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UNAFAM 92
UNAFAM Délégation des Hauts-de-Seine - 4 rue Foch - 92270 BOIS-COLOMBES
Courriel : 92@unafam.org / Site : www.unafam.org/92-Hauts-de-Seine.htlm
Téléphone, répondeur, accueil familles : 01.46.95.40.92 - Secrét. Admin. : 09.62.37.87.29
.………...
Editorial : La relocalisation des lits d’hospitalisation progresse !
Une Résidence Accueil projetée à Suresnes.
L’année 2017 s’achève avec une réalisation très significa-
tive : les structures d'hospitalisation des communes de
Courbevoie et Neuilly-sur-Seine ont définitivement quitté
Clermont de l'Oise pour, respectivement, Nanterre (Hôpital
Max Fourestier) et Rueil-Malmaison (Clinique MGEN).
Certes, ce rapprochement peut poser des difficultés pour
les professionnels soignants; mais il faut aussi reconnaître
que pour les patients de ces deux communes et leurs fa-
milles, la transformation est assurément très positive.
Une autre étape prend corps : la relocalisation des quatre secteurs du nord du
département se dessine vers Nanterre (Hôpital Max Fourestier). Les principales
instances du site viennent de donner un accord de principe à ce regroupement
sur un projet de renouvellement d'une partie du site.
Voilà qui atteste nettement de l’évolution dynamique et actuelle où s’engage la
psychiatrie : moins de recours à l’hospitalisation et plus de prises en charge des
personnes en ville avec des dispositifs d’hébergement et d’accompagnement
correspondant aux meilleurs pratiques. Enjeu majeur auquel nous nous associe-
rons comme tous les autres acteurs : médical hospitalier et de ville, médico-
social et social.
Une autre nouvelle, survenue pendant l'été, corrobore cette évolution : Christian
DUPUY, maire de Suresnes, a proposé que des appartements dont la ville retrou-
vait la disponibilité soient configurés en Résidence Accueil de 22 places.
L'Agence Régionale de santé et le Conseil Départemental ont tout de suite don-
né leur accord pour augmenter de 15 places la capacité d'accompagnement du
SAMSAH d'Espérance Hauts de Seine pour accompagner correctement les rési-
dents qui en auraient besoin.
Au moment où nous écrivons, nous attendons toujours un accord clair du Minis-
tère du Logement dont dépend le financement des hôtes d'accueil chargés de
l'animation de cette résidence; pour faire progresser le dossier, l'appui du Préfet
des Hauts-de-Seine et de la Secrétaire d'Etat aux personnes Handicapées a été
sollicité, les locaux remis en état sont prêts à être habités.
Enfin, il faut indiquer que la commission en santé mentale du département va
contribuer activement au lancement du projet de santé mentale prévu par la loi.
Ce sera l'occasion de reprendre les éléments concernant la relocalisation des lits
d'hospitalisation des trois secteurs encore à Paul Guiraud Villejuif, dans le Val
de Marne.
Pour ces actions fructueuses qui mettent déjà à contribution les « forces vives »
de notre délégation, votre implication et votre aide seront indispensables et pré-
cieuses.
En ce début d'année, la délégation départemental des Hauts-de-Seine vous
adresse ses meilleurs vœux pour que 2018 vous soit aussi sereine que possible.
Michel Girard
Président Délégué
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3ème Journée Nationale de Sémiologie Psychiatrique,
le 6 juin 2017 à l’Université Paris-Diderot
La 3ème Journée Nationale de
Sémiologie Psychiatrique, orga-
nisée par l’Association pour
l’Enseignement de la Sémiolo-
gie Psychiatrique (AESP), a eu
lieu le 6 juin 2017 à l’Université Paris-Diderot. Des confé-
rences très instructives dont nous vous présentons au-
jourd’hui le résumé dans notre bulletin.
Au préalable, quelques définitions sont nécessaires : au
sens large la sémiologie est la science générale des
signes. En médecine, la sémiologie s’intéresse aux signes
des maladies (les symptômes) pour poser un diagnostic
et dans le cas précis de la psychiatrie, la sémiologie
« s’intéresse aux modifications de dimensions fondamen-
tales de l’expérience humaine (c’est-à-dire, aux modifica-
tions dans les domaines des «perception, cognition, mo-
tricité, émotion, motivation, socialisation pouvant être
l’expression d’un trouble psychiatrique ».
Après l’ouverture de cette journée par les docteurs A.
Amad et P. Geoffroy, le docteur F. Petitjean en a précisé
l’objectif : « explorer » les aspects sémiologiques en te-
nant compte de différents contextes : l’examen clinique,
les comorbidités et la personne elle-même.
