Post on 13-Sep-2018
Royaume du Maroc
Ministère Délégué auprès du Ministère de
l´Énergie, des Mines, de l´Eau et de l´Environnement, Chargé de l´Environnement
Programme Adaptation au Changement Climatique et Valorisation de la Biodiversité
(ACCN)
1
Abréviations et acronymes :
ABH Agence de Bassin Hydraulique
ACC Adaptation au Changement Climatique
DREFLCD Direction Régionale des Eaux et Forêts et de Lutte Contre la
Désertification
DRS Direction Régionale de la Santé
EEIER Etude d’Evaluation Intégrée de l’Environnement Régional
IFN Inventaire forestier national
MTH Marrakech Tensift Al Haouz
ODECO Délégation Régionale de l´Office de Développement de la
Coopération
ONEE Office Nationale de l´Electricité et de l´Eau Potable
OREDD Observatoire Régional de l´Environnement et de Développement
Durable
PACC Projet d'Adaptation au Changement Climatique
PAR Plan Agricole Régional
PDAIRE Plan Directeur d´Aménagement Intégré des Ressources en Eau
RADEEMA Régie Autonome de Distribution de l’Eau et de l’Electricité de
Marrakech
RREIE Réseau Régional d'Echange de l'Information Environnementale
S&E Suivi-Evaluation
SIBE Site d´Intérêt Biologique et Ecologique
SIRE Système d'Information Régional de l'Environnement
SMD Souss Massa Drâa
SSE Système de Suivi et Evaluation
Uz Unité zoologique
Légende :
Indicateur de type «genre»
Tendance constatée :
Tendance à la baisse
Tendance à la hausse
Etat stationnaire
Tendance fluctuante
2
Public cible et plan du document :
Le présent recueil est destiné aux gestionnaires des SIRE, notamment les
responsables des OREDD, ainsi qu´aux membres du RREIE qui ont pour
mission de collecter et transmettre les informations environnementales en
vue d´alimenter et mettre à jour le SIRE.
Ce recueil est également destiné à toutes autres institutions nationales ou
régionales et individus désirant mettre en place, ou simplement s´informer,
sur les produits et le processus de mise en place du SSE de la vulnérabilité
et de l´ACC.
Commençant par un rappel des principes et notions de base relatifs au
processus de construction des indicateurs ainsi que leurs critères de choix,
catégories et limites d´interprétation, le présent document est scindé en
trois parties consacrée chacune à un secteur donné. Chaque partie se
déroule selon la logique suivante :
Présentation de la chaîne de causalité qui a servi comme base pour la
construction et la priorisation des indicateurs ;
Etat récapitulatif des indicateurs prioritaires précisant la pertinence du
choix des indicateurs et leurs catégories ;
Etat de référence faisant ressortir la tendance constatée par rapport à
l´évolution des valeurs de l´indicateur selon la plage d´historique
disponible ;
Fiches-indicateurs renseignées incluant des indications pour
l´interprétation.
3
Table des matières :
Public cible et plan du document ................................................................. 2
1. Introduction ........................................................................................... 6
2. Construction des indicateurs .................................................................... 6
2.1 Processus de construction des indicateurs ............................................ 6
2.4 Catégories d´indicateurs .................................................................... 7
a. Indicateurs de vulnérabilité ................................................................ 7
b. Indicateurs de suivi des actions d’ACC ................................................ 7
3. Interprétation des indicateurs .................................................................. 8
3.1 Démarche d´interprétation .................................................................. 8
3.2 Considérations générales ................................................................... 8
Eau :
Chaîne de causalité ............................................................................... 11
Etat récapitulatif des indicateurs prioritaires .............................................. 12
Etat de référence des indicateurs prioritaires ............................................. 13
Fiches-indicateurs :
1. Volume des retenues des barrages .................................................... 15
4. Nombre de stations d´annonce de crues opérationnelles ...................... 21
5. Nombre de stations d´épuration opérationnelles ................................. 23
6. Nombre de cas de maladies hydriques ............................................... 25
7. Taux d´accès à l´eau potable ........................................................... 27
8. Taux de raccordement au réseau d´assainissement ............................ 29
Agriculture :
Chaîne de causalité ............................................................................... 31
Etat récapitulatif des indicateurs prioritaires .............................................. 32
Etat de référence des indicateurs prioritaires ............................................. 34
Fiches-indicateurs :
9. Rendements des cultures céréalières ................................................. 37
10. Effectif du cheptel ......................................................................... 39
11. Superficie occupée par l´arboriculture fruitière ................................. 41
12. Montant d'investissements réalisés dans le cadre du programme de
sauvegarde du cheptel ........................................................................ 43
13 Productions en arboriculture fruitières ............................................... 44
14. Quantité laitière produite ............................................................... 46
15. Taux de pauvreté dans le milieu rural .............................................. 50
4
Forêts/ biodiversité :
Chaîne de causalité ............................................................................... 51
Etat récapitulatif des indicateurs prioritaires .............................................. 52
Etat de référence des indicateurs prioritaires ............................................. 54
Fiches-indicateurs :
17. Superficie forestière par essence naturelle ........................................ 56
18. Superficie de la palmeraie de Marrakech .......................................... 58
19. Nombre de foyers d´incendies de forêts déclarés .............................. 59
20. Nombre de coopératives et d´adhérentes aux coopératives féminines
arganières ......................................................................................... 61
21. Linéaire de tranchées pare-feu réalisés ............................................ 63
22. Nombre de postes vigies installés .................................................... 64
23. Superficie touchée par les incendies de forêts ................................... 65
24. Superficie des aires protégées classées selon la loi 22.07 ................... 67
25. Superficie reboisée ........................................................................ 68
26. Nombre de pieds de palmiers plantés Ville de Marrakech .................... 70
27. Chiffre d´affaires réalisé par les coopératives féminines arganières ..... 71
6
1. Introduction Le présent document s´inscrit dans une série de livrables produits dans le
cadre de la mise en œuvre de la mission 3 relative à la finalisation du SSE
ACC dans les régions du Souss-Massa-Drâa Et Marrakech-Tensift-Al Haouz.
Il vise dans un premier temps à rappeler la méthodologie empruntée lors
de la conceptualisation et la mise en œuvre du Système de S&E et à mettre
à la disposition du public cible, sous un format clair et lisible, un recueil
regroupant l´ensemble des informations collectées auprès des services
déconcentrés concernés, ainsi qu´une grille d´interprétation et des états
récapitulatifs pour chaque secteur objet de suivi.
Ce recueil est le fruit d´un travail de collecte et de concertation qui a duré
plusieurs mois. Les informations requises ont été communiquées
directement par les services propriétaires concernés ou extraites des états
et documents officiels qui ont été mis à la disposition du consultant. Il serait
bon de rappeler par ailleurs que le partage de la présente version provisoire
du recueil est une occasion excellente pour compléter les informations
manquantes et pour enrichir le contenu de ce travail de synthèse.
2. Construction des indicateurs Un indicateur est une variable, une donnée dont les valeurs sont
significatives par rapport à la problématique traitée. En effet, l´indicateur
permet de traduire une réalité ou un état généralement assez complexe en
une information succincte et facilement compréhensible que l´utilisateur
final peut intégrer dans son activité. Pour ce faire, il est nécessaire de tenir
compte de deux aspects inséparables :
• Le premier aspect consiste à sélectionner l´indicateur selon une
démarche concertée sur la base de critères clairs et objectifs ;
• Le deuxième aspect est l´interprétation de l´indicateur et la
communication des informations qui en découlent sous un format adapté
qui répond aux besoins en information exprimés par l´utilisateur final.
2.1 Processus de construction des indicateurs Les indicateurs contenus dans le présent document sont issus d’un
processus de concertation qui s’est déroulé selon les phases suivantes :
1. Elaboration de la méthodologie de suivi ;
2. Identification et priorisation, sur la base de critères clairs et concertés,
des indicateurs et constitution d´une grille préliminaire ;
3. Finalisation et validation de la grille des indicateurs ;
4. Renseignement de la grille définitive et établissement d’un état de
référence ;
7
5. Interprétation des tendances affichées et production d’un rapport sur
l’Etat de la vulnérabilité et l´ACC dans la région.
2.2 Liste A et B
Lors de l´étape de validation, il a été question de faire la distinction entre
deux listes d’indicateurs : Liste A et Liste B. La première liste comporte les
indicateurs validés par les parties prenantes dont la mise en place est jugée
faisable dans l’immédiat. La liste B regroupe des indicateurs qualifiés de
pertinents, mais dont les données ne sont pas disponibles.
2.3 Principaux critères de validation des indicateurs
Disponibles et accessibles : des indicateurs dont le renseignement est
faisable. La disponibilité et l´accessibilité des données ont été vérifiées
avant l´inscription des indicateurs dans la liste A.
Pertinents et utiles : des indicateurs considérés pertinents et à même de
répondre de manière adéquate aux objectifs visés par le système de S&E.
Ces indicateurs permettent d´apporter des éléments d´informations utiles
et faciles à analyser.
Simples et cohérents : des indicateurs simples, construits selon une
démarche intégrée permettant d´établir les liens entre les indicateurs
priorisés et de les catégoriser selon un schéma cohérent.
