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Servagri Newsletter n° 26/2016
Articles
Laurent Wauquiez confie la bio aux
agro-industriels
16 novembre 2016 / Barnabé Binctin (Reporterre)
La politique du bio en Auvergne–Rhône-Alpes va être transformée en profondeur.
L’exécutif régional, présidé par Laurent Wauquiez, va retirer aux acteurs
historiques du bio leur rôle dans le développement d’une agriculture paysanne et
locale au profit des promoteurs du productivisme.
Confisquer la bio à ses défenseurs historiques pour mieux la confier aux industriels
de la FNSEA : voilà ce que s’apprête à voter demain, jeudi 17 novembre 2016, le
Conseil régional d’Auvergne–Rhône-Alpes présidé par Laurent Wauquiez, lors de
son assemblée plénière. Il doit adopter un « plan régional de développement de
l’agriculture biologique », que Reporterre a pu se procurer :
Le texte se donne pour objectif de fixer les orientations politiques en matière de
bio sur le reste du mandat, de 2017 à 2021. Un plan-cadre qui s’élèverait, selon nos
informations, à un peu plus de 2,7 millions d’euros, soit un budget à peu près
constant. À première vue, ce n’est donc pas une délibération défavorable à
l’agriculture biologique qui s’annonce.
« Sauf que le texte est indigent, il ne dit rien de la répartition entre les différents
axes et acteurs dans cette nouvelle orientation », alerte Corinne Morel-Darleux,
conseillère régionale d’opposition du rassemblement de la gauche et des
écologistes. Or, c’est là que le bât blesse, puisque plusieurs structures historiques
de la bio en France se voient directement remises en cause.
« Une purge »
Le réseau des Amap, Terre de liens, la Frapna, le rés’OGM Info, etc. : la liste est
longue des associations promouvant le bio qui perdent des financements. À
l’image de la Fédération régionale d’agriculture biologique (Frab), pivot dans le
domaine, qui va perdre 500.000 euros, passant de 720.000 à 220.000 euros de
subventions par an. « On va se battre et chercher d’autres financeurs, mais on ne
peut pas se leurrer : une baisse d’une telle ampleur aura forcément des
conséquences en termes d’emplois », concède Antoine Couturier, délégué régional
de Corabio, membre de la Frab.
D’autres pourraient tout simplement disparaître, comme Appui Bio, une structure
de concertation interprofessionnelle qui réfléchissait au développement de la
filière. Leur subvention de 30.000 euros de la région est supprimée : « Sans elle,
nous perdons aussi le cofinancement de l’État, regrette Véronique Rousselle,
membre du bureau. C’est la fin de notre activité. » Idem pourL’Atelier paysan,
coopérative d’intérêt collectif qui travaille sur la souveraineté technologique du
monde paysan : « Nous étions financés par la région à hauteur de 75.000 euros
par an depuis 2014, rapporte Fabrice Clerc, cogérant. À compter de 2017, ce sera
0 euro. »
Pressenti depuis plusieurs mois, le démantèlement des aides régionales au réseau
paysan se confirme donc. « Une purge », selon Antoine Couturier, qui pourrait
bien profiter aux chambres d’agriculture : la chambre régionale aurait déjà reçu
25.000 euros pour rédiger la stratégie de développement du bio en Auvergne–
Rhône-Alpes. « C’est un véritable transfert de fonds des réseaux associatifs vers les
chambres d’agriculture », dénonce Corinne Morel-Darleux.
« On veut désormais faire une bio intensive et industrielle, destinée à l’export »
Heureux hasard, on retrouve, à la tête des chambres, la FNSEA, le syndicat
agricole français ultramajoritaire, également bien représenté dans
l’organigramme de l’exécutif régional. Ainsi Dominique Despras, ancien président
de la FDSEA du Rhône, est devenu conseiller régional délégué à l’agriculture bio,
tandis qu’ Eric Thébault, ancien directeur de la FRSEA Rhône-Alpes, a été nommé
chargé de mission auprès de la vice-présidente à l’agriculture.
Mais « la FNSEA porte un projet politique qui entre frontalement en contradiction
avec notre vision de l’agriculture »,résume Fabrice Clerc.
Autre acteur qui fait son entrée dans la gouvernance du plan Bio, l’Aria,
l’Association régionale des industries agroalimentaires. Un nom qui parle de lui-
même, avec à sa tête Jean-Claude Guillon, président, et ancien directeur de
communication de… Limagrain, grande coopérative spécialisée dans les semences
— et les OGM.
Autrement dit, « ce sont les mêmes personnes qui ont freiné pendant tant
d’années le développement de la bio en France qui s’en retrouvent aujourd’hui les
dépositaires », dit Antoine Couturier. Un basculement qui risque de transformer
en profondeur la politique du bio en Auvergne–Rhône-Alpes : « C’est
probablement la fin d’une bio paysanne, locale et de saison,craint Véronique
Rousselle. On veut désormais faire une bio intensive et industrielle, destinée à
l’export. » Une mutation que confirme Antoine Couturier : « Il n’y a pas la volonté
de sabrer la bio en tant que telle, il y a l’intention de la recycler dans le logiciel
productiviste qui anime l’agriculture conventionnelle depuis 50 ans. »
Après avoir confié la responsabilité de la politique environnementale aux
chasseurs, Laurent Wauquiez remet donc la bio aux industriels.
https://reporterre.net/Laurent-Wauquiez-confie-la-bio-aux-agro-industriels
La Tunisie est devenue le deuxième
exportateur bio d'Afrique
BIOaddict.fr Mathilde Emery
Publié Le 8 Octobre 2016 à 15h08
Le Centre tunisien de Promotion des Exportations (CEPEX), et la direction
générale de l'Agriculture biologique, viennent d'annoncer que la Tunisie a
effectué de grandes avancées en matière d'agriculture bio au point qu'elle est
devenue aujourd'hui le deuxième exportateur bio d'Afrique, vers 30 pays sur les
cinq continents.
