Post on 31-Jul-2015
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Réalisé par :
En vue de valider la 2ème année à l’Institut Marocain de Management
Année universitaire : 2007/2008
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Sommaire :
Introduction……………………………………………51ère partie : Secteur agroalimentaire au Maroc…………….6
I. Présentation du secteur agroalimentaire………… ...71. aperçu sur l’industrie agroalimentaire………72. Indice de la production industrielle………….93. Evolution des indicateurs économiques……..9
II. Le secteur des boissons alcoolisées au Maroc……...101. La production locale…………………………..102. Une activité de brassage sous-utilisée………...113. Régime d’importation………………………....124. Exportations marocaines………………………135. Les acteurs du marché…………………………136. La distribution…………………………………147. Les opportunités et les menaces du marché……14
2ème partie : Présentation de la société (GBM)……………..17I. Présentation du groupe……………………………18
1. Fiche technique……………………………….182. Historique…………………………………….193. Activité……………………………………….204. Filiales et centres……………………………..21
3ème partie : taches et missions effectuées…………………..23I. Taches effectuées………………………………....24
1. Facturation………………………………..….242. Imputation et règlement………………..…….253. Découverte de certains métiers……...……….27A. Contrôle de gestion…………………..………27B. Audit interne ………………………………...28C. Responsable fiscalité…….…………………..29Conclusion…………………………..…………..31
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Bibliographie……………………………………32Webographie……………………………………..32
REMERCIEMENTS :
J’ai été honoré d’avoir effectué ce stage au sein de La Société Des Brasseries Du Maroc.
Je remercie tout particulièrement Youssef Sabri, le responsable du département informatique qui s’est
occupé de moi au sein du pole comptabilité-finance.
Ainsi que Mlle Fatima Ezzahra et Mme Sawsan qui occupent le service comptabilité-fournisseurs.
Finalement, j’aimerais exprimer ma reconnaissance et ma gratitude envers tout
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le personnel de la direction financière pour m’avoir accueilli pendant ces 4 semaines.
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Introduction
Dans le cadre du cursus de l’Institut Marocain de Management, les élèves effectuent un stage d’observation d’une durée de 4 semaines à la fin de la 1ère année, afin de découvrir le monde de l’entreprise et
comprendre son fonctionnement et sa structure.
J’ai donc effectué mon stage chez la société des Brasseries du Maroc, une entreprise située à Ain Sebaa à CASABLANCA, au sein de la
direction financière.
Mes horaires étaient de 09h à 15h pendant tout le stage.
Généralement, ce stage m’a offert l’opportunité d’approfondir mes connaissances en gestion, mais aussi de développer mes compétences
dans la comptabilité.
Afin d’exposer de manière efficace ces deux semaines passées au sein de la société, j’aborderai en 1er lieu la présentation de l’entreprise,
deuxièmement je préciserai les différentes missions et taches que j’ai pu effectuer, ainsi que les nombreux apports que j’ai pu en tirer.
Enfin, je conclurai avec mes impressions sur ce stage.
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Le secteur agroalimentaireAu Maroc
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I. Présentation du secteur agroalimentaire :
1. Aperçu sur l’industrie agroalimentaire :
Les industries agroalimentaires sont considérées comme un amalgame d’activités
hétérogènes.
En effet, de l’agriculture et la pêche qui leur fournissent la matière première, ces
industries transforment (blé, cannes à sucre, poisson…) et conditionnent (lait,
olive…), pour assurer en dernier lieu la distribution du produit alimentaire.
Ce secteur joue un rôle primordial au sein de l’économie nationale, en étant un
pilier à la croissance industrielle. IL constitue par ailleurs, un débouché et un
instrument de valorisation et de régulation des productions du secteur primaire.
Il constitue également, un élément déterminant de la stratégie d’autosuffisance en
matière de denrées alimentaires, de création d’emplois et d’apports en devises.
