« Comme psyché et matière sont contenues dans un seul et ......« Comme psyché et matière sont...

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« Comme psyché et matière sont contenues dans un seul et même monde, qu’elles sont en outre en contact continuel l’une avec l’autre …, et qu’elles reposent en définitive sur des facteurs impossibles à représenter et transcendantaux, il n’est pas seulement possible, mais, dans une certaine mesure vraisemblable, que matière et psyché soient deux aspects différents d’une seule et même chose ». Carl Gustav Jung dans Les racines de la conscience

Transcript of « Comme psyché et matière sont contenues dans un seul et ......« Comme psyché et matière sont...

« Comme psyché et matière sont contenues dans un seul et même monde, qu’elles sont en outre en contact continuel l’une avec l’autre …,

et qu’elles reposent en définitive sur des facteurs impossibles à représenter et transcendantaux,

il n’est pas seulement possible, mais, dans une certaine mesure vraisemblable, que matière et psyché soient deux aspects différents d’une seule et même chose ».

Carl Gustav Jung dans Les racines de la conscience

Idée et chorégraphie Marco Berrettini Interprètes Nathalie Broizat, Sébastien Chatellier Ruth Childs, Anne Delahaye, Samuel Pajand Musiques Joués en live : Satie, Chopin, Frahm, Monk, Gurdjeff, Portishead, Johnson, Nina Simone et d’autres... Scénographie et lumière Bruno Faucher Costumes Olivier Mulin Production *Melk Prod. / Tanzplantation Co-production ICI-CCN de Montpellier, Arsenic à Lausanne, Pôle Sud-CDCN à Strasbourg, Arsenic, centre d’art scénique contemporain ; Charleroi Danse, Centre Chorégraphique de Wallonie-Bruxelles Soutiens Ville de Genève, Loterie romande, Pro Helvetia, Stanley Thomas Johnson foundation , Fondation Ernst Goehner, Charleroi Danse – Centre Chorégraphique de Wallonie-Bruxelles, Fondation Suisse des Artistes Interprètes, Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France– Ministère de la culture et de la communication. Accueil en résidence Théâtre les Halles, Sierre

is my Visa My soul Création 2018

Cie *Melk Prod. / Marco Berrettini

« Tout bouge, tout vibre; rien est au repos ». Avec ce principe s’explique les divergences entre les diverses manifestations de la matière, de l'énergie, de mon intellect et l'esprit même; tous reconductibles au TOUT, l’esprit absolu. Plus la vibration est haute, plus haute sera la position sur l'échelle de la spiritualité. Des neutrons aux électrons, des atomes aux molécules, pour arriver jusqu’aux mondes et aux univers, tout vibre. La même chose peut être dite pour l'énergie et la force, qui prennent leur nom de leurs différents degrés de vibration, ainsi que pour le mental dont la vibration dépend de son état, et enfin, les plans spirituels. Le Kybalion – Le principe de vibration

Si, au lieu de dessiner l'univers qui nous

entoure à partir de la portion de réalité à laquelle la vue nous donne accès,

nous déduisions la structure du monde sur la base de notre expérience musicale, nous devrions décrire le monde comme quelque

chose qui se compose non pas d'objets mais de flux qui nous pénètrent et que nous pénétrons, de vagues d'intensité variable et en mouvement perpétuel. Emanuelle Coccia - La vie des plantes

