Post on 03-Apr-2016
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PRIX ESSOR : LE PRIX ISABELLE AUBIN
RENCONTRE : NATHALIE CLAUDE ET LE CRÉA_LAB
ÉDUCATION/CULTURE : ENSEMBLE
Numéro 71 Juin 2011
6.9
5 $
Nommée en l’honneur d’une pionnière de l’éducation artistique au Québec, cette bourse d’une valeur de 500$, vise à reconnaître l’engagement pédagogique des finissants au baccalauréat en enseigne-ment des arts des universités québécoises.
Étape 1 : Formulaire de participationTéléchargez le formulaire de participation disponible
sur le site de l’AQÉSAP (http://aqesap.org).
Renseignements : 819-424-3624.
Étape 2 : Présentation du projetLe formulaire sert de guide pour la présentation des projets.
Assurez-vous de suivre toutes les étapes.
Étape 3 : Sélection des dossiersUn comité de sélection se réunit en juin pour déterminer le lauréat.
La bourse est remise lors du congrès de l’AQÉSAP, en novembre.
Étape 4 : PublicationAvec l’autorisation des participants, les projets gagnants pourront faire
l’objet d’une publication sur le site Internet de l’AQÉSAP.
Voir projet primé p. 13
Information complémentairePour toute information complémentaire, communiquer avec
Vivian Langelier, membre du conseil d’administration de l’AQÉSAP, à
l’adresse suivante : vivianlangelier@videotron.ca
BOURSEMONIQUE-BRIÈRE
Photo : Eddy Tardif, 2007
PRIX ESSOR : LE PRIX ISABELLE AUBIN, Francine Auger
RENCONTRE : NATHALIE CLAUDE ET LE CREA LAB, Christine Faucher
ÉDUCATION/CULTURE : ENSEMBLE, France Joyal
Numéro 71 Juin 2011
6.9
5 $
Éditeur AQÉSAP (Association québécoise des éducatrices et éducateurs spécialisés en arts plastiques)
Consultez notre site: http://aqesap.org/
Rédactrice en chef France Joyal, UQTR france.joyal@uqtr.ca
Comité de rédaction Francine Auger, Caroline Moreau et France Joyal
Recherchiste Francine Auger fauger@cslaval.qc.ca
Assistante à la coordination Caroline Moreau caroline.moreau@uqtr.ca
Collaborateurs Francine Auger, Véronique Covanci, Christine Faucher, France Joyal, Louise Lalande, Suzanne Lemerise, Nathalie Morin
Publicité Nancy Breton, agente de développement nbreton.tra@hotmail.com
Responsable au CA de l’AQÉSAP Daniel Charest charestda@cslaurentides.qc.ca
Secrétariat Laurence Borys laurence.borys@aqesap.org
Soutien financier Université du Québec à Trois-Rivières
Conception, montage Kalinka Bassaraba /// Designer Graphique
Impression Imprimerie Art Graphique, entreprise certifiée FSC (Forest Stewardship Council).
En achetant des produits avec une étiquette de FSC vous soutenez la gestion de la croissance responsablede la forêt dans le monde entier. Source : Greenpeace (http://www.greenpeace.org/canadaou http://www.greenpeace.org)
Nathalie Claude,Le Créa_Lab.
MEL.Z de Tendanses urbaines. Les élèves de secondaire 2,3, 4 et 5 de Nathalie Claude.
ISSN
: 97
8-2-
9207
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Avez-vous déjà remarqué le regard d’Antoine de St-Exupéry? Quel que soit l’endroit où il se dirige, il est toujours légèrement porté vers le haut, comme si les mots, les pensées et les réponses se trouvaient quelque part dans l’espace ou, plus précisément, dans un espace. Un espace où le rêve et la réalité se confondent. C’est un regard tourné à la fois vers l’intérieur et vers l’extérieur, un regard scrutateur et rêveur, un regard d’enfant. À travers lui, l’observa-tion de la vie et de tout ce qu’elle recèle de valeurs, de trésors et de perles.
« Ce qui embellit le désert, dit le Petit Prince, c’est qu’il cache un puits quelque part... » (St-Exupéry, 1943).
Depuis plus de quarante ans, chaque numéro de Vision recèle des trésors, glanés aux quatre coins du Québec, preuve que l’imaginaire n’a pas de limites et que le regard humain n’a de frontières que celles qu’il édifie lui-même. Comprendre l’imaginaire peut se faire de mille manières et Fernande St-Martin en propose plusieurs dans ses ouvrages. Dans Le sens du langage visuel (2007), elle présente celle de Paul Ricoeur, l’auto-explication, un principe voulant que comprendre soit inséparable de « se » comprendre, ce qui, me semble-t-il, est l’essence même du dessin.
