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UNIVERSITE D'ANTANANARIVO
Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie
(domaine : Science de la Société)
Département Economie
(Mention Economie)
………………………………………………………..
Mémoire de groupe de fin d’études pour l’obtention du Diplôme de Licence en
Sciences Economiques
Option : ECONOMIE GENERALE
TITRE :
Par :
158 :Mme NOMENJANAHARY Valosoa Irène
159:Mr RABENJAMINARIMANANA Natana Jaona
160 :Mlle RABESEHENONTSOA Ravakiniaina
161 :Mlle RABEZANAHARY Claudianna Marie Fransca
162 : Mlle RAFANOMEZANTSOA Rianamalala
Encadreur : Mr RAZAFINDRAKOTO Jean Lucien, Maître de conférences
Promotion : TSIRESY Date de Dépôt : 10 janvier 2017
Date de soutenance : 24 Janvier 2017 AU : 2015/2016
Le secteur Bâtiment et Travaux Publics
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REMERCIEMENTS
On tient à exprimer notre gratitude à tous ceux qui ont participés à la réalisation de ce
mémoire. Tous d’abord, nos remerciements vont au Seigneur le Tout Puissant, sans qui rien de
cela n’aurait pu être réalisé.
Nos remerciements vont également à :
Monsieur RAKOTO David Olivaniaina, Doyen de la faculté DEGS ;
Monsieur RAMAROMANANA Andriamahefazafy Fanomezantsoa, Chef responsable
de la mention économie ;
Madame RAMANAMPISOA Holimalala, Responsable d’année L3
Monsieur RAZAFINDRAKOTO Jean Lucien qui a pu nous accorder son temps
précieux pour nous encadrer et nous conseiller dans la réalisation de ce mémoire destiné
à enrichir notre patrimoine intellectuel.
Nos vifs remerciements s’adressent à nos proches et surtout à notre famille pour leur soutien
sans faille au cours de la réalisation de ce mémoire ainsi qu’à toutes les personnes y ayant
contribué de près ou de loin.
Toutes les données dont nous avons besoins pour la réalisation de cette recherche
proviennent principalement de la collaboration avec quelque entité publique et privé qui mérite
également nos vifs remerciements.
2
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS …………………………………………………………………………..1
SOMMAIRE……………………………………………… …………………………….….....2
LISTE DES ABREVIATIONS………………………………………………………………..3
LISTE DES TABLEAUX……………………………………………………………………..4
INTRODUCTION………………………………………………………………………… ….1
PARTIE I : LES THEORIES DU SECTEUR BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS.…...5
Section A : Théorie sur le bâtiment ……………………………………………………….5
Section B : Théorie sur le Travaux publique……………………………………….……..8
PARTIE II : LE BTP A MADAGASCAR……………………………………………………9
Section A : Le secteur BTP et l’économie Malagasy ……………………………………..9
Section B : Le budget national et l’investissement sur le secteur BTP…..........................15
CONCLUSION……………………………………………………………………………....24
ANNEXE …………………………………………………………………………………....25
TABLE DES MATIERE…………………………………………………………….............30
RESUME
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LISTE DES ABREVIATIONS, DES SIGLES ET DES ACRONYMES
BTP : Bâtiment et Travaux Publics
CFP :Certificat de Formation Professionnelle
ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
ETFP :Enseignement Technique et Formation Professionnelle
ETP :Equivalent Temps Plein
FPME-BTP :Fédération des Petites et Moyennes Entreprises
FPQ :FiberPre-Qualification
GEM : Groupement des Entreprises de Madagascar
IDE : Investissement Direct à l’Etranger
ININFRA : Institut National de l’Infrastructure
INSTAT : Institut National de la Statistique
ISPM : Institut Supérieur de Polytechnique de Madagascar
IST: Institut National de la Statistique
LTP : Lycée Technique Professionnelle
MTP : Ministère des Travaux et publics
NTIC : Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication
PME : Petite et Moyenne Entreprise
QMM : QitsMineral Madagascar
SE-BTP : Syndicat des Entreprises en Bâtiment et Travaux Publics
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Taux de croissance économique par secteur……………………………………...14
Tableau 2: Le stock d’IDE par branches d’activités de 2008 à 2011………………………..15
Tableau 3 : Les flux d’IDE par branches d’activités entre 2009 à 2011………………………..16
Tableau 4 : Les grandes entreprises de Madagascar par chiffre d'affaires 2013 dans le secteur
BTP…………………………………………………………………………………………...25
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INTRODUCTION
Le BTP désigne le secteur Bâtiment et Travaux Public. La fédération Française
du Bâtiment définit le BTP comme suit : « Le bâtiment c’est la construction d’édifice, leur
aménagement intérieur, leur entretien, leur restauration ou leur démolition dont les travaux
sont effectués par des entreprises de toute tailles, de l’artisan jusqu’aux grands groupes
multinationaux. Quant aux Travaux Publics : ce sont les infrastructures, la construction des
grands équipements, les ouvrages d’art et de génie civil. Ces deux professions sont distinctes
mais voisines »
I. L’évolution du BTP dès l’Antiquité
I-1- L’Antiquité
I.1.1 L’architecture classique (Vè et IVè siècles avant J-C.)
L’architecture classique trouve ses origines dans la civilisation grecque. Cette
architecture exprime la vie de la cité, en particulier au travers de l’Acropole et du Parthénon.
Les Romains conquièrent au IIe siècle av. J.-C. l'Afrique du Nord, la Grèce et l'Espagne, et
assimilent les traditions architecturales de ces régions, en particulier celles de la Grèce. Ils
intègrent également le savoir-faire technique de leurs voisins immédiats en Italie centrale, les
Étrusques. L’architecture romaine s’inspirera des mêmes principes que l’architecture grecque
mais privilégiera les édifices utilitaires plutôt que religieux. L'apport des Romains est surtout
de l'ordre de la technique constructive : utilisation de nouveaux matériaux (terre cuite, ciment,
brique), perfectionnement de nouvelles structures (arc*, voûte*, dôme*) déjà expérimentées
par les Étrusques. Le temple romain reprend le modèle grec, y ajoutant souvent une base élevée
Maison carrée.
Les monuments civils romains sont d'une taille et d'une complexité sans
précédent. Les Romains vont construire des aqueducs (le pont du Gard), des bains publics
(thermes de Caracalla), des basiliques (tribunaux), des théâtres, des arcs de triomphe, des
amphithéâtres (le Colisée), des arènes et des palais.
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I-2- Le Moyen Age
I-2-1- Les églises et cathédrales
I-2-1-1-L’architecture romane (XIe et XIIe siècles)
Deux siècles plus tard, favorisée par les progrès de la démographie et du
sentiment religieux, de nombreuses églises sont construites donnant ainsi naissance à une
architecture baptisée " romane " (issue de Rome). L’art roman devient le premier grand style
architectural de l’Occident chrétien.
Avant l’an 1000, la plupart des églises étaient construites en bois et beaucoup
avaient été brûlées par les vikings. Les églises restantes deviennent trop petites (car la
population augmente) ou sont en trop mauvais état. Les architectes des époques
mérovingiennes, carolingienne vont être à l'origine de l'architecture romane. Les églises qu’ils
vont construire sont imitées des anciennes basiliques romaines.