My soul is my visa Idée – La danse Préface de Gaetano Mollo (du livre de Alba Giovanni « Le vie della danza ») « La notre est une culture de transition, en voie graduelle, même si lente, de réconciliation avec les exigences originaires de la nature humaine. La reconsidération du rapport vitale avec l’environnement en est un indice clair. C’est un processus d’harmonisation avec le mystère même de la vie, et pourtant avec la sacralité de l’existence humaine. A ce corresponde la syntonisation avec la réalité expérientielle, identifiable dans les archétypes et représentable dans les symboles. A l’être humain, aujourd’hui, avec la découverte du infiniment petit et avec les possibilités du contact avec l’infiniment grand, s’offre l’opportunité de considérer aussi bien le microcosme que le macrocosme : l’intimité de la propre âme et l’immensité de l’univers. Dans l’expression rythmique et dans le récit l’être humain a toujours recherché cette résonance intérieure significative. D’où la grande fonction de redécouverte de l’existence à travers la danse comme voie de communication entre ces deux mondes». « Depuis toujours, depuis les débuts de la civilisation, la danse, rythmiquement scandée et communautairement vécue, a permis l'acquisition d'un sentiment d'identité et la conscience d'être dans le monde. D'où la grande fonction de redécouverte et de re-signification de l'existence à travers la danse: la danse comme un moyen de reconnaissance, de sensibilisation, de relation et de communication, à travers laquelle nous formons la conscience humaine. » Je cite cette préface car elle illustre bien mon état d’esprit à l’heure actuelle : une envie de vue « holistique » sur les éléments d’un spectacle, qu’il s’agisse du son d’un piano, de la voie humaine ou du corps en mouvement. Quelles vibrations sont en jeu entre ces éléments ? Quelles résonances se forment ? Quelles histoires, relations et images cela nous raconte ? Mais comment mon état d’esprit s’est-il formé ? Au début de ce projet, qui devait s’appeler « Body World Trip », l’intention était autre. Je voulais chorégraphier un spectacle traversé par des questions très intérieures et en même temps géopolitiques. Illustrer les liens entre nos organes intérieurs et notre environnement. Est-ce que nous organisons le monde de la même façon que notre intestin organise l’assimilation de la nourriture, sa transformation dans les cellules et l’évacuation des déchets ? Les guerres actuelles, sont elles synonymes d’une dégénérescence organique, semblable à une inflammation dans le corps ? Des pathologies telles que le cancer ou l’autisme, sont elles comparables à des formes de destruction de la planète, qu’il s’agisse de pesticides, de pollution ou de radioactivité ? Mais au fur et à mesure que j’avançais sur ce projet, au bout de la deuxième période de répétition, je me suis rendu compte que cela aurait donné un spectacle qui décrit, qui illustre, qui raconte, mais qui n’arriverait pas à « vivre » suffisamment au moment de l’exécution. Cela me procurait la sensation d’être à l’étroit, de ne pas pouvoir laisser l’imagination s’exprimer, d’être intellectuellement et émotionnellement constipéJ. Afin de rendre plus vivant le sujet, il fallait creuser davantage et explorer les lois communes à tout organisme, qu’il soit intérieur ou extérieur, qu’il s’agisse de notre corps ou du monde qui nous entoure. Et ces lois ne sont rien d’autre que les mêmes lois qui régissent l’univers : énergie, fréquence, vibrations.

Je crois en trois principes ... fondement de presque toutes les pratiques magiques: 1) que les limites de nos esprits fluctuent et que beaucoup d'esprits peuvent affecter les uns les autres,

2) que les limites de nos souvenirs sont également fluctuants et font partie d'une seule grande mémoire, 3) que cette seule et grande mémoire et grand esprit peuvent être évoqués au travers de symboles ...... "

