bienchaude… uTél. : 01 49 88 39 56. Entrée 4 € et 6 €.

MARDI 1ER AVRIL

PARLE PLUS FORTSpectacle bilingueTHÉÂTRE BERTHELOT6, RUE MARCELIN-BERTHELOT – 20 H 30uCe spectacle en langue dessignes et en français se penche surla situation des sourds et de leurrapport avec la société. À quoi seheurtent-ils ? Comment se gèrentles différences entre entendantset sourds ? Temps d’échange aprèsla représentation en présence d’uninterprète en langue des signes.uSur réservation tél. : 01 41 72 10 35 etresa.berthelot@montreuil.fr Entrée libre.

DU 1ER AU 13 AVRIL

LEAR CONTE À REBOURSThéâtreTHÉÂTRE DE L’ÉPÉE DE BOISCARTOUCHERIE DE VINCENNES – ROUTE DU CHAMP-DE-MANŒUVRES – 75012PARIS - DU MARDI AU SAMEDI À 20 H 30 ;DIMANCHE À 16 HuLe comédien montreuilloisPhilippe Dormoy incarne l’hommequi doit chaque soir raconterl’épopée du Roi Lear deShakespeare. Mais il se heurte tou-jours à une impossibilité : tous lespersonnages tapis dans l’ombrede lui-même veulent prendre laparole, changer le cours de l’his-toire…uTél. : 01 48 08 39 74. Entrée 10 € le mardi ;12 €, 14 € et 18 €. www.epeedebois.com

DU 3 AU 5 AVRIL

ANA OU LA JEUNEFILLE INTELLIGENTEThéâtreTHÉÂTRE BERTHELOT6, RUE MARCELIN-BERTHELOT – LES 3 ET 4AVRIL À 14 H 30 ET 19 H 30 ; LE 5 À 19 H 30uAna ne sait pas lire. Au coursd’écriture, quand elle rencontreles mots, lui arrivent des idées, dessouvenirs, des révoltes, desdésirs… Par la compagnie LeRegard du loup, dans une mise enscène de Ghislaine Beaudout. uTél. : 01 41 72 10 35 et resa.berthelot@montreuil.fr Entrée 8 €.Gratuit pour les demandeurs d’emploi en fin de droits et allocataires du RSA montreuillois.

SAMEDI 5 AVRIL

93, TERRE DE CIRQUEApé’RochesLES ROCHESMAISON DES PRATIQUES AMATEURS 19, RUE ANTOINETTE – 15 HuPour ce nouvel Apé’Roches,acrobates, clowns, jongleurs inves-tissent la maison de la cave augrenier… Théâtre jonglé, spectacleaérien, accordéons et échasses,atelier de cirque, quartet de jazz,arts de la rue, lâcher de clowns… uTél. : 01 49 88 39 56. Entrée libre.

LES 5 ET 6 AVRIL

JOHN ET JOEThéâtre à partir de 8 ansTHÉÂTRE DE LA NOUE12, PLACE BERTHIE-ALBRECHT – LE 5 À 16 H ;LE 6 À 11 HuJohn et Joe vivent dans la rue.Hors du temps et hors de tout…Ils se chamaillent et se rabibo-chent, s’interrogent. Et si l’und’eux gagnait à la loterie ? Un uni-vers clownesque, drôle, absurdeet poétique. uTél. : 01 48 70 00 55 ettheatredelanoue@gmail.com Entrée 3 €, 4 €et 6 € pour les Montreuillois-es.

À LA RUE, O. BLOQUEParcours théâtralMAISON DE L’ARBRE9, RUE FRANÇOIS-DEBERGUE – 20 HuÀ partir du texte d’À la rue, O.Bloque, Marina Damestoy etPénélope Perdereau ont construitune œuvre collective avec les sta-giaires. Après un travail littéraire,cinématographique et scénique,les participant-e-s présentent leur

création élaborée sur le thème de« la précarité ». uTél. : 01 48 70 00 76. Entrée libre.