Selon Aziza Htira, PDG du CEPEX, la Tunisie compte actuellement 2987 exploitants
agricoles biologiques dont 66% sont exportateurs, ce qui permet non seulement
d'offrir à la population tunisienne des produits bons pour la santé et respectueux
de l'environnement, mais aussi de créer des emplois. "L'exportation des produits
biologiques constitue un pilier de la croissance des exportations agroalimentaires
tunisiennes au cours des prochaines années" a-t-elle expliqué lors de la 7ème
Matinale de l'Export, sur le thème " Les produits biologiques et de terroir : quelle
stratégie à l'exportation ? ", précisant que le focus étant placé sur deux marchés
importants : Etats-Unis et Pays-Bas.
Pour Aziza Htira, le développement de l'agriculture biologique "est un atout
commercial qui doit favoriser la valorisation des savoirs faire locaux, et
l'amélioration des conditions de vie des populations de ces zones souvent
marginales, contribuant ainsi à l'objectif de conservation des ressources
naturelles et du patrimoine culturel dans une perspective de développement
durable".
Parmi les produits phares bio exportés par la Tunisie figurent notamment l'orange
maltaise de Tunisie, l'Harissa, la Bsissa, les dattes Deglet Ennour, les plantes
aromatiques et médicinales, plusieurs vins et spiritueux, et l'huile d'olive.Les
exportations d'huile d'olive biologique ont réalisé les meilleurs revenus avec des
recettes de 290 millions de dinars sur les 345 millions de dinars qu'on rapporté les
exportations tunisiennes de produits biologiques en 2015.
Lors de cette Matinale, Samia Maamer, directrice générale de l'agriculture
biologique au ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la
Pêche, a ainsi souligné que ce secteur est très prometteur. "Nous sommes le seul
pays dans le monde arabe à avoir mis en place une réglementation en matière
technique relative au sol à exploiter, mais il va falloir réfléchir sur une nouvelle
stratégie, un nouveau modèle d'agriculture biologique avec tous ses acquis. La
Tunisie a une possibilité de rendre le système encore plus crédible", a-t-elle
indiqué.
Qu'en est-il de la qualité des produits bio tunisiens ?
Pour ceux qui doutent de la qualité bio des produits importés d'autres pays que
ceux de l'Union Européenne, rappelons que ces produits bio doivent également
respecter la réglementation bio européenne.
Il faut savoir que la Tunisie est l'unique pays africain et arabe à bénéficier de la
reconnaissance d'équivalence avec l'Union Européenne pour l'exportation des
produits biologiques, et ce, depuis 2009. Cette reconnaissance a été reconduite
en juin 2015 pour une durée indéterminée.
Pour commercialiser en France des produits issus de l'agriculture biologique, tout
opérateur, qu'il soit producteur, préparateur, distributeur ou importateur, doit
avoir été contrôlé par un organisme certificateur agréé par l'Institut National de
l'Origine et de la qualité (INAO) et disposer des certificats correspondants.
A ce jour, 9 organismes sont agréés pour le contrôle des produits biologiques
commercialisés en France : Ecocert, Bureau Veritas, Agrocert, Certipaq Bio,
Certisud, Certis, Bureau Alpes Contrôles, Qualisud, et Biotek Agriculture.
Cette réglementation bio est accessible sur le site www.agencebio.org.
http://www.bioaddict.fr/article/la-tunisie-est-devenue-le-deuxieme-exportateur-bio-d-afrique-a5470p1.html
Les pesticides de l’agriculture bio: une
vérité qui dérange
Posted by E.T. on 11 octobre 2016
Le fait que l’agriculture biologique utilise des pesticides vous surprend ? Vous
n’êtes probablement pas seul(e) : il semble qu’un Français sur deux l’ignore.
C’est ce qui a motivé le journaliste Erwan Seznec, qui contribue depuis des années
au magazine Que Choisir, à écrire un article sur les pesticides utilisés par
l’agriculture bio. Cet article, tout à fait standard et écrit dans une perspective
d’information du consommateur, a été publié dans le numéro de septembre 2016
du magazine. Seulement, il n’a pas plu à certains au sein de la commission
agriculture du parti Europe Écologie Les Verts (EELV).
Comme expliqué sur un site temporaire visant à exposer cet incident, copie d’e-
mails à l’appui, ces personnes se montrent préoccupées par les contributions
passées et futures d’Erwan Seznec sur des sujets connexes. Loin d’apporter des
contre-arguments pertinents et de s’engager dans un vrai débat sur les points
scientifiques, les interlocuteurs adoptent une posture défensive, symptôme d’un
malaise face à une réalité pourtant toute simple.
[EDIT] : il semble que certaines pages du site d’Erwan Seznec ne soient plus accessibles directement
depuis le vendredi 14 octobre.
Le bio considéré à tort comme exempt de pesticides
Le sujet des pesticides bio est pratiquement tabou en France, et pour cause, si on
interroge les consommateurs sur ce qui les pousse vers les produits bio, la
première raison est l’idée que ces produits seraient plus sains, notamment du fait
qu’ils ne contiendraient pas de résidus de pesticides.
Casser cette idée reçue, c’est donc en quelque sorte remettre en cause la raison
d’être du marché du bio. On peut se demander si les acteurs économiques qui
profitent directement de cette idée reçue n’ont pas une responsabilité dans sa
diffusion. Car évidemment, on imagine bien que ce non-dit contribue très
positivement à la dynamique qui anime le marché du bio en France et ailleurs.
Consommez vous des produits bio parce qu’ils sont?
Que les résidus de pesticides dans les produits agricoles représentent un risque
réel ou non pour la santé, penser que l’on peut les éviter en consommant bio est
erroné. Car effectivement, les agriculteurs en bio utilisent des pesticides, la liste
des produits autorisés en France est disponible ici.
Alors, certains répondront que les pesticides bio sont principalement d’origine
naturelle. Hélas, là n’est pas la question. Car il n’existe pas de différence
fondamentale entre une molécule « naturelle » et une molécule synthétique. En
particulier, le caractère naturel d’une substance ne dit rien sur sa toxicité pour le
corps et l’environnement. Comme l’article d’Erwan Seznec le rappelle, les
substances utilisées en bio ne sont pas anodines et contiennent des principes
actifs (c’est d’ailleurs bien pour cela qu’on les utilise). L’auteur prend l’exemple
bien connu de la roténone, qui est un insecticide extrait de plantes tropicales
utilisé largement en agriculture bio en France jusqu’en 2011 après son
interdiction par l’Union Européenne. Cette décision a été prise suite aux résultats
d’études indiquant que la roténone augmenterait le risque de développer la
maladie de Parkinson, chez les rats, et peut-être aussi chez l’être humain. Un autre
exemple abordé est celui de la bouillie bordelaise, un mélange de sulfate de
cuivre et de chaux, qui peut entraîner une accumulation de cuivre dans les
sols, globalement toxique pour la biosphère.
