Travail en laboratoire de niveau de confinement 2 (L2) · 2016. 2. 5. · une formation du...

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S.U.P.H.T.

Travail en laboratoire de niveau de confinement 2

1

niveau de confinement 2(L2)

Christine GRIGNETResponsable de la biosécurité et des permis d’environnement

Sites de Liège et d’ArlonService Universitaire de Protection et d’Hygiène du Travail (S.U.P.H.T)

S.U.P.H.T.

2

S.U.P.H.T.Une hotte chimique et une hotte biohazard (ou PSM II) protègent toutes les 2 le travailleur contre le risque chimique

Vrai / Faux

Les masques chirurgicaux sont suffisants pour protéger lestravailleurs d’une contamination par un pathogène qui setransmet par voie aérienne

Vrai / Faux

Il n’est pas nécessaire de recapuchonner une aiguille avant de

Il est approprié de porter des gants en dehors du laboratoireVrai / Faux

3

Il n’est pas nécessaire de recapuchonner une aiguille avant de la jeter

Vrai / Faux

Un pathogène de classe de risque 2 est capable de causer unemaladie chez l’homme

Vrai / Faux

La manipulation de cultures cellulaires d’origine humaine ou primate ne représente aucun risque pour le manipulateur

Vrai / FauxL’éthanol à 70% a une action sporicide

Vrai / Faux

S.U.P.H.T.

Quelle pratique doit être évitée lorsqu’on travaille sous une hotte biohazard ?

A. éteindre la hotte juste après son travailB. jeter directement les pipettes dans un conteneur jaune placé à

côté de la hotteC. utiliser un bec bunsen D. toutes les propositions

4

Comment le matériel à risque biologique doit-il être transporté d’un laboratoire à un autre ?

A. en portant un tablier de laboratoire, des gants et en transportant le matériel sur un portoir

B. en mettant 2 paires de gants et en portant le matériel dans ses mains

C. en plaçant le matériel dans un conteneur étanche et résistant aux chocs

D. en mettant le matériel dans une boîte de pétri ou une boîte de culture cellulaire

S.U.P.H.T.

Agent « Biohazard »

5

Agent « Biohazard »

agent d’origine biologique qui a la capacité de causer des effets délétères

à un organisme vivant

S.U.P.H.T. Classes de risque des microorganismesayant pour hôte l’homme ou l’animal

6

Remarque :un pathogène peut être de CR3 pour l’animal et dépourvu de risque pour l’H (ex: virus de la fièvre catarrhale ou Bluetongue Virus)

S.U.P.H.T.

7

S.U.P.H.T.

Classification belge des microorganismes en fonction de leur risque biologique

www.biosafety.be20

10 -

form

atio

n L2

ARH

8

S.U.P.H.T.

www.biosafety.be

9

S.U.P.H.T.Exemples de microorganismes

de classe de risque 2 manipulés délibérément en FMV

Influenza A virus(H1N1)

10

S.U.P.H.T. Autre exemple de microorganismesde classe de risque 2

11

S.U.P.H.T. Risque des cultures cellulaires

Source (espèce d’origine) Type cellulaire Type de culture

Oiseau ou invertébré Épithélial ou fibroblaste Cultures en lignées

Mammifères (autre que primate ou homme)

Muqueuse intestinale Cultures primaires

Primate Endothélium

RISQUE

12http://www.biosafety.be/CU/animalcellcultures/mainpage.html

& l’American Type Culture Collection (ATCC)

Primate Endothélium

Homme Tissus nerveuxCellules hématopoïétiques

Ex: CHO-K1 cellules épithéliales de hamster = CR1HEK-293 cellules humaines de rein = CR2HELA cellules humaines cancéreuses de col utérin = CR2

S.U.P.H.T.

13

S.U.P.H.T.

14

S.U.P.H.T.

Arbre de décision

15

S.U.P.H.T.

16

Nous récoltons ce que nous semons…

S.U.P.H.T.La contamination n’est pas toujours évidente…

sur le capuchon &en provenance de l’aiguille

17

du matériel peut être retenu dans le capuchon

S.U.P.H.T.La contamination n’est pas toujours évidente…

18

S.U.P.H.T.

