Post on 05-Jan-2017
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PRESENTATION DU CREDIT RURAL DE
GUINEE S.A (CRG S.A)
CREDIT – EPARGNE- TRANSFERT D’ARGENT- TONTINE MODERNE
LE PLUS GRAND RESEAU FINANCIER DU PAYS AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT
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1. PRESENTATION DE LA MISSION DU CRG
Le Crédit Rural de Guinée S.A vise à contribuer au développement économique et à la stabilité
sociale de la Guinée.
Sa mission est de fournir aux populations rurales, péri-urbaines et urbaines des services financiers
pérennes de proximité adaptés à leur besoins.
Ses valeurs sont : la solidarité, la proximité et l'efficacité
2. BREF APERÇU HISTORIQUE DU CRG
Créé en 1989, sous forme de projet de l'Etat guinéen sur un financement de la Caisse Française de
Développement (actuelle AFD), le Crédit Rural de Guinée est l'un des rares projets publics à avoir
réussi sa transformation en une institution de microfinance autonome gérée par des élus et des
cadres nationaux.
Le 28 Novembre 2001, le CRG devient une Société Anonyme créée par trois collèges d'actionnaires à
savoir : les représentants des caisses, des salariés de l'entreprise et des partenaires (la SIDI, l'IRAM et
l'Etat guinéen).
Il faut rappeler que chaque collège vise des objectifs spécifiques. Il s’agit :
De l’accès à des services pérennes de microfinance pour les associés des caisses locales,
De l’accès à un emploi permanent pour les salariés ;
Et de la contribution au développement économique et social durable du pays pour les
partenaires.
Mais les trois collèges ont en commun le respect de la mission du CRG et la pérennité de l’entreprise.
En 2011, son capital est passé de 428,6 millions à 8 milliards GNF1 afin de renforcer son assise
financière grâce à un mécanisme de cession et de conversion des actifs de l'ancien projet et le
relèvement du niveau de participation de la SIDI au capital (de 8 à 19%).
3. ORGANISATION ET GESTION
Le CRG-SA est piloté par un conseil d’administration composé de 12 membres : 5 élus (présidents des
caisses), 4 salariés et 3 partenaires extérieurs dont l’Etat. Le président conformément aux statuts du
CRG est obligatoirement issu du collège des élus.
Un groupement d'Intérêt Economique (GIE) gère la participation des caisses et des salariés à la
Société Anonyme et dispose également d'un conseil d’administration de 9 membres (5 élus dont le
président et 4 salariés).
1 D’environ 52 000 € à 970 000 €
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La gestion courante est assurée de la façon suivante:
Au siège (à la capitale) se trouve la direction générale comprenant des directions et services
techniques
Sur le terrain (préfectures et sous-préfectures): se trouvent les délégations régionales (13),
les caisses locales (120), des bureaux villageois d’épargne et de crédit (BVEC) ou des guichets.
Le mode de gestion est participatif et s’appuie sur le concept de la gestion en commun de la base au
sommet. L'expertise du réseau en matière de microfinance est très appréciable.
L'encadrement est assuré par une équipe de cadres expérimentés qui ont pour la plupart occupé des
postes de terrain avant d’être affecté au siège ou dans les délégations régionales. Ils ont en moyenne
une vingtaine d'années d'ancienneté au sein de l'entreprise.
La force du CRG est d’avoir développé une véritable culture d’entreprise que lui a permis de
développer son réseau et de résoudre les différentes crises qu’il a connu depuis sa création. Les deux
piliers de cette culture d’entreprise sont d’une part la dimension sociale du réseau et d’autre part la
promotion interne. Cet aspect est essentiel et fait du CRG une structure à part dans le paysage des
entreprises guinéennes.
4. QUELQUES RESULTATS OBTENUS
Le Crédit rural est une institution à forte visée sociale depuis sa création. C'est pourquoi, ses
indicateurs les plus remarquables sont ceux liés à la couverture nationale.
Ainsi, le Crédit Rural de Guinée détient à lui seul plus de 60% de part de marché de la microfinance
en Guinée sur 18 institutions agréées. Il est présent dans toutes les préfectures et dans plus de 300
sous-préfectures sur les 342 que compte le pays. Il emploie directement plus de 250 salariés et 348
tâcherons et utilisent les services d'environ 1500 élus locaux bénévoles.