Je me permets de paraphraser St-Exupéry pour avancer que ce qui embellit notre quotidien c’est qu’il cache un dessin quelque part. Un dessin qui en dit long sur la manière dont l’auteur se com-prend à travers les phénomènes qu’il illustre. C’est ce qu’observent, dans ce numéro, Suzanne Leme-rise (p. 23) en parlant des dessins de son petit fils et Nathalie Claude (p. 6) dans une entrevue accordée à Christine Faucher. Qu’ils soient en bas âge ou ado-
lescents, les jeunes nous parlent d’eux à travers les représentations bien personnelles du chemin qu’ils parcourent. C’est également le propos de l’exposi-tion Ensemble (p. 18), un projet qui rassemble des propositions d’artistes et d’élèves illustrant les pré-occupations qu’il demeure impératif de garder à l’esprit. Au fait, les thèmes de l’écologie, des droits de l’homme et de l’environnement commence-raient-ils à sonner faux à nos oreilles? Répondre oui à cette question c’est dire l’urgence de s’en préoc-cuper. Car les enjeux planétaires nous concernent tous, quel que soit notre rôle – parent, enfant, ensei-gnant, élève ou artiste. Répondre oui c’est dire aussi combien notre perception sensorielle s’engourdit. Notre perception est pourtant la clé de notre com-préhension du monde car c’est elle qui structure ce qui nous vient de l’extérieur, c’est elle qui décode et recode l’information pour générer les symboles, les concepts et les images. Sans elle, point de salut ! Pour maintenir notre système perceptuel alerte, rien ne vaut la démarche artistique, ce phénomène mys-térieux qui suscite ou ressuscite le sens. Ce phéno-mène vécu en tout temps et en tout lieu, comme à l’école Curé-Antoine Labelle (p. 25) où la présence des élèves se trouve pérennisée, fixée dans le temps et dans l’espace ou comme chez les élèves de Natha-lie Morin qui découvrent Claude Théberge (p. 28) ou encore au congrès de l’AQÉSAP où chaque an-née, des centaines d’enseignants se retrouvent pour échanger, réfléchir et discuter des enjeux de l’édu-cation artistique. Preuve que le dessin est comme le puits de St-Exupéry.
L’un comme l’autre varient en profondeur, jusqu’à l’infini.
moutonS’IL TE PLAIT, DESSINE-MOI
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Monsieur Joyal,
Il faisait un chaud matin d’hiver, avec ciel bleu sur neige fondante. J’ai décidé de faire un pèlerinage dans ce Saint-Jérôme que vous affectionniez tant, en imaginant vos propres trajets.
Tout d’abord, face à moi, de l’autre côté du parc Labelle, toute belle dans son habit argenté, fine et imposante tout à la fois, la flèche de la cathédrale que vous avez dessinée maintes fois. À gauche, la colonnade de l’ancien palais de justice, construit en pierres taillées du même gris que celles de l’église, devenu musée d’art et où vous avez enseigné le dessin, la peinture et l’aquarelle pen-dant une trentaine d’années. Au centre, parmi les arbres, le curé Labelle sur son socle, index pointé vers le nord, monument également représenté par vous à plusieurs reprises. Derrière moi, la magnifique maison Trudel, devenue maison funéraire où il était dans l’ordre des choses que l’on vienne vous voir une der-nière fois. Une imposante maison en briques rouges où d’illustres personnages sont passés, depuis plus d’un siècle. Votre dépouille était étendue parmi des fleurs aux teintes chatoyantes. À la demande de votre famille, on avait conservé vos cheveux longs, devenus blancs. À votre demande à vous, on vous avait entouré de dizaines de dessins de vos élèves, tous d’une grande beauté. Puis, je me suis dirigée vers le sud par la rue Labelle. À ma gauche, l’ineffable Maison Prévost, conservée elle aussi par un couple amoureux du patrimoine. Plus loin, la rivière, celle dont le tracé impose celui de nos vies de Jérômiens. À quelques mètres, le vieux moulin, si beau. Enfin, votre maison. Blanche centenaire, lisé-rée de bleu tendre. Devant, les vestiges des plates-bandes fleuries que vous aimiez passionnément et que vous vous plaisiez, aux dires de vos enfants, à maintenir un peu en friche. Rien là d’étonnant! Et rien d’étonnant non plus qu’un peintre aime les fleurs, tant pour elles-mêmes, leurs teintes et leur beauté que pour leur agencement. Un autre peintre a fait de même à Giverny.
