Post on 01-Nov-2020
Tremplin pour la
réussite
NEWST O U S L E S 4 M O I S 3 / 2 0 1 8
T C H A D :A C T I O N D E N O Ë L 2 0 1 8
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Un cœur pour ce pays
TCHAD L ’ a v e n t u r e commence en
1950 avec le couple M. & E. Barbezat, envoyé de l’Eglise l ibre de la Côte-aux-Fées, qui implante au centre du Tchad, à M o n g o , u n e n s e m b l e d ’ é c o l e s , d e d i s p e n -saires et d’église dans la région désertique du Guéra. Une école pri-maire puis un internat surgissent de terre. Ces activités ont été reprises puis développées par J.-M. & R. Houriet en 1968, avant qu’elles ne soient remises en mains tcha-diennes et chrétiennes en 1975.
Mongo en saison des pluies
S ensibles à tous les efforts
fournis par notre parte-
naire AET* et à la pauvreté
qui sévit dans ce pays en
zone fragile, nous continuons
de renforcer notre aide dans le
domaine de la formation et de
l’éducation de base.
FORMATION : les enseignants du
centre d’Al Tatawwur de Bitkine
ont besoin de renforcer leurs
compétences. Les formations
techniques proposées, comme
électricité, couture, comptabi-
lité, formation de formateurs,
sont au cœur de leurs besoins
et vont permettre un échange
de savoirs avec d’autres struc-
tures identiques au Guéra.
EDUCATION : les parents d’élè-
ves sont très pauvres et le peu
qu’ils payent pour l’écolage des
enfants ne couvre de loin pas
les frais de fonctionnement et
les salaires des instituteurs. Vu
l’implication de nos églises dans
cette région depuis bientôt 70
ans, nous souhaitons encoura-
ger l’église-sœur du Guéra en
participant activement à la sé-
curité des écoliers du quartier,
par la construction d’un mur
d’enceinte séparant l’école de
Mongo de la route très fréquen-
tée qui la longe.
Marcher aux côtés de nos amis
tchadiens est riche d’expé-
riences et de partages. Cette
impulsion au suivi de projet est
un signe de notre solidarité ain-
si que notre volonté d’avancer
ensemble dans cette région dé-
sertique.
.JEAN-MARC HOURIET
*Les églises du Guéra se sont fédérées en 1994
sous la forme d’une Association « Assemblées
Evangéliques au Tchad » - AET partenaire du SME.
Outre les activités cultuelles et de formation théo-
logiques, les AET ont développé un programme
d’œuvres sociales et de développement, qui su-
pervise ainsi l’école et l’internat de Mongo. En tout
6 centres de santé, 6 internats, 2 écoles, 1 centre
de formation professionnel (Al Tatawwur) un pro-
gramme de formation informatique (PROFEDA), 2
centres culturels ont été mis en place et sont su-
pervisés par les AET.
« Eduquer l’enfant, c’est éduquer toute une nation. » Proverbe africain
Accompagner un enfant pas à pas. Détails à suivre dans le flyer Action de Noël 2018.
Action de Noël 2018
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Edit
oria
lEdit
o
Nous avons la joie de vous annon-
cer que notre programme insti-
tutionnel 2018-2020 a été validé
par Pain Pour le Prochain. Félicités
pour notre travail et en même temps
stimulés par de nouveaux défis à rele-
ver, nous continuons notre course en
ayant la certitude que l’œuvre du Sei-
gneur se poursuit. Un grand merci à
tous pour vos prières et votre soutien.
SÉNÉGAL Centre éducatif pour
enfants en situation de vulnérabilité à
Ziguinchor
LIBAN Soutien de la directrice du
Centre Tahaddi à Beyrouth
LAOS Centre de formation
professionnelle B4Lao à Savannakhet
NÉPAL Suivi de l’école de
laborantin(e)s à Tansen
LAOS Appui hospitalier au secteur
de la santé de Salavan Phase I
LAOS Appui hospitalier au secteur
de la santé de Sékong Phase II
BANGLADESH Renforcement des
compétences du personnel de santé
de la région de Chittagong
TCHAD Autonomisation du Centre
Al Tatawwur à Bitkine et renforcement
des compétences de nos partenaires
AET.
