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L’AMBIANCE LUMINEUSE ET LES RISQUES PROFESSIONNELS
Dr. A. TIBERGUENT 03/2007
1. PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L’ECLAIRAGE
2. LES DEFINITIONS
3. L’ŒIL ET LA VISION
4. LES PRINCIPES FONDAMENTAUX D’UN BON ECLAIRAGE
5. LES FACTEURS DE GENE ET D’INCONFORT ET 5. LES FACTEURS DE GENE ET D’INCONFORT ET EFFETS SUR LA SANTE
7. LA PREVENTION : LES PRINCIPES D’UN BON ECLAIRAGE
8. LA REGLEMENTATION
9. EXEMPLES
I. PRINCIPES FONDAMENTAUX DE
L’ECLAIRAGE
I. PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L’ECLAIRAGE
OPERATEUR
TACHE ENVIRONNEMENT
� Niveaux d’éclairement� Rapport d’éclairements� Niveaux de luminances� Rapport de luminances� Température de couleurs
Tenir compte des caractéristiques de l’environnement lumineux :
� Température de couleurs� Indice de rendu de couleur� Eclairage naturel� Contraintes spatiale.
II. LES DEFINITIONS
II. LES DEFINITIONSII. LES DEFINITIONS
� On appelle lumière la partie visible d'un vaste groupe de radiations, qui vont des rayons cosmiques aux ondes radar. Toutes ces ondes sont de même nature (électromagnétique) et se déplacent dans le vide à la même vitesse: environ
1. La lumière
déplacent dans le vide à la même vitesse: environ 300'000 km/s.
� Elles diffèrent par contre les unes des autres selon leurs longueurs d'onde et l'énergie qu'elles transportent, qui devient très grande dans le cas des rayons cosmiques
La lumière
Dualité onde-particuleLa nature profonde de la lumière est double: elle peut être décrite soit comme un ensemble de particules élémentaires de masse nulle, les photons, soit comme des ondes continues. Dans ce dernier cas, on emploie de préférence la longueur d'onde pour caractériser les différents rayonnements visibles.
La longueur d'onde de la lumière s'exprime en nanomètres [nm]
La lumière
En faisant passer de la lumière blanche à En faisant passer de la lumière blanche à En faisant passer de la lumière blanche à En faisant passer de la lumière blanche à travers un dispositif dispersif, tel qu'un prisme travers un dispositif dispersif, tel qu'un prisme travers un dispositif dispersif, tel qu'un prisme travers un dispositif dispersif, tel qu'un prisme de verre, on peut la décomposer en une de verre, on peut la décomposer en une de verre, on peut la décomposer en une de verre, on peut la décomposer en une figure nommée spectre visible, qui s'étend de figure nommée spectre visible, qui s'étend de figure nommée spectre visible, qui s'étend de figure nommée spectre visible, qui s'étend de 380 nm à 780 nm. 380 nm à 780 nm. 380 nm à 780 nm. 380 nm à 780 nm. 380 nm à 780 nm. 380 nm à 780 nm. 380 nm à 780 nm. 380 nm à 780 nm.
Toutes les couleurs du spectre sont qualifiées Toutes les couleurs du spectre sont qualifiées Toutes les couleurs du spectre sont qualifiées Toutes les couleurs du spectre sont qualifiées de pures, car elles ne peuvent être séparées de pures, car elles ne peuvent être séparées de pures, car elles ne peuvent être séparées de pures, car elles ne peuvent être séparées par un second passage à travers un prisme.par un second passage à travers un prisme.par un second passage à travers un prisme.par un second passage à travers un prisme.
La lumière
Les radiations visibles dans le spectre électromagnétique :
Violet = 400 nm ; Bleu Vert = 500 nm ; Bleu Vert = 500 nm ; Jaune = 600 nm ; Rouge = 700nm.
La lumière
La lumière : Types de spectresTypes de spectresTypes de spectresTypes de spectresLes différentes sources lumineuses peuvent être classées en Les différentes sources lumineuses peuvent être classées en Les différentes sources lumineuses peuvent être classées en Les différentes sources lumineuses peuvent être classées en quatre groupes, selon le type de spectre qu'elles émettent, quatre groupes, selon le type de spectre qu'elles émettent, quatre groupes, selon le type de spectre qu'elles émettent, quatre groupes, selon le type de spectre qu'elles émettent, c'estc'estc'estc'est----àààà----dire en fonction de la répartition de l'énergie lumineuse dire en fonction de la répartition de l'énergie lumineuse dire en fonction de la répartition de l'énergie lumineuse dire en fonction de la répartition de l'énergie lumineuse émise dans les différentes longueurs d'onde.émise dans les différentes longueurs d'onde.émise dans les différentes longueurs d'onde.émise dans les différentes longueurs d'onde.
Spectre continu: dans un spectre de type continu, il y a Spectre continu: dans un spectre de type continu, il y a Spectre continu: dans un spectre de type continu, il y a Spectre continu: dans un spectre de type continu, il y a émission d'énergie lumineuse de manière continue, à chaque émission d'énergie lumineuse de manière continue, à chaque émission d'énergie lumineuse de manière continue, à chaque émission d'énergie lumineuse de manière continue, à chaque longueur d'onde. Il s'agit essentiellement des sources longueur d'onde. Il s'agit essentiellement des sources longueur d'onde. Il s'agit essentiellement des sources longueur d'onde. Il s'agit essentiellement des sources thermiques, qui utilisent la chaleur pour exciter les électrons. thermiques, qui utilisent la chaleur pour exciter les électrons. thermiques, qui utilisent la chaleur pour exciter les électrons. thermiques, qui utilisent la chaleur pour exciter les électrons. thermiques, qui utilisent la chaleur pour exciter les électrons. thermiques, qui utilisent la chaleur pour exciter les électrons. thermiques, qui utilisent la chaleur pour exciter les électrons. thermiques, qui utilisent la chaleur pour exciter les électrons. C'est le cas par exemple des ampoules à incandescence, du C'est le cas par exemple des ampoules à incandescence, du C'est le cas par exemple des ampoules à incandescence, du C'est le cas par exemple des ampoules à incandescence, du soleil ou d'une bougie.soleil ou d'une bougie.soleil ou d'une bougie.soleil ou d'une bougie.
Spectre continu, émis par une ampoule
halogène
La lumière : Types de spectresTypes de spectresTypes de spectresTypes de spectres
Spectre combiné:Spectre combiné:Spectre combiné:Spectre combiné: il s'agit de la combinaison d'un spectre continu et d'un spectre discontinu. Ce type particulier est émis par des sources à décharge électrique modifiées, telles que les tubes fluorescents.
Spectre combiné d'un tube fluorescent de type
"Warm white"
La lumière : Types de spectresTypes de spectresTypes de spectresTypes de spectresSpectre discontinu: ce type de spectre présente de Spectre discontinu: ce type de spectre présente de Spectre discontinu: ce type de spectre présente de Spectre discontinu: ce type de spectre présente de nombreux trous, dans lesquels aucune énergie nombreux trous, dans lesquels aucune énergie nombreux trous, dans lesquels aucune énergie nombreux trous, dans lesquels aucune énergie lumineuse n'est émise. Les sources utilisant une lumineuse n'est émise. Les sources utilisant une lumineuse n'est émise. Les sources utilisant une lumineuse n'est émise. Les sources utilisant une décharge électrique dans un gaz ionisé émettent décharge électrique dans un gaz ionisé émettent décharge électrique dans un gaz ionisé émettent décharge électrique dans un gaz ionisé émettent généralement un spectre discontinugénéralement un spectre discontinugénéralement un spectre discontinugénéralement un spectre discontinu
Spectre discontinu d'une lampe aux vapeurs de
mercure, émettant dans les UV
La lumière : Types de spectresTypes de spectresTypes de spectresTypes de spectresSpectre de raies:certaines sources lumineuses, comme les lasers ou les diodes laser, n'émettent que dans de rares longueurs d'onde. Associées à des filtres à bande passante étroite, ces sources deviennent pratiquement monochromatiques.
Les 3 principales raies d'émission du laser
Argon-ion
SOURCE = 1000 Cd
1 m
2 m1 m2
Eclairement =
1000 lumens
1 m2= 1000 lux
4 m2
Eclairement =
1000 lumens
4 m2
= 250 lux
Flux = 1000 lumens
3. La luminance :
Elle caractérise la sensation lumineuse qu’une source ou une surface éclairée produit.
= Intensité par unité de surface : Candela/m 2 ou cd/m 2
4. L’éclairement :
Il caractérise la quantité de lumière qui atteint u ne surface :
le flux lumineux par m 2
ou Lumen/m 2 = Lux ou lx.
5. La relation entre la luminance et l’éclairement :
Une surface recevant un éclairement, réfléchit de la lumière et présente une luminance :
L= ρρρρE/ππππL= ρρρρE/ππππ
L = luminance apparente de la surface en cd/m2,ρρρρ = facteur de réflexion,E = éclairement reçu en lx,ππππ = 3.14
6. Le contraste :
Différence d’apparence entre deux parties du champ visuel vues simultanément ou successivement :
C = L2 – L1C = L2 – L1L1
L1 = luminance du fond, L2 = luminance de l’objet.
7. La température de couleur :
Température du corps noir qui émet un rayonnement ayant la même chromaticité que le rayonnement considéré.
TC en °Kelvin (K)TC en °Kelvin (K)
Teintes chaudes : Tc ≤≤≤≤ 3300 K,Teintes intermédiaires : 3300 < Tc ≤≤≤≤ 5000 K ,Teintes froides : Tc > 5000 K.Diagramme de Kruithof.
� La composition spectrale d'une source de lumière incandescente à spectre continu, comme l'est celle du soleil, peut être définie avec précision par sa température de couleur (ou "Tc") en kelvins (K)
� En effet, pour les corps incandescents - dits "corps noirs" - il y a un rapport constant entre la température du corps chauffé et la composition de la lumière qu'il
TEMPÉRATURE DE COULEUR
du corps chauffé et la composition de la lumière qu'il émet.
� On sait, par exemple, qu'un morceau de fer chauffé à 800°C est rouge ; à 1 000°C jaune ; à 1 500°C (sa température de fusion) blanc : le rayonnement émis est d'autant plus riche en radiations bleues que la température est plus élevée.
Température de couleur
En analysant le spectre émis par un corps noir, représentant une source thermique idéale, on constate que c'est vers une température de 5500 Kelvin que ce dernier émet approximativement la même quantité d'énergie dans toutes les longueurs d'onde.
Par comparaison avec un corps noir, on peut également assigner à toutes les sources thermiques une valeur de température de couleur, exprimée en Kelvin, qui précise la répartition spectrale des sources thermiques. Les sources dont la qui précise la répartition spectrale des sources thermiques. Les sources dont la température de couleur est inférieure à 5500 K ont une tendance jaunâtre, et inversément, les sources possédant une température de couleur supérieure à 5500 K sont bleuâtres.