Non seulement les pesticides bio sont potentiellement dangereux pour la santé
des agriculteurs et pour l’environnement, mais en plus ils sont parfois moins
efficaces que les pesticides de synthèse, qui profitent des progrès en agronomie
et en génie chimique. Puisque l’agriculture conventionnelle a aussi la possibilité
d’utiliser des pesticides naturels lorsqu’ils sont compétitifs, le bio qui lui s’impose
des contraintes probablement inutiles se retrouve avec des pesticides moins
efficaces (voir par exemple cette étude concernant la lutte contre les pucerons).
Ironiquement, il n’est donc pas impossible de trouver des exploitations bio qui
utilisent plus de pesticides que des exploitations conventionnelles pour obtenir
des résultats comparables au niveau de la protection des cultures. Cela participe à
la faiblesse relative des rendements du bio, qui sont en moyenne inférieurs
d’environ 20% à ceux de l’agriculture conventionnelle. Voilà donc un nouvel effet
pervers : pour produire une tonne de produits bio, il faut cultiver une surface
significativement plus grande, et donc potentiellement utiliser plus de pesticides.
Remarquons toutefois que la rotation des cultures, très utilisée en agriculture bio,
permettant de limiter les besoins en herbicides, les remarques ci-dessus
concernent surtout les insecticides et fongicides.
Idéologie et marketing avant tout
Nous n’irons pas plus loin dans cet article, car le but n’est pas de faire une analyse
exhaustive de cette problématique bien trop large. Notons que nous n’avons pas
affirmé que les résidus des pesticides bio étaient dangereux pour la santé du
consommateur, car c’est encore et toujours la dose qui fait le poison, tout comme
pour les pesticides synthétiques. L’idée à retenir, c’est que l’agriculture biologique
utilise bel et bien des pesticides, et qu’ils ne sont pas spécialement inoffensifs
comparés aux pesticides de synthèse utilisés par l’agriculture conventionnelle. En
particulier, leur caractère naturel n’est pas un gage d’innocuité. Cela permet de
prendre du recul par rapport au climat quasi hystérique du débat public sur les
pesticides, et les « produits chimiques » en général. Il va de soit que l’usage de
pesticides – bio ou conventionnels – doit être maîtrisé, afin de protéger la santé
publique et l’environnement, et pour cela, il nous faut quantifier le risque associé
à chaque pesticide. C’est le travail de centaines de chercheurs dans le monde
entier.
Ce débat est un élément important d’une réflexion citoyenne fondamentale plus
large, celle de notre modèle d’agriculture, et on peut tout à fait entendre des
critiques légitimes du modèle actuel qui a ses limites. Ceci dit, pour nourrir la
population mondiale tout en limitant au maximum l’impact de l’agriculture sur les
sols, les cours d’eau, la biodiversité, le climat, la santé des agriculteurs et des
consommateurs, une approche raisonnée et basée sur des données scientifiques
solides est nécessaire. Un discours idéologique (et malheureusement
institutionnalisé) tel que proposé par certains partisans du bio n’apporte rien de
constructif dans la discussion citoyenne, car rien ne garantit que les mesures qui
seraient prises soient cohérentes avec la réalité scientifique. Vouloir restreindre
l’usage de pesticides à des produits naturels est un exemple type de choix
arbitraire et sans pertinence qui illustre le fait que le marketing bio est basé sur
une idéologie, et pas sur la science. Il exploite au maximum la crainte du public
vis-à-vis de tout ce qui est « chimique », usant de pratiques proches de la
désinformation et – dans le cas de l’incident relatif à l’article d’Erwan Seznec –
certains partisans du bio semblent même regretter la liberté d’expression,
lorsqu’elle touche à leur mensonge par omission sur l’usage de pesticides en bio.
Dans un environnement capitaliste comme le nôtre, et avec un chiffre d’affaires
de 5.5 milliards d’euros en France en 2015, pourquoi devrait-on s’attendre à
ce que l’industrie du bio se comporte différemment des industries d’autres
secteurs économiques majeurs ?
https://sciencepop.fr/2016/10/11/les-pesticides-de-l-agriculture-bio-une-verite-qui-derange/
La traite : un vrai savoir-faire !
Pleinchamp.com
13 décembre 2016 à 08h00 | Par Cirlait
La traite constitue le moment privilégié de contact entre l’éleveur et ses animaux.
C’est aussi le moment qui permet à l’éleveur de maîtriser la qualité du lait qu’il
produit. Les bonnes pratiques à la traite permettent de limiter la contamination
des mamelles des vaches saines par des bactéries pathogènes, d’optimiser
l’éjection du lait, de repérer les animaux infectés mais également d’optimiser le
temps passé en salle de traite. Faites le point sur vos pratiques et adaptez-les à la
situation de votre troupeau si nécessaire !
1. A quoi faut-il être vigilant pour une traite
efficace ?
La préparation des mamelles doit être adaptée à
vos besoins et contraintes et identique pour tous
les animaux
- Brancher le faisceau sur des trayons propres et
secs en évitant toute prise d’air au niveau des
gobelets :
• pour réduire le risque de contamination externe
de la peau des trayons ;
• pour réduire la contamination du lait par
aspiration des souillures présentes sur le sol, sur les
pattes ou le pis des vaches ;
• pour stimuler l’éjection du lait et optimiser le
temps de traite.
- Brancher le faisceau 60 à 90 secondes après le
début de la stimulation de la mamelle pour
bénéficier au mieux du réflexe d’éjection du lait et
optimiser le temps de traite.
Dépose des faisceaux : en douceur pour préserver les trayons
En fin de traite, le faisceau doit se dégager seul après coupure du vide. Dans le cas
contraire, l’arrachage du faisceau peut provoquer une transmission des bactéries
à l’intérieur de la mamelle par impact et abimer les trayons. Dans le cas d’une
installation équipée d’un décrochage automatique, il faut veiller à ce que la griffe
ne tire pas trop sur les trayons au moment du décrochage.