Paral lè lement
à l’activité du
p r o g r a m m e
de développe-
ment du SME,
qui représente
plus de 90%
du budget de
nos activités,
des activités
d’appui ponctuel sous forme de sou-
tien à des projets et à des individus
seront maintenues. Ces activités d’ap-
pui ponctuel ne se font pas dans le
cadre des objectifs développés dans
ce programme institutionnel, mais
respectent strictement le cadre sta-
tutaire du SME ainsi que les critères
d’Unité. Elles permettent cependant
de répondre à des opportunités et à
de besoins avérés, ne contredisent
pas la stratégie du SME et donnent
une certaine souplesse et une ouver-
ture à des projets « coup de cœur ».
Ces activités sont séparées de notre
programme institutionnel et sont clai-
rement identifiées dans notre commu-
nication interne et externe : projets de
développement (avec ou sans l’appui
de la DDC), et activités d’appui ponc-
tuel.
SYLVIE ET LE COMITÉ DU SME
Edit
oria
lEdit
oria
l
Un programme institutionnel
tout beau tout neuf
Perfectionnement professionnel Formation professionnelle
Education de base
Une nouvelle mode au village
LAOS B4Lao est un centre de formation professionnelle qui reçoit des jeunes les plus défavorisés. Grâce à son pro-
gramme adapté, i ls ont le choix entre l’une des cinq fi l ières : élevage, couture, coiffure, ébénisterie et confection de pâtisse-ries. A la fin de leurs études, i ls pourront bénéficier d’activités génératrices de revenus et sortir de la pauvreté extrême.
«G râce à ma formation de
couturière, je vais pou-
voir aider mon village
et apporter une compé-
tence recherchée par la confection
des hauts, » se réjouit Simyla.* Cette
jeune fille de 18 ans est actuellement
en stage chez une couturière et pra-
tique assidûment la théorie acquise.
La formation à B4Lao lui apporte
beaucoup de connaissances, qu’elle
désire partager avec sa petite sœur
au village, car sa famille paysanne n’a
que de faibles revenus. Elle est fière
de suivre ses cours à B4Lao et de
développer encore d’autres compé-
tences, comme l’anglais, l’informa-
tique et surtout la confiance en soi.
De fil en aiguille…
L’estime de soi chez les jeunes Lao-
tiens est habituellement très faible.
Cela se manifeste par beaucoup de
peur intérieure et un manque d’ini-
tiative. Différents facteurs sont en
cause : le mode d’éducation, les
conséquences directes de la pau-
vreté sur la dignité, et la culture qui
privilégie la communauté à l’individu.
Le fait de vivre dans une société hié-
rarchisée avec un parti unique, dans
laquelle plusieurs domaines profes-
sionnels ne sont accessibles qu’en
fonction du niveau social, favorise
une pensée fataliste et un manque
d’ambition personnelle. La culture
laotienne est une culture de l’hon-
neur et de la honte, où il faut garder
l’harmonie au sein du groupe. Par
peur de se tromper ou de faire perdre
la face à son voisin, voire même de
contredire le plus âgé du groupe, peu
d’initiatives voient le jour.
Pouvoir gérer une activité génératrice
de revenu offre à Simyla un statut so-
cial, une dignité et une place recon-
nue au sein de la communauté. Un
beau papillon prend son envol.