L’industrie agroalimentaire marocaine comporte 1641 établissements,
représentant 35% de la production totale des industries de transformation,
assurant 35% de la valeur ajoutée et employant 21% de l’effectif global.
Les activités de l’industrie agroalimentaire sont reparties en sous-secteurs,
d’inégale importance, dominées par le travail des gains, la fabrication de corps
gras et l’industrie du sucre qui assurent presque la moitié de la production totale
du secteur. Viennent ensuite les conserveries et l’industrie du lait. Le secteur des
boissons et tabacs occupe une place particulière par la diversité de ses produits.
Les branches les plus importantes en terme de production étaient en 2006, le
travail des gains (9,8 MDH), la fabrication de corps gras d’origine végétale ou
animale (6.8 MDH), l’industrie du sucre (6 MDH), la fabrication de tabacs (5.4
MDH), l’industrie du lait (4.7 MDH) et la fabrication de conserves de fruits et
légumes (4.1 MDH).8
Il est l’un des secteurs industriels qui contribuent activement à la création
d’emplois, du fait de la multiplication des branches qui constituent, et qui
participent différemment à ce grand chantier social. En effet, on a recensé
101769 personnes employées dont prés de 30% sont des manœuvres. L effectif
féminin s’élève à 30869 personnes.
En étant un secteur clé de l’économie nationale, les industries agroalimentaires
regroupent une part importante des entreprises à participation publique (prés de
50% des établissements étatiques dans l’industrie de transformation surtout
celles assurant la fabrication de produits dits stratégiques tels que le sucre,
l’huile, le tabac…
Cependant, le secteur tend à se libéraliser et ainsi un nombre important
d’établissement sera privatisé.
Parmi les atouts que présentent ce secteur, la grande variété et la qualité de ses
produits et une main d’œuvre bon marché.
A côté de ces avantages, ce secteur présente des contraintes, à savoir :
L’irrégularité des approvisionnements d’origine agricole due aux problèmes des
aléas climatiques, le manque d’ équipements de conservation au niveau des
navires de pêche, ce qui implique qu’une grande partie des sardines débarquées
sont non-conformes à la consommation, et l’obsolescence rapide des
équipements industriels, ainsi que 95% des entreprises du secteur sont des PME-
PMI généralement à caractère familial et où la faiblesse des fonds propres
prédomine, aussi à cause de l’étroitesse du marché local, les possibilités qu’offre
l’agriculture à ce secteur sont loin d’être exploitées à leur optimum.
La troisième branche composant le secteur est celle des boissons et tabacs, elle
regroupe les activités suivantes :
Fabrication de bière et de malt ;
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Fabrication de vins et de cidres ;
Fabrication de spiritueux ;
Fabrication des boissons non-alcoolisées ;
Fabrication de tabac.
2. Indice de la production par branche 2004 2005 2006
Produits des
industries
agroalimentaires
dont :
114.3 116.6 120.3
Industrie du sucre 108 108.6 112.1
alimentaire :
2004 2005 2006
Effectif employé 10201 9797 9985
Production en MDH 8877 8846 9894
Valeur ajouté en
MDH
8272 8047 9448
Investissement en
MDH
635 703 646
3. Evolution des indicateurs
économiques :
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II. Le secteur des boissons alcoolisées au Maroc :
1. La production locale :
Les vins et les bières disponibles sur le marché sont principalement de fabrication
locale. La production locale de vin fluctue entre 300000 hl et 400000 hl selon les
années.
L’irrégularité des résultats résulte non seulement des conditions climatiques mais
aussi de l’absence de modernisation du secteur vitinicole depuis le protectorat
Français. Les deux tiers du vignoble sont gérés par une société publique (La
SODEA) et le reste appartient à des privés ou est exploité en partenariat. Les
rendements sont faibles, évalués en moyenne à 35 quintaux l’hectare. La production
de vins rouge représente 70% à 75% du marché des vins locaux. Ils sont de qualité
moyenne en raison de l’absence d’entretien de vignes, d’un manque de qualification
des producteurs en termes d’équipements et de savoir-faire.