19

S.U.P.H.T.

Les infections acquises en laboratoire existent (1)

Laboratory category Number percentage

Research 2307 58.8

Diagnostic 677 17.3

Biological product 134 3.4

20

Problème de santé publique pour le travailleur, mais aussi risque de transmission aux collègues, membres de la famille, personnes proches et autres citoyens

Teaching 106 2.7

Unspecified 697 17.8

TOTAL 3921

* Pike RM. Laboratory-associated infections. Summary and analysis of 3921 cases. Health Laboratory Science. 1976; 13:105-114

S.U.P.H.T.Quel est leur point commun ?

21

S.U.P.H.T.L’histoire de Jeannette Adu-Bobie…

En 2005, le docteur Jeannette Adu-Bobie se rend en Nouvelle-Zélande pour y travailler trois semaines dans un laboratoire sur le méningocoque B. Au bout de quelques jours, la malheureuse est hospitalisée en urgence : elle vient d’attraper une méningite. L’état de la patiente se dégrade, le docteur Adu-Bobie frôle la mort et ressort de l’épreuve amputée des jambes, d’un bras et de quelques doigts de la main qui lui reste. On imagine sa surprise lorsque les responsables du laboratoire, quelques mois plus tard, concluent qu’il

22

laboratoire, quelques mois plus tard, concluent qu’il aurait été « extrêmement improbable » que la scientifique ait pu contracter la maladie lors de ses travaux au laboratoire.

Une nouvelle enquête a conclu que si « les procédures de sécurité sont conformes aux standards internationaux et qu’aucune défaillance n’a pu être identifiée dans les procédures », « vu les circonstances, l’examen des hypothèses conduit à conclure que le docteur Adu-Bobie a bien été infectée lors de ses travaux au laboratoire ». Des excuses officielles lui ont été présentées.

S.U.P.H.T.L’histoire de Richard Din …

23

S.U.P.H.T. Les infections acquises en laboratoire existent (2)

24

www.biosafety.be/CU/LAI/Recent_LAI.html

S.U.P.H.T.

Seuls 20% de ces infections sont dus à un accident connu et identifié

Circonstances de l’infection (1)

25

L’origine des 80% restantsest inconnue !

S.U.P.H.T.

http://www.biosafety.be/CU/PDF/2015_Willemarck_LAI%20report%20Belgium_2007_2012_Final.pdf

Circonstances de l’infection (2)

26

S.U.P.H.T.Quelles sont les principales voies d’infection ?

27

S.U.P.H.T.Quelles sont les principales voies d’infection ?

28

S.U.P.H.T.

Nécessité de prendre des mesures de biosécurité

Objectifs

� confiner le matériel biologiquement dangereux et prévenir sa dissémination dans l’environnement

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� réduire le risque d’infection d’un travailleur de laboratoire et des personnes situées à l’extérieur

Niveaux de confinement

S.U.P.H.T.On distingue 4 niveaux de confinement

À rapprocher de la classification des agents pathogènes maisà moduler en fonction de l’évaluation spécifique du risque

L1 à L4 pour laboratoire

30

L1 à L4 pour laboratoire(anciennement P1 à P4 ou aux USA BSL 1 à 4)

A chaque niveau de confinement correspondent :� un agencement physique� un équipement de sécurité� des pratiques de travail spécifiques� une formation du personnel

S.U.P.H.T.

Barrière secondaire

Barrières

2 types différents de barrières peuvent être mis en place en laboratoire pour maîtriser le risque inhérent

aux agents biohazard

31

primaires

DE LA COLLECTIVITE & L’ENVIRONNEMENTPROTECTION DES AUTRES OCCUPANTS,

PROTECTION DES MANIPULATEURS

S.U.P.H.T.

Barrières primairesprotection des manipulateurs

� équipements de protection individuelle� pratiques de travail� équipements de sécurité (ex : PSM II)

32

Barrière secondaireprotection des autres occupants du bâtiment,de la collectivité & de l’environnement

� conception et aménagement des installations

S.U.P.H.T.