Sémiologie selon le contexte de l’examen clinique
La première intervention par le professeur E. Poulet
(hôpital Le Vinatier – Lyon) a porté sur l’évaluation sémio-
logique dans le contexte de l’urgence : il est essentiel de
s’interroger sur les causes de la demande du patient ou
de l’aidant ; s’agit-il d’une décompensation psychiatrique,
d’une conséquence de comorbidités, ou d’un état aigu
transitoire ? De ce fait, la première étape, l’accueil, pose
le problème du tri : quelles sont les conditions de la ve-
nue aux urgences, et les difficultés à définir les règles de
prise en charge entre ceux qui peuvent attendre et ceux
qui ne peuvent pas (problème du risque suicidaire); la
deuxième étape, l’examen, doit tenir compte du con-
texte : dans la crise, la tension émotionnelle entraine un
épuisement des ressources cognitives et donc modifie les
capacités à communiquer du patient.
La deuxième intervention du docteur A. Gérard
(psychiatre libéral) a porté sur le temps long et l’histoire
des symptômes. A. Gérard a insisté sur les trois facteurs
nécessaires pour qu’une évaluation soit la plus perti-
nente possible et amène ainsi à une meilleure prise en
charge de la personne : le patient lui-même, le psychiatre
et la relation qui s’établit entre eux dans la durée. La
qualité de cette relation et sa permanence implique la
confiance réciproque.
Ces deux interventions sur l’importance du contexte de
l’examen clinique ont précédé la conférence plénière du
professeur B. Falissard : de la physiopathologie au clini-
quement significatif. La physiologie, c’est-à-dire l’étude
d’une fonction, d’un organe, chez les êtres vivants
« n’explique pas les causes en médecine mais donne du
sens en permettant de structurer les connaissances mé-
dicales »; en clair la physiologie a permis de
« cartographier » le fonctionnement des organes du vi-
vant. En physiopathologie psychiatrique, pour parler des
symptômes de la personne malade, B. Falissard propose
d’utiliser le terme plus englobant de
« phénoménologie *» - ce qui se manifeste à la cons-
cience - au lieu de sémiologie, car « la psychiatrie c’est
être malade sans pouvoir fixer la maladie sur un or-
gane ». En d’autres termes, la personne malade est im-
pactée dans sa globalité et cela a une conséquence sur
les manifestations cliniques des disfonctionnements
(l’expression des symptômes chez chacun, chaque per-
sonne singulière), dont il faut tenir compte.
Les interventions suivantes ont porté sur les deux autres
aspects :
Sémiologie selon les comorbidités
Schizophrénie et dépression par le professeur Ch. Lançon
(Marseille) : bien que peu diagnostiquée, la dépression a
un rôle important dans l’évolution de la maladie en terme
de gravité, de risque de rechute et de suicide, d’autant
que les neuroleptiques ont des effets extra-pyramidaux
d’ordre psychique, avant les manifestations motrices,
(contractures musculaires, mouvements anormaux invo-
lontaires,...) entraînant une difficulté à penser. Ainsi cer-
tains neuroleptiques agissent sur l’humeur.
Symptômes thymiques et troubles liés à l’usage d’alcool
par le professeur Ph. Detimary (Belgique) : le professeur
soulève l’importance du contexte social dans l’alcoolisa-
tion et distingue la consommation en groupe, source
d’euphorie, et la consommation solitaire source de dys-
phorie (malaise) et indique que 42 % des personnes fai-
sant l’usage excessif de l’alcool ont des troubles de la
cognition sociale et une sensibilité accrue au rejet par la
société.
Traumatismes dans l’enfance et complexité sémiologique
des troubles bipolaires par le docteur B. Etain. L’interven-
tion a porté sur les résultats d’un questionnaire (CTQ :
Childhood Trauma Questionnary) lesquels font apparaître
que les abus émotionnels, physiques, sexuels, la négli-
gence physique peuvent entraîner des troubles psychia-
triques d’autant plus sévères que les traumas sont inter-
venus tôt.
Sémiologie centrée sur l’individu : « precision psychiatry »
Peut-on guider le traitement des hallucinations sur la
base de la sémiologie / phénoménologie ? L’intervention
du professeur R. Jardri (Lille) porte sur une application
permettant de suivre le contenu des hallucinations et
mettant en évidence leur caractère intrusif chez la per-
sonne concernée, ainsi qu’une vulnérabilité à halluciner
dès le développement neurologique. Le traitement peut
être fait par psychothérapies neuroguidées (stimulation
magnétique intracranienne).
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Le terme de parentalité, introduit par le psychanalyste
P.C. Racamier (1961) suite à son travail sur la psychose
puerpérale, désigne un processus, une dynamique : pour
être parent il ne suffit pas d’être géniteur ni d’être dési-
gné comme parent, encore faut-il « devenir parent », ce
qui suppose un processus psychique qui atteint les pro-
fondeurs de la personnalité de chacun (Racamier).
Dans le cadre d’une mission du Ministère de l’Emploi et
de la Solidarité (1990), D. Houzel, psychiatre et psychana-
lyste, accompagné d’un groupe de recherche, a précisé
cette notion de parentalité avec la tâche d’examiner les
conséquences sur les enfants comme sur les parents
d’un retrait de l’enfant de son foyer familial. Ce travail de
réflexion l’a conduit à distinguer trois « axes » de la paren-
talité qu’il a nommés : « exercice », « expérience » et
« pratique » de la parentalité.