Je me suis attardée : votre âme était venue flotter sur les lieux. Je sais que vous aimiez profondément votre ville. Saint-Jérôme a eu son fantôme bienfaisant, qui allait, long et mince, cheveux sur les épaules, sac au dos, parfois à pied, parfois à bicyclette, vers ses cafés, le long de sa rivière.
Nous souhaitons, par ce témoignage, rendre hommage à monsieur André Joyal, père de France Joyal, décédé en février 2011. Artiste et enseignant établi à St-Jérôme, André Joyal s’est impliqué plus de trente ans dans la diffusion de l’art des jeunes. Le texte qui suit est signé par Gisèle Bart qui a suivi sa carrière.
Gouache de Stéphane Lauzon (1986), élève de André Joyal entre 1986 et 1996 et membre actif du CA de
l’AQÉSAP de 2005 à 2008
À la douce mémoire de MonsieurAndré Joyal
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2011
5
3 ÉDITORIAL
6 LE CRÉA_LAB par Christine Faucher
18 ENSEMBLE par France Joyal
25 PRIX ESSOR 2010 PRIX ISABELLE-AUBIN
par Francine Auger
28 À LA RENCONTRE DE CLAUDE THÉBERGE
par Nathalie Morin
30 LES ATELIERS PRATIQUE DE L’AQÉSAP
par Louise Lalande et Francine Auger
23 LES DESSINS DE VINCENT par Suzanne Lemerise
37 CONSEIL PÉDAGOGIQUE INTERDISCIPLINAIRE DU QUÉBEC par Véronique Covanti
SOM
MA
IRE
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29,25 $
3,00 $Incluant livraison
LES PUBLICATIONS AQESAP PRÉSENTENT L’IMAGE À NU DE LUC SAINT-HILAIRE
AU CŒUR D’UN UNIVERS EN EFFERVESCENCEL’image semble s’être radicalement transformée! Autre-fois, de rares artistes au talent exceptionnel produisaient patiemment quelques œuvres qui défiaient les siècles. Aujourd’hui, chacun utilise un banal appareil numérique pour réaliser instantanément une multitude d’images très éphémères. Intime ou publique, magique, religieuse, poli-tique, artistique, publicitaire ou documentaire, profession-nelle ou personnelle, l’image révèle sa véritable nature à travers sa diversité. Plus que jamais, elle s’impose comme un moyen d’expression et de communication à la dispo-sition de tous, cela au même titre que la langue parlée ou écrite. Elle peut se faire des plus poétique et suggestive comme l’est un inspirant poème, et en même temps deve-nir tout aussi fonctionnelle qu’un froid texte légal des plus précis et univoque.
Enfin, une approche actuelle et complète!
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VOUS qui enseignez dans les universités, dans les cégeps, dans les écoles,VOUS qui étudiez à la maîtrise ou au doctorat,VOUS qui aimez écrire,
VOUS avez tout le loisir de publier vos découvertes dans Vision.
VISION… C’EST VOTRE PORTE-VOIX. PRENEZ LA PAROLE!
La première chose à faire est de sortir vos articles du tiroir. La deuxième étape est de communiquer avec nous.
FAUGER@CSLAVAL.QC.CA OU FRANCE.JOYAL@UQTR.CA Au plaisir de vous lire!
La revue Vision ouvre une fenêtre sur l’éducation artistique au Québec. Elle vise à pro-mouvoir l’importance de l’activité artistique dans le développement des jeunes à travers la diffusion de projets novateurs en enseignement des arts.
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caractères Times 12 pts marges 2.5 cm partout 1½ interlignephotos : 300dpi, 8 X 10 pouces minimum (nous vous indiquerons comment
les déposer sur un site FTP spécialement conçu à cet effet)
NOTRE PROCHAIN NUMÉRO SORTIRA À L’AUTOMNE. NOUS Y PRÉSENTERONS DES RÉSULTATS DE RECHERCHES ET D’EXPÉRIMENTATIONS EFFECTUÉES DANS LE DOMAINE DE L’ÉDUCATION ARTISTIQUE PAR… VOUS.
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2 4 - 2 5 E T 2 6 N OV E M B R E 2 0 1 1