33

S.U.P.H.T.

Plus le risque que représente l’organisme pour l’homme, l’animal ou la plante et/ou l’environnement augmente, plus

34

l’environnement augmente, plus

� Les contraintes architecturales augmentent

� La sévérité des pratiques de travail augmente

S.U.P.H.T. Agencement, caractéristiques techniques, équipement de sécurité et pratiques de travail spécifiques à chaque niveau de confinement

Cen

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L2L1

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L3 *

L4 *

* à commande non manuelleoptionnel

L2 -Q

L2 -Q = Q pour quarantaine

S.U.P.H.T. Où trouve-t-on des L2 à l’ULg ?

� B6 2 L2

� B23 2 L2

� B34 3 L2 et 6 L2+ (*)

36

� B34 3 L2 et 6 L2+

� B36 3 L2 et 1 L2+ (*)

� B42 laboratoire pilote

� B43 et B43 bis 4 L2

(*) L2+ = L2 avec certaines caractéristiques d’un L3

S.U.P.H.T. C’est quoi finalement un L2 ?

√ Conception des installations

√ Equipement de sécurité

√ Pratiques de travail

37

√ Pratiques de travail

√ Gestion des déchets

√ Mesures en cas d’accident

S.U.P.H.T.

L2

• labo physiquement séparé des autres locaux (sas optionnel)

• porte d’accès verrouillable *• fenêtres fermées• fenêtre d’observation• évier à commande non

manuelle pour le lavage et la décontamination des mains

Conception des installations

38

décontamination des mains• porte-manteaux pour les

tabliers sans contact avec les vêtements de ville

• paillasses imperméables et résistantes aux acides & bases et aux désinfectants

• atmosphère en dépression• interlocking des portes

En blanc : caractéristiques OBLIGATOIRES

SAS = Local situé entre le laboratoire (zone confinée) et le corridor ou tout autre zone non-confinée.

* Avec fermeture automatique si elle donne directement sur un lieu public

S.U.P.H.T.Pourquoi une atmosphère en dépression ?

barrière d’étanchéité – empêche la contamination de l’environnement quand on ouvre une porte!!! Différent de la surpression des salles blanches où on évite la contamination des produits pharmaceutiques

LaboratoireSas

-15 Pa+5 Pa

39

-15 Pa+5 Pa

LaboratoireSas

-15 Pa-5 Pa

S.U.P.H.T.

Les portes du sas peuvent être à verrouillage asservi( = interlocking) de sorte qu’une seule porte ne puisse être ouverte à la fois.

Caractéristiques du sas d’entrée

40

Un lavabo à commande non manuelle optionnelle pour le lavage des mains doit être placé près de la porte de sortie

S.U.P.H.T. Les chaises utilisées dans le laboratoire doivent être couvertes par un matériel non poreux et doivent pouvoir être facilement

nettoyées et décontaminées par un désinfectant approprié (ex : sièges en

polyuréthane sans agrafes ni coutures )

41

S.U.P.H.T.

L2 Equipement de sécurité

• PSM II

• Centrifugeuse dans la zone confinée

• Autoclave dans

sorbonne

42

• Autoclave dans le bâtiment(si utilisé pour décontaminer des objets/déchets)

Autres équipements : frigo, microscope, incubateurpipetus et micropipettes réservés à ce labo

S.U.P.H.T.

Circulation d’air

flux d’air filtré

Poste de Sécurité Microbiologique de classe IIappelé parfois « hotte biohazard »

Filtre HEPA

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flux d’air filtré donc stérile unidirectionnel vertical

S.U.P.H.T.Toutes les hottes à flux laminaire avec filtre HEPA ne sont pas nécessairement des hottes biohazard !!

PSM II

≠≠≠≠

« clean bench »

44

≠≠≠≠

S.U.P.H.T. PSM II ≠ hotte chimique

45

Vapeurs rejetées dans le local

Vapeurs rejetées via une cheminée sur le toit du bâtiment

S.U.P.H.T.

