Présentation des SIG Systèmes d’Information Géographique

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Présentation des SIG

Systèmes d’Information Géographique

Enseignant: Clélia Bilodeau

Clélia Bilodeau

Clélia Bilodeau

Plan du cours

• Généralités et concepts de base• Localisation de l’information dans l’espace• Les données dans un SIG• Interrogation - Requêtes• Applications des SIG• Les SIG sur Internet

La plupart des diapositives (sauf pour la partie « Localisation de l’information dans l’espace » viennent du cours d’Olivier Tournaire, avec l’autorisation de l’auteur.

Clélia Bilodeau

Plan du cours

• Généralités et concepts de base– Définition– Finalité– Organisation– Fonctionnalités

Clélia Bilodeau

Définition : l’information géographique

Information géographique:Information relative à un objet ou à un phénomène décrit :

• par sa nature, son aspect, ses caractéristiques diverses,

• par sa localisation géographique.

Une information est géographique si elle est localisable dans l’espace.

Les SIG (Systèmes d’Information Géographique) exploitent ce type d’information.

Clélia Bilodeau

Dualité de la définition

• Aspect donnéesEnsemble de données repérées dans l’espace,

structurées de façon à pouvoir en extraire commodément des synthèses utiles à la décision.

• Aspect informatiqueSystème informatique de matériels, de logiciels , et de

processus conçus pour permettre la collecte, la gestion, la manipulation, l’analyse, la modélisation et l’affichage de données à référence spatiale afin de résoudre des problèmes complexes d’aménagement et de gestion.

Clélia Bilodeau

Finalités d’un SIG

Informer sur la géographie d’un espace donné

Un SIG doit pouvoir répondre aux questions :• Où ?• Qui / Quoi ?• Comment ?• Quand ?• Et si ?

Ces informations sont accessibles :• directement (stockées dans la table )• indirectement (par l’intermédiaire de requêtes )

Clélia Bilodeau

Où ?

Peut s’exécuter sur un objet ou un phénomène:

• Où est la mairie ?• Où sont situées les zones inondables ?

Plus généralement, où se trouvent les objets d’un même type ?

→ Mettre en évidence la répartition spatiale d’un objet ou d’un phénomène.

Clélia Bilodeau

Qui / Quoi ?

Peut s’exécuter sur un objet ou un phénomène:

• Que trouve-t-on à cette endroit ?• Quelle est la catégorie socio-

professionnelle majoritaire sur cette commune ?

→ Mettre en évidence les objets ou phénomènes présents sur un territoire donné.

Clélia Bilodeau

Comment ?

Peut s’exécuter sur un objet ou un phénomène:

• Comment a évolué le bâti de cette commune ?

• Comment est organisée la circulation ?

→ Mettre en évidence des relations entre objets et/ou phénomènes (problématique de l’analyse spatiale ).

Clélia Bilodeau

Quand ?

Peut s’exécuter sur un objet ou un phénomène:

• Quand est entré en service ce tronçon de route ?

• Quand a eu lieu la dernière crue ?

→ Mettre en évidence les évolutionsd’objets et/ou de phénomènes aucours du temps (problématique del’analyse temporelle ).

Clélia Bilodeau

Et si ?

Peut s’exécuter sur un objet ou un phénomène:

• Combien d’habitation seraient touchées par l’élargissement de ce tronçon de route ?

→ Mettre en évidence les conséquences sur des objets et/ou des phénomènes d’un scénario d’évolution.

Clélia Bilodeau

Du monde réel au SIG

Le SIG est une représentation du monde réel.

Pour passer du monde réel à sa représentation, on organise les données: selon leur thème, selon leur forme…

Une ville?

Clélia Bilodeau

L’organisation des données en couche

• Affichage sous forme de couches

• Chaque couche contient des objets d’un même type (point, ligne, polygone) et d’un même thème (réseau routier, bâti, hydrographie, limites administratives ...)

• Chaque objets est décrit pas sa forme (géométrie) et sa sémantique (description)

Clélia Bilodeau

Description géométrique des objets

La géométrie est la description des objets :• Par leur forme• Par leur position

• Différents systèmes (longitude/latitude, X/Y, ...)• Un ou plusieurs points par objet

Identification des objets sous différentes formes :• Point (villes, adresse, poteau électrique, ...)• Ligne / polyligne (réseaux routier, hydrographique, ...)• Polygone (villes, communes, bâtiments, ...)