L’axe de l’exercice, comprend la dimension juridique :
exercice de l’autorité parentale, droit de filiation,
transmission du nom, … mais aussi la dimension sym-
bolique : être reconnu parent par le corps social et les
proches et se reconnaître soi-même parent.
L’axe de l’expérience, ce sont toutes les émotions, les
éprouvés, les ressentis, les doutes, les espoirs des
parents, il correspond à la dimension subjective
propre à chaque parent.
L’axe de la pratique, il s’agit des aspects plus con-
crets qui comprennent à la fois les soins, l’alimenta-
tion, la protection, l’éducation… mais aussi la qualité
de présence du parent auprès de son enfant.
Lorsque ces axes fonctionnent ensemble, ils soutiennent
le processus de parentalité. Selon Houzel, la maladie
mentale peut fragiliser l’harmonie et l’équilibre du pro-
cessus parental, soit par des interruptions, soit par une
impossibilité de tenir ensemble ces trois dimensions qui
fondent la parentalité. Il parle alors de « parentalité par-
tielle ».
N° 15 - septembre 2017 Actualités UNAFAM 92 Page 3 Actualités UNAFAM 92 Mars 2015 - N°8 Page 3
29èmes Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) du 12 au 25 mars 2018
Thème : « Santé Mentale : Parentalité et enfance »
Psychiatrie de précision et maladies neurodégénératives
par le professeur R. David qui souligne la difficulté de
repérage des troubles psychiques chez le sujet âgé car
associés à des pathologies neurodégénératives, iatro-
gènes (troubles associés à un traitement ou à un médica-
ment), et des comorbidités.
La dernière intervention : l’immuno-psychiatrie est l’occa-
sion pour le docteur G. Fond de rappeler qu’une inflam-
mation (réaction physiologique de l’organisme) peut être
physique, biologique mais aussi psychique : les perturba-
tions immunitaires et inflammations interviennent ainsi
dans le déclenchement des maladies psychiques.
Le professeur Cédric Lemogne a conclu la journée sur la
psychiatrie de liaison qui établit des liens entre la méde-
cine générale et la psychiatrie.
* Phénoménologie : la phénoménologie est un courant philo-
sophique qui se concentre sur l'étude des phénomènes, de
l'expérience vécue et des contenus de conscience.
Vous pouvez voir les vidéos de la 1ere et la 2ème Jour-
née Nationale de Sémiologie Psychiatrique (la 3ème
n’est pas encore disponible) sur la chaîne YouTube, re-
cherche : Journée Sémiologie Psychiatrie.
Michèle Drioux
N° 16 - décembre 2017 Actualités UNAFAM 92
Le thème de la SISM 2018 donne à l’UNAFAM l’opportunité d’ouvrir le débat sur une question restée longtemps sous
silence mais qui devient de plus en plus incontournable : l’accès à la parentalité des personnes vivant avec des
troubles psychiques. Depuis 2006, un réseau informel d’entraide mutuelle a émergé à l’UNAFAM à l’initiative d’un
certain nombre d’adhérents dont l’enfant malade est devenu parent à son tour. Ils ont ressenti le besoin d’échanger,
de réfléchir ensemble sur cette thématique spécifique. Ce sont leurs questionnements autour de cette parentalité et
de leur nouvelle identité de « grand-parent », leurs doutes, leurs besoins, mais aussi le fruit de leur expérience au sein
de ce réseau que nous vous présentons dans cet article.
Dans le cadre
de la SISM 2018,
UNAFAM 92
vous invite à la
venir nombreux
à la projection
du
documentaire
« Enfants entre
risques et
chances »,
d’Anne Friedli.
La projection se-
ra suivie d’une table ronde composée de
membres du réseau grands-parents de
l’Unafam et de professionnels de la psychia-
trie.
Date : Lundi 19 Mars 2018
Local : Auditorium du Théâtre des Sablons
Adresse : 70 av du Roule - 92200 Neuilly-sur-Seine
Métro : Les Sablons
Horaire : De 19h à 21h Entrée libre
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D’autre part, D. Delecourt (2003), membre du groupe de
travail piloté par Houzel, a enrichi cette représentation
en insistant sur l’importance des contextes dans les-
quels se déploie cette parentalité. Elle repère 4 con-
textes : juridique, institutionnel, affectif, socio-
économique et culturel. Ainsi, « une lecture plus contex-
tualisée de la parentalité doit tenir compte de toute in-
tervention, toute délégation qui peut modifier positi-
vement ou négativement un ou plusieurs éléments des 3
axes de la parentalité ».
C’est alors cette notion d’une parentalité qui peut être
« partielle » mais possible, avec un étayage des 3 axes de
la parentalité (interventions positives) et des médiations
pour diminuer les pressions venant des différents con-
textes sociaux (interventions négatives), que les grands-
parents de l’UNAFAM soutiennent et pour laquelle ils mi-
litent, tout en cherchant leur juste place à côté de leur
enfant et de leur petit-enfant.