Avant de débuter vos manipulations

- Faire fonctionner la hotte 10 minutes pour purger l’air de l’enceintede tout contaminant (stérilité)

- Placer sur le plan de travail de la hotte tout le matériel nécessaire àvos manipulations; NE PAS placer d’objets sur les grilles perforéesavant et arrière du plan de travail

Comment utiliser un PSM II ? (1)

46

avant et arrière du plan de travail

- Placer à l’INTERIEUR de l’enceinte un conteneur pour collecter lesobjets contaminés (tips, pipettes, etc…)

- S’assurer que la vitre de la hotte est à une hauteur appropriée (pastrop haute)

S.U.P.H.T.

Organisation du travail

Comment utiliser un PSM II ? (2)

47

propre saleA inverser si on est gaucher

S.U.P.H.T.

Durant vos manipulations

- Eviter les mouvements brusques qui peuvent perturber le flux d’air

- NE PAS jeter du matériel contaminé directement dans une poubellesituée à l’extérieur de la hotte

- Limiter les sources de chaleur pour éviter de créer des mouvements

Comment utiliser un PSM II ? (3)

48

- Limiter les sources de chaleur pour éviter de créer des mouvementsconvectifs ascendants (becs bunsen) – PAS DE FLAMBAGE DUGOULOT

S.U.P.H.T.Perturbation du flux d’air

49

S.U.P.H.T.

Perturbation du flux d’air

50

S.U.P.H.T.Perturbation du flux d’air

51

S.U.P.H.T. Perturbation du flux d’air suite à l’utilisation d’un bec bunsen

S.U.P.H.T.

A la fin de vos manipulations

- Décontaminer tout le matériel avant de le retirer du plan de travail

- Jeter vos conteneurs ou sachets contenant des déchets à risquedans un conteneur jaune pour déchets à risque biologique

Comment utiliser un PSM II ? (4)

53

- Décontaminer le plan de travail de la hotte

- Laisser fonctionner la ventilation de la hotte durant 10 minutesaprès cette décontamination pour purger l’air de tout aérosolcontaminant

S.U.P.H.T. Contrôle périodique des PSM

Un contrôle chaque année ou après toutdéménagement est obligatoire (norme EN 12469).(tests de mesure de vitesse et de la « propreté »de l’air dans le flux d’air descendant et sortant)

54

S.U.P.H.T.Pratiques de travail

L2

- Seules les personnes autorisées peuvent accéder au labo –registre des entrées et sorties (papier ou informatique)

- Figurent sur la porte :� le symbole du danger

55

� le symbole du danger biologique

� le niveau de confinement

� les coordonnées du responsable du laboratoire

- Apposé sur les incubateurs, frigos, congélateurs, cryopréservateurs

S.U.P.H.T.

Obligatoires dans TOUS les L2

Manches longues

56

Tablier couvrant, fermé dans le dos avec idéalement

les poignets ajustés.

Gants mis à disposition ou mieux, portés tout le temps

Car risque permanent de contact cutané avec du matériel infectieux, une surface ou un équipement contaminé

Ils ne quittent pas le labo

S.U.P.H.T.

57

S.U.P.H.T.

58

S.U.P.H.T.

Protection respiratoire optionnelle

59

Pour pathogènes humains à transmission par voie

aérienne (ex : adénovirus)

durée de vie du masque = ± 8 h

S.U.P.H.T.

Masque chirurgical Masque respiratoire

60

Protège le patient des aérosols produits par le soignant

Protège le travailleur contre les risques d’inhalation d’agents

infectieuxFFP (filtering face piece)

S.U.P.H.T.

C’est une nécessité pour VOUS protéger et protéger vos proches

Mettez de côté les questions de mode ou de look !

61

Rappel :la protection des manipulateurs

repose sur les pratiques de travail et les EPI

S.U.P.H.T.

62

Tablier� dédicacé� réutilisé jusqu’à - des signes de déchirures

- des souillures- un changement de pathogène

� à mettre au porte-manteaux sur un cintre ou sur des crochets distants

Se changer avant de rentrer

S.U.P.H.T.

63

S.U.P.H.T.

