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Le développement et l’inégalitéGéographie Planétaire 12

Résultats d’apprentissage spécifiques

• En douzième année il est attendu que l’élève pourra:

▫ reconnaitre le niveau d’industrialisation de divers pays;

▫ analyser le développement sous différentes perspectives;

▫ illustrer les inégalités liées au développement;

▫ décrire les organismes d’aide au développement.

Le développement économique et

social• Le développement peut être défini comme la

satisfaction des besoins fondamentaux de l’homme et un processus cumulatif de long terme ayant une finalité.

• Le développement est donc le processus par lequel un pays est capable de connaître une croissance durable, autonome et convenablement répartie entre groupes sociaux et entre individus.

Définition simplifiée du développement

• Le développement à la base peut se définir comme étant un processus par lequel une société, à un moment de son histoire, s’organise pour une meilleurs mobilisation et une meilleure utilisation des ressources et forces dont elle dispose, en vue d’atteindre un état jugé meilleur par elle-même conformément à ses aspirations et ses normes culturelles.

La dimension économique du

développement• Le développement a donc une

dimension économique (la croissance), mais elle est loin d’être suffisante.

La dimension sociale du

développement• «Le développement est le fait

que les hommes se nourrissent mieux, se soignent mieux, s’instruisent mieux, c’est donc l’évolution au cours de laquelle les besoins fondamentaux de l’homme sont progressivement satisfaits.» F. Perroux

La dimension éthique du

développement• C’est le principe de la dignité

de la personne humaine: selon lequel un être humain doit être traité comme une fin en soi. Ce principe est fondamental dans le cadre de la coopération, car il impose le respect de l’autre, de ces différences, de ces valeurs.

IDH (Indice de développement humain)

• Indicateur inventé par l’économiste indien Amartya Sen et utilisé par l’ONU pour évaluer le développement humain.

• C’est un indice multifactoriel tenant compte de l’espérance de vie, l’éducation et du niveau de vie de ses populations.

• Le IDH complète l’indice du PNB (Produit National Brut)

Les pays développés

• Les pays dits développés sont ceux qui arrivent à satisfaire les besoins fondamentaux de la grande majorité de leur population.

• Les différents pays du monde se trouvent à un degré différent de développement.

• Les pays dits développés servent de référents. Pour se développer il faut imiter ceux qui ont débuté leur processus de développement économique il y a plus d’un siècle en s’industrialisant.

Pays en voie de développement• Ce sont les pays dont le développement humain,

comparé à d’autres, n’est pas terminé et en phase de croissance.

• Ils présentent un indice IDH (Indice de développement humain) entre 0.5 et 0.8. Ils subissent les aléas de contraintes internes (population, éducation, système administratif) et externes (géopolitique, réformes, …).

• Cela concerne 43 pays, dont beaucoup dits du «tiers monde» situé en Asie, ancien membres de l’ex-Union soviétique, en Afrique du Nord et en Amérique du Sud.

Pays émergeants

• Ce sont les pays sous-développés présentant un IDH compris entre 0.5 et 0.8, ayant les moyens de décoller sur le plan économique et ayant passé un seuil critique de complexité (industrialisation, etc.).

• Notamment la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud.

Les pays sous-développés

• Les pays exclus de ces trois catégories dont l’indice IDH est inférieur à 0.5.

• Ils ne parviennent pas à démarrer les secteurs clés de l’économie, de l’éducation et des soins de santé.

• Cela concerne essentiellement des pays d’Afrique centrale et du Moyen-Orient (32 pays).

Le rapport Brundtland

• La notion de développement durable fut réellement vulgarisé en 1987 par le rapport Brundtland de la commission mondiale pour l’environnement et le développement de l’ONU.

Le développement durable

Qu’est-ce que le développement durable?

• Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

Rapport Brundtland, 1987

Deux concepts inhérents au

développement durable• 1. Le concept de «besoins», et plus

particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité.

• 2. L’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir.

Deux approches du développement

durable• 1. Dans le temps : nous avons le droit d’utiliser

les ressources de la Terre, mais le devoir d’en assurer la pérennité pour les générations à venir (Responsabilité).

• 2. Dans l’espace : chaque terrien a le même droit aux ressources de la Terre (Équité).