•Lampe à incandescence normale: 2500 K •Lampe halogène: 3400 K •Lumière du jour (photographie): 5500 K •Ecran du Macintosh: 7000 K •Télévision: 9000 K
Tous les objets (minéraux ou métaux) que l’on chauffe jusqu'à, une Tous les objets (minéraux ou métaux) que l’on chauffe jusqu'à, une Tous les objets (minéraux ou métaux) que l’on chauffe jusqu'à, une Tous les objets (minéraux ou métaux) que l’on chauffe jusqu'à, une très haute température commencent par émettre des rayons très haute température commencent par émettre des rayons très haute température commencent par émettre des rayons très haute température commencent par émettre des rayons infrarouges, puis émettent une lumière rouge, puis progressivement infrarouges, puis émettent une lumière rouge, puis progressivement infrarouges, puis émettent une lumière rouge, puis progressivement infrarouges, puis émettent une lumière rouge, puis progressivement orangée, jaune, blanche et enfin bleutée. orangée, jaune, blanche et enfin bleutée. orangée, jaune, blanche et enfin bleutée. orangée, jaune, blanche et enfin bleutée. Le corps noir (un corps non coloré par des lumières extérieures) Le corps noir (un corps non coloré par des lumières extérieures) Le corps noir (un corps non coloré par des lumières extérieures) Le corps noir (un corps non coloré par des lumières extérieures) sera l’échantillon parfait pour cette expérience. On fait correspondre sera l’échantillon parfait pour cette expérience. On fait correspondre sera l’échantillon parfait pour cette expérience. On fait correspondre sera l’échantillon parfait pour cette expérience. On fait correspondre la courbe de température obtenue avec les variations de teinte.la courbe de température obtenue avec les variations de teinte.la courbe de température obtenue avec les variations de teinte.la courbe de température obtenue avec les variations de teinte.La température de couleur est donc l'indice de neutralité du blanc.La température de couleur est donc l'indice de neutralité du blanc.La température de couleur est donc l'indice de neutralité du blanc.La température de couleur est donc l'indice de neutralité du blanc.
8. L’Indice de Rendu de Couleur (IRC) :
Aspect coloré des objets éclairés par une source en fonction d’un illuminant de référence (indice défin i par la CIE) :
� Lampes à incandescence : IRC = 100
� Lampes fluorescentes : � Blanc industriel : IRC = 66 ; � Informatique IRC > 65.
9. MESURES PHOTOMETRIQUES
4.1. Luxmètre : Niveaux d’éclairement du plan de travailNiveaux d’éclairement du plan de travail
4.2. Luminancemètre : Luminance, facteur de réflexion.
APPAREILS et METHODES de MESUREMesure des éclairements
Appareil de mesure
Les mesures doivent être réalisées à l'aide de luxmètresbien étalonnés et ayant une réponse spectrale bien étalonnés et ayant une réponse spectrale correspondant à la sensibilité spectrale photopique moyenne de l'oeil, définie par la Commission Internationale de l'Eclairage ( publication C.I.E. n° 18 1970 )
Méthode de mesure
Deux types de mesures sont à effectuer :
• Déterminer l'éclairement moyen général dans le local qui correspond à la moyenne des éclairements relevés en un certain nombre de points significatifs du local, la cellule du luxmètre étant placée horizontalement à la hauteur du plan utile.
• Vérifier au poste de travail le niveau d'éclairement en plaçant la cellule au niveau des détails et des objets qui doivent être vus pour
APPAREILS et METHODES de MESUREMesure des éclairements
cellule au niveau des détails et des objets qui doivent être vus pour que la tâche puisse être exécutée, le travailleur étant à son poste dans sa position habituelle. La personne effectuant la mesure doit veiller à ne pas modifier par sa présence l'éclairement du poste de travail.
• Si dans le local concerné, des fluctuations de flux lumineux sont prévisibles, dues en particulier à l'éclairage naturel, il est important de relever au poste de travail les niveaux d'éclairement à différentes périodes de la journée ou de l'année.
Mesure des luminances Appareils de mesure
Les mesures sont effectuées à l'aide des luminancemètres ayant une réponse spectrale correspondant à la sensibilité spectrale photopique moyenne de l'oeil définie par la C.I.E. et possédant un dispositif de visée réflexe permettant de s'assurer de l'orientation correcte de l'appareil et de connaître avec précision la zone couverte par la de connaître avec précision la zone couverte par la visée.
Pour les mesures courantes, les luminancemètres dont l'angle d'ouverture est voisin de 1°conviennent, des angles d'ouvertures plus petits sont nécessaires pour des mesures aux niveaux de tâches visuelles comportant des détails très fins.
Méthode de mesure
Le luminancemètre est placé à la hauteur des yeux des travailleurs et orienté dans la direction de la source lumineuse, du reflet ou de la surface concerné.
Mesure des luminances Appareils de mesure
concerné.
Centre d’Appel
LA LUMIERE QUI CACHE L’OBSCURITE !!!
Niveaux d’éclairement moyen mesurés en lux
Situation n°1* Situation n°2* Situation n°3* Situation n°4*
Zone 1** 349 710 108 501
Zone 2** 487 1030 38 537
Zone 3** 362 790 103 537
Zone 4** 488 1160 99 638
Zone 5** 186 566 91 606Zone 5** 186 566 91 606
Zone 6** 300 696 98 476
Niveau moyen d’éclairement
général372 761 96 522
III. L’ŒIL, LA VISION
IIIIIIII.... L’ŒIL, L'ORGANE DE LA VISIONL’ŒIL, L'ORGANE DE LA VISIONL’ŒIL, L'ORGANE DE LA VISIONL’ŒIL, L'ORGANE DE LA VISION
.
L’ŒIL ET LA VISION
LA VISION
Phénomènesphysiques
Phénomènesphysiologiques
PhénomènesPsycho
physiologiques
1. L’ŒIL EST L'ORGANE DE LA 1. L’ŒIL EST L'ORGANE DE LA 1. L’ŒIL EST L'ORGANE DE LA 1. L’ŒIL EST L'ORGANE DE LA VISIONVISIONVISIONVISION
� Il est constitué par une cavité sphérique contenant� Il est constitué par une cavité sphérique contenant
un corps transparent, l'humeur vitrée.
� La lumière pénètre dans l'œil par un orifice
circulaire situé au centre de l'iris, la pupille.
L’ŒIL EST L'ORGANE DE LA VISIONL’ŒIL EST L'ORGANE DE LA VISIONL’ŒIL EST L'ORGANE DE LA VISIONL’ŒIL EST L'ORGANE DE LA VISION
L’ŒIL ET LA VISION
Oeil APPAREIL PHOTO
� IRIS � DIAPHRAGME
� CRISTALLIN � OBJECTIF : loupe à foyer variable
� RETINE � PELLICULE PHOTOSENSIBLE
L’ŒIL ET LA VISION
� IRIS � Règle le flux lumineux.
� PUPILLE � Orifice central de l’iris par où passent les rayons lumineux. Diamètre varie de 2 à 8 mm pour protéger l’œil. Fermeture en 4 secondes.
� CRISTALLIN � Capacité d’accommodation : permettre à l’œil d’avoir une image nette en fonction de la distance œil-objet.
� MUSCLES CILIAIRES
� Permettent la modification des courbures du cristallin pour l’accommodation.
� MUSCLES EXRINSEQUES
� Déplacent les yeux : 6 muscles occulo-moteurs.
� RETINE � Reçoit la lumière réfléchie par les objets. L’image de l’objet est renversée sur la rétine après être réfractée par le cristallin. La rétine est constitu ée de cellules réceptrices photo-sensorielles : cellules à cônes et cellules à bâtonnets.
� NERF OPTIQUE � Transmet les informations au cerveau.
2. LES MUSCLES OCULO-MOTEURS
1. Muscle releveur de paupière. 7. Globe oculaire
2. Muscle droit supérieur 8. Muscle droit externe.
3. Corps adipeux. 9. Paupière inférieure.
4. Anneau de Zinn. 10. Muscle orbiculaire des paupières.
5. Muscle droit inférieur. 11. Muscle petit oblique.
6. Paupière supérieur.
3.1. Vision photopique :
� Temps ensoleillé
3. LA SENSIBILITE DE L’ŒIL
� Vision nette, précise et colorée
� Rôle des cellules à cônes.
3.2. Vision mésopique :
� Ciel couvert
� Vision plus ou moins floue
3.3. . Vision scotopique :
� Nuit
� Vision floue, non colorée
� Rôle des cellules à bâtonnets.
4. LE CHAMP VISUEL
12;5°
12;5°
30°
70°
70°Œil
0°
ZONE PERIOHERIQUE
ZONE CENTRALE
ZONE PROCHE
CONFORT VISUEL
12;5°
30°70°
ZONE PERIOHERIQUE
ZONE PROCHE
Le champ visuel
• Angle de confort visuel :
L’ŒIL ET LA VISION
5. ACCOMMODATION
ENTRE 12 ET 20 cm : PAS DE VISION NETTE
ENTRE 20 cm et 6 m : VISION NETTE AVEC ACCOMMODATION
> 6 m à l’infini : VISION NETTE SANS ACCOMMODATION
� L’âge, vision nocturne, vision diurne
� L’acuité visuelle, les corrections éventuelles
6. Tenir compte des caractéristiques individuelles :
� La perception du relief, du mouvement
� La vision des couleurs et l’exigence de qualité et/ou de la sécurité.
16
14
12
10
8
Plage d’Accommodation en dioptries
8
6
4
2
0Age 10 20 30 40 50 60 70 80
Moyenne
100%
80%
DIMINUTION DE L’ACUITE VISUELLE AVEC L’AGE
20 30 40 50 60 70 80
Age
60%
40%
20%
ANOMALIES DE REFRACTION OCULAIRE ET CORRECTION
VISION NORMALE
MYOPIE
MYOPIE CORRIGEE par des VERRES CONCAVES
HYPERMETROPIE
HYPERMETROPIE CORRIGEE par des VERRES CONVEXES
IV. LES PRINCIPES FONDAMENTAUX D’UN ECLAIRAGE
SATISFAISANT
� Assurer un niveau d’éclairement suffisant,� Assurer un niveau d’éclairement homogène et un
1. PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L’ECLAIRAGE
� Assurer un niveau d’éclairement homogène et un équilibre entre les différents niveaux d’éclairemen t ,� Harmoniser les luminances et assurer un équilibre des niveaux des luminances,� Assurer un contraste satisfaisant,� Réduire les éblouissements,� Réduire les réflexions parasites.