Cependant, quelques productions cherchent à se distinguer, par exemple les
appellations “Cabernet“ de la société THALVIN, filiale du distributeur du vin et
spiritueux importés EBERTEC. La société a choisi la production d’un vin de qualité
supérieure (mode de production européen) sur des quantités limitées à 2 millions de
bouteilles. Le reste du marché se partage entre le vin rosé et le vin blanc.
Les principaux producteurs nationaux des vins ordinaires et de quelques sélections
sont :
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*Le groupe SODEA, entité étatique chargée de la gestion des vignes, dont la
production est destinée principalement au groupe SINCOMAR et aux CELLIERS DE
MEKNES.
*La SINCOMAR (groupe Parlier et Fernaud), en voie de privatisation, principal
embouteilleur et négociant avec une production d’environ 30 millions de bouteilles
par an. Le groupe couvre 60% de la production totale, commercialisée sur le marché
intérieur.
*Les CELLIERS DE MEKNES, dont la production s’élève à 20 millions de bouteilles
par an.
*La société THALVIN.
Ce secteur est en voie de privatisation et intéresse les investisseurs français et
espagnols. Il existe déjà 3 opérations de partenariats impliquant les investisseurs
français CLARA&CLAUZEL, WILLIAM PITTIERS, CASTEL/SVF.
2. Une activité de brassage sous-utilisée :
La production de bière marocaine revient aux Brasseries du Maroc (SBM). Elle est
destinée à 600000 hl, sous leurs propres marques et sous licence des marques
Heineken. Ce secteur est soumis à un ensemble de restrictions notamment
quantitatives avec un volume de vente maximum de 700000 hl/an.
La capacité de production de la SBM et de ses filiales (quatre brasseries au total) est
évaluée à 920000 hl/an avec des possibilités d’extension.
L’unité de production principale à Casablanca gère l’ensemble de la filière, du
stockage de la matière première à l’emballage-conditionnement. La matière première
(malt et houblon) est importée d’Allemagne.
Une autre société a commencé sa production en Mars 2000, la compagnie des
boissons Marocaines et internationales (COBOMI), filiale du groupe CASTEL, et qui
devrait produire à terme 100000 hl par an.
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La COBOMI ambitionne ainsi en proposant les marques Castel beer et 33 export, de
concurrencer la SBM en produisant 100% de la consommation marocaine de bière.
Cependant cette activité est peu porteuse sur le marché local d’autant plus que la
discrétion s’impose en termes de communication publicitaire et de distribution.
Les perspectives de ce secteur pourraient s’orienter vers l’exportation et la
production de bière sans alcool.
Les vins importés ciblent une catégorie minoritaire de consommateurs. Les prix des
vins ordinaires varient entre 60 et 100 DH en moyenne. Les vins sont fortement
taxés. Ce marché est partagé entre les produits français, espagnols, chiliens,
portugais et italiens.
Quelques productions algériennes et tunisiennes commencent à percer depuis 1994,
sachant que les vins d’origine maghrébine sont totalement exonérés de prélèvement
fiscal à l’importation et de droits de douane. Les vins rouges espagnoles,
relativement compétitifs en termes de prix, représentent une concurrence pour les
producteurs nationaux de vin ordinaire.
Le marché des spiritueux est dominé par les importations de Whisky en provenance
du Royaume-Uni. Mais les quantités distribuées restent relativement faible avec
environ 1,2 millions de bouteilles sur le marché. La distribution chute ensuite pour les
autres produits tels que la Vodka, le Gin et les boissons anisés. Cependant, on
trouve sur le marché un ensemble de références en volume restreint comme les
liqueurs.