L’observation des trayons juste après le décrochage de la griffe permet de vérifier
que la traite n’affecte pas la qualité des trayons. La présence d’un pourcentage
important d’anneaux de compression, de micro-hémorragies, de lésions de la
peau doit vous alerter sur la qualité de l’interface machine à traire / animal
(réglage du niveau de vide, de la phase de massage, qualité des manchons) ou sur
vos pratiques (durée de la traite, produits de nettoyage et de désinfection).
Hygiène après traite : adaptez-la aux besoins de votre troupeau.
Après la traite, le choix d’une solution de post-trempage doit permettre de :
- désinfecter les trayons pour limiter le passage des bactéries présentes sur la peau
des trayons dans la mamelle ;
-préserver l’état des trayons pour maintenir la première défense de la mamelle
face aux bactéries responsables des infections ;
- protéger les trayons contre de nouvelles contaminations par des bactéries
d’origine environnementale.
Comment choisir un produit de post-trempage ?
Le choix du produit peut varier en fonction des périodes de l’année (climat,
conditions de logement des animaux…) et du risque de contamination présent
(tableau ci-dessous).
Quel que soit le produit utilisé, il faut veiller à ce que l’ensemble du trayon soit
bien recouvert par le produit. L’objectif n’est pas seulement de protéger le bout
du trayon après la traite mais bien d’éliminer toutes les bactéries présentes sur
l’ensemble du trayon.
Tous les produits ne sont pas efficaces pour le soin des maladies virales des
trayons (paravaccine…). Dans ce cas, veiller à utiliser un produit à base d’agents
chlorés ou d’iode associé à un agent hydratant (lanoline, glycérine).
Les produits antiseptiques étant inactifs en présence de matière organique
(bouse) il convient de nettoyer le gobelet trempeur entre chaque traite.
2. L’assistance traite : un moment
privilégié pour faire le point sur vos
pratiques des traite
Les techniciens spécialisés en qualité du
lait de la région sont formés pour vous
accompagner lors d’une traite et
réfléchir avec vous à l’amélioration de
vos pratiques. L’assistance à la traite
peut être motivée par la volonté de
résoudre un problème de qualité du lait
(spores butyriques, germes, cellules ou
mammites) ou par la volonté
d’améliorer les conditions de travail ou l’efficacité de l’organisation à la traite. Elle
doit s’inscrire dans un schéma global d’intervention dans un élevage.
En quoi consiste l’assistance à la traite ?
En fonction de la question posée, l’intervenant va analyser, en amont de
l’intervention, les résultats de votre élevage.
Une fois sur place, l’intervenant va réaliser un certain nombre d’observations
pendant toute la traite en lien avec votre demande :
- comportement global des animaux ;
- éclairage de la salle de traite et équipements ;
- préparation des trayons (organisation du travail, méthode, temps avant pose du
faisceau…) ;
durée de la traite de chaque animal ;
- état des trayons avant et après traite (présence de lésions sur les trayons,
d’anneaux de compression…) ;
- pratiques de fin de traite ;
-nettoyage et désinfection du matériel en contact avec le lait ;
- entretien de la machine à traire, état des caoutchoucs et des manchons ;
- conditions de réfrigération du lait. Ces observations permettront à l’intervenant
de mettre en avant les points forts de votre système et de construire avec vous, un
plan d’amélioration de vos pratiques de traite adapté à votre besoin (problème de
germes, de butyriques,
de cellules, amélioration de l’efficacité de la
traite…).
-Dans certains cas, si après une assistance à la traite et un contrôle de la machine
à traire adapté (Opti’Traite, Certi’Traite, Net’Traite ou Dépos’Traite) l’intervenant a
besoin d’un diagnostic complémentaire, il pourra vous proposer de réaliser un «
test pendant la traite ». Ces tests ont pour but d’analyser le fonctionnement de
l’interface entre la machine à traire, la vache et le trayeur. Ils permettent
d’enregistrer et d’analyser les niveaux de variation de niveaux de vide et/ou de
débit dans l’installation de traite ou sous le trayon.
-http://www.agriculteur-normand.com/actualites/la-traite-un-vrai-savoir-faire:JHN2F3AO.html
Grippe aviaire : des mesures de
protection renforcées en Bretagne
Le PLOERMELAIS ; 18/11/2016 à 17:10 par matthieugain
Grippe aviaire : des mesures de protection renforcées en Bretagne
Les services de l'Etat alertent sur le possible retour de la grippe aviaire en
Bretagne, mi-novembre 2016. Le virus n'a pas encore été détecté en France mai s
dans les pays voisins.
Le virus de la grippe aviaire est aux portes de la France, en Allemagne, en Suisse,
aux Pays-Bas. Mais aussi à l’Est de l’Europe : en Autriche, Pologne, Hongrie ou
encore Croatie. Il touche des oiseaux sauvages et d’élevage.
Jeudi 17 novembre 2016, le ministère de l’Agriculture a relevé le niveau de
risque, de négligeable à modéré, pour l’ensemble de la France.
Les volailles d'élevage comme de basse-cour doivent être confinées. (Photo : La Vie Quercynoise)
Les zones à risques particuliers en Bretagne
Il n’empêche. Le pic de migration des espèces sauvages sera atteint d’ici la fin de
l’année. Le ministère a identifié plusieurs zones à risques particuliers, dont
plusieurs se trouvent en Bretagne. Ces zones sont signalées en rose dans la carte
ci-dessous.
Source : Ministère de l'Agriculture.
« Elles correspondent pour la plupart à des zones humides par où transite un
grand nombre d’espèces sauvages », a précisé Eric David, directeur départemental
de la protection des populations du Finistère, vendredi 18 novembre, au cour
d’une conférence de presse à la préfecture, à Quimper.