Jusqu’au 11ième siècle, une charpente en bois soutenait la toiture. Mais cette
technique présentait de graves risques d’incendie. Les architectes remplacèrent cette charpente
par une voûte* de pierre ayant la forme d’un demi-cercle (on l’appelle une voûte* en plein
cintre).
I-2-2-Les châteaux forts
Tout seigneur important vit dans un château fort qui domine une trentaine de
villages. Les premiers châteaux fortifiés sont en bois et trop faciles à incendier. A partir du
11ième siècle ces châteaux en bois vont être remplacés par d’imposantes constructions en pierre
et devenir de formidables forteresses.
I-3-Les temps modernes
I-3-1- L’architecture de la Renaissance (XVe et XVIe siècles)
A la fin du Moyen Age eut lieu une série de changements politiques,
économiques, sociaux et intellectuels : La Renaissance. Sur le plan politique, le féodalisme perd
de l'importance : les villes sont fortes et les rois sont puissants. Le pouvoir papal (du pape) s'en
voit affecté et souffre bientôt d'un autre mal : la Réforme protestante. Sur le plan
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économique, l'agilité du commerce international, grâce à la monnaie et les découvertes
géographiques, créent richesse et rivalités. Tandis qu'en Europe du Nord et dans la péninsule
Ibérique le gothique continue de produire des chefs-d’œuvre jusqu'au XVIe siècle, apparaît à
Florence, au début du XVe siècle, un mouvement de renouveau artistique et architectural qui
gagne l'Italie, puis toute l'Europe. L'architecture de la Renaissance revient aux ordres
antiques(gréco-romains) et emploie l'arc en plein cintre, la voûte en berceau et le dôme. Des
architectes de renom comme Léonard de Vinci et Michel-Ange vivent à cette époque en Italie.
En France, Les rois veulent conquérir l’Italie. François 1er (le plus célèbre de cette période)
conduit des expéditions tantôt victorieuses (Marignan 1515) tantôt vaincus (Pavie 1525).
Finalement la seule chose qu’il ramènera d’Italie, sera l’émerveillement devant la Renaissance
italienne : il voudra aussitôt l’imiter. Roi et grands seigneurs font bâtir des châteaux non plus
défensifs comme au Moyen Age mais qui vont servir à montre leur puissance par leurs
splendeurs. Ces châteaux essentiellement bâtis dans la région de la Loire et autour de Paris ont
de larges ouvertures laissant entre la lumière : des jardins remplacent les fossés ; des statues
imitées de celles de Grèce, des colonnes ornent les façades.
I-4-L’époque contemporaine
I-4-1- Le néoclassicisme et l’éclectisme (XVIIIe et XIXe siècles)
L’architecture des monuments publics ainsi avec la révolution industrielle, le
XIXe siècle est celui du fer, et l’architecture métallique s’impose rapidement même si elle
suscite de vives polémiques. Dès 1854, les halles (immense marché au centre de Paris) de Victor
Baltard, sont construites autour d’une structure en fer et en fonte. C’est l’exposition universelle
de Paris en 1889 qui consacrera l’usage du fer. Construite en seulement deux ans, la tour Eiffel
étonnera le monde entier. Le XIXe siècle fait donc place à de nombreux styles d’architecture,
cette grande variété, ce côté éclectique fera que l’on nommera cette période comme
l’éclectisme.
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I-5-Aujourd’hui
Au début du XXe un art dit « art nouveau » fait son apparition en France avec
Hector Guimard comme architecte. On lui doit notamment la construction de nombreuses
bouches de métro et quelques bâtiments. De nos jours, l'utilisation du béton armé permet toutes
les formes d’architecture. Ce matériau favorise l'esthétique fonctionnaliste, dominée par les
lignes droites et les surfaces planes, et refusant l'ornementation. Pour les nouvelles
constructions tous les matériaux sont utilisés mais essentiellement l’acier, le verre et le béton
armé. Les styles d’architecture en tendance à s’uniformiser dans le monde entier.
Cela nous amène donc à poser la question suivante : « Quels sont les apports
du secteur BTP sur le plan économique d’un pays ? ». Pour mieux appréhender ce devoir,
on va voir successivement en premier partie les Théories sur le Bâtiment et Travaux publics,
puis en deuxième partie l’analyse du secteur BTP à Madagascar et quelque pays d’Afrique
subsaharienne.
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Partie I : LES THEORIES DU SECTEUR BATIMENT ET TRAVAUX
PUBLICS
I- La construction d’un édifice
Lors d’un projet d’aménagement, tout constructeur doit prendre en compte la
nature des formalisations constituant le sous-sol du site où il est prévu de réaliser cet
aménagement. Cette prise en compte permet d’adapter le projet au site envisagé, de définir le
système de formation de l’ouvrage avec le meilleur rapport sécurité/ coût et de se garantir contre
les effets de la réalisation des travaux sur les constructions voisines. Tout cela dans le but
d’assurer la pérennité des futurs ouvrages. D’après Karen Kensek, « Les modèles ne sont jamais
que le moyen de communiquer les intentions, les volontés, les méthodes et le résultat attendu.
L’objectif reste l’achèvement du bâtiment1 »
Selon Martin Nadaud, politicien français : « Quand le Bâtiment va tout va »2
c’est-à-dire que le secteur bâtiment se trouve dans une période favorable, les carnets de
commande sont bien remplis, les chantiers tournent et les clients paient. Les entreprises quelles
que soient, tournent bien, ce qui leur permet d’investir dans des projets d’avenir et en même
temps d’engager du personnel. Ce secteur est donc considéré comme le moteur des plusieurs
projets qui ont besoin de cet édifice.
II- Le secteur des Travaux Publics
Les Travaux Publics présente donc les infrastructures par opposition aux
infrastructures, logement individuels et collectifs, immeubles de bureaux, écoles, hôtels,
hôpitaux. Construire mieux, plus vite, au meilleur coût tout en se préoccupant des conditions
de travail en respectant l’environnement, les entreprises de travaux Publics innovent au
quotidien pour satisfaire ces attentes et être performante. La concurrence internationale est
également une aiguillon qui pousse les entreprises à rechercher l’excellence et à confronter un
savoir-faire qu’elles exportent dans le monde entier.
1Livre de Karen M. Kensek « Manuel Bim théorie et applications » p 256
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Les grandes entreprises de Travaux Publics se sont construites en étant
innovantes, en conservant leur savoir-faire et en accroissant leur potentiel de rechercher le
développement. L’innovation s’inscrit aujourd’hui dans une politique globale de
développement durable. Les thématiques porteuses d’innovation concernent généralement :
L’amélioration des performances des matériaux
L’amélioration de la connaissance du comportement des structures, grâce notamment à
la modélisation numérique
L’amélioration des procédés de fabrication aux nouvelles exigences environnementales
ou du développement durables (économies d’énergie et de ressources non
renouvelables)
Les Travaux Publics, en raison de leur complexité et de leur importance
économique et social, ont besoin de nombreux acteurs qui ont chacun leurs compétences et
leurs responsabilités propres. Nous proposons un regroupement en quatre catégories dont les
maîtres d’ouvrages, les chercheurs et innovateurs, les maîtres d’œuvres, bureaux d’études
technique et experts et enfin les entreprises.