MARDI 8 AVRIL

SOIRÉE DES SANS-DROITSThéâtre documentaireLES ROCHESMAISON DES PRATIQUES AMATEURS 19, RUE ANTOINETTE – 20 H ET 21 HuLa soirée commence par l’inter-prétation de Pénélope Perdereaud’un texte d’À la rue. Une jeunefemme déchue qui jalonne sonerrance de mots pour ne pas dis-paraître tout à fait. Suivie de Onne sait pas où on est, de la com-pagnie Alter Echo et le collectifdes Sorins, dans un spectacle quifait entendre l’aventure de ceshommes qui ne savaient pas que« là-bas », on les appellerait les« sans-papiers ». uTél. : 01 49 88 39 56. Entrée 4 € et 6 € pourles Montreuillois-es.

Musique

MERCREDI 26 MARS

LA GUITARE ÉLECTRIQUEDu vintage au moderneDu vintage au moderneLES ROCHESMAISON DES PRATIQUES AMATEURS 19, RUE ANTOINETTE – 15 HuRaymond Maugier et MathiasDesmier développent l’étendue dela palette sonore de la guitareélectrique, après avoir sensibiliséles enfants des centres de loisirs,ils démontrent la place centralede cet instrument dans un groupede rock. uTél. : 01 49 88 39 56. Entrée 4 € et 6 € pour les Montreuillois-es.

LES 26, 31 MARS ET 2 AVRIL

ORCHESTRESScènes ouvertesCONSERVATOIRE13, AVENUE DE LA RÉSISTANCE – LE 26 MARSET LE 2 AVRIL À 15 H ; LE 31 MARS À 19 H uLes jeunes talents du conserva-toire expérimentent la scènedevant un public et nous décou-vrirons notamment l’orchestrecordes et l’orchestre du cycle 2qui invite le pianiste Pascal Galletpour un programme autour de

Mozart et des musiques de films,et les classes d’Élise Kermanac’h,Florence Roussin et Michel Maurer.uTél. : 01 48 70 60 04. Entrée libre.www.conservatoire-montreuil.fr

JEUDI 27 MARS

FLINT GLASS -CAGE APOTEEK - TZII

Musique expérimentaleMusique expérimentaleLES INSTANTS CHAVIRÉS7, RUE RICHARD-LENOIR – 20 H 30 uL’œuvre du Parisien Fint Glassest décrite comme électro-indus-trielle cinématographique. Cellede Cage Apoteek (photo) « secompose d’éléments qui vrillent latête et encerclent le cerveau ».Tzii, compositeur et cinéaste,répand ses fréquences « magick »à travers le monde. uTél. : 01 42 87 25 91. Entrée tarif unique 12 €.www.instantschavires.com

VENDREDI 28 MARS

TRAJECTOIRE URBAINESpectacleCONSERVATOIRE13, AVENUE DE LA RÉSISTANCE – 19 H 30 uUn spectacle de Shao-Wei Chouqui associe musique écrite deMaxime Barthélemy et l’improvisa-tion. Sur un conte de CamilleBresch, nous entendrons les flû-tistes du conservatoire, de laMaison des pratiques amateurs desclasses d’E. Ophèle et A. Sunazaki,et N. Vallette et l’atelier de pratiquecollective de F. Boutin dans unemise en scène de V. Urigu.uTél. : 01 48 70 60 04. Entrée gratuite.

BAL FOLKAteliers MontreuilMAISON POPULAIRE9 BIS, RUE DOMBASLE – 20 H 30 uVous allez virevolter sur desrythmes effrénés ! Avec la colla-boration de Didier Baudequin,Daniel Decheneau et l’associationEthnoart, cette grande farandolevous porte en cadence dans unmouvement collectif, avec les ate-

PENDANT LA DURÉEDES TRAVAUX, LA LECTURE CONTINUE ! uLe rez-de-chaussée du secteuradultes de la bibliothèque Robert-Desnos se refait une beauté(espace fiction, presse et BD) etest fermé au public jusqu’à la finmai. Mais les accros aux livres peu-vent continuer à emprunter desdocuments (jusqu’à douze bou-quins) et les autres salles restentaccessibles pour accueillir les ren-contres et événements program-més. Suivra la réfection du 1er étage et l’espace documentairequi devrait être achevé au moisde juillet. Bien sûr, les biblio-thèques de quartier poursuiventleurs activités normalement.

a adneg Théâtre I Musique I IIDanse II Expos II 17Lectures et rencontres II III IVCinéma IIICours/ateliers/stages IVRéunions publiques et concertations IV L’agenda des seniors IV

Veillée contée – Sortilège, au

x Roches.

