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La Mythologie Grecque

Les grecs ont une religion polythéiste.

Ils représentent leurs Dieux sous des traits humains, on les reconnaît seulement grâce au fait qu’ils sont plus grands que les humains, et que certains portent des attributs (l’éclair pour Zeus, le trident pour Poséidon.)

Ouranos le ciel, et Gaïa, la terre, vont donner naissance à de nombreux enfants dont Kronos et Rhéa, qui auront eux même une importante descendance. Mais Kronos pour ne pas être détrôné par l’un de ses enfants, les dévorait à la naissance.

Rhéa réussit à sauver Zeus, en faisant avaler à son époux une pierre langée. Devenu adulte Zeus tua son père, prit sa place, et lui fit déglutir ses frères et soeurs. Il s’établit sur l’olympe, la plus haute montagne de la Grèce, et présidait au conseil des divinités formées par ses frères et sœurs, fils et filles. Il s’attribua l’empire du ciel et de la terre, confia l’empire des eaux à son frère Poséidon et l’empire des enfers (royaume des morts), à son frère Hades.

Les olympiens:

les divinités du

mont Olympe

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Les olympiens: ou les divinités du

mont Olympe :

Au début, selon les croyances des

Grecs, il y avait un vide immense,

appelé le Chaos. Du Chaos

finirent par naître les Titans, ou

première génération de dieux,

gouvernés par Cronos. Zeus, le

fils de Cronos, était le maître de

la seconde génération des dieux,

les Olympiens, auxquels les Grecs

rendaient des cultes à l'Age d'Or

de leur civilisation.

La Mythologie Grecque

Maître du Mont Olympe, roi des dieux et des hommes, et dieu de l'orage et du beau temps, était le sixième enfant de Cronos et de Rhéa, l'épouse de celui-ci.

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Dieu de la mer et ébranleur de la terre, avait donné le cheval à l'homme ; il avait, selon Homère, un palais d'or pâle au fond de la Mer Egée. Les Grecs, reconnaissants pour le don du cheval, appréhendaient la mer : aussi priaient-ils Poséidon d'accorder "sa bienveillance et son aide à ceux qui s'aventuraient

sur les flots".

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Les Grecs sont un peuple indo-européen arrivé dans la péninsule grecque vers la fin du IIème millénaire av.

J.C.

De cette époque nous avons une double épopée: l'Iliade, et l'Odyssée, et des vestiges archéologiques.

Plus tard, vers le VIIIème et le VIIème siècle, les Grecs colonisent le pourtour de la Méditerranée. A diverses reprises, les cités, poussées par un essor

démographique qui les gêne, envoient des colons, pour fonder à plusieurs centaines, voire milliers de km, des colonies.

Contexte historique et géographique

Les Grecs ne cherchaient pas à dominer des espaces, surtout pas des espaces continentaux, comme le feront les Romains.

Ils installent des comptoirs, et commercent avec les

locaux (Barbares). Ils gardent plus de relations avec leur

métropole qu'avec les colonies les plus proches.

Leur expansion est toutefois impressionnante

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La Grèce n'est pas un Etat composé d'un seul bloc comme actuellement mais se divise en petits Etats autonomes.

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Organisation Spatiale

La Polis (petite cité-Etat), reposant sur une base agraire,

dans une union régionale assez dispersée.

Après une courte période de consolidation,

l’accroissement des populations amène des tensions

et des troubles sociaux. De là se développe la

colonisation Grecque.

Les Grecs étaient des polythéistes. Chaque cité était

sous la protection d’une ou de plusieurs divinités de

l'Olympe qui était censée avoir participé à la

fondation ou à l'histoire de la cité. La divinité

d'Athènes est Athéna, fille de Zeus et déesse de la

raison. Son temple et sa statue dominaient

l'acropole.

• Outre la déesse éponyme de la cité, chaque tribu avait sa divinité. En outre, les Athéniens révéraient les héros de la cité;

• Chaque année de grandes fêtes (Les Panathénées) étaient organisées en leur honneur, accompagnées de compétitions sportives, à l'image des jeux olympiques.