2Lors d’un discours de l’homme politique français « Martin Nadaud à l’Assemblé National le 5
mai 1850
11
III- Rôle du Ministère chargé du BTP
Le Ministre chargé des travaux publics et de la construction a pour mission de
mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière d’urbanisme, d’habitat et de
construction, élabore les procédures et les techniques, conseille et coordonne à ces effets
l’action des autres ministères dans l’objectif de protéger la population et de promouvoir le
développement durable. A partir de 2012, le Ministère des travaux publics demandent à ce que
les normes deviennent obligatoires pour les constructions et bâtiments et les matériaux de
construction par le décret 2012-898 du 13 janvier 2013 portant contrôle et homologation des
matériaux de construction. Concernant les matériaux de construction, des essais peuvent être
effectués à Madagascar et les analyses incombent au Laboratoire national des travaux publics
et des bâtiments (LNTPB). Le Bureau des Normes de Madagascar est désigné l’organisme
national compétent pour délivrer les certificats d’homologation correspondants.
IV- Les besoins en compétences dans le BTP
Dans le BTP, les besoins essentiels des entreprises résident dans les Métiers de
base exercés par les ouvriers professionnels et qualifiés et des techniciens : maçons/coffreurs,
plombiers, conducteurs d’engins, mécaniciens de chantier, chefs de chantiers/conducteurs de
travaux - Fonctions transversales (techniciens, ingénieurs): logistique, management, gestion,
hygiène et sécurité, compétences nécessaires pour prendre en charge de nouvelles fonctions
liées à l’évolution du secteur. Les grands groupes cependant ont recours de manière récurrente
à des ingénieurs expatriés qui démontrent le besoin dans ce domaine de compétence.
IV-1- Activités économiques dans le BTP
Puisque les entreprises sont des entités économiques qui transforment des
matières premières en des produits fini, la consommation intermédiaire des produits et
influencés par le niveau d’activité. Autrement dit, lorsqu’un secteur économique témoigne un
accroissement tangible de ses activités, ceci génère une évolution de la consommation de certain
produit qui lui est liés.
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Dès sa part, le secteur de BTP en général est animé par des entreprises de
différentes tailles et natures. Ce dernières expriment leur permanents besoins en certain matière
première et produit semi fini, sans lequel elle ne pourra guère construire des logements ni
produire des infrastructures. Ainsi, une entreprise de BTP utilise de l’acier, de bois, des agglos,
des conduites en ciment, du sable, du gravier, des fournitures électriques comme drone pour la
topographie, des peintures, du vernis, du bitume et d’autres produits. L’ensemble de ses
produits sont en corrélation positive avec l’activité du secteur BTP. La demande sur ses biens
augmente avec l’accroissement de l’activité de ce secteur et vice versa. Les observateurs du
secteur des BTP, s’en serve généralement de l’évolution de la consommation du ciment, afin
d’évaluer le niveau de production, enregistré par ce secteur et ces impacts sur l’activité
économiques.
V- Dynamisme du secteur bancaire dans le BTP
Pour l’activité économique, existence d’un financement adéquat est une
condition sine-qua non pour la réussite de n’importe quel projet. Ceci dit, aucune entreprise des
BTP ne pourrait ni produire des logements ni construire des infrastructures, sans l’existence
d’un financement accompagnant le développement de ses activités. D’autre part, les ménages
et les particuliers désirant acquérir un logement, sont obligés soit de posséder des ressources
financières suffisantes, soit des contractés des crédits bancaires. C’est ainsi que le secteur des
BTP deviennent un facteur incitatif à la promotion de l’industrie bancaire dans le pays. Par
ailleurs, il convient de mentionner la relation de réciprocité qui relie le secteur bancaire avec
celui des BTP. Les diverses opérations réalisées dans le cadre des BTP stimulent l’encours
bancaire et contribuent à grande échelle à sa progression. De sa part, l’industrie bancaire
catalyse la croissance des activités des BTP à travers les financements proposés.
13
VI- Logiciel de gestion d’interventions pour BTP
Le domaine du BTP nécessite de se rendre régulièrement chez les clients. Pour
optimiser la productivité il convient de bien s'organiser. La solution d’utilisation du logiciel
« Organilog » est particulièrement bien adaptée aux sociétés du BTP qui gèrent des équipes sur
le terrain, afin de connaître facilement l'emploi du temps et pouvoir remonter les informations
"terrain" à un chef d'équipe. Ce logiciel est disponible en une application mobile pour faciliter
le travail et permet aux acteurs du BTP de se collaborer simplement et efficacement.
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Partie II : LE BTP A MADAGASCAR
Le BTP est au cœur d’une inspiration économique qui s’illustre par les
challenges que relève le gouvernement mais aussi à cause des circonstances favorables comme
la venue des investisseurs miniers et la reprise des grands chantiers routiers. La transversalité
du BTP dans le développement économique de Madagascar en fait un secteur stratégique qui
mérite une attention particulière dans la modernisation des dispositifs de formation, le
développement des capacités humaines et bien sûr le transfert de technologies.
I- Le secteur BTP et l’économie malagasy
La spécificité du secteur Bâtiment et des travaux publics (BTP) à Madagascar,
c’est sa propension à soutenir tous les grands programmes d’investissement du pays
(notamment routes et transport, agriculture-élevage, bâtiments industriels et habitat, mines,
énergie). Paradoxalement, le secteur dépend fortement des projets d’investissements publics et
privés pour continuer à se développer voire à survivre. On y retrouve aussi une importante
transnationale des entreprises du BTP avec des grands groupes représentant jusqu’à 40 % de
l’activité du secteur BTP pour seulement 1,2% des entreprises formelles3. De manière générale,
le secteur possède l’un des plus importants taux d’entreprises formels avec une faible part
d’activité du secteur informel estimée à environ 30%.
On compte aujourd’hui quelques regroupements d’opérateurs et professionnels du secteur BTP,
notamment : le Syndicat SE-BTP (40 entreprises adhérentes, PME et grandes entreprises), les
membres du GEM (organisation la plus représentative des entreprises) et la FPME-BTP (360
entreprises adhérentes, plutôt de petite taille, avec des besoins spécifiques).
3FORMAPRO BTP
15
I-1-Les contraintes des procédures de marchés publics
Un des freins au développement du BTP est représenté par les procédures de
marchés publiques qui représentent une part très importante du marché des BTP puisque l’Etat
est le 1er investisseur dans la construction. Les entreprises dénoncent un manque de
transparence et l’absence d’une politique encourageant ou favorisant les compagnies locales.
La faible compétitivité des entreprises locales représentant pourtant 98% du total des formels4
est liée à des capacités financières, techniques, mais aussi en ressources humaines qualifiées.
Les grands groupes ont d’ailleurs la capacité de mobiliser à l’international ou localement des
compétences inaccessibles aux PME qui accusent de ce fait un retard technologique. La
Simplification des procédures de marchés publics est nécessaire afin d’accélérer la commande
publique et en faciliter l’accès des PME, tout en préservant les principes de base du marché
public à savoir l’égalité de traitement et la transparence des procédures.
Pour l’aspect financier, afin de promouvoir l’équité et l’égalité des chances
entre les entreprises locales et multinationales, les opérateurs demandent l’augmentation des
avances versées et réduction des délais de paiement, compte tenu du fait que le secteur BTP
supporte des charges financières multiples à travers la mise en place des cautions de soumission
et des cautions contractuelles ; mais aussi les investissements en matériels et équipements.