© D.R.

© D.R.

CONCOURS FACE(S) DE VINYLE uLes bibliothèques de Montreuilvous invitent à participer auconcours Face(s) de vinyle. Le jeuconsiste à dénicher une pochettede vinyle représentant une partiedu corps et à vous mettre enscène. Après la séance de photoorganisée samedi 1er mars, vouspouvez bien sûr les prendre vous-même ! Vos photos doivent êtreen haute définition et envoyéesavant le 12 avril à l’adresse mail :facesdevinyle@gmail.com ou venir avec une clé USB au secteurmusique de la bibliothèqueRobert-Desnos, 14, boulevardRouget-de-Lisle. Bonne chance àtous-tes.

TM112-P. I à IV-V1_Mise en page 1 20/03/14 18:47 PageI

uAu violon Mathilde Borsarello-Herrmann et Cécile Tête ; au vio-loncelle Marie Chilemme et Louisede Ricaud interprètent des œuvresde Haydn, Webern et Beethoven.uRéservation tél. : 01 41 58 14 09 et Officede tourisme 1, rue Kléber. Entrée gratuite jusqu’à 14 ans inclus ; 5 € et 7 € pour les Montreuillois-es.www.musicales-montreuil.fr

POLYPHONIESD’EUROPE ORIENTALEConcert vocalCOMME VOUS ÉMOI5, RUE DE LA RÉVOLUTION – DE 14 H 30 À 17 H 30uL’ensemble Balkansambl pré-sente un concert entièrementdédié aux chants polyphoniquesde l’Europe de l’Est, auxquels sejoindront l’ensemble Djanam et lequatuor Efta.uEntrée 10 €.

MARDI 8 AVRIL

ENSEMBLE HIATUSMusique contemporaineTHÉÂTRE BERTHELOT6, RUE MARCELIN-BERTHELOT – 20 H 30uLes Instants chavirés présententl’ensemble international demusique contemporaine Hiatuscomposé d’interprètes-improvisa-teurs. uTél. : 01 41 72 10 35 et resa.berthelot@montreuil.fr Entrée 8 €pour les Montreuillois-es. Gratuit pour les demandeurs d’emploi en fin de droits et allocataires du RSA montreuillois.

Danse

LES 27 ET 29 MARS

FESTIVAL LES INCANDESCENCES

Danse contemporaineDanse contemporaineTHÉÂTRE BERTHELOT6, RUE MARCELIN-BERTHELOT – LE 27 À 19 H ET À 21 H ; LE 29 À 19 H À LA GIRANDOLE ET À 20 H 30 À BERTHELOTuVous allez vibrer avec de jeuneschorégraphes lors de ce festivalitinérant en Seine-Saint-Denis età Paris. Le 27 mars, Ordalie deThomas Chopin prend pourmatière les comportements àrisques des adolescents. Le 29,première partie au théâtre de LaGirandole et Air.2013 de PhilippeMénard, une ode aux championsdu rien, aux recordmen du déri-soire.uTél. : 01 41 72 10 35 et resa.berthelot@montreuil.fr Entrée 8 €. Gratuit pour les demandeursd’emploi en fin de droits et allocataires du RSA montreuillois.