• Les Panathénées avaient un rôle politique: les citoyens devaient y participer, et elles étaient l'occasion d'affirmer- leur amour de la patrie, mais aussi l'attachement aux institutions d'Athènes. (Aussi, la naissance de la littérature classique. On y créait des pièces de théâtre, et on primait les meilleurs auteurs …) quel Espace!!!!!

Polis Grecques

• La Polis grecque, cité-Etat communautaire, se trouve être l’unité politique essentielle. Elle permet à chaque citoyen de prendre part au gouvernement de la cité. Les conflits entre l’aristocratie et le peuple sont à l’origine d’une organisation sociale. …Le VI siècle voit l’établissement d’institutions démocratiques : assemblée du peuple, conseil, commission de contrôle, magistrats chargés de missions exécutives, et tribunaux.

• Des commissions élus sont responsables des travaux publics effectués dans les cités : les grands projets sont soumis pour décision à l’assemblee…

La Polis grecque = entité sociale et politique pour tous les Grecs.

la Polis grecque = entité économique. Les paysans des campagnes approvisionnent les artisans, de la cité, et ceux-ci en échange, leur fournissent les produits (poteries, outils, dont ils ont besoin)

la Polis grecque = Organisation spatiale spécifique

Qu'est-ce que la Cité (polis) à l‘époque?

Elle se compose de 3 éléments principaux:

• COMMUNAUTE HUMAINE (Habitants -

population);

• TERRITOIRE: composé VILLE (POLIS) +

DOMAINE RURAL ALENTOURS,

• ETAT: institutions politiques, des magistrats.

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ORIGINE DE LA POLIS?

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Géographie de l’intérieur de la Polis

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Schéma d'une Cité

L‘Acropole : la colline, la ville haute; à Athènes, les temples

sont situés sur l'acropole (156 m de haut).

L‘Agora : la place publique (la ville basse).

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LE PARTHÉNON D14

LE TEMPLE GREC

Temple circulaire : tholos • Essentiellement à partir du IV° s. av. JC • Réservé surtout aux monuments votifs (héros…)

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OCTASTYLE

Le temple Grec

• Il a pour fonction d’abriter la statue du Dieu honoré ; seuls les prêtres ont le droit d’y pénétrer, les cérémonies se déroulant autour d’un autel placé devant l’entrée ; cette entrée se situe à l’Est, de façon à ce que la statue de la divinité voit se lever le soleil.

• Le plan du temple est rectangulaire, exception faite du temple circulaire, ou Tholos, de Delphes. Les Grecs ne faisaient ni voûtes, ni coupoles, ni arcs.

• Le temple comporte quatre espaces: Pronaos, Naos, l espace trésors (lequel sont placées les offrandes) et le vestibule arrière.

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EDIFICE PERIPTERE

Le temple périptère (avec des

colonnes sur le côté) :

Temple péristyle.

Il possède un nombre impair de colonnes sur le côté et un nombre pair en facade.

L'intérieur peut également se composer de plusieurs parties (c'est le cas du Parthénon

d'Athènes).

Les Ordres Grecs

Les Grecs ont développé trois systèmes

architecturaux, appelés les Ordres, chacun

avec leurs propres proportions distinctives et

détailler. Les ordres grecs sont:

•Dorique,

• Ionique,

•Corinthien.

• Dorique

Le modèle de Dorique est plutôt vigoureux

et son chapiteau est plat. Ce modèle a été

employé sur le continent Grèce et dans

les colonies en l'Italie et Sicile

méridionales. Ils s'illustre dans le

Parthénon - temple d'Athéna Parthenos.