Trois pôles interdépendants

• 1. L’environnement

• 2. L’économie

• 3. La société

• L’environnement est le socle sur lequel les sociétés et l’économie se développent. La finalité du développement durable est de trouver un équilibre cohérent et viable à long terme entre ces trois enjeux. Schéma du développement durable: à la confluence de trois préoccupations, dites «les trois piliers du développement durable»

Organisations économiques et/ou

financières• G8: Allemagne, Canada, États-

Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie, Union européenne

• G20: Afrique du Sud, Canada, Mexique, États-Unis, Argentine, Brésil, Chine, Japon, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Arabie Saoudite, Russie, Turquie, Union européenne (France, Allemagne, Italie, Royaume-Uni), Australie.

Organisation de coopération et de

développement économique (OCDE)• Allemagne, Australie,

Autriche, Belgique, Canada, Corée du Sud, Danemark, Espagne, États-Unis, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Japon, Luxembourg, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède, Suisse, République Tchèque, Turquie, Union européenne.

Organisation mondiale du commerce

• 149 pays en 2005, autant dire tous les pays mis à part quelques pays en voie de développement et sous-développés.

Programme des Nations Unies pour le

développement (PNUD)• Le PNUD est le réseau

mondial de développement des Nations Unies. Il promeut le changement et relie les pays aux connaissances, expériences et sources d’information en vue d’aider leurs populations à améliorer leur vie.

OXFAM

• Oxfam s’emploie à renforcer ses partenaires et alliés des pays en développement dans la conception et la mise en œuvre de solutions durables à la pauvreté et à l’injustice. Elle mobilise la population du monde afin de permettre l’expression de sa solidarité.

L’ANASE

• L’Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE ou ASEAN) est une organisation politique, économique et culturelle regroupant dix pays d'Asie du Sud-Est. Elle a été fondée en 1967 à Bangkok par cinq pays.

• Aujourd'hui, l'association a pour but de renforcer la coopération et l'assistance mutuelle entre ses membres, d'offrir un espace pour régler les problèmes régionaux et peser en commun dans les négociations internationales.

Définition de la pauvreté

• La pauvreté est l'insuffisance de ressources matérielles, comme la nourriture, l’accès à l’eau potable, les vêtements, le logement, et des conditions de vie en général, mais également de ressources intangibles comme l’accès à l’éducation, l’exercice d’une activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens.

• La Banque Mondiale défini la pauvreté comme étant «le fait de gagner $1.00 US par jour ou moins».

• Le mot varie d’un pays à l’autre.

Le fléau de la pauvreté

• De 1995-2000; +200 millions de personnes habitent la pauvreté extrême.▫ L’Analphabétisme passe d’une génération à l’autre▫ Pas d’accès à l’éducation ni aux services de santé

• En 2000: 1.5 milliards de personnes en pauvreté extrême

• Dans les pays riches, les pauvres sont souvent la minorité.

• Dans les pays en développement la majorité des personnes pauvres gagnent moins que $2.00 US par jour.

Quelques faits

• Les 20% des gens les plus riches de la population mondiale ont un revenu 74 x plus élevé que celui des 20% de gens les plus pauvres.

• Ensemble, les trois pays les plus riches du monde ont des revenus supérieurs au PNB combinés de 48 pays les plus pauvres.

• La famille canadienne moyenne est 60 x plus riche que la famille éthiopienne moyenne.

Les causes de la pauvreté:

l’impérialisme• La plupart des pays en développement du

monde ont été, pendant un certain temps, des colonies des puissances impériales européennes.

• Selon un raisonnement ridicule que justifiait le «fardeau de l’homme blancs», ces pays imposaient leurs valeurs à une vaste gamme de peuples et de cultures.

• La plupart des régions du monde ont été transformées pour fournir aux puissances européennes des ressources naturelles.