� Eclairement suffisant et homogène répondant à l’act ivité� Respect des rapports des éclairements� Travail en lumière de jour, lumière artificielle en
complément� Respect des rapports de luminances
Les facteurs de confort :
� Respect des rapports de luminances� Tâche visuelle avec contraste optimal� Absence de sources d’éblouissement dans le champ
visuel ( respect de angle de défilement des sources lumineuses artificielles)
� Absence de reflets parasites sur l’écran� IRC élevé > 90� Stores pour éviter l’éblouissement du à lumière nat urelle� Entretien suffisant et régulier du matériel d’éclai rage.
UN ECLAIRAGE BIEN CONCU CONTRIBUE
� au CONFORT VISUEL
� à LA DIMINUTION DE LA FATIGUE VISUELLE ET POSTURALE, DES AT ET DES MP
� à UNE MEILLEURE QUALITE DE TRAVAIL
L’OBJECTIF NE PEUT ETRE ATTEINT QU’EN RESPECTANT UN CERTAIN NOMBRE DE PRINCIPES ET DE REGLES :
1. Assurer un éclairage suffisant en fonction de la tâche
2. Assurer un éclairage homogène et uniforme
3. Assurer un équilibre des niveaux d’éclairement au poste de travail et dans le local
4. Eviter les sources d’éblouissement
5. Eviter les reflets sur l’écran5. Eviter les reflets sur l’écran
6. Eviter les contrastes trop importants dans le cha mp visuel
7. Assurer un équilibre des niveaux de luminances au poste de travail et dans le local
8. Assurer un rendu de couleurs compatible avec la t âche
9. Intégrer la maintenance dans la conception et les décisions d’achat
10.Tenir compte des caractéristiques du salariés et donner ces derniers la possibilité de moduler l’éclairage en fonction de l eurs besoins.
LES PRINCIPES D’ECLAIRAGE
1. ASSURER UN ECLAIRAGE SUFFISANT
� Le niveau d’éclairement doit tenir compte de l’activité des salariés. Il est recommandé selon le s tâches à effectuer les niveaux suivants :
� Tâches ne nécessitant pas la perception de détails : éclairement de l’ordre de 300 lux, dans ce cas un éclairement de l’ordre de 300 lux, dans ce cas un éclairement peut être assuré par l’éclairage généra l seulement
� Tâches nécessitant la perception des détails : éclairement de l’ordre de 500 lux et plus. Dans ce cas, un éclairage local renforçant l’éclairage géné ral est la solution la plus adaptée
LES PRINCIPES D’ECLAIRAGE
2. ASSURER UN ECLAIRAGE HOMOGENE ET UNIFORME
Un éclairage artificiel doit être conçu de façon à :
� Eviter les zones d’ombre, les sources d’éblouisseme nt direct ou indirect, les reflets sur l’écran
� Assurer une répartition homogène des niveaux d’écla irement� Assurer une répartition homogène des niveaux d’écla irement
� Le plafond doit être de teinte claire (facteur de r éflexion > 0.7)
afin que la lumière soit diffusée uniformément dans le local
� Respecter l’équilibre des éclairements entre la tâc he visuelle, la zone de travail proche et l’environnement général.
LES PRINCIPES D’ECLAIRAGE
3. ASSURER UN EQUILIBRE DES NIVEAUX D’ECLAIREMENT AU POSTE DE TRAVAIL ET DANS LE LOCAL
� Pour assurer un confort visuel et une bonne efficac ité des tâches visuelles du salarié, il faut :
� Assurer un équilibre des niveaux d’éclairement � Assurer un équilibre des niveaux d’éclairement
(en lux)
� Entre la tâche visuelle et la zone de travail: le rapport maximum = 3
� Entre la zone de travail et l’environnement le rapport maximum = 5
4. EVITER LES SOURCES D’EBLOUISSEMENT
� Eviter la lumière du jour trop importante (stores à lamelles horizontales réglables, disposition des écrans loin des fenêtres ……)
� Eviter les éclairages non protégés
� Les sources lumineuses ne doivent pas être visibles dans un angle de 30 °par rapport aux yeux
� Eviter des plans de travail, des parois, des mobili ers blancs, trop brillants, vernis (ils constituent des sources d’éblouissement secondaires)vernis (ils constituent des sources d’éblouissement secondaires)
� La disposition des luminaires au-dessus d’un angle de 30° par rapport aux niveaux des yeux
� L’éclairage indirect peut être proposé ; il constitu e un bon moyen d’obtenir à la fois une diffusion optimale et une réduction d es risques d’éblouissement à condition qu’il ne soit pas produit par des sourc es ponctuelles ; le plafond doit réfléchir une lumière uniforme
� L’éclairage indirect est moins fatiguant pour les y eux que l’éclairage direct surtout lorsqu’il est associé à l’éclairage localis é.
5. EVITER LES REFLETS SUR L’ECRAN
� Pour limiter les reflets sur l’écran et le déséquil ibre des luminances :
� Il serait souhaitable d’éloigner au maximum les écr ans des prises de jour
� Il faut éviter de placer les écrans face aux baies vitrées (éblouissements)
� Il faut éviter de placer les écrans dos aux baies v itrées (reflets)� Il faut éviter de placer les écrans dos aux baies v itrées (reflets)
� Il est préférable de disposer les postes de façon à ce que la direction moyenne du regard soit parallèle aux pris es de jour
� Eviter de coller les écrans contre un mur
� Dans le cas de surfaces vitrées importantes disposé es sur plusieurs côtés du local, installer des cloisons mo biles d’une hauteur suffisante pour empêcher les zones à forte luminance d’entraîner des reflets sur l’écran ou de fixer des stores intérieurs aux fenêtres
LES PRINCIPES D’ECLAIRAGE
6. EVITER DES CONTRATES TROP IMPORTANTS DANS LE CHAMP VISUEL
7. ET ASSURER UN EQUILIBRE DES LUMINANCES AU POSTE DE TRAVAIL ET DANS LE LOCAL
� Pour cela, il faut éviter un trop grand écart entre les niveaux de luminances ; un trop grand contraste de luminances e st source de fatigue visuelle ;� Les rapports de luminance ne devraient pas dépasser 5 à 1 entre les différentes zones de travail ;� Les rapports de luminance ne devraient pas dépasser 10 à 1 entre l’environnement et les zones de travail ;� Les contrastes de luminances des luminaires et du p lafond d’une part et celles des fenêtres et des parois d’autre part, dev ront être réduits le plus celles des fenêtres et des parois d’autre part, dev ront être réduits le plus possible ;� Pour cela, il est judicieux d’utiliser pour les par ois (murs) des revêtements ayant un assez faible facteur de réflexion (compris entre o,4 et 0,6) ;� En revanche, le plafond doit être de teinte assez cl aire ayant un facteur de réflexion supérieur ou égal à 0,7 afin que la lumiè re soit diffusée uniformément dans le local ;� Les plans de travail doivent avoir des facteurs de réflexion inférieurs à ceux des documents utilisés (compris entre 0,3 et 0 ,5) ;Un revêtement de sol ayant un facteur de réflexion d’environ 0,3 peut contribuer aussi à la diffusion de la lumière.
8. ASSURER UN RENDU DES COULEURS COMPATIBLE AVEC LA TACHE
� Le rendu des couleurs se rapporte à la manière dont la lumière de la lampe restitue les couleurs en se référant à la lumière du jour ;� L’indice de rendu des couleurs IRC rend compte de c e phénomène ;� L’IRC a une valeur maximum = 100 qui correspond à l a lumière du jour ;� Les travaux d’inspection, de contrôle d’objets colo rés, d’imprimerie nécessitent un IRC supérieur à 90 ;d’imprimerie nécessitent un IRC supérieur à 90 ;� L’apparence de la couleur se rapporte également à l ’impression de chaleur ou de froideur de la lumière émise par la l ampe. La température de couleur rend compte de cette apparen ce (exprimée en K = degré Kelvin). Couleur chaude inférieure à 330 0 K, couleur intermédiaire entre 3300K à 5300K, couleur froide s upérieure à 5300K ;� Les températures de couleur conseillées dépendent d es niveaux d’éclairement ;� Il est conseillé une température de couleur intermé diaire de l’ordre de 4000K
9. INTEGRER LA MAINTENANCE DANS LES DECISIONS D’ACHAT
� Choisir des lampes à longue durée de vie ;
� Prendre en compte l’efficacité lumineuse ;
� Faciliter l’accès aux lampes et luminaires pour l’e ntretien ;
� Remplacer les lampes usagées ;
� Lutter contre l’empoussièrement, nettoyer les grill es et les réflecteurs ;
� Ne pas confondre facteurs d’esthétique et bonnes co nditions d’éclairage au poste de travail et dans le bureau ;
� Faire de telle sorte que les facteurs d’esthétique et d’ambiance psychologique se combinent avec les principes et le s règles d’un bon éclairage ;
10. TENIR COMPTE DES CARACTERISTIQUES DES SALARIÉS ET DONNER A CES DERNIERS LA POSSIBILITE DE MODULER L’ECLAIRAGE EN FONCTION DE LEURS BESOINS
� Tenir compte de l’âge ;
� Adapter les niveaux d’éclairement pour les salariés ayant des défauts de vision ;
� Tenir compte de l’activité réelle des salariés au p oste de travail pour mieux adapter le système d’éclairage ;
� Doter le système d’éclairage de variateur permettan t de moduler les niveaux d’éclairement selon la saison, la lumière n aturelle ;
� Disposer d’éclairage local (au poste de travail) , de préférence avoir une lampe avec un bras réglable verticalement et ho rizontalement, munie d’une grille de défilement et d’un variateur pour permettre un équilibre convenable des luminances dans le champ v isuel du salarié.
V. LES FACTEURS DE GENE ET D’INCONFORT
ET EFFETS SUR LA SANTE
LES FACTEURS DE GENE ET D’INCONFORT
ET EFFETS SUR LA SANTE
Effets sur la sécurité :� Défaut d’éclairage� Défaut de signalétique� Risque accident de travail� Risque d’erreurs� Gêne et inconfort dans la réalisation de la tâche
1. Les effets sur la santé et la sécurité :
� Gêne et inconfort dans la réalisation de la tâche
TEV : � Fatigue visuelle, oculaire� Charge sensorielle et mentale� Picotement, sécheresse oculaire � Mal de tête, syndrome du travail sur écran� Stress
2. FACTEURS DETERMINANTS DE LA FATIGUE VISUELE DANS LE TRAVAILSUR ECRAN
� Eclairage inadéquat
� Rapports de luminance excessifs
� Air sec
� Distance œil-écran > 50 cm
� Reflets sur l’écran� Reflets sur l’écran
� Manque de netteté des caractères
� Papillotement des caractères
� Saisie
� Durée quotidienne de travail sur écran : sans pause .
� Défauts visuels sans correction.