En Bretagne, ces zones à risques particuliers comprennent notamment tout le
littoral du Morbihan, 148 communes du Finistère, une partie du littoral des Côtes-
d’Armor, la Baie de Saint-Brieuc et celle de Saint-Malo, ainsi que tout l’est de l’Ille-
et-Vilaine. Eric David a précisé : « Dans ces secteurs, le risque est de niveau élevé
et le virus peut atteindre aussi bien les canards et les oies que les autres oiseaux
de mer comme les mouettes, les goélands ou encore les poules d’eau. »
Pas de risque pour l’homme
Le DDPP a toutefois tenu à souligner : « Ce virus H5N8 est hautement pathogène
mais à ce stade, il n’y a aucun risque de contamination pour l’homme. » Il n’y a pas
non plus de danger à consommer de la viande volaille, même contaminée.
Pour autant, les services de l’Etat sont sur le qui-vive et ont mis en place depuis le
17 novembre 2016 des mesures de précaution. Elles concernent les élevages
professionnels mais aussi les basse-cour des particuliers.
Mesures de confinement
Les règles sont les suivantes : pour les élevages professionnels, les animaux
doivent être confinés. C’est déjà le cas pour les exploitations hors sol. En
revanche, les éleveurs qui ont des volailles en plein air doivent demander une
dérogation soumise à une visite et au feu vert d’un vétérinaire. « Si la dérogation
n’est pas autorisée, les animaux seront confinés », a indiqué Eric David.
En Finistère, environ 70 exploitations devront demander une dérogation sur un
total de 600 élevages professionnels.
Les particuliers, pour leur part, n’ont pas besoin de demander de dérogation. Il
leur est aussi recommandé de protéger leur poulailler avec des filets pour éviter
tout contact avec des oiseaux sauvages.
Que faire si on trouve un oiseau mort ?
Autre mesure de précaution : les rassemblements d’oiseaux (foires et salons), en
particulier de pigeons, sont interdits. Pour d’autres espèces, une dérogation est
nécessaire. Enfin, les équipes de l’Office national de la chasse et de la faune
sauvage sont mobilisées dans le cadre d’une surveillance accrue.
Si des promeneurs sont amenés à découvrir un ou plusieurs oiseaux morts, ils
doivent contacter le standard de la préfecture de leur département. Il est relié 24
h sur 24 à la permanence du Service de protection des populations.
http://www.leploermelais.fr/2016/11/18/grippe-aviaire-mesures-protection-renforcees-bretagne/
L’agriculture tchèque face à
l’importation de produits alimentaires
09-09-2016 15:21 | Alena Gebertová
Quels sont les principaux problèmes de l’agriculture tchèque ? D’où viennent les
craintes qui sévissent actuellement au sein de la société tchèque ? Pourquoi
l’éventualité de déplacer le siège de la présidence, qui se trouve actuellement
dans les locaux du Château de Prague, est-elle de nouveau envisagée ? Des
réponses à ces questions sont proposées dans cette nouvelle revue de presse qui
consacrera quelques mots aussi à la fréquente réapparition des oreillons et ainsi
qu’au rêve pour l’heure inassouvi d’organiser les Jeux olympiques à Prague.
Le supplément Česká pozice de l’édition
de samedi dernier du quotidien Lidové
noviny constate que l’agriculture et
l’industrie alimentaire tchèques ne tirent
qu’un très faible profit du marché
européen commun. Le texte qui se
penche sur ce problème explique
pourquoi :
« Tandis que les pays fondateurs de l’Union européenne cherchent à maintenir
l’emploi de leurs fermiers et acteurs du secteur alimentaire en soutenant les
exportations via leur budget, nos gouvernements soutiennent la thèse selon
laquelle tout ce que l’on n’arrive pas à produire pourra être importé. Or, même si
la République tchèque possède des conditions climatiques optimales pour
l’ensemble des productions animales et végétales, on ne trouve pas parmi les pays
membres de l’Union, sauf la Slovaquie, un autre pays qui ait atteint en un laps de
temps aussi court une telle dépendance à l’importation de produits alimentaires. »
L’auteur de l’article qui dirige une organisation non gouvernementale en charge
des initiatives agricoles et alimentaires énumère plusieurs causes de cette
situation qui est, d’après ses propres mots, alarmante. Il s’agit en premier lieu de
la mauvaise gestion du soutien qui est accordé à la production agricole et qui est
aussi, comparé aux autres pays européens, insuffisant. Pour cette raison, les
agriculteurs locaux ne sont pas capables d’être concurrentiels sur le marché.
L’auteur identifie une autre cause à ce problème :
« Nous avons désiré avoir des chaînes de la grande distribution, sans pour autant
nous interroger sur l’impact qu’elles auront sur l’agriculture et l’industrie
alimentaire tchèque. L’offre riche en marchandises nous a fait oublier et ignorer
les impératifs de la qualité, ainsi que les exigences de la production locale. Il y a
alors lieu d’estimer que ce sont ces grands magasins qui constituent la force
principale qui influence négativement la production agricole et alimentaire du
pays, cette dernière étant défavorisée sur le marché au profit des produits
importés. »
Quelque chose dans l’air
Le climat au sein de la société tchèque est
le sujet d’une analyse qui a été publiée
dans le dernier numéro de l’hebdomadaire
Echo sous le titre « La peur au sein de la
société monte, il y a quelque chose dans
l’air ». Son auteur écrit entre autres :
« Aujourd’hui, les quinquagénaires tchèques peuvent avoir l’impression d’un
certain ‘déjà vu’. Lorsqu’ils avaient atteint la maturité, ils ont été les témoins
enthousiastes et joyeux d’un écroulement éclair du système communiste dans
lequel ils ont grandi et dont la pérennité leur semblait définitive. A présent, ils
sont en proie à des craintes confuses d’avoir à revivre une telle expérience mais à
dans le sens inverse. Le système, dont ils ont acclamé l’instauration et qu’ils ont
considéré comme durable, risque de prendre rapidement fin. C’est au moins ce
que beaucoup de gens ‘ressentent au fond de leur corps’ et ce qu’ils prennent
pour une possibilité réelle. Sans égard aux clivages politiques en Tchéquie et dans
d’autres pays occidentaux, il existe un sentiment partagé en commun qui veut
qu’il y ait dans l’air quelque chose de très grave et de mauvais. »
Comme le remarque l’auteur de ce texte, la question est bien entendu de définir
d’où viennent les menaces. Sont-elles liées aux réfugiés ? A des réactions
autoritaires à leur venue en Tchéquie? Aux fondamentalistes islamistes ? A des
tendances néolibérales ou encore néomarxistes ? Et quelle est la menace que
constituent pour la démocratie les hauts représentants politiques qui attisent au
sein de la société la haine en alimentant toute sorte de craintes ?... S’agissant de la
montée de la peur et de toutes sortes de craintes au sein de la société tchèque, le
magazine de ce jeudi du quotidien Mladá fronta Dnes a donné pour sa part la
parole au psychiatre tchèque reconnu, Radkin Honzák, qui a entre autres rappelé
le rôle néfaste que jouent dans ce contexte certains médias :
« Ce qui nous manque, c’est la présentation d’informations sérieuses et de
véritables connaissances approfondies. La majorité des débats publics sont
superficiels, car chacun a un avis tout en ignorant les contextes. Les médias
devraient donner la parole à des experts, mais pas à des escrocs politiques. Ce
sont leurs connaissances et pas ce que les foules veulent entendre que les
hommes politiques devraient prendre en considération. »
Le Château de Prague en tant que siège présidentiel mis en doute
Le président de la République, Miloš
Zeman, doit-il avoir son siège au Château
de Prague ? Même si cette donne répond
à la tradition, ceux qui ne partagent pas
cet avis sont de plus en plus nombreux.