Les effets de l’impérialismeCause Effet Conséquences

L’intérêt économique de l’Europe

Un accent mis sur l’extraction des ressources; aucune fabrication de produits dans les colonies

Des économies faibles et peu évoluées, fondéessur des prix instables

La volonté de domination culturelle de l’Europe

La disparition des langues, de l’identité culturelle et des hiérarchies sociales

Des conflits culturels quand les groupes ethniques et religieux cherchent à établir des identités et les relations

La domination politique pour maintenir son emprise sur la population

Destruction des structures traditionnelles de pouvoir et leur remplacement par des dirigeants soumis

La disparition des traditions et des institutions concernant la prise de décisions, et la gestion des conflits

Les causes de la pauvreté:

La dette extérieur et les ajustements

structurels

• Au cours des décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, de nombreux pays plus pauvres ont cherché à réaliser des progrès économiques en empruntant de l’argent pour financer des projets de développement.

• À la fin des années 1980, les pays en développement ont commencé à réaliser l’ampleur de leurs dettes. Les taux d’intérêts élevés, combinés à une économie mondiale faible, ont entraîné dans ces pays une croissance économique beaucoup moins grande que prévue.

• Ces pays pauvres devaient emprunter pour simplement effectuer les paiements sur les dettes déjà contractées.

• Les efforts visant à trouver l’argent pour faire les paiements- par exemple en diminuant les dépenses publiques, en réduisant le nombre de fonctionnaires, en fermant les établissements comme les hôpitaux et les écoles et en arrêtant le versement des pensions- ont entraîné des perturbations, et l’insatisfaction menaçait de faire chuter les gouvernements.

• Confrontées à un immense effondrement, les institutions prêteuse ont rééchelonné plusieurs prêts, étendant ainsi les remboursements sur de longues périodes.

Le commerce équitable (Fair trade)• L'objectif du commerce équitable est que le prix payé

aux producteurs assure à ces derniers une rémunération qui soit proportionnée aux compétences mises en œuvre, au travail effectué et aux matières utilisées.

• La solution généralement adoptée aux fins de cet objectif par les parties concernées consiste à s’entendre sur le paiement d’un prix équitable, négocié cas par cas.

• Dans le cas des produits dont le prix fait l'objet d'accords internationaux (par exemple le café ou le cacao), un prix minimum est fixé de telle sorte que les producteurs réalisent un bénéfice supérieur à celui correspondant aux prix du marché mondial.

• Ce système permet aux intéressés d'améliorer les systèmes de production et les conditions de travail, ce qui est bon pour les agriculteurs et les travailleurs en général, ainsi que pour l'environnement.

Les conséquences de la pauvreté

• 1 enfant sur 2 a une santé fragile

• 1 enfant sur 2 vit avec un fumeur

• 1 enfant sur 4 vit avec un parent dépressif

• 1 enfant sur 3 habite un logement malsain

• 2 enfants sur 5 accusent un retard de développement du language

Résultats de la pauvreté

• Malnutrition• Famine• Maladies• Analphabétisme• Enfants travailleurs• Impuissance• Vulnérabilité• Cycle de pauvreté• Désertification• Et bien d’autres…

Des besoins aux désirs

• Vivre en santé est intimement lié à la satisfaction des besoins. Abraham Maslow (1916-1972) a conçu un modèle pour expliquer la hiérarchie des besoins: la pyramide de Maslow.

• Maslow souligne aussi que les besoins à la base de la pyramide doivent être répondus si l’on souhaite être en mesure de répondre aux besoins supérieurs.

La théorie Maslow

• Ainsi le manque ou la privation d’un des besoins de base aura un impact sur la capacité des personnes de répondre à des besoins supérieurs.

• Par exemple, la faim, qui est le lot de bien des enfants dans plusieurs pays en développement. Sans une alimentation minimale, tout devient impossible.

• Ces besoins satisfaits, chacun peut espérer répondre à des besoins plus sociaux.

• Les jeunes enfants, les personnes handicapées, les personnes âgées, les pauvres et les malades dépendent souvent des autres pour satisfaire leurs besoins fondamentaux.

Forces motrices du développement

• Notre planète est comme un système: l’atmosphère, la terre, l’eau, la biodiversité et les sociétés humaines sont liées dans un réseau complexe d’interactions et de réactions. Un ensemble de facteurs (force motrices du développement) exerce des pressions à la fois sur l’environnement et sur la capacité des populations humaines à assurer leur développement et à maintenir un état de santé optimal.

• Ces forces agissent à tous les échelons, du milieu local à l’environnement global.