� Eclairement insuffisant ou non homogène� Non respect des rapports des éclairements� Travail exclusivement en lumière artificielle� Non respect des rapports de luminances� Tâche visuelle avec faible contraste
6.1. Les facteurs de gêne et d’inconfort :
� Tâche visuelle avec faible contraste� Sources d’éblouissement dans le champ visuel
(angle de défilement des sources lumineuses artific ielles)� Présence de reflets parasites sur l’écran� IRC faible� Absence de stores pour éviter l’éblouissement du à
lumière naturelle� Entretien insuffisant du matériel d’éclairage.
TRAVAIL, INDIVIDU, ENVIRONNEMENT
• Lumière: forte, reflets sur écran
• Température• Bruit
Analyse de l ’activitéEntrée du visiteur
Emprunt de documents Retour de documents
Recherche des documents (CD, livres, partitions, vidéos) sur les
bacs de rangement ou sur l'ordinateur par un moteur de recherche (2 sont disponibles
pour le public) ou en demandant
Le visiteur se présente avec les documents au guichet des
retours et les rend à l‘opérateur
pour le public) ou en demandant aux renseignements
Présentation des documents et de la carte d'adhérent à
l‘opérateur au poste de prêt
L'agent enregistre les documents empruntés sur la
carte d'adhérent et démagnétise les documents qu'il rend au
visiteur
L‘opérateur les désinscrit de la carte de l'adhérent et les pose sur le chariot prévu à cet effet
Le rangement des documents se fait une fois
que ceux ci sont remagnétisés par une
machine située à gauche du poste de prêt. Ce rangement est fait soit immédiatement
si les opérateurs ont le temps soit le lendemain
matin à 10h
L’espace de travail idéal: travail sur écran
• Ecran:– placé à 50-60 cm des yeux, – haut de l ’écran au niveau
des yeux de l ’opérateur– polarité positive– polarité positive
• Clavier : 10-15 cm du bord de table
• à droite=> droitier, à gauche=> gaucher
3. Le travail sur écran : troubles visuels, cutanés, TMS3. Le travail sur écran : troubles visuels, cutanés, TMS3. Le travail sur écran : troubles visuels, cutanés, TMS3. Le travail sur écran : troubles visuels, cutanés, TMSCatégories de symptômesSymptômes
Symptômes
� Visuels Vision floue, diplopie (vision double), ye ux tendus, fatigués, photophobie.
� Oculaires Mal aux yeux, sensations de sable, sécheresse, yeux secs et irrités, yeux sécheresse, yeux secs et irrités, yeux rouges, sensations de brûlures, fatigue oculaire, lourdeurs, larmoiement.
� Systémiques Maux de tête, nausées, vertige.
� Musculo-squelettiques
Raideurs ou douleurs de l'épaule, du cou, du dos, du bras, du poignet, de la main.
� Cutanés érythèmes (rougeur), sensations de brûlures ou de picotements du visage, de sécheresse, démangeaison de la face, rougeurs, gonflements.
l’activité: contraintes visuelles, posturales
• Vision: écran-visiteur• Gestuelles:
– démagnétisation– vérification contenu – vérification contenu
CD– rangement des
documents rendus
4. BUREAU INFORMATISE : Enquête : évaluation de l’éclairage ( Source ACMS)
BUREAU INFORMATISE
« L’éclairage évalué par les usagers et les médecins du travail »
Article in Performances , n°27 –mars-avril 2006.
BUREAU INFORMATISE : Enquête : évaluation de l’éclairage ( Source ACMS)
Eclairage des bureaux : réglementation depuis 1983
Code du travail : niveau minimum = 120 lux; 200 lux si local aveugle.
Recommandations AFNOR : éclairement moyen de 500 lu x dans les bureaux
Recommandations AFE : 250 à 500 lux aux postes de t ravail Recommandations AFE : 250 à 500 lux aux postes de t ravail informatisés.
Enquête épidémiologique effectuée par 52 médecins d u
travail de l’ACMS du 02/11199 au 29/02/2000 dans le s
bureaux informatisés de la région parisienne :
L’enquête comportait un questionnaire, les résultat s des mesures d’éclairement moyen, les observations des condition s ergonomiques de l’implantation du poste ainsi que d u ressenti du salarié sur ses contraintes et astreintes visuelles .
BUREAU INFORMATISE : Enquête : évaluation de l’éclairage ( Source ACMS)
� Les 2/3 des postes de travail sur écran étaient à u n niveau d’éclairement compris entre 120 et 500 lux.
� Les niveaux d’éclairement > 120 lux étaient associé s à l’utilisation des sources fluorescentes pour l’écla irage artificiel général.général.
� L’équilibre des 3 mesures : clavier et de part et d ’autre était dans un rapport de 1 à 3 sur 95% des postes.
� Parmi 2402 postes dont l’écran était à contraste po sitif, 25% étaient à un niveau d’éclairement égal ou supérieur à 400 lux.
� Parmi 798 postes dont l’écran était à contraste nég atif, 41% étaient à un niveau d’éclairement égal ou supérieur à 250 lux.
BUREAU INFORMATISE : Enquête : évaluation de l’éclairage ( Source ACMS)
Les caractéristiques du poste de travail sur écran qui sont de façon significative, associées à la fatigue visuelle sont :
� Eclairage artificiel général non réglable par le sa larié
� Les sources d’éclairement florescentes� Les sources d’éclairement florescentes
� Le bureau collectif
� Les sources d’éblouissement dans le champ visuel au dessus de l’écran
� Et la présence d’un filtre anti-reflet surajouté
BUREAU INFORMATISE : Enquête : évaluation de l’éclairage ( Source ACMS)
La fatigue visuelle était significativement associé e à :
� Environnement sonore du poste
� Le stress
� La proximité de l’activité des collègues
� La perception d’un scintillement de l’écran.
BUREAU INFORMATISE : Enquête : évaluation de l’éclairage ( Source ACMS)
La sensibilité à la luminosité : sensation de lumiè re trop forte était associée de façon significative à :
� Mêmes facteurs que la fatigue visuelle
� De plus : mauvaise protection des fenêtres contre l ’excès de � De plus : mauvaise protection des fenêtres contre l ’excès de luminosité
� L’éclairage artificiel général (les sources supprim ées par le salarié)
� L’éclairage artificiel individuel disponible
� L’éclairement moyen < 120 lux.
BUREAU INFORMATISE : Enquête : évaluation de l’éclairage ( Source ACMS)
CONCLUSION� FATIGUE VISUELLE ET EBOLUISSEMENT: MULTIFACTORIELL E
� VARIABILITE INDIVIDUELLE et INTER-INDIVIDUELLE : ECLAIRAGE LOCAL (REGLAGE DE L’EAL A BASSES LUMINANC ES), REGLAGE DE L’EAG
� VARIABILITE DE L’ENVIRONNEMENT PHYSIQUE : REGLAGE D E L’EAG
� PROTECTION CONTRE LES SOURCES DE LUMINANCES : EAI, FENETRES, SOURCES DANS LE CHAMP VISUEL AU DESSUS E L’ECRAN.
� ORGANISATION DE TRAVAIL, BUREAU COLLECTIF, CO-ACTIV ITE
VI. NORMES ET REGLEMENTATION
1.LES NORMES
Normes NF X 35 –103 octobre 1990
E minimalE moyen
1.1. Facteur d’uniformité du local
> 0.80 (AFE)
1.2. Facteurs de réflexion :
� Du plafond > 0.7� Des murs = 0.3 à 0.7� Plan de travail = 0.3 à 0.5� Sol = 0.2 à 0.4.
1.2. Facteurs de réflexion :
� Eclairement suffisant et homogène répondant à l’act ivité� Respect des rapports des éclairements� Travail en lumière de jour, lumière artificielle en
complément� Respect des rapports de luminances
1.3. Les facteurs de confort :
� Respect des rapports de luminances� Tâche visuelle avec contraste optimal� Absence de sources d’éblouissement dans le champ
visuel ( respect de angle de défilement des sources lumineuses artificielles)
� Absence de reflets parasites sur l’écran� IRC élevé > 90� Stores pour éviter l’éblouissement du à lumière nat urelle� Entretien suffisant et régulier du matériel d’éclai rage.
1.4. La limitation des rapports de luminance :
Rapport entre une source lumineuse et la surface su r laquelle elle apparaît :
Ls/Lf < 50
Rapport entre la zone où s’effectue la tâche visuell e et l’environnement immédiat :
Rapport entre la zone où s’effectue la tâche visuell e et l’environnement lointain :
1 ≤≤≤≤ Lt/Lel ≤≤≤≤ 10
l’environnement immédiat :
1 ≤≤≤≤ Lt/Lei ≤≤≤≤ 3
2. LA REGLEMENTATION RELATIVE RELATIVE
A L’ECLAIRAGE DES LOCAUX DE TRAVAIL
�2.1. Décret du 2 août 1983 sur l’éclairage des lieux de travail, arrêté du 23 octobre 1984.
LA REGLEMENTATION
lieux de travail, arrêté du 23 octobre 1984. circulaire du 11 avril 1984
�Organes de commande avec voyants lumineux.
� Articles : R. 232-7 à R. 232-7-10 du C. du travail
� Articles : R. 235-1 à R. 235-2-3 du C. du travail� Niveaux d’éclairement avec valeurs minimales� Lumière naturelle
LA REGLEMENTATION
� Lumière naturelle� Protection contre l’éblouissement, la gêne due
aux effets thermiques� Qualité de rendu des couleurs des sources
d’éclairage� Choix du matériel, facilité d’entretien� Organes de commande avec voyants lumineux.
LA REGLEMENTATION
2.2. Lettre circulaire DRT N°90-11 du 28 juin 1990 : Recours à la lumière naturelle pour l’éclairage des locaux de travail et la possibilité de vue sur l’extérieur pour ceux qui y travaillent : aspect de confort physiologique et psychologique; a tténuant les effets néfastes du confinement dans les locaux aveugles.
2.3. Décret du n°92-333 du 31 mars 1992 relative à la lumière naturelle entrée en vigueur le 1er janvier 1996
LA REGLEMENTATION
2.4. Circulaire du 14 avril 1995 relative aux lieux de travail : commentaire sur l’exigence d’une lumière
naturelle suffisante au poste de travail.
2.5. CEE : Article 16 paragraphe 1 de la directive 89/391/CEE.89/391/CEE.
Lieux de travail : éclairage naturel suffisant et é clairage artificiel adéquat pour protéger la sécurité et la santé des t ravailleurs.
Les installations d’éclairage des locaux de travail et des voies de communication : pas de risque d’accident pour les t ravailleurs.
En cas de panne d’éclairage artificiel, les lieux d e travail munis d’un éclairage de sécurité d’une intensité suffisante.