Clélia Bilodeau

Description sémantique des objets

Une «fiche» est associée à chaque objet :• Informations de type alphanumérique• Description des objets (nom, identifiant, ...)

Clélia Bilodeau

Description sémantique des objets

Stockage des informations attributaires = sémantiques liées à chaque objet

• Sous forme de tableaux ou tables attributaires• une ligne = un objet = un enregistrement• une colonne = un champ = un attribut

enregistrements

Attributs (champs)Table attributaire

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Fonctionnalités d’un SIG

Fonctionnalités regroupées en 5 grandes familles («5A») :• Abstraction• Acquisition• Archivage• Affichage• Analyse

Clélia Bilodeau

Les «5A» : l’Abstraction

SIG : description du territoire donnant une information pour répondre à une problématique.

Ces représentations reproduisent aussi fidèlement que possible la réalité en tenant compte de l’objectif du SIG

Abstraction = Mise en place du modèle conceptuel , des informations géométriques (comment va être représenté l’objet) et sémantiques (quelles seront les caractéristiques enregistrées) nécessaires

Un exemple : les routes.

Passer du monde réel À sa représentationAbstraction

Clélia Bilodeau

Les «5A» : l’Acquisition

C’est l’intégration des données dans le SIG. Cf Partie 3.

Diverses sources:• Source externe (achat, données gratuites)• Numérisation• Saisie

3 types de données :• Raster• Vecteurs• Données non géométriques.

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Les «5A» : l’Archivage

Stockage des données géométriques et attributaires• Une seule machine

• Partage sur plusieurs postes de visualisation

• Stockage sur plusieurs sites

Système de stockage Système de calcul Système de visualisation

Système de stockage Système de calcul Système de visualisation

Système de stockage et de gestion Système de visualisation et de traitement

Clélia Bilodeau

Les «5A» : l’Affichage

Création de carte , export de données…

Sélection en fonction de la problématique• Échelle• Thèmes / couches• Objets• Symboles, légendes • Support (papier ou numérique, formats SIG selon le logiciel utilisé

par le client, carte interactive ou non, site Internet…)

Clélia Bilodeau

Les «5A» : l’Analyse

Mise en relation d’objets localisés ayant certaines propriétés• Analyse sémantique : sur les attributs des objets• Analyse spatiale : proximité, taille…

Quelques exemples…

Clélia Bilodeau

Les «5A» : l’AnalyseQuelques exemples

Analyse spatiale: recherche des bâtiments situés à moins de 50m de la N10

Clélia Bilodeau

Les «5A» : l’AnalyseQuelques exemples

Analyse spatiale et sémantique: Recherche des bâtiments situés à moins de 500m du cours d’eau et dont la différence d’altitude est d’au plus 5m.

Clélia Bilodeau

Plan du cours

• Généralités et concepts de base• Localisation de l’information dans l’espace

– Les formes de la terre– Les projections– Les types de coordonnées– Le géoréférencement

Clélia Bilodeau

Localisation de l’information dans l’espace

But: Associer à tout point de la surface terrestre un point unique sur une carte.

ww

w.a

stro

surf

.com

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Les formes de la Terre

• Quelle est la forme réelle de la terre?

Le géoïde est une des représentations de la terre qui se rapproche le plus de la réalité.

Une sphère? Un ellipsoïde?

http

://le

web

peda

gogi

que.

com

/phy

siqu

e/

Le géoïde?

Représentations plus proche de la réalité

Clélia Bilodeau

Le géoïde

Le géoïde• est une surface équipotentielle du champ de pesanteur terrestre

proche du niveau moyen des mers,• est la forme qu’aurait la terre si elle était recouverte par les océans,• est la surface de référence pour les mesures précises d'altitude:

l’altitude est l'éloignement d'un point par rapport au géoïde.

http

://ea

rtho

bser

vato

ry.n

asa.

gov/

Clélia Bilodeau

L’ellipsoïde

• Mais besoin d’une forme simple pour décrire mathématiquement la forme de la terre et réaliser des calculs… l’ellipsoïde (sphère aplatie aux pôles).

