Post on 24-Mar-2016
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E X P O S I T I O N
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L’exposition-événement de l’AgamL’exposition "Marseille de la ville à la métropole, un demi-siècle d’histoire urbaine" organisée par l’Agam a ouvert ses portes au public le 24 novembre 2012. Du-rant quatre mois, animations et événements se sont en-chaînés pour toucher un public varié. Mission accom-plie pour l’Agam : 6 500 visiteurs au total ont parcouru le hall Castel afi n de découvrir ou redécouvrir 50 ans d’évolution de la ville.
Telle une photo, ou un état des lieux pour mieux com-prendre le fonctionnement de la ville, de son environ-nement et le rôle de l’urbanisme, cette rétrospective a été conçue entièrement par les équipes de l’Agam dans un but pédagogique pour permettre au plus grand nombre de saisir les enjeux qui se dessinent sur le ter-ritoire et notamment la construction progressive d’un espace métropolitain.
Travail de synthèse, de re-cherche iconographique et de questionnement sur la ville, cette exposition a été également, pour les équipes de l’Agam, riche de nouvelles expériences et de partenariats. En eff et, pour sa préparation, l’agence s’est appuyée sur un comité de par-tenaires qui a regroupé l’ensemble des institutions et des acteurs principaux du développe-ment urbain, qu’ils soient publics, privés ou associa-tifs. Ce comité a été réuni à chaque grande étape de la construction de l’exposition afi n de débattre autant du fond que de la forme des messages de cette rétrospec-tive. L’agence s’est appuyée aussi sur Pierre Gras pour le contenu éditorial et sur le STUDIO ADELINE RISPAL pour le concept scénographique.
De nombreux partenaires ont également été sollicités pour faire vivre l’exposition durant ces quatre mois : Offi ce de Tourisme et des congrès, Compagnie des rêves urbains, Image de ville, ENSA-M, librairie Imber-
non, LCM… La mise en place de plus d’une centaine d’actions de médiation et un partenariat avec le mag de l’éco "Blisson and Co" sur la chaîne locale LCM a permis de toucher un très large public. Visites com-mentées et conférences ont également réuni un public d’experts et de professionnels afi n d’ouvrir le dialogue sur les enjeux de la ville de demain.
L’Agam a pu ainsi réaffi rmer une de ses vocations premières : son rôle de "passeur", de plateforme
d’échanges autour des enjeux liés aux territoires en prélude de l’année "Capitale" Marseille Provence
2013 et en plein cœur du débat métropolitain.
Une exposition sur la métropole en plein cœur du débat métropolitain !
En préparation depuis mi-2011, l’exposition qui a ouvert au grand
public le 24 novembre 2012, n’en a pris que plus de relief avec l’an-
nonce deux mois avant, du projet de création d’une métropole "Aix Mar-
seille Métropole" par le gouvernement. Cette coïncidence de calendrier a
permis d’alimenter le débat sur la question de l’organisation métropolitaine
marseillaise. L’exposition s’attache à décrire un processus de métropoli-
sation et "le fait métropolitain" à travers des phénomènes d’étalement
urbain, de création de zones d’activités et de fort développement de
la mobilité sur un espace qui peu à peu s’est élargi. L’exposition
n’a pas traité la question de l’institution qui est en débat
aujourd’hui et qui relève de la seule compétence des
collectivités et de l’État.
« Il est commun de dire que Marseille est une ville qui ne laisse
personne indiff érent et qui génère des points de vue souvent contrastés. Cette expo-
sition n’a pas vocation à réécrire l’histoire de Marseille. Elle cherche à en décrypter les déter-
minants aussi bien ceux liés à l’action de l’homme que ceux dont elle a hérité par son histoire, par sa géographie bien singulière. Nous allons aussi essayer de montrer que le processus d’aménage-ment d’une ville est long, sinueux, complexe, qu’il obéit à des forces souvent contraires et qu’il est
en évolution permanente. »
Christian Brunner, directeur général de l’Agam
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L’exposition s’ouvre avec un préambule s’appuyant sur le "socle" géographique et une évocation de "l’his-toire longue" de Marseille, en particulier au cours des années 30 à 50.
1962-1975 : Faire face Urgence et changement d’échelle (de l’indépendance de l’Algérie à la métamorphose spectaculaire de la ville).
1975-1990 : Subir, réagirDispersion et affaiblissement de la ville-centre et re-cherche de nouvelles centralités (de la crise pétrolière à la grande vague pavillonnaire).
1990-2012 : Rééquilibrer, rayonner Flux métropolitains, recentrage sur la ville-centre et nouvelle dynamique urbaine (de la "redécouverte" des espaces publics à l’émergence d’Euroméditerranée).
