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SECAFI
Société d’expertise comptable inscrite
au Tableau de l’Ordre de la région
Paris Ile de France
Cabinet agréé par le Ministère du Travail,
habilité IPRP et membre de la FIRPS
Direction régionale Ile de France
20 rue Martin Bernard
75647 Paris Cedex 13 Tél 01 53 62 70 00
SAS au capital de 3 931 382,50 €
312 938 483 RCS Paris
Numéro d’identification intracommunautaire
FR 88 312 938 483
Alice Rustique
Juin 2019
Les marchés du travail en Europe France, Al lemagne, Royaume-Uni , I ta l ie , Espagne
Depuis la crise de la dette de 2010, la croissance s’est redressée…
En zone euro, la croissance moyenne du PIB entre 2015 et 2018 s’est élevée à +2,12%, contre +0,27%
entre 2012 et 2015 (en g.a).
La crise financière de 2007 et la crise de la dette en 2010 ont pesé sur la croissance des pays de la zone euro sur la
première période (2012-2015).
A partir de 2015, les économies de la zone euro ont bénéficié de la politique monétaire assouplissante de la BCE et d’un
environnement international porteur.
Néanmoins, depuis début 2018, des tensions se font sentir.
Les économies européennes font face à une multitude de risques qui pèsent sur la confiance, les investissements et la
croissance (futures modalités du Brexit, protectionnisme américain, tensions sociales en France, montée des populismes en
Europe, ralentissement des pays émergents, etc.) 2
-4%
-3%
-2%
-1%
0%
1%
2%
3%
4%
5%
Q3 2018Q3 2017Q3 2016Q3 2015Q3 2014Q3 2013Q3 2012
Croissance du PIB (g.a)
Zone euro Allemagne France
Royaume-Uni Italie Espagne
Sources: Eurostat -4%
-3%
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0%
1%
2%
3%
4%
5%
6%
Q3 2018Q3 2017Q3 2016Q3 2015Q3 2014Q3 2013Q3 2012
Croissance du PIB (g.a)
France Pays-Bas Suède
Belgique Autriche Finlande
Sources: Eurostat
…ce qui a permis la diminution des taux de chômage
Depuis 2012, le taux de chômage a diminué dans la plupart des économies européennes, dans des
proportions variables. En moyenne, dans la zone euro, la diminution du taux de chômage a été progressive (de 11,4% en 2012 à 8,2% en 2018).
L’Allemagne (3,4% en 2018) et le Royaume-Uni (4,1%) ont un taux de chômage bien inférieur à celui de la France (9,1%).
L’Espagne est le pays dans lequel le chômage a le plus chuté (de 24,8% en 2012 à 15,3% en 2018). Néanmoins, son taux de chômage
demeure le deuxième le plus élevé de la zone euro.
L’Autriche et les Pays Bas ont vu leur taux de chômage se stabiliser à des taux relativement bas (4,9% et 3,8%).
En France, la diminution du taux de chômage est très lente. En Italie, le taux de chômage actuel (10,5%) est à
un niveau quasi équivalent à celui de 2012 (10,7%).
3
8,2%
3,4%
15,3%
9,1%
4,1%
10,5%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
Zone euro Allemagne Espagne France R-U Italie
Taux de chômage
2012 2015 2018
Source : Eurostat
3,8%4,9%
7,0% 7,4%6,3%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
Pays-Bas Autriche Portugal Finlande Suède
Taux de chômage
2012 2015 2018
Source : Eurostat
Royaume Uni : un marché du travail dynamique …
Depuis les années 90, les indicateurs généralement utilisés pour évaluer la santé du marché du travail se sont
nettement améliorés au Royaume Uni. Le taux de chômage, à 4,1%, est au plus bas depuis 40 ans.
Le taux d’activité atteint 77,6% en 2017. Pour les femmes, ce taux s’élève à 72,9%, soit une hausse de 5 points
depuis 2000. Le taux d’emploi a connu une hausse progressive depuis le creux de 2009. Il atteint 74% en 2017,
contre 66% en Zone euro. Les femmes sont également massivement entrées sur le marché du travail (70% de
taux d’emploi en 2017).
Ces bons chiffres peuvent s’expliquer par la souplesse du marché du travail, mais aussi par la politique
monétaire accommodante menée depuis le début des années 2000.
4
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
Nombre de chômeurs (en milliers)
25-74 ans moins de 25 ans
Source : Eurostat
60
62
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66
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1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015 2017
Taux d'emploi et taux d'activité (en %)
Population active Population active - femmes
Emploi (e.g) Emploi – femmes (e.g)
Source: Eurostat
… mais qui cache une certaine précarité
Alors que le taux de chômage diminue continuellement, le taux de
pauvreté ne diminue plus.