3. régime d’importations :
Les importateurs sont soumis aux droits de douane, qui impliquent aussi sur le fret,
et aux taxes à l’importation (PFI, taxe intérieure). Une réglementation technique
intervient aussi sur les produits. Les boissons alcoolisées sont importées sous
couvert d’un certificat d’importation délivré par le ministère du commerce et de
l’industrie, les boissons alcoolisées, à l’exception des vins et ces bières importées,
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sont vendues en bouteilles revêtues d’une taxation excessive qui favorise la
contrebande de spiritueux.
4. Exportations marocaines :
En ce qui concerne les exportations, depuis le début des années 90, les pouvoirs
publics ont tendance à soutenir le marché. Le niveau des exportations restent
constant avec 50000 hl exportés par an, soit 14% de la production. Elles se
composent de vins pour les deux tiers à destination
De la France, de vermouth et spiritueux pour le reste
5. Les acteurs du marché :
Sur Casablanca, il existe moins d’une dizaine d’importateurs de vins et spiritueux
ayant l’exclusivité pour la distribution d’un certain nombre de référence. Les sociétés
les plus importantes sont essentiellement :
> BOURCHANIN&CIE : importateur de bières (budweiser), de Whisky (Johnnie
Walker), de Gin (Gordon), de Vodka (Absolut), de cognac (Hennessy, 1000
bouteilles par an), diverses liqueurs distribuées en faible quantité, de Champagne
(Moet et Chandon). La société est leader dans la distribution de spiritueux.
> CASAL, filiale de la société BOURCHANIN importe du Whisky (J&B) en baisse
sur le marché marocain, de la Vodka Smirnoff, du Cognac (Rémy Martin).
> EBERTEC : distributeur d’environ 200 références de marques françaises,
anglaises, Ballantines, du Gin Beefeater et Larios, de l’extrait d’anis pour la
production locale des boissons anisées (marque Ricard avec une production de
l’ordre 60000 L/an équivalent à 60% de part de marché pour ces boissons), du
Cognac courvoisier et Martell.
> FOODS&GOODS est distributeur de la bière mexicaine Corona qui est la plus
chère du marché. Cette société importe aussi le Whisky BLACK&WHITE.
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6. La distribution :
IL existe une dizaine de grossistes qui se partagent 80% du total des ventes à
emporter. La plupart des alcools sont achetés en épicerie et depuis peu en grande
distribution (Metro Marjan).
Le reste est distribué par la restauration et l’hôtellerie. Les grandes villes concentrent
la majorité de la demande (rabat, Casablanca, Marrakech, Agadir, Tanger…).
La promotion publique des produits alcoolisés sous forme de campagne publicitaire
est interdite. Elle existe, cependant par des intervenants indirectes, dans le cadre
d’animations privées en particulier.
Un important réseau de contrebande se développe parallèlement au marché des
spiritueux et précisément à partir de l’enclave espagnole de Ceuta et dans une
moindre mesure de Tanger où des mesures de contrôle ont été engagées pour
maîtriser le fructueux réseau.
Les perspectives d’évolution du marché sont relativement faibles, tributaires du
niveau de pouvoir d’achat de la population et le marché aurait plutôt tendance à se
fermer.
La consommation de whisky est en baisse et parallèlement, celle de la bière suit une
légère progression.
L’ensemble des vins de haut de gamme, des spiritueux et des liqueurs sont réservés
à une clientèle aisée mais très minoritaire. Les perspectives de développement du
marché sont limitées à l’évolution de ce potentiel de consommation. Une ouverture
éventuelle pourrait se dessiner dans la promotion d’un « tourisme de luxe » au
Maroc.
7. Les opportunités et les menaces du marché :
► Opportunités
- Le Maroc est un pays majoritairement jeune, de plus de 30 millions d’habitants
- C’est un pays ouvert culturellement, assez libéral dans ses mœurs, au moins
en milieu urbain.15
- C’est un pays dont le mode de vie tend à s’occidentaliser de plus en plus
- Le pays connaît un fort développement de la grande distribution :
l’implantation de Marjane dans toutes les grandes villes du Royaume, la
restructuration de la chaîne Label’ vie (anciennement Hyper), la création de
nouvelles enseignes comme Acima, mais aussi la venue de chaînes
étrangères à l’instar de Supersol. En effet, les grandes surfaces représentent
à elles seules prés de 14% du CA.