I-2- Les dispositifs de formation dans le BTP
Les dispositifs publics et privés existants de formation initiale et continue
qualifiante et diplômant dans le BTP concernent environ 6000 personnes/an environ. Ils sont
vétustes, peu performants, et de capacités insuffisantes et inadaptées aux nouvelles techniques
mises en œuvre dans le BTP. Pour remédier à ces difficultés les autorités publiques et les
organisations professionnelles du secteur souhaitent coopérer en vue d’engager une
modernisation des dispositifs de formation dans la filière.
I-2-1- Les offres de formation publique
Le dispositif public connait de nombreuses difficultés ayant des répercussions
tant pour la formation des apprenants que pour leur insertion professionnelle, entre autres : (i)
4 Selon l’INSTAT, le secteur comptait 3.555 entreprises formelles en 2006
16
des infrastructures ayant une capacité d’accueil peu importante (peu d’élèves sélectionnés) et
quelquefois en état de dégradation ; (ii) des frais de formation non abordables pour quelques-
uns surtout en ce qui concerne la FPQ ; (iii) peu de participation des filles en ETFP ;
(iv) hétérogénéité dans le niveau ; (v) insuffisance de matériels pédagogiques et didactiques ;
(vi) inadéquation référentiels des métiers et programmes et autre inadaptation des gouvernances
des établissements publics5.
Le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle
dispose d’un réseau de lycées techniques et de centres de formation professionnelle qui offrent
la filière génie civil et donc le BTP. Tandis que l’enseignement supérieur dispose de 11
établissements formant des techniciens ou des ingénieurs en génie civil dont l’IST, l’ESPA,
(publics) et Saint Michel, Sacré Cœur, ISPM, (privés). Plusieurs centres de formation sont sous
tutelle du ministère des travaux publics comme le centre de référence INFRA créé en 1988 à
Antananarivo.
En général, les établissements de formation publique accusent un retard dans
les évolutions technologiques et ne peuvent généralement pas offrir des formations de qualité
et normalisées. Les outils didactiques et pédagogiques, les équipements/matériels sont dans à
plupart obsolètes et inadaptées et doivent faire l’objet de réingénierie et de remplacement. En
outre, les établissements publics sont confrontés à de multiples difficultés de gestion liés ou non
à la compétence de la direction et à la disponibilité des ressources.
I-2-2- Les offres de formation privée
Généralement, les centres de formation privé bénéficient aussi d’un soutien de
donateur privé à l’international et dispose donc d’équipements et de matériels mieux adaptés,
on peut citer le réseau confessionnel des centres de formation professionnel Don Bosco.
Néanmoins, on note une inégalité des offres de formation privées dans le contenu et dans la
forme. Le secteur privé de la formation technique et professionnelle est prépondérant avec 63%
des effectifs totaux. Il représente 87% des établissements de type CFP et 31% des
établissements de type LTP. Plus de 350 opérateurs privés accueillent chaque année plus de
5 FORMAPRO BTP
17
31.000 jeunes dont 75% se concentrent dans la capitale. Le Génie Civil représente 13% des
effectifs des apprenants6.
I-2-3-En matière d’insertion professionnelle
Compte tenu des défaillances informationnelles dans le secteur, les jeunes,
demandeurs d’emplois et personnes déflatées à la recherche d’insertion ou de réinsertion
professionnelle sont dans la plupart mal ou pas orienté dans les métiers. Malgré la forte
demande des entreprises, ces personnes sont mal canalisées et ne parviennent pas à se connecter
aux offres d’emplois.
Actuellement beaucoup d’acteurs ont reconnu que l’Etat a besoin de
coordination et d’appui avec le privé et du reste de la société civile afin d’agir sur les
mécanismes d’insertion professionnelle. Les entreprises sont même sollicitées à appuyer par
un effort financier la mise en place d’actions de formation destinées à concourir à leur
compétitivité par la mise à disposition de personnel qualifié et l’insertion des jeunes.
I-3- L’emploi dans le BTP
I-3-1-Le BTP, un véritable vivier d’emplois
La construction a considérablement renforcé ses capacités de production au
cours des dix dernières années, avec la création nette de plus de 340 000 postes salariés
permanents de 1998 à 2007 inclus et 75 000 en équivalents-temps plein via l’intérim (devenant
le principal secteur créateur d’emplois de l’économie). Malgré un fléchissement de l’activité
durant la crise, l’emploi permanent dans la construction reste relativement stable et va
assurément augmenter dans les années à venir avec la reprise des aides publiques au
développement essentiellement lié à l’infrastructure.
I-3-2-Une dynamique des emplois liés aux investissements privés
L’exemple de la mine illustre la forte interdépendance du BTP aux gros
investissements privés comme durant la phase de construction avant 2008 des entreprises Rio
6 FORMAPRO BTP
18
Tinto et Sherritt qui a entraîné un développement des chantiers BTP. La fin de ces chantiers a
entraîné tout autant un ralentissement voire un abaissement des activités du BTP de 17.9% en
2009 par rapport à 2008 et de 17.7% en 2010 par rapport à 2009, soit plus de 35% en 2 ans7.
Cette dynamique est favorable à une création d’emplois importante, à l’exemple de QMM Rio
Tinto où plus de 4000 emplois ont été générés durant la construction pour se réduire de moitié
durant la phase de production. A cause du manque de compétence locale et nationale, environ
80% des emplois indirects liés à la construction ont été recrutés à l’international. Les
responsables ont évoqué le manque de compétitivité des malgaches liés à un gap de
compétences et un manque de spécialités certifiées.
I-3-3-Une dynamique liée aux investissements publics
Une croissance exceptionnelle des investissements immobiliers a amené le
secteur de la construction en 2007 à atteindre un chiffre d’affaires exceptionnel de 176,7 Md€
en 2007 et 1 900 000 actifs au 31 décembre 2007. Le secteur a connu près de 2,8% de croissance
moyenne en volume de 1996 à 2009 qui a permis à la création de 1 479 000 salariés permanents,
270 000 non-salariés et 150 000 intérimaires (en équivalents temps plein)8. Pour expliquer ce
phénomène, on peut dire que la construction a bénéficié, au cours des dernières années, d’une
conjoncture macro-économique favorable, d’une forte progression de l’investissement des
collectivités locales et de nombreuses mesures mises en œuvre ou impulsées par le
Gouvernement.
I-3-4-Les impacts de la crise sur l’emploi
En 2008, pour la première fois depuis 2002, le ralentissement de l’activité
amène le secteur à diminuer son recours au travail intérimaire, et ceci après un niveau record
atteint en 2007, avec un contingent de 150 000 équivalents-salariés à temps plein (ETP), soit
un taux de recours de 10,4 % qui a placé, comme en 2006, le BTP au deuxième rang des secteurs
de l’économie pour l’appel à ce type de personnel, derrière l’automobile. Avec près de 13 000
salariés permanents supplémentaires estimés, la construction était encore créatrice d’emplois
en 2008 tout en recourant moins à l’intérim. Mais les perspectives d’activité pour 2009 amènent
à envisager des pertes totales comprises entre 30 000 et 60 000, dont environ
7Tableau de bord d’avril 2011. INSTAT 8FORMAPRO BTP
19
un tiers d’intérimaires. Cette baisse du travail temporaire est due presque totalement au recul
des travaux publics : moins 5 000 ETP, soit un recul de 10,6 %. Sur l’année 2008, l’intérim du
secteur marquait un recul total de 6 000 à 7 000 intérimaires, plus prononcé dans les travaux
publics, moins 4 000, soit – 9 % en moyenne annuelle dans ce segment, que dans le bâtiment :
moins 2 500, soit 2,4 %9.