Forces motrices démographique et

mode de pensée• La croissance démographique exerce sur

l’environnement une pression exponentielle. La population mondiale, qui a augmenté de 34% depuis 1987, augmente les pressions sur les ressources naturelles. Celles-ci assurent la large part des besoins de base en fournissant revenus, nourriture, énergie, eau ou logement.

• Dans les pays en développement, plus de 1,3 milliards de personnes ont un emploi qui dépend directement de la pêche, de l’élevage ou de l’agriculture.

• Déjà l’empreinte écologique mondiale dépasse la capacité de régénération de la planète d’environ 30%. Si nos demandes se maintiennent à la même cadence, c’est l’équivalent de deux ou trois planètes qu’il faudra pour maintenir le mode de vie actuel au cours des années à venir.

• Bien au-delà de la richesse matériel qui assures les besoins de base, les facteurs déterminants pour le bonheur semblent être la socialisation, l’adaptation, la culture, la diminution des iniquités, autant de déterminants sociaux et psychosociaux de la santé des populations.

Le monde selon les empreintes

écologique de chaque pays

L’idéologie

• Pour légitimer leur pouvoirs et leurs actions, les gouvernements proposent une tout autre idéologie que la consommation responsable.

• L’idéologie est un discours, un système de rationalisation et d’explication du monde. Elle correspond à «un ensemble cohérent de valeurs, de convictions et d’idées qui déterminent la nature de la vérité dans une société donnée. Son rôle est de justifier le régime politique et le système économique en place et de les faire accepter par la population comme les seuls légitimes, les seuls respectables, les seuls possibles». 1

1. Gélinas, Jacques B. (2000). La globalisation du monde- Laisser faire ou faire?, Montréal, Éditions Écosociété, p. 47.

• «Même les victimes du système finissent par juger leur situation comme inévitable et par considérer leur sort comme normal. (…) S’il y a tant de chômeurs, de pauvres et d’exclus dans nos sociétés industrialisées, c’est que l’opinion publique a fini par accepter et juger normal que le système fasse tant de perdant. 2

2 Gélinas, Jacques B. (2000). La globalisation du monde- Laisser faire ou faire?, Montréal, Éditions Écosociété, p. 145-146

Forces motrices du pouvoir et la

politique• Pour un pays, le développement c’est créer de

l’emploi et de la richesse au profit de tout. À l’échelle de la planète, le développement repose sur la capacité qu’ont les sociétés de produire et de distribuer les biens et les services nécessaires à la satisfaction des besoins fondamentaux.

• L’économie est la plus puissante force motrice du développement.

• Notre monde est en effet divisé en deux, celui de ceux qui possèdent et celui de ceux qui ne possèdent pas.

• Au haut siègent ceux qui, par l’approbation des biens et la nature des échanges qui s’ensuivent, se sont accaparé le pouvoir.

• Si pendant longtemps ce pouvoir a été exercé par les États, il a basculé depuis les années 1980 dans les mains des pouvoir financier et industriel qu’incarnent les grandes banques privées et les firmes transnationales modernes.

• Libérées de toute entrave politique et sociale, ces entreprises peuvent maintenant puiser les ressources nécessaires à la production dans les pays où les prix sont les plus abordables, les transformer là où c’est le moins coûteux et les vendre où se trouvent des clients prêts à débourser pour se procurer des biens.

• Il nous faut doc repenser les politiques de développement à l’échelle des communautés, des nations et du monde afin qu’elles tiennent mieux en compte le fait que nous avons en partage avec un nombre grandissant de Terriens une planète aux ressources et à l’espace limités.

• Cela est essentiel pour réduire le clivage entre riches et pauvres, éviter la dégradation de la santé et l’environnement et des êtres humains et préserver la capacité des écosystèmes à assurer de la vie sur Terre.

Mode de production et distribution

• Pour espérer une économie innovante et prospère, écologiquement et socialement responsable, il faut porter un regard critique aux modes de production et de distribution, de l’instant où les ressources sont extraites ou exploitées jusqu’au moment où les biens de consommation produits prennent le chemin de la poubelle ou du bac de recyclage.

Multimédia

• http://hdr.undp.org/fr/donnees/tendances/

• http://www.youtube.com/watch?v=wnCbnULC2o8