DU 27 AU 30 MARS

NOYADE INTERDITEDanse contemporaineLA GIRANDOLE4, RUE ÉDOUARD-VAILLANT – LE 27 À 19 H 30 ;LES 28 ET 29 À 20 H 30 ; LE 30 À 17 HuCe triptyque déambulatoiredécline le temps qui passe en unmenu : avenir, présent, passé :entrée, plat, dessert... Un specta-cle chorégraphique gourmand deKarine Laleu et Fanny Travaglinoqui commence au 17, rueBeaumarchais.uTél. : 01 48 57 53 17 et reservation@girandole.fr Entrée 9 € et 12 €pour les Montreuillois-es. www.girandole.fr

SAMEDI 5 AVRIL

BAL TRAD’Danses traditionnellesMAISON OUVERTE17, RUE HOCHE – 18 H 30uApprentissage et pratique d’unflorilège de danses en cercle, enfarandole, en quadrille, en couple,avec Ilaria Fontana et accompa-gné-e-s par les musiciens et chan-teurs de Miss Cat & Garba.uTél. : 01 42 01 08 65. Entrée 12 €.www.cesame.asso.fr

Expos

DU 25 MARS AU 5 AVRIL

FÊTE SALON #2Dessin, peinture, sculpture…Dessin, peinture, sculpture…MAISON POPULAIRE9 BIS, RUE DOMBASLEuOn apprend beaucoup en regar-dant la spontanéité des traits etl’assemblage des couleurs desenfants de l’atelier dessin-peinturede Valérie Guy. On s’étonne deravissement devant les modelagesde l’atelier adultes dirigé par lasculptrice Annick Bailly. Et ons’émerveille devant les mosaïquesréalisées dans l’atelier de YannickMoutet.uTél. : 01 42 87 08 68. Entrée libre. www.maisonpop.fr

VENDREDI 28 MARS

INDOCHINE – FRANCE –VIETNAMExpositionMUSÉE DE L’HISTOIRE VIVANTE31, BOULEVARD THÉOPHILE-SUEUR - 15 H uUn vendredi par mois, une nou-velle proposition « la balade »pour découvrir un nouveau lieu. uNous nous retrouverons sur le lieu derendez-vous à l’heure indiquée.

JUSQU’AU 29 MARS

ELLES SONT VENUES DE LOIN…Installations sonoresTHÉÂTRE BERTHELOT6, RUE MARCELIN-BERTHELOT – AUX HORAIRES D’OUVERTURE DU THÉÂTRE uPièce sonore réalisée à partir desrécits de migration d’habitantesdu quartier Branly-Boissière.Quitter son pays, quitter les siens,arriver dans l’inconnu… L’an-thropologue et réalisatrice de

documentaires audio MaïssounZeineddine nous fait entendre cesvoix par le truchement de cônesmétalliques suspendus.uTél. : 01 41 72 10 35. Entrée libre.

CENT MOTIFSArtisanat d’artGALERIE L’ATELIER55, AVENUE DAUMESNIL – 75012 PARISuLa nouvelle collection de la créa-trice d’art Criska met en valeur desbijoux délicats en argent. CetteMontreuilloise a reçu la distinctionde Meilleur Ouvrier de France.L’exposition « Cent Motifs » meten scène des œuvres contempo-raines : séries géométriques,impressions abstraites ou narra-tives, stylisée ou baroques…uTél. : 01 43 45 28 79. Entrée libre.www.latelier-viaducdesarts.com

JUSQU’AU 3 AVRIL

CARTES ET PANOPLIESPapiers cousus et tissus collésART À PALABRES27, RUE PIERRE-DE-MONTREUIL uPour l’artiste Agnès Bennetot :« C’est en explorant la couturesur le papier des cartes qu’il mevenait l’envie de coudre desmatières pour les panoplies etvice versa. Les panoplies : cesmises au monde de féminitéssont à regarder avec humour,tendresse… Les cartes : des terri-toires qui se touchent, se relient,se fractionnent. Des territoireshumains. » uTél. : 06 28 34 35 85. Entrée libre.http://lartapalabres.artblog.fr

JUSQU’AU 5 AVRIL

VÉRITABLES PRÉLUDES FLASQUES(POUR UN CHIEN)Art contemporainMAISON POPULAIRE9 BIS, RUE DOMBASLE uPour la commissaire d’expositionMarie Frampier, en résidence à laMaison populaire, « un “bruit rose”est un bruit qui ne s’entend pas.C’est ambigu et mystérieux.Légèrement absurde ». Elle con-voque sur ce thème les artistesJulien Bismuth, Brian Eno, MarcÉtienne, Kristof Kintera, RagnarKjartansson, Philip Newcombe,Kristy Perez et Jacob Wren.Vidéos, installations, dessins…uTél. : 01 42 87 08 68. Entrée libre. Visitescommentées gratuites sur réservation. www.maisonpop.fr