Même s’ils sont moins nombreux que dans d’autres pays, les
conditions de vie des chômeurs sont souvent jugées difficiles. Les 1,4
millions de chômeurs britanniques touchent en moyenne 350€/mois
contre 1200€ en France. Ils doivent justifier toutes les semaines d’une
recherche active d’emploi, sous peine de voir leurs allocations
supprimées.
Des contrats précaires, les « contrats zéro heure » se sont
particulièrement développés depuis la crise. Ils permettent à
l’employeur de bénéficier d’une réserve de main d’œuvre disponible
en fonction de l’activité en n’offrant aucune garantie au salarié en
termes de nombre minimal d’heures travaillées.
Selon l’ONS*, les travailleurs cumulent souvent au moins deux
contrats. Ainsi, le nombre de contrats « zéro heure » a été multiplié
par trois depuis 2013. De 583000 en 2013, on en décompte 1,8
million en 2017, soit 6% de l’emploi.
Les détenteurs de ce type de contrat sont plus souvent des jeunes,
des étudiants et des femmes. Un quart d’entre eux souhaiteraient
travailler davantage.
Même si la part des emplois à temps partiel diminue très légèrement,
le niveau reste très élevé, avec l’Allemagne et les Pays Bas. Les
femmes, qui sont les plus touchées par le temps partiel, sont ainsi
davantage précarisées.
5
*Bureau des statistiques nationales du Royaume-Uni
5%
10%
15%
20%
25%
30%
Part des emplois en temps partiels (en % de l'emploi total)
Unioneuropéenne
Allemagne
Espagne
France
Italie
Royaume-Uni
Source : Eurostat
0
100
200
300
400
500
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800
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1 000
2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015 2017
Nombre de personnes en contrat "zéro heure"en milliers
Source : ONS Labour Force Survey
Allemagne : la particularité de la modération salariale depuis 2000
Depuis les années 2000, l’Allemagne a
fortement modéré ses coûts salariaux
unitaires (coûts salariaux rapportés à la
productivité horaire du travail),
notamment si on les compare avec ceux
des autres pays d’Europe.
Cette pratique a permis à l’Allemagne de
considérablement améliorer sa
compétitivité coût. En 2007, la France
avait une compétitivité coût inférieure de
20% par rapport à l’Allemagne. Cette
modération salariale explique en partie
des différences de taux de chômage
entre la France et l’Allemagne.
6
Le ralentissement des coûts salariaux unitaires a participé à la diminution de la part du travail dans la valeur ajoutée
depuis les années 2000. L’intensité capitalistique s’est également renforcée, et la rémunération du capital a pris une place
plus importante dans le partage de la valeur ajoutée. Ce sont particulièrement les réformes Hartz (2003-2005) qui ont
freiné la progression des salaires réels.
Néanmoins, depuis 2015, la tendance est à la hausse des salaires, avec de nombreux accords signés favorables aux
salariés, notamment dans la métallurgie.
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85
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95
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105
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1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015 2017
Coûts salariaux unitaires relatifs à l'UE
Allemagne Grèce Espagne France
Italie Portugal Royaume-Uni
Sources : Eurostat, calculs auteur, 1999 = 100 = UE
Allemagne : l’apport nécessaire de la migration
En 2017, l’Allemagne est le pays qui a accueilli le plus de
demandeurs d’asile, en nombre, et en pourcentage de sa
population. Le pays a mis en place une politique active
d’accueil, avec la suspension en 2016 d’une règle qui
donne la priorité aux européens et allemands sur le
marché du travail et avec la facilitation de
l’apprentissage de l’allemand pour les migrants.
Cet accueil massif est bien plus important qu’en France,
et que la moyenne européenne.
Cette politique a un impact favorable sur le marché du
travail, la dynamique démographique et le système de
retraite. Le nombre d’actifs a augmenté de +4% depuis 5
ans, alors que la population allemande est de plus en
plus vieillissante. Cela répond aux problèmes de pénurie
de main d’œuvre, sachant que le taux de chômage est
3,3% en novembre 2018.
Sur un million de migrants entrés en Allemagne en 2015,
plus de 400 000 sont en formation ou ont rejoint un
emploi salarié, soumis aux cotisations sociales (Ingo
Kramer, président de la fédération patronale allemande).
Le système de retraite peut ainsi être en partie financé
par l’arrivée des migrants.