Les tabliers placés sur des

64

Les tabliers placés sur des cintres

=Prévention de la

contamination par contact

!! Les vêtements de protection et les vêtements de ville ne peuvent être stockés sur le même porte-manteaux

S.U.P.H.T.

Utilisez les bons gants !

Les gants de protection qui confèrent une résistance aux microorganismes sont ceux qui réussissentles tests de pénétration (norme EN 374-2).

65

Ils peuvent être identifiés par ce pictogramme

S.U.P.H.T.

Gants recouvrant bien les poignets du tablier

66

2 paires de gants

2ème paire de gants si- Risque de déchirure-Techniques générant beaucoup d’aérosols

Ceci permet de changer la paire de gants supérieure sans être mains nues

S.U.P.H.T.

Séquence d’habillage/déshabillage

Ne pas oublier de noter votre nom sur le tablier et le masque si vous les réutiliserez

Mettre alors une paire de

67http://www.who.int/csr/resources/publications/PPE_FR_A1june11s.pdf?ua=1

Mettre alors une paire de gants avant d’enfiler son tablier (et son masque éventuel)

S.U.P.H.T.Séquence d’habillage/déshabillage

Si tablier réutilisé, le mettre sur un cintre

68

S.U.P.H.T. Comment enlever des gants sans se contaminer?

69

Éviter de mettre la peau en contact avec la surface souillée des gants

S.U.P.H.T.

A télécharger !

70http://www.inrs.fr/accueil/header/actualites/serie-depliants-retrait-combinaison-gant.html

S.U.P.H.T. Obligation absolue pour le personnel de se laver les mains avant de quitter le L2 ou après toute

contamination

71

S.U.P.H.T.Lavage des mains (1)

1. Se mouiller les mains 2. Recueillir une dose de savon liquide

3 - Se savonner 30 secondesenviron en insistant sur lesespaces interdigitaux, le dosdes mains et les poignets

72

espaces interdigitaux, le dosdes mains et les poignets

4. Rincer abondamment 5. Essuyer les mains avec un essuie-mains JETABLE

6 - Fermer le robinet avecl'essuie-mains JETABLEqui est éliminé dans unepoubelle ouverte pourdéchet contaminé!! pas de brosse à ongles !!

S.U.P.H.T.

IMPORTANT

Lavage des mains (2)

Devient un réservoir microbien au fil des

utilisations

73

S.U.P.H.T. Lavage de mainsLavage de mains (3)

74

Intérêt d’un évier à commande non manuelle :pas de recontamination des mains après lavage

S.U.P.H.T.

Utiliser un savon doux n’est pas suffisant

Choisir un savon à action bactéricide/virucide/fongicide

Lavage de mains (4)

75

OU

Utiliser un gel désinfectant pourles mains à appliquer APRES lavage

S.U.P.H.T.

76

S.U.P.H.T.

77

S.U.P.H.T.

78

S.U.P.H.T.

- Ne pas boire, manger Ne pas se maquiller

- Ne pas manipuler des lentilles de contact avant de s’être lavé et décontaminé les mains

Autres pratiques de travail (1)

79

décontaminé les mains

- Ne pas entreposer de nourriture ou boissons dans les frigos

S.U.P.H.T.Autres pratiques de travail (2)

- Ne pipeter que de manière mécanique

- Ne pas décapuchonner les marqueurs avec les dents

- Tout le matériel infectieux doit être stocké dans des conteneurs fermés et clairement identifiés

80

fermés et clairement identifiés

- Tenir un registre des pathogènes stockés et manipulés dans le L2 et informer le responsable du L2 des caractéristiques des pathogènes manipulés

S.U.P.H.T.

- Minimiser au maximum la formation d’aérosols(risque d’infection aérogène)

Autres pratiques de travail (3)

Procédures génératrices d’aérosols

81

S.U.P.H.T.

- Réaliser toutes les manipulations à risque sous PSM II pour éviter la dissémination d’aérosols

- Protéger le plan de travail avec un matériau absorbant de type benchkote placé dans le bon sens

Autres pratiques de travail (4)

Benchkote ou champ stérile

82

� Papier absorbant enduit AUDOS d’un film depolyéthylène pour empêcherl’épanchement du liquide surle plan de travail

�Absorbe immédiatement lesprojections liquides donclimite la formationd’aérosols

S.U.P.H.T.