JUSQU’AU 14 AVRIL

LE PROFIL

Pignon sur ruePignon sur rueÀ L’ANGLE DE LA RUE DU CAPITAINE-DREYFUSET DE LA PLACE JACQUES-DUCLOSuLa résidence éphémère Pignonsur rue accueille l’œuvre deChristine Coste, enseignante enarts plastiques, graphiste et plas-ticienne. Pour ce dessin originalintitulé Profil, l’artiste explique : « Il s’agit de donner un profil à laville. Il est représenté avec un “nezrecourbé” utilisé dans les carica-tures antisémites. » Ce stéréotyperappelle le conflit social et politiquemajeur de « l’affaire Dreyfus » oùle capitaine Dreyfus, d’abordaccusé injustement, a été inno-centé grâce à la mobilisation d’unepartie de l’opinion. « Mi-homme,mi-femme, ce profil pose aussi laquestion du genre dans la sphèrepublique. Véritable fenêtre surnotre moi intérieur, il propose àchacun de reconnaître ce mouve-ment perpétuel entre soi et lemonde. La couleur rouge-rose véhi-cule l’énergie et la vitalité, quicontraste avec la part sombre dechacun. »

JUSQU’AU 20 AVRIL

ART-ONCO FÊTE SES 4 ANSPeinture, photos…GROUPE HOSPITALIER DIACONESSES-CROIX-SAINT-SIMON18, RUE DU SERGENT-BAUCHAT – 75012 PARIS– DU LUNDI AU VENDREDI DE 16 H À 18 HuParmi les vingt plasticiens quiont exposé dans le service d’on-cologie de ce groupe hospitalier,à l’initiative de l’artiste mon-treuilloise Martine Buton, égale-ment infirmière, la moitié sont desMontreuillois-es. Ces peintres,photographes… ont ainsi présentédes œuvres qui ont adouci le quo-tidien des patients en traitementde chimiothérapie.uTél. : 01 44 74 11 51. Entrée libre.

JUSQU’AU 24 MAI

TERRITOIRES COMMUN(E)SArt contemporainLE 116116, RUE DE PARIS – DU MERCREDI AU SAMEDI DE 14 H À 19 H uÀ travers des photographies, installations, sculptures, dessins…les artistes explorent la notion departage, d’échange, de « vivreensemble » à travers l’architec-ture, sous le signe de l’altérité. De « moi » à « toi » de « nous » à« eux », les relations de l’individuau collectif dans les espacespublics des mégalopoles.uEntrée libre. www.le116-montreuil.fr

Lectureset rencontres

LES 25 MARS,1ER, 8, 15, 22 ET 29 AVRIL

LES PETITES PALABRESDU MARDI Parents et enfants Parents et enfants de moins de 3 ansde moins de 3 ansL’ART À PALABRES27, RUE PIERRE-DE-MONTREUIL – DE 14 H À 18 HuCes petites palabres s’adressent

www.montreu i l . f ragendaII

© D.R.

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LIER

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liers d’Aubervilliers et de Montreuil.uTél. : 01 42 87 08 68. Entrée : participation libre.

EMPIRE DUST – PINK TATAMIRock fusionLA PÊCHE16, RUE PÉPIN – 20 H 30uGros son vintage bien travaillé du groupeEmpire Dust à la puissance live de son mixrock-électro-hip-hop. Suivra le groupe PinkTatami au style alliant métal, fusion rocket hardcore. Vingt ans de sons saturés « àgrands renforts de riffs directs et punchy ».uTél. : 01 56 63 07 20. Entrée 3 €, 4 € et 6 €. www.lapechecafe.com

LES 28 MARS ET 4 AVRIL

CORDÉÂME - PANTUCHEPOULETTE PICKLE PICKERSApéros musicauxLA PÊCHE16, RUE PÉPIN – 18 H 30uLe 28 mars, bossa russe avec Cordéâme.Le 4 avril, jazz, swing et blues des annéestrente et quarante avec PantruchePoulette.uTél. : 01 42 87 67 68.

