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«QUE SAVEZ-VOUS DES CANCERS

CHEZ LES SENIORS ?»

Lundi 26 Mars 2018 Université Inter Age Normandie - Antenne de CAEN

Dr Bérengère BEAUPLET - Coordonnatrice gériatre UCOGIR – CHU de CAEN Dr Nicole FRENKIEL - Coordinatrice hématologue UCOGIR – IHBN CHU de CAEN Dr Heidi LAVIEC - Gériatre- Equipe Opérationnelle UCOGIR – Centre François Baclesse Priscille LE BON - IDE Coordonnatrice UCOGIR – Centre François Baclesse

LES SENIORS ET LES CANCERS

Définitions

Quiz sur les cancers et leur dépistage

Traiter un cancer chez un sénior: quelles précautions ? Dépistage des fragilités liées au vieillissement avant traitement d’un cancer

Exemple d’une évaluation oncogériatrique pré-thérapeutique

Information du patient Sites internet

Dossier de liaison entre le patient et les professionnels

QU’EST-CE QU’UN CANCER ?

Cancer = Tumeur Maligne = Néoplasie

-Maladie caractérisée par une multiplication incontrôlée dans un tissu sain de l'organisme d’une cellule anormale:

- Trouble de la maturation

-Au cours de l'évolution de la maladie, certaines cellules peuvent migrer et former des métastases.

Oncologie = Cancérologie = Carcinologie

Spécialité médicale d'étude, de diagnostic et de traitement des cancers

Les organes hématopoïétiques: Moelle osseuse : production des cellules sanguines: globules rouges, globules blancs ou plaquettes Ganglions - rate

Les hémopathies malignes = cancer du sang • dans la moelle osseuse :

• Leucémies aigues • Myélome • Syndrômes myéloprolifératifs : maladie de Vaquez, Leucémie Myéloïde Chronique,

Thrombocytémie essentielle • Ssyndromes myélodysplasiques : anémie réfractaire

• dans les ganglions ou la rate : lymphomes – maladie de Hodgkin

QU’EST-CE QU’UNE HÉMOPATHIE MALIGNE ?

COMMENT DIAGNOSTIQUER UN CANCER ? LA BIOPSIE

• Prélèvement d'une petite partie d'un nodule (ou masse) anormal

effectuée • au moyen d'une aiguille (sous anesthésie locale) • ou par frottis , • ou pendant une intervention chirurgicale, • ou pendant une endoscopie.

• Analyse en laboratoire d’anatomie pathologique, au microscope, et avec des réactifs

• Résultats sous 10 jours au moins

Les moyens thérapeutiques en oncologie

• CHIRURGIE

• RADIOTHERAPIE

• CHIMIOTHERAPIE

• HORMONOTHERAPIE

• IMMUNOTHERAPIE

• THERAPIE CIBLEE

Le parcours thérapeutique en oncologie

Les moyens thérapeutiques en oncologie

• CHIRURGIE

• RADIOTHERAPIE

• CHIMIOTHERAPIE

• HORMONOTHERAPIE

• IMMUNOTHERAPIE

• THERAPIE CIBLEE

Immunothérapie: perspectives d’avenir …

• Ne vise pas directement la tumeur.

• Agit principalement sur l système immunitaire du patient pour le rendre apte « à attaquer les cellules cancéreuses ».

• L’immunothérapie spécifique consiste à stimuler certaines cellules immunitaires pour les rendre plus efficaces ou à rendre les cellules tumorales plus reconnaissables par le système immunitaire.

• Repose sur les anticorps monoclonaux, notamment les inhibiteurs de points de contrôle, les anticorps bispécifiques, le transfert adoptif de cellules ou encore la vaccination anti-tumorale.

Les moyens thérapeutiques en oncologie

• CHIRURGIE

• RADIOTHERAPIE

• CHIMIOTHERAPIE

• HORMONOTHERAPIE

• IMMUNOTHERAPIE

• THERAPIE CIBLEE

Fonctionnement cellulaire

De nombreuses voies de signalisation intracellulaire sont dérégulées dans les tumeurs, constituant des cibles potentielles pour de nouvelles thérapies (thérapies ciblées, immunothérapies…)

D'après St HAMILTON

M.D Anderson, Houston

QUIZ SUR LES CANCERS

ET LEUR DÉPISTAGE

Combien de nouveaux cas de cancers y a-t’il chaque année en France?