- Un fort essor du secteur touristique se fait sentir depuis 2 ou 3 ans.
- Le pays connaît une grande expansion de l’industrie des loisirs et de
« l’entretiennent »
- multiplication des lieux de sortie nocturnes, complexes de loisirs qui sont
autant de potentiels
- débiteurs de boissons. De plus, le fait que le Maroc abrite de nombreuses
conférences, colloques ainsi que des manifestations sportives de grande
envergure sont autant d’atouts pour, d’une part, la consommation, et, d’autre
part, les opportunités de sponsoring et de parrainage.
- Un renforcement du partenariat avec Heineken, l’un des plus grands
brasseurs au niveau mondial.
► Menaces
- Le Maroc est un pays musulman, ce qui est quelque peu en contradiction
avec le produit auquel nous nous intéressons et constitue une limite
- Des licences d’alcool difficiles à obtenir de la part de l’administration pour les
lieux de commercialisation.
- Une consommation de « seulement » 800000 hL/an (qui fait une
consommation per capita de 2.7 litres par an et par habitant ce qui constitue
une ration assez faible comparativement à d’autres pays similaires) ; toutefois
cela laisse augurer un bon potentiel de croissance.
- La contrebande qui fait des ravages, notamment dans le nord du pays et qui
permet l’écoulement de produits importés.
- L’arrivée de concurrents déterminés (notamment le groupe Castel).
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- Un démantèlement douanier dû à l’accord de libre-échange conclu avec
l’union Européen et qui risque, concrètement de se traduire par une invasion
massive de produits importés à des coûts nettement inférieurs à ceux
pratiqués aujourd’hui.
- Une sécheresse devenue maintenant chronique, qui se traduit des baisses
des revenus dans de nombreuses catégories socioprofessionnelles.
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Présentation du Groupe des Brasseries du Maroc :
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I. Présentation du groupe :
1.Fiche technique :
- Raison social : Société des Brasseries du Maroc
Groupe leader, implanté au Maroc à travers plusieurs sites de
production certifiés ISO 9002.
- Formes juridiques : Société anonyme.
- Capital : 282.625.000 DHs détenues en grandes partie par le
groupe CASTEL.
- Sièges social : Boulevard AHL LOGHLAM B.P 2660 Ain
Sebaa, Casablanca, télé : 022.75.46.46
- C.N.S.S : 1928722
- Patente : 31200320
- RC. Casablanca : 347
- Producteur fiscal N° : 01660323
- Date et lieu de création : 1919 à Casablanca
- Superficie : 13.5 hectares (Unité de Tit Melil)
- Effectif : 3321 personnes dont 8.5% de personnel
d’encadrement.
- Activité : production et distribution de bières et des vins
Production des casiers en plastique
.
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2 .Historique :
Depuis sa création, en 1919, la société brasseries du Maroc n’a cessé de
développer ses activités dans le secteur des (bières, boissons gazeuses et eau
minérale) pour devenir un groupe leader au plan national.
1947 : constitution de sa première filiale : société des brasseries du Maroc
(BRANOMA) située à Fès.
1953 : prise de participation majoritaire dans les brasseries de Tanger
1963 : la naissance dans le marché des eaux minérales de la nouvelle marque
(SIDI HARAZEM) suite à la participation de la SBM dans la société de thermalisme
marocaine (SOTHERMA).
1983 : l’absorption de la société casablancaise des boissons gazeuses
(SOCOBOGA) et sa filiale du Gharb (SOBOGAR), ce qui a permis à la SBM de
développer la gamme des boissons gazeuses et d’occuper prés de 40% du marché
national.