I-3-5-Une absence de système d’information fiable
Il n’existe pas aujourd’hui de système de production, de traitement et de
diffusion d’informations sur le marché de travail fiable dans le secteur du BTP en particulier
mais aussi sur toutes les filières économiques en général. Il est impossible de savoir
suffisamment à l’avance des tendances du marché de travail malgré l’existence des organismes
comme l’observatoire national de l’emploi et de la formation10. Mais ces organismes ne sont
réellement opérationnels et ne produisent pas à temps réel les dynamiques d’information sur
l’offre et la demande d’emplois. Cette déconnexion du système existant avec les besoins réels
du public entrave l’insertion professionnelle des demandeurs d’emplois. On note une véritable
rareté des sources d’information disponibles sur le secteur BTP.
I-3-6- Contribution à la croissance économique
Face à la faiblesse de la croissance, les problèmes de gouvernance et le manque
d’investissement conséquents dans les secteurs sociaux ont entrainé une détérioration des
conditions de vie de la population avec un taux de pauvreté et de fortes inégalités régionales. La
croissance économique reste tirée par le secteur secondaire (zone franches industrielle, agro-
industrie, industrie métallurgique et du bois) et par le secteur services (banque, tourisme,
assurances, BTP). L'explosion du secteur du Bâtiment et des Travaux publics s'explique par la
priorité fixée par le gouvernement à la réhabilitation des routes et des infrastructures routières.
9 FORMAPRO BTP 10– ONEF et de l’observatoire malgache de l’emploi et de la formation professionnelle – OMEF du Ministère de
la fonction publique du travail et des lois sociales – MINFOPTLS
20
Ces différents secteur d’ activité composant l’ économie Malagasy vont permettre à l’ économie
nationale de connaitre la croissance économique de 114% en 2016 puis 4,5% en
2O17 permettant ainsi une réduction progressive de la pauvreté et du chômage sous l’effet
conjugué des progrès attendus de la gouvernance et d’ une relance des investissement publique
et privé dans le cadre de la conférence des bailleurs ainsi que du dynamisme espérée de
l’agriculture des zones franches industrielle des NTIC , du transport , du tourisme, qui sont en
raison du BTP. Un tel niveau de croissance devrait contribuer à réduire la pauvreté et le
chômage, sous l’effet conjugué d’un meilleur environnement politique(il reste fragile),de
progrès de réformes macroéconomique et gouvernance , ainsi que dans la hausse des
investissement publique et privés attendue pour financés les projets d’ infrastructures routières
et agricoles.
Tableau 1 : Taux de croissance économique par secteur
secteur primaire:
+2,5%
Secteur secondaire:
+5,7%
Secteur tertiaire:
+5,2%
Agriculture:
3,3%
Zones Franches
Industrielle: 8,0%
BTP:
9,9%
Elevage et Pêche:
1,9%
Industries Extractives:
7,9%
Services rendus aux
entreprises et ménages:
5,8%
Sylviculture:
1,0%
Energie:
5,5%
Transport de
marchandises:
5,6%
Commerce:
3,7%
Source : Loi des finances, 2016.
On note que le secteur BTP a la plus grande part de la croissance économique puisque ce secteur
porte 9,9% de croissance total en 2016.
11 -Ministère de la Finance et du Budget
21
II-Le budget national et l’investissement sur le secteur BTP
II-1-Madagascar
II-1-1-Le budget national décaissé dans le BTP
Le Programme d’Investissement Public (PIP) 2015 initial du MTP s’élève à
221,943 milliards d’Ariary dont 56,381 milliards d’Ariary sur financement interne : et 165,562
milliards d’Ariary sur financement externe12.
II-1-2-Investissement
L’attraction des investissements étrangers et la formation brute de la capitale
fixe : Dans le continent africain, Madagascar est considéré parmi les destinations pour les
investissements étrangers. Cette attraction des capitaux étranger peut s’expliquer par la stabilité
politique, par sa position géographique stratégique et par son économie plus ou moins
dynamique.
Tableau 2 : Le stock d’IDE par branches d’activités de 2008 à 2011 (en milliards
d’ariary)
Branches
d’activités
2008 2009 2010 2011
Construction
BTP
301,6
333,6
387,2
446,1
Source : INSTAT/BCM, Enquête IDE/IPF, 2011, p 17.
D’après ce tableau ci-dessus, le stock d’IDE par branches d’activités entre 2008
et 2011 se progresse de 301,6 en 2008 à 446,1 milliards d’Ariary en 2011. D’où, on constate
une augmentation de 48 % d’IDE attiré par le secteur BTP.
12 INSTAT Madagascar
22
Tableau 3 : Les flux d’IDE par branches d’activités entre 2009 à 2012 (en milliards
d’Ariary)
Branches
d’activités
2009 2010 2011 2012
Construction
BTP
31,9 53,6 58,9 0,5
Source : INSTAT/BCM, Enquête IDE/IPF, 2012, p 10
D’après ce tableau ci-dessus, les flux d’IDE par branches d’activités entre 2009
à 2011 se progressent de 31,9 en 2009 à 58,9 milliards d’ariary en 2011 c’est-à-dire une
augmentation de 85% d’IDE attiré par le secteur BTP. Par contre, la crise en 2012 fait baisser
le flux d’IDE attiré par le secteur BTP jusqu’à 0,5 milliards d’ariary en 2012 c’est-à-dire une
diminution de 99%.
Le secteur BTP et ressources stratégiques dans les investissements directs
étrangers ont un poids très important. Les investissements miniers à Madagascar ont connu leur
plus large expansion à partir de 2007, correspondant à la mise en œuvre des investissements en
construction pour le besoin des projets miniers que sont l’exploitation de l’ilménite par le QMM
et celle du cobalt et du nickel d’Ambatovy. Paradoxalement, le stock d’investissements directs
étrangers a connu une évolution durant la crise de 2009 où l’on a enregistré une croissance en
valeur de 48%. La fin de la phase de construction dans certains de ces projets a eu comme effet
le fléchissement de ce stock et donc de l’activité économique dans les localités d’exploitation.
L’évolution des stocks d’IDE à Madagascar a connu deux périodes différentes.
La 1ère période, correspondant aux années antérieures à l’année 2006, a été caractérisée par
une faible pénétration des IDE dans l’économie avec un rythme de croissance en valeur de 23%
jusqu’en 2005. 13 La 2ème période, de 2006 jusqu’à nos jours, est marquée par l’expansion des
IDE, suite à la mise en œuvre des deux grands projets miniers. Ainsi les stocks ont atteint 7
716,7 milliards d’Ariary, soit l’équivalent de 3,9 milliards de dollars américains en 2009. In les
IDE à Madagascar.
13Ministère de l’Emploi, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle
23
A la fin de 2009, le stock d’IDE reçu par la branche « Activités extractives » a été évalué à
5.799,8 milliards d’Ariary, soit environ 2,9 milliards de dollars américains. Ce niveau
représente 75,2% de l’ensemble du stock d’IDE reçu par le pays. Le taux d’accroissement du
stock d’IDE reçu par la branche a donc été estimé à 55,5% par rapport à l’année 2008.