SYLVIE
CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE COORDINATEUR : SILVAIN
LIEU : Savannakhet, Laos
PARTENAIRE : AFD (Aid
Foundation of Development)
COORDINATION LOCALE : SFE
OBJECTIF : accueillir et former
des jeunes des zones reculées
afin qu’ils puissent se former
et développer des activités
génératrices de revenus
DÉFIS : terminer leurs études,
avoir un bon stage et démarrer leur
microprojet
SME IBAN :
CH79 0900 0000 1200 1401 1
Mention : B4Lao - Laos
Formation professionnelle
* nom d’emprunt
PROJET DDC
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Mon parcours pour devenir laborantine NÉPAL « Le succès n’est pas final, l’échec n’est
pas fatal : c’est le courage de continuer qui compte » (Winston Churchil l ). Anjana en témoigne :
«J ’ai grandi dans une famille
de la classe moyenne où
j’ai appris la valeur de la
vie et l’importance d’être
une femme indépendante. A l’école, j’ai
appris à lire et à écrire avec aisance,
mais les mathématiques n’étaient pas
mon fort. Néanmoins, j’ai obtenu mon
certificat de fin d’études scolaires avec
de bonnes notes.
Ma mère rêvait de me voir étudiante
en médecine, mon père préférait que
je sois infirmière. J’ai donc suivi des
cours préparatoires, mais je pense que
j’étais trop confiante. La concurrence
était rude et ma candidature à l’école
d’infirmières de l’hôpital de Tansen n’a
pas été retenue, pas même sur la liste
d’attente. Quel choc ! J’en ai beaucoup
pleuré.
Rebondir après un échec
Toutefois j’avais réussi l’examen et mes
notes me permettaient d’obtenir une
place à l’école d’infirmières de Butwal.
J’en étais ravie et j’envisageais déjà d’y
déménager. C’est alors que mon père
a entendu parler d’un nouveau pro-
gramme CMLT (Certificat en technologie
de laboratoire médical) qui allait démar-
rer à Tansen, au sein de l’école d’infir-
mières, qui bénéficie d’une excellente
réputation. Encouragée par mon père,
je me suis inscrite et j’ai été acceptée.
Comme nous formions la toute première
volée, le personnel enseignant a pris
grand soin de nous. Nos professeurs,
notamment ceux de sciences, avaient
beaucoup d’expérience. Notre coor-
dinateur des cours était très présent
pour nous offrir son soutien. Le niveau
des cours était cependant très élevé
et quelques étudiants ont abandonné.
Même si les sciences représentaient
un défi pour moi, je n’ai pas perdu es-
poir et j’ai persévéré dans mes études.
Ayant déjà vécu un échec, j’ai préféré
faire preuve d’humilité et travailler dur.
Mes examens de fin de première année
se sont bien passés et j’ai fini troisième
de ma classe ! En deuxième année, en
plus des cours, on nous a envoyé faire
de la pratique au laboratoire de l’hôpi-
tal de Tansen. Aux examens, je me suis
retrouvée troisième. A l’heure actuelle,
je suis en troisième année d’études
et continue à travailler d’arrache-pied
pour les examens finaux.
Des leçons tirées
Avec le recul, je peux dire que j’ai beau-
coup appris de mon échec au concours
d’entrée à l’école d’infirmières. J’ai
appris à travailler dur, à prendre mes
études au sérieux et à respecter ma fu-
ture profession. C’est Dieu qui m’a en-
voyé sur ce parcours, car il connaissait
mon potentiel. Je suis passionnée par
ce métier qui permet de diagnostiquer
avec exactitude les maladies bien avant
qu’elles ne deviennent évidentes. Mon
échec s’est transformé en réussite et je
suis en bonne voie de devenir techni-
cienne de laboratoire. »
ANJANA HITANGA, TANSEN
ECOLE DE LABORANTIN(E)S VOLONTAIRE : MARIANNE
LIEU : Népal
PARTENAIRE : UMHT
OBJECTIF : mise en œuvre
d’une école de laborantin(e)s
DÉFI : recherche de médecin
histopathologiste
IBAN :
CH79 0900 0000 1200 1401 1
Mention : Népal
Formation professionnelle
Anjana
PROJET DDC
6
Je veux aller à l’école !L IBAN « Sami, tu ne peux pas te mettre en rang
avec les autres, tu n’es pas encore ins-crit… ».