� L’utilisation de tips avec filtre permet de limiter lacontamination des micropipettes.

Autres pratiques de travail (5)

83

S.U.P.H.T.Autres pratiques de travail (6)

- Pour réduire les risques d’accidents

- Limiter et remplacer dans la mesure du possible le matériel coupant et piquant

- Préférer l’usage de matériel en plastique et jetable à celui en verre

84

S.U.P.H.T.

- Décontaminer le matériel contaminé réutilisable (pipettes automatiques, pipetus, portoirs ou verrerie éventuelle….) après usage et réemploi

- Nettoyer et décontaminer le plan de travail du PSM II après manipulation et en cas d ’accident

Autres pratiques de travail (7)

85

� !!! des désinfectants efficaces doivent être mis à disposition et utilisés comme leur mode d’emploi le demande (concentration et temps de contact)

� Ces modes d’emploi doivent être connus par le personnel

S.U.P.H.T. Pourquoi est-ce si important de décontaminer ?

Survie

des vecteurs lentiviraux à t° ordinaire = ½ vie de 2 jours

des adénovirus plusieurs semaines sur une surface

des Salmonella plusieurs semaines dans l’environnement

86

de S. aureus pièces de monnaie - jusqu'à 7 jours;

peau - de 30 min à 38 jours

de Clostridium tetani sol - les spores survivent pendant de

longues périodes; textiles - 730 jours

S.U.P.H.T.Choix du désinfectant (1)

87

S.U.P.H.T.

Prions Prions (CJD, BSE)(CJD, BSE)

Coccidia Coccidia ((CryptosporidiumCryptosporidium))

Spores Spores ((Bacillus, C. difficileBacillus, C. difficile))

Mycobactéries Mycobactéries ((M. tuberculosis, M. aviumM. tuberculosis, M. avium))

Cystes Cystes ((GiardiaGiardia))

Petits virus Petits virus non enveloppésnon enveloppés (Poliovirus)(Poliovirus)

Moins Moins sensiblesensible

Choix du désinfectant (2)

88

Petits virus Petits virus non enveloppésnon enveloppés (Poliovirus)(Poliovirus)

Trophozoïtes Trophozoïtes ((AcanthamoebaAcanthamoeba))

Bactéries gram négatif Bactéries gram négatif ((Pseudomonas, Pseudomonas, Proteus, ProvidenciaProteus, Providencia))

Champignons Champignons ((Candida, AspergillusCandida, Aspergillus))

Gros virus Gros virus nonnon--enveloppés enveloppés (Adenovirus, (Adenovirus, Enterovirus)Enterovirus)

Bactéries gram positif non Bactéries gram positif non sporulantes sporulantes ((S.aureus, EnterococcusS.aureus, Enterococcus))

Virus Virus à enveloppe lipidiqueà enveloppe lipidique (HIV, HBV)(HIV, HBV)

Plus Plus sensiblesensible

S.U.P.H.T.

EN 1276 bactéricide

EN 1275 et 1650 fongicide (levures et moisissures)

EN 14476 virucide

EN 14347 sporicide

EN 12791 désinfection chirurgicale des mains

Choix du désinfectant (3)Démonstration d’efficacité :

89

Exemple : l’hypochorite de sodium1000 ppm actif sur les mycobactéries et les virus enveloppés (HIV et HBV) mais nécessité d’utiliser 5000 ppm pour un virus non enveloppé (adénovirus)

Concentration :

EN 12791 désinfection chirurgicale des mains

NF T 72-281 désinfection par voie aérienne

(bactéricide, fongicide, sporicide)

S.U.P.H.T.Choix du désinfectant (4)

90

S.U.P.H.T.

Fiches techniques santé/sécurité (FTSS) canadienneshttp://www.phac-aspc.gc.ca/msds-ftss/index-fra.php

2010

-fo

rmat

ion

L2 A

RH

91

S.U.P.H.T. Transport de matériel biologique

92

Le transport des agents biohazard en dehors du local doit se faire dans des containers

étanches, résistants aux chocs, pourvus du sigle biohazard et contenant du papier absorbant.