7
0 1000 2000 3000 4000 5000
Portugal
Espagne
Royaume-Uni
Pays-Bas
Italie
France
Finlande
Norvège
UE28
Belgique
Luxembourg
Suède
Autriche
Allemagne
Nombre de décisions positives aux demandeurs d'asile, en 2017, pour 1 million
d'habitants
Sources : F. Héran, Collège de France, Eurostat (1ère et 2nde instance, convention de Genève + protection subsidiaire)
Italie : chômage de longue durée et faible productivité
Outre la persistance d’un taux de chômage élevé (10,5% en 2018), le nombre de chômeurs de longue durée est préoccupant : 57%
des chômeurs italiens sont au chômage depuis plus d’un an, contre 48% en Zone euro. Dans la mesure où le risque de dépréciation
de leurs compétences est élevé, la probabilité qu’ils retrouvent un emploi diminue avec la durée de leur chômage.
Quant au marché de l’emploi, la faible progression de la productivité peut s’expliquer par le vieillissement de la population active.
L'âge moyen de la population active a augmenté de près de 6 mois chaque année depuis 2008. Il est aujourd'hui de 44 ans, contre
à peine plus de 38 ans en 1993 . D'après le FMI, 1 travailleur italien sur 5 aura plus de 55 ans en 2020.
Depuis 2010, l’Italie détient la 3e progression de la productivité la plus lente des pays de l’OCDE. Outre le faible renouvellement de
la force de travail, le manque de formation, la faible adaptabilité du marché et la mauvaise diffusion de la technologie, expliquent
en partie cette faible progression. 8
0
20
40
60
80
100
120
140 Productivité (indice base 100 en 2010)
Source : OCDE
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
55%
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2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Part des chômeurs de longue durée (% du nombre total de chômeurs)
Zone euro AllemagneEspagne FranceItalie Royaume-Uni
NB : Chômeurs de longue durée: au chômage depuis plus d'un an.Source : Eurostat
Italie : la précarité en marge du marché du travail
En Italie, entre 2007 et 2017, le nombre de personnes souhaitant travailler mais considérées comme inactives a augmenté de 8
pts de % alors qu’il a baissé dans les autres pays. La frontière entre l’inactivité, le sous-emploi et le travail occasionnel est
poreuse. De même, de nombreuses personnes sont classées comme inactives parce qu’elles ne cherchent pas activement un
emploi.
L’Italie se caractérise par un faible taux d’activité, de nombreux inactifs gravitent autour du marché du travail, que ce soient des
jeunes (NEET), des anciens chômeurs découragés, ou des séniors.
Alors que le taux d’emploi des jeunes (15-24 ans) est très faible en Italie (17% contre 28% en France et 34% dans l’UE), le
nombre de NEET est particulièrement élevé. Parallèlement, les rares jeunes qui participent au marché du travail sont davantage
touchés par le sous emploi (temps partiel subi/chômage technique/emplois auparavant rémunérés aux vouchers).
9
5%
7%
9%
11%
13%
15%
17%
19%
21%
23%
2006 2008 2010 2012 2014 2016
Part des jeunes sans emploi, ne participant ni à l'éducation, ni à la formation (NEET)
Zone euro Allemagne Espagne
France Italie Royaume-Uni
Source : Eurostat
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
14%
Halo autour du chômage (% de la population active)
Source : Eurostat. NB: personnes recherchant un emploi mais temporairement indisponibles et personnes disponibles mais ne recherchant pas activement un emploi Unité : % de la population active augmentée de la sous population considérée
Espagne : reconnexion de la productivité et des coûts salariaux
Avant les réformes et la crise, le coût salarial progressait à un rythme bien plus rapide que celui de la croissance
de la productivité. Les réformes structurelles du marché du travail (2010 et 2012), en supprimant notamment
l’indexation des salaires sur l’inflation, ont permis aux entreprises d’aligner leurs salaires sur les gains, modestes,
de productivité.
Après cette longue période de forte modération salariale (entre 2009 et 2014), les salaires espagnols ont
renoué avec le dynamisme, et évoluent à +4% en g.a en moyenne depuis 2015. La demande intérieure repart,
au même rythme que la croissance économique (+2,3% en novembre 2018). Le chômage continue sa baisse
rapide (14,5% en novembre 2018).
10
-8%
-6%
-4%
-2%
0%
2%
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6%
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Q12001
Q42002
Q32004
Q22006
Q12008
Q42009
Q32011
Q22013
Q12015
Q42016
Q32018
Salaires et revenu disponible brut
Revenu disponible brut desménages
Revenus salariaux
Sources: Eurostat, INE (Institut National de la statistique Espagnol)
-4%
-3%
-2%
-1%
0%
1%
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Q22000
Q32001
Q42002
Q12004
Q22005
Q32006
Q42007
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Q22010
Q32011
Q42012
Q12014
Q22015
Q32016
Q42017
Reconnexion entre le coût salarial et la productivité
Coût salarial (g.a) Productivité rélle par employé (g.a)
Sources: Eurostat, INE (Institut National de la statistique Espagnol)
Espagne : forte dualité du marché du travail
Le développement de ces contrats normalise une certaine insécurité structurelle de l’emploi.
