Post on 23-Oct-2021
Classification: Publique
Les Français et l’économie positive
Une étude exclusive Odoxa-Aviva réalisée à l’occasion du LH – Forum
Septembre 2020
LEVÉE D’EMBARGO : JEUDI 24 SEPTEMBRE 6H00
Sondage réalisé pour
Classification: Publique
Méthodologie
Recueil
Echantillon
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par internet les 27 et 28 août 2020.
Echantillon de 1 004 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe,
âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.
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Précisions sur les marges d’erreur
Si le pourcentage observé est de …
Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50%
100 4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0
200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1
300 2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8
400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0
500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5
600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1
800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
3000 0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un
sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la taille de
l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur est égale à 2,5% : le pourcentage réel est donc
compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].
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L’économie positive est plébiscitée par les Français et les consommateurs
Principaux enseignements du sondage :
1. L’économie positive est un concept encore méconnu en France : 63% des Français n’en ont jamais entendu
parler. D’ailleurs la France n’est pas à la pointe des pays de l’OCDE dans ce domaine, et les Français le savent
bien : elle est 18ème sur 34… et c’est exactement la place qu’ils attribuent eux-mêmes à leur pays
2. Cette méconnaissance de l’économie positive et ce médiocre classement de la France dans ce domaine sont
bien dommages car, une fois expliqué, le concept d’EP séduit : 9 Français sur 10 estiment ainsi qu’il est
important qu’une entreprise s’engage dans l’économie positive.
3. L’EP peut surtout s’avérer un formidable déclencheur de business : les Français tiendraient massivement
compte (81%) de cet indice pour choisir des produits ou services et même pour choisir l’entreprise dans
laquelle ils travaillent (59%).
4. Un consommateur sur deux (49% vs 51%) serait même prêt à payer plus cher un produit ou service disposant
d’un meilleur score de positivité. Illustration avec l’application très concrète d’un tel indice au monde de
l’assurance : 6 Français sur 10 seraient prêts à opter pour une compagnie d’assurance (59%) ou pour un
produit d’assurance (58%) s’il est labellisé « économie positive »
I - Les principaux enseignements de l’étude
L’œil du sondeur de Gaël Sliman (1/1)
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III - Synthèse détaillée du sondage
(1/2)
1) L’économie positive est un concept encore largement méconnu en France …
L’économie positive est un concept encore méconnu par près de deux Français sur trois (63%). Mais les choses sont promises
à évoluer : les jeunes (49% de notoriété auprès des 18-24 ans) et les CSP+ (46%) sont près d’un sur deux à en avoir déjà
entendu parler alors que les Français plus âgés et surtout les catégories populaires (22%) sont deux fois moins nombreux à le
connaître.
2) … d’ailleurs la France n’est pas à la pointe des pays de l’OCDE dans ce domaine, et les Français le savent bien : elle est
18ème sur 34 !
Si les Français sont nombreux à ne pas connaître le concept d’Economie Positive, ils ont en revanche une perception très
juste du positionnement de la France dans le classement sur l’indice de positivité. Ils situent leur pays dans le ventre mou du
classement, pile au milieu, à la 18ème place sur 34 pays ; seuls 17% des Français situent leur pays dans le top-10 de l’OCDE.
Ils ont tort, et la majorité des Français a bien raison : la France arrive en effet à la 18ème place dans le classement 2019 des
pays de l’OCDE selon l’indice de positivité.
3) Cette méconnaissance de l’économie positive et ce médiocre classement de la France dans ce domaine sont bien
dommages : car, une fois expliqué, le concept d’EP séduit et peut s’avérer un formidable déclencheur de business
Une fois expliqué, le concept d’économie positive séduit de façon assez unanime : 9 Français sur 10 pensent qu’il est
important qu’une entreprise s’engage dans l’économie positive. Plus d’un Français sur quatre juge même que c’est « très
important ».
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III - Synthèse détaillée du sondage
(2/2)
Le fait de mettre en avant cette démarche est donc un formidable vecteur d’image pour les entreprises… mais pas
seulement, l’étude nous montre que l’indice de positivité peut aussi s’avérer un formidable vecteur de business : en effet, les
Français tiendraient massivement compte (81%) de cet indice pour choisir des produits ou services et pour choisir
l’entreprise dans laquelle ils travaillent (59%). Un consommateur sur deux (49% vs 51%) serait même prêt à payer plus cher
un produit ou service disposant d’un meilleur score de positivité.
4) Cas pratique avec l’application très concrète d’un tel indice au monde de l’assurance : l’indice de positivité « ferait la
différence » pour le choix d’une compagnie comme pour celui d’un produit d’assurance
Cette tendance générale à estimer que l’on tiendrait compte de l’indice de positivé pour le choix d’un produit ou d’un service
se vérifie si on précise les choses en prenant des exemples très concrets dans un univers-business bien spécifique. Ainsi, par
exemple, concernant l’univers de l’assurance, une majorité de Français seraient prête à opter pour une compagnie
d’assurance (59%) ou pour un produit d’assurance (58%) s’il est labellisé « économie positive » … et 3 clients sur 10 seraient
même prêts à payer jusqu’à 5% plus cher un produit d’assurance disposant de ce label.
Reste qu’il faut bien s’accorder sur ce que serait une assurance positive aux yeux des Français.
