Le triangle d'or birmanie

Post on 16-Apr-2017

469 views 2 download

Transcript of Le triangle d'or birmanie

Le triangle d’or «  mauve »

au pays des Shan et des Aka

A l’extrême est de la Birmanie, ville de Kiengtung, à la jonction de la Chine, de la

Thailande et du LaosPowerpoint non commercial de Bernard GEORGES

• On ne peut pénétrer ici qu’accompagné par un guide Shan et sous réserve de contrôles de passeport réguliers au fil des routes, des péages ou des haltes!

• Le pays montagneux et vallonné dispose d’ terre riche et fertile avec des habitants beaucoup plus prospères (pléthore de voitures, motocyclettes et téléphones portables en ville!)que dans le reste Myanmar, notamment en raison de:

• Pas moins de 17 ethnies vivent dans des villages et ont leur propre langue! En particulier les Palaung et les Ahka que vous verrez plus loin

L’or mauve…

Le pays Shan sur fond de montagnes chinoises. Les interprétations divergent sur l’origine du mot Shan: il voudrait dire « méditation silencieuse », mais la Chine ou pays des Shan serait aussi » l’empire du milieu. ». Pour d’autres, Chan signifierait le « thé », autrement dit le pays du thé….

Des parchemins sont signés pour honorer et attester des offrandes …..

Je me suis demandé de quoi devait bien parler notre guide Siam Sam Tip,qui est catholique…

Sur un tableau noir au bord de la pagode, daté de notre passage, le 11 janvier 2009: l’écriture birmane d’origine pali hindoue (sacrée) et sino-tibétaine est très belle, presque exclusivementcomposée de caractères arrondis (43 lettres, 11 voyelles, 3 tons !!!)

• Sur la route, dans la montagne, les villages d’ethnies et de religions différentes se succèdent le long d’un sentier, à des minutes ou heures de marche…

En route, une fabrique artisanalede distillation d’alcool de riz…..Nous l’avons goûté, surpris par son arôme et sa qualité!

Le bric-à-brac d’une échoppe où nous nous sommes reposés, sur le chemin…

D’origine tibéto-birmane et chinoise et provenant de migrations anciennes (le peuple frère des Hmongs , qui sont encore massacrés et mis dans des camps au Laos ,comporte 10 000 personnes immigrantes en France et 1600 en Guyane) Pour leur part, les Ahkas vivent principalement dans des villages montagneux.

Nombre d’entre eux sont catholiques et animistes. Les femmes portent en permanence de magnifiques costumes et de lourdes coiffes pleines de pièces d’argent, de colliers concentriques, de perles et de boules d’argent. Elles ne les retirent que rarement: ces coiffes ne sont pas seulement des accessoires de séduction mais aussi indicatives du statut social, du rang et obéissent à des codes propres aux villages.

Les Ahka qui vivent dans des villages (de 50 à 200 personnes) entourant la ville de Kengtung ne sont accessibles qu’à pied, par des pistes accidentées et à des heures de marche. Le tourisme négatif n’a pas encore pourri leur mode de vie et les villageois accueillent avec beaucoup de gentillesse et de sourires.

Ils vivent dans des maisons de bambous quillées sur des pilotis de bois. Elles seraient divisées en une partie pour les hommes et l’autre pour les femmes, avec une terrasse aérienne et nattée comme pièce ouverte extérieure

Les Ahkas

Important de le préciser!• Depuis Lévi-Strauss nous savons combien les ingérences dans la vie d’autres

peuples peuvent être néfaste. Le tourisme n’échappe pas à la règle. Il peut être très positif en Birmanie à la fois pour améliorer la condition des gens qui en vivent, même si le gouvernement prend sa part. Positif aussi en contribuant à faire connaître la situation…

• Les exemples négatifs abondent partout dans le monde. Pour ce qui est des photographes, elle peut induire rapidement des rapports d’argent, de sollicitation, de mendicité. Les photos prisent ici l’ont été très rapidement ou en en demandant la permission avec un sourire, jamais avec un paiement sollicité, sauf une fois à Bagan par compassion….

• Notre guide Shan avait une approche ingénieuse pour éviter des rapports malsains inducteurs de dépendance Nous avons acheté avec lui gâteaux, bonbons, coupe-ongles , babioles etc. sur le marché de la ville et, une fois rendu dans le village, il organisait, sur une des terrasses aériennes, une loterie avec des petits bouts de papier. C’était la fête: vieillards, femmes et enfants venaient nous rejoindre pour se distraire, riant les uns et les autres des surprises de la loterie, sans que jamais il puisse y avoir des jalousies du fait du hasard, ou des demandes d’argent pour des photos discrètes et acceptées avec le sourire……,

Le sentier pour atteindre les villages

Avec notre guide nous avons engagé la conversation sur le bord de la route. Cette femme Ahka nous à montré les pièges qu’elle allait poser pour attraper des oiseaux. On ne le voit pas

malheureusement ici mais chaque baguette souple de bois

disposait d’un système très ingénieux et multiple pour se détendre et capturer la proie.

La terrasse extérieure, propre à chaque maison….

Le lieu de la loterie…..

La loterie!

Loterie: je me suis demandé commentla terrasse pouvait supporter le poidsde tant de gens, y compris de monami Fernand!

Certaines femmes Ahka se teignent les dents de laque noire.. Les critères de beauté diffèrent selon les pays.! Au marché le guide a pris soin de ne pas acheter de dentifrice pour la loterie….

Mon ami Fernand en bonne compagnie…

Nous redescendons le sentier

Séchage de riz

A Kiengtung

• A 4 heures de route de Kiengtung, la ville de Monglar fait frontière avec la Chine. Remplie de casinos et machines à sous pour les Chinois qui sont très joueurs, elle est aujourd’hui désertée de ses riches touristes vu la nouvelle réglementation du gouvernement chinois peut soucieux de voir filer son argent ailleurs… Une curiosité : dans cette ville birmane on ne paye qu’en monnaie chinoise, en yuan!

A Monglar

!

Les rizières dans la plaine

En trekking, Fernand ,clope et bière dans une échoppe de fortune sur le chemin et sous le regard d’une vaillante soldate du peuple!

C’est la fin….. Salut à tous