2000 : l’intégration du groupe ONA. Ce dernier l’a annexé dans un but de
complémentarité et de synergie entre les différentes filiales d’un holding présent dans
le secteur agroalimentaire.
Parallèlement, cette année est marquée par les séparations des activités <bières>
et <boissons gazeuses> pour donner naissance à la Société Centrale des Boissons
Gazeuses SCBG>>, afin d’améliorer la contribution de chaque activité, et la création
d’une nouvelle Société <<MAROPAC>> qui se spécialise dans la production et la
commercialisation de casiers et palettes en plastique.
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Au fil des années, SBM a noué des partenariats solides avec les entreprises de
référence au niveau mondial tel Heineken, Coca cola, et Carnaud sont toujours à la
recherche de la qualité et de la valeur à offrir à ses Clients.
2003 la prise de la part de l’ONA aux brasseries du Maroc par le groupe
CASTEL en juin 2003 (tout ce qui concerne l’activité bières).
3. Activité GBM :
Marchés
Soit pour la bières ou le vin, la société ne vise pas uniquement le marché local , où elle
occupe la place de leader , mais vise aussi la carte de l’exportation afin de poursuivre sa
progression .
Les marques fabriquées :
-Les bières Franchisés
- Heineken
-Les bières locales
- Spécial flag
- Flag pils
- Stork
- Casablanca
- Crown (bières sans alcool)
- Kania
- 33 export
- castel beer
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-Les vins locaux :
- Bonassia rouge
- Comtesse de lacourtablaise
- Larroque rouge
- Larroque gris
-Les vins d’importation gamme (CASTEL)
- Bordeaux Rouge
- Cotes du Rhône Rouge
- Cabernet Syrah Rouge
- Syrah Rosé
- Cabernet Sauvignon Blanc
- Merlot Rouge
- Sauvignon Blanc
- Chardonnay
- L’herault Rose
4. Filiales et centres :
a-filiales
Le groupe des brasseries du Maroc regroupe les sociétés suivantes :
SVCM BRANOMA B. TANGER
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SBM
b- Centres :
Région du centre SBM :
*Casablanca
* Rabat
* Oued zem
* El-Jadida
Région du sud SBM :
* Marrakech
* Agadir
* Safi
Région de Tanger SBT :
* Tanger
Région du Branoma
* Meknès
* Fès
* Oujda
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Taches et missions effectuées :
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I. Taches effectuées
1. Facturation :La facture est un Etat détaillant la quantité, la nature et le prix de la marchandise ou de services livrés, afin d’en demander ou d’en attester le règlement.
La facture PRO FORMA est celle qui est établie à titre indicatif avant la livraison.
La facture sans valeur commerciale « S.V.C est une facture établie sans bon de commande, dans ce cas on a affaire à un fournisseur occasionnel et il est considéré comme des charges directes.
La facturation est une action d’établir des factures.
Fonctions :
Dans ce service, on assiste essentiellement à des opérations de consultation, de saisie, et d’assemblage des bons de réception et des factures. Le support informatique utilisé est un logiciel de gestion nommé ANAEL , il s’agit de :
P.R.M.S pour les matières stockables (matières premières), désigné par 6 chiffres et une demande d’achat de stockes : D.A.S.
C.I.M.A.I.N.T pour les charges ou matières non stockables, désignes par 5 chiffres et une demande d’achat utilisateur : D.A.U.
Première procédure :
Vérification de l’inscription des numéros de commande, de filiale …..
Visualiser les commandes.
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Deuxième procédure :
C’est l’ensemble des étapes de consultation des ordres d’achat et du bordereau de réception.
Le classement des bons de réception des fournisseurs locaux et étrangers.
Le classement des bons de réception avec factures et bon de livraison
Le classement des factures, des bons de réception, des bons de livraison, et des bons de commande. Saisie des factures et des bons de réception.
N.B : Le classement se fait par date et par code fournisseur.