Si de nombreuses qualités sont attendues, pour les Français, les principales qualités perçues d’une « assurance positive »
sont qu’elle « soit accessible aux personnes à faible revenu » (1er , 55% citent cet item comme prioritaire), qu’elle « puisse
être expliquée de façon simple et transparente » (2ème avec 48% de citations) et qu’elle « comporte un accompagnement
spécifique pour prendre en compte les coups durs et les accidents de la vie » (3ème avec 45% de citations). Aux entreprises de
bien s’adapter à ces attentes … mais, si elles le font et le font savoir, il est bien probable qu’elles connaîtront un réel succès
auprès des clients.
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Résultats du sondage
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L’économie positive est un concept encore méconnu par près de deux Français sur trois (63%)
Vous personnellement, aviez-vous déjà entendu parler « de l’économie positive » ?
Oui, précisément5%
Oui, plus ou moins32%
Non, pas vraiment41%
Non, pas du tout22%
ST Oui : 37%ST Non : 63%
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C’est dommage car, une fois expliqué, le concept séduit de façon assez unanime : 9 Français sur 10 pensent qu’il est important qu’une entreprise
s’engage dans l’économie positive
Dans quelle mesure diriez-vous qu’il est important qu’une entreprise s’engage dans l’économie positive ? Est-ce …
Très important26%
Plutôt important63%
Plutôt pas important9%
Pas du tout important2%
ST Important : 89%ST Pas important : 11%
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Si les Français sont nombreux à ne pas connaître l’EP, ils ont en revanche une perception très juste du positionnement de la France dans le classement sur
l’indice de positivité : pile au milieu, à la 18ème place sur 34 pays
L’Institut de l’Economie Positive est une fondation qui a mis en place depuis deux ans un « indice de positivité » permettant, notamment, de noter les pays en fonction de ce principe d’économie positive. Pour établir ce classement, 34 pays de l'OCDE ont été notés sur la base de 29 indicateurs, qui vont du dynamisme économique, au poids de la dette, en passant par la transition énergétique ou la place des jeunes.
Selon-vous quelle était la place de la France dans ce classement l’année dernière parmi les 34 pays analysés ?
17%
19%
31%
10%
23%
1 à 9
10 à 13
14 à 22
23 à 26
26 ou plus
Moyenne : 18 / 34
Surestime
Estime correctement
* La France arrive à la 18ème place dans le classement 2019 des pays de l’OCDE par indice de positivité.
i
Les Français perçoivent la France à sa juste position dans le classement
sur l’indice de positivité *
Sous-estime
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L’indice de positivité est un formidable vecteur de business : les Français en tiendraient massivement compte (81%) pour choisir des produits ou services et pour choisir l’entreprise dans laquelle ils travaillent (59%)
Pour accompagner les acteurs économiques dans leur transformation positive, il est nécessaire de pouvoir évaluer les progrès accomplis ainsi que ceux qu’il reste à faire pour mieux prendre en compte l’intérêt des générations futures. C’est pour cette raison que l’Institut de l’Economie Positive a créé les indices de positivité. Ces nouveaux outils doivent servir de boussoles pour mieux orienter la prise de décision.
Pensez-vous que vous tiendriez compte d’un tel indice de positivité pour …
81%
58%
49%
18%
41%
51%
1%
1%
Choisir des produits ou des services en tant queconsommateur
Choisir de travailler dans une entreprise plutôt qu’une autre parce qu’elle a un meilleur score de positivité
Payer plus cher un produit ou un service si celui-ci dispose d’un meilleur score de positivité
Oui Non (NSP)
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Une majorité de Français seraient prête à opter pour une compagnie d’assurance (59%) ou pour un produit d’assurance (58%) s’il est labellisé « économie positive »… et 3 clients sur 10 seraient même prêts à payer
jusqu’à 5% plus cher un produit d’assurance disposant de ce label
L’Institut de l’Economie Positive labellise notamment certains produits d’assurance. En tant que consommateur, seriez-vous prêt à …
59%
58%
30%
40%
42%
70%
1%
Choisir une compagnie d’assurance plutôt qu’une autre parce qu’elle propose des produits d’assurance « positifs »
(c’est-à-dire conformes à ce label de positivité)
Choisir un produit d’assurance plutôt qu’un autre parce qu’il dispose d’un label de positivité
Payer éventuellement jusqu’à 5% plus cher ce produit d’assurance s’il a un label de positivité
Oui Non (NSP)
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Pour les Français, les principales qualités perçues d’une assurance positive sont qu’elle soit accessible aux personnes à faible revenu, qu’elle puisse être expliquée de façon simple et transparente et qu’elle comporte un accompagnement spécifique pour prendre en compte les coups durs
Quels sont, selon vous, les trois principales qualités d’une assurance « positive », c’est-à-dire labellisée comme proposant des produits d’assurance « positifs » ? C’est avant tout que cette assurance …
55%
48%
45%
34%
33%
22%
20%
2%
soit accessible aux personnes à faible revenu
puisse être expliquée de façon simple et transparente
comporte un accompagnement spécifique pour prendre en compte les accidents de la vie et coups durs que l’on peut avoir (chômage, accident…)
soit proposée par un organisme respectueux de l’environnement
soit accessible aux personnes en situation de handicap
soit accessible sur internet aux sourds et malentendants, grâce à uneinterface adaptée
Puisse être souscrite par tous les canaux : en ligne, par téléphone et enagence
NSP
Plusieurs réponses possibles