Depuis plus de 3 ans le CRG compte près de 300 000 bénéficiaires de ses services.
La clientèle est constituée essentiellement d'agriculteurs, d'éleveurs, d'artisans, de pêcheurs et de
petits commerçants (généralement de produits agricoles locaux). Cette clientèle est à plus de 60%
implantée dans les zones rurales.
Aujourd'hui, le CRG devient incontournable pour tous les organismes privés ou étatiques qui
travaillent sur le terrain dans le cadre de la sécurisation, la gestion et la distribution de leur
trésorerie.
Son impact social est important et plusieurs études l’ont montré. Il permet notamment d'offrir la
possibilité à chacun d'entreprendre une activité génératrice de revenus, de maintenir les jeunes dans
leurs villages, de favoriser l'émancipation économique et sociale des femmes rurales, de faciliter
l'obtention des revenus nécessaires pour les dépenses de nourriture, de scolarité et de santé, de
sécuriser les flux financiers pour tous les agents économiques.
Les principaux indicateurs sont présentés dans le tableau ci-dessous.
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Date Indicateur
31/12/2012 31/12/2013 30/11/14
Nombre de Caisse 120 119 120
Contrats Villageois 1500 1700 1039
Nombre de BVEC et Guichets
21 27 30
Bénéficiaires 241 661 249 933 295409
Encours Crédit (milliards) 82,02 91.9 88.5
Encours d’Epargne (milliards 77, 5 91,5 98.5
Salariés 215 209 249
Tâcherons 300 351 348
Elus 1000 1000 1505
Taux de retard 4% 7.8% 18%
En termes de projections futures, le Crédit Rural de Guinée compte réaliser pour les prochaines
années, les objectifs suivants :
Date Indicateur
31/12/2015 31/12/2016 30/11/17
Nombre de Caisse 120 120 120
Contrats Villageois 1 582 1 600 1 700
Nombre de BVEC et Guichets
30 35 40
Bénéficiaires 295 500 310 000 325 000
Encours Crédit (milliards) 93,3 102,2 122,7
Encours d’Epargne (milliards 123,6 153,3 177,1
Salariés 278 280 290
Tâcherons 380 390 400
Elus 1 510 1 510 1 510
Taux de retard 7,37% 5,56% 4,44%
2 1 € = 8 008 GNF au 9/02/2015
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5. LA STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DU CRG
Le CRG pour les années à venir compte mettre en place une stratégie autour des axes suivants :
Développer l’activité en :
o Augmentant le volume des petits crédits en faveur de l’agriculture, le petit commerce
de proximité et le crédit aux fonctionnaires,
o Etendant la portée du CRG en créant de nouveaux BVEC et en développant les
contrats villageois,
o Développant l’épargne notamment en démarchant les jeunes et par la promotion et
la vulgarisation des produits d’épargne comme la tontine moderne dans les grands
centres urbains,
Sécuriser les activités en:
o Redynamisant les instances,,
o Renforçant la collaboration avec les autorités,
o Renforçant les contrôles,
Renforcer les capacités et les compétences des élus et des salariés:
Enfin, en raison de la crise actuelle qui pèse fortement sur l’activité et les résultats du CRG, il sera
indispensable de travailler avec les populations pour leur redonner confiance et leur permettre de
reprendre leurs activités dans de bonne condition.
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I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION:
Le Crédit Rural de Guinée (CRG) est une institution de microfinance qui offre des produits et services financiers à la population guinéenne et en particulier à celle non desservie par les banques primaires pour la majorité vivant en milieu rural (confère présentation du CRG SA).
Elle est la seule IMF qui a une couverture nationale donc présente dans toutes les préfectures de la Guinée, des communes urbaines et de la quasi-totalité des communes rurales et districts du pays (voir carte).
Le Crédit Rural de Guinée, avec environ 300 000 emprunteurs et épargnants, plus de 1 500 élus, 250 salariés, 348 tâcherons, est frappé de plein fouet par les conséquences aussi bien directes qu‘indirectes de l’épidémie d’Ebola qui sévit dans le pays depuis janvier 2014 et qui s'est fortement étendue en Sierra Leone et au Liberia pour déborder même au-delà du continent africain.
L’épidémie touche de manière hétérogène le pays, dont les différentes préfectures ont été variablement impactées par Ebola.
