Post on 15-Sep-2018
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2011 Hakim Benameurlaine 1
Table des matières 1 GESTION DES FICHIERS ET RÉPERTOIRES ....................................................... 2
1.1 Une image plus large du système de fichiers ..................................................................... 2
1.2 Répertoires de système ....................................................................................................... 3
1.3 Utilisation des disquettes .................................................................................................... 4
1.4 Utilisation du CD-ROM ..................................................................................................... 8
1.5 Opérations sur les fichiers & répertoires ............................................................................ 9
1.6 inode ................................................................................................................................. 16
1.7 LES LIENS ...................................................................................................................... 16
1.7.1 LIEN PHYSIQUE (HARD) .......................................................................................... 16
1.7.2 LIEN SYMBOLIQUE ................................................................................................. 18
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1 GESTION DES FICHIERS ET RÉPERTOIRES
Nautilus, le gestionnaire de fichiers de GNOME et Konqueror, le gestionnaire de
fichiers KDE, sont des instruments puissants pour la gestion des fichiers et des
répertoires. Ce module traite des commandes d'invite Shell qui peuvent être utilisées
afin de gérer fichiers et répertoires sur votre système RedHat.
1.1 Une image plus large du système de fichiers
Le système de fichiers Linux est comparable à une arborescence à laquelle les
répertoires sont attachés. Ceux-ci peuvent comporter d'autres répertoires pouvant
eux-mêmes contenir fichiers et répertoires, ou en être le parent.
Il ne peut y avoir d'arbre sans racine (root) - cette image peut s'appliquer au
système de fichiers Linux. Peu importe la distance des branches, tout est relié à la
racine, représentée par une barre oblique. (/).
A moins que vous ne soyez un administrateur système, vous n'avez probablement
pas l'autorisation d'écrire dans les fichiers et répertoires situés en dehors de votre
répertoire personnel. Certains répertoires sont destinés à des usages spécifiques. Par
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exemple, /home correspond à l'emplacement par défaut des répertoires personnels
des utilisateurs.
Votre système RedHat est compatible avec de nombreuses autres distributions
Linux grâce à la Hiérarchie standard du système de fichiers (FHS - Filesystem
Hierarchy Standard). Les lignes directrices de FHS aident à standardiser le
stockage des fichiers et des programmes systèmes dans tous les systèmes Linux.
1.2 Répertoires de système
Voici une liste des répertoires de système primaires de RedHat Core. Chaque
répertoire est brièvement décrit.
/bin est utilisé pour stocker les commandes de l'utilisateur. Le répertoire
/usr/bin stocke également les commandes de l'utilisateur.
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/sbin l'emplacement de nombreuses commandes de système, comme par
exemple l'arrêt. Le répertoire /usr/sbin stocke également les
commandes de système.
/root le répertoire personnel du super-utilisateur.
/mnt ce répertoire contient traditionnellement les points de montage des
systèmes de fichiers montés après le démarrage du système.
/boot contient le noyau et d'autres fichiers utilisés au cours du démarrage du
système.
/lost+found utilisé par fsck pour les fichiers orphelins (fichiers sans nom).
/lib contient de nombreux fichiers de bibliothèques utilisés par les
programmes dans /bin et /sbin.
/dev stocke les fichiers des périphériques.
/etc contient de nombreux fichiers et répertoires de configuration.
/var pour les fichiers "variables", comme les fichiers journaux et le spouler
de l'imprimante.
/usr contient tous les fichiers et répertoires directement liés aux
utilisateurs du système.
/usr/share/doc Emplacement de la documentation pour les paquetages installés.
Par exemple, la documentation du paquetage logiciel dateconfig
se trouve dans /usr/share/doc/dateconfig-<numéro-de-version>.
/proc un système de fichiers virtuel (qui n'est pas réellement stocké sur le
disque) contenant les informations de système utilisées par certains
programmes.
/tmp une "feuille de brouillon" pour les utilisateurs et les programmes.
/tmp a un accès lecture/écriture global.
/home emplacement traditionnel des répertoires personnels des utilisateurs.
Par exemple, le répertoire personnel d'un utilisateur dont le nom est
pierre s'appellera /home/pierre.
1.3 Utilisation des disquettes
Les disquettes constituent l'une des solutions de support amovibles les plus
anciennes pour les PC. Elles sont idéales pour stocker des informations qui doivent
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être transportées. Si vos ordinateurs ne sont par exemple pas en réseau, les
disquettes sont un bon moyen de transférer les fichiers d'un ordinateur à un autre.
Montage et démontage d'une disquette
Une disquette doit être montée avant de pouvoir être utilisée. Insérez une disquette
dans le lecteur puis à la ligne de commande du Shell, entrez :
mount /media/floppy
Le voyant indiquant que le lecteur de disquette travaille devrait clignoter. Le
système de fichiers de la disquette est monté dans le répertoire /media/floppy.