II-1-2-1- ACTIONS EN MATIERE D’INVESTISSEMENT
En matière d’investissement routier, les actions sont orientées vers les travaux
de réhabilitation et entretien périodique des chaussées et ponts. Les projets en cours ou à
démarrer pour l’année 2014, pour environ 129 Km, concernent :
Avec le financement de la Banque Mondiale :
- Réhabilitation de ponts : Kamoro, Betsiboka et autres ouvrages sur la RN4, Mahavavy et
Mananjeba sur la RN6,
- Travaux post cycloniques de routes : RN4, RN6, RN7, RN25
- Acquisition de ponts métalliques modulaires
- Poursuite des travaux de construction et d’aménagement de stations de pesage
Avec le concours de la Banque Africaine de Développement :
- Réhabilitation de routes : RN9 (107 Km)
- Réhabilitation de ponts : Pomay sur la RN35, Befandriana sur la RN9
Avec le financement de l’Union Européenne :
- Travaux HIMO sur la RN12A (52 Km)
- Travaux post cycloniques : RN2, RN6, RN7, RN43, RN1
Avec le financement de la BADEA :
- Actualisation des études pour la RN 43
- Réhabilitation de la RNS21 à Sainte Marie
II-1-2-2-ACTIONS EN MATIERE DE MAINTENANCE ROUTIERE
En 2014, la prévision des travaux d’entretien courant dépend des ressources
reçues du Fonds d’Entretien et concerne :
l’entretien courant de 10 920 km de Routes Nationales
l’entretien courant de 675 km de Routes Rurales
des travaux d’urgence.
24
II-1-2-3- ACTION EN MATIERE SOCIALE
Parallèlement, à forte participation au renforcement de l’économie, le secteur
BTP a un social certain, sa contribution à la promotion du tissu social se fait directement, à
travers l’atténuation de certains problèmes sociaux, tels que le chômage et la propagation des
habitas insalubres. Une telle tâche se réalise moyennant la création d’emploi, l’amélioration des
conditions de l’habitat et la réduction du déficit en logement.
II-1-2-3-1- L’amélioration des conditions de l’habitat :
Sur la liste des droits sociaux, les plus exigibles pour la vie quotidienne des
citoyens, figure les droits au logement. Ce dernier ne doit pas se limiter à la simple fonction
d’abri, mais il doit répondre à un certain nombre d’exigence, psychologique et physiologique,
comme il doit satisfaire des besoins en matière de sécurité et la protection contre la contagion
II-1-2-3-2- La lutte contre l’habitat insalubre et les bidonvilles
Avoir un logement digne de la vie humaine est un besoin fondamental pour
chaque citoyen. Outre la fonction de sécurité, l’habitat doit également fournir le minimum
requis pour le confort des personnes qui l’occupent. Or, le terrain montre l’existence de grandes
inégalités en matière d’habitat : certains ménages habitent des villas, d’autres résident dans des
appartements, et d’autres habitent dans des logements insalubres.
II-1-2-3-4- La promotion du logement social
Dans le but d’ancrer le droit de chaque citoyen au logement sain, les autorités
publiques subventionnent et encouragent l’offre du logement social (tranomora). Ce dernier est
destiné, suite à une initiative publique ou privée, à des personnes à revenus modestes et qui
auraient des difficultés à se loger sur le marché libre.
25
II-2- Quelque pays subsaharien
Selon une étude du cabinet Deloitte, la valeur totale des projets de BTP en
Afrique a crû de 46 % en 2014 pour atteindre 325 milliards de dollars. Le cabinet de conseil
Deloitte vient de publier la troisième édition de son rapport sur le secteur de la construction en
Afrique. Cette nouvelle étude recense 257 projets d’infrastructures (d’un coût minimum de 50
millions de dollars) en construction sur le continent en 2014, soit 65 de moins que dans l’édition
2013 du rapport. Loin de marquer un recul du secteur du BTP en Afrique, cette réduction du
nombre de chantiers s’est au contraire accompagnée d’une hausse considérable du montant des
investissements. Les projets africains recensés au 1er juin 2014 par Deloitte ont une valeur
totale de 325,8 milliards de dollars contre 222,76 milliards en 2013, soit une hausse de 46,2 %.
Ces chantiers ont une valeur moyenne de 1,27 milliard de dollars contre 689 millions de dollars
par projet un an plus tôt.
II-2-1- Burkina Faso
Le secteur des BTP représente 42% des investissements publics réalisés, ces
cinq dernières années. C’est un secteur qui constitue un indicateur significatif de la santé réelle
d’une économie. Au Burkina Faso, il existe près de 2000 entreprises qui exercent dans le
domaine des BTP14. Mais force est de constater que sur le terrain, très souvent, les travaux ne
sont pas exécutés dans les règles de l’art. Et cela pour plusieurs raisons. Chaque partie qui
intervient dans ce secteur (Etat comme privé) a une part de responsabilité.
14La gazette l’opinion
26
II-2-2- Evolution du secteur des BTP au Togo
En réseau routier togolais, composé de voiries urbaines, de routes interurbaines
et de pistes rurales, a une longueur totale en 2012 de 10 308,6 km. Cela correspond à une densité
de 18,2 km/100km² et de 1,7km pour 1000 habitants. Ces routes permettent le transport des
personnes et des produits agricoles, industriels et miniers provenant et à destination des
différentes régions du pays. La proportion de routes en bon état en 2012 s’élève à 16% pour les
routes revêtues et les routes nationales non revêtues, 20% pour les pistes rurales classées et 18%
pour les pistes rurales non classées. Ces proportions se sont fortement dégradées depuis 1995
où 43% des routes revêtues étaient en bon état. Cette situation est la conséquence du faible
entretien réalisé au cours des quinze dernières années, ainsi que de l’absence du contrôle de la
charge à l’essieu et de la charge totale des véhicules de transport de marchandises15.
Des efforts sont entrepris pour améliorer cette situation, mais le financement
de l’entretien routier reste insuffisant et son efficacité souffre d’un cadre institutionnel qui a
beaucoup varié, puisque, par exemple, trois fonds routiers se sont succédé depuis 1997.
Pour résoudre ce problème, le Gouvernement a décidé de transformer la SAFER (Société
Autonome de Financement de l’Entretien Routier) en un fonds d’entretien routier de deuxième
génération, en assurant son autonomie, en garantissant et en augmentant ses ressources dans
l’objectif de pérenniser les importants investissements consentis pour les infrastructures
routières. Le Gouvernement a aussi créé une Agence des Routes (Ageroute) qui a pour mission
la mise en œuvre des projets de construction, de réhabilitation et d’entretien du réseau routier
national. L’autonomie de cette agence assurera une plus grande efficacité dans l’exécution de
tous ces travaux et dans la consommation des crédits disponibles.
Le défi minimal sur les cinq prochaines années (2013-2017) consiste à :
réhabiliter 698 km de routes bitumées, dont 100 km dans la ville de Lomé et une bonne partie
de la Route Nationale n°1 reliant Lomé et Cinkassé ; réhabiliter les routes transversales ; réaliser
(ou tout au moins en initier la réalisation) une autoroute et/ou une nouvelle ligne de chemin de
fer qui reliera le Port Autonome de Lomé à la frontière avec le Burkina Faso pour desservir le
Burkina Faso, le Mali, et le Niger et favoriser ainsi une fluidité des échanges commerciaux
entre le Togo et les pays de l’hinterland.