IMPACTS DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA SUR LE CREDIT
RURAL DE GUINEE S.A
Distribution des foyers Ebola en Guinée au 9 février 2015
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Selon la dernière note d'information du Ministère guinéen de la Santé Publique, du début de l'épidémie jusqu'à la date du 05 février 2015, la Guinée a enregistré 3015 cas avec 1976 décès (soit 65.5%) répartis comme suit :
- cas confirmés: 2640 dont 1626 décès (61.6%), - cas probables : 350 dont 350 décès (100%) - cas suspects : 25.
Au total, 987 personnes confirmées sont sorties guéries des centres de traitement (soit 35.5%).
II. SITUATION ACTUELLE:
2-1 Coûts humains sur le CRG : décès et isolement d'acteurs:
Des dizaines de décès sont déjà enregistrés parmi les associés emprunteurs du CRG dont entre autres: sept à Macenta, 15 à Gueckédou), cinq à Koyama et à Fassankonya, un à Beyla et à Moribadou. A cela s’ajoutent le décès d’un salarié de la caisse de Forécariah etde huit membres de sa famille.
A ces chiffres s'ajoutent les effets sur le comportement des uns et des autres craignant une propagation de l’épidémie, la fermeture provisoire de certains sites de travail notamment en forêt entrainant ainsi la mise en congés de travailleurs et la suspension des services à une clientèle déjà fragile, les perturbations dans les transports et des réactions de panique dans les administrations et les entreprises: Quelques caisses et BVEC de Macenta et Gueckédou ne travaillent plus.
2-2. Indicateurs Economiques et Financiers:
Il a été prouvé que sur le plan national, c’est le secteur agricole qui a le plus souffert des conséquences de la crise avec la désertion des campagnes par les travailleurs agricoles (voir site rapport sur le web de la banque mondiale). Pour le CRG dont l'essentiel dees crédits financent l'agriculture et le commerce des produits issus de cette agriculture en milieu semi urbain et urbain, il est facile d'imaginer le coût que doit supporter l’institution avec cette crise. Surtout lorsque la fermeture des frontières est venue se greffer à ces difficultés, rendant ainsi impossible pour les producteurs l’écoulement des stocks de produits disponibles hors de la Guinée.
Le témoignage de Madame Fatou Baldé (sur le site Web de RFI en date du 17 septembre) est édifiant. Elle raconte: « à la douane, le volume d’affaires a au moins diminué d’un tiers. Les plus touchés sont les exportateurs de produits agricoles qui ne peuvent plus écouler leurs marchandises au Sénégal, la frontière étant fermée […]la Fédération des Paysans du Fouta-Djalon est une fédération qui produit beaucoup de pommes de terre, mais aussi certains fruits comme l’ananas, les oranges, la banane. Près de 60 % de sa production est vendue au Sénégal, cela rapporte beaucoup plus aux producteurs. Mais actuellement, avec
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la situation et la fermeture des frontières, c’est une perte énorme pour les agriculteurs d’autant plus que les moyens de conservation ne sont pas ce qu’ils doivent être, et du coup, ça va être des produits qui vont pourrir ».
Concrètement, des caisses du Crédit Rural qui affichaient jusqu'à récemment de très bons taux de remboursements se sont retrouvées avec des centaines de millions de francs guinéens1 de retard dus en grande partie à la fermeture des frontières, comme c'est le cas des caisses des DR de Labé (zone productrice de pomme de terre), de Koundara (caisses de Télimelé, Gaoual, Saréboido, Koundara, Koubia, Termessé....), de Beyla (Caisses de Sinko, Gbessoba, Boola, ...).
A titre d'exemple, la caisse de Télimelé avec 100% de taux de remboursements depuis de nombreuses années, affiche brusquement 134 millions de francs guinéen de retard en fin septembre 2014.
En résumé, ces problèmes devraient se traduire par :
Un risque d’'épuisement du fonds de solidarité avec les décès en masse d'emprunteurs.
La forte baisse et même l'arrêt dans certaines zones des octrois de crédit. Au 30 novembre 2014 le volume des octrois était de 89 milliards sur une prévision annuelle de 124 milliards soit une réalisation de 72%. Il est probable que dans ces circonstances, le CRG enregistrera une diminution de 30 milliards de GNF par rapport à sa prévision. Le manque à gagner en termes de produits et revenus des prêts (principale source de revenu du CRG) sera de l'ordre 10,4 milliards GNF.