Vous pouvez accéder au contenu de la disquette en entrant dans ce répertoire à
l'aide de la commande :
cd /media/floppy
Lorsque la disquette est montée, vous pouvez copier depuis celle-ci ou y écrire.
Vous pouvez ouvrir, sauvegarder et copier des fichiers dans/depuis la disquette
comme vous le faites habituellement avec le disque dur. Par exemple pour copier
le fichier fichier0 dans la disquette :
date > /root/fichier0
mount /media/floppy
cp /root/fichier0 /media/floppy
umount /media/floppy
Vous pouvez même explorer le contenu de la disquette dans Nautilus :
Lorsque vous utilisez une disquette, vous devez la démonter avant de la sortir du
lecteur. Pour cela, fermez les applications qui pourraient utiliser les fichiers de la
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disquette ou chercher dans son contenu (comme Nautilus ou Konqueror). A
l'invité du Shell, entrez la commande suivante :
umount /media/floppy
Si vous utilisez GNOME, démontez la disquette en cliquant sur le bouton droit de
votre souris sur l'icône puis choisissez Démonter Volume dans le menu.
Vous pouvez maintenant sortir sans risque votre disquette du lecteur.
Lecture des disquettes formatées sous MS-DOS
Si vous avez une disquette formatée sous MS-DOS, vous pouvez accéder à ses
fichiers à l'aide de l'utilitaire mtools sans monter/démonter la disquette.
mtools offre une large gamme d'options de travail sur disquette comme la copie, le
déplacement, la suppression et le formatage.
Par exemple, pour copier un fichier depuis une disquette formatée sous MS-DOS
(comme un système Windows) entrez la commande suivante à l'invité du Shell :
mcopy a:fichier1.txt
fichier1.txt sera copié depuis le lecteur A au répertoire dans lequel vous vous
trouviez lorsque vous avez lancé la commande mcopy.
Si vous voulez afficher le contenu d'une disquette formatée sous MS-DOS, entrez
mdir à la ligne de commande. Le contenu de la disquette s'affichera. La liste du
répertoire semblera familière aux utilisateurs de MS-DOS ou Windows, car il est
affiché en format de liste dir MS-DOS. Par exemple :
mdir a: Volume in drive A has no label
Volume Serial Number is 0000-0000
Directory for A:/
FOOBAR TXT 6004 01-01-1999 1:01
ZZTOP COM 1533 01-01-1999 1:01
TAXES99 XLS 26469 01-01-1999 1:01
THISFILE TXT 277 01-01-1999 1:01
COMMAND COM 93890 01-01-1999 1:01
5 files 128 173 bytes
1 271 827 bytes free
Pour changer de sous-répertoire sur une disquette, entrez la commande suivante à
l'invité du Shell :
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mcd a:subdir
Dans la commande ci-dessus, subdir est le nom du sous-répertoire auquel vous
voulez accéder.
Formater une disquette
Pour utiliser une disquette avec RedHat Core, il vous faut formater le disque à
l'aide du système de fichiers ext2. ext2 est l'un des systèmes de fichiers gérés par
RedHat Core; il constitue également la méthode par défaut de formatage des
disquettes.
Après avoir créé un système de fichiers ext2 sur la disquette, vous pouvez
manipuler son contenu comme vous manipulez les répertoires et fichiers qui se
trouvent sur votre disque dur.
Utilisation de Floppy Formatter
Pour démarrer Floppy Formatter depuis le Shell, entrez /usr/bin/gfloppy.
Utilisation du Shell
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Dans les systèmes Linux, /dev/fd0 se réfère au lecteur de disquettes. Si votre
ordinateur comporte plus d'un lecteur de disquettes, votre lecteur de disquettes
primaire sera /dev/fd0, le second /dev/fd1, etc.
Pour créer une disquette utilisable sous Windows, on procède on deux étapes :
Formatage de bas niveau avec la commande fdformat(ne pas monter la disquette) :
Ensuite la création d’un système de fichier de type vfat avec la commande mkfs :
1.4 Utilisation du CD-ROM
Par défaut, GNOME monte automatiquement les CD et ouvre le gestionnaire de
fichiers Nautilus qui vous permettra d'explorer le contenu du CD.
Utiliser les CD-ROM depuis l'invité du Shell
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Vous pouvez monter ou démonter vos CD-ROM manuellement depuis le Shell.
Insérez le CD dans le lecteur, ouvrez un Shell et entrez la commande suivante:
mount /media/cdrom
Le CD-ROM devrait maintenant être monté.
Lorsque vous avez terminé de travailler avec votre CD, il vous faut le démonter
avant de l'éjecter du lecteur. Fermez toutes les applications et gestionnaires de
fichiers qui utilisent le CD-ROM, puis à l'invité du Shell entrez la commande
suivante :
umount /media/cdrom
Vous pouvez maintenant appuyer sans danger sur le bouton d'éjection de votre
lecteur de CD-ROM pour reprendre votre CD ou bien entrez la commande
suivante :
eject
1.5 Opérations sur les fichiers & répertoires
Créer des fichiers
Copier de fichiers
Si fichier2 existe alors il est sera écrasé.