Indicateur de type genre : L’aspect genre demeure un facteur déterminant
dans la conduite et la pérennisation des initiatives d´ACC, notamment dans
les zones marginalisées caractérisées par une vulnérabilité prononcée face
aux risques climatiques.
La démarche actuelle a pris en compte la dimension genre aussi bien lors
de l’élaboration de la méthodologie que lors de l’opération d’identification
et de priorisation des indicateurs, notamment en considérant «l´aspect
genre» comme étant un critère de sélection et de priorisation.
2.4 Catégories d´indicateurs
a. Indicateurs de vulnérabilité
Ils ont pour mission principale, d´une part, d´apporter des éléments de
diagnostic de la vulnérabilité au niveau la région qui serviraient de référence
par rapport aux évolutions dans le temps et, d´autre part, à établir des
comparaisons et à mesurer les évolutions éventuelles.
b. Indicateurs de suivi des actions d’ACC
Ils comportent deux types d’indicateurs :
8
Les indicateurs de réalisation : ont pour mission de mesurer les actions
directement réalisées dans le cadre des projets ou programmes d´ACC. Ce
sont des indicateurs quantitatifs qui s´intéressent au niveau opérationnel
et concernent uniquement les actions ACC qui ont été effectivement mises
en œuvre au niveau régional en quantifiant leur réalisation.
Les indicateurs de résultat : ont pour mission de mesurer les effets produits
par une action ACC au vu des objectifs opérationnels fixés.
3. Interprétation des indicateurs
3.1 Démarche d´interprétation
L´interprétation d´un indicateur consiste à donner un sens à l´évolution
constatée dans le temps et d’émettre des hypothèses susceptibles
d´expliquer les tendances observées. Pour remédier aux abus éventuels de
sens lors de la phase d´interprétation, il demeure nécessaire de replacer
l´indicateur dans son contexte et de faire appel au recoupement des
données obtenues et leur interprétation de manière collective impliquant les
services producteurs concernés dans un cadre de gouvernance approprié,
en l´occurrence les comités thématique «air et climat ».
La mise en commun et le recoupement des données permettent une mise
en perspective des informations complémentaires détenues par les
différents services impliqués. Ils conduisent à une interprétation raisonnée
et concertée qui va au-delà des perceptions individuelles qui pourraient
s´avérer partielles ou biaisées. Il va sans dire que l’atout principal de cette
démarche inclusive d´interprétation est de proposer des mesures
appropriées à même de remédier aux écarts et problèmes relevés par le
système. Ceci dans une perspective intersectorielle qui prend en compte les
interfaces et chevauchements existants entre les secteurs concernés.
3.2 Considérations générales
L´interprétation des indicateurs ne peut être envisagé en dehors du cadre
et méthodologie qui ont conduit à leur construction. En fait, cette
interprétation ne doit pas perdre de vue des considérations et limites qui
sont liées à la nature même du concept de vulnérabilité et de l´ACC :
• On ne peut pas attribuer la réduction de la vulnérabilité à une action
précise mais plutôt au concours de plusieurs facteurs et actions. Une
action peut produire des effets multiples, parfois même contradictoires,
le sens de ces effets pourrait être interprété différemment d´un acteur à
un autre ;
• Il faut garder en esprit que les impacts des actions ACC réalisées se
situent, pour une part importante, dans une échelle temporelle de long
9
ou de très long terme. Par ailleurs, l’adaptation étant un enjeu
transversal, des actions mises en place avec un objectif autre que
l’adaptation peuvent modifier le résultat des actions d’adaptation ;
• La majeur partie des indicateurs consignés dans le présent document ne
possède pas de seuils ou valeurs cibles. Cette question de balisage des
indicateurs validés revêt une importance capitale lors de la phase
d´interprétation. Il permet, en effet, de faire ressortir les grandes
tendances par rapport à l´évolution dans le temps de l´indicateur
concerné, de comparer la performance des actions réalisées et de
déclencher des alertes en cas de dépassement.
12
Etat récapitulatif des indicateurs prioritaires
Libellé de l´indicateur Pertinence dans le cadre du CC Nature de l´impact et action
priorisée
Catégorie de
l´indicateur Liste A ou B ?
1 Volume des retenus des barrages
Le CC a des effets considérables
sur la qualité et la disponibilité des ressources en eau. Ces
effets sont dus essentiellement à la modification des régimes pluviométriques et des régimes
hydrologiques des cours d’eau, aux sécheresses et à
l´augmentation des évènements climatiques
extrêmes, notamment les inondations.
Maladies d’origine hydrique : Les conséquences du CC,
notamment l’augmentation des températures et la variation des précipitations, modifieraient
inéluctablement le risque des maladies d´origine hydrique.
L´augmentation du nombre d´inondations entrainerait des niveaux élevés de turbidité et
d´agents pathogènes pouvant contaminer aussi bien les eaux
souterraines que superficielles et des répercussions sur le coût de traitement de l´eau potable.
Diminution des écoulements
des cours d’eau
Indicateur de vulnérabilité (impacts CC)
Liste A
2 Volume d´eau
consommé par secteur Liste A
3 Volume des eaux usées traitées
Protection de la qualité des
ressources en eau et lutte contre la pollution
Indicateur de
réalisation (Actions ACC)
Liste A
4 Nombre de stations d´annonce de crues
opérationnelles
Gestion et prévention des risques d´inondations
Liste A
5 Nombre de stations
d´épuration
Protection de la qualité des
ressources en eau et lutte contre la pollution
Liste A
6 Nombre de cas de maladies hydriques
Protection de la qualité des ressources en eau et
amélioration de l´accès à l´eau potable et l´assainissement
Indicateur de résultat
(Actions ACC)
Liste A
7 Taux d´accès à l´eau
potable Liste A
8
Taux de raccordement
au réseau d´assainissement
Liste A
-- Nombre d’inondations déclarés
Augmentation des risques d'inondations
Indicateur de vulnérabilité
(impacts CC)
Liste B
13
Etat de référence des indicateurs prioritaires
Libellé de l´indicateur Unité
d´exposition Périodicité
Service responsable
Dernière valeur connue
Valeur cible
Historique des
données
Graphiques des tendances
Tendance constatée
1
Volume des
retenus des barrages
Région
Barrage Annuelle ABH
(2013)
174 Mm3 1980-2013 --
2 Volume d´eau consommé par
secteur
Région Annuelle
RADEEMA ABH
ORMVAH ONEE (branche
eau)
(2011) Tourisme :
2.815.702 m3
Industrie :
785.541 m3
Agriculture :
?
2006-2011
Tourisme
Industrie
Agriculture ?
3 Volume des eaux usées traitées
Région Annuelle
RADEEMA
ONEE (branche
eau)
(2013)
38,6 Mm3/an 2008-2013 --
4
Nombre de
stations d´annonce de crues
opérationnelles
Région Annuelle ABH (2013)
09 stations 2004-2013
5
Nombre de
stations d´épuration
Région Annuelle
RADEEMA
ONEE (branche
eau)
(2013)
05 stations 2006-2013
6
Nombre de cas de
maladies hydriques
Région Province
Annuelle
Direction
Régionale de la
Santé
(2012)
35.342 cas 2007-2012
14
Etat de référence des indicateurs prioritaires
Libellé de l´indicateur Unité
d´exposition Périodicité
Service responsable
Dernière valeur connue
Valeur cible
Historique des
données
Graphiques des tendances
Tendance constatée
7 Taux d´accès à l´eau potable
Province Annuelle
RADEEMA ONEE (branche
eau)
(2012)
Entre 84% et
96% -- 2008-2012
8
Taux de raccordement au
réseau d´assainissement
Centres
urbains Annuelle
RADEEMA ONEE
(branche eau)
(2013)
Entre 64% et
99% -- 2006-2013
15
Fiches-indicateurs :
1. Volume des retenues des barrages
Définition et contexte
Cet indicateur renseigne sur les réserves d´eaux potentielles qui peuvent être
contenues dans les barrages relevant de la zone d´action de l´ABH Tensift. Ces réserves sont destinées à des usages divers, à savoir :
• Abreuvement du Cheptel (AC) • Alimentation en Eau Potable (AEP) • Irrigation (I)
• Protection contre les Inondations (PI) • Recharge de la Nappe (RN)
Source des données
ABH Tensift
Responsable du suivi
ABH Tensift - Marrakech (Service Etudes et planifications)
Mounia BENRHANE
06 61 64 31 04
Mbenrhanem@ eau -tensift.net
Eléments pour l´interprétation
La RMTH bénéficie d'un transfert d'eau à partir du bassin de l'Oum Er Rbia, via le
canal de Rocade de 300 Mm3 en année moyenne, destinés à l'alimentation en eau
potable de la ville de Marrakech et à l'irrigation dans le Haouz Central. Le potentiel
en eau de surface disponible pour la région du Tensift et du Ksob-Igouzoulen s'élève
en année moyenne à près de 1.116 Mm3.