C’est ce que l’on peut lire en introduction
d’un texte qui a été publié dans l’édition
de ce mercredi du quotidien Lidové
noviny et qui réagit aux problèmes qui
sont actuellement liés à ce monument
très populaire auprès des touristes
étrangers. Il écrit plus loin :
« On voit des milliers de touristes se promener quotidiennement à quelques pas
seulement de l’endroit où le président de la République et ses collaborateurs
exercent leurs fonctions. Récemment encore, cette symbiose a fonctionné sans
problème, avant d’être interrompue par les rigoureuses mesures de sécurité qui
ont été mises en application dès ce mois d’août. Mais depuis, les contrôles qui
sont assurés par des agents de police et par des militaires n’ont de cesse de causer
devant le Château de longues files d’attente. Selon la chancellerie présidentielle,
le but de ces démarches n’est pas de protéger davantage Miloš Zeman lui-même,
mais les citoyens et les touristes. »
Cette situation a de nouveau soulevé la question d’un éventuel déplacement du
siège présidentiel ailleurs, une question qui réapparaît périodiquement, depuis le
président en poste au Château de Prague était Tomáš Garrigue Masaryk.
Aujourd’hui, elle est soutenue notamment par des experts des questions de
sécurité. Toutefois, la tradition doit être prise en compte: pour beaucoup de
Tchèques, il s’agirait d’une proposition hérétique. Aussi, la majorité des
parlementaires ne sont pas prêts à accepter un tel changement. Le journal signale
en conclusion l’existence d’une page Facebook en faveur du déplacement
intitulé « Le Château de Prague pour les gens », qui n’a cependant à ce jour réuni
que quelques dizaines de signatures.
Les oreillons et la vaccination obligatoire
Le quotidien économique Hospodářské
noviny a récemment informé d’une
réapparition assez fréquente des oreillons,
une des maladies contre lesquelles les
enfants tchèques sont obligatoirement
vaccinés, et ceci depuis l’an 1987
Mais, comme le rappelle le journal, les oreillons ne font pas partie des maladies
infectieuses qui auraient pu être éliminées par cette pratique. Aujourd’hui, elle
prolifère notamment parmi les jeunes autour de 18 ans.
Pour cette raison, le ministère de la Santé publique a décidé de modifier le
calendrier des vaccinations pour mieux protéger les enfants non seulement des
oreillons, mais aussi de la rougeole. De l’avis d’épidémiologistes cités dans cet
article, la prolifération actuelle des oreillons est due notamment à la baisse de
l’immunité des gens, ainsi qu’à leur habitude de voyager beaucoup plus souvent
et plus loin que par le passé. Et le journal de noter également :
« Le problème, aujourd’hui, c’est qu’il y a de plus en plus de parents qui
contestent la vaccination obligatoire estimant qu’elle porte préjudice aux enfants
et qu’elle cause différents troubles comme, par exemple, l’autisme. Une
affirmation que les scientifiques réfutent catégoriquement. Les contestataires de
la vaccination contre les maladies infantiles qui ont été mortelles dans le passé
prétendent aussi que celle-ci n’a plus de justification, car ces maladies ne sont plus
présentes chez nous. Mais si, effectivement, elles n’y apparaissent plus, c’est parce
qu’il y a la vaccination obligatoire. »
Les JO à Prague – un rêve inassouvi
http://www.radio.cz/fr/rubrique/miroir/lagriculture-tcheque-face-a-limportation-de-produits-alimentaires
Le reporter sportif Michal Dusik a déjà pris
part à onze Jeux olympiques, dont
dernièrement ceux de Rio. Interrogé par
l’hebdomadaire Respekt sur la question de
savoir s’il aurait souhaité que les Jeux se
tiennent un jour dans la capitale tchèque, une
idée qui a été proposée au début des années
2000par le maire de Prague de l’époque,
Pavel Bém, il a répondu :
« La possibilité de voir se tenir les Jeux olympiques à Prague me plairait
beaucoup. J’aimerais que les gens s’unissent pour agir en leur faveur. Mais dans la
situation économique qui est la nôtre et compte tenu de ce que l’organisation des
Jeux olympiques coûte aujourd’hui, je ne pense pas que la République tchèque
soit à même de réaliser ce but. Ce sont aussi les exigences en termes de sécurité
qui sont plus élevées que jamais. Bref, il y a beaucoup de choses qui coûtent
maintenant plus cher... A Prague, on devrait bâtir entre autres un stade
olympique central doté d’une capacité de soixante à quatre-vingts mille places.
Mais qu’en ferait-on après ? »
Le reporter interrogé constate enfin que c’est Londres qui a dans ce sens le mieux
réussi et qui est probablement le dernier organisateur à avoir su dans une
certaine mesure dompter les aspirations mégalomaniaques qui accompagnent
désormais les Jeux olympiques.
Etude de cas
S.té HELIXALIA Suarl
Vue d’ensemble HELIXALIA (SUARL) est une entreprise fondée en 2012, par son manager Mme
ATTAOUI NAHLA spécialisée dans l’élevage d’escargot et poulets fermier.