En effet, ils sont conscients d’avoir à articuler une
double position : l’aidant familial de son enfant (relation
entretenue jusqu’à l’arrivée du petit-enfant) et grand-
parent. En tant que grand-parent, leur attention se porte
naturellement sur le petit-enfant, alors qu’en tant qu’ai-
dant, elle se porte davantage sur le parent malade.
En raison de ce double positionnement, ils se retrouvent
parfois devant des interlocuteurs aux attentes para-
doxales suivant que celles-ci proviennent du soignant de
leur enfant ou des éducateurs de leur petit-enfant. Il y a
donc une tension à tenir de concert ces deux positions et
c’est sur cette complexité que le réseau des grands-
parents s’est constitué et qu’il continue d’évoluer.
L’apport du réseau des Grands-parents de l’UNAFAM
Devant les manques institutionnels pour répondre aux
besoins des parents malades, de leurs enfants, ainsi qu’à
ceux des grands-parents accompagnateurs, des grands-
parents ont été invités à témoigner de leur expérience et
de leurs observations dans des formations de profession-
nels. Ils y ont décrit l’importance de l’aide apportée par
les réunions du groupe Grands-Parents Unafam d’Ile-de-
France, un des groupes du réseau créé en 2008 : « Au fil
de ces réunions, nous ajustons en permanence notre
place de parents devenus grands-parents. Nous cher-
chons les mots pour répondre aux questions de nos pe-
tits-enfants,
− Comment pourrais-je expliquer la maladie de mon fils à
mon petit-fils alors que je n’en ai aucune idée ? Par
exemple lorsqu’il reste en retrait, qu’il semble prostré,
accaparé par des TOC !
− J’ai préféré attendre que mes petites-filles posent des
questions. Quand elles avaient 8 ans, je leur disais que
leur maman était entre le rêve et la réalité. Quand elles
ont grandi, j’ai lu des livres, je les leur ai donnés, et on en
a parlé.
Nous tentons d’évaluer le degré de "risque de dan-
ger" (en faisant face au téléscopage entre la perception
d’une situation limite, le devoir de citoyen d’assistance à
personne en danger, la crainte d’un placement à la-
quelle s’ajoute la crainte de ne plus voir son petit-enfant,
la tristesse de devoir montrer du doigt son propre enfant
alors qu’il est lui-même en grande difficulté et est peu
soutenu par des professionnels dans son rôle de pa-
rent) :
− L’enfant se cachait sous le lit, je voyais la colère ex-
trême de sa mère. J'ai demandé au psy : « pouvez-vous
me dire si l’enfant est en danger ? » Il a répondu « Non, je
ne le pense pas ».
− Est-ce que mon petit-fils est en danger si je refuse de
donner de l’argent à son père pour les cigarettes quand
l’AAH (Allocation Adulte Handicapé) a été dépensée ?
Nous mesurons les capacités de chacun :
− Ayant eu connaissance d'ateliers famille organisés à
l'espace parents-enfants par notre centre social, ma
belle-fille a souhaité m'accompagner et notre binôme a
été bien accueilli. …
− Il pourrait être avec son fils une demi-journée, aller au
MacDo, aller voir un film … Il faudrait un soutien de la
relation père-enfant. Par contre, à la maison, il ne sait
pas jouer avec lui. Il est vite fatigué. Un week-end c’est
trop long, mais une demi-journée c’est bien.
Nous apprenons aussi avec nos expériences : nous cons-
tatons, par exemple, que l'information des proches, c'est
du soin ! Elle nous permet d'aider le mieux possible la
future maman, le futur papa, le couple, sans commettre
trop de maladresses ou d'erreurs. Notre besoin d'infor-
mations est crucial, venant de la part des professionnels
du soin (du médical) et du social, sur les conséquences
sociales (signalement ...) et les conséquences juridiques
à court et plus long terme. Car ses conséquences interfè-
rent sur la maladie elle-même. Nous éprouvons le plaisir
et l'intérêt de reprendre confiance en nos capacités.
C'est le cas lorsque nous nous retrouvons, sans être trop
encombrés par des fonctions qui nous dépassent, dans
nos fonctions naturelles de grands-parents…
Depuis qu'un réseau de grands-parents a émergé à
l'Unafam, je n'ai jamais lâché le fil (un peu comme on
s'accroche au câble d'une "voie ferrata" à la montagne
dans les passages vertigineux). »
Il y a bien du « vertige », en effet, quand on entend le ti-
raillement possible entre : cette nouvelle identité de
grand-parent et les différentes facettes qui constituaient
jusque-là leur identité (parent, conjoint, beau-parent,…),
mais aussi entre les différents rôles qu’ils ont à tenir
(aidant, médiateur, co-éducateur, mais aussi lanceur
d’alerte, porte-parole des enfants et des petits-enfants
lorsque ceux-ci sont dans l’incapacité de l’exprimer…).
