Post on 14-Mar-2016
description
PARTI SOCIALISTE
DU HAUT-RHIN
REVUE DE PRESSE LOCALE
vendredi 1er mars 2013
Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace
© Dna, Mercredi le 27 Février 2013 / Monde
Droits de reproduction et de diffusion réservés
Cantons de Soultz et Ensisheim Conseil unique d'Alsace
Ils disent « Oui » à l'Alsace
De gauche à droite : Pierre Vogt, Jean-Jacques Weber, Michel Habib, Jean-
Paul Omeyer, Laurent Lerch et Michel Sordi disent « oui » à l'Alsace.
Ils ne sont pas tous du même bord politique mais font aujourd'hui cause
commune en faveur du Conseil unique d'Alsace.
Jean-Paul Omeyer, conseiller régional, plante le décor : « Ce référendum est
un outil de démocratie participative dont la population doit s'emparer pour
déterminer la collectivité de demain. »
Laurent Lerch, conseiller général du canton de Masevaux, lui emboîte le pas :
« cette nouvelle collectivité aura de nouvelles compétences notamment à
l'échelle internationale qui lui permettra de travailler avec nos voisins Suisses et
Allemands. Il faut prendre exemple sur le Bade-Wurtemberg qui nous a
précédés dans cette démarche et qui aujourd'hui brasse un budget de
38 milliards d'euros et affiche un taux de chômage de 3 %. »
Pour Pierre Vogt, son homologue du canton de Cernay, pragmatisme et
réalisme doivent l'emporter : « L'État a transféré de multiples compétences
depuis trente ans tout en diminuant ses dotations alors que les dépenses
augmentent. Le contribuable ne peut demeurer indéfiniment la variable
d'ajustement budgétaire ; La nouvelle collectivité permettra de retrouver une
marge de manœuvre. »
Michel Habib, conseiller général du canton de Thann, insiste lui sur la
dimension historique de ce rendez-vous : « Cette démarche transcende les
clivages politiques : la seule question qui se pose c'est "WQ de cette Alsace
forte et unie ? "Il faudra à l'avenir parler d'une seule voix, apprendre à mieux se
connaître du nord au sud de la région, à se respecter en enterrant cette
frontière virtuelle entre Haut-Rhin et Bas-Rhin. Suivre trois politiques différentes
dans des domaines aussi importants que l'économie, le tourisme, la culture est
devenu aujourd'hui un luxe. »
Pour le député de la quatrième circonscription, Michel Sordi, ce référendum est
une opportunité à saisir, « Une chance pour notre région qui ne se reproduira
pas de sitôt. Et le parlementaire de prendre en exemple la récente fusion des
intercommunalités de Cernay et de Thann « dont la réussite me conforte dans
ma volonté de donner plus de lisibilité à notre territoire, de simplifier les choses
en les rationalisant pour avoir une ligne de conduite unique. »
L'appréhension que nourrit une partie de la population quant à un déséquilibre
des forces entre Bas-Rhin et Haut-Rhin, l'élu l'estime infondée : « Le 68 ne va
pas se faire manger par le 67 : quand les dossiers sont bons il n'y a pas de
problème. Il faut créer un climat de confiance pour relever les défis de l'avenir
et actualiser un découpage géographique qui date du premier Empire. »
Et Pierre Vogt de renchérir : « Ce qui est en jeu ce ne sont pas les
départements, Haut-Rhin et Bas-Rhin continueront d'exister
administrativement, ce sont les outils de gestion qui seront fusionnés sans
perdre la proximité avec le terrain. » Avant d'ajouter : « Tout ne sera pas
centralisé à Strasbourg. »
Des réunions publiques seront organisées dans la circonscription : vendredi
15 mars : rencontre avec l'association Poursuivre Haut-Rhin à Issenheim à 14
h 30, vendredi 15 mars (Ensisheim, salle de la Régence, 20 h), mercredi
27 mars (Soultz, Halle aux blés, 20 h), jeudi 28 mars (Fessenheim, salle des
sociétés, 20 h).