Source : www.eau-tensift.net
Références additionnelles
www.eau-tensift.net
16
Historique des données Date de mise
en eau Barrage Cours d’eau Usages
Volume de la
retenue (Mm3)
GRANDS
BARRAGES
1935 Lalla Takerkoust N'fis I, AEP, EE 53
2004 SMBS El Jazouli Igouzoulane AEP, I 17
2008 Yaacoub Al
Mansour N'fis AEP 70
2012 Abou El Abbas
Essebti Assif Al Mal AEP, I, PI 25
PETITS
BARRAGES
1985 Imin Larbaa chaaba Tighzrit I, AC 0,8
1985 N'Zalet El Azri chaaba
Boumghrane I, AC 0,5
1985 Azib Douirani chaaba Abiod I, AC, RN 0,6
1987 Imin EL Had chaaba Zedir I, AC 0,4
1988 Agafay chaaba Arrissa I 0,5
1989 Sidi Abdellah Ouali chaaba
Izoughrane AC 0,08
1989 Al Masmar chaaba Al
masmar I, AC 0,002
1990 Bouarouch Oued Ameznasse AC 0,05
1991 Draa Boumaiz chaaba Jir AC 0,05
2001 Bouhouta oued Bouhouta I, AC 0,9
2001 Oulad Abbas chaaba Hangri I, AC 0,9
2002 El Gragra Oued Jmala I, AEP 4,3
Total 174,1 Mm3
17
2. Volume d´eau consommé par secteur
Définition et contexte
Il s´agit de la quantité d´eau consommée par les établissements touristiques
classés et le secteur industriel de la ville de Marrakech.
Source des données
ABH Tensift, RADEEMA, ORMVAH et ONEE (branche eau)
Responsable du suivi
ABH Tensift - Marrakech
Mounia BENRHANE
06 61 64 31 04
Mbenrhanem@eau-tensift.net
RADEEMA- Marrakech
BOUDERBA Med yassine
0660154073
y.bouderba@radeema.ma
Eléments pour l´interprétation
Les données communiquées, relatives au secteur touristique et industriel, ne
couvrent pas toute la région et concernent uniquement la ville de Marrakech ;
Les volumes consommés correspondent aux volumes facturés par les services
RADEEMA et n´incluent pas les autres sources éventuelles d´alimentation en eau
utilisées par les établissements touristiques et unités industrielles.
Références additionnelles
www.eau-tensift.net
www.radeema.ma/
Historique des données
Volume d’eau utilisé
par le secteur
touristique en m3
Volume d’eau utilisé
par le secteur
industriel en m3
Volume d’eau utilisé
par le secteur agricole
en m3
2006 2 085 297 507 847 --
2007 2 308 815 840 013 --
2008 2 898 434 792 228 --
2009 2 904 563 891 356 --
2010 2 915 539 791 664 --
2011 2 815 702 785 541 --
18
EVOLUTION DU VOLUME D´EAU UTILISE PAR LE SECTEUR TOURISTIQUE ET
INDUSTRIEL (EN M3)
0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
3 000 000
3 500 000
4 000 000
2006 2007 2008 2009 2010 2011
Secteur touristique Secteur industriel
19
3. Volume des eaux usées traitées
Définition et contexte
Il s´agit de la quantité d’eaux usées collectées auprès des ménages, collectivités et
industries, relevant des centres urbains de la région, ayant reçu un traitement avant
leur rejet vers le milieu naturel sans entrainer d’impacts sur la santé humaine ni les
écosystèmes. La notion de traitement regroupe les procédés d’épuration mécanique,
biologique et biochimique.
Source des données
ONEE Branche Eau et RADEEMA
Responsable du suivi
ONEE Branche Eau - Marrakech
Ibtissame AIT ABDELOUAHED
0660651141
iaitabdelouahed@onee.ma
RADEEMA- Marrakech
BOUDERBA Med yassine
0660154073
y.bouderba@radeema.ma
Eléments pour l´interprétation
Depuis une quinzaine d´années, la ville de Marrakech assiste à un développement
urbanistique exponentiel. Ce développement a engendré une demande accrue en
eau, notamment par le secteur touristique, dont une grande partie est destinée à
l´arrosage des terrains de golfs.
La réutilisation des eaux usées épurées est une alternative importante pour
remédier à la demande accrue des eaux d’arrosage des golfs et espaces verts de
Marrakech.
Avec la réalisation de la seconde phase de la station d´épuration de la ville de
Marrakech, la RADEEMA prévoit la mobilisation d’une ressource renouvelable
estimée à 33 Mm3 d’eau traitée répondant aux normes et exigences de la
réutilisation des eaux épurées pour l’irrigation des espaces verts (arrosage des
terrains de Golfs).
Références additionnelles
www.radeema.ma
http://www.one.org.ma/
20
Historique des données
Année Centre Volume des eaux usées
traitées en m3
2008
Marrakech
36.322.206 ?
2009 41.455.240 ?
2010 39 208.300 ?
2011 39.201.000 ?
2012
Marrakech 40.634.585 ?
Sidi Mokhtar 60.225
Tameslouht 128.115
2013
Marrakech 35.111.227
Chichaoua 75.550
Essaouira 2.534.560
Sidi Mokhtar 83.950
Tameslouht 117.895
Centre urbain Marrakech
Année Quantité des eaux
usées traitée Quantité des eaux usées réutilisée
2012 40 634 585 ? 1 881 894 pour l’irrigation des 6 golfs, soit
4,65%.
2013 35 111 227 ? 4 086 086 pour l’irrigation des 6 golfs, soit
11,64%.
21
4. Nombre de stations d´annonce de crues opérationnelles
Définition et contexte
Il s´agit d´un système de prévision de crues qui sert à alerter la population se trouvant dans les zones exposées aux crues pour leur permettre de se mettre à
l´abri à temps et en toute sécurité. Ce système consiste à : Automatiser l´observation hydrologique (pluie et niveau d´eau) ;
Automatiser la transmission et analyse des données ; Émettre des messages d'avis de crues et diffuser des informations de crues ; Exécuter et évacuer.
Cet indicateur renseigne sur le nombre de stations d´annonce de crues fonctionnelles au niveau de la zone d´action de l´ABH de Tensift.
Source des données
ABH Tensift - Marrakech
Responsable du suivi
ABH Tensift - Marrakech
Mounia BENRHANE
06 61 64 31 04
mbenrhanem@eau-tensift.net
Eléments pour l´interprétation
Outre les mesures physiques ou structurelles (aménagement de seuils,
stabilisation des thalwegs, réalisation de murs de soutènement, assainissement
routiers …), l´ABHT mobilise dans sa démarche d´intervention d´autres mesures,
appelées non structurelles, dont celle de la mise en place des stations d´annonce
de crues. Ces dernières mesures consistent également à :
Renforcer la veille météorologique et hydrologique ;
Elaborer des cartes d’aléas de crues ;
Introduire le contrôle de l’occupation des sols et de la circulation dans la
vallée.
Les informations hydrologiques collectées sont analysées par les services de
l’ABHT en vue de permettre la prévision des crues et des écoulements des débris.
Sur la base des analyses et de la prévision, des messages d’avis de crues sont
émis aux parties concernées par divers moyens de communication.
Références additionnelles
www.eau-tensift.net
22
Historique des données
Année de mise
en place Nombre Bassin ou sous bassin
Mode de transmission
des données
2004 01 Ourika Télémesure
2007 01 ISSIL Télémesure
2008 02 N Fis
OURIKA Télémesure
2009 03
R'DATT
L'AGHT
ZAT
Télémesure
2011 01 GHMAT Télémesure
2013 01 OURIKA et RERAYA Télémesure
Total 09 -- --
23
5. Nombre de stations d´épuration opérationnelles
Définition et contexte
Cet indicateur renseigne sur les efforts déployés par les pouvoirs publics dans le
domaine d´assainissement liquide.
Source des données
ONEE Branche Eau et RADEEMA
Responsable du suivi
ONEE Branche Eau - Marrakech
Ibtissame AIT ABDELOUAHED
0660651141
iaitabdelouahed@onee.ma
RADEEMA- Marrakech
BOUDERBA Med yassine
0660154073
y.bouderba@radeema.ma
Eléments pour l´interprétation
Le Programme National d’Assainissement Liquide et d’Epuration des Eaux Usées
(PNA) a été lancé en 2005, conjointement par le Département de l'Environnement
et le Ministère de l'Intérieur. Pour l’horizon 2020-2030, le PNA fixe les objectifs
spécifiques suivants :
Atteindre des taux de raccordement globaux au réseau d’assainissement en
milieu urbain de 75% en 2016, de 80% en 2020 et de 100% en 2030 ;
Atteindre des volumes d’eaux usées traitées de 40% en 2016, de 80% en 2020
et de 100% en 2030 ;
Traiter jusqu’au niveau tertiaire les eaux usées et les réutiliser à 50% en 2020.
Source : www.environnement.gov.ma
Références additionnelles
www.environnement.gov.ma/
www.radeema.ma/
24
Historique des données
Cumul du nombre de stations
d´épuration opérationnelles Emplacement
2006 1 Sidi Mokhtar
2008
3
Essaouira
Ville de Marrakech (1ère phase :
station de traitement des eaux usées-
traitement primaire)
2009 4 Chichaoua
2010 5 Tameslouht
2011 5
Réalisation de la seconde phase de la
station d´épuration des eaux usées et
réutilisation des eaux épurées pour
l’irrigation des espaces verts (ville de
Marrakech).