Tiraillement émotionnel aussi lors des situations de déni
des troubles par le(s) parent(s) malade(s) : les grands-
N° 16 - décembre 2017 Actualités UNAFAM 92
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« Mais qu’est-ce qu’ils ont mes parents ? » et « Comment aider mon enfant ? »
Deux livrets finlandais traduits et édités par l’UNAFAM
parents sont alors tenus responsables de toutes les diffi-
cultés et reçoivent des critiques parfois violentes qui ex-
priment une grande ambivalence : « Je ne suis pas ma-
lade, vous êtes mauvais pour moi /mais j’ai besoin de
vous ». Ce tiraillement peut devenir très pénible, l’effort
presque insoutenable s’ils ne trouvent pas, à leur tour,
du soutien.
L’appartenance à un réseau de pairs permet de sortir de
l’isolement, de progresser, de retrouver confiance. Le
réseau fait le lien entre les groupes constitués et les per-
sonnes isolées, il favorise les échanges d’informations en
particulier sur les ouvrages destinés aux parents malades
psychiques et à leurs enfants ainsi que sur l’organisation
de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE).
Lors de la Conférence internationale de l’Eufami * (The
forgotten children, à Vilnius en 2009), la délégation des
grands-parents de l’Unafam a insisté sur la nécessité de
prendre en compte la situation d’exercice de la parentali-
té dans son contexte familial global. Elle a partagé sa con-
viction, reprise dans les préconisations de la déclaration
de clôture de la conférence : les services pourraient « se
concentrer sur la famille entière incluant non seulement
les parents et les enfants mais aussi d’autres comme les
grands-parents susceptibles d’assurer un rôle parental ».
Selon ces grands-parents, sans soutien, la famille entière
risque d’être trop instable au détriment de chaque géné-
ration. Cette position a été fortement soutenue par les
délégations d’enfants de personnes malades en prove-
nance d’autres pays européens qui ont insisté sur l’impor-
tance du soutien reçu d’un grand-parent dans leur propre
situation.
Les échanges entre les membres du réseau ont permis
de repérer en quoi la présence des grands-parents, lors-
qu’elle s’appuie sur une compréhension des processus
psychotiques et qu’un espace de réflexion leur permet de
préserver une bonne distance entre les générations, peut
soutenir la relation entre un parent malade et son enfant.
Les groupes « Fils et Fille » à l’UNAFAM
Par ailleurs, petit à petit, des espaces de paroles « Fils et
Fille » (pour les enfants adultes de personnes malades)
commencent à s’organiser à l’UNAFAM (cf Agenda, page
8). Ces enfants, si impliqués dans la vie de leurs parents
malades, ont été longtemps oubliés comme le montre le
peu d’études et d’articles leur étant consacrés jusqu’ici.
Devenus adultes, ils cherchent à partager leurs question-
nements portant sur la particularité de leur position d’en-
fant parfois "parentifié" (« J’avais 10 ans, je faisais les
courses et la cuisine, c’est vrai que je réalise à présent
que très peu d’enfants font ça à mon âge….**), mais
aussi sur les causes bio-psycho-sociales des troubles
psychiques et leur inquiétude quant à un facteur hérédi-
taire. Des questions dont les tentatives de réponses doi-
vent être accompagnées et nuancées car toute réponse
« réductrice » pourrait les enfermer dans un sentiment de
« destinée » à laquelle ils ne pourraient pas échapper.
Dans ce sens, combattre la stigmatisation et le rejet que
suscitent encore les troubles psychiatriques (intervention
négative du contexte social) constitue un véritable axe de
prévention en diminuant les pressions subies par ces
enfants. Enfin, ils sont aussi en recherche d’aide sur l’at-
titude à adopter envers leur parent et sur qui s’appuyer
avant, pendant et après une crise.
Toutes ces questions seront abordées lors des événe-
ments soutenus par l’UNAFAM 92*** pendant la SISM
2018, en particulier, la projection-débat du lundi
19/03/18. Un stand UNAFAM se trouvera à l’entrée de
l’auditorium pour répondre à vos questions sur nos ac-
tions en Ile-de-France. Nous vous attendons nombreux !
*EUFAMI : European Federation of Associations of Families of People
with Mental Illness (www.eufami.org)
** « Vivre avec des parents psychiques », F. Van Leuwen, Santé Men-
tale en Contexte Social, 2009 (PDF disponible sur internet).
*** Programme disponible sur notre site à partir de février 2018
Eliane Collombet et Evelyne de Stercke
Deux livrets rédigés par une psychiatre finlandaise, le docteur Tytti SOLANTAUS,
sur le thème des parents souffrant de troubles psychiatriques et leurs enfants vont
faire l’objet d’une édition UNAFAM à paraître en 2018.