(en 2015)

• 10 000

• 50 000

• 350 000

• 1 000 000

Dans les nouveaux cas de cancers , les personnes de plus de 65 ans représentent:

•20%

•40%

•60%

•80% Alors que les +65 ans ne représentent que 17% de la population générale, les cancers augmentent fortement avec l’âge

Les cancers sont la première cause de mortalité chez les personnes de:

•75-84 ans? VRAI ou FAUX

VRAI

•Plus de 85 ans? VRAI ou FAUX

FAUX Après 85 ans, ce sont les maladies cardiovasculaires

Après 75 ans : Chez l’homme

Quel est le cancer le plus fréquent ? (nombre de nouveaux cas)

Colon

Prostate

Poumon

Après 75 ans : Chez la femme

Quel est le cancer le plus fréquent ? (nombre de nouveaux cas)

Colon

Utérus

Sein

0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 16000 18000

Thyroïde

Larynx

SNC

Œsophage

Lèvre-Bouche-Pharynx

Mélanome

Estomac

Pancreas

Foie

Rein

Vessie

Poumon

Colon-Rectum

Prostate

75 - 84 ans

≥ 85 ans

Incidence des cancers chez les hommes de + de 75 ans. (nombre de nouveaux cas annuel) Source INVS 2012

28.7%

8%

20%

20.3%

30%

16.3%

27.3%

43%

35.5%

31.5%

27.9%

47%

25.6%

40% % par rapport à l’ensemble des cancers pour le primitif considéré.

Cérébral

0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000

Larynx

Thyroïde

Col utérin

Œsophage

SNC

Lèvre-Bouche-Pharynx

Foie

Estomac

Mélanome

Ovaire

Rein

Vessie

Utérus

Pancreas

Poumon

Colon-Rectum

Sein

75 - 84 ans

≥ 85 ans

Cérébral

Incidence des cancers chez les femmes de + de 75 ans. (nombre de nouveaux cas annuel) Source INVS 2012

23.8%

8%

7%

14.6%

46.3%

26.7%

26.6%

49.8%

32%

34.5%

53%

27%

51.5%

% par rapport à l’ensemble des cancers pour le primitif considéré.

57%

25.2%

39%

64%

0 500 1000 1500 2000 2500 3000

LAM promyélocytaire

Leuc/Lymph Lymphocytaire

Maladie de Hodkin

LMC

Lymphome du manteau

Lymphome T/NK

Mie de Waldenström

Lymphome folliculaire

Lymphome zone marginale

S. Myéloprolif. (hors LMC)

LAM

Lymph. Diffus Gde Cell. B

LLC

Myélome

S. Myélodysplasique

75 - 84 ans

≥ 85 ans

Incidence des hémopathies chez les + de 75 ans. (nombre de nouveaux cas annuel) Source INVS 2012

68.55%

19.7%

8.51%

10.47%

25.15%

47.2%

24.45%

41.65%

42.3%

44 %

46 %

% par rapport à l’ensemble des cancers pour le primitif considéré.

32.2%

45.55%

42.44%

40.50 %

Quelle est l’espérance de vie en 2010 ?

• Pour les femmes:

• Pour les hommes:

• 78 ans

• 84 ans

• 90 ans

• 72 ans

• 78 ans

• 84 ans

EPIDEMIOLOGIE Une espérance de vie en amélioration

FILLES GARCONS

1980 2010 2050 1980 2010 2050

Espérance de vie à la naissance

(ans) 80,3 84 90.4 72 78 82.2

Espérance de vie à 75 ans 12.2 ans 14.02 ans 17.36 ans 9 ans 10,83 ans 13.65 ans

Espérance de vie à 85 ans

6.03 ans 7.05 ans 8.97 ans 4.39 ans 5,57 ans 6.97 ans

0

10

20

30

40

50

60

20-59 ans

60-64 ans

65 ans ou +

75 ans ou +

Source INSEE 2006

Evolution de l’incidence des cancers

OBJECTIFS DES DÉPISTAGES COLLECTIFS

• Etablir des diagnostics précoces pour faciliter les traitements

• Pour une maladie grave, fréquente, d’évolution lente

• Utiliser un outil de dépistage simple, efficace, reproductible et acceptable par la population qui n’a aucun signe de maladie

• A un coût supportable par la société

• Amenant à la réalisation d’un examen diagnostique (ex: coloscopie) et à un traitement efficace.

Quels cancers font l’objet d’une campagne collective nationale de dépistage?

• Poumon

• Sein

• Colon

• Mélanome

• Prostate

• Col de l’utérus

Jusqu’à quel âge sont-ils dépistés ?