• Un ellipsoïde est définie par:– Son centre o– Son demi grand axe a – Son demi petit axe

a et b permettent de calculer son coefficient d'aplatissement f=(a-b)/a

Géoïde

Ellipsoïde

a

b

o

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Les ellipsoïdes

• Certains ellipsoïdes sont à référence locale : en fonction de la zone sur laquelle on travaille, on choisit un système de coordonnées géodésique qui minimalise l’écart avec le géoïde. Ex: Clarke 1880 IGN pour la France

• D’autres ellipsoïdes sont à référence globale (ou spatiale) : on peut les utiliser sur l’ensemble du globe. Ex: IAG GRS80

ww

w.ig

n.fr

• De nombreux ellipsoïdes ont été définis pour approcher au mieux la surface de la Terre:

Clélia Bilodeau

Représentations planes

On utilise une représentation plane pour:• Représenter sur une surface plane une portion d’un modèle ellipsoïdal• Obtenir des valeurs métriques plutôt qu’angulaires• Faciliter l’évaluation des distances.

Pour passer d’une représentation sur l’ellipsoïde à une représentation plane, on réalise une projection .

Projection = Correspondance mathématique entre les points d'un ellipsoïde et les points du plan.

Projection

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Projections

Projection d’un ellipsoïde sur un plan→ introduit forcément des déformations

On peut choisir de conserver:• Les angles : Projection conforme• Les aires : Projection équivalente• Ni l’un ni l’autre → projection aphylactique

Clélia Bilodeau

Projections

Trois grands modèles de projection:• Cylindrique La surface de projection est un cylindre tangent

ou sécant à la Terre.• ConiqueLa surface de projection est un cône tangent ou

sécant à la Terre.• AzimutaleLa surface de projection est un plan tangent à

la Terre.

http

://at

las.

nrca

n.gc

.ca/

Clélia Bilodeau

• Lambert I, II, III, IV (Lambert Zone)Projection conique conforme tangente.Pour minimiser les déformations, la France est

divisée en 4 zones.

Exemple de projections

http://atlas.nrcan.gc.ca/

Clélia Bilodeau

Remarque: Lambert CartoPour éviter la confusion entre les zones, on ajoute 1, 2, 3, ou 4 selon

la zone correspondante devant les coordonnées Y.Ex: pour Y=196 000 on aura Y=3 196 000 en Lambert III Carto.

Remarque 2: Lambert II Étendu= Lambert II Carto étendu à toute la France (l’altération linéaire est

croissante vers le Nord et le Sud)

Exemple de projections

Clélia Bilodeau

• Lambert 93Projection conique conforme sécante utilisable sur toute la France.

Exemple de projections

http://atlas.nrcan.gc.ca/

Clélia Bilodeau

Exemple de projections

• UTM: Universal Transverse MercatorProjection cylindrique conforme tangente, couvre le monde entier en 60

fuseaux.

http

://w

ww

.fes.

uwat

erlo

o.ca

/crs

/geo

g165

/imag

es/u

tm.g

if

http://www.daylongraphics.com/products/leveller/utm.png

http

://at

las.

nrca

n.gc

.ca/

Clélia Bilodeau

Exemple de projections

• UTM: Universal Transverse MercatorLa France est située au niveau des fuseaux 30, 31, et 32 Nord.

Clélia Bilodeau

Les systèmes de coordonnées géodésiques

Un système de coordonnées géodésique (appelé aussi datum) est défini par

• un ellipsoïde • Un méridien d’origine• Un point fondamental (point pour lequel l’ellipsoïde et le géoïde

sont confondu)• Un réseau géodésique , c’est-à-dire un ensemble de points de

références (bornes, piliers…), dont les coordonnées sont déterminées très précisément par des mesures.

• Une projection .

Clélia Bilodeau

Les systèmes de coordonnées géodésiques et leur projection associée

• Exemple de systèmes de coordonnées géodésiques

Système géodésique Projection Utilisation

NTF (Nouvelle Triangulation Française)

Lambert zone I, II, III, IV

France, ancien système officiel

RGF93 Lambert 93 France, nouveau système officiel

ED50 (European Datum 50) UTM Europe

WGS84 UTM Monde (GPS)

Clélia Bilodeau

Trois types de coordonnées

• Coordonnées géocentrique (x, y, z)• Coordonnées géographique (λ, ϕ)• Coordonnées cartographique (E, N)

Clélia Bilodeau

Les coordonnées géocentriques

• On peut définir un système d’axes cartésien centré sur le centre de la Terre: le système de référence terrestre.