(De « Les idées de Dieu et le Mal ») William Buttler Yeats

Cette nouvelle cime, cette nouvelle page qui s’ouvre, a changé les priorités de la création. D’abord explorer les facultés et qualités des éléments qui apparaissent séparés au départ : le corps, la voie, le son du piano. Et ensuite tisser des liens, créer des champs d’énergie, de vibrations, d’échanges de flux. Voilà comment je suis passé de « Body World Trip » à « My soul is my visa ». Car au final, c’est tout simplement mon état de conscience qui me fait voyager dans un monde, dans le sens littéraire ainsi qu’au sens figuré du terme. Je travaille, depuis plusieurs années déjà, sur des séquences ou mouvements répétitifs qui se mélangent à des expressions corporelles telles que le regard ou les larmes, qui viennent plus du monde du théâtre. Ce fut le cas dans « iFeel2 » où un pas à 6 temps est répété pendant 75 minutes, pendant que deux personnes se scrutent les yeux dans les yeux. Ce fut également le cas dans « CRY », « iFeel3 » ou plus récemment « iFeel4 », où des pas de danse et des séquences entières sont répétés tout au long du spectacle et cohabitent avec un travail important sur l’expression du visage. Peut-on être un corps qui s’exprime à travers des mouvements abstraits, et être, en même temps, totalement « là », totalement « présent », totalement « naturel » ? Et c’est ainsi que je souhaite poursuivre également dans « My soul is my visa ». Aussi ésotérique que cela puisse apparaître, le spectacle et sa recherche se basent très concrètement sur les liens entre esprit et matière, âme et science, comment faire vibrer un corps, comment influencer, échanger et construire des vibrations avec les autres. Aucun texte « concret » n’est à la base de ce projet, mais plutôt des courants de pensées qui m’amènent de Carl Gustav Jung à Robert Fludd, de James Hillman à Jean Pic de la Mirandole, de Nicolas Tesla au principe de synchronicité, du gnosticisme à la vibration, des principes électromagnétiques au Taoïsme. En parfait amateur je tâte le terrain de ces sujets et penseurs avec beaucoup d’appréhension et admiration. Tout en essayant d’en faire « ma sauce » en développant des danses, des rapports sur scène qui me donne de la joie et l’impression d’améliorer mes facultés de chorégraphe. Comment un certain son du piano peut amener à faire vibrer une partie du corps, qui, à son tour, fait résonner un autre corps et qui, à son tour, retransforme le son du piano ? Ce n’est qu’un exemple de comment je m’approprie le sujet…

Structure “L'inconscient collectif est un concept de la psychologie analytique. Selon Carl Gustav Jung, l'inconscient collectif constitue « une condition ou une base de la psyché en soi, condition omniprésente, immuable, identique à elle-même en tous lieux “. Jung les appelle "collectif" parce que, au contraire de l’inconscient personnel, il n’est pas fait de contenus individuels plus ou moins uniques ne se reproduisant pas, mais de contenus qui sont universels et qui apparaissent régulièrement. “L’iconscient collectif a une fonction vitale pour l'homme, notamment exerçant une activité compensatrice au Moi. Il est la source du renouveau de l'être, par la compréhension des rêves et le travail de l'individuation. Pour Jung, reconnaître l'existence et l'influence de l'inconscient collectif, c'est reconnaître que « nous ne sommes pas d'aujourd'hui ni d'hier; nous sommes d'un âge immense. » A nouveau je cite quelqu’un. Et ces mots de Jung m’ont aidé à imaginer les bases et structures de « My soul is my Visa ». Si pour Jung un être humain est constitué de sa conscience, de son inconscient individuel et de son inconscient collectif, alors ma pièce aussi reflètera cette même organisation. Une des structures de la pièce est faite des danses en solo, en duo et en groupe que les interprètes auront consciemment élaborées avec moi. Une deuxième structure, qui corresponde à l’inconscient individuel, est la relation entre les interprètes et la musique de la pièce. L’interprétation de la pièce dépendra de comment chaque interprète aura sculpté ce monde onirique, ou le son du piano fait écho à des images intérieures à chacun de nous. Et la troisième, dernière structure, qui me rappelle le concept de l’inconscient collectif de Jung, est l’ensemble des thèmes et sujets sur lesquels le costumier, le décorateur, les interprètes et moi avons travaillé. Un espace spirituel ou symboles, couleurs, et archétypes émergent, nous relions tous les uns aux autres. La musique aura sa structure propre ; la bande de son étant une succession de morceaux qui, une fois entamés, ne s’arrêterons plus jusqu’à la fin. La danse créera une deuxième couche de la pièce, en se plaçant en dehors et en dedans de l’espace musicale, chevauchant sur les morceaux joué ; créant ainsi une ligne spatio-temporelle propre. La scénographie influencera l’atmosphère et le devenir de la pièce pendant la représentation : Des machines à fabriquer du vent interviendront et feront bouger et flotter des tissus, des tapis et des écrans. J’avais rêvé d’une pièce qui serait constitué d’une multitude de détails mais qui aurait un seul unique flow du début à la fin. C’est fait. Nous avons commencé en mars 2017 à répéter au CCN de Montpellier, en petite équipe, pendant 1 semaine. Ensuite nous avons enchainer, encore en petite équipe, à Sierre en Suisse, pendant 2 semaines. Finalement en octobre et novembre nous avons pu travailler tous ensemble à Genève, avant de finaliser la pièce pendant une semaine de répétition en décembre, au CDC Pole Sud de Strasbourg. « My soul is my Visa », une pièce avec une structure tel un champ électromagnétique, pulsant, résonant, fait de 5 interprètes qui vibrent individuellement et qui occasionnellement créeront une vibration commune ; une chorégraphie Frankenstein, faisant vivre un mouvement commun fait de 5 mouvements différents l’un de l’autre.