• Col de l’utérus

• Sein

• Colon

• Mélanome

65 ans

74 ans

74 ans

Sans limite

À partir de 50 ans pour le colon et le sein; 25 ans pour le cancer de l’utérus, 18 ans pour le mélanome

POURQUOI L’ARRÊT DE CERTAINS DÉPISTAGES COLLECTIFS À 74 ANS ?

Balance entre :

• L’espérance de vie

ET

• L’évolution naturelle du cancer

• Les contraintes du dépistage,

• Le rapport bénéfice/risque attendu des traitements du cancer.

POURSUIVRE LE DÉPISTAGE DU MÉLANOME ET CANCERS CUTANÉS

Forte augmentation de l’incidence des cancers cutanés: 6e cancer chez la femme, 8e chez l’homme, Mortalité importante à 6 mois 2ème motif d’hospitalisation pour cancer chez les plus de 75 ans,

après le colon

Pour qui ? Suivi rapproché chez les personnes ayant des facteurs de risque

7 questions à se poser: 1. A-t-il des antécédents personnels ou familiaux de cancers de la peau ? 2. Bronze-t-il difficilement ou êtes-vous sujet aux coups de soleil ? 3. Au cours de son enfance ou de son adolescence, a-t-il eu des coups de soleil

avec brûlures au second degré (érythème + cloque) ? 4. A-t-il beaucoup de nævi (≥ 40) ou des nævi larges (+ de 5 mm) et irréguliers ? 5. Est-il régulièrement exposé aux UV artificiels (cabines de bronzage, soudure à

l’arc) ? 6. Est-il immunodéprimé, que cette immunodépression soit constitutionnelle ou

acquise (traitement immunosuppresseur, VIH-sida) ? 7. Travaille-t-il ou a-t-il travaillé à un poste qui l'expose à des facteurs de risque

de cancer de la peau : UV, arsenic, hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), rayonnements ionisants ? C’est le cas des personnes exerçant un travail en extérieur ou encore la soudure des métaux, la sidérurgie, la radiologie médicale et industrielle, l’utilisation de pesticides arsenicaux.

PARTICULARITES CHEZ LES SENIORS ?

Le mélanome est souvent découvert à un stade tardif chez les patients âgés

Difficultés de se surveiller soi-même : oubli, baisse de la vue, dépression, zones du corps difficiles d’accès (dos, cuir chevelu, fesses, pieds)

Difficultés pour se faire surveiller : Par le conjoint: mais 57% des + de 75 ans vivent seuls. Par les professionnels :

Déshabillage incomplet chez le médecin traitant, Difficulté d’accès à la consultation dermatologique dans certains

cantons

En vieillissant, est-ce normal :

D’être fatigué?

De manger moins, d’avoir moins d’appétit ?

De perdre du poids?

D’avoir de la fièvre?

D’avoir des douleurs?

• NON

• NON

• NON

• NON

• NON

AUTRES SIGNES EVOCATEURS DE CANCER

Apparition d’une masse ou nodule , ou rétraction de la peau sur un sein

Fatigue anormale

Amaigrissement, perte d’appétit

Fièvre sans cause évidente

Saignement ou écoulement anormal

Des troubles urinaires

Une modification du transit

Gêne à la déglutition

Toux irritative ou modification de la voix

VRAI - FAUX

Il n’y a pas de traitement efficace

contre le cancer pour les seniors Les traitements ont tous des effets

indésirables sévères, et sont toxiques Les cancers évoluent plus lentement

chez les séniors

• FAUX

• FAUX

• FAUX

TRAITER UN CANCER CHEZ UNE PERSONNE AGEE : QUELLES PRÉCAUTIONS ?

QU’EST-CE QU’UN SENIOR FRAGILE ?

Grande hétérogénéité chez les personnes de même âge

FACTEURS DE VIEILLISSEMENT

Prédisposition

génétique

Conditions et habitudes de vie (tabac, alcool, alimentation)

Maladies

Environnement (radiations, soleil)

Vieillissement des organes

(foie, rein, vue, audition, cerveau…)

vieillissement

COMMENT RECONNAÎTRE LES SÉNIORS FRAGILES ?

« Réduction des capacités d’adaptation au stress ou au

changement d’environnement ou une diminution des réserves

propres de l’individu »

« Etat d’équilibre précaire avec un risque de déstabilisation, une

sorte d’état intermédiaire entre la robustesse et la dépendance »

Nous pouvons lutter contre la fragilité :

En poursuivant une activité physique régulière,

En équilibrant son alimentation (protéines),

En prenant de la vitamine D,

En entretenant une vie sociale riche.