25
6. Nombre de cas de maladies hydriques
Définition et contexte
Il s´agit de maladies causées par la consommation d'eau contaminée par des fèces
animales ou humaines, qui contiennent des microorganismes pathogènes. Le non
accès au réseau d´eau potable demeure la cause principale de l’extension des
maladies d’origine hydrique, en l´occurrence les diarrhées d´origine hydrique, la
typhoïde et le choléra.
Source des données
DRS
Observatoire Régional d’Épidémiologie et cellules d’épidémiologie provinciales
Responsable du suivi
DRS - Marrakech
Mohamed MOUHIEDDINE
mouhieddine07@gmail.com
Eléments pour l´interprétation
La réforme de la surveillance épidémiologique au Maroc a débuté en 1994. Elle
consistait, entre autres, en la décentralisation de cette activité, au niveau
régional puis provincial. C’est ainsi qu’un processus de mise en place des
Observatoires Régionaux et des Cellules Provinciales d’Épidémiologie a vu le jour
avec leur accompagnement en matière d’équipement et de formation par le
ministère de santé (Direction de l’Épidémiologie et de la lutte contre les
Maladies).
L´Observatoire Régional d'Épidémiologie (ORE) a pour missions essentielles la
surveillance épidémiologique, la gestion, la coordination et la supervision des
activités épidémiologiques, la prévention et la lutte contre les maladies à
potentiel épidémique ainsi que l'élaboration des protocoles d'études et
réalisations d'enquêtes.
Source : divers
Références additionnelles
--
26
Historique des données des maladies hydriques
MARRAKECH AL HAOUZ CHICHAOUA
1 2 3 1 2 3 1 2 3
2007 12.125 0 0 10.416 0 0 12.202 0 0
2008 14.872 0 0 10.439 0 0 13.124 0 0
2009 16.315 0 0 6.354 0 0 10.008 0 0
2010 13.965 0 0 9.884 0 0 10.402 0 0
2011 13.021 0 0 5.278 0 0 11.669 0 0
2012 13.139 0 0 7.364 0 0 11.683 0 0
EL KELAA DES
SRAGHNAS REHAMNA Total
1 2 3 1 2 3 1 2 3
2007 174 0 0 _ _ _ 34.917 0 0
2008 206 0 0 _ _ _ 38.641 0 0
2009 217 0 0 _ _ _ 32.894 0 0
2010 60 0 0 2.680 0 0 36.991 0 0
2011 7 0 0 2.320 0 0 32.295 0 0
2012 176 0 0 2450 0 0 34.812 0 0
1. Diarrhées d´origine hydrique
2. Typhoïde
3. Choléra
(La province de RHAMNA a été créée en 2010 ; les données des années précédentes ne sont disponibles)
EVOLUTION DU NOMBRE DES CAS DE DIARRHEES D´ORIGINE HYDRIQUE
ENREGISTRES AU NIVEAU DE LA RMTH
31000
32000
33000
34000
35000
36000
37000
38000
39000
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
27
7. Taux d´accès à l´eau potable
Définition et contexte
Il s´agit du pourcentage de la population ayant accès à une eau potable à domicile
sur l´ensemble de la population de la région.
Source des données
ONEE branche eau et RADEEMA
Responsable du suivi
ONEE Branche Eau - Marrakech
Ibtissame AIT ABDELOUAHED
0660651141
iaitabdelouahed@onee.ma
RADEEMA- Marrakech
BOUDERBA Med yassine
0660154073
y.bouderba@radeema.ma
Eléments pour l´interprétation
Les prélèvements actuels pour l'alimentation en eau potable et industrielle des
agglomérations du bassin du Tensift sont évalués à près de 97 Mm3/an. Les eaux
souterraines jouent un rôle stratégique par leur contribution qui s'élève à 44% ;
En milieu urbain, l'essentiel des besoins est concentré au niveau de Marrakech
avec 60 Mm3/an suivi de la ville d'Essaouira avec 3,7 Mm3/an ;
En milieu rural et depuis le démarrage du PAGER en 1995, le taux d'accès à l'eau
potable ne cesse de s'améliorer. L'approvisionnement en eau potable des
populations rurales est assuré exclusivement à partir des eaux souterraines. Le
volume prélevé à partir des principales nappes s’élève à 13,5 Mm3 /an ;
Le plan régional intégré adopté par le Conseil de la région de Marrakech-Tensift-
Al Haouz ambitionne de porter le taux d’alimentation en eau potable de 86 à
95% à l’horizon 2015. Il devrait bénéficier à une population de 355.730
habitants, répartie sur 46 communes rurales (951 douars et 20 centres), pour
un investissement de 861 MDH.
Sources :
www. water.gov.ma
ABHT
Plan régional intégré
Références additionnelles
www.radeema.ma/
28
Historique des données du taux d’accès à l’eau potable par provinces
Province 2008 2010 2012
Marrakech 80% 94% 94%
Chichaoua 91% 81% 87%
Al Haouz 68% 84% 84%
Essaouira 77% 82% 87%
El Kelaa des
Sraghnas 83% 96% 96%
Rehamna 64% 79% 85%
EVOLUTION DU TAUX D´ACCES A L´EAU POTABLE PAR PROVINCE (EN %)
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Marrakech Chichaoua Al Haouz Essaouira El Kelaa des
Sraghnas
Rehamna
2008 2010 2012
29
8. Taux de raccordement au réseau d´assainissement
Définition et contexte
Cet indicateur mesure le taux de branchement des ménages au réseau
d´assainissement de la RADEEMA ou de l´ONEE-branche eau, dans les centres
urbains relevant de la région de MTH.
Source des données
ONEE et RADEEMA
Responsable du suivi
ONEE Branche Eau - Marrakech
Ibtissame AIT ABDELOUAHED
0660651141
iaitabdelouahed@onee.ma
RADEEMA- Marrakech
BOUDERBA Med yassine
0660154073
y.bouderba@radeema.ma
Eléments pour l´interprétation
Le Programme National d’Assainissement Liquide et d’Epuration des Eaux Usées
(PNA) a été lancé en 2005, conjointement par le Département de l'Environnement
et le Ministère de l'Intérieur. Pour l’horizon 2020-2030, le PNA fixe les objectifs
spécifiques suivants :
Atteindre un taux de raccordement global au réseau d’assainissement en milieu
urbain de 75% en 2016, de 80% en 2020 et de 100% en 2030 ;
Atteindre un volume des eaux usées traitées de 40% en 2016, de 80% en 2020
et de 100% en 2030 ;
Traiter jusqu’au niveau tertiaire les eaux usées et les réutiliser à 50% en 2020.
Source : www.environnement.gov.ma
Références additionnelles
www.radeema.ma/
Historique des données
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Marrakech 86% 87% 88,2% 88,7% 88,9% 89,9% 91% --
Chichaoua -- -- -- -- 60% 65% 65% 69%
Essaouira -- -- -- -- 98% 98% 98% 99%
Sidi Mokhtar -- -- -- -- 33% 35% 47% 76%
Tameslouht -- -- -- -- 45% 53% 61% 64%
32
Etat récapitulatif des indicateurs prioritaires
Libellé de l´indicateur Pertinence dans le cadre du
CC
Nature de l´impact et action
priorisée
Catégorie de
l´indicateur Liste A ou B ?
9 Rendements des cultures
céréalières
L’agriculture est une activité
très sensible au changement
climatique.
Ses impacts négatifs tendent
à perturber les périodes
végétatives et à augmenter
les températures, ce qui
entrainera une diminution
des rendements des cultures
utiles, notamment les
céréales, et engendrera une
prolifération des mauvaises
herbes et des parasites. La
modification des régimes de
précipitations augmentera la
probabilité de mauvaises
récoltes à Court terme et
d’une baisse de la production
à long terme.
Baisse de la production agricole dans les zones sensibles aux aléas du climat
Indicateur de vulnérabilité (impacts CC)
Liste A
10 Effectif du cheptel Baisse de la production animale Liste A
11 Superficie occupée par l´arboriculture fruitière
Lutte contre l´érosion des sols
et amélioration des revenus dans les zones sensibles aux
aléas du climat
Liste A
12
Montant d'investissements réalisés dans le cadre du
programme de sauvegarde du cheptel
Maintien de l´activité agricole
dans les zones sensibles aux aléas du climat
Indicateur de réalisation (Actions
ACC)
Liste A
13 Productions en arboriculture fruitières
Liste A
14 Quantité laitière produite
Amélioration des revenus issus de la production agricole
Indicateur de
résultat (Actions ACC)
Liste A
15 Taux de pauvreté dans le milieu rural
Liste A
16
Taux d´activité selon le
sexe et le milieu de résidence
Liste A
33
Etat récapitulatif des indicateurs prioritaires
Libellé de l´indicateur Pertinence dans le cadre du
CC
Nature de l´impact et
action priorisée
Catégorie de
l´indicateur Liste A ou B ?