Pas de manipulation des agents biohazard viables de CR2 en niveau de confinement 1 !!

S.U.P.H.T.Gestion des déchets

L2

93

S.U.P.H.T.Déchets B2

Déchets solides ou semi-solides

94

Déchets B1

Si pas de contamination OU contamination biologique inactivée par un procédé

efficace et validé

S.U.P.H.T.

• Les boîtes de pétri doivent être entourées de papier collant ou parafilm ou placées dans un sac plastique afin d’éviter leur ouverture.

• Si vous devez jeter des tubes contenant un liquide, assurez-vous que le couvercle soit bien fermé.

• Sceller les conteneurs pour déchet B2 AVANT de les sortir

Déchets solides ou semi-solides

95

• Sceller les conteneurs pour déchet B2 AVANT de les sortir du L2

!! Ne pas dépasser la capacité maximale de remplissage des conteneurs pour ne pas devoir remanipuler ou tasser les déchets

S.U.P.H.T.Déchets solides ou semi-solides

96

S.U.P.H.T. Déchets liquides

Milieux de culture inactivés (ex :javelisés) collectés en bidons pour liquides spéciaux

fournis gratuitement par le SUPHT

97

www.ulg.ac.be/intranet/supht

S.U.P.H.T.

Déchets B2

Déchets solides, semi-solides et liquides

98

S.U.P.H.T.

Les conteneurs jaunes doivent être remplis conformément à leurs limites d’utilisation et en évitant de les surcharger pour limiter le

poids lors du transport.

99

Il faut que leur manutentionreste aisée.

(Poids max des conteneurs B2 de 50 litres : 15- 18 kg)

S.U.P.H.T.

100

DUREE DE STOCKAGE DANS LES L2 :

MAXIMUM 1 SEMAINE

S.U.P.H.T.

• Ne jamais recapuchonner une aiguille.C’est une cause majeure d’accident !

Les aiguilles ou lames de scalpel doivent être placées dans un conteneur jaune pour déchet piquant et tranchant

101

piquant et tranchant

S.U.P.H.T.Mesures en cas d’accident

L2

102

S.U.P.H.T.

En cas de renversement accidentel (1)

• Porter absolument vos équipements de protection individuelle

• Couvrir le déversement avec du papier imbibé de désinfectant. Eviter de verser dircetement du désinfectant, ce qui peut engendrer des aérosols

103

• Laisser agir quelques minutes

• Eponger de la périphérie vers le centre de la zone contaminée et jeter le matériel souillé dans un conteneur jaune (!! Ne pas manipuler du verre cassé – matériel à proscrire - directement avec les mains, même gantées, mais utiliser une pince par ex.)

• Changer de gants

S.U.P.H.T. En cas de renversement accidentel (2)

104

Spill kit

S.U.P.H.T.

Si vous manipulez un pathogène qui se transmet par voie aérienne, on conseille d’attendre quelques minutes pour

laisser retomber les aérosols !!

En cas de renversement accidentel (3)

105

Pensez-y en cas de bris de tube dans une centrifugeuse !

S.U.P.H.T. Signaler au responsable du laboratoire puis aumédecin du travail tout accident conduisant à uneexposition à un agent pathogène.

En cas d’accident

106

S.U.P.H.T. N’oubliez pas de vous faire vacciner !

107

Clostridium tetani, Hépatite A ou B, Neisseria meningitidis, H1N1

Contactez le SPMT (Médecine du travail)Tél : 04 344 62 62

S.U.P.H.T. ! ! ! ! !LE FAIT DE MANIPULER QUOTIDIENNEMENT DES SPECIMENS BIOLOGIQUES PEUT NOUS RENDRE

INDIFFERENTS AU RISQUE MAIS JAMAIS INVULNERABLES AUX MICROORGANISMES

108

S.U.P.H.T.

L2

109

A2

S.U.P.H.T.