Une forte augmentation des retards de remboursements qui devraient atteindre 16 milliards au 30/11/2014 sur une prévision de 4,28 milliards pour le 31/12/ 2014. La dotation aux provisions devrait être de l'ordre de 16 milliards au moins sachant que la dotation porte sur le portefeuille à risque. Cette charge sera lourde à supporter et se combinera avec la baisse des revenus liée à la diminution des octrois. Une chute de l'épargne : 85,4 milliards d'encours au 30/11/14 contre 93,2 milliards au 31/12/2013 soit une baisse de 8,4%.
A ces problèmes économiques et financiers s’ajoutent aussi, le coût social de l’épidémie liée à la perte des membres, des élus et des salariés. Par exemple à Forécariah, un de nos agents (Fofana Fodé Lamine) est décédé des suites de la maladie Ebola ainsi que les huit membres de sa famille. Dans la DR de Macenta nous avons enregistré au niveau de deux caisses (Koyamah et Koulé) 206 cas de décès dus à Ebola, parmi lesquels se trouvent 13 associés-emprunteurs, un gardien de nuit et sept membres de la famille du chargé de gestion & d'autres associés (pour plus de détail voir annexe 1).
III. CONCLUSIONS :
La conclusion que nous tirons portera sur deux (2) hypothèses: la 1ère où l'on suppose que l’épidémie sera rapidement endiguée et la seconde qui suppose que l’on tardera à contrôler ce fléau.
1 1 € = 8,28 GNF – 1 million de GNF = 121 €
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3-1 Dans la première hypothèse:
Le manque à gagner en termes de produits et revenus des prêts est estimé à environ 10,4 milliards à cause de la baisse des octrois de crédits dans certains sites et à leur arrêt dans d'autres.
Plus de 16 milliards de dotations aux provisions pour créances en souffrances sur 2014 dus à la montée exponentielle des retards de remboursement.
Des charges atteignant plusieurs centaines de millions nécessaires à la sensibilisation des acteurs d'une part mais aussi, au recrutement et à l'élection de nouveaux élus dans les caisses locales ainsi que leur formation et suivi pour remplacer les décédés éventuels.
Au moins 500 millions de GNF pour remplacer le fonds de solidarité des Caisses Locales avec les décès massifs des emprunteurs ayant des restants dus.
Avec cette hypothèse, les besoins de 2014 seront maintenus pour 2015 sachant que nous sommes à l'orée de 2015 et que le premier trimestre de 2015 risque de connaitre les séquelles de ces perturbations.
3-2 Dans la seconde hypothèse:
Si l’on tarde à contrôler le fléau, les besoins d'appui du CRG à partir de 2015 vont se multiplier par deux par rapport à la première hypothèse. A cela s'ajoutera sans doute d'autres besoins : comme une ligne de crédits pour relancer les octrois lorsque l’épidémie sera endiguée et des fonds d'investissements pour disposer de moyens de supervision des activités dans toute la Guinée profonde.
Dans ces circonstances et suite au développement de la fièvre hémorragique virale en Guinée, qui connait une nouvelle flambée dans les préfectures de Kérouané, Faranah, Dabola, Kissidougou, etc. Un appui financier s'avère indispensable pour permettre au CRG de passer cette crise et de s’organiser pour être prêt lorsque la situation permettra un redémarrage des activités.
Pour limiter le coût humain et l’impact économique de l’épidémie de fièvre ebola sur le Crédit Rural de Guinée, qui demeure la principale institution de micro finance avec une couverture nationale qui offre des services à des centaines de milliers de familles et emploie près d'un millier de Guinéens ( salariés et tâcherons...), il est indispensable de mobiliser des ressources financières nécessaires afin que les acquis de plus de vingt ans puissent être préservés et que la pérennité de la structure ne soit pas remise en cause.
Le concours de tous les acteurs partenaires à tous les niveaux est sollicité: l'Etat Guinéen, les autres actionnaires.