LA REGLEMENTATION
2.6. CEE : La directive 90/270/CEE du Conseil du 29 mai 1990 : prescriptions minimales de sécurité
relatives au travail sur équipements comportant des écrans de visualisation : transposée par le décret :
Décret N °91-451 du 14 mai 1991 relatif à la Décret N °91-451 du 14 mai 1991 relatif à la prévention des risques professionnels liés au travail sur des équipements comportant des écrans de visualisation.
LA REGLEMENTATION
2.7. CEE : La directive 98/37/CE du 22 juin 1998 :
Oblige les fabricants et concepteurs à incorporer d es dispositifs d’éclairage dès la conception des machines et équipements de travail qu’ils mettent sur le marché.
Les employeurs doivent assurer l’éclairage des Les employeurs doivent assurer l’éclairage des postes de travail, des espaces extérieurs et des zones de circulation d’une manière suffisante, adaptée et permettant d’éviter la fatigue visuelle des salariés sans oublier de prévoir et d’établir les consignes d’entretien du matériel d’éclairage .
LA REGLEMENTATION
� Le maître d’ouvrage doit d’une part privilégier la lumière du jour d’autre part assurer dans la mesure du possible le contact du salarié avec l’extérieur par l’intermédiaire de baies vitrées…
� Certains travaux et des locaux particuliers peuvent � Certains travaux et des locaux particuliers peuvent faire l’objet de dispositions spécifiques en matièr e d’éclairage.
� Enfin l’ensemble du dispositif peut être contrôlé e t sanctionné.
LA REGLEMENTATION
2.8. LOCAUX AFFECTES AU TRAVAIL VALEURS MINIMALES D’ECLAIREMENT
Voies de circulation intérieure 40 lux
Escaliers et entrepôts 60 lux
Locaux de travail, vestiaires, sanitaires 120 lux
Locaux aveugles affectés à un travail permanent
200 lux
ESPACES EXTERIEURS VALEURS MINIMALES D’ECLAIREMENT
Zones et voies de circulation extérieures
10 lux
Espaces extérieurs où sont effectués des travaux à caractère permanent
40 lux
8. LA REGLEMENTATION
ECLAIREMENT MINIMAL
TYPE D’ACTIVITE
200 lux Mécanique moyenne, travaux de bureau
300 lux Travail de petites pièces, bureau de dessin, mécanographie
400 lux Mécanique fine, gravure, comparaison de 400 lux Mécanique fine, gravure, comparaison de couleurs, dessins difficiles, industrie du vêtement
600 lux Mécanique de précision, électronique fine, contrôle divers
800 lux Tâche très difficile dans l’industrie ou les laboratoires
VII. PROJET D’ECLAIRAGE
1. PROJET D’ECLAIRAGE GENERAL
� TACHES ET NIVEAU D’ECLAIREMENT EXIGE
� ECLAIRAGE NATUREL
� ECLAIRAGE ARTIFICIEL GENERAL
� CHOIX DES LUMINAIRES
� CHOIX DES LUMINANCES
� LES ABAQUES DE Bodmann ET Söllner
� CALCUL DU NOMBRE MINIMUM DE LUMINAIRE
� CHOIX ENTRE LES DIFFERENTS TYPES D’ECLAIRAGE
� CHOIX DES COULEURS
FACTEUR DE LUMIERE DE JOUR DIRECT
5000 lux
2. ECLAIRAGE NATUREL
Obstacle Local
5000 lux
300- 400 lux
2. ECLAIRAGE NATUREL
� FENETRES
� BAIES VITREES
� SHEDS
BUREAUX
� SHEDS
� LANTERNEAUX
� VERRIERES
LOCAUX INDUSTRIELS
2. ECLAIRAGE NATUREL
�SHEDS � LANTERNEAUX � VERRIERES
Éclairage naturel zénithalpar lanterneaux translucides
Larges baies à hauteur des yeux dans les ateliers de
production
3. PROJET D’ECLAIRAGE ARTIFICIEL GENERAL POUR DES TUBES FLUORESCENTS
QUELQUES CARACTERISTIQUES DU LOCAL ET DES POSTESPOUR LA L’IDENTIFICATION DES RISQUES D’EBLOUISSEMENTSELON L’ABAQUE DES LUMINAIRES PRODUIT PAR LEFOURNISSEUR :
�h = hauteur entre le plan de travail et le luminaire
�hv = hauteur luminaire entre le luminaire et la ligne de vision�hv = hauteur luminaire entre le luminaire et la ligne de vision(ligne de vision = ligne horizontale à partir de l’œil del’opérateur)
� a = longueur du local
PROJET D’ECLAIRAGE ARTIFICIEL GENERAL POUR DES TUBES FLUORESCENTS
h
Luminaires
hv
a
OEIL 30° 30°
PROJET D’ECLAIRAGE ARTIFICIEL GENERAL POUR DES TUBES FLUORESCENTS
Luminaires
hy
45°
y
a
OEIL
1.20 m
4. LES SOURCES DE LUMIERE
CHOIX DES SOURCES
FLUX LUMINEUX
DUREE DE VIE
COULEUR APPARENTE
PUISANCE
EFFICACITE LUMINEUSE RENDU DES COULEURS
LES SOURCES DE LUMIERE
CHOIX DES SOURCES
4.1. LES LAMPES A INCANDESCENCE
Type de sources
PuissanceW
Efficacité lumineuse
lm/W
Température de couleur
IRC Durée de vie en heures
Standard 15 - 1000 8 - 18 2600 - 2900 100 1000
Halogène à basse tension
50 - 2000 13 - 20 3000 100 2000
Halogène à Très Basse Tension (TBT)
15 - 100 16 - 22 3000 100 2000 - 4000
LES SOURCES DE LUMIERE
CHOIX DES SOURCES
4.2. LES LAMPES A DECHARGE
Type de sources
PuissanceW
Efficacité lumineus
elm/W
Température de couleur
IRC Durée de vie en heures
Aux 50 - 2000 70 - 100 3000 - 6000 65 - 85 6000 - 8000Aux halogénures métalliques
50 - 2000 70 - 100 3000 - 6000 65 - 85 6000 - 8000
A vapeur de sodium haute pression
35 - 1000 50 - 150 2000 - 2500 80 8000 -24000
LES SOURCES DE LUMIERE
CHOIX DES SOURCES
4.3. LES LAMPES A FLUORESCENCE
Type de sources
PuissanceW
Efficacité lumineuse
lm/W
Température de couleur
IRC Durée de vie en heures
Tubes fluorescents
18- 36 -58
60 - 100 2700 - 6500 66-98 8000 -12000fluorescents 58
Fluocompactes de substitution
5 - 23 40 - 60 2700 - 3000 85 8000
FluoCompactes d’intégration
5 - 55 80 - 95 2700 - 4000 85 8000 - 12000
5. LES LUMINAIRE
CHOIX DES LUMINAIRESSELON LES SOURCES
SELON LA REPARTITION LUMINEUSE
LES LUMINAIRE
CHOIX DES LUMINAIRES
5.1. REPARTITION LUMINEUSE : CLASSE PHOTOMETRIQUE
LETTRE DE A à T
Luminaire Direct intensif
Direct Extensif
Semi-direct Indirect
Classe photométrique
Classe :A à E
Classe :F à J
Superposition de : A à J
Classe Tphotométrique A à E F à J n de : A à J
Et Appareil indirect
RépartitionD’intensité
PROJET D’ECLAIRAGE ARTIFICIEL GENERAL POUR DES TUBES FLUORESCENTS
CHOIX DES LUMINAIRES
CATALOGUES TECHNIQUES DES FOURNISSEURS
COURBES DE Söllner et Bodmann :
� CHOIX DES NIVEAUX DE LUMINANCE :
�Classe A ou 1 pour travaux de bureau informatique
�Classe B : pour des bureaux sans tâches informatiques
�Classe C, D ou 2 pour l’industrie
LES LUMINAIRE
CHOIX DES LUMINAIRES
EXEMPLE DE : LUMINAIRE E CLASSE D
Rendement de 55% vers le haut
REPARTITION LUMINEUSE : CLASSE PHOTOMETRIQUE
LETTRE DE A à T
Rendement de 55% vers le haut
Rendement vers le bas : 10%
SYMBOLE PHOTOMETRIQUE : 0.55 D + 0.1
LES LUMINAIRE
5.2. CHOIX DES LUMINAIRES : LE RENDEMENT
LE RENDEMENT
η = FLUX EMIS PAR LE LUMINAIRE
FLUX TOTAL EMIS PAR LES SOURCES SEULESFLUX TOTAL EMIS PAR LES SOURCES SEULES
6. GESTION, MAINTENANCE, ENTRETIEN ET COMMANDES
ADAPTATION ET FACILITE DE L’INSTALLATION DES LUMINAIRES ET DES SYSTEMES ELECTRIQUES
FACILITE DE LA MAINTENANCE ET DE L’ACCES
COUT DE L’ENTRETIEN QUOTIDIEN
COUT DE LA MAINTENANCE
QUALITE / PRIX
COUT DE L’ENTRETIEN QUOTIDIEN
6.1. MAINTENANCE, ENTRETIEN
CAUSES DES DEPRECIATIONS
VIEILLISSEMENT DES SOURCES
DEFAILLANCE DES SOURCES
EMPOUSSIEREMENT DES SOURCES ET DES LUMINAIRES
DEGRADATION DES DISPOSITIFS DE PROTECTION
REDUCTION DES FACTEURS DE REFLEXION DU LOCAL
EMPOUSSIEREMENT DES SOURCES ET DES LUMINAIRES
MAINTENANCE, ENTRETIEN
ENTRETIEN
NETTOYAGE DES SOURCES ET DES LUMINAIRES MAINTENANCE PREVENTIVE
NETTOYAGE ET ENTRETIEN DES PAROIS DU LOCAL
CONTRÔLE PERIODIQUE DES INSTALLATIONS
REMPLACEMENT DES SOURCES DEFAILLANTES, MAINTENANCE CURATIVE
REMPLACEMENT DES APPAREILS D’ALIMENTATION
CONTRÔLE PERIODIQUE DES INSTALLATIONS
6.2. LES COMMANDES DE L’ECLAIRAGE ELECTRIQUE
DEVELOPPEMENT DE LA QUALITE DE L’ECLAIRAGE DES LIEUX DE TRAVAIL ET DE LA PERFORMANCE
RECHERCHE DE LA RENTABILITE
MISE EN PLACE D’UNE AIDE AU SYSTEME DE MAINTENANCE
INTEGRATION DES INSTALLATIONS DE L’ECLAIRAGE DANS UN SYSTEME DE GTB : Gestion Technique du Bâtiment.