--
Nombre d’agriculteurs
assurés contre les risques climatiques
Assurance multirisque climatique :
Ce produit d´assurance
concerne l’ensemble du
territoire marocain et permet
de couvrir 9 cultures
céréalières et légumineuses
contre les aléas climatiques
majeurs, à savoir la
sécheresse, le vent violent,
l’excès d’eau, la grêle, le gel,
le vent de sable la tempête
et la tornade. Ce produit
d’assurance est conçu de
manière à tenir compte des
objectifs du plan Maroc Vert
et des écarts de productivité
entre les régions
Gestion des risques
liés aux aléas climatiques
Amélioration de la résilience des paysans
dans les zones sensibles aux aléas du climat
Indicateur de
réalisation (Actions ACC)
Liste B
--
Superficie agricole assurée contre les
risques climatiques
Indicateur de réalisation
(Actions ACC)
Liste B
--
Taux de la superficie
agricole assurée par
rapport à la SAU régionale
Indicateur de
résultat (Actions ACC)
Liste B
34
Etat de référence des indicateurs prioritaires
Libellé de l´indicateur Unité
d´exposition
Périodicité Service
responsable
Dernière valeur
connue
Valeur
cible
Historique des
données
Graphiques
des tendances
Tendance
constatée
9 Rendements des
cultures céréalières
Région/
culture Annuelle DRA
(2013)
Orge : 10 qx/ ha
Blé : 12 qx/ ha
Maïs : 3,1 qx /ha
2009-2013
Orge
Blé
Maïs
10 Effectif du cheptel Région/ Espèce
animale
Annuelle DRA
(2012)
Bovins :
256.000 têtes
Ovins :
1.944.494 têtes
Caprins :
835.506 têtes
2008-2012
Bovins
Ovins
Caprins
35
Libellé de l´indicateur Unité
d´exposition Périodicité
Service
responsable
Dernière valeur
connue
Valeur
cible
Historique
des données
Graphiques
des tendances
Tendance
constatée
11 Superficie occupée par l´arboriculture fruitière
Région Annuelle DRA
(2013)
Olivier :
152.000 ha
Amandier :
3.700 ha
Pommier :
2.356 ha
Olivier : piliers I
et II 150.600
ha (2020)
2009-2013
Olivier
Amandier
Pommier
12
Montant
d'investissements
réalisés dans le cadre
du programme de
sauvegarde du cheptel
Région Annuelle DRA (2013)
41,2 MDH
2009-2013
13
Productions en
arboriculture fruitières
Région Annuelle DRA
(2013)
Olivier :
339.000 T
Amandier :
10.000 T
Pommier :
29.356 T
Olivier : piliers I et II 616.200
T (2020)
2009-2013
Olivier
Amandier
Pommier
36
Libellé de l´indicateur Unité
d´exposition Périodicité
Service
responsable
Dernière valeur
connue
Valeur
cible
Historique
des données
Graphiques
des tendances
Tendance
constatée
14 Quantité laitière
produite Région Annuelle DRA
(2013)
350.000 T 399.000
T (2020) 2009-2013
15 Taux de pauvreté
dans le milieu rural Région Annuelle DR-HCP
(2007)
15,7 % -- 2007 --
16
Taux d´activité
selon le sexe et le milieu de résidence
Région Annuelle DR-HCP
(2011)
Urbain…….45,9 %
Rural.......61,1 %
Masculin… 79,0 %
Féminin….. 32,2%
-- 1999-2011
37
Fiches-indicateurs :
9. Rendements des cultures céréalières
Définition et contexte
Le rendement des cultures céréalières, mesuré en quintaux par hectare de terre
récoltée, inclut le blé, le maïs et l’orge. Le rendement est un indicateur pertinent qui
intègre les relations entre les techniques culturales, les qualités pédologiques et le
facteur climatique.
Source des données
DRA MTH – Marrakech
Responsable du suivi
DRA MTH – Marrakech
Abdelhadi EL BIYAD
adbelbiyad@gmail.com
Eléments pour l´interprétation
La RMTH renferme un grand potentiel céréalier avec une superficie de 800 000 ha, soit
16% de la superficie emblavée au niveau du royaume et 10 % de la production
nationale ;
Le diagnostic réalisé dans le cadre du Plan Maroc Vert a mis l´accent sur les principaux
traits qui caractérisent le secteur céréalier dans la région. on cite particulièrement :
Prédominance du blé dans les zones irriguées et bour favorables et de l´orge en
bour défavorable et zones de montagne ;
Fort morcellement du tissu de production (~80% des exploitations sont <5 Ha)
caractérisé par : une faible productivité et qualité de la production et une part
importante d'autoconsommation (40% des exploitations, 20% de la valeur) ;
Faible productivité en comparaison avec les pays du bassin méditerranéen ;
Forte disparité entre les acteurs et les conditions d’irrigation (irriguées/bour) : 3 à
30 q/ha en bour ; 15 à 50 q/ha en irrigué ;
Potentiel important d'amélioration des rendements par une amélioration des
techniques de production (ex., mécanisation, engrais, semences certifiées).
Dans le Pilier I, le PAR MTH prône des objectifs très ambitieux pour le secteur céréalier
à l´horizon 2020, notamment :
L´amélioration des rendements de 26 à 50 q/ha ;
Le renforcement du secteur de multiplication des semences ;
Et le renforcement de l´organisation professionnelle et interprofessionnelle.
Le rendement moyen du blé dur, de 1979 à 1993, dans le Centre-ouest (zone qui inclut
Le territoire de la RMTH), est de l'ordre de 9,3 q/ha et celui de l'orge de 9,4 q/ha pour
une moyenne nationale respectivement de 10,7 et de 8,9 q/ha.
Sources :
PAR MTH
http://www.ada.gov.ma
Douguedroit Annick, Durbiano Claudine, Messaoudi Abdelrhafour, Aït Hamza Mohamed.
Précipitations et rendements du blé dur et de l'orge en culture «bour» dans le Maroc du
Centre-ouest.
38
Références additionnelles
CGMS-MAROC, piloté par l’INRA, Système National de Suivi de la campagne agricole et
de prédiction agro météorologique des récoltes céréalières, appelé «CGMS-MAROC»
(Crop Growth Monitoring System – Maroc) - www.cgms-maroc.ma;
BALAGHI, R., 2012. La Prédiction agrométéorologique des rendements céréaliers au
Maroc, INRA, Rabat (Ma) Division Scientifique).
http://www.inra.org.ma/publications/ouvrages/prediction1212.pdf
Historique des données des rendements des cultures céréalières
Orge
(q/Ha)
Blé
(q/Ha)
Maïs
(T/Ha)
2009 14 14 4,6
2010 11 12 2,6
2011 8 9,6 3,7
2012 6,1 7,2 1,3
2013 10 12 3,1
SUPERFICIES (ha) RENDEMENTS
Actuel Horizon 2020 Actuel Horizon 2020
Céréales en
zone de
Grande
Hydraulique
70.000 40.000 (-40%) 26 q/ha 50 q/ha
Source : Plan Agricole au niveau de la zone d’action de l’ORMVA du Haouz
ÉVOLUTION DES RENDEMENTS DES CULTURES CÉRÉALIÈRES (EN QX/HA)
0
2
4
6
8
10
12
14
16
2009 2010 2011 2012 2013
Orge Blé Maïs
39
10. Effectif du cheptel
Définition et contexte
Nombre de têtes de bovins, ovins et caprins au niveau de la région.
Source des données
DRA MTH – Marrakech
Responsable du suivi
DRA MTH – Marrakech
Abdelhadi EL BIYAD
adbelbiyad@gmail.com
Eléments pour l´interprétation
La RMTH représente 4% de la production nationale des viandes rouges avec un
cheptel de 3,3 Millions de têtes dont 167 000 têtes dédiées à la production laitière
et qui fournissent aujourd’hui un volume global de 339 000 tonnes de lait par an.
La filière des viandes rouges (bovines, ovines et caprines) assure la grande part
du chiffre d’affaires de la filière animale, pour une production de 35 000 t de viande
par an, et créent le plus d’emplois.
Source : PAR MTH
Références additionnelles
PAR MTH
http://www.ada.gov.ma
Annuaires statistiques de la RMTH
Historique des données :
Bovins Ovins Caprins
2008 366 600 2 048 600 843 500
2009 370 200 2 293 600 954 000
2010 356 300 2 423 300 1 046 300
2012 256 000 1 944 494 835 506
40
Effectifs RENDEMENTS
Actuel Horizon 2020 Actuel Horizon 2020
VIANDES ROUGES - Bovin
- Ovin - Caprin
893.000 Têtes (+ 29 %)
120 Kg/Uz
12 Kg/Uz 9,5 Kg/Uz
200 Kg/Uz
18 Kg/Uz 14 Kg/Uz
Source : Plan Agricole au niveau de la zone d’action de l’ORMVA du Haouz
ÉVOLUTION DE L´EFFECTIF DU CHEPTEL (NOMBRE DE TÊTES)
0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
3 000 000
2008 2009 2010 2012
Bovins Ovins Caprins
41
11. Superficie occupée par l´arboriculture fruitière
Définition et contexte
Cet indicateur renseigne sur la superficie couverte en arbres fruitiers au niveau de
la RMTH. Le développement de ce genre de cultures vise aussi bien l´amélioration
de la productivité que la protection du sol contre l´érosion. L´olivier, le pommier
et l´amandier ont été sélectionné pour faire l´objet de suivi.