Ces emplois, moins durables, ne permettent pas l’acquisition durable de nouvelles compétences et de savoir-faire pour les
salariés.
Ils sont moins bien rémunérés (selon Berson, 2017, leur rémunération est 5% inférieure à celles des contrats permanents, à
caractéristiques démographiques et sociologiques égales). Ils bénéficient également d’un moindre accès à la formation
(probabilité inférieure de 7% à celle des autres salariés selon l’enquête PIAAC de l’OCDE).
La trajectoire des salariés en contrats courts repose sur une alternance entre de courtes périodes d’emploi et de chômage avec
une faible probabilité de tremplin vers un emploi stable. L’Espagne détient ainsi l’un des taux de transition les plus faibles de
l’OCDE. Cette trajectoire, instable, peut également troubler les perspectives d’accès au crédit ou au logement.
11
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
Dualité du marché du travail : part des contrats temporaires dans l'emploi salarié
Union européenne Allemagne
Espagne France
Italie
La part des contrats temporaires dans l’emploi total
est nettement supérieure en Espagne à celle des
autres pays d’Europe. Elle a ensuite diminué lors de
la crise. Ce type de contrat a en réalité servi de
variable d’ajustement importante. Néanmoins,
depuis 2014, la tendance progresse, alors même
que l’Etat a mis en place des mesures de
flexibilisation des contrats permanents (baisse des
cotisations, du coût de licenciement, clarification de
la notion de « licenciement économique »,
subventions diverses, etc.).
France : des améliorations insuffisantes de l’emploi et de l’activité
Sur la période, le nombre de personnes en emploi a augmenté dans les mêmes proportions que la population active.
Afin que le chômage puisse véritablement diminuer, les créations d’emplois doivent être plus dynamiques que la hausse
de la population active, qui est particulièrement forte en France.
Les écarts entre le taux d’emploi français et celui de l’UE, l’Allemagne, les Pays Bas et le Royaume Uni sont négatifs en
2012 et 2017. Mais ces écarts sont plus importants en 2017 qu’en 2012, ce qui signifie qu’ils se sont creusés sur la
période. L’écart avec l’UE était nul en 2012, il est négatif en 2017. Alors que l’écart avec le taux Espagnol était positif, de
l’ordre de 15% en 2012, il s’est réduit en 2017 pour atteindre 6,7%. En d’autres termes, le taux d’emploi espagnol a
progressé plus vite que le taux d’emploi français.
12
-1%
0%
1%
2%
3%
4%
Population enâge de travailler
Populationinactive
Populative active Population enemploi
Evolution du nombre de personnes en âge de travailler entre 2012 et 2017
Source: OCDE. NB : personnes entre 15 et 64 ans -20%
-15%
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-5%
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5%
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2012 2017
Ecart entre le taux d'emploi français et celui des autres pays
UE Allemagne Pays Bas Royaume Uni Espagne
Source : Eurostat, calcul auteur
France : inégalités d’espérance de vie, diplôme et richesse
En France, l’espérance de vie augmente avec le niveau de vie et le niveau de diplôme. Ainsi, un homme parmi les 25% les plus
pauvres, qui ne possède pas de diplôme aura une espérance de vie de 11,4 ans inférieure à celle d’un homme parmi les 25% les plus
aisés, ayant un diplôme du supérieur. A noter que l’espérance de vie augmente de moins en moins rapidement avec le niveau de vie.
Les personnes les plus aisées ont plus souvent un diplôme du supérieur, mais cela n’explique qu’en partie les écarts d’espérance de
vie selon le niveau de vie. Avec ou sans diplôme, plus les individus sont aisés, plus l’espérance de vie augmente.
Les femmes ont une espérance de vie plus élevée que les hommes (6 ans en moyenne). Elles vivent même en général plus longtemps
que les hommes les plus aisés : celles dont le niveau de vie se situe parmi les 70 % les plus aisées ont une espérance de vie plus
longue que les hommes parmi les 5 % les plus aisés. 13
38,9
43,044,0
45,9
41,8
45,9
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50,3
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1000 1500 2000 2500 3000 3500
Espérance de vie à 35 ans par quartile de niveau de vie mensuel et diplôme - Hommes
Sans diplôme Brevet, CEP
CAP, BEP, Baccalauréat Supérieur au baccalauréat
Ensemble
en années
en euros
Source : INSEE
46,7
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50,0
51,1
48,5
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53,6
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48
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53
54
55
1000 1500 2000 2500 3000 3500
Espérance de vie à 35 ans par quartile de niveau de vie mensuel et diplôme - Femmes
Sans diplôme Brevet, CEP
CAP, BEP, Baccalauréat Supérieur au baccalauréat
Ensemble
en années
en euros
Source : INSEE
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