INTEGRATION DES INSTALLATIONS DANS LA SECURITE GLOBALE DU BATIMENT
MAINTENANCE
LES COMMANDES DE L’ECLAIRAGE ELECTRIQUE
LES COMMANDES MANUELLES
INTERRUPTEUR SIMPLE ALLUMAGE
INTERRUPTEUR DOUBLE ALLUMAGE
TELERUPTEUR
MINUTERIES
TELECOMMANDES
LES COMMANDES DE L’ECLAIRAGE ELECTRIQUE
LES COMMANDES AUTOMATIQUES
POGRAMMATEUR HORAIRE
DETECTEUR DE PRESENCE
DETECTEURS DE NIVEAU D’ECLAIREMENT
LES VARIATEURS MANUELLE OU AUTOMATIQUE
6.3. LES COMMANDES DE L’ECLAIRAGE ELECTRIQUE
ECLAIRAGE ET GTB
PROGRAMMATION HORAIRE
COMMANDE LOCALISEE, GRADATION
SUIVI DES CONSOMMATIONS ELECTRIQUES
INTEGRATION A LA SECURITE GLOBALE DU BATIMENT
LES COMMANDES DE L’ECLAIRAGE ELECTRIQUE
ECLAIRAGE ET GTB
PROGRAMMATION HORAIRE
COMMANDE LOCALISEE, GRADATION
SUIVI DES CONSOMMATIONS ELECTRIQUES
INTEGRATION A LA SECURITE GLOBALE DU BATIMENT
VIII. EXEPLES DE SITUATIONS DE TRAVAIL
EXEMPLE N°1
SERVICE INFORMATIQUE
AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET DES POSTES DE TRAVAIL DSI
DSI
Aménagement des lieux et postes de travail du BEIB
Dr. Aziz Tiberguent PARIS LE 30 mars 2004
AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET DES POSTES DE TRAVAIL /DSI
LA DEMANDE
La demande est formulée par Madame C.D. , Chef du Bureau desEquipements Informatiques et Bureautiques (BEIB).
Suite à la restructuration informatique de DSI et plus particulièrement leBEIB s’est constitué avec des agents venant d’autres directions. Leslocaux dédiés à cet effet par la DSI sont situés en mezzanine sur un plateaudénommé M33.
Le BEIB exprime un accompagnement pour aménager ce plateau :aménagement des locaux et postes de travail.
AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET DES POSTES DE TRAVAIL SSB/DSTI
LA DEMARCHE
� La démarche générale a consisté à impliquer l’ensemble des agentsconcernés par le projet d’aménagement des espaces et postesde travail.
Une participation active et une implication motivée de l’ensemble del’équipe ont permis d’apprécier les besoins collectifs et individuels et lesattentes en termes d’organisation et d’amélioration des conditions detravail.
� La démarche initiée a favorisé la construction du projet par lesresponsables de proximité et leurs collaborateurs.
� La restitution et la validation au cours des étapes de réflexion et depropositions ont permis à chacun de s’approprier les éléments et le suividu projet.
AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET DES POSTES DE TRAVAIL DSI
LES METHODES : Il s’agit essentiellement :
- de réunion préparatoire avec les responsables de service ;
- de réunion préparatoire d’information des agents et d’échanges sur les
objectifs et les méthodes ;
- de visites de locaux avant le déménagement du personnel.
- de visites de locaux après le déménagement du personnel dans les
nouveaux
locaux non encore aménagés ;
-
AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET DES POSTES DE TRAVAIL DSI
LES METHODES : Il s’agit essentiellement :
Auto-questionnaire pré-liminaire auprès des agents ;
- Entretiens avec les agents (individuels et collectifs) pour comprendre leurs - Entretiens avec les agents (individuels et collectifs) pour comprendre leurs
Activités et expression des agents sur les aménagements (besoins, attentes,
positions et postes de travail)
Mesures métrologiques des facteurs d’ambiance : bruit, éclairage
Eude de quelques documents de service.
- Restitution et validation du rapport avec les responsables du BEIB et lesagents concernés.
- Rédaction du rapport final.
AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET DES POSTES DE TRAVAIL DTI
Responsables = 2 BEB = 13 AGENTSBEB = 13 AGENTSMOS = 4 AGENTSPrestataires = 3-4
22 – 23 PERSONNES
AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET DES POSTES DE TRAVAIL DSI
POSTES FIXES ou SEDENTAIRES:
Organisation,
Gestion Matériel
POSTES MOBILES: Assistance 2ème Niveau,
MOS
AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET DES POSTES DE TRAVAIL DSI
L’ESPACE ET LES CONDITIONS L’ESPACE ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL
Plan global
Lumière naturelle
E2
E3
E4 E4bis
E5E6
L’ESPACE ET LES
CONDITIONS Plan global
E1
E2
B1B2
CONDITIONS DE TRAVAIL
ORGANISATION SPATIALERESPONSABLES
� BUREAUX INDIVIDUELS
� Equipe Organisation
� BUREAUX PARTAGES
� Equipe Organisation
� Equipe Gestion du Matériel
� Equipe MOS
� Equipe Assistance 2ème niveau
� Espace Réception, Stockage, Intégration
� Espace Prestataires
ESPACE ET ENVIRONNEMENTVENTILATION &
QUALITE DE L’AIR
LUMIERE NATURELLE & NATURELLE & ARTIFICIELLE
L’AMBIANCE SONORE
� TEV (Travail sur Ecran de Visualisation)
�EXIGENCES MULTIPLES
CONCLUSION
�EXIGENCES MULTIPLES
� QUALITE DES CONDITIONS DE TRAVAILT/QUALITE ET EFFICACITE DU SERVICE PUBLIC
� Eclairement suffisant et homogène répondant à l’act ivité� Respect des rapports des éclairements� Travail en lumière de jour, lumière artificielle en
complément� Respect des rapports de luminances
Les facteurs de confort :
� Respect des rapports de luminances� Tâche visuelle avec contraste optimal� Absence de sources d’éblouissement dans le champ
visuel ( respect de angle de défilement des sources lumineuses artificielles)
� Absence de reflets parasites sur l’écran� IRC élevé > 90� Stores pour éviter l’éblouissement du à lumière nat urelle� Entretien suffisant et régulier du matériel d’éclai rage.
EXEMPLE N°2
OPEN-SPACE
« OPEN SPACE »
1. COMMUNICATION
2. OPTIMISATION DE L’ESPACE
3. ECONOMIE D’ECHELLE
4. MUTUALISATION DES SUPPORTS
5. REDUCTION DES COUTS
OPEN SPACE
� POSTE INDIVIDUEL
� OPEN SPACE POSTE A LA CARTE � OPEN SPACE POSTE A LA CARTE
� PLATEFORME TELEPHONIQUE
� BUREAUX COLLECTIFS/OPEN SPACE
� « Comportement territorial » individuel et Collectif
� Open Space et espace sonore collectif/individuel
� Open space et repères personnels et Culturels
OPEN SPACE
� Open space et repères personnels et Culturels
� Open space et espace comportemental collectif/individuel
� Open space et stratégies individuelles
OPEN SPACE ET EFFETS SUR LETRAVAIL
�Perte de concentration Interférence de communication et perturbation
�Discontinuité dans la tâche
�Confidentialité et difficulté de s’isoler
�Perte de productivité
OPEN SPACE ET EFFETS SUR LA SANTE
�Contraintes et astreintes liées au posteContraintes et astreintes liées au posteContraintes et astreintes liées au posteContraintes et astreintes liées au poste ::::
�physiques : contraintes posturales et gestuelles, la gêne due physiques : contraintes posturales et gestuelles, la gêne due physiques : contraintes posturales et gestuelles, la gêne due physiques : contraintes posturales et gestuelles, la gêne due au bruitau bruitau bruitau bruit
�environnementales : ambiances de travail,environnementales : ambiances de travail,environnementales : ambiances de travail,environnementales : ambiances de travail,
�neuroneuroneuroneuro----sensorielles : visuelles, cognitives, mémorielles, sensorielles : visuelles, cognitives, mémorielles, sensorielles : visuelles, cognitives, mémorielles, sensorielles : visuelles, cognitives, mémorielles, �neuroneuroneuroneuro----sensorielles : visuelles, cognitives, mémorielles, sensorielles : visuelles, cognitives, mémorielles, sensorielles : visuelles, cognitives, mémorielles, sensorielles : visuelles, cognitives, mémorielles, attentionnelles,attentionnelles,attentionnelles,attentionnelles,
�relationnelles : équipe, clients, experts internes ou externes, relationnelles : équipe, clients, experts internes ou externes, relationnelles : équipe, clients, experts internes ou externes, relationnelles : équipe, clients, experts internes ou externes, assureurs…assureurs…assureurs…assureurs…
�psychopsychopsychopsycho----sociales et subjectives : responsabilité, sociales et subjectives : responsabilité, sociales et subjectives : responsabilité, sociales et subjectives : responsabilité, reconnaissance, motivation, Tension, Stress, Fragilisation du reconnaissance, motivation, Tension, Stress, Fragilisation du reconnaissance, motivation, Tension, Stress, Fragilisation du reconnaissance, motivation, Tension, Stress, Fragilisation du collectif de travailcollectif de travailcollectif de travailcollectif de travail
�Il s’agit d’un bureau paysager organisé en open spa ce et occupant 240 personnes regroupés en 5 modules de 48 personnes chacun.
�Dans chaque module, les 48 personnes sont réparties
1. ETUDE DE CAS : POSTE DE TRAVAIL EN OPEN SPACE ET TEV
�Dans chaque module, les 48 personnes sont réparties en 6 équipes de 8 personnes chacune.
�Les tâches consistent à saisir les données chiffré es (devis, factures…), préparer les contrats, répondre au téléphone aux clients, chercher les dossiers dans l es armoires ; les classer et les archiver.
Dr. Aziz TIBERGUENT
ETUDE DE CAS : POSTE DE TRAVAIL EN OPEN SPACE ET TEV
BAIES VITREES DONNANT SUR L’EXTERIEUR
Imprimantes et photocopieur
Armoires
Poste de travail
� L’ESPACE EST ORIENTÉ SUD
� ESPACE DE TRAVAIL : 300 M2 � Surface utile, allées de circulations � Espace de rangement, � Espace reprographie et imprimantes partagées :
ESPACE DE TRAVAIL
partagées :
� SURFACE PAR POSTE DE TRAVAIL INFORMATIQUE : 5.20 M2
� DISPOSITION DES POSTES ET
� ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL
�Rebord des fenêtres = disposition des systèmes de climatisation, encastrés blanc brillant avec bruit de fond.�Plan de travail beige avec sous-mains noir, �Demi-cloisonnettes séparant les postes de travail : 0.50 m gris foncé.
DISPOSITION DES POSTES ET ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL
0.50 m gris foncé.�Caisson de couleur noire, armoires noires.�Ecran : boitier noir�Murs et plafond très clairs : blancs�Fenêtres : baie vitrée, absence de stores.�Eclairage artificiel direct : luminaires disposés en rangées au dessus des postes de travail munis de grilles de défilement.