LA FRAGILITÉ

Nous pouvons lutter contre la fragilité :

En poursuivant une activité physique régulière,

LA FRAGILITÉ

Nous pouvons lutter contre la fragilité :

En équilibrant l’alimentation

LA FRAGILITÉ

Nous pouvons lutter contre la fragilité : Avec l’âge, il faut

augmenter la consommation de produits laitiers et de protéines

LA FRAGILITÉ

Nous pouvons lutter contre la fragilité :

En consommant des aliments riches en vitamine D,

Principales sources alimentaires: Poisson, œufs, fromage,…

Mais

« la couverture du besoin en vitamine D n’est pas atteignable compte tenu de l’offre et des habitudes de consommation observées »…

Un complément est souvent nécessaire.

LA FRAGILITÉ Recommandations ANSES

24 Janvier 2017

Recommandations ANSES

24 Janvier 2017

Recommandations ANSES 24 Janvier 2017

COMMENT RECONNAÎTRE LES SÉNIORS FRAGILES EN CANCEROLOGIE ?

Diagnostic du cancer

Dépistage des fragilités par l’outil G8 oncodage par l’oncologue Tout patient de + 75 ans, ou avant en fonction de l’appréciation du

spécialiste

consultation oncogériatrique approfondie si besoin

Réunion de Concertation Pluridisciplinaire

(RCP)

L’Oncogériatrie n’est pas une spécialité,

mais la mise en commun des compétences d’une équipe oncologique (hémopathies malignes et cancers d’organes) et d’une équipe gériatrique au service du patient âgé présentant un cancer.

QU’EST-CE L’ONCOGÉRIATRIE ?

ONCOLOGIE HEMATOLOGIE

GERIATRIE ONCO GERIATRIE

L’oncologue médical est le spécialiste du traitement médical des cancers.

Il réalise un examen médical complet

Il annonce au patient le diagnostic selon les résultats de la biopsie

Il programme la réalisation du bilan complémentaire à la recherche de métastases

L’oncologue explique le parcours thérapeutique qui peut être proposé

et organise la prise en charge

Il réalise le dépistage des Fragilités par l’outil ONCODAGE

• Sur demande de l’oncologue, hématologue, chirurgien, radiothérapeute…

• Pour les patients ayant un diagnostic de cancer ou hémopathie maligne

• score anormal si ≤14/17

Ex: Mme C : 11/17

Dépistage des fragilités par l’Outil ONCODAGE G8

L’oncologue présente le dossier en RCP

Réunion de Concertation Pluridisciplinaire • regroupe des professionnels de santé de différentes disciplines dont les compétences sont indispensables pour prendre une décision • Ils discutent les dossiers des patients de façon collégiale accordant aux patients la meilleures prise en charge en fonction de leur état de santé, leur histoire de la maladie,… La RCP est indispensable pour la prise de décision en oncologie La décision prise est tracée, puis est soumise et expliquée au patient.

Évaluation et amélioration des pratiques , has-sante.fr

L’oncologue oriente le patient vers une évaluation oncogériatrique

Quel est le traitement le mieux adapté pour le patient qui souffre d’un cancer, parmi d’autres problèmes?

-faisabilité du traitement « standard » ?

-risques d’interactions médicamenteuse ou de complications?

-impacts sur sa qualité de vie? (autonomie, motricité, fonctions cognitives...)

-organisation de la prise en charge globale?

-soins de support spécifiques?

En fonction de la situation du patient,

l’évaluation par le binôme Infirmière / médecin peut être complétée par d’autres intervenants :

- Diététicienne pour un bilan nutritionnel

- Assistant Social

- Ergothérapeute

- Kinésithérapeute

- Neuropsychologue, psychologue

- …

ETUDE NUTRICANCER 2

2197 patients

Age moyen 61.5 +/- 13 ans

Laucau St Guilyet al. J GeriatrOncol2017

Pourquoi s’intéresser à l’état nutritionnel?

Pourquoi s’intéresser à l’état nutritionnel?

Une dénutrition a des conséquences sur la faisabilité des traitements (facteur de risque de toxicité des chimiothérapies, et facteur de risque de

complications postopératoires) et sur les capacités fonctionnelles du patient.