Résumé C’est une entreprise créée en 2012, basée sur deux activités à savoir :
l’engraissement d’escargot et l’élevage du poulet.
La société vise les marchés internes et l’export à l’étranger.
Malgré les problèmes et la situation financière difficile, la gérante de la société
continue son travail avec beaucoup d’enthousiasme et bonne volonté.
Défis que la pratique aborde Les problèmes rencontrés au sein de l’entreprise sont :
Manque d’ouvriers qualifiés dans le domaine de l’héliciculture ;
Problèmes au niveau d’engraissement d’escargot ;
Problèmes au niveau d’export d’escargot (il n’ ya pas de règles bien clairs).
Le Contexte Helixalia offre à ses clients un produit finis destiné à la restauration avec des
qualités bien précises.
Buts et objectifs Le principal objectif de l’entreprise est d’entretenir la confiance et la satisfaction
des partenaires.
Trouver des clients pour assurer la continuité de la production et sa
commercialisation
Avoir une unité certifiée leur permettant de s’améliorer et de travailler toute
l’année.
Niveau d’innovation La société touche les marchés internes aussi bien qu’elle vise l’export.
Principaux composants ou parties de la pratique Lorsqu’on a visité la société Helixalia, il y avait l’activité d’escargot (dans sa phase
d’engraissement) et l’élevage de poulet (production de poussins issus des œufs de
poulet fermier).
Timing – Début et durée Concernant la saison d’escargot débute au mois de d’octobre et se termine au mois
de juin.
Par contre l’élevage de poulet n’a pas de limite en facteur temps.
Processus – Développement au fil du temps L’élevage et l’engraissement d’escargot se fait de la manière suivante :
1. Tout d’abord les escargots (reproducteurs) sont en état d’hibernation dans les
frigos (4° à 6,5 °) de juillet jusqu'à octobre ;
2. Ces reproducteurs sont déplacés vers la salle de reproduction où ils vont faire
leur ponte (production des œufs dans des pots de ponte) ;
3. On élimine les mauvais œufs, après on les déplace vers la salle
d’éclosion(température de 19 à 24°et humidité entre 90% et 98% ; on obtient
des naissains qui restent 10 jours dans la salle d’éclosion.
4. Donc, on déplace les naissains après 10 jours vers les nurseries (serres) : ils
passent entre 3 semaines à 4 semaines pour qu’on puisse les amenés dans les
parcs où se manifeste la phase d’engraissement.
Pour l’élevage de poulet fermier se fait de cette manière :
1. Tout d’abord, ils achètent les œufs de poulet fermier (ses œufs doivent être
fécondés) ;
2. En deuxième lieu, les œufs sont mis dans des couveuses (il existe deux
couveuses : 3000 œufs et l’autre de 1000 œufs) ; la partie incubation dure 18
jours et la phase éclosion dure 3 jours.
3. Après les 21 jours, les mauvais œufs sont rejetés et les poussins recueillis sont
amenés dans un endroit bien propre où les poussins vont être engraissés.
4. Les poussins doivent avoir 3 vaccins à savoir :
(le3ème jours , le 11ème jours et le 21ème jours)
5. A partir du 22ème jours les poussins sont prêt pour la vente.
Surmonter les défis 1. Il faut faire des formations pour les ouvriers avant d’entamer leurs travails ;
2. Il faut résoudre les problèmes d’exportation d’escargot vivant par l’Etat
tunisien ;
3. Il faut trouver un associé pour la société pour qu’il puisse remédier les charges
d’engraissement d’escargot.
Transnationalité Au cours de cette année, La Ste HELIXALIA n’a pas fait d’export, vue les problèmes
rencontrés et cités auparavant, mais, elle a travaillé sur le marché local.
Principaux acteurs impliqués Grâce à la compétence de la Gérante dans le domaine de l’agriculture et plus
précisément dans l’héliciculture et l’élevage de poulet. Tout ça, lui a donné l’idée
de s’implanter dans ce domaine et de créer sa propre société.
Mécanismes de coordination Grâce aux contacts avec les différents intervenants, les organismes et grâce à sa
connaissance du domaine, la Gérante a pu surmonter quelques problèmes
rencontrés et mieux coordonner les activités de sa Société.
Participation La société a fait intervenir 2 ouvriers (de 8h : 00 à 18 h:00) et un gardien de nuit
de (18 h:00 à 06h :00 du matin).
Coût total et source de financement 214 milles dinars (crédit de AMEN BANK), 73,1 milles dinars(Crédit de la Banque
de l’Habitat), 14,7 milles dinars (dotation de l’Etat), 53 milles dinars (subvention
de l’APIA).
Contribution financière Autofinancement, crédit bancaire, dotation et subvention.
Budget annuel en Euros Il n’est pas encore établit et arrêté
Impact global La situation est la même et tend vers le négatif, vu que les problèmes précités
persistent encore.
Bénéficiaires La famille et les ouvriers.
Résultats concrets Concernant l’engraissement d’escargots pas de grands résultats. Mais, par contre
pour le projet de poulet on a un bon résultat.
Impact sur la gouvernance Pour les produits de poussins de poulets issus des couvoirs sont vendus dans les
marchés locaux.
Concernant les escargots, le produit n’est pas encore prêt à la vente.
Facteurs de réussite La réussite dans cette Société se voie que dans le domaine de poulet.
Cette réussite est grâce aux contacts avec d’autres personnes dans le même
domaine.
Barrières, goulots et défis Le manque de mains d’œuvres qualifiées, le manque de liquidité et le problème
d’export sont les principaux obstacles rencontrés.
Questions futures Il faut trouver un partenaire financier qui a un marché et ce pour reconstituer la
Ste.
Transnationalité La persistance du problème d’exportation d’escargots vivant.
Durée La continuité du projet malgré les difficultés rencontrées, mais avec un peu de
changement.
Transférabilité Avoir une unité certifiée de transformation d’escargots pour faciliter et résoudre
un peu le problème d’exportation.
Avis de l’expert La volonté et la compétence de la Gérante ont aidé à surmonter quelques
problèmes dans la Ste, mais il faut trouver un associé pour l’aider à reconstituer sa
société.