ENVIRONNEMENT LUMINEUX Eclairage artificiel : Janvier :
� Niveau d’éclairement de 550 à 700 lux en moyenne sur les postes de travail.
AMBIANCE DE TRAVAIL LUMINEUSE, THERMO-HYGROMETRIQUE ET SONORE : METROLOGIE
� Eclairage naturel : Juin – juillet :
Fenêtre1300 Lux 1200 Lux 1100 Lux
Milieu 400 Lux 350 Lux 300 Lux
Côté armoires
200 Lux 150 Lux 180 Lux
ENVIRONNEMENT THERMO-HYGROMETRIQUE : Métrologie
Ta Th HR % Ts Tg Va Facteur vêtement
23° C 15°C 32% 24.8°c 20C 0.1 m/s 0.4
Janvier :
Juillet
Ta Th HR % Ts Tg Va Facteur vêtement
27° C 23°C 72% 27.1°C 30°C 0.1m/s 0.4
Juillet
Bruit de fond : 53 – 55 dB(A)Bruit sur des plateaux :
� Activité modérée : 64-65 dB(A)
ENVIRONNEMENT SONORE
� Activité modérée : 64-65 dB(A)� Activité moyenne : 66-69 dB(A)� Activité soutenue : 70-75 dB(A).
Postes de travail
Activités Niveaux relevés en dB(A)
Modules : 1 à 5 Activités : communication
Leq = niveau équivalent continu = 71 dB(A)
ENVIRONNEMENT SONORE
Postes : 1 à 48communication téléphonique, conversation verbales, déplacements,
continu = 71 dB(A)Niveau efficace max = 91.3 dBNiveau crête max = 121.7 dB
Selon la relation entre le niveau sonore du bruit g ênant et la qualité de la communication orale avec des su pports
acoustiques (par exemple le téléphone) : ISO 9921- 1
Niveau de bruit Laeq dB
Qualité de la communication verbale
< 4040à 45
� Parfaite� Très bonne40à 45
45 à 5050 à 5555 à 65
65 à 80> 80
� Très bonne� Bonne� Satisfaisante� Légèrement restreinte
� Difficile� Insatisfaisante
VOS QUESTIONSVOS OBSERVATIONS ET REMARQUES
VOTRE ANALYSE ET VOTRE DIAGNOSTICVOS PRECONISATIONS
EXEMPLE N°3
Poste de prêt à la Médiathèque
EXEMPLE N°4
Centre d’Appel
Centre d’Appel
Centre d’Appel
LA LUMIERE QUI CACHE L’OBSCURITE !!!
ETUDE ERGONOMIQUE
Au CENTRE D’APPELS UNIQUE
« Paris-Infos-Mairie »
Rapport préliminaire
22 Mai 2002
K. BAHRI
A. TIBERGUENT
MAI 2002
PLAN DE LA PRESENTATION1 – La demande : point de départ de l’intervention
2 – Une démarche: globale, systémique, participative et axée sur l’analyse du travail réel des agents
3 – L’analyse des situations de travail:
���� Les données des entretiens
���� Les données de l’enquête par questionnaire
���� L’environnement physique: les données métrologiques et normatives
5 - Quelques repères diagnostics et risques pour la santé
6 - Les axes de réflexion et d’actions
LA DEMANDE: Point de départ de l’intervention
�Juillet 2000: Mise en Place d’un centre d’appels unique pour les usagers ayant
pour objectif principal de fournir toutes les informations sur les activités et services
municipaux.
� Décembre 2000: L’<agressivité> pour les yeux des tubes fluorescents et la
luminosité aux postes de travail font l’objet d’un signalement sur le registre
d’hygiène et sécurité par les agents du service.
� Mars 2001: La Coordination Centrale Hygiène-Sécurité-Ergonomie (CCHSE)
� Juin 2001: Création d’un comité de pilotage et démarrage de l’étude.
� Mars 2001: La Coordination Centrale Hygiène-Sécurité-Ergonomie (CCHSE)
est mandatée par le Chef du Service d’Exploitation des Réseaux et des Serveurs
d’Information (SERSI) pour mener une étude ergonomique au Centre d’Appels.
� Avril 2001: Réunion avec les responsables du service, formulation et analyse de la
demande
UNE DEMARCHE:globale, systémique, participative et axée
sur l’analyse du travail réel des employés
1- Mise en place d’une structure de pilotage
2- Identification du travail prescrit et analyse des traces et desindicateurs globaux des conditions de travail (étude documentaire)
3- Métrologie:mesurage des facteurs des conditions de travail3- Métrologie:mesurage des facteurs des conditions de travail
4- Entretiens individuels et collectifs – Observations de l’activité
5- Réalisation d’un auto-questionnaire
Diagnostic et élaboration des pistes d’améliorations
LA STRUCTURE DE PILOTAGE
�Infomestres
� Téléconseillers
� Superviseurs
FONCTIONS
���� Fonction de concertation et de validation des résultatsde l’analyse et de la production de connaissances sur la situation de travail,
� Superviseurs
� Encadrement
�CPRP
� CCHSE
18 personnes
travail,
� Fonction d’élaboration des préconisations et de suivi des stratégies d’action.
L’ANALYSE DES SITUATIONS DE TRAVAIL
� Les données des entretiens individuels
Échantillon : 16 personnes
���� 10 Téléconseillers
���� 02 Superviseurs���� 02 Superviseurs
���� 03 Infomestres
���� 01 Adjoint au chef de service
Plusieurs faits et de nombreux questionnements en lien avec le travail réel des employés ont porté sur les problèmes relatives :����Au choix du nouveau métier,���� À l’organisation en open-space et à l’effet plateau,���� À l’appropriation individuelle et collective de l’espace de travail,����Au outils informatiques utilisés (GED) pour traiter les informations,����A la réponse téléphonique: gestion du temps de réponse et comportement,comportement,����Au poste de travail et à l’environnement physique: «éclairage, climatisation et ambiances sonores,����Aux relations interpersonnelles au travail, à leurs aspects collectifs et inter-subjectifs,����A l’écoute et et aux enregistrements évaluatifs des Téléconseillers,����A la montée en charge de l’activité et des perspectives professionnelles.
� Les données des questionnaires
Participation: 40 agents dont 31 TLC, 5 SUP, 3 INFOMESTRES
���� Horaires de travail, Brigades, Pauses déjeuner:
- Pauses déjeunersont satisfaisantes dans 52,5% des cas et insuffisantes et mal réparties dans 37,5% des cas.
- Brigade 2 est la plus adaptée 35% des cas
���� Nombre d’appels, durée d’un appel, enregistrement:
- Montée en charge : 20 à 30 appels par jour et par personne- Montée en charge : 20 à 30 appels par jour et par personne- Durée moyenne d’u appel : 1 à 3 minutes dans 35 % des cas ( 3 à 5 mn dans 32,5% des cas)- Écoute téléphonique: utile dans 45% des cas permet une amélioration de la réponse orale (61% des cas) et du comportement (72%),- Insatisfaction des TLC (40% des cas) en cas d’écoute à leur insu
- 4 Superviseurs sur 5 pensent qu’il faut maintenir ces écoutes inopinées
����Amélioration des réponses téléphoniques et des comportements:
- Les agents suggèrent une formation comportementale adaptée: 42,5%
- Les agents suggèrent une meilleure adaptation de la base de données: 32,5%
- Les agents suggèrent d’être avertis avant une écoute téléphonique : 27,5%- Pour ce qui concerne l’amélioration de la base de données:
�57,5% prônent une concertation INFO-TLC-SUP,
� 27,5% souhaitent une simplification de la base de données,
� 17,5% un complément de formation chez les TLC et les SUP,
� 12,5% un changement de l’indexation des documents.
- Pour ce qui concerne la durée de travail sur écran:En moyenne 6h30 par jour (avec un min de 5h/J et un max de 7h/J)
Durée réduite par des pauses (70%), de la consultation de documents (52,5%)…..
���� Poste, Matériel et Maintenance:
- Plateau adapté à l’activité dans 60% des cas (contre 35% )
- Plateau bruyant dans 67,5% des cas
-Plateau adapté à la mobilité des postes dans 75 % des cas mais inadapté pour occuper un poste fixe dans 32,5% des cas
- 4 agents sur 5 souhaite occuper un poste fixe pour des raisons de commoditécommodité
- Poste de travail adapté dans 82,5% des cas (85% estiment avoir un siège adapté)
- 75% des opérateurs estiment que le téléphone et le casques sont adaptés à leur activité
� 40% des TLC utilisent le combiné,
� 40% utilisent le casque.
- Mobilier et matériel appréciés dans 92% des cas
- 1 Téléconseiller sur 4 estime manquer de matériel au poste de travail ���� Les outils informatiques
-92,5% des TLC estiment que la GED présente clairement les informations et de façon conviviale
- 47,5% estiment que son utilisation présente des difficultés (lenteur du système, manque de clarté dans l’indexation,…)
- 1 TLC sur 4 a besoin d’utiliser des documents papier
- 72,5% utilisent en premier lieu CYBERDOC
- Objectifs de l’amélioration de la GED:
�Simplification de la base de données: 45% des suggestions,
� Développement de la formation, changement de l’indexation,
� aide plus importante dans l’utilisation des outils .
���� L’environnement de travail: Éclairage, Bruit, Clima tisation
- 57,5% des opérateurs estiment que l’éclairage est suffisant
- 37,5% le jugent satisfaisant
- Par contre 40% l’estiment insuffisant ou inadapté
- 22,5% expriment une gêne due à l’éclairage
- situations les plus appréciées:
�Appliques seules : 27,5% des cas,�Appliques seules : 27,5% des cas,
� Allumer la moitié des luminaires seulement: 22;5% des cas
� Appliques + ½ des luminaires: 20%
-38 agents sur 40 ne disposent pas d’éclairage d’appoint au poste de travail
- 60% pensent qu’il pourrait apporter une adaptation de l’éclairage
- 3 agents sur 4 se sentent gêner par l’éclairage** fatigue des yeux, mal de tête, …..
-15% des TLC ne peuvent faire correctement leur travail du fait de cette gêne.