Ionique

Le modèle ionique est plus mince et plus élégant. Son chapiteau

est décoré de spirales (un volute). Ce modèle a été trouvé en

Grèce orientale et les îles. Les réalisations les plus

représentatives sont :

L'Erechtheum - temple de la période classique de l'art et de

l'architecture grecs, établie sur l'Acropolis d'Athènes entre 421 et

405 Av JC. Il a contenu des sanctuaires à Athena Polias,

Poseidon, et Erechtheus.

Corinthien

Le modèle Corinthien est rarement utilisé en Grèce. Son

chapiteau est très raffiné. Le temple de Zeus à Athènes

(commencé au IIe siècle Av JC et achevé par l'empereur

Hadrien 4 siècles plus tard) est sûrement le meilleur exemple

de temple corinthien.

ORDRE DORIQUE

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RONDE BOSSE

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HAUT RELIEF

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BAS RELIEF

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Le Parthénon a une fonction politique affirmée, il symbolise la puissance

d'Athènes et glorifie la démocratie.

ATHENA NIKE

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L'ERECHTÉION

D30 L'ERECHTÉION

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THEATRE D’EPIDAURE

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il n'y a pas de plus grande gloire pour l'Homme que "d'exercer ses pieds et ses mains". Homère

GYMNASE

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LE PALESTRE

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PLAN HIPPODAMIEN

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PRIÈNE et son plan

hippodamien

Le nombre d’Or (1,618...) désigné par la lettre phi est un rapport, un quotient, c’est à dire le résultat de la division de deux longueurs.

Celles-ci peuvent être mesurées sur des objets, sur une fleur, sur l’homme… La proportion est formée par deux rapports égaux entre eux.

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Trouver deux longueurs telles que le rapport entre la grande partie et la petite soit égal au rapport du tout : cette proportion fut appelée la proportion divine par Pacioli. Léonard de Vinci lui donna le nom de section aurea section dorée, qui prend la valeur numérique de 1.618… d’où l’appellation de nombre d’Or.

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Un segment est partagé suivant la section d'or ou la proportion divine si les rapport x / y et y / (x - y) sont égaux.

Le nombre d’Or a inspiré les Egyptiens et les Grecs et devint une référence en matière de proportion…

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Il fut bâti par Périclès en l’honneur de la déesse Athéna,

protectrice de la cité d’Athènes.

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b 148,2m Le côté de la base carrée 232,8 m a²= b²+ c² d'où a²= 148,2²+ 116,4² et par conséquent a = 188,44. On obtient que a/c = 188,44/116,4 = phi.

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COMPAS DE PROPORTION

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La cathédral de Strasbourg

Vue aérienne

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AG/GE=phi; AE/AC=phi; CE/DE=phi; BD/BC=phi; BC/BF=phi

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Dans Le Modulor on a les rapports suivants: 226/140=1,61=phi; 183/113=1,62=phi; 140/186=1,62=phi; 113/70=1,61=phi; 70/43=1,62=phi; 43/27=1,6=phi

Acropole

Model du temple grec

Caractéristiques de l’architecture grecque

• L’architecture grecque est presque exclusivement publique. En urbanisme, le système ancien continue les traditions existantes. Le système hippodamique régulier, qui associe ordre national et adaptation au site.

• Une des raisons essentielles de la perfection de l’architecture grecque est qu’elle se limite à quelques types de formes.

• Les grandes constructions en bois de l’époque archaïque primitive se distinguent par leur unité presque totale de construction et de forme.

• Les ordres doriques et ioniques dérivant des constructions en bois à poteaux assurent cependant au corps d’ l’ouvrage l’unité de la forme.

• La recherche des proportions exactes, passe avant l’invention de formes nouvelles et caractérise le développement stylistique.

• Celui-ci conduit, à l’époque classique, au parfait équilibre entre éléments opposés de la forme. Les forces qu’ils incarnent ne sont ni cosmiques ni transcendantales, mais exclusivement tectoniques.

• La logique de l’architecture Grecque repose sur la lisibilité des fonctions tectoniques. Support et charge, position verticale et horizontale, sont visibles sans associations symboliques ou allégoriques. Murs, supports, poutrage et toit ne signifie toujours que ce qu’ils sont.