Collaboration avec les interprètes La collaboration avec mes interprètes est assez souple et ouverte. Je n’ai jamais auditionné personne pour mes créations ; je peux ainsi dire que je travaille avec des amis. Je propose certaines idées et le thème général de la pièce. Mais il arrive assez souvent que les outils dramaturgiques et la structure de la pièce seront trouvé par un travail en commun. Je suggère des textes au début de la création auxquels se rajouterons d’autres textes proposés par les interprètes. Pour « My soul is my Visa » nous avons commencé par le jeu au piano, car la musique nécessite encore plus de temps de travail que la danse. Ensuite nous travaillons des improvisations, qui deviendront progressivement des séquences écrites et des « Leitmotiv » chorégraphiques. Pour cette pièce l’univers du « Funk », du « Soul », des mouvements des années 60 lorsque les gens dansent en boite, a était une source d’inspiration majeure. Tel que dans « iFeel2 » ou « iFeel4 », les mouvements du folklore disco servent comme base pour développer un langage abstrait et contemporain. Musique Par chance ou par destin, chacun de mes interprètes sait jouer le piano. Comme j’ai mentionnée plus haut, les 12 morceaux se succèdent et le piano n’arrêtera jamais de vibrer dans « My soul is my Visa ». Le choix musical des morceaux va de Debussy, Chopin, Satie, en passant par Nina Simone, Meredith Monk, Gurdjeff, pour finir avec des contemporains comme Tom Johnson, Bill Fay ou Nils Frahm. Le piano sera notre seul élément « scénographique », au milieu du plateau, car la musique fut et est la source centrale des « vibrations en mouvement » que les interprètes développeront. La musique qui ne s’arrête jamais, comme une drogue, une tache à accomplir et une expérience psychédélique. Parfois la musique sera jouée par une seule personne, parfois le piano attirera les 5 interprètes pour des morceaux joués à 10 mains !!! Le choix des morceaux ne fut pas aléatoire ; il nous fallait, à l’image d’une vibration qui est rythmique et impressionniste à la fois, de la musique rythmique et impressionniste. Samuel Pajand et moi avons signé les bandes de son depuis 2012. Notre expérience en matière de musique live nous a amené à prendre le risque d’avoir des interprètes qui danseraient et joueraient le piano en même temps. Les répétitions nous ont donné raison. Un piano joué live vibre très différemment d’une musique enregistrée. Seulement à la fin de la pièce apparaitront des morceaux enregistrés, quand plus personne sera là pour jouer le piano…