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Annexe 1 :
STATISTIQUES DECES/ MALADIE EBOLA dans la DR MACENTA
TOTAL DECES AU NIVEAU DE DEUX CAISSES LOCALES
a) Caisse de Koyamah/Fassankoni
Village Zenié 120 décès dont :
5 associés (clients) y compris l’épouse du président du comité de gestion
PIVI Dada
Village de NOBOROTONO 2 décès tous associés du CRG :
le Président du comité de crédit et son épouse
Village de Yézou 2 décès dont 1 associée (client)
Village de SINIGROSSOU 5 décès : pas d’associés
Village de Fassankoni : 3 décès dont le gardien de la caisse de du BVEC
Mr. PIVI Sossou
Total décès : 132 morts
b) Caisse de Koulé
Village Koulé centre : 2 décès suite à l’arrivée de deux personnes à
Koulé
Village Pont Diani : 1 décès (une associée Mme f. KOLIE Kèbè)
Village Bayamah 19 décès dont deux associés Koropogui Lazard et
KOROPOGUI Siba
Village Sillisou 32 décès dont une associée
Village de Nzébéla 1 décès : l'associée madame PIVI Kèbè
Total décès : 55 morts
Village Koropara 19 décès
ANNEXES
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Dont des parents proches des associés ci-après :
1. Maomou Simone Présidente de groupe CC 2 décès
2. Maomou Zaoro Président de CC 1 décès
3. Maomou Jonas Président de groupe CC 1 décès
Total caisse Koulé 2 + 55 + 19 76 morts
Total associés décédés : 13
Un gardien de nuit : 1
Parents associés et du chargé de gestion : 7
Total caisses de Koyamah et Koulé 206 cas de décès
DR LABE PITA LABE
LELOUMA MALI
KOUBIA KONAN
TOUGUE DONG. TOUMA TIMBI-TOUNI
TIMBI MADINA NINGUILANDE
KOURAMANGUI THIANG. BHORY
POPODARA YEMBERIN
L
DR DABOLA DABOLA
DINGUIRAYE BISSIKRIMA
BANKO KABOUKARIA DIALAKORO
KALINKO DOGOMET
NBONET KOMOLA SARAYA
DIALAKORO
DR KANKAN KOMODOU
KOUROUSSA KANKAN
MANDIANA KINIERA
MORIBAYA TOKOUNOU MISSAMANA TINTIOULEN
DR SIGUIRI SIGUIRI
KOUMANA DOKO MALEA
NORASSOBA BANFELE
NOUNKOUKAN NIANDANKORO
KINTINIA KOUREMALI FRANWALIA
KINIERO (PROJET)
DR KOUNDARA TELIMELE
SINTA MISSIRA KAKONI
LEY-MIRO KOUNDARA
GAOUAL
SARÉBOÏDO KOUMBIA
TERMESSÈ TARIHOYE
TOUBA
DR MAMOU DALABA DOUNET DITINN
POREDAKA MAMOU
KANKALABE KOIN
LINSAN OUREKABA GONGORE
ZONES D’IMPLANTATION DU CREDIT RURAL DE GUINEE - SA
ZONE CONAKRY KALOUM
KOBA TANENE
FRIA MANEAH MATOTO MADINA RATOMA
SONFONIA ENTA
DR BOKÉ BOKE
KAMSAR BINTIMODIA KOLABOUI
SANGARÉDI MANKOUNTAN
TOUGNIFILY DOUPROU
WEND. M ‘BOUR BOFFA
KOLIA /LAMBANYI KOUKOUDE
DR N’ZEREKORE I LOLA
GAMA BEREMA PALÉ
TOUNKARATA LAINÉ
KOKOTA N’ZÉRÉKORÉ I N’ZÉRÉKORÉ II
DIÉCKÉ YOMOU SAMOE N’ZOO
DR MACENTA BOWE
KOBELA PELA
SEREDOU MACENTA
KOULE KOYAMA
GUECKEDOU FASSANKONI
NONGOA KOUNDOU
TEMESSADOU BOFOSSOU
DR KINDIA COYAH
FORECARIAH MOUSSAYA MAFERINYA
BENTY SIKHOUROU
KINDIA MAMBIA
BANGOUYA FRIGUIAGBE FARMORIYA
MADINA OULA
DR BEYLA BEYLA BOOLA
GBACKÉDOU SINKO
KEROUANE DAMARO
GBESSOBA FOUALA SAMANA
GOUECKE SOULOUTA
MORIBADOU BANANKORO
DR KISSIDOUGOU FARANAH BANIAN
SANDÉNIA TIRO
MARELLA PASSAYA
SANGARDO KISSIDOUGOU
YENDE BARDOU
KONDIADOU
LEGENDE ZONE CONAKRY = Délégation régionale KALOUM = Caisse
MATOTO = Bureau décentralisé MATOTO