- Une grande difficulté au travail pour 80% des employés: les reflets du soleil sur l’écran
- La moitié des agents estiment qu’il bénéficient de moyens de protection mais que ceux- ci sont inadaptés dans 37% des cas
���� Le travail: répétitivité, pause, charge de travail
- 4 agents sur 5 ont fait le choix de travailler au PIM mais 70% estiment leur travail comme répétitif- 47% des agents estiment leur charge de travail physique comme moyenne (voir légère dans 40% des cas)moyenne (voir légère dans 40% des cas)- 25% des agents estiment leur charge de travail mentale comme pénible (et 62,5% l’estiment comme moyenne)
- 27% des agents prennent des pauses régulières (2 à 3 pauses) et 70% n’en prennent que rarement. - La durée des pauses par journée pour les agents est :
�10 à 15 mn dans 52,5% des cas,
� 15 à 30 mn dans 25% des cas ,
� 30 et 60 mn pour 5 agents
����Aspects relationnels et communication
- 3 agents sur 4 estiment que les relations au sein de son équipe sont satisfaisantes (voir très satisfaisantes)
- Difficultés relationnelles liées:-au manque de travail d’équipe
- au regroupement de clans sur le plateau,
- à la difficulté d’avoir une autonomie,
- au manque d’expérience de l’encadrement,- au manque d’expérience de l’encadrement,
-à l’organisation saccadée par le rythme des appels
- Relations Superviseurs-Téléconseillers satisfaisantes (3 agents sur 4)
- Difficultés liées:
-au manque de communication,
- au manque de considération,
- au manque d’aide et d’écoute
- Relations Téléconseillers- Infomestres satisfaisantes
- Difficultés liées:
-au manque de communication,
- au manque de disponibilité,
- au manque de prise en compte des suggestions des téléconseillers
���� Formation, soutien, reconnaissance
- 77,5% des agents sont satisfait de la formation qu’ils ont suivie- 77,5% des agents sont satisfait de la formation qu’ils ont suivie
- 97,5% des agents trouvent leur métier intéressant
- 60% du personnel estiment que leur travail est reconnu par leur Direction
- 1 agent sur 3 estiment qu’il n’y a pas de reconnaissance (financière ou autre) et que la Direction n’évoque pas leur bilan.
���� Les symptômes: Stress, fatigue, maux de tête, troubles visuels et TMS
- Stress et fatigue:
�30% se sentent souvent stressé
� les signes :
-démotivation (52% des cas)
-Mauvaise humeur (37% des cas)
- Tension (32%)
���� 47,5% se sentent fatigués : fatigue globale (physique et mentale) dans 52% des cas
- Maux de tête, troubles visuels, douleurs articulaires:
�Maux de tête :50% des cas
� Picotements des yeux : 50%
� douleurs articulaires et musculaires: 40%
� Vision trouble : 32,5%
-Douleurs articulaires:
�30% des agents ont déjà souffert ou souffrent de douleurs cervicales (30%)
�Raideur de la nuque (27,5%)
�Crampes (12,5%)
� douleurs de l’épaule
� souffrance au niveau du poignet-main (tendinite)
���� Devenir professionnel
- 37,5% des agents sont prêts à changer de métier si l’occasion leur est donnée.
L’environnement physique: les données métrologiques et normatives
L’Environnement lumineux: l’éclairement
* Situation n° :� : un luminaire sur 2 allumé, aucune applique,� : tous les luminaires allumés, aucune applique, : aucun luminaire, toutes les appliques allumées, : un luminaire sur 2 allumé, toutes les appliques allumées** Zonen° :** Zonen° :
� : postes 13 à 19,� : postes 8 à 10, : poste 11, : poste 12,� : postes 5 à 7,� : postes 1 à 4.
Niveaux d’éclairement moyen mesurés en lux
Situation n°1* Situation n°2* Situation n°3* Situation n°4*
Zone 1** 349 710 108 501
Zone 2** 487 1030 38 537
Zone 3** 362 790 103 537
Zone 4** 488 1160 99 638
Zone 5** 186 566 91 606Zone 5** 186 566 91 606
Zone 6** 300 696 98 476
Niveau moyen d’éclairement
général372 761 96 522
Niveaux d’éclairement moyens mesurés au postes de travail dans la situation n°4 (en lux)
Type A B C D Remarques
Poste 1 Chef 329
Poste 2 Secrétariat ---
Poste 3 Adjoint 267
Poste 4 Infomestre 238 293 Côté rue lobau
Poste 5 Infomestre 90 290 Plusieurs tubes hors-services
Poste 6 TLC 344 234 185 Back-office
Poste 7 TLC 447 --- 215 Back-office
Poste 8 TLC 545 520 537 580
Poste 9 SUP 500 489 500
Poste 10 SUP 510 480 560
Poste 11 TLC 530 412 389 562
Poste 12 TLC 605 527 410 544
Poste 13 TLC 270 555 519 400
Poste 14 TLC 137 422 490 260
Poste 15 TLC 217 444 465 352
Poste 16 TLC 270 549 460 210
Poste 17 TLC 294 460 420 164
Poste 18 TCL 285 417 408 430
Poste 19 TLC 400 467 509 364
L’Environnement lumineux: Les luminances-Non respect des rapports de luminances dans de nombreuses situations:
�au niveau de la tâche visuelle (ergorama,..)
� au niveau de l’environnement immédiat
� au niveau de l’environnement lointain
-Niveau de luminances des luminaires trop excessive (3500 à 4000 cdm2) Ils dépassent le niveau de luminance acceptable:2000 cd/m2
- Facteurs de réflexion au niveau du poste de travail ( bordure écran, clavier, sous-mains,cloisons,…..) de couleurs sombre sont très bas avec des niveaux de luminances très faibles ayant pour conséquences:
���� non-respect du rapport des luminances au niveau de la tâche visuelle.
L’Environnement lumineux: Les luminances
-Mauvaise implantation des postes de travail ayant pour conséquences:
���� des éblouissements,
���� Des reflets.
RETENTISSEMENT SUR L’OPERATEUR:RETENTISSEMENT SUR L’OPERATEUR:
���� Inconfort visuel,
� gêne,
�Troubles visuels et fatigue,…
L’Environnement lumineux: Les luminances
-Mauvaise implantation des postes de travail ayant pour conséquences:
���� des éblouissements,
���� Des reflets.
RETENTISSEMENT SUR L’OPERATEUR:RETENTISSEMENT SUR L’OPERATEUR:
���� Inconfort visuel,
� gêne,
�Troubles visuels et fatigue,…
L’Environnement physique et approche ergonomique:
APPROCHE ERGONOMIQUE
QUELQUES DONNEES NORMATIVES
�Espace de travail�Espace de travail
� Environnement lumineux
� Environnement sonore
� Environnement thermo-hygromètrique
QUELQUES REPERES DIAGNOSTIC ET RISQUES POUR LA SANTE
OPEN-SPACE
Tout se voit, tout se remarque, tout s'entend et c'est peut-ê tre de là quevient la mésentente ?
Tout doit communiquer, les gestes, les paroles, les comportements et c’est Tout doit communiquer, les gestes, les paroles, les comportements et c’est peut-être de là que vient le défaut de communicatio n?
Peut-on travailler ensemble dans un espace ouvert s ans une dimension collective construite ?
- Peut-on communiquer avec les appelants dans une organisatio n quicommunique peu en interne ?
Peut-on construire les compromis opératoires du poi nt de vue de l'activité de travail et de l'environnement profes sionnel sans partage d'expériences, sans dynamique de concertati on et de solidarité ?
LES OUTILS INFORMATIQUES
LOGIQUE:
�Technique
� Humaine
CHARGE MENTALE
LE METIER DE TELECONSEILLER
TEMPS IMPOSE
PHONING IMPOSE
TRIPLE ENCHAINEMENT
LE POSTE INFORMATIQUEINFORMATIQUE
L’USAGERL’ORGANISATION
TRAVAIL SUR TEV ET RISQUES POUR LA SANTE
-insécurité de l'emploi-formation insuffisante-perspective de carrière-Absence de participation-Manque d'autonomie-Contrôle par l'ordinateur-Travail au rendement-Travail exclusif de saisie-Surcharge quantitative
Les symptômes du stress- irritation- dépression- insomnie- troubles de l'appétit
FACTEUIRS DE STRESS
-Surcharge quantitative-Sous utilisation des compétences
- troubles de l'appétit- troubles gastro-intetinaux
TRAVAIL SUR TEV ET RISQUES POUR LA SANTEPHYSIQUE
•Eclairement•Rapport des luminances•Bruit (fond, réverbération, communication…),•Température•Humidité
ENVIRONNEMENT
PSYCHO-SOCIAL•Autonomie•Contrôle•Participation•Qualification•Compétence•Style de management PSYCHO-SOCIAL•Autonomie•Contrôle•Participation•Qualification•Compétence
FONCTIONS SOLLICITEES
VisuellesAdaptationAccomodationExplorationMusculaires
•Compétence•Style de management
MusculairesPostureGestesTravail statiquePsychosensorielleAttentionVigilanceMémoireTraitement de l’information
Facteurs de contrainte
Tâche : répétitive, monotone,
Organisation du travail : contrôle, attentes, pauses…
Environnement physique
Ergonomie du poste
Symptômes d’astreinte
Oculaire et visuelle : picotements, brûlures, douleurs oculaires,
affaiblissement de l’acuité visuelle
Posturale : fatigue musculaire, cervicalgie (nuque), dorsalgie,
lombalgie (dos)
Neuropsychique : irritabilité, troubles du sommeil, stress, dépression.
LES AXES DE REFLEXION ET D’ACTION
LE MANAGEMENT ET LA CONSTRUCTION DE LA DIMENSION COLLECTIVE AU TRAVAIL
�Une dimension collective du travail
� Le management
� La reconnaissance
� La communication
� La charte déontologique et de bonnes pratiques pour le personnel
� L’amélioration de la GED
� La gestion du temps de travail, les pauses et les récupérations psycho-physiologiques
� Nécessité de prendre en compte les facteurs d’ambiances physiques
LA DEMARCHE DE PROJET D’AMELIORATION CONTINUE
�Mise en place d’une démarche de projet d’amélioration continue
� Les principes d’une démarche d’amélioration continue
� Mise en place d’une démarche de concertation
� La gestion du timing
TACHESPOSTE
L’OPERATEUR
MANAGEMENTCOMMUNICATION
MANAGEMENTCOMMUNICATION
AXES DE REFLEXION ET D’ACTIONS
OPEN SPACEL’EQUIPE
LE COLLECTIF
L’OPERATEUR
MANAGEMENTCOMMUNICATION
•ED 840 Evaluations des risques professionnelsED 82 Eclairage des lieux de travailED 85 Eclairage naturel et artificiel au poste de travailED 728 Le travail sur écranED 712 Le travail sur écran en 50 questionsED 922 Mieux vivre avec votre écran
BIBLIOGRAPHIE INRS
ED 922 Mieux vivre avec votre écranED 1505 Eclairage et vision90TC 88 Travail sur écran et sécheresse oculaireTJ 13 Eclairage des locaux de travail+ Repères Pratiques « Les risques professionnels » Nathan p 28, 34 (ISBN 209182450-X)
LES LUMIERES ECLAIRENT NOTRE SAVOIR
LA LUMIERE DEVOILE L’OBSCURITE !!!