Le premier, « Mais qu’est-ce qu’ils ont mes parents ? », s’adresse aux enfants et
adolescents et explique de façon simple et imagée ce que sont les troubles psy-
chiques : des perturbations du fonctionnement du cerveau entrainant des troubles
émotionnels, comportementaux et de la pensée chez les personnes qui en souf-
frent. Le docteur Solantaus a conçu ce livret avec l’aide de certains de ses patients
qui étaient des parents dans le but «d’aider ces jeunes à comprendre la situation
chez eux et leurs propres émotions… » et «aussi pour qu’en le lisant, les parents
aient l’idée de commencer à parler à leurs enfants ».
Elle explique à l’enfant qu’il n’est pas seul à vivre cela, que de l’aide existe autour
de lui et de son parent et qu’il peut montrer le livret à un adulte et dire : voilà ce qui se passe à la maison, c’est diffi-
cile pour moi. Elle apporte ainsi à ces jeunes confrontés à la maladie d’un (ou des deux) parent(s) des éléments de
réponse à des questionnements d’autant plus douloureux qu’ils impactent à la fois l’image parentale, leur vécu au
quotidien et leur propre devenir. (Suite p.6)
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La conférence-débat organi-
sée à Sèvres par la Maison de
la Famille a permis au doc-
teur Hefez, psychiatre à la
Pitié-Salpétrière et thérapeute
familial,d’élargir les points de
vue nécessaires à une bonne
compréhension du sujet.
Le docteur Hefez a commen-
cé son intervention en rappe-
lant que les souffrances d’un
adolescent impactent toute la famille ; il a souligné les
liens paradoxaux qui unissent une fratrie : soutien, rivali-
té, jalousie. A partir d’un rappel historique, de CaÏn à Abel,
en passant par Romulus et Rémus, le docteur Hefez a
souligné les deux aspects de la rivalité fraternelle :
Un aspect que l’on pourrait qualifier de positif : la rivali-
té mimétique basé sur un rapport d’égalité dans la fra-
trie et fondatrice du lien social (R.Girard)*.
le deuxième aspect signant une rivalité plus forte : la
rivalité triangulaire qui fait intervenir un tiers occupant
une situation supérieure (divinités, parents…).
Dans nos sociétés occidentales, l’évolution de la notion
de famille, passant du « patriarcat » traditionnel à des
relations d’égalité entre enfants et parents, l’émergence
de « pluri-parentalités » et de « co-parentalités » a modifié
cette dernière forme de rivalité en introduisant un nou-
veau « tiers » : cas des familles recomposées, perte ou
exacerbations de croyances … et en a augmenté la com-
plexité.
En conclusion une intervention brillante et érudite sur la
complexité des liens fraternels**.
*René Girard philosophe et anthropologue est à l'origine de la
théorie mimétique qui explique l'origine de la violence par l'imi-
tation. Auteur de nombreux ouvrages dont "La violence et le
sacré".
**Conseil de lecture : « Frères et sœurs face aux troubles psy-
chotiques », sous la direction de Hélène Davtian, psychologue
clinicienne, UNAFAM, 2006, 9,50 € (plus frais de port). Pour le
commander : 92@unafam.org.
Michèle Drioux
« Les relations dans la fratrie » : conférence du Dr Serge Hefez
organisée par la Maison de la Famille à Sèvres
N° 16 - décembre 2017 Actualités UNAFAM 92
Des consultations de psychologues gratuites pour les jeunes
Le 7 mai 2017 est entré en vigueur le décret
relatif aux expérimentations visant à organiser la prise en
charge de la souffrance psychique des jeunes : un Pass
Santé Jeunes (P@ssSaJ) est mis en place assurant l’ac-
cès gratuit de jeunes (de 11 à 21 ans) en souffrance psy-
chique à des consultations auprès d’un psychologue clini-
cien libéral formé à cette pratique et dans la limite de 10
séances encadrées par 2 séances de bilan sur une durée
d’un an .
Ces séances seront soumises à la prescription de méde-
cins généralistes, pédiatres ou médecins scolaires. Cette
expérimentation est prévue pour l’instant pour une durée
de 4 ans et uniquement dans 3 régions (dont l’Ile-de-
France). La constitution et la coordination du réseau de
professionnels sera assurée de manière privilégiée par la
Maison des adolescents (MDA) en lien avec l’Agence ré-
gionale de santé (ARS).
Cette procédure exceptionnelle résulte du constat que
10% des jeunes connaîtraient un épisode dépressif entre
16 et 25 ans. Néanmoins, les jeunes présentant des
troubles psychiatriques ou des signes de crise suicidaire
ne sont pas inclus dans l’expérimentation et sont orien-
tés vers des soins spécialisés. En effet, le Pass Santé
Jeunes contribuera par ailleurs à désengorger les struc-
tures médico-psychologiques infanto-juvéniles qui pour-
ront se recentrer sur les troubles sévères.
PRECISION: La loi est parue, mais pas encore les arrêtés. Nous
devons donc malheureusement nous armer de patience afin
d’en savoir plus sur les modalités de mise en place de la loi.