JAMY AND THE ROCKIN’ TRIO- JOKE BOXERock countryLE CROSS DINERCENTRE COMMERCIAL DE LA CROIX-DE-CHAVAUX – 20 H 30 uLe 28 mars, le groupe Jamy and TheRockin’Trio vous fait tournebouler avecson rockabilly et son rock’n’roll countrydes années cinquante. Le 4 avril, place àJoke Joke en kilt rouge et perruque et à son show teinté d’humour, pour desreprises des grands standards de rock,pop, funk. Décoiffage garanti !uTél. : 01 43 63 30 97.

DIMANCHE 30 MARS

LE PIANO MARTEAUSpectacle musical à partir de 6 ansCONSERVATOIRE13, AVENUE DE LA RÉSISTANCE – 17 H uSophie Agnel invite le public à entrerdans un voyage spatial et onirique grâceà un piano qu’elle rend littéralementmagique ! Sons projetés, vibration de l’es-pace… son jeu se transforme en rêve, enimage, en tableau…uSur réservation aux Instants chavirés tél. : 01 42 8725 91. Entrée 5 €. www.instantschavires.com

LES 2 ET 7 AVRIL

WEDNESDAY NIGHT FEVER -ALL IN THE HALLConcerts instrumentauxCONSERVATOIRE13, AVENUE DE LA RÉSISTANCE – LE 2 À 20 H 15 ; LE 7 À 20 H 30 uLe 2, L’Harmonie (35 musiciens) dirigépar Stéphane Mathias interprète des mor-ceaux du XVe siècle à Queen ; suivi deShubert Fat Orchestra (21 musiciens) sousla direction de Stéphane Payen. Le 7,concert mensuel de jazz.uSur réservation tél. : 01 48 70 60 04. Entrée gratuite. www.conservatoire-montreuil.fr

DIMANCHE 6 AVRIL

QUATUOR LAKMÉMusique classiqueÉGLISE SAINT-PIERRE-SAINT-PAUL2, RUE DE ROMAINVILLE – 17 H

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TOUS MONTREUIL / NO 1 / DU 14 NOVEMBRE 2008

aux parents d’enfants de moins de 3 ans pour un rendez-vous dedétente, d’échange, dans unespace de jeux, une bibliothèquepour petits et grands. uTél. : 06 28 34 35 85. Entrée libre.Boissons chaudes et goûter possibles sur place. http://lartapalabres.artblog.fr

MERCREDI 26 MARS

DÉCOUVERTE DES MÉTIERS AnimationsBIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOS14, BOULEVARD ROUGET-DE-LISLE – 15 HuMétiers disparus ou extraor-dinaire, le 26 mars, le jeune publicdécouvrira le métier de pompier… uEntrée libre.

ON SE FAIT UNE TOILE CinémaMAISON DES BABAYAGAS6, RUE DE LA CONVENTION - 18 H 30uTous les mercredis, « On se faitune toile » vous invite à regarderun film, suivi d’un pot. Cettesemaine : Magnolia (1999), filmpuissant et bouleversant, priméau Festival du film de Berlin en2000. Les portes sont ouvertesun quart d’heure avant l’heureindiquée et sont fermées un quartd’heure après pour le bien-êtredes participant-e-s et le respectdes intervenant-e-s. uParticipation aux frais 2 €.

LES 26, 29 MARS ET 2 AVRIL

L’INVENTION DE L’ACCORDÉON

ProjectionsProjectionsBIBLIOTHÈQUE FABIEN 118, RUE DU COLONEL-FABIEN – LE 26 MARS À 16 HBIBLIOTHÈQUE DANIEL-RENOULT22, PLACE LE MORILLON – LE 29 MARS À 15 HBIBLIOTHÈQUE PAUL-ÉLUARD10, RUE VALETTE – LE 2 AVRIL À 15 HuLes enfants sont invités à unconte musical évoquant l’inven-teur de l’accordéon et l’un des fon-dateurs de son industrie, suivi d’undocumentaire sur l’accordéon. uEntr