2. Imputation et règlement :
Cette section prend en charge l’imputation des factures, le règlement des fournisseurs, le suivi des comptes et le classement des pièces justificatives.
L’IMPUTATION ET LE REGLEMENT DES FACTURES :
Comme on l’a déjà vu, le dossier achat est envoyé à la Direction Financière en provenance de la Direction des Approvisionnements.
Après le passage par le service Facturation, et contrôle du dit dossier, le comptable est chargé uniquement de faire le complément de l’imputation, par la passation de l’écriture de contrepartie dans le compte concerné (immobilisations, charges,…), ceci pour la simple raison que les comptes
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Fournisseur et TVA sont crédité automatiquement par la Direction des Approvisionnements.
Une fois ces opérations terminées, il autorise le paiement du fournisseur suivant les modalités de règlement en vigueur.
NB :
Les factures non conformes sons renvoyés par le service Facturation vers le fournisseur, accompagnée par des lettres explicatives. Les factures des filiales qui arrivent à la SBM, leur sont renvoyées par courrier interne.
Le premier schéma ci-après, décrit la procédure du dossier d’achat au sein de cette section, alors que le second décrit le processus de règlement et let modalités existantes :
Après le dépouillement chaque type de chèque suit un itinéraire spécial à savoir :
Le chèque système ainsi que le chèque frappe sont édités en trois exemplaires : le premier est envoyé au fournisseur pour l'encaisser, le second à la comptabilisation et le troisième à la trésorerie.
Le chèque manuel est établit accompagné d'une pièce de caisse, celle-ci est envoyé à la comptabilisation une fois que le FRS reçoit son chèque.
Quant à la traite, la lettre est éditée sous système, alors que l’effet est édité sous EXCEL. L'effet est envoyé au fournisseur pour encaissement, les copies sont envoyées respectivement :
Une copie à la Trésorerie qui la retourne au service fournisseur pour
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Classement ;
Une deuxième est agrafée à la facture, et classée avec elle.
Une troisième est classée au secrétariat de la Direction Financière
NB :
Les chèques système concernent les fournisseurs permanents de l’entreprise, c’est à dire, ceux avec lesquels elle traite habituellement pour s’approvisionner.
Les chèques frappes et manuels concernent les fournisseurs occasionnels, avec lesquels l’entreprise traite rarement.
3. découverte de certains métiers :
A.contrôle de gestion :
Le contrôleur de gestion remplit un rôle particulièrement complexe. D'une part il contribue à la définition des objectifs, que ce soit comme partie prenante ou en tant que conseil selon le niveau de délégation en vigueur dans l'entreprise. D'autre part, il est en charge de la délicate tâche d'élaboration des budgets, une fonction clé s'il en est, ainsi que du suivi précis de la rentabilité. Il réalise aussi des études ponctuelles d'analyses et de prospectives. Quelquefois, il peut même remplir la fonction de "gestionnaire des données" du système d'information. Bref, un rôle complexe, complet et stratégique à part entière. Placé à la croisée des sources d'information, le contrôleur de gestion mettra à profit cette position clé au sein de l'entreprise. Après quelques années d'expérience acquises dans différents secteurs d'activités, le contrôleur de gestion pourra envisager un poste au sein du comité exécutif, comme DAF (Directeur Administratif et Financier) bien sûr, mais pas uniquement.
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B.AUDIT INTERNE :
L’auditeur interne, appelé encore auditeur bancaire ou contrôleur interne, est le garant du bon fonctionnement des systèmes de contrôle interne présents au sein de l’entreprise (contrôle de gestion, sécurité informatique, optimisation des moyens humains...). Son rôle est de veiller à ce que l’ensemble des risques soient maîtrisés par les opérationnels. Auparavant, l’audit interne était limité à l’audit comptable et financier. Aujourd’hui, la tendance est à un élargissement de l’audit à l’ensemble des fonctions de l’entreprise : audit de la production, du commercial, de l’informatique... Dès lors, l’audit n’est plus une fonction financière en tant que telle et correspond à un rôle de consultant interne au sens large.