(Cf : https://la-parenthese-psy.com/)
Eliane Collombet
Le deuxième s’adresse aux parents eux-mêmes, ce qui est très rare, les invite
à sortir de l’isolement et à solliciter de l’aide pour eux-mêmes et pour leurs en-
fants. De la question des tâches ménagères à la crainte de la transmission des
troubles psychiques à leur enfant, toutes les situations de la vie courante sont
évoquées sans langue de bois.
Diverses approches pour améliorer la relation parent/enfant sont proposées :
parler à son enfant, le déculpabiliser par exemple à la suite d’une colère irré-
pressible « si votre principal problème est l’irritabilité, dites-le à vos enfants.
Dites - leur que vous avez tendance à vous emporter facilement malgré vous,…,
mais que l’enfant n’est pas dans son tort ».
Ces deux livrets constituent d’appréciables outils de médiation qui viendront
s’ajouter aux publications de l’Unafam. Vous trouverez une liste détaillée d’ou-
vrages sur ce thème sur notre site : www.unafam.org/92-Hauts-de-Seine.htlm
Michèle Drioux et Evelyne de Stercke
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Yves Noël, Patrick, Brigitte et Joan
N° 13 - décembre 2016 Actualités UNAFAM 92 Page 7 N° 9 - Septembre 2015 Actualités UNAFAM
REUNIONS D’INFORMATION / CONVIVIALITE : Animées par un bénévole - ouvertes à tous
Agenda UNAFAM 92 - Janvier / Mars 2018
GROUPES de PAROLE : animés par une psychologue - inscription obligatoire : 09.62.37.87.29
Antenne Nord 3e jeudi du mois
18h30 à 20h30
(Places disponibles)
Siège UNAFAM 92
4 rue Foch–BOIS COLOMBES
Antenne Centre 1er mardi du mois
18h30 à 20h30
(Places disponibles)
Maison de l’Amitié de Saint Cloud
18 rue des Ecoles – SAINT CLOUD
Antenne Sud 2e jeudi du mois
18h15 à 20h15 (Constitution liste d’attente pour 2ème groupe)
Club des Anciens
11/ 13 rue Jean-Jaurès – FONTENAY-AUX-ROSES
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Antenne Nord Les jeudis :
18 janvier, 15 fév., 15 mars et 19 avril
De 14h30
à 17h
Centre Administratif (Grand Théâtre)
16, Place de l’Hôtel de Ville - Salle 3 -
ASNIERES
Antenne Centre Les samedis :
6 janvier, 3 fév., 3 mars et 7 avril
De 14h30
à 17h
Maison de l’Amitié
18, rue des Ecoles - SAINT-CLOUD
Antenne Sud Les samedis :
20 janvier, 17 fév., 17 mars et 21 avril
De 14h30
à 17h
Club des Anciens
11/ 13 rue Jean Jaurès -
FONTENAY-AUX-ROSES
L’Escapade
à Suresnes
(Café-rencontre)
Les lundis :
8 janvier, 5 fév. et 5 mars
A partir
de 14h
Maison des Associations de Suresnes
100 rue de la République - SURESNES
CONFÉRENCES ET REUNIONS D’INFORMATION POUR LES FAMILLES - Hauts-de-Seine
Echanges du jeudi :
secteur psychiatrique
de Clichy-la-Garenne
et l’Unafam 92
Jeudi 15 fév. 2018 : « Droits et libertés des patients souffrant de troubles psychiques à l’hôpital
et en ville. » De 18h à 19h30
Au sein de l’hôpital de jour de Clichy la Garenne : 99 Bd Victor Hugo CLICHY LA GARENNE
ENTREE LIBRE / Renseignements : 01 41 06 63 70
Groupe d’information
& de soutien -
CMP Guy de Maupas-
sant - Colombes
CMP Guy de Maupassant - 17 rue Moslard - COLOMBES
Réunions non sectorisées / Inscription auprès du secrétariat: 01.47.60.69.75
ou mail : secretariat.cmp@aphp.fr / Un vendredi /mois : De 15h30 à 17h
(Animées par l’équipe du CMP)
PERMANENCE AVEC INFIRMIERE PSYCHIATRIQUE BÉNÉVOLE - ouverte à tous, adhérents ou non
Informations sur l’organisation des soins en psychiatrie, les différentes prises en charge...
Entretien sur R.-V avec Mme Anne BOUZEL, infirmière en psychiatrie et psychologue. Sur R.-V : 09.62.37.87.29 ou mail : 92@unafam.org
Maison des Associations de Suresnes - 100 rue de la République - SURESNES
N° 16 - décembre 2017 Actualités UNAFAM 92
Prochaine Journée d’Information Troubles Psychiques
organisée par l’UNAFAM 92 : le 14 avril 2018
La première Journée d’Information Troubles Psychiques animée par E. Collombet, psychologue chargée de mission à
l’UNAFAM 92, et M. Millard, bénévole déléguée à Neuilly-sur-Seine, a réuni 14 personnes le 14 octobre 2017.