• L’autonomie du corps du Bâtiment -incarné depuis la période primitive par le mégaron- reste des siècles durant un principe dominat de l’architecture grecque.

• -Chaque élément d’architecture, chaque construction est symétrique, mais l’ensemble est traité comme un paysage varié, selon un savant principe de pondération harmonique des masses dans la dissymétrie.

• -Les édifices se plient aux sites « tels que la nature les a faits » le nivellement ou les terrassement complexes sont exclus. cours

• L’urbanisme

• A partir d’Alexandre, les tracés symétriques, les grands ordonnancement géométriques, prévalent sur le pittoresque pour concevoir les plans des sanctuaires ou des cités : les rues se développent en alignement droit, les places publiques deviennent des figures géométriques construites. On développe les systèmes de portiques. L’agora, centre politique de la cité Grecque, est ainsi encadrée de portiques à un ou plusieurs rangs de colonnes.cours

• la fonction politique : Voir la page th幦atique Dans une cit?d幦ocratique administr嶪 par le peuple, comme ?Ath鋝es, l'agora est le lieu des activit廥 politiques. Les bouleutes les strat銶es si銶ent sur l'agora. Le prytan嶪 abrite l'autel du foyer de la cit?o? l'on honore la d嶪sse Hestia. Les prytanes ("les premiers" : repr廥entants de chaque tribu) y prennent leurs repas en compagnie des invit廥 officiels. Le monument des H廨os 廧onymes des dix tribus repr廥ente la cit?dans ses composantes essentielles, l?sont affich廥, au pied des 10 statues, les textes de lois, les ordres de mobilisation ... Toutefois, toute la vie politique ne se d廨oule pas sur l'agora, puisque l'eccl廥ia se r徼nit sur la colline de la Pnyx. - la fonction judiciaire : L'H幨i嶪 et les Tribunaux - la fonction 嶰onomique : L'agora est aussi le centre de la vie commerciale, le march?s'y tient, les portiques abritent de nombreuses boutiques. - la fonction religieuse : Sur l'agora, on trouve le temple d'H廧ha鮢tos, l'autel des douze dieux (point z廨o pour le calcul des distances) et la voie sacr嶪 des Panath幯嶪s. - la fonction sociale : Les badauds aiment ?s'y promener et ?s'y retrouver pour discuter.

• -plan en damier : deux grands axes sont tracés,

l’un dans le sens Est Ouest, le decumanus, et

l’autre dans le sens Nord Sud, le Crado ; à partir

de ces deux voies, toutes les autres sont tracées

en parallèle. Ce type de plan a été adopté à

Milet.

• -plan en terrasse : le nivellement d’une colline

(comme à Pergame), en terrasse, permet de

reprendre sur chaque terrasse un plan en

damier.

Le plan hyppodaméen

En Asie Mineure, Priène et Milet. La première

est de type hippodaméen, plan par lequel les

rues se coupent en angle droit formant des

îlots, des espaces individualisés. Ces

aménagements remontent au Ve siècle, à

l'époque d'Hippodamos de Milet. Cet

aménagement à des avantages mais aussi des

inconvénients.

Le plan hippodaméen permet une utilisation

rationnelle de l'espace. Il permet de réserver

des espaces à des fins spécifiques (Agora,

temples, etc...). En revanche, il fonctionne mal

en terrain escarpé et accidenté. Il oblige alors

la construction de nombreuses terrasses, ce

qui est le cas pour Priène : on est sur le flanc

d'une montagne. Et il a donc été nécessaire de

construire des terrasses importantes pour le

stade et l'ensemble " Agora-temple ".

Pour Milet, la construction est plus facile avec

un quadrillage parfait. C'est l'image de la

Grèce. Pourtant, toutes les villes grecques

n'avaient pas ce plan...