• Il permet de repérer tout point par 3 coordonnées: (x,y,z) .

http

://fr

.wik

iped

ia.o

rg/ Origine : centre de masse de la Terre

Axe Z: axe de rotation de la terre, Axe X : passe par le méridien de Greenwich

Clélia Bilodeau

Les coordonnées géographiques

Mais les informations spatialisées seront plus souvent exprimées sous cette forme:

Les coordonnées (λλλλ, ϕϕϕϕ) d’un point sont mesurées sur un ellipsoïde,

ϕ est la latitude et λ la longitude.

http://seig.ensg.ign.fr/

Clélia Bilodeau

Les coordonnées géographiques

http://www.ign.fr/telechargement/education/

Clélia Bilodeau

Les coordonnées cartographiques

• Les coordonnées (E, N) résultent de la projection sur un plan des coordonnées (λ, ϕ) d’un point de l’ellipsoïde:

• E=f(λ, ϕ) et N=f(λ, ϕ), f dépend de la projection choisie.

http://seig.ensg.ign.fr/

Clélia Bilodeau

Géoréférencement

• Géoréférencement : Opération qui consiste à attribuer à un ensemble de phénomènes les coordonnées géographiquespermettant de définir leur position exacte , par rapport à un système de référence géodésique.

Clélia Bilodeau

Plan du cours

• Généralités et concepts de base• Localisation de l’information dans l’espace• Les données dans un SIG

– Généralités– Données raster– Données vecteur– Données non géométriques– Métadonnées

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Introduction - Généralités

Deux modèles de données principaux• Modèle raster (ou matriciel)

matrice composée de cellules juxtaposées (pixels d'une image ou mailles d'une grille) correspondant chacune à une valeur.

• Modèle vecteur (vectoriel)les objets sont définis par leurs coordonnées x, y.

Clélia Bilodeau

Les données raster

Raster = Matrice de pixels correspondant chacun à une valeur.

Images• Images aériennes (et orthophotographie)• Images satellites• Cartes scannées

Données continues • MNE / MNT (altitude)• Données de température• Nuisance d’un phénomène• Indice de risque• …

Clélia Bilodeau

Les données raster

• Origine : numérisation (scanner), image numérique, calcul d’interpolation…• Exactitude de la représentation dépend de la taille du pixel• Éléments essentiels : pixels (picture element)

• succession de points (un tableau)• chaque pixel porteur d’une information unique (couleur, indicateur, ...)

Clélia Bilodeau

Les données raster

Orthophotographie - Amiens 2001 - 25 cm

Clélia Bilodeau

Les données rasterExtrait du SCAN25 sur Paris

Clélia Bilodeau

Les données raster

MNT (Modèle numérique de Terrain)= Altitude du sol

MNE (Modèle numérique d’élévation)=hauteur des bâtiments

Clélia Bilodeau

Les données raster

Raster : données globales• Fournissant des informations visuelles• Pas d’accès direct aux éléments visibles

Nécessité d’une interprétation pour lier l’image à un objet du territoire• Analyse visuelle• Traitement d’image (segmentation, vectorisation, ...)

Visuellement très communicatif (information globale)

Clélia Bilodeau

Les données raster

Complémentaire des autres données (superposition avec du vecteur)

Peut permettre de créer des données vecteur par numérisation de données à l’écran.

Clélia Bilodeau

Les données vecteur

• Informations sous forme de coordonnées• Particulièrement utilisées pour des données discrètes• Trois grands type d’objets :

• Point : (X,Y)• Ligne/polyligne : (X,Y) de chaque nœud• Polygone : (X,Y) chaque sommet

Clélia Bilodeau

• Le point, avec ses coordonnées est porteur de l’information géométrique.

• Les données vectorielles sont la plupart du temps issuesd’une numérisation (table à numériser, ou à l’écran) ou d’une saisie semi-

automatique.

• Les trois types de vecteurs (points, lignes et surfaces) sont représentées dans des couches différentes.

• Avantage : association immédiate entre l’objet géographique et l’information le décrivant.