Biographies Marco Berrettini Danseur et chorégraphe italien, né le 23.10.1963 à Aschaffenburg (D). Son intérêt pour la danse commence en 1978, en pleine époque Disco. Il gagne quelques concours auxquels il participe et fort de cette expérience et conscient de ses lacunes, il décide d’affiner ses capacités techniques. Dans les prochaines trois années, il s’initiera à la danse Jazz, Moderne et au ballet classique. Parallèlement à sa formation à l’école régulière, il commence à chorégraphier des soirées Gala pour son école de danses de salon. Après le baccalauréat, il commence sa formation professionnelle de danseur; tout d’abord à la London School of Contemporary Dance, pour ensuite se diplômer à la Folkwangschulen Essen, sous la direction de Hans Züllig et Pina Bausch. Là-bas, son envie de devenir chorégraphe s’accentue et il débute avec un Solo : « Le Père Noël lubrique «. À la suite de sa formation, il monte sa propre compagnie, Tanzplantation, à Wiesbaden. En même temps il entame des études d’Ethnologie européenne, Anthropologie culturelle et Sciences théâtrales à l’Université de Francfort. En 1988 il déménage à Paris et commence à danser pour le chorégraphe marseillais Georges Appaix. Ses salaires il les réinvesti dans ses propres pièces, qui commence à marcher vers le milieu des années 90. En 1999 la Cie, qui désormais compte environ 12 personnes, change de nom et devient *MELK PROD.. Depuis ce temps, Marco Berrettini a produit une trentaine de spectacles et avec « Sturmwetter prépare l’an d’Emil », il gagna le prix ZKB au Theaterspektakel de Zürich pour la meilleure chorégraphie de l’année. L’activité de Marco Berrettini s’étend de la Performance dans un Musée jusqu’à la collaboration avec des réalisateurs de films, de l’installation avec des plasticiens au dîner avec des gens célèbres qui ne le connaissent pas, mais sa meilleure création est et restera toujours sa fille Stella, avec laquelle il vit à Genève. Nathalie Broizat Après une formation en danse en sport-études depuis l’âge de 12 ans, Nathalie Broizat commence une carrière de danseuse à Lyon, en parallèle à sa formation universitaire. En 1998, après un Deug de Sociologie, elle obtient une Licence en Arts du Spectacle à Paris VIII. En 2000 elle reçoit la bourse Fulbright pour étudier à l’Institut Laban/Bartenieff de New York, où elle se spécialise sur le concept « Effort » de Laban. Elle passe 3 ans à New York où elle développe son travail en solo et se fait reconnaître dans le milieu newyorkais du ‘Performance art’. Elle travaille aussi régulièrement pour la compagnie Accidental Movement dirigée par Mariangela Lopez. Elle joue dans des lieux tels que la Judson Church, Danspaceproject à la St Marc Church, Dixon Place et le Wax... Puis, elle part vivre à Los Angeles pour travailler avec Rachel Rosenthal et devient membre de sa compagnie de théâtre expérimental, la Rachel Rosenthal Company, pendant plus de 6 ans. Elle travaille également pour d’autres metteurs en scène et chorégraphes tels que Yozmit, Peter Wing Healey et Simon Moore, et poursuit ses propres travaux en solo. Elle joue dans des lieux tels que le Getty Center, le Moca (Museum of Contemporary Art), Redcat et Highways Performance Space à Los Angeles. A plusieurs reprises, elle travaille avec Linda Sibio pour Cracked Eggs, une compagnie qui mêle acteurs professionnels et acteurs