Les appréciations ont été très favorables, et nous avons pu constater combien ce type de journée informative corres-
pond à un véritable besoin des familles en psychiatrie. Nous renouvellerons avec plaisir cette journée le samedi 14
avril 2018. Un échange avec la psychologue est nécessaire avant l’inscription pour répondre à vos questions et préci-
ser les objectifs de la journée. Pour tout renseignement contactez la délégation UNAFAM 92 au 09 62 37 87 29 ou
par mail : 92@unafam.org .
Eliane Collombet et Michèle Millard
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PROCHAINS ATELIERS D’ENTRAIDE PROSPECT FAMILLE EN ILE-DE-FRANCE
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Comité de Rédaction : Michèle Barreau, Eliane Collombet, Danièle Comparin, Michèle Drioux,
Dominique Gayet, Michel Girard et Michèle Millard
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Programme européen conçu par des familles pour des familles.
Yvelines (78) 11, 17 et 18 mars 2018 Informations/inscriptions : 78@unafam.org / Tél : 01.39.54.17.12
Seine-et-Marne (77) 17, 18 et 24 mars 2018 Informations/inscriptions : 77@unafam.org / Tél : 01.64.39.35.92
GROUPE GRANDS PARENTS
GROUPES CONJOINTS
GROUPES « FILS ET FILLE »
ESPACE OUVERT FRÈRES & SŒURS
UNAFAM 75 - 101 Av de Clichy 75017
animées par un psychologue et un
bénévole
Un samedi / mois De 15h à 17h Renseignements / inscriptions :
01.45.20.63.13 ou 75@unafam.org
UNAFAM 94 - 9, rue Viet - CRETEIL
animées par un psychologue et un
bénévole
Un samedi/
trimestre
De 15h à 17h Renseignements / inscriptions :
01.41.78.36.90 ou 94@unafam.org
UNAFAM 94 : Animées par une psycho-
logue et un bénévole de l’UNAFAM 94 Un samedi tous les
deux mois
De 15h à 17h Renseignements / inscriptions :
01.41.78.36.90 ou 94@unafam.org
Réunions thématiques
UNAFAM 78 : Animées par : Dr Van Ame-
rongen et un bénévole de l’UNAFAM 78
Le samedi :
27 janvier
De 9h30 à 12h Renseignements / inscriptions :
01 34 62 86 99 / delaplanche@free.fr
Groupe de Parole (places disponibles)
UNAFAM 91 - Animé par une psychologue
et un bénévole de l’UNAFAM 91
Un mardi/mois De 18h à 20h Renseignements / inscriptions :
01.64.46.96.21 ou 91@unafam.org
GROUPES SPECIFIQUES - ouverts à tous en ILE-DE-FRANCE
Réunions thématiques pour les grands parents (vous avez des petits-enfants dont l’un ou les deux parents sont at-
teints de troubles psychiques).
Au Café des Parents de l’EPE – 11, Cité du Couvent (à hauteur du 101 rue de Charonne) 75011 PARIS. Participation 5€.
Animées par une psychologue ou un juriste. S’inscrire par téléphone : 01.44.93.44.84 (www.epe-idf-accueil.com)
« Comment bien accompagner ses proches dans la durée sans être trop intrusif,
inquiet ? »
Samedi : 13 janvier De 10h30 à 12h30
« Le tabou de la maladie psychique imposé dans la famille : quelles conséquences
dans la vie de tous les jours ? »
Samedi : 3 février De 10h30 à 12h30
Réunions destinées aux personnes dont le (la) conjoint(e), l’ami(e) souffre de troubles psychiques.
Réunions destinées aux personnes (à partir de 18 ans) dont l’un ou les deux parents sont atteints de troubles psychiques.
A l’UNAFAM Paris – 101 av de Clichy 75017 PARIS - Renseignements : 01 45 20 63 13 – entrée libre
Animées par : Dr Jean Laviolle (thérapeute familial, bénévole UNAFAM 78) et Evelyne de Stercke (bénévole UNAFAM 92)
« La communication avec les petits-enfants » Jeudi : 11 janvier De 14h à 16h
Le thème sera choisi et communiqué ultérieurement Jeudi : 29 mars De 14h à 16h
UNAFAM 92 et EPS ERASME
Animées par deux psychologues :
pôle 6 de l’EPS ERASME et chargée de mis-
sion UNAFAM 92
Dates disponibles fin
janvier :
09 62 37 87 29
92@unafam.org
De 18h15
à 19h45
Espace Andrée Chedid - 60, rue du Général
Leclerc - 92130
Issy-les-Moulineaux.
Accès libre (sans inscription) et gratuit.
Tél : 01 41 23 82 82
N° 16 - décembre 2017 Actualités UNAFAM 92
UNAFAM 78 : Animées par : Dr Van
Amerongen (psychiatre, bénévole) et un
bénévole de l’UNAFAM 78
Le samedi :
27 janvier
De 14h30 à 17h Renseignements / inscriptions :
01 34 62 86 99 / delaplanche@free.fr
(Si des participants s’annoncent)