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Utiliser l’option -i pour le mode interactive.
Copier plusieurs fichiers a la fois
Copier en préservant les attributs
L’option -p préserve les attributs (propriétaire, groupe date, permissions).
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Affiche le contenu d’un fichier
Utiliser la commande cat :
Si le fichier s’étend au delà d’une page, il est préférable d’opter pour la commande
more ou less. L’affichage s’effectue page par page, la barre d’espacement permet
de passer à la page suivante et retour chariot permet d’afficher ligne par ligne.
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La commande less est variante très puissante de more qui permet de revenir en
arrière en utilisant la touche b. En appuyant en tout moment sur la touche v vous
appeler votre éditeur préféré pour pouvoir modifier le fichier.
Effacer des fichiers
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Déplacer et renommer des fichiers
Créer un répertoire (mkdir=make directory)
afficher le nom du répertoire courant
Utiliser la commande pwd(print working directory).
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Se déplacer dans l’arborescence du système de fichiers
Utiliser la commande cd (change directory).
(cd sans argument permet de rejoindre le répertoire personnel).
Affiche le contenu d’un répertoire
Utiliser la commande ls(list) avec -l (long).
Utiliser l’option -a (all).
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Supprimer un répertoire
Utiliser la commande rmdir (remove directory).
il faut que le répertoire soit vide :
Utiliser la commande rm avec l’option -r (recursive).
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Déplacer et renommer des répertoires
1.6 inode
Le inode d’un fichier contient toutes les informations importantes sur le fichier
comme sa taille, son propriétaire, les permissions etc.
Le inode identifie de façon unique le fichier dans le système de fichier.
Pour voir le inode d’un fichier, on utilise la commande ls avec l’option -i.
1.7 LES LIENS
1.7.1 LIEN PHYSIQUE (HARD)
Pour créer un lien physique, on utilise la commande ln :
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Vous avez maintenant trois fichiers, java, java1 et java2, aux contenus identiques,
aux dates de création identiques.
Essayez de modifier java1 et vous voyez que java2 et java sont immédiatement
affectés.
Les liens hard et le fichier original ont le même numéro inode. Donc java, java1, et java2 représentent le même fichier sur disque.
Toutes les modifications effectuées sur l'un seront répercutées sur l'autre.
Pour supprimer le fichier physique, il faudra supprimer tous les autres fichiers.
La commande ls -l indique le nombre de liens que comporte un fichier.
Le mécanisme des inodes donne aux liens physiques des propriétés
remarquables. Il n'y a pas d’original et de "lien", les deux noms du fichier sont
parfaitement équivalents. Si vous tapez rm java1, java2 continue d'exister (et
vice versa).
Le fichier n'est effectivement détruit que lorsque son inode n'est plus référencé
par aucun nom.
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Une autre caractéristique attrayante est le fait que le lien n'est jamais rompu. Déplacez
java2 ailleurs et vous voyez que le lien continue de fonctionner.
Comme les deux noms (ou plus) utilisent le même inode, la cohérence est totale. Si vous
modifiez le propriétaire ou les droits sur le fichier, l'effet sera le même quel que soit le
nom sous lequel vous accédez au fichier.
LIMITES DES LIENS MATÉRIELS
Ce type de lien ne peut fonctionner qu'au sein d'un même système de fichiers (partition).
La transparence est en fait trop parfaite et peut devenir source de confusion.
On ne peut pas créer un lien matériel vers un répertoire.
1.7.2 LIEN SYMBOLIQUE
On souhaite parfois conserver un fichier dans un endroit précis et le lier à un autre.
Vous pouvez être contraint d’installer un fichier imposant dans une autre partition
que celle prévue, tout en permettant au programme manipulant ce fichier de le
trouver à l’endroit attendu.
Les liens symboliques sont des raccourcis vers des fichiers. C’est un fichier spécial,
qui pointe vers un autre.
Pour créer un lien symbolique, il suffit d’utiliser l'option -s à la commande ln :
Cela va créer un lien symbolique copier qui pointe vers /bin/cp
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Le l en début de ligne indique qu’il s’agit d’un lien et la petite flèche → indique le
nom du fichier vers lequel il pointe.
Les inodes sont différentes.
Les permissions de java1, java2 seront les mêmes que pour java mais la
commande ls -l affichera lrwxrwxrwx pour java1 et java2
Il est donc facile d'identifier le lien symbolique d'un fichier avec la commande ls -l,
alors qu'il n'en va pas de même pour un lien physique.
Un lien symbolique se comporte de manière très différente du lien physique:
Si vous déplacez ou renommez l'original, le lien est rompu car il est défini par le
nom du fichier original.
On peut aussi utiliser la commande cp avec l’option -s pour créer un lien
symbolique :
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Vous pouvez sans problème créer un lien symbolique sur un fichier se trouvant sur
une autre partition.
L’option -d préserve le lien.