Les données vecteur

Clélia Bilodeau

Les données vecteur

polygones

Clélia Bilodeau

Les données vecteur

polygones + polylignes

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Les données vecteur

polygones + polylignes + points

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Les données vecteur

raster + polygones + polylignes + points

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Vecteur VS Raster

Conversion Vecteur↔Raster

Vecteur→Raster: perte de précision

Clélia Bilodeau

Vecteur VS RasterRaster Vecteur

Avantages • Qualité visuelle• Rapidité de calcul sur de grandes surfaces

• Peu de mémoire• Facilité de superposition desCouches• Précision de la localisation

Inconvénients • Demande beaucoup de mémoire• Difficultés de représentation des linéaires• Perte de précision quand on passe de vecteur à raster

• Difficulté de représentation desphénomènes continus• Complexité des fonctionsd’analyse spatiale: calculs plus longs

Clélia Bilodeau

Vecteur VS Raster

• Raster– Convient bien aux études de phénomène régionaux ou globaux

• Vecteur– Projet demandant la localisation exacte des données – Échelle locale

• Complémentaires

Clélia Bilodeau

Les données non géométriques

Tableau de données: différence entre un logiciel de DAO et un SIG ...

Distinctes des informations graphiques (position et formedes objets physiques)Portent généralement sur les biens, les services, les personnes

• Classe d’un bâtiment (sportif, administratif, ...)• Type d’entreprise, services collectifs• Description d’une population (classe d’âge, profession, ...)• Indicateurs divers (environnement, ...)

Deux types principaux • Les attributs des objets• Les statistiques

Clélia Bilodeau

Les données non géométriques

Données attributaires• Informations se rapportant à des objets ou des phénomènes ayant :

• Une localisation fixe• Une forme fixe

Attributs (champs)Table attributaire

enregistrements

Identifiant unique = clé primaire

Clélia Bilodeau

Les données non géométriques

Données statistiques• Informations se rapportant à des entités :

• Mobiles• Immatérielles

• Peuvent être calculées à partir des données attributaires.

Clélia Bilodeau

Les métadonnées

• Métadonnées• Données sur les données• Dictionnaire des fichiers de

données disponibles• Informe l’utilisateur sur les

caractéristiques, les précautions d’emploi à respecter

Clélia Bilodeau

Plan du cours

• Généralités et concepts de base• Localisation de l’information dans l’espace• Les données dans un SIG• Interrogation - Requêtes SQL

Clélia Bilodeau

Introduction

SQL (Structured Query Language) est un langage permettant de manipuler et d’interroger les données.

On l’utilise par exemple dans le logiciel MapInfo.

Commande principale : SELECT (algèbre relationnelle)→ SELECT <liste des noms de colonnes> FROM <liste des noms de

tables> WHERE <condition>

Clélia Bilodeau

Sélection simple

• Sélectionner tout→Select * From Arbres• Sélection de colonnes→ Select Espèce,EtatPhytoSanitaire From Arbres

Clélia Bilodeau

Les opérateurs

opérateur de restriction• WHERE

Opérateurs logiques• AND OR NOT

Comparateurs de caractères• LIKE

Opérateurs arithmétiques• + - * %

Comparateurs arithmétiques• = != > < >= <= <> !> !<

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Sélection sur critères

• Sélection sur un critère→Select * From Arbres Where

AnnéeDePlantation < 1970

• Sélection multi-critère→Select * From Arbres Where

AnnéeDePlantation > 1800And AnnéeDePlantation <= 1900

• Sélection multi-critère→ Select * From Arbres Where

EtatPhytoSanitaire ="Malade" And Zone = « Z3 »

Clélia Bilodeau

Sélection puis ordonnancement

• Ordonancement simple→Select * From Arbres Order By

Espèce ASC(ASC=ascendant = par défaut, DESC=descendant)

• Ordonancement multiple→ Select * From Arbres Order By

Espèce ASC,AnnéeDePlantation ASC

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Sélection sur chaînes de caractères

• Avec des caractères joker Ex: Espèces dont la deuxième lettre est un "h"→Select * From Arbres Where Espèce Like "_h%"

• Sélection dans un ensemble de valeurs→ Select * From Arbres Where Espèce In ("Micocoulier" ,"Myosotis")