15Site web MNS Group.htm
27
L’ambition du Gouvernement est d’améliorer sensiblement l’état des routes à l’horizon 2017.
Les investissements nécessaires pour la remise à niveau du réseau routier sont estimés à un
minimum de 40 milliards de FCFA et le maintien en état du réseau nécessite un budget annuel
de 21 milliards de FCFA destinés uniquement à l’entretien routier.
III- Problème sur le secteur BTP
On constate la dégradation de la formation prenant la forme de :
- Inappropriation de formation entrainant une déconnexion de l’adéquation
emploi-formation
- La qualité des produits (formations) ne correspond pas à la demande
- Inexistence de données fiables sur les filières BTP
- Absence de qualité ne respectant pas les normes (les techniciens ne travaillent
pas comme il faut, il n’y a pas de suivi de qualité, mettre dans les dossiers
d’appel d’offre les exigences en termes de qualité, marché truqué donné aux
entreprises amateurs, faire des suivis financiers, suivi techniques, et physiques
des marchés fictifs (il y a des favoritismes (perte de l’éthique et intégrité des
entreprises professionnelles)
- Manque de professionnalisme du secteur BTP (Besoin de référentiel pour
chaque métier)
- Non détermination de la nature de technologie à utiliser pour la construction
(en prévision des formations futures)
- Dévalorisation des métiers, perte de compétences, impact sur la qualité de
travail
- Dysfonctionnement total à tous les niveaux, méconnaissance totale, déficit total
de système de la gouvernance
- Méconnaissance de la notion de durabilité
- Système de validation des acquis de l’expérience (VAE) non opérationnel
Quels sont les obstacles ou les problèmes ?
On constate :
L’absence de volonté politique et de stabilité politique
En termes de qualité/ durabilité : « moins disant » des offres, conformité des offres,
28
Amnésie collective du peuple, gouffre de défit du système de gouvernance, dégradation du
schéma mental malgache
Dégradation de la mentalité (pas de vision, réapprendre l’histoire, Perte de la culture
d’excellence, polyglotte, manque de capacité de résilience (c’est-à-dire une Nation à rebâtir)
Corruption
Quels sont les causes de ces problèmes ?
Absence de volonté politique, absence de stabilité politique malgré la pertinence des besoins
en infrastructures
Dégradation de la mentalité
Déficit du système de gouvernance
IV- Les recommandations
Par le Ministère de l’Emploi, de l’enseignement technique et de la formation
professionnelle
Création d’une Agence Nationale de l’Emploi et de la Formation (ensemble d’agences
sectoriels)
Formations professionnelles et techniques : programme national, Référentiel national selon
les besoins de développement programmé par l’Etat et des entreprises. Participation à
l’élaboration de la politique nationale, détection des besoins des entreprises étrangers et
nationaux et formations, pour limiter les mains d’œuvres étrangères, statut particulier des
CFP privés
Structure de gouvernance basée sur trois (3) piliers : cadre politique, juridique,
règlementaire, institutionnel. Bonne gouvernance (mise en place de processus,
planification), prise de décision (mise en œuvre, système nationale de suivi et évaluation)
Effectivité de la standardisation impliquant la mise aux normes des formations (référentiels,
qualité de la formation, personnel qualifié par un organe qui certifie l’habilitation à
l’exercice des métiers, SIG fiable)
Mise en place de l’inspectorat
L’agence devrait définir un cahier de charge de formation
29
Par le groupe
Dans les secteurs BTP, la mise en place d’un référentiel de compétences serait
indispensable. Un tel système influencera le réalignement de notre système éducatif et de
formation. Il faut que, dorénavant, les éducations et les formations répondent aux réels
besoins du pays et des entreprises.
Par la même occasion, les compétences génériques (transversal) doivent faire partie
intégrante compétences requises à tous les niveaux. Ainsi, le développement personnel doit
intégrer le système éducatif dès l’école primaire.
Le gouvernement doit considérer les entreprises privées locales dans le secteur BTP
lorsqu’il y a des marchés publics.
Avoir une formation tout au long de la vie (passerelle), c’est-à-dire, avoir des expériences
qualifiées afin d’enrichir le savoir-faire.
En vue d’améliorer le secteur il faut une gestion du cadre de qualification durable.
Améliorer la qualité des formations des agents de maitrise et des ouvriers en suivant les
demandes de technologie.
30
CONCLUSION
En conclusion, on a bien vu que chaque entreprise, quel que soit son activité,
appartient à un secteur bien défini. Notre analyse s’est focalisée en particulier sur le secteur
BTP. Ce devoir nous a permis de comprendre l’importance du secteur BTP au sein de
l’économie national ce qui exige une attention particulière puisqu’il est parmi les secteurs
définis comme « secteur porteur ». Le BTP a tiré profit des taux de croissance relativement
élèves que les pays ont connu (y compris Madagascar) ces dernières années, cela se traduit par
des investissements importants, avec la création et développement d’entreprises qui ont recruté
des métiers à différents niveaux (maçon, peintres, plombiers,)
Il est bien évident que la performance d’une économie dépend largement des
performances des différents agents économiques. Par ailleurs les degrés de la participation à
l’amélioration de l’économie diffère d’un secteur à un autre. Certains sont considérés comme
étant des locomotives, tandis que la contribution d’autre secteur demeure presque aussi
négligeable. Le secteur BTP en pleine croissance, peut être compté parmi les segments les plus
dynamiques et les plus porteurs, surtout qu’il contribue à grand échelle au renforcement de
l’économie nationale. Mais l’achèvement de l’édifice exige une grande part d’investissement
public ou privé ce qui est insuffisant dans les plus part des pays Afrique subsahariens à cause
de l’instabilité politique et social.
31
ANNEXE
Tableau 4 : Les grandes entreprises de Madagascar par chiffre d'affaires en 2013 dans le
secteur BTP
Rang Nom de l’entreprise Secteur
(selon les activités)
Chiffre
d’affaires
en Euros
1 Colas Madagascar Sa BTP 54 855 000
2 Holcim Madagascar Industrie du BTP 33 622 018
3
Société de métallurgie de l'océan
Indien Industrie du BTP 12 632 500
4 Cimelta Madagascar Sa BTP 11 264 000
5 Cie Madecasse Commerce (BTP) 10 956 667
6 Sanifer Commerce (BTP) 10 610 000
7 Sriracha Construction BTP 9 089 000
8 Société Wise Design Commerce (BTP) 8 221 500
9 First Immo Immobilier 8 000 000
10 SogeaSatom Madagascar BTP 7 992 000
11 Société de bâtiments et travaux BTP 7 460 000
32
Salon de l’habitat à Madagascar
Pour la petite histoire, la première édition a eu lieu sur un terrain vague à Andranomena en
1999. En ce temps-là, il n’y avait, au total que 60 stands. Aujourd’hui, si le nombre de
participants a doublé, celui des visiteurs est passé de 3 500 à 25 000. Il est intéressant de noter
que Madagascar a ratifié la convention d’Istanbul, comme beaucoup d’autres pays. Cette
convention recommande le droit à un logement convenable pour tous. Dans cette perspective,
le Salon de l’Habitat est devenu sans conteste, au fil des années, le plus grand salon du pays
après la Foire Internationale de Madagascar (FIM). Un grand salon en nombre d’exposants,
mais aussi de visiteurs. La 18ème édition Du 20 à l’au Parc d’exposition Forello à Tanjombato
se veut être une plateforme événementielle qui va refléter et respirer le dynamisme du secteur
de la construction à Madagascar. Il s’agit, en effet, du rassemblement le plus exhaustif de l’offre
en termes de construction, rénovation, aménagement d’intérieur et d’extérieur dans le secteur.