atteints de profonds troubles mentaux. Elle est régulièrement invitée par l’Université du Mississippi pour des performances et des workshops, et est invitée pour une performance solo au Single File Festival de Chicago. En parallèle à ses activités dans le milieu du théâtre expérimental et du ‘Performance Art’, elle continue à étudier le théâtre traditionnel et le jeu pour la caméra auprès de Paul Kampf, et elle joue à l’écran pour Mich Medvedoff, Rick Elfman, Sandy Amerio, Nadja Marcin et Francisco Lopez. Nathalie Broizat est de retour en France depuis plus de 3 ans où elle poursuit ses activités artistiques et renoue avec le milieu du spectacle vivant contemporain en France. Elle a présenté sa dernière pièce Love Labo au Théâtre de Vanves le 12 juin 2013. Elle travaille actuellement sur le projet ‘HH’ avec Anne Rebeschini, dont la première a été présentée au Grenier Théâtre de Toulouse. Sébastien Chatellier Sébastien Chatellier a étudié le génie mécanique aérospatial et la sociologie à l’université Toulouse II et III, puis il s'est formé à l’école de cirque de Québec.! De retour en France, il intègre la formation professionnelle du Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse. !Depuis, il a collaboré aux créations de Marco Berrettini pour Old movements for new bodies et iFeel, Georges Appaix pour Once upon a time, Pierre Droulers pour Inouï et Flowers, Ivana Müller pour While We Were Holding It Together et à des reprises des rôles pour Michèle Murray et Dominique Rebaud. Il réalise personnellement, en 2006, champs co-fabriqué avec Thibaud Le Maguer et, en 2008, Dimanche 15 à la demande de Jérôme Mauche. !Il se forme professionnellement à la méthode Feldenkrais depuis 2007 et participe aux productions suivantes de *MELKPROD. : « iFeel », « Si, viaggiare » et « CRY ». Ruth Childs Née à Londres en 1984, elle déménage avec sa famille aux États-Unis en 1986 où elle commence la danse classique à l’âge de 6 ans. A la fin de ses études scolaires en 2002, elle rentre à Londres pour étudier la danse au London Studio Center, où elle intègre le ballet de l’école et reçoit son diplôme en danse classique. En 2003 ça sera le Ballet Junior de Genève où elle travaille avec plusieurs chorégraphes, dont Foofwa d’Imobilité, Ken Ossola, Patrick Delcroix, et Lucinda Childs. Ensuite elle est engagée par la Cie Jean-Marc Heim pour la pièce Creatura (2005). Depuis 2006, elle s’est installée à Genève où elle commence à travailler avec Foofwa d’Imobilité dans BodyToys (2007), The Making of Spectacles (2008), Laréduq (2011) et Fénix (2012) entre autres. Elle travaille également avec d’autres chorégraphes genevois dont Jozsef Trefeli (Ooorpheus, 2009) et Louise Hanmer (Roll-Over, 2009.) En 2010, elle est engagée par La Ribot pour une reprise de rôle dans Llámame Mariachi et fait partie de la création de Laughing Hole (2006) et de PARAdistinguidas en 2011, avant de l’assister sur EEEXEEECUUUUTIOOOOONS!!! en 2012. Ensuite elle commence aussi à travailler pour Gilles Jobin sur deux reprises : Spider Galaxies et A+B=X et fait de performances avec la compagnie au CERN. Elle travaille également pour Massimo Furlan dans Giacomo et fait une reprise de rôle dans sa pièce 10x Eternal. Elle danse aussi dans la création de Gilles Jobin: Quantum présentée en 2013. En 2014, elle hérite des pièces solos de Lucinda Childs, Pastime (1963), Carnation (1964) et Museum Piece (1965), ainsi que de la série de La Ribot, Mas Distinguidas, 1997. En 2014, elle commence à developper un travail personnel mélangeant performance/film et musique et fonde d’abord SCARLETT'S à Genève et ensuite SCARLETT'S FALL avec Stéphane Vecchione (musicien/compositeur/performeur), un duo