Trois grands thèmes fédérateurs sont mis en exergue : les besoins du quotidien, qui regroupent tout ce dont les citoyens ont besoin pour vivre dans de bonnes
conditions (logement, transports et équipements), la centralité urbaine, à savoir l'organisation autour d’un ou de plusieurs centres et les développements périphériques successifs (illustrée par des photos aé-riennes) et l’attractivité ou la dynamique de développe-ment économique, et l’ouverture vers le monde et les territoires proches.
Une exposition chronothématique
« L’adéquation entre le projet et l’architecture du lieu est
ici parfaite ! Le hall Castel correspond à une époque de grand optimisme. L’espace se
dilate et exprime ainsi le propos de l’exposition qui est de représenter l’expansion de la ville, ce hall
est un vrai théâtre. On pourrait même affi rmer que la salle est faite pour ce projet ! Les trois périodes décrites s’insèrent parfaitement dans les travées de la salle. Et les fi lms d’archives dans les alcôves ! Une projection
sur le mur du fond semblait là aussi évidente pour se projeter dans la ville de demain. »
Adeline RISPAL, scénographe
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Les supports d'exposition
Les panneauxEléments de pédagogie majeurs, la quarantaine de panneaux qui
composent l’exposition ont été conçus et fabriqués en interne dans un
souci d’équilibre permanent entre photos, graphiques et textes. Une frise rap-
prochant les grands événements se déroulant dans le monde avec ceux touchant à
la vie des Français sert de repère au-dessus des panneaux. Une sélection de dates clés
de l’histoire urbaine de Marseille sur les périodes de référence est également présente sur les
piliers marqueurs des trois périodes.
La ville du futurLe dernier fi lm, projeté au mur, aborde l’avenir et les questions de la ville de demain. Basé sur des représentations 3D produites
par l’Agam et des images fournies par nos partenaires, ce fi lm parcourt les grandes thématiques telles que le renouvellement urbain,
les enjeux de rayonnement, les grands défi s de demain… Composée d’un éventail de projets validés à court ou
moyen terme et de réfl exions libres menées par l’Agam, cette séquence propose un aperçu de ce que
sera Marseille et plus généralement nos villes. Ce fi lm de 20 minutes questionne : comment
la ville va s’adapter aux défi s du vieillissement de la population ?
De l’énergie, de l'eau ? Du changement climatique ? De
l'accès aux soins ? Cette projection se termine en
ouvrant de nouvelles perspectives avec
quelques utopies urbaines.
Les photos aériennesCes assemblages sont réalisés à partir de clichés pris en 1969 et 1984 par les services de l’IGN pour
les deux premières photos. La dernière (2009) qui mesure près de 30 m² est issue d'une orthophoto-
graphie couleur numérique haute résolution réalisée par Infoterra. Ces prises de vues témoignent de
l'évolution de l'urbanisation et des techniques de chaque époque et montrent
combien la "tache urbaine" s’est étendue en 50 ans. Sur ces clichés, près
de 90 opérations d’aménagement sont présentées sous forme de
cartels.
Les fi lmsSix montages d'extraits de fi lms historiques d’une durée
totale de près d’une heure, projetés dans les alcôves, accom-
pagnent les panneaux sans exhaustivité ni hiérarchisation dans
l’objectif de solliciter à la fois l’imaginaire et la mémoire à partir
d’images et de dates clés. Ces murs d’images, témoignages du passé,
sont principalement issus de fi lms documentaires et de reportages d’actuali-
tés des archives de l’INA pour les deux premières périodes. A partir des années
90, les sources sont plus variées avec des vidéos issues des fonds de l'Agam et de
nos partenaires.
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Les grands temps forts : vernissage et vœux
Plus de 300 personnes sont venues assister au vernissage de
l’exposition le 24 novembre 2012 en présence du maire de Marseille,
Jean-Claude Gaudin, du président de la communauté urbaine, Eugène Caselli,
du préfet de région, Hugues Parant et de Claude Vallette, conseiller délégué à l’urbanisme de
la Ville de Marseille et président de l’Agam. Un lance-ment réussi pour l’exposition qui a également accueilli quelques temps après, les cérémonies de vœux du maire de Marseille au monde de l’aménagement (Mar-seille Aménagement, Soléam et l’Agam), les vœux de la confédération des CIQ et du monde économique organisés par l’UPE13.