Clélia Bilodeau

Sélection distincte

→Select Espèce From Arbres Group By Espèce

Clélia Bilodeau

Regroupement des résultats

• Avec la clause GROUP BY→AVG COUNT MAX MIN SUM• Permet d’effectuer des statistiques sur les résultats derequêtes• Compter le nombre d’arbres sains et malades (aveccréation d’une colonne "NbArbres")→ Select EtatPhytoSanitaire, count(*)"NbArbres" FromArbres Group By EtatPhytoSanitaire

Clélia Bilodeau

Regroupement des résultats

Compter le nombre d’arbres sains et malades par espèceet trier par nom d’espèce→ Select Espèce, EtatPhytoSanitaire, count(*)"NbArbres"From Arbres Group By Espèce, EtatPhytoSanitaire OrderBy Espèce Asc

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Jointure

• Jointure: lien entre deux tables

• Nécessité d’une colonne en commun

• En SQL : préciser le nom des colonnes des tables sur lesquelles on fait la jointure avec le qualificatif WHERE

Clélia Bilodeau

Jointure

Sélection des espèces et des états phyto-sanitaires dans la table Arbres et des noms de techniciens dans la table ZoneTechnicien → La jointure se fait sur la colonne Zone qui est commune aux deux tables

→ Select Arbres.Espèce, Arbres.EtatPhytoSanitaire, Zone_Technicien.Technicien From Arbres, Zone_Technicien Where Arbres.Zone = Zone_Technicien.Zone

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Les opérateurs spatiaux

Opérateurs spécifiques aux SIG→ Requêtes sur les objets• Contains : A "contains" B , le centroïde de B est dans A• Within : B "within" A , le centroïde de B est dans A• Contains entire : A "contains entire" B , B est dans A• Entirely within : B"entirely within" A , B est dans A• Intersects : A "intersects" B , A et B sont d’intersectionnon nulle

ABA

B

A B

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Les opérateurs spatiaux

• Les requêtes spatiales se font grâce à l’attribut Obj• Fonctions sur les objets

• ObjectLen• Perimeter• Centroid• Area• ...

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Les opérateurs spatiaux

• Sélection des bâtiments de plus de 1000 m2→Select * from BATIMENT where Area(BATIMENT.obj, "sq m") >

1000

Clélia Bilodeau

Les opérateurs spatiaux

• Sélection des bâtiments qui intersectent une limite communale→Select * from BATIMENT, lim_adm_france_dom where

BATIMENT.Obj Intersects lim_adm_france_dom.Obj

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Plan du cours

• Généralités et concepts de base• Localisation de l’information dans l’espace• Les bases de données géographiques• Les données dans un SIG• Interrogation - Requêtes SQL• Applications des SIG

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Introduction

Polyvalence des SIG ne permet pas de dresser une listeexhaustive de leurs applications

Deux approches• Type de territoire (local / international)• Domaine d’application (SIG à caractère thématique)

Clélia Bilodeau

Application des SIG

• Type de territoire

Clélia Bilodeau

Niveau communal et urbain

• Historiquement les premiers à mettre en place des SIG• Trois fonctions principales

• Localisation des objets et des événements• Aide aux interventions opérationnelles• Études• ...

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Exemple de SIG communal

SIG de la ville de Nice en lignehttp://carte.ville-nice.fr/sign/i-default.htm

Clélia Bilodeau

• Gestion des compétences territoriales• Gestion du territoire

• Patrimoine foncier• Transports départementaux• ...

Niveau départemental

Clélia Bilodeau

Exemple de SIG départemental

• SIG du département du Var en lignehttp://www.cdig-var.org/

Clélia Bilodeau

Niveau régional

• Par vocation, vision plus synthétique des territoires• Notamment mise en place d’observatoires régionaux

• Environnement• Eaux• Assainissement• ...

Clélia Bilodeau

Niveau national

• Très rares : difficulté de gérer l’ensemble des objets et / ou des phénomènes localisés au niveau d’un état

• Peut se rencontrer dans de petits états (par ex., le Danemark : SIG à base cadastrale)

• Autres exemples:• Gestion forestière en Suède• Intervention de la police en Norvège• ...

Clélia Bilodeau

Niveau international

• Très rares comme les SIG nationaux : peu de SIGpolyvalents - SIG sectoriels• Niveau européen

• Eurostat : SIG organisé en 2 bases distinctes• Fichiers de référence (cours d’eau, unités statistiques, ...)• Fichiers thématiques (sol, industries, environnement, ...)