Frédéric Stenger
© Dna, Mercredi le 27 Février 2013 / Monde
Droits de reproduction et de diffusion réservés
Elus centristes
« Oui, mais... » au conseil unique
Le groupe des élus centristes de Mulhouse se prononce pour un « Oui,
mais... » à la collectivité territoriale d'Alsace. « "L'idée est bonne mais le projet
ne l'est pas ! ", ou "c'est un projet fait par les élus pour les élus ": combien de
fois avons-nous entendu ces commentaires acides à propos du référendum du
7 avril ? Alors que ce projet devrait susciter l'adhésion des Alsaciens, il semble
les laisser indifférents ou méfiants. Le Conseil de développement du PRM
réunissant les représentants des différentes composantes de la vie
économique, sociale et associative de notre agglomération en a fait une
analyse courageuse, détaillée et intéressante. Il aurait fallu une organisation
plus simple et plus lisible, une réduction plus forte du nombre des élus et des
garanties d'économies plus sérieuses pour que nos concitoyens puissent y
sentir une vraie innovation et y adhérer », écrivent Bernard Stoessel,
Emmanuelle Suarez et Bernard Klein au nom de « 1,2,3... Mulhouse ».
© Dna, Jeudi le 28 Février 2013 / Colmar
Droits de reproduction et de diffusion réservés
Conseil unique d'alsace Majorité alsacienne
La campagne commence à Colmar
Tout un symbole. C'est à Colmar, ce lundi 4 mars à 19 h 30 aux Catherinettes,
que la Majorité alsacienne va lancer sa campagne pour le oui au référendum
du 7 avril sur la collectivité territoriale d'Alsace. Un second meeting est
organisé le lendemain, à Strasbourg.
Les trois présidents Charles Buttner, Guy-Dominique Kennel et Philippe Richert
invitent à la soirée, tout comme Gilbert Meyer, le maire de Colmar ; Jean-Marie
Bockel, le président de l'UDI68 ; Catherine Troendlé, la présidente de l'UMP68
et Eric Straumann, le député UMP de la 1re circonscription du Haut-Rhin, mais
aussi 20 parlementaires, 80 conseillers généraux et régionaux, les maires et
élus de la Majorité alsacienne...
Gilbert Meyer aura les réponses à ses questions lundi soir
Gilbert Meyer, Eric Straumann, les présidents Kennel, Buttner et Richert
doivent prendre la parole avant la discussion avec la salle.
L'objectif pour le centre et l'UMP de la région est de défendre très
énergiquement le oui. Gilbert Meyer, lui, a rédigé une invitation toute
personnelle à cette réunion. « Beaucoup d'Alsaciens s'interrogent encore sur
les raisons de cette fusion. Cette réunion vient donc à point, pour que les uns et
les autres puissent poser les questions en rapport avec leurs interrogations.
J'invite donc les Colmariens et les administrés de la CAC à venir nombreux »,
écrit le maire de Colmar qu'on finirait par classer dans les sceptiques.
Gilbert Meyer précise qu'il participera bien à cette rencontre, « l'occasion pour
[lui] de revenir sur des questions qu'il [lui] semble utile d'être rappelées ». Le
maire de Colmar a promis qu'il se positionnera clairement pour ou contre le
projet après avoir obtenu les réponses à ses questions, ce qui sera fait lundi
soir. Les Colmariens et les Alsaciens connaîtront donc son avis à l'issue de la
réunion.
Europe Écologie Les Verts milite pour le oui
La Majorité alsacienne n'est pas la seule à faire campagne pour le oui. Europe
Écologie Les Verts est aussi favorable à la collectivité unique. C'est à ce titre
que le groupe local d'EELV consacrera son café écologique du vendredi
15 mars à 20 h 15 au centre Théodore-Monod (11 rue Gutenberg, Colmar) à ce
dossier. Cette soirée d'information sera animée par Frédéric Hilbert et Henri
Stoll, conseillers généraux de Colmar-Sud et de Kaysersberg, et Jacques
Fernique, conseiller régional. Seront évoquées toutes les questions que chacun
se pose au sujet du conseil unique concernant les enjeux et les attributions de
cette assemblée, les répercussions possibles pour la démocratie régionale et la
démarche référendaire du 7 avril.