Il démontre aussi la volonté des acteurs de l’immobilier à poursuivre leurs efforts afin de
développer ce secteur.
Les Membres du syndicat des Entrepreneurs du BTP à Madagascar
ABC CONSTRUCTION, ALUTECH, APPEL, AQUAMAD,
BATISTOCK,
CIMELTA MADAGASCAR, COLAS, COMAC SARL, CONSTRUCT SARL,
EGEDEC, ELEC PLUS, ENGEMAFI, ENTREPRISE MALAGASY DE PLOMBERIE
SANITAIRE, ENTREPRISE DE TERRASSEMENT DE MADAGASCAR, ENTREPRISE
TATSINANANA,
GENT, GEDEON RAJAONSON,
HENRI FRAISE, HOLCIM,
INCMM,
LUTPB, LOUIS BERGER INGENIERIE, LABORATOIRE GRACCHUS,
MECAPRO, MIM, METALLIKIT, MICO TRADE, MATERAUTO, M FRANCOIS
LAMBERT,
OTI, OCEAN TRADE,
PRO IMMO CONSTRUCTION,
REAEDL MATERIAUX DE CONSTRUCTION ET BRICOLAGE,
33
SCB, SMATP, STMB, SOMETO, SOMALAVAL, SOGEASATOM, SOBATRA, SMTP,
SEEM,
TECHNIHUB, TEKNET, TEKROAD,
UBP,
VIVIA CONSTRUCTION,
ZITAL,
Listes des figures
L’Antiquité
Figure 1:
L’architecture classique : Maison carrée de Nîmes, début du Ier siècle apr. J.-C.
Source : Wikipédia
Figure 2 :
Les arènes de Nîme, Source : Wikipédia
Le Moyen Age
Figure 3 :
34
Cathédrale de Pise, Source : Wikipédia
Figure 4 :
Nef et voûte de Vézelay, Source : Wikipédia
Figure 5 :
Les châteaux forts, Source : Wikipédia
Les temps modernes
Figure 6:
L’architecture de la Renaissance, Source : Wikipédia
35
L’époque contemporaine
Figure 7 :
La tour Eiffel, construite par Gustave Eiffel pour l’Exposition Universelle
(320 mètres de hauteur et 7 341 tonnes de métal !)
Source : Wikipédia
Aujourd’hui
Figure 8 :
La tour Montparnasse, Source : Wikipédia
36
TABLE DES MATIERES
I- L’évolution du BTP dès l’Antiquité ................................................................................................ 5
I-1- L’Antiquité ................................................................................................................................... 5
I-2- Le Moyen Age .............................................................................................................................. 6
I-3- Les temps modernes ..................................................................................................................... 6
I-4- L’époque contemporaine .............................................................................................................. 7
I-5- Aujourd’hui .................................................................................................................................. 8
Partie I : LES THEORIES DU SECTEUR BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS .......................... 9
I- La construction d’un édifice ........................................................................................................ 9
II- Le secteur des Travaux Publics ................................................................................................... 9
III- Rôle du Ministère chargé du BTP ......................................................................................... 11
IV- Les besoins en compétences dans le BTP ............................................................................. 11
V- Dynamisme du secteur bancaire dans le BTP ....................................................................... 12
VI- Logiciel de gestion d’interventions pour BTP ....................................................................... 13
Partie II : LE BTP A MADAGASCAR ............................................................................................... 14
I- Le secteur BTP et l’économie malagasy .......................................................................................... 14
I-1- Les contraintes des procédures de marchés publics .................................................................. 15
I-2- Les dispositifs de formation dans le BTP ................................................................................... 15
I-3- L’emploi dans le BTP ................................................................................................................. 17
II-Le budget national et l’investissement sur le secteur BTP .............................................................. 21
II-1- Madagascar ............................................................................................................................... 21
II-1-1- Le budget national décaissé dans le BTP ............................................................................... 21
II-1-2- Investissement ........................................................................................................................ 21
II-2- Quelque pays subsaharien ......................................................................................................... 25
37
II-2-1- Burkina Faso ............................................................................................................................ 25
II-2-2- Evolution du secteur des BTP au Togo.................................................................................... 26
III- Problème sur le secteur BTP ..................................................................................................... 27
IV- Les recommandations ................................................................................................................ 28
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 30
ANNEXE .......................................................................................................................................... 31
Les grandes entreprises de Madagascar par chiffre d'affaires en 2013 dans le secteur BTP ............. 31
Salon de l’habitat à Madagascar ........................................................................................................ 32
Les Membres du syndicat des Entrepreneurs du BTP à Madagascar ................................................ 32
Lites des figures .............................................................................................................................. 33
Résumé
38
Auteur : NOMENJANAHARY Valosoa Irène, RABENJAMINARIMANANA Natana Jaona
RABESEHENONTSOA Ravakiniaina, RABEZANAHARY Claudianna Marie Fransca
RAFANOMEZANTSOA Rianamalala
Titre : le secteur Bâtiment et travaux publics
Nombre depages : 32 figures : 8 Annexes : 4
Contact : 0347114698, 0332905252, 0332957047
Adresse : CU Ankatso II Bloc 24 porte 3/A
Résumé
Ce livre permet au lecteur de comprendre mieux la contribution du secteur
Bâtiment et Travaux Publics dans l’économie National. On trouve donc en premier partie de ce
mémoire les théories sur ce secteur : l’évolution du secteur BTP avec le temps depuis
l’Antiquité jusqu’à nos jour, il s’agit des matérielles et les technique de la construction ainsi
que leur forme selon la situation de la vie Humaine ; les compétences qu’il faut savoir pour la
réalisation d’un édifice ou des grands travaux publics comme les ponts ; les moyens de
facilitation du travail dans ce secteur en utilisant des matériels électrique et des matériels de
nouvelle génération à l’instar des divers logiciels. Dans la deuxième partie, on parle plus donc
du secteur BTP à Madagascar. La grande Ile dispose plusieurs instituts de formation
professionnelle dans ce secteur que ce soit privée ou public. Mais l’insertion dans le métier est
encore difficile parce que la plus part des marchés ne sont pas à la disposition des entreprises
locale. L’emploi dans ce secteur est encore un grand problème pour les ingénieurs malgaches
que l’Etat doit intervenir pour la résolution de celle-ci. Le gouvernement a déjà fait des
investissements pour la réhabilitation des routes et de construction des hôpitaux et des écoles
mais cela n’est pas encore suffisant. Selon notre analyse personnelle, cette insuffisance en
matière d’investissement n’est pas une excuse, la source du problème est le mauvais
comportement des citoyens. Malgré tous, le secteur BTP est une des secteurs porteurs dans
l’économie nationale.
Mots clés : BTP, Investissement, emploi, croissance, économie.
Encadreur : RAZAFINDRAKOTO Jean Lucien