ETAT NUTRITIONNEL DES PATIENTS

vus en ONCOGERIATRIE - 2013

(304 patients)

Dénutrition

modérée;

16,8%

Dénutrition

sévère; 17,1%

Risque de

dénutrition;

17,8%

Etat nutritionnel

satisfaisant;

48,4%

Aline Lecler, diététicienne en oncogériatrie

2016

Pourquoi faire un bilan social ?

L’objectif est d’anticiper les besoins du patient

pour favoriser le maintien à domicile et la faisabilité du projet de soins

Il est démontré que :

l’absence d’aide suffisante à domicile :

• peut prolonger la durée d’hospitalisation

• est associée au risque d’évolution défavorable sur le plan émotionnel et cognitif

et augmente le risque de ne pas recevoir le traitement anticancéreux optimal du

fait d’un manque d’assistance pour les transports, la prise des médicaments et la prise de décision.

L’aidant naturel du domicile peut également être âgé et dépendant.

Au regard de l’histoire du patient et de sa maladie cancéreuse, le gériatre fait la synthèse de cette évaluation par rapport :

- à ses capacités et réserves fonctionnelles

- au contexte de son entourage

- aux comorbidités et traitements habituels

Il se prononce sur la faisabilité du traitement préconisé, et propose des adaptations éventuellement nécessaires pour favoriser le bon déroulement et diminuer le risque de complications.

Le gériatre fait la synthèse de l’évaluation oncogériatrique

Risques liés à la polymédication

• Les personnes de plus de 65 ans consomment en moyenne

3,9 médicaments différents par jour ( et 4,4 pour ceux de plus de 80 ans )

• Avec l’âge, la capacité de l’organisme à éliminer les médicaments change

(rein, système digestif, foie…)

• Les effets indésirables des médicaments sont à l’origine de

5 à 10 % des hospitalisations après 65 ans

20% des hospitalisations après 80 ans

La prévention des risques est essentielle

Haute autorité de santé - 2005

Synthèse multidisciplinaire et Plan Personnalisé de Soins

Un compte-rendu médical est adressé au médecin traitant, ainsi qu’au médecin qui a fait la demande d’évaluation.

PATIENT

MEDECIN TRAITANT

PHARMACIEN

INFIRMIERS

SSIAD, HAD, ….

FAMILLE

PERSONNELS SOIGNANTS

DES SERVICES DE SOINS

SOINS DE SUPPORT : Consultation Douleur,

Diététicienne, Ass. Sociale, psychologue,

Relaxologue , éducation

thérapeutique

Soins palliatifs….

MEDECINS SPECIALISTES

Importance du Lien Ville-Hôpital : coordination indispensable avec les professionnels de santé de proximité

Synthèse CONSULTATION ONCOGÉRIATRIQUE

Pour qui ?

• Pour les patients de plus de 75 ans ou avant selon l’appréciation du médecin

• Ayant des fragilités dépistées par l’outils ONCODAGE G8 qui nécessitent un complément d’investigations

Pourquoi ?

• Adapter éventuellement le traitement du cancer pour favoriser sa tolérance

• Mettre en place des soins de support permettant sa réalisation avec la meilleure qualité de vie possible.

Synthèse CONSULTATION ONCOGÉRIATRIQUE

Où?

QUEL TRAITEMENT DU CANCER CHEZ LES SÉNIORS ?

TRAITEMENT

standard symptomatique (soins palliatifs)

Evaluer le rapport bénéfice-risque Informer le patient Respecter son choix

Proposer de participer à une étude de Recherche

adapté si fragile

INFORMATION DU PATIENT

RECHERCHE

Une étude permet de bénéficier de nouveaux traitements

A l’heure actuelle, les traitements utilisés chez les séniors n’ont souvent pas été étudiés spécifiquement chez elles.

Il est important de mieux évaluer les effets des traitements,

notamment dans le cadre de la recherche pour le développement de

nouvelle molécules

RECHERCHE

Sites internet d’associations de patients

Source d’informations

Ex : myelome AF3M

Site de l’INCa

FAIRE LE LIEN VILLE-HÔPITAL PENDANT LE TRAITEMENT

•Remis par l’hôpital

• En possession du patient qui peut le présenter aux différents professionnels : médecin traitant, oncologue, radiothérapeute, chirurgien,

anesthésiste, pharmacien, médecin douleur, infirmier, kiné, diététicien, psychologue,…

POUR TOUTE INFORMATION

UCOGIR 28 rue Bailey - La Folie Couvrechef

14000 CAEN 09.81.77.98.82

ucogir@onconormandie.fr