Opinion des stakeholders Pas de stakeholders.
Nom de l’initiative HELIXALIA Suarl
Pays/région/province/ville etc. Henchire dhahab – El Khitmine –El Alia –Bizerte
Organisation(s) administratrice(s) APIA – CRDA , AMEN BANK- BH – BNA
Détails des contacts de l’organisation(s)
administratrice(s) SMH : société mutuelle des héliciculteurs.
-Association pour la Promotion de l’Emploi et du Logement, « A.P.E.L »
Personnes interviewées Mme ATTAOUI NAHLA : Gérante de la Société
Autres sources de documentation Absente
Site Web URL helixalia@yahoo.fr
Auteur principal de ce cas Mme Ben TAHER Boutheina, Responsable de communication
Nurseries des naissains (serres ) Parc d’engraissement d’escargot
Filet anti-fuite d’escargot Salle de reproduction d’escargot
Chambre frigorifique pour le stockage d’escargot et
pour l’étape d’hibernation
Salle d’éclosion des œufs
Evenements
2ème édition du concours AGreen Startup au SIVAL
Qu'est ce que le concours AGreen Startup?
AGreen Startup est le 1er concours de startup alliant innovation, agro-écologie,
agriculture, végétal et environnement, au coeur d'un salon 100 % pro ! En
accueillant le concours AGreen Startup à Angers, le SIVAL affirme sa volonté
d'inscrire le salon des productions végétales dans une démarche innovante.
AGreen Startup : 48h pour favoriser la rencontre, la mixité des compétences et
l'intelligence collective !
Pendant 48h, porteurs de projet et équipiers vont travailler collectivement
accompagnés de mentors pour démontrer le potentiel de la startup dans sa
globalité (produit innovant / marché visé / business plan / plan de
communication / mix-marketing). Les présentations les plus convaincantes seront
récompensées par un jury de professionnels.
Pourquoi participer au concours?
Démontrer le potentiel d'une startup et accroitre la visibilité de son projet
Booster son projet grâce à des dotations
Vivre une expérience unique de travail interdisciplinaire, de partage et d'échange
Etre au cœur d'un événement 100% professionnel: le SIVAL, salon international
des productions végétales spécialisées
Qui peut participer ?
INSCRIPTION GRATUITE
Etudiant ou professionnel indépendant
Porteur de projet (agriculture, végétal, innovation, agro-écologie,
environnement)
Equipier souhaitant mettre une compétence* au profit d'un projet innovant
•informatique, ingénierie (environnement, agriculture, industrie, électronique...),
design, marketing, communication, gestion, finances, développement
économique, commerce, startup, etc...
Les grandes étapes du concours AGreen Startup
mardi 17 janvier : foire aux pitchs et constitution des équipes
mardi 17 et mercredi 18 janvier : travail en équipe accompagné de mentors et
coaches
mercredi 18 janvier : pitchs intermédiaires
jeudi 19 janvier matin : pitchs finaux devant un jury d'experts et remise des prix
aux projets les plus convaincants.
Dotations
•3500€ par le Crédit Mutuel
•1000€ par Angers Expo Congrès (SIVAL)
•Adhésion au pôle Végépolys
•Incubation et hébergement par Angers Technopôle
•Accompagnement par la Chambre d'Agriculture du Maine et Loir
•Hébergement chez We Forge
•1 stand Jeune Entreprise sur le SIVAL 2018 ou 2019
•Formation « web & digital » par TetraPolis Academy
•Création d'une identité graphique par l'agence La Communicante
•Autres dotations...
Contact
Coordination A.Green Startup : Aurélie Beaupel - abeaupel@gmail.com / 06 08 05
44 41
SIVAL : Morgane Saglio - m.saglio@angers-expo-congres.com / 02 41 93 62 71
Colloque "Projets européens: une chance pour l'agriculture
biologique
Le 24/01/2017
Le colloque intitulé "Projets européens: une chance pour l'agriculture
biologique?" initialement prévu le 1er décembre 2016 à l'ISARA de Lyon aura lieu
le 24 janvier 2017 au Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la
Forêt (Salle Gambetta), 78 rue de Varenne, Paris.
Il sera consacré pour l'essentiel à la présentation de projets européens en
agriculture biologique particulièrement réussis ainsi qu'au lancement du futur
appel à projets Core Organic.
Contact:
Valérie Dehaudt MAAF/DGER
01 49 55 48 03
Salon de l'Agriculture 2017 DATE : Du Samedi 25 février 2017 au dimanche 5 mars 2017
LIEU : Parc des expositions de la Porte de Versailles (Paris 75015)
HORAIRE : 9h à 19h tous les jours
TARIF : 6 à 13€, gratuit pour les moins de 6 ans
Billetterie en ligne : réservez maintenant vos places
Le Salon International de l’Agriculture est, chaque
année, la référence en matière d’événements à la fois
agricoles, politiques et médiatiques. Eleveurs,
producteurs, régions, organisations et syndicats
professionnels, ministères et organismes publics ou
instituts de recherche : chacun contribue à présenter
les différentes facettes du secteur, de ses métiers, de
ses évolutions et de ses perspectives.
Le Salon International de l’Agriculture, c’est aussi :
• Des animations,
• Près de 4 000 animaux: des vaches, des chevaux, des chèvres, des moutons, des
chats, des chiens, des cochons, des ânes, des poneys, l’aviculture et la basse-cour,
• Le Concours Général Agricole des animaux avec 7 espèces représentées : des
bovins, des ovins, des porcins, des caprins, des équins, des asins et des canins.
Le Salon International de l’Agriculture rassemble chaque année tous les acteurs
du monde agricole. Il est la référence de son secteur, non seulement en France
mais aussi à l’étranger. Eleveurs, producteurs, régions, organisations et syndicats
professionnels, ministères et organismes publics ou instituts de recherche :
chacun contribue à présenter les différentes facettes du secteur, de ses métiers,
de ses évolutions et de ses perspectives.
N'hésitez pas à nous contacter sur le Site Web:
www.servagri.eu
ou bien sur notre groupe Facebook:
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Newsletter rédigée par
Imen AYADI
Coordination et supervision
Sergio CAMPANELLA / Paola PACI