• Niveau mondial : principalement au niveau de l’ONU• Programme des NU pour l’environnement• Réfugiés• ...

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Application des SIG

• Type de territoire• Domaine d’application

Clélia Bilodeau

Géomercatique (Géomarketing)

• Brasse énormément d’infos : ventes, clients, prospects, points de vente ou d’implantation ...

• Le coeur de ces infos est géographique : adresses, zones de chalandise, tournées de prospection ou de livraison ...

• Études d’implantation : clientèle potentielle, accessibilité ...

• Couplage avec des données démographiques

Clélia Bilodeau

Gestion des services d’urgence

Sapeurs-Pompiers• Prévision : zones à risques, plan de secours, inventairesdes moyens ...• Décision opérationnelle : implantation des différentscentres, mouvements de matériels ...• Itinéraires d’intervention, localisation des véhicules entemps réel

Gendarmerie et Police• Gestion de flottes• Analyse statistique

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Gestion de réseaux

• Planification d’une extension, gestion courante (eau, assainissement, distribution électrique, téléphone, routes ...)

• Simuler / estimer le coût d’extension en fonction de contraintes techniques et géographiques (maximisation des dessertes, débits à prévoir ...)

• Maintenance préventive ou curative

Clélia Bilodeau

Transports

• Calcul et optimisation d’itinéraires : le plus court, le plus rapide, coût du trajet

• Navigation embarquée• Suivi de flotte

Clélia Bilodeau

Gestion de l’environnement et agriculture

Environnement• Applications multiples et illimitées : inventaires des espèces

animales ou végétales, nature des sols, gestion des pollutions, analyses d’impact ...

• Comparaison de répartitions de phénomènes• Suivi de migrations• Exploitation rationnelle des ressources forestières

Agriculture• Modélisation précise de l’occupation des sols et de leur

exploitation• Taille de l’exploitation : subventions• Prévision des quantités de semences ou de produitsphytosanitaires

Clélia Bilodeau

Gestion des arbres à Paris

Clélia Bilodeau

Plan du cours

• Généralités et concepts de base• Localisation de l’information dans l’espace• Les bases de données géographiques• Les données dans un SIG• Interrogation - Requêtes SQL• Applications des SIG• Les SIG sur Internet

Clélia Bilodeau

Données libres

• http://edcsns17.cr.usgs.gov/EarthExplorer/• http://glcfapp.umiacs.umd.edu/index.shtml• http://www.fao.org/gtos/gofc-gold/• http://professionnels.ign.fr/• https://zulu.ssc.nasa.gov/mrsid/• http://modis.umiacs.umd.edu/• http://glcf.umiacs.umd.edu/data/srtm/• http://neic.usgs.gov/neis/epic/epic_global.html• http://geogratis.cgdi.gc.ca/geogratis/fr/index.html• http://www.swisstopo.admin.ch/internet/swisstopo/fr/home/products/downlo

ads/height/dhm25.html• http://gis-lab.info/qa/vmap0-eng.html• http://www.gdem.aster.ersdac.or.jp/index.jsp

Clélia Bilodeau

Logiciels libres

• Grass http://grass.itc.it/

• QuantumGIS http://www.qgis.org/en/download.html

Clélia Bilodeau

Outils libres

• Avec Arcgis:– Hawths tools http://www.spatialecology.com/index.php– Xtoolspro http://www.xtoolspro.com/download.asp– Xtools

http://support.esrifrance.fr/outilsscripts/arcgis/arcmap/autres/xtools31fr/xtools31fr.html

– GeoTools http://www.ian-ko.com/

Clélia Bilodeau

Forum

• http://support.esrifrance.fr/• http://georezo.net/forum/• http://www.forumsig.org/• http://www.geoconnections.org/fr/index.html• http://www.sig-la-lettre.com/

Clélia Bilodeau

Références bibliographiques• R. Brunet, R. Ferras, H. ThéryLes mots de la géographie - Dictionnaire critiqueReclus - La Documentation Française, 1992• C. BouveyronGuide des SIGHermes Science Publication, 1993• J.P. DonnayConception de SIGHermes Science Publication, 1997• CollectifConception des SIG sur l’EnvironnementHermes Science Publication, 1997• CollectifLes données dans les SIGHermes Science Publication, 1991