Les rendez-vous du jeudi soirConférences, ateliers techniques, visites commentées
ou autonomes, c’est la variété des ap-proches et des animations que l’agence a
souhaité valoriser. Le cycle de conférences a été lancé le 6 décembre 2012, avec l’interven-tion de René Borruey pour revenir sur l’histoire urbaine de Marseille, et les autres rendez-vous du jeudi soir ont été consacrés aux grands en-
jeux de la ville de demain. Des séances cinéma sont venues s’immiscer dans ce cycle avec trois soirées proposées par l’association Image de ville, l’occasion ici de découvrir ou redécouvrir des chefs d’œuvre du 7e art qui ont marqué la ville, et qui font la part belle aux représentations de notre territoire.
Parallèlement, plusieurs ateliers techniques à destina-tion des professionnels ont été programmés en par-tenariat avec l’INSEE, l’IGN, la librairie Imbernon pour ouvrir les réfl exions sur les outils, leurs évolutions et les enjeux des représentations.
Autour de l’exposition Animations et événements pour toucher tous les publics
À NOTER
Pour chacune des confé-rences, une présentation, une
bibliographie et une synthèse de la conférence et des échanges ont été réalisées par l’Agam.
À télécharger sur www.Agam.org
© Hervé Thédy - Agam
www.agam.org
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Des outils au service de l’interactionUn site internet www.marseilledelavillea-lametropole.com a été mis en place pour relayer l’actualité et les temps forts de cette grande rétrospective mais également venir enrichir les contenus de l’exposition. Diffuser les messages de l’exposition et une pédagogie au-delà de son simple lieu physique, c’était tout l’enjeu de ces dispositifs. Relayé également par les réseaux sociaux (page facebook et compte twitter), le site a enregistré 600 vi-sites par semaine en moyenne.
Les visites commentées et les balades urbainesEn dehors des visites commentées réalisées par les équipes de l’Agam à destination de l’ensemble de ses partenaires, des visites guidées ont également été pro-posées au grand public avec l’appui d’une étudiante de l’école d’architecture de Luminy. Par ailleurs, l’of-fi ce de tourisme et des congrès a intégré une visite de l’exposition dans un de ses parcours de visites guidées dédiées au quartier de la gare Saint-Charles.
Les enfants : une cible essentielleL’ensemble de ces dispositifs de médiation ont été également adaptés aux scolaires et particulièrement aux collégiens et lycéens qui ont eu la possibilité sur réservation d’être accompagné par une étudiante de l’ENSA-M. Les plus jeunes ont été accueillis par une animatrice dans le cadre d’ateliers-visites dédiés aux 6-12 ans. Un livret jeu a également été conçu à leur attention pour accompagner de manière ludique les grands messages clés de l’exposition.
« Merci pour cette exposition très
riche, très intéressante et adaptée à un jeune public grâce
à l’approche très pédagogique de Florence, animatrice. Et magni-
fi que lieu à découvrir ! »
Maman accompagnatrice d’un atelier
« Balade urbaine très intéressante à faire pour mieux comprendre
les aménagements urbains actuels. Merci à notre guide pour la visite et
les explications. »
« Merci des élèves du lycée Victor
Hugo pour avoir retracé l’histoire urbaine de la ville. Les illustrations et les textes étaient très intéressants, les commentaires du guide très
éclairants et accessibles aux élèves. »
L’exposition hors les mursPartenaire de l’exposition, la Compagnie des rêves urbains a réalisé un parcours de balade urbaine pour accompagner l’exposition. Ce parcours autonome était proposé dans un livret "découverte" à tous les visiteurs de l’exposition. La proximité du hall Castel a été privilégiée mais aussi le fait que les abords de la gare Saint-Charles soient riches d’ensei-gnements pour qui veut comprendre l’urbanisme de Mar-seille et les grandes transformations de la ville. Porte d’en-trée, gare et transports, rénovation urbaine, site universitaire, grands ensembles, autant d’aspects abordés dans un parcours de 9 étapes clés. L’Agam a proposé ainsi une occasion de passer des explications des faits à l’observation grandeur nature, de la présentation historique à la réalité de la ville et de découvrir ce quartier de Marseille avec le regard d’un architecte et d’un urbaniste. Une balade d’environ une heure tel un jeu de piste…
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Bilan plus que positifL’exposition de l’Agam a fermé ses portes au public le samedi 9 mars, après avoir accueilli près de 6 500 visiteurs au total sur une durée de quatre mois. C’est donc une grande réussite par le nombre des visiteurs, par leur diversité, par le succès des nombreux événe-ments et manifestations organisés en parallèle, par la couverture dont elle a pu bénéfi cier et par la qualité du bouche à oreille qu’elle a suscité.