Source des données
DRA MTH – Marrakech
Responsable du suivi
DRA MTH – Marrakech
Abdelhadi EL BIYAD
adbelbiyad@gmail.com
Eléments pour l´interprétation
--
Références additionnelles
PAR MTH
http://www.ada.gov.ma
Annuaires statistiques de la RMTH
Historique des données
Olivier (ha) Amandier (ha) Pommier (ha)
2009 126 000 13 422 2 491
2010 132 000 12 800 2 116
2011 142 000 13 226 2 250
2012 152 000 13 700 2 356
42
ÉVOLUTION DE LA SUPERFICIE DE L´ARBORICULTURE FRUITIÈRE (EN HA)
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
2009 2010 2011 2012
Olivier Amandier Pommier
43
12. Montant d'investissements réalisés dans le cadre du programme
de sauvegarde du cheptel
Définition et contexte
Le programme de sauvegarde du cheptel est mobilisé par le Gouvernement
pendant les années caractérisées par le retard des pluies, il vise essentiellement à
protéger le troupeau de base et le patrimoine génétique animal et à maintenir les
opérations de production de lait et de viandes pour assurer l'approvisionnement
du marché en ces denrées de base.
Source des données
DRA MTH – Marrakech
Responsable du suivi
DRA MTH – Marrakech
Abdelhadi EL BIYAD
adbelbiyad@gmail.com
Eléments pour l´interprétation
Le programme de sauvegarde du cheptel porte essentiellement sur les axes
suivants :
La distribution de fourrages au profit des éleveurs et coopératives agricoles ;
La création de points d’eau au niveau des pâturages ;
La distribution de l’eau par camions citernes ;
Et l’encadrement vétérinaire et surveillance épidémiologique du cheptel.
Références additionnelles
--
Historique des données du Montant d'investissements
Montant en DH
2009 0
2010 0
2011 8 562 955,24
2012 41 156 960,84
2013 0
44
13. Productions en arboriculture fruitières
Définition et contexte
Il s´agit de la production annuelle en tonnes réalisée par la filière de
l´arboriculture fruitière. L´olivier, le pommier et l´amandier représentent les
espèces arboricoles sélectionnées pour faire l´objet de suivi.
Source des données
DRA MTH – Marrakech
Responsable du suivi
DRA MTH – Marrakech
Abdelhadi EL BIYAD
adbelbiyad@gmail.com
Eléments pour l´interprétation
--
Références additionnelles
PAR MTH
http://www.ada.gov.ma
Annuaires statistiques de la RMTH
Historique des données de productions en arboriculture fruitière :
Olivier Amandier Pommier
2009 305 600 3 245 16 635
2010 438 000 9 600 26 544
2011 216 000 14 000 27 000
2012 339 000 10 000 29 396
2013 290 000 - -
Situation de
référence (T)
Augmentation de la
production en 2013
Augmentation de la
production en 2020
Qtité (T) % Qtité (T) %
Olivier 164.000 315.000 128 462.000 282
Source : PAR MTH
45
ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION DE L´ARBORICULTURE FRUITIÈRE (EN HA)
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
350 000
400 000
450 000
500 000
2009 2010 2011 2012
Olivier Amandier Pommier
46
14. Quantité laitière produite
Définition et contexte
Volume en tonne du lait de vache produit annuellement au niveau de la région.
Source des données
DRA MTH – Marrakech
Responsable du suivi
DRA MTH – Marrakech
Abdelhadi EL BIYAD
adbelbiyad@gmail.com
Eléments pour l´interprétation
Le diagnostic général de la filière laitière au Maroc a montré que le système laitier
a fait ses preuves à plusieurs niveaux, notamment :
Un triplement de la production en 30 ans avec une couverture des besoins
nationaux à 80% ;
Un bilan social positif : garantie de revenus stables (~50 Dh/j) pour 300.000
éleveurs commercialisant leur production régulièrement.
La RMTH représente 11% de la production laitière nationale avec un cheptel de
167 000 vaches laitières.
Sources :
PAR MTH
http://www.ada.gov.ma
Références additionnelles
PAR MTH
http://www.ada.gov.ma
Annuaires statistiques de la RMTH
Historique des données du volume en tonne du lait de vache :
Quantité en T
2009 338.000
2010 339.000
2011 326.000
2012 336.000
2013 350.000
Effectifs Rendements
Actuel Horizon 2020 Actuel Horizon 2020
Lait 74.000 vaches 86.580 (+17%) 3000 L/V/an 6000 L/V/an
Source : Plan Agricole au niveau de la zone d’action de l’ORMVAH du Haouz
47
15. Taux de pauvreté dans le milieu rural
Définition et contexte
La proportion des individus résidant dans le milieu rural dont la dépense annuelle
moyenne par personne se situe au-dessous du seuil de pauvreté.
Source des données
DR-HCP
Responsable du suivi
DR-HCP Marrakech
Smahan BELAAZ
05 24 30 39 02
smahanbelaz@yahoo.fr
Eléments pour l´interprétation
En s’appuyant sur les données du recensement général de la population et de
l’habitat de 2004 et de l’enquête sur la consommation et les dépenses des ménages, le taux de pauvreté mesure le pourcentage des individus dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté relatif. En 2004, ce seuil est de 1687 DH par mois
pour un ménage moyen en milieu urbain (5,6 membres) et de 1745 DH par mois pour un ménage moyen en milieu rural (6,4 membres).
Source :
HCP, 2004. Pauvreté, développement humain et développement social au Maroc : Données
cartographiques et statistiques.
Références additionnelles
www.hcp.ma
Historique des données du Taux de pauvreté dans le milieu rural :
Province Taux de pauvreté rurale (%)
Chichaoua 20,3
Essaouira 18,8
Al Haouz 15,8
Rhamna 17,9
El Kelaa
des Sraghnas 12,3
Marrakech 8,3
Taux de pauvreté (%) Urbain Rural Total
Marrakech‐Tensift‐Al Haouz 4.1 15.7 11.2
Taux de pauvreté (%) 2004 2007 Baisse totale (%)
Marrakech‐Tensift‐Al Haouz 19.2 11.2 -41.8
HCP, 2007. Carte de pauvreté.
48
16. Taux d´activité selon le sexe et le milieu de résidence
Définition et contexte
Population active occupée âgée de 15 ans et plus selon le sexe et résidant dans le
milieu rural.
Source des données
DR-HCP
Responsable du suivi
DR-HCP Marrakech
Smahan BELAAZ
05 24 30 39 02
smahanbelaz@yahoo.fr
Eléments pour l´interprétation
--
Références additionnelles
www.hcp.ma
Historique des données du Taux d´activité selon le sexe en (%) :
Masculin Féminin Ensemble
1999 82,9 30 55,9
2000 83,6 29 55,6
2001 82,3 24 52,3
2002 81,6 21,8 50,9
2003 81,8 29,1 54,6
2004 81 28 53,8
2005 81 27,5 53,4
2006 80,9 31,8 55,6
2007 80,3 31,6 54,8
2008 81,1 32,3 55,5
2009 81 31 54,5
2010 80,9 30,9 54,4
2011 79 32,2 54,2
49
ÉVOLUTION DU TAUX D´ACTIVITÉ SELON LE SEXE (EN %)
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Masculin Féminin Ensemble
52
Etat récapitulatif des indicateurs prioritaires
Libellé de l´indicateur Pertinence dans le cadre du CC Nature de l´impact et action
priorisée
Catégorie de
l´indicateur Liste A ou B ?
17 Superficie forestière par
essence naturelle
Feux de forêts : Le CC induirait une
augmentation de l’aridité et des températures, ainsi qu´une diminution des précipitations.
Ceci contribuerait à : Augmenter les zones
sensibles à l’aléa des feux de forêts ;
Augmenter l’activité des feux
dans les forêts en produisant des régimes de feux plus
importants que ceux connus
Biodiversité : Le CC menace les écosystèmes
naturels. La hausse des températures, la récurrence des
périodes sèches et la perturbation des régimes de précipitations, auraient des
répercussions sensibles sur la biodiversité en altérant la
structure, la répartition et l’abondance floristique et
faunistique, ainsi que les interactions entre espèces.
Détérioration de la biodiversité
Indicateur de
vulnérabilité (impacts CC)
Liste A
18 Superficie de la palmeraie de
Marrakech Liste A
19 Nombre d´incendies de
forêts déclarées
Augmentation des risques de
feux de forêts Liste A
20
Nombre de coopératives et
d´adhérentes aux
coopératives féminines
arganières
Amélioration des revenus des usagers forestiers
Indicateur de réalisation (Actions ACC)
Liste A
21 Linéaire de tranchées pare-
feu réalisés
Gestion et prévention contre les feux de forêts
Liste A
22 Nombre de postes vigies
installés Liste A
23 Superficie touchée par les
incendies de forêts
Indicateur de
résultat (Actions ACC)
Liste A
24
Superficie des aires
protégées classées selon la
loi 22.07
Conservation et valorisation
de la biodiversité
Liste A
25 Superficie reboisée Liste A
26 Nombre de pieds de palmiers
plantés Ville de Marrakech Liste A
53
Libellé de l´indicateur Pertinence dans le cadre du CC Nature de l´impact et action
priorisée
Catégorie de
l´indicateur Liste A ou B ?