musical. SCARLETT'S FALL sort leur premier album en décembre 2014, réalise une tournée de concert et également plusieurs clips/film d'art ainsi que des performances en Suisse, au Mexique et aux Etas-Unis. Anne Delahaye Anne Delahaye a suivi sa formation en France et est sucessivement diplomée du conservatoire régional de danse classique en 1991, du Conservatoire National supérieur de Lyon de danse contemporaine en 1995, et diplomée d’état pour l’enseignement de la danse contemporaine en 1999. En 1996 elle intègre la Cie de Jean-Francois Duroure, et après un long métrage sous la direction de Sylvie Giron, elle rejoint la Cie Philippe Saire pour 3 créations. En 2001 elle part à Berlin où elle entamera, auprès d’Isabelle Schad, un travail sur « la composition en temps réel » qui aura un fort impact sur l’ensemble de son travail. En 2003 elle rejoint la Cie de Marco Berrettini pour « New movements for old bodies », puis collabore auprès de différents metteurs en scène et performeurs comme Annabelle Bonnery en France, Félix Ruckert en Belgique, la Cie Alias, la Cie Néopost et Yan Duyvendak à Genève, Marielle Pinsard, Nicole Seiler, Les Fondateurs, Christian Geoffroy-Schlittler et Christophe Jaquet à Lausanne (etc..). Depuis 2001, parallèlement, elle poursuit un travail aux côtés de NO 23Prod- Massimo Furlan et Claire de Ribeaupierre. Depuis 2008, elle élabore un travail plus personnel ; elle fonde à Genève, avec Nicolas Leresche, la Ciedegenève et réalise différentes performances comme « LCDT », « LCDT vidéo » et « Duckland » ; et trois projets scéniques : « Magica Melodia » , « Le corps du trou » , et « Parc National » . La Ciedegenève sera invitée en 2012 à être artiste associé auprès du Festival du Far de Nyon (CH). Depuis 2015 et parallèlement à ces activités artistiques elle s’initie à la technique Alexander. En Mars 2016 elle obtient une bourse d’étude pour intégrer une formation professionnelle. Plus récemment elle a prêté sa voix au court métrage de Pauline Julier « After », actuellement elle participe à l’élaboration du prochain projet de la vidéaste Emmanuelle Bayart. Bruno Faucher De 1983 à 1998, il collabore en tant que régisseur lumière, régisseur général ou éclairagiste avec les artistes suivants: Michel Bouquet, Jean Jourdheuil, Christian Rist, André Wilms,Jacques Bonaffé, Bob Wilson, Daniel Mesguich, Jean Paul Roussillon ,Jan Kopp,Odile Duboc, Georges Appaix, Compagnie Castafiore, Peter Sellars, Ingrid Caven, Bernard Lubat, Jacques Robotier. A partir de 1998 : Directeur technique du Groupe Dunes (Madeleine Chiche et Bernard Misrachi) installé à Marseille avec qui il collabore depuis plus de dix ans sur diverses installations multimédias (Koge- Danemark 2010, Ososphères-Strasbourg 2009,Festival Osnabrück 2008,CAC Vilnius 2007,Festival Copenhague,Le19 Montbeliard 2005, Fête des Lumières Lyon 2004, Pôle Multimédia Euroméditerranée, Ferme du Buisson/Arte, Festival de Zagreb, Friche de la Belle de Mai à Marseille…) et sur des spectacles intégrant la danse et la vidéo. Directeur technique et interprète de *MELK PROD. (direction artistique Marco Berrettini), avec qui il travaille depuis dix ans également en tant que scénographe et éclairagiste (iFeel, Freezao ,Melk* goes to New Orleans, No Paraderan, New movements for old bodies, Blitz, Freeze Defreeze, Sorry do the tour, Les Petits Roberts).

Samuel Pajand Diplômé de l'Université de Brest en audiovisuel en 2000, il s'oriente très vite vers le travail sonore dans le spectacle vivant. Il travaille entre autres sur des spectacles de Gildas Milin, Joris Lacoste, Judith Depaule et Vincent Macaigne. Par ailleurs, il collabore régulièrement avec Claudia Triozzi et Marta Izquierdo. Il forme avec Fred Costa un duo de musique plus ou moins improvisé Complexité faible. Il tente avec Marco Berretini un duo de musique plus ou moins pop Summer Music, et avec Marie Caroline Hominal le duo de musique plus ou moins mystique SilverGold. Sa rencontre avec Marco Berrettini date de novembre 2006. Il participe aux créations « Freezao/Défreezao » , « *Melk Prod. goes to New Orleans », « Si, Viaggiare », « iFeel », « iFeel2 », « CRY » et « iFeel3 ».

Tutu Production

Créé à Genève en 2007, Tutu Production est une structure de production et de diffusion des arts de la scène qui est actuellement co-dirigée par Véronique Maréchal et Pauline Coppée.

Tutu Production s'attache à collaborer avec des artistes qui développent des œuvres artistiques hybrides. Ils ont en commun un besoin central d’explorer en continu les langages et formes scéniques existants, interrogeant à la fois les regards que nous posons sur nous-mêmes et sur le monde qui nous entoure.

Tutu Production travaille actuellement avec Cindy Van Acker, Marco Berrettini, Ruth Childs, Marie-Caroline Hominal, Anne Delahaye & Nicolas Leresche, Christian Geoffroy-Schlittler , Gregory Stauffer.

Tutu Production et *MELK PROD. ont débuté leurs collaborations en 2008, avec la création de « *MELK PROD. goes to New Orleans ». “My soul is my visa” sera le huitème projet commun.

“Si vous voulez trouver les secrets de l'univers, pensez en termes d'énergie, fréquence et vibration”

Nicolas Tesla