Divisé en interne mais officiellement opposé au Conseil d'Alsace, le Front
national tiendra une réunion publique sur le sujet le vendredi 1er mars, à partir
de 19 h, au foyer Saint-Léon (14 rue d'Ostheim, Colmar). Elle sera animée par
Patrick Binder, conseiller régional. Prudent, ce dernier ne précise pas sur
l'invitation l'option choisie par son parti. Juste un « pour ou contre la fusion... »
F. By
© Dna, Vendredi le 01 Mars 2013 / Monde
Droits de reproduction et de diffusion réservés
Victorine Valentin
« Oui à la fusion, non au projet »
Victorine Valentin, conseillère
régionale PS et conseillère
municipale de Colmar.
« Le manque de concertation dans
l'élaboration de ce projet est
inacceptable au regard du principe
démocratique nécessaire à une telle
réforme.
À Colmar, les pertes d'emplois dans la fonction publique pourraient encore
s'accentuer.
Où sont les économies annoncées ? Aucune étude n'a été faite. Et si ces
économies se font au détriment d'un service public ambitieux, faut-il s'en
réjouir ?
La multiplication de structures et leur éclatement sur le territoire alsacien créent
de la confusion. Ce projet n'apporte aucune simplification des circuits et des
articulations entre les différents échelons.
Le mode de scrutin proposé dans ce projet, combinant le mode cantonal et
régional, créera une superposition d'élus dans une même assemblée ; d'où une
feuille de route brouillée pour le nouvel élu « territorial » hybride et pour les
citoyens les mêmes difficultés qu'aujourd'hui pour savoir qui fait quoi.
Ma vision est qu'il aurait fallu repousser le référendum pour proposer une
fusion examinée et construite dans le cadre de l'acte III de la Décentralisation ;
en accord avec les élus des différents échelons et avec la participation des
citoyens pour un schéma simplifié et plus efficace qu'aujourd'hui, et que celui
qui est proposé. »
© Dna, Vendredi le 01 Mars 2013 / Guebwiller
Droits de reproduction et de diffusion réservés
Guebwiller Droit de vote des étrangers hors UE
Militants de sortie
Action collective des partis de gauche en faveur du «vote pour tous».
Samedi dernier, sur le parvis de l'Hôtel de ville, un collectif de partis de
gauche a mené une action de sensibilisation publique en faveur du « droit
de vote pour tous ».
Rassemblant aussi bien EELV, le Front de gauche et le parti socialiste que le
Collectif citoyen de Guebwiller et Agir ensemble, cette matinée entendait mettre
l'accent sur l'une des promesses des candidats des partis de gauche, et
notamment de François Hollande, au moment de l'élection présidentielle de
2012, celle concernant le droit de vote des étrangers non communautaires
(originaires de pays hors Union européenne) aux élections locales.
Souvent accueillis avec bonhomie et bienveillance, mais quelquefois aussi avec
agacement voire hostilité, ces militants ont à maintes reprises mené de
fructueuses discussions avec les passants.
Bonhomie ou agacement
Ils ont remis à ceux qui le souhaitaient une carte postale pré-imprimée de
soutien au projet à faire parvenir à leur député.
© Dna, Vendredi le 01 Mars 2013 / Faits Divers
Droits de reproduction et de diffusion réservés
Mulhouse En réaction à un acte islamophobe
Rassemblement silencieux devant la mosquée As Salam
Un rassemblement silencieux sera organisé aujourd'hui devant la mosquée As
Salam de Mulhouse, 39, avenue de la 4eDivison-Marocaine-de-Montagne,
toute de suite après la prière du vendredi.
En effet, les fidèles de la mosquée veulent protester contre le dépôt dans la
boîte aux lettres de la mosquée d'une enveloppe contenant un sachet plastique
rempli de viande porcine.
Redad Rabih, vice-président du conseil régional du culte musulman en Alsace,
regrette cet « acte d'islamophobie ». Plainte a été déposée auprès de la police.
Redad Rabih assure avoir reçu le soutien du maire de la ville, Jean Rottner,
actuellement en vacances à l'étranger.