-- Nombre des espèces
endémiques
Biodiversité :
Le CC menace les écosystèmes
naturels. La hausse des températures, la récurrence des périodes sèches et la
perturbation des régimes de précipitations, auraient des
répercussions sensibles sur la biodiversité en altérant la structure, la répartition et
l’abondance floristique et faunistique, ainsi que les
interactions entre espèces.
Conservation et valorisation
de la biodiversité
Indicateur de
vulnérabilité Liste B
-- Nombre d´espèces
menacées
Indicateur de
résultat Liste B
54
Etat de référence des indicateurs prioritaires
Libellé de l´indicateur Unité
d´exposition Périodicité
Service responsable
Dernière valeur connue
Valeur cible
Historique des
données
Graphiques des tendances
Tendance constatée
17 Superficie forestière par
essence naturelle
Région/essence
forestière Annuelle DREF LCD
(2013)
669.844 ha -- 2013 --
18 Superficie de la
palmeraie de Marrakech
Ville de
Marrakech Annuelle
Observatoire de la palmeraie
(2013)
12.000 ha
-- 2013 --
19
Nombre de foyers
d´incendies de forêts
déclarés
Région Annuelle DREF LCD (2012)
09 incendies
-- 2004-2012
20
Nombre de coopératives
et d´adhérentes aux
coopératives féminines
arganières
Région
Province Annuelle ODECO
(2013)
Coop. : 50
Adhérentes :
1.364
-- 2003-2013
21 Linéaire de tranchées
pare-feu réalisées Région Annuelle DREF LCD
(2011)
11 km -- 2005-2011
Ouverture
Entretien
22 Nombre de postes vigies
installés Région Annuelle DREF LCD
(2013)
24 postes -- 2004-2013
55
Libellé de l´indicateur Unité
d´exposition Périodicité
Service responsable
Dernière valeur connue
Valeur cible
Historique des
données
Graphiques des tendances
Tendance constatée
23 Superficie touchée par
les incendies de forêts Région Annuelle DREF LCD
(2013)
742,23 ha
-- 2004-2012
24
Superficie des aires
protégées classées selon
la loi 22.07
Région Annuelle DREF LCD (2013)
38.000 ha
-- 1942-2013
25 Superficie reboisée Région Annuelle DREF LCD (2013)
1.656 ha
-- 2005-2013
26
Nombre de pieds de
palmiers plantés dans la
ville de Marrakech
Région Annuelle
Observatoire
de la
palmeraie
(2012)
79 289 pieds
-- 2007-2012
27
Chiffre d´affaires réalisé
par les coopératives
féminines arganières
Région Annuelle ODECO (2011)
5,2 MDH
-- 2003-2011
56
17. Superficie forestière par essence naturelle
Définition et contexte
Il s´agit de la surface des zones boisées qui sont des terres naturelles ou plantées abritant des arbres d’au moins 5 mètres in situ, qu’elles soient productives ou pas, et exclue les zones boisées des systèmes de production agricole et les arbres des
parcs et jardins urbains.
Source :
Indicateurs du développement dans le monde (Banque mondiale)
Source des données
IFN
Responsable du suivi
DREFLCD HA – Marrakech
Mme Hasnae AOUSSAR
0645109964
aoussar.hasnae@gmail.com
Eléments pour l´interprétation
Le premier Inventaire forestier national (IFN) a été réalisé entre 1990 et 2005, moyennant une méthode qui fait appel à l'utilisation des photographies aériennes
combinées aux images satellitaires et à la technique d’échantillonnage statistique pour le mesurage des arbres au sol.
Le principal objectif de l’IFN est de produire, par entité administrative, une cartographie forestière, des données et des statistiques de base susceptibles de caractériser les ressources forestières disponibles (surface, volume du bois sur pied
suivant les principales espèces et types de peuplements).
Les chiffres concernant les surfaces traduisent la superficie du couvert végétal
forestier et non celle du domaine forestier.
Sources :
www.eauxetforets.gov.ma
FAO, 2007. Les tendances en matière de propriété forestière, de mode de faire-valoir
des ressources forestières et d’arrangements institutionnels.
Références additionnelles
www.eauxetforets.gov.ma/
57
Historique des données des superficies forestières par essence
naturelle
El Kelaa des
Sraghnas Essaouira Marrakech Al Haouz Chichaoua Total
Chêne vert 6 425 142 310 42 146 190 881
Thuya 96 521 24 000 15 919 136 440
Arganier 136 340 9 800 146 140
Pins 3 600 3 600
Genévrier 6 262 33 800 16 872 56 934
Cyprès de
l’Atlas 3 870 3 870
Autres 1 983 18 248 1 480 76 030 22 370 120 111
Dunes de
sable 11 868 11 868
Total 1 983 275 664 1 480 283 610 107 107 669 844
RÉPARTITION DE LA SUPERFICIE FORESTIÈRE RÉGIONALE PAR ESSENCE (EN HA)
Chêne vert
28%
Thuya
20%Arganier
22%
Pins
1%
Genévrier
8%
Cyprès de l’Atlas
1%
Autres
18%
Dunes de sable…
58
18. Superficie de la palmeraie de Marrakech
Définition et contexte
La palmeraie de Marrakech est classée en partie depuis 1929 par un dahir Royal, pour son intérêt paysager, culturel et historique. Cet indicateur renseigne sur les efforts entrepris par les différents intervenants dans le cadre du programme de
sauvegarde et de développement de la palmeraie de Marrakech.
Source des données
Observatoire de la Palmeraie de Marrakech
Responsable du suivi
Observatoire de la Palmeraie de Marrakech
M. Tarik Houari
05 24 32 67 04
t.houari@cimar.co.ma
Eléments pour l´interprétation
Il serait opportun de combiner le suivi de la superficie de la palmeraie à celui des
densités des palmiers. Bien que la superficie de la palmeraie soit relativement
constante, néanmoins la densité des palmiers a considérablement baissée pendant
les dernières décennies.
Les facteurs anthropiques couplés à la récurrence des années de sècheresse ont
conduit à la détérioration du couvert végétal et à la dégradation du sol, d´où le
lancement du programme de sauvegarde et de développement de la palmeraie de
Marrakech qui vise à inverser cette tendance et à contribuer à la reconstitution de
la palmeraie.
Références additionnelles
www.obs-palmeraie.com
Historique des données
Superficie en ha Densité
(nombre de pieds/ha)
2007 12.000 --
59
19. Nombre de foyers d´incendies de forêts déclarés
Définition et contexte
Nombre de feux de forêts qui se déclarent et se propagent dans des formations
végétales, d'une surface minimale d'un hectare pouvant être des forêts ou des
formations sub-forestières et qu'une partie au moins des étages arbustifs et/ou
arborés soit détruite.
Source des données
DREFLCD HA – Marrakech
Responsable du suivi
DREFLCD HA – Marrakech
Mme Hasnae AOUSSAR
06 45 10 99 64
aoussar.hasnae@gmail.com
Eléments pour l´interprétation
Le facteur climat et les caractéristiques de la végétation contribuent de manière concomitante à la création des conditions favorables au développement des incendies de forêts. La période estivale demeure la plus propice aux feux de forêts
à cause des températures de l'air élevée, l´absence de précipitations et les épisodes de vent.
L'éclosion des incendies de forêt dépend de la réunion de différentes conditions naturelles et environnantes, ainsi que de causes déclenchement souvent d'origine humaine*1.
Références additionnelles
- DREFLCD HA, 2013. Rapport annuel sur les incendies de forêts.
- *1Département de l’Environnement, 2008. Étude pour la réalisation d’une
cartographie et d’un système d’information géographique sur les risques majeurs
au Maroc : le risque feux de forêts.
60
Historique des données
Nombre de foyers 2004-05 17
2005-06 11
2006-07 6
2007-08 5
2008-09 4
2009-10 27
2010-11 26
2011-12 9
Total 105
EVOLUTION DU NOMBRE DE FOYERS D´INCENDIES DE FORÊTS DÉCLARÉS
0
5
10
15
20
25
30
2004-05 2005-06 2006-07 2007-08 2008-09 2009-10 2010-11 2011-12
61
20. Nombre de coopératives et d´adhérentes aux coopératives
féminines arganières
Définition et contexte
Selon l’article premier de la loi 24-83, la coopérative est un groupement de personnes physiques, qui conviennent de se réunir pour créer une entreprise
chargée de fournir, pour leur satisfaction exclusive, le produit ou le service dont elles ont besoin et pour la faire fonctionner et la géré en appliquant les principes
fondamentaux régissant les coopératives, en cherchant à atteindre les buts déterminés. Les coopératives arganières sont des coopératives féminines agréées
selon la loi 24-83 et qui œuvrent dans le domaine d’extraction et de commercialisation de l’huile d’argan et produits dérivés.