Sur un quartier du sanctuaire de Délos, on

dénote un enchevêtrement de rues très

étroites, avec des blocs de formes et de

dimensions très diverses. Les rues ne sont

jamais droites, sauf si le terrain le commande,

et on construit comme on peut.

Le théâtre

De plan demi circulaire, il s’appuie à flanc de colline. Les gradins forment la

Cavea ; une partie supérieure étant séparée de la partie inférieure par un

couloir nommé la diazoma. Les acteurs évoluent sur le Proskénion (sorte

d’estrade), devant l’orchestra ; derrière eux est accroché le pulpitum (décor),

qui masque alors la colonnade de la skene, mur de scène.

Aujourd’hui, le théâtre d’Épidaure est l’un des mieux conservés de la Grèce, et

sert toujours, comme par le passé, aux représentations de tragédies et de

comédies des auteurs de l’antiquité.

Théâtre d’Epidaure

Épidaure (Epidavros)

Le théâtre grec (restauré) qui domine le sanctuaire d'Asklépios (Asclépios)

•Ces l'Œuvre de Polyclète le Jeune (vers 360 av. J.-C.) qui a construit aussi le sanctuaire

d'Asklépios..

•Il possède une acoustique remarquable car les spectateurs installés sur les gradins les plus

éloignés de la scène pouvaient entendre avec une remarquable netteté les acteurs chuchoter.

•Depuis sa restauration, il peut accueillir jusqu'à 14 000 spectateurs.

• LE LIEU DU SPECTACLE Le th殪tre grec se joue en plein air, dans un endroit choisi pour ses qualit廥 acoustiques. Les gradins sont creus廥 ?flanc de colline : c’est le th嶧tron proprement dit, c’est-?dire le lieu d’o?l’on voit. Le spectacle a lieu dans deux endroits distincts : l’orchestra de forme ronde o?憝olue le chœur ( chants et danses) et le prosk幯ion (proscenium) o?jouent les acteurs, devant la sk幯?/font> qui est le mur de sc鋝e (loge des acteurs) sur lequel sont accroch廥 les d嶰ors et derri鋨e lequel se trouvent les coulisses.

Reconstitution du théâtre d 'Orange

THEATRE ( THEATRUM )

Dans la Gr鋃e antique le th殪tre 彋ait une des principales manifestations de la vie

publique . De ses origines , vers le Vie si鋃le avant JC jusqu l poque h幨l幯istique , il

resta une manifestation essentiellement religieuse avant de devenir un divertissement

profane. A l rigine le th殪tre se compose uniquement de l??orkh瘰tra?, place circulaire

sur laquelle 憝oluent les ch rs autour de l utel de Dionysos (?nbsp;thymel?/i> ?, les

spectateurs se rangeaient autour .On am幯agea ensuite la ?i>sk瘽e ? , une estrade sur

laquelle se tenaient les acteurs , puis des gradins en demi-cercle formant le ?nbsp;the

漮ron ? c st-?dire l ndroit d ?l n regarde .

• Le temple

• Il a pour fonction d’abriter la statue du Dieu honoré ; seuls les prêtres ont le droit d’y pénétrer, les cérémonies se déroulant autour d’un autel placé devant l’entrée ; cette entrée se situe à l’Est, de façon à ce que la statue de la divinité voit se lever le soleil.

• Le plan du temple est rectangulaire, exception faite du temple circulaire, ou Tholos, de Delphes. Les Grecs ne faisaient ni voûtes, ni coupoles, ni arcs.