Depuis une semaine, tous les
matins, Sami m’accueillait
avec son grand sourire, arri-
vé avant tous les autres, son
petit sac en plastique noir
avec un sandwich à l’intérieur et ses
chaussures trouées. Il arrivait même
parfois à se glisser parmi les enfants
du préscolaire et se mettre discrète-
ment en rang avec les autres.
L’histoire de Sami est douloureuse :
sa mère en visite chez une parente
avec bébé Sami, avait dû quitter la
maison précipitamment, le laissant
chez sa tante, car les bombarde-
ments sur le village avaient recom-
mencé. Au moment où elle passait
la porte de chez elle, un obus a tué
toute la famille. La tante a gardé le
bébé mais a perdu son mari 4 mois
plus tard, de maladie. Sans res-
sources, elle a entrepris le difficile
voyage de l’exil vers le Liban, avec
son père, ses deux enfants et le petit
Sami.
De galère en galère, et 4 ans plus
tard, cette famille est arrivée en si-
tuation de grande précarité, dans le
quartier où travaille Tahaddi. Sami,
complètement livré à lui-même, était
en danger dans la rue. Malheureu-
sement le centre éducatif était plein
et il était difficile de l’accueillir dans
une classe où nous avions déjà inté-
gré 3 enfants à besoins spéciaux.
Une nouvelle perspective s’ouvre
Pourtant un matin, Sami a pu se
mettre fièrement en rang avec les
autres et faire partie intégrante de
la classe. Oh, cela n’a pas été fa-
cile de se plier à la discipline, mais
la patience et l’amour de son ensei-
gnante ont réussi à adoucir ses com-
portements agressifs de gamin de la
rue. Il a également participé avec
240 autres enfants aux activités ré-
créatives d’été du mois de juillet au
centre éducatif.
Pour Sami, une petite fenêtre d’es-
pérance s’est ouverte sur sa vie,
grâce à son désir d’apprendre et de
vivre presque comme tous les autres
enfants de son âge.
CATHERINE
CENTRE ÉDUCATIFVOLONTAIRE : CATHERINE
LIEU : Beyrouth, Liban
PARTENAIRE : Tahaddi
OBJECTIFS : offrir une éducation
à des enfants qui ne peuvent être
intégrés dans le système éducatif
public ou qui ont quitté l’école pour
des raisons économiques et sociales
DÉFI : la situation des réfugiés
syriens
IBAN :
CH79 0900 0000 1200 1401 1
Mention : centre éducatif Tahaddi -
Liban
Education de base
Sami est devant la troisième
enseignante depuis la droite !
PROJET DDC
7
La vie semblait décidément
contre elle, et Rania, onze
ans, en ressentait beau-
coup d’amertume et de
colère. Elle avait dû tout
quitter parce que la vie n’était
plus possible en Syrie, apprendre
plus tard que sa maison avait été
détruite par un bombardement,
habiter, au Liban, avec 9 autres
membres de la famille élargie dans
deux chambres trop petites et lutter
pour survivre, au jour le jour, dans
un environnement hostile. Puis son
père était mort subitement et elle
devait aller maintenant vendre des
Kleenex sur la route avec ses deux
jeunes frères, un travail qu’elle dé-
testait.
Elle qui aimait tellement apprendre
était privée d’école depuis plus de
deux ans, faute d’enseignants qui,
soit étaient morts, soit avaient fui
les zones de bombardement en
Syrie.
Désespérée, sa maman avait un
jour frappé à la porte de l’assistante
sociale de Tahaddi pour demander
de l’aide. Les familles monoparen-
tales retiennent toute notre atten-
tion car elles sont très vulnérables.
Plusieurs aides ont été données et
les enfants ont été scolarisés dans
deux centres différents, faute de
place à Tahaddi. Mais Rania a re-
joint le niveau 4 dans notre centre
éducatif. Courageusement, la ma-
man a trouvé un petit travail mal
payé, fatiguant, mais elle est fière
de ne pas dépendre complètement
de l’aide donnée.