- animalerie séparée des autres zones d’activité dans le même bâtiment ou dansun bâtiment séparé – porte d’accès verrouillable – entrée via un sas

- portes à fermeture automatique et à système interlock

- fenêtre d’observation

- bâtiment conçu pour éviter toute fuite d’animaux

A2s’applique à une animalerie de niveau de

confinement 2

110

- bâtiment conçu pour éviter toute fuite d’animaux

- évier pour le personnel dans la zone confinée avec commande non manuelle pourla lavage et la décontamination des mains

- vestiaire obligatoire pour les vêtements de protection

- local séparé pour le stockage des cages propres, de la nourriture et de la litière+ installation de lavage des cages

- surfaces (cages, sol, surfaces de travail) résistantes aux désinfectants,imperméables à l’eau et faciles à nettoyer

- isolement des animaux faisant partie de l’expérience

S.U.P.H.T.

111

S.U.P.H.T.Où trouve-t-on des A2 à l’ULg ?

� B36 2 A2

� B39 1 A2

� B42 2 A2

112

� B42 2 A2

� B43 1 A2

� B43b 1 A2

� B45 1 A2

S.U.P.H.T.

A méditer…

"L’attitude et la manière d’agir de ceux qui travaillent dans

113

"L’attitude et la manière d’agir de ceux qui travaillent dansun laboratoire déterminent leur propre sécurité ainsi quecelle de leurs collègues et de la collectivité. La conceptiondu laboratoire et de l’équipement dont il est pourvu nepeuvent concourir à la sécurité que dans la mesure où lepersonnel connaît bien les questions de sécurité et s’ensoucie véritablement »

Lignes directives en matière de biosécurité - Santé Canada

S.U.P.H.T.Une hotte chimique et une hotte biohazard (ou PSM II) protègent toutes les 2 le travailleur contre le risque chimique

Vrai / Faux

Les masques chirurgicaux sont suffisants pour protéger lestravailleurs d’une contamination par un pathogène qui setransmet par voie aérienne

Vrai / Faux

Il n’est pas nécessaire de recapuchonner une aiguille avant de

Il est approprié de porter des gants en dehors du laboratoireVrai / Faux

114

Il n’est pas nécessaire de recapuchonner une aiguille avant de la jeter

Vrai / Faux

Un pathogène de classe de risque 2 est capable de causer unemaladie chez l’homme

Vrai / Faux

La manipulation de cultures cellulaires d’origine humaine ou primate ne représente aucun risque pour le manipulateur

Vrai / Faux

C’est même interdit !!

L’éthanol à 70% a une action sporicideVrai / Faux

S.U.P.H.T.

Quelle pratique doit être évitée lorsqu’on travaille sous une hotte biohazard ?

A. éteindre la hotte juste après son travailB. jeter les pipettes directement dans un conteneur jaune

placé à côté de la hotteC. utiliser un bec bunsen D. toutes les propositions

115

Comment le matériel biologique doit-il être transporté d’un laboratoire à un autre ?

A. en portant un tablier de laboratoire, des gants et en transportant le matériel sur un portoir

B. en mettant 2 paires de gants et en portant le matériel dans ses mains

C. en plaçant le matériel dans un conteneur étanche et résistant aux chocs

D. en mettant le matériel dans une boîte de pétri ou une boîte de culture cellulaire

S.U.P.H.T.

Demande via C.Grignet@ulg.ac.be ou à télécharger depuis le site intranet du SUPHT

116

S.U.P.H.T.

www.ulg.ac.be/intranet/supht

117

S.U.P.H.T.

Document de référence – description d’un L2http://www.biosafety.be/CU/refdocs/ConfinFR.html

118

S.U.P.H.T.

Questions

119

S.U.P.H.T.Merci pour votre attention !

120

Christine Grignet (épouse Debrus)� Service Universitaire de Protection et d'Hygiène du Travail (S.U.P.H.T.)

Clos mercator, 12 (Bât. B12b - P 13) Sart Tilman 4000 Liège℡ 04 366 21 07 � 04 366 29 99@ C.Grignet@ulg.ac.be � http://www.supht.ulg.ac.be/

Amphis de l’Europe