L’audit interne se différencie aussi du contrôle de gestion : son rôle n’est pas de veiller de manière permanente au maintien des grands équilibres et de bâtir des outils de contrôle adéquats. L’audit intervient ponctuellement pour vérifier que le contrôle de gestion est organisé de telle sorte qu’il puisse fournir les bons indicateurs. Il est en quelque sorte le contrôle des contrôles !
Par nature, l’audit interne ne donne aucun pouvoir de décision concernant la gestion des affaires de l’entreprise : c’est une fonction de contrôle et de conseil pur.
C.Responsable fiscal :
Le responsable fiscal intervient dans des structures de grandes tailles. Il est ainsi responsable de l’ensemble des problématiques fiscales de la société dont il fait partie. Il a un rôle de conseil interne sur tous les sujets ayant trait à la fiscalité et est en charge de la gestion et du suivi des contrôles et contentieux fiscaux. Il est l’interlocuteur privilégié des directions opérationnelles sur les aspects fiscaux. Il assure une optimisation fiscale du groupe et se doit de prévenir les risques fiscaux liés à son activité. Enfin, il manage et encadre une équipe de fiscalistes. Il est rattaché directement à la direction générale de la société et peut soit évoluer vers un poste de directeur fiscal dans une plus grosse structure ou se mettre à son compte en indépendant ou au sein d’un cabinet.
D.Responsable consolidation :
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La consolidation comptable consiste à établir les états financiers d'un groupe de sociétés, pour publication mais aussi pour ses besoins internes. Elle agrège pour cela les comptabilités de chacune des sociétés qui composent ce groupe et opère des retraitements afin de faire comme s'il ne s'agissait que d'une entité unique. Le mot "consolidation" est ici un anglicisme (to consolidate ou grouper)
Les états financiers consolidés (ou "comptes" consolidés), dont le bilan consolidé et le compte de résultat consolidé, sont établis, comme s’il s’agissait d’une seule et même entreprise. Sous certaines conditions, l’établissement des comptes consolidés est obligatoire.
L'acteur principal de la consolidation est le consolidateur, ou consolider. Ce dernier peut être interne au groupe, il opère le plus souvent au sein de la direction financière, au même titre que le contrôleur de gestion ou externe au groupe, les comptes consolidés sont alors établis par un membre de l'ordre des experts-comptables.
NB :
J’ai aussi distribué un questionnaire à certains cadres pour répondre à des questions concernant les métiers des Ressources Humaines, Marketing, et bien entendu, des Finances.
J’ai conclu que :
un marketer doit être présentable, un beau parleur .savoir communiquer et convaincre constituent les principaux atouts pour être un bon commercial .Mais il est le plus stressé , contraint toujours d’arriver à atteindre les objectifs sinon les dépasser.
Un financier jouit d’un pouvoir de contrôle au sein de l’entreprise (il est au courant de tout ce qui se passe en matière de vente, achat
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, budget ,etc …)mais la routine est l’une des principales défauts de ce métier .
Un cadre en ressources humaines dispose d’un vaste profil relationnel, bon communiquant bien sûr, mais les opportunités sur le marché sont rares et exigent un profil très pointu.
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Mon stage d’observation a été très instructif, au cours de ces 4 semaines, j’ai pu observer le fonctionnement du département financier d’une grande société telle que la Société des Brasseries du Maroc.
De plus, à travers la découverte de certains métiers, je me trouve tenté par le métier du contrôleur de gestion puisqu’il est un tremplin pour évoluer vers des postes de responsabilité (DAF : directeur administratif et financier par exemple)
De toute façon, ce 1er stage a été une expérience indispensable, néanmoins je pense que la période de 4 semaines est insuffisante pour pouvoir passer par et observer évidemment tous les postes du département financier.
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Comptabilité générale de Youssef Said et Ismail Kabbaj.
Finances de vernimen
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