Un parcours de guérison
Et Rania a excellé en classe.
D’abord triste et agressive, elle a
été suivie par la psychologue qui
l’a aidée à revenir sur la mort tra-
gique de son papa, à comprendre
les étapes du deuil et sortir de sa
tristesse.
Rania a intégré le chœur qui répète
à Tahaddi les mardis après-midi
et s’est découverte une très belle
voix. Aujourd’hui, elle fait partie
avec 9 autres enfants de Tahaddi,
d’un projet de chorale avec 50 en-
fants irakiens, syriens et libanais.
Elle aura même un solo dans une
des chansons.
Cette histoire illustre la façon dont
Tahaddi aime intervenir dans une
famille, de manière globale ou ho-
listique, soutenant la famille dans
plusieurs domaines pour l’aider, si
possible, à s’en sortir.
CATHERINE
Rania, foulard vert, dans le bus qui l’em-mène, avec ses camarades de Tahaddi, chanter avec une chorale mixte faite de jeunes de Syrie, du Liban et d’Irak.
Rania revit par le chantL IBAN Tahaddi ( le défi en arabe) est une association qui mène
une action globale contre la pauvreté dans une banlieue au sud de Beyrouth, dont la population mixte atteint 10’000 per-sonnes. Elle offre des services dans le domaine du social, de l’éducation et de la santé physique et mentale, au travers d’une quinzaine de programmes différents et avec une équipe pluridis-ciplinaire de plus de 50 personnes. L’auteure de cet article est la cofondatrice de l’association. Témoignage.
PROJET DDC
IMPRESSUM
Editeur FREE, St-Prex
Rédaction : © SME
Photos, illustrations :
© SME, IngImage
Impression : Printcesse, Belp
NEWS : production écono-
mique suisse, selon un pro-
cédé à compensation de CO2
respectueux de la nature, et
sur un papier labellisé pour la
gestion forestière responsable.
Contact : SME, Service de
Missions et d’Entraide
Glapin 8, CH-1162 St-Prex
secretariat@sme-suisse.org
Tél. +41 (0)21 823 23 23
www.sme-suisse.org
CCP SME : 12-1401-1
SME IBAN :
CH79 0900 0000 1200 1401 1
Dons déductibles des impôts.
ONG reconnue d’utilité
publique, affiliée à la :
Actualité d’urgence
Remerciements
Le spécialiste de la gastronomie ouvert à tous
Rupture meurtrière d’un barrage
L’inondation dans la province d’Attapeu au Laos qui a eu lieu le 23.07 a submergé 7 villages, laissé 12’000 sans-abris et une centaine de disparus. Les équipes SFE d’Attapeu et SME B4Lao et Sékong se sont unies pour venir en aide aux sinistrés aux côtés des autorités. Grâce à votre générosité une somme de 8’460 CHF a été envoyée pour les premiers secours.
Merci pour votre soutien et vos prières.
NEPAL MERCI pour la bourse accordée par UMHT
qui me permet de devenir laborantin. Je suis motivé
à relever le niveau des analyses médicales de mon
pays. J’ai hâte de commencer dans un laboratoire de
province pour apporter mes compétences.
SAURAV, 20 ANS
SAVANNAKHET M E R C I p o u r v o t r e
soutien et vos prières !
ETUDIANTS B4LAO
2017/2018
TCHAD MERCI car j’ai réussi ma formation couture
qui va me permettre de travailler et d’aider ma famille
dans son quotidien.
FATIMA, 55 ANS
SENEGAL Je suis issue
d’une famille polygame de 12
enfants. Grâce à vous je vais
à l’école et continue de bien
travailler pour rester la 1ère de
ma classe. Je souhaite devenir
enseignante.
MAME DIARA, 7ANS
BENIN Comment remercier
le SME pour tout ce que
vous faites pour nous ? Nous
sommes reconnaissants au
Seigneur pour la mission qu’il
nous a donnée en famille.
DAMIEN ET LUCIE