Source des données
Base de données interne (ODECO)
Responsable du suivi
ODECO – Marrakech
M. Hassan OUDLI
05.24.43.77.88
oudlihassan@yahoo.fr
Eléments pour l´interprétation
Les coopératives arganières s’étendent au sein de l’aire naturelle de l’arganeraie
et concernent essentiellement la province d´Essaouira dans la RMTH ;
Les données relatives au nombre de coopératives et des adhérentes ne
renseignent pas sur les coopératives effectivement opérationnelles, mais elles
dénombrent uniquement les coopératives crées et agrées selon la loi 24-83.
Références additionnelles
--
62
Historique des données
Nombre de
coopératives créées
Nombre
d´adhérentes
2003 04 175
2004 06 280
2005 15 586
2006 20 762
2007 29 890
2008 32 945
2009 35 996
2010 40 1181
2011 43 1228
2012 45 1258
2013 50 1364
ÉVOLUTION DU NOMBRE D´ADHÉRENTES AUX COOPÉRATIVES FÉMININES ARGANIÈRES
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
63
21. Linéaire de tranchées pare-feu réalisés
Définition et contexte
Cet indicateur renseigne sur les efforts entrepris au niveau de la zone d'action du
DREFLCD en matière de prévention des risques des feux de forêts.
Source des données
Rapport annuel sur les incendies de forêts
Responsable du suivi
DREFLCD HA – Marrakech
Mme Hasnae AOUSSAR
06 45 10 99 64
aoussar.hasnae@gmail.com
Eléments pour l´interprétation
Les pare-feux consistent à créer une discontinuité dans le peuplement forestier
afin de réduire l'intensité du feu et de le combattre efficacement en des points
précis. Ils doivent être installés perpendiculairement aux vents dominants. Un
pare-feu mal conçu risque d'être un facteur d'érosion ;
Les pare-feux sont en général inefficaces s'ils ne sont pas mis en place sur des
surfaces très restreintes avec des objectifs définis et liés à des actions à caractère
intensif. Il est cependant impossible d´assurer une protection intégrale quand il
s´agit des grandes surfaces forestières.
Références additionnelles
- DREFLCD HA, 2013. Rapport annuel sur les incendies de forêts.
- FAO, 2001. Protection des forêts contre l'incendie : fiches techniques pour les pays du bassin méditerranéen.
Historique des données :
Action 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Ouverture de
tranchées pare-
feu
36 15 15 10 10 10 11 -- --
Entretien de
tranchées pare-
feu
25 21 21 21 21 21 21 21 31
64
22. Nombre de postes vigies installés
Définition et contexte
Indicateur renseigne sur les efforts entrepris au niveau de la zone d'action du
DREFLCD HA en matière de prévention et détection des feux de forêts.
Source des données
Rapport annuel sur les incendies de forêts
Responsable du suivi
DREFLCD HA – Marrakech
Mme Hasnae AOUSSAR
06 45 10 99 64
aoussar.hasnae@gmail.com
Eléments pour l´interprétation
La qualité de la surveillance par un réseau de vigies fixes dépend principalement de trois facteurs : Le choix de l’implantation des postes ;
Les caractéristiques de l’équipement (qualités techniques des postes et des instruments qui les équipent) ;
Les règles d’exploitation du réseau (présence et qualité du personnel, consignes de travail).
Ce dernier facteur, notamment le nombre de guetteurs mobilisés par les services
des eaux et forêts, doit être pris en compte lors de la lecture du présent indicateur.
Références additionnelles
- DREFLCD HA, 2013. Rapport annuel sur les incendies de forêts.
- FAO, 2001. Protection des forêts contre l'incendie : fiches techniques pour les pays
du bassin méditerranéen.
Historique des données :
Nombre de postes
vigies installés
2005 8
2006 5
2007 4
2008 2
2009 1
2010 1
2011 1
2012 1
2013 1
65
23. Superficie touchée par les incendies de forêts
Définition et contexte
Surface affectée par les feux de forêts qui se déclarent et se propagent dans des
formations végétales, d'une surface minimale d'un hectare pouvant être des forêts
ou des formations sub-forestières et qu'une partie au moins des étages arbustifs
et/ou arborés soit détruite.
Source des données
Rapport annuel sur les incendies de forêts
Responsable du suivi
DREFLCD HA – Marrakech
Mme Hasnae AOUSSAR
06 45 10 99 64
aoussar.hasnae@gmail.com
Eléments pour l´interprétation
--
Références additionnelles
- DREFLCD HA, 2013. Rapport annuel sur les incendies de forêts.
Historique des données
Superficie (ha)
2004-05 118,72
2005-06 46,85
2006-07 15,77
2007-08 7,62
2008-09 1,78
2009-10 236,65
2010-11 280,94
2011-12 33,9
Total 742,23
66
EVOLUTION DE LA SUPERFICIE TOUCHEE PAR LES INCENDIES DE FORETS (EN HA)
0
50
100
150
200
250
300
2004-05 2005-06 2006-07 2007-08 2008-09 2009-10 2010-11 2011-12
67
24. Superficie des aires protégées classées selon la loi 22.07
Définition et contexte
Selon la loi 22.07, une aire protégée est défini comme étant tout espace terrestre
et/ou marin, géographiquement délimité, dûment reconnu et spécialement
aménagé et géré aux fins d'assurer la protection, le maintien et l'amélioration de
la diversité biologique, la conservation du patrimoine naturel et culturel, sa mise
en valeur, sa réhabilitation pour un développement durable, ainsi que la prévention
de sa dégradation.
Source des données
Décrets de création
Responsable du suivi
DREFLCD HA – Marrakech Mme Hasnae AOUSSAR
06 45 10 99 64
aoussar.hasnae@gmail.com
Eléments pour l´interprétation
--
Références additionnelles
Loi n° 22-07 relative aux aires protégées
Arrêté viziriel du 15 janvier 1942
www.eauxetforets.gov.ma
Centre d'Echange d'Information sur la Biodiversité du Maroc : www.ma.chm-cbd.net
Historique des données
Année de
création Superficie Nom Décrets de création
1942 38.000 ha Parc National de
Toubkal
Arrêté viziriel du 15 janvier
1942
68
25. Superficie reboisée
Définition et contexte
Cet indicateur renseigne sur les efforts entrepris par la DREFLCD pour restaurer et
reconstituer les espaces forestiers relevant de sa zone d´action.
Source des données
Réalisations dans le cadre du programme décennal
Responsable du suivi
DREFLCD HA – Marrakech
Mme Hasnae AOUSSAR
06 45 10 99 64
aoussar.hasnae@gmail.com
Eléments pour l´interprétation
--
Références additionnelles
Programme décennal (2005-2013)
Historique des données
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Reboisement 1 455 2 195 1 300 1 621 2 099 1 433 1 594 1 500 1 656
Régénération 890 950 860 1 000 770 910 840 1 060 901
Amélioration
sylvo-pastorale 850 100 200 650 500 515 600 380 910
Entretien des
plantations
anciennes
1400 2236 1760 1440 933 870 1190 1459 985
TOTAL 4 595 5 481 4 120 4 711 4 302 3 728 4 224 4 399 4 452
69
EVOLUTION DE LA SUPERFICIE REBOISEE ANNUELLEMENT (EN HA)
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
70
26. Nombre de pieds de palmiers plantés Ville de Marrakech
Définition et contexte
Cet indicateur renseigne sur les efforts entrepris par les différents intervenants dans le cadre du programme de sauvegarde et de développement de la palmeraie de
Marrakech.
Source des données
Observatoire de la Palmeraie de Marrakech, Rapports d´activité et réalisations
Responsable du suivi
Observatoire de la Palmeraie de Marrakech
M. Tarik Houari
05 24 32 67 04
t.houari@cimar.co.ma
Eléments pour l´interprétation
--
Références additionnelles
Observatoire de la Palmeraie de Marrakech : http://obs-palmeraie.com/
Historique des données :
Cumul des pieds de palmiers
plantés
2007 159 756
2009 295 360
2010 393 588
2011 427 480
2012 506 769
EVOLUTION DU NOMBRE PIEDS DE PALMIERS PLANTES ANNUELLEMENT (EN HA)
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
2007 2009 2010 2011 2012
71
27. Chiffre d´affaires réalisé par les coopératives féminines
arganières
Définition et contexte
Le chiffre d'affaires est le total des ventes réalisées par l´ensemble des coopératives
arganières sur un exercice comptable.
Source des données
Base de données interne
Responsable du suivi
ODECO – Marrakech
M. Hassan OUDLI
05.24.43.77.88
oudlihassan@yahoo.fr
Eléments pour l´interprétation
Les données ne couvrent pas l’ensemble des coopératives arganières, mais
uniquement celles actives, ayant remis aux services de l’ODECO, de manière
régulière, leurs rapports d´activité et états administratifs et financiers.
Références additionnelles
--
Historique des données
Chiffre d´affaires (DH)
2003 2 909 157
2004 1 964 957
2005 5 515 924
2006 6 971 141
2007 6 669 276
2008 6 666 770
2009 6 873 597
2010 5 985 673
2011 5 197 747
72
EVOLUTION DU CHIFFRE D´AFFAIRES RÉALISÉ PAR LES COOPÉRATIVES FÉMININES
ARGANIÈRES (EN DHS)
0
1 000 000
2 000 000
3 000 000
4 000 000
5 000 000
6 000 000
7 000 000
8 000 000
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011