Les 340 questionnaires de satisfaction recueillis sur l’exposition ont permis de dresser un bilan et des profi ls de visiteurs ainsi que des grandes ten-dances sur l’appréciation de l’exposition. Ainsi, elle a attiré autant les Marseillais que les non-Marseillais, des actifs en majorité et de tout âge, venus aussi bien en solitaire qu’en groupe ou en couple pour des visites en majorité supérieures à une heure. Avec 15% des visi-teurs, les professionnels ont aussi répondu présents à ce rendez-vous. Par ailleurs, l’exposition a convaincu par son intérêt pédagogique puisque les visiteurs ont décerné un 17 / 20 au contenu informatif.
Aux yeux des visiteurs, l’exposition a permis d’avoir à la fois un regard historique sur la ville et une vision prospective. Les informations du passé conjuguées avec celles du futur ont permis de mieux comprendre
l’évolution urbaine du territoire. Les phénomènes de l’étalement urbain, du "boom" du logement des années 60 et de la place de la voiture dans les années 60 / 70, pour citer quelques exemples, sont des éléments d’éclairage que le public souligne dans les remarques formulées.
« Nous sommes à une période char-nière pour l’évolution de notre ville. Nous
venons de fi naliser deux grands documents d’urba-nisme : le SCoT, le Schéma de cohérence territoriale et le
PLU, le plan d’urbanisme de Marseille. L’Agam a pris l’initiative d’ajouter une dimension pédagogique à ces documents réglemen-
taires avec la réalisation de cette grande exposition. Elle apporte des clés de compréhension sur l’évolution urbaine de Marseille et de ses rapports
avec son territoire pour permettre de mieux se projeter dans l’avenir à l’heure où le débat institutionnel sur la métropolisation est lancé. Ce processus est vital pour notre territoire qui est déjà ancré fortement dans une logique métropolitaine comme en témoigne l’intensité des échanges en matière de déplacements, d’habitat ou d’économie. Je suis ravi que cette rétrospective
ait pu trouver un public varié et nombreux. Son succès est la preuve que ces questions urbaines intéressent un grand nombre de Marseillais, et qu’il
est nécessaire de pérenniser cette culture de l’urbanisme. Il nous faut à Marseille un Pavillon de l’Arsenal, un lieu permanent d’exposi-
tions, de débats et d’échanges sur la ville. »
Claude Vallette, président de l’Agam
© Thierry Vaudé
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La Revue Marseille, la revue culturelle bimestrielle de la Ville de Mar-
seille, a consacré un numéro entier à l’exposition "Marseille de la ville
à la métropole", paru en kiosque le 19 décembre 2012. La rédaction
a été confi ée aux équipes de l’Agam, spécialistes et experts des enjeux
urbains et du territoire marseillais. Ni un catalogue ni un résumé, ce n°239
propose 20 regards pertinents sur cette période de 50 ans d’urbanisme. Il
accompagne ainsi le propos de l’exposition pour tous ceux qui souhaiteraient
approfondir les enjeux soulevés par cette grande rétrospective.
Un numéro spécial de la RevueMarseille consacré à l’exposition
Où trouver la Revue Marseille ?
La Revue Marseille est en vente dans les kiosques, dans les Relais H
des hôpitaux marseillais, dans les gares et l’aéroport de l’aggloméra-
tion marseillaise. Elle est également en vente à l’unité ou à l’abonnement
dans la boutique en ligne du site internet de la Ville de Marseille, où les
anciens numéros sont également disponibles :
http://www.marseille.fr/siteculture
Pour pouvez également la commander par courrier ou
en venant au siège de la Revue Marseille
Tarif : 8 € l’exemplaire, 26 € l’abonnement (4 numéros)
Chèque établi à l’ordre du "Trésor Public" - Frais de port inclus.
Revue Marseille -
Immeuble Communica, 2 Place François Mireur
13001 Marseille - Tél : 04 91 14 64 16
Mail : revuemarseille@mairie-marseille.fr
« Nous interrogeons les experts
en la matière pour un public large.
L’idée est de leur donner une tribune, qu’ils
puissent s’exprimer sur ce qu’ils font et qu’ils se pro-
jettent à travers cette publication. La revue joue un peu
le rôle de passeur pour rendre accessible tout ce savoir. Nous
ne voulons pas de jargon ! Ce que nous recherchons, c’est la
bonne personne, le bon spécialiste du domaine, d’où la qualité
des auteurs. Le fait de confi er la rédaction de ce numéro spécial
aux équipes de l’agence d’urbanisme nous a semblé logique
puisque vous êtes un réservoir d’experts. »
Interview croisée entre Pierre Echinard, directeur de la Revue culturelle de Marseille et membre de
l’Académie de Marseille et Emmanuel Lau-gier, directeur artistique.
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