• Le temple comporte trois parties

• -le pronaos ou vestibule à l’Est

• -le naos ou sanctuaire qui abrite la statue de la divinité

• -l’opisthodome, de même plan que le pronaos, mais sans communication avec le naos, dans lequel sont placées les offrandes

• Les temples sont le plus souvent rectangulaires (mais ils peuvent 皻re aussi circulaires), ils sont presque toujours orient廥 est-ouest de fa蔞n ?ce que les rayons du soleil levant viennent frapper la statue de la divinit?plac嶪 en face de la porte (le jour o?se c幨鋐re la f皻e principale de la divinit?. Les dimensions des temples peuvent varier, on les classe en fonction du nombre de colonnes qu'ils poss鋄ent sur la fa蓷de; le Parth幯on poss鋄e huit colonnes, on dit qu'il est octastyle (octa = huit, style = colonne). Il faut aussi pr嶰iser que tous les 幨幦ents architecturaux : m彋opes, triglyphes, statues, chapiteaux, frontons 彋aient peints de couleurs vives (bleu, rouge, or...)

• Le temple a deux grandes fonctions : - abriter la statue du dieu (dans la salle appel嶪 "naos" ou "cella"). Le Parth幯on abritait la statue d'Ath幯a Parth幯os (jeune fille), elle avait 彋?sculpt嶪 par Phidias, elle 彋ait toute en or et en ivoire (on dit "chrys幨廧hantine"). Elle 彋ait haute de 12 m鋈res. Cette statue a disparu, elle fut emmen嶪 ?Constantinople. - conserver les objets pr嶰ieux, le tr廥or de la cit? par exemple (salle du tr廥or). L'entr嶪 du temple se trouve ?l'est, mais les fid鋩es ne peuvent pas y p幯彋rer (ce n'est pas un lieu de culte), les c廨幦onies se d廨oulent en plein air, sur l'autel plac?devant le temple voir le plan. Si le temple est entour?d'une colonnade (p廨istyle), comme ici, il est dit "p廨ipt鋨e".

• Le temple est entouré d’une colonnade :

• -édifice prostyle : pas d’opisthodome ; il peut y avoir ou non une colonnade devant le pronaos.

• -édifice amphiprostyle : il y a une colonnade devant le pronaos et devant l’opisthodome.

• -édifice périptère : il y a une colonnade tout autour du temple ; c’est le cas le plus courant.

• -édifice diptère : il y a une double colonnade tout autour du temple

• -édifice pseudo-diptère : il y a une colonnade tout autour du temple, mais assez éloignée de celui-ci.

• Les temples représentaient les maisons des dieux : c'est là qu'on faisait des offrandes pour les amadouer ou les remercier (nourriture, objets précieux...). Il y avait géneralement un autel devant chacun des ces édifices : ils servaient aux sacrifices de boeufs ou de taureaux. On en tuait parfois jusqu'à cent : cela s'appelait une hécatombe ("hecaton" signifiant en grec "cent"). Généralités La construction d'un temple grec répondait à des critères bien précis. Les frises pouvaient représenter plusieurs choses : cela dépendait du dieu ou de l'évènement célébré en cet endroit. Il existait plusieurs types de temples, qui portaient des noms différents selon leur nombre de colonnes, leur disposition...

Les temples aptères (sans colonnes latérales) :

Temple in antis.

Il n'y a qu'une seule partie, le naos.

Temple prostyle.

Temple amphiprostyle.

• L’ensemble le plus célèbre est celui de l’Acropole d’Athènes : (acropole désigne un site en hauteur), la colline est entourée de fortifications par lesquelles on pénètre par une entrée monumentale, les propylées ; le temple nommé l’Erechtheion (dédié à Erechtée, premier roi d’Athènes), est surtout célèbre pour son portique de cariatides (les colonnes ont été remplcées par des statues de jeunes filles) ; les deux autres temples sont dédiées à Athéna, le temple d’Athéna Niké (victorieuse), d’ordre ionique, et surtout le Parthénon dédié à Athéna Parthénos (vierge), d’ordre dorique, réalisé en 450 av jc, par les architectes Ictinos et Callicratès, le décor sculpté étant du à Phidias.

• Il y a deux ordres (ou styles) grecs, le dorique (qui vient des Doriens) et l'ionique (qui vient d'Asie Mineure). L'ordre corinthien n'est pas vraiment un ordre en lui-meme, c'est l'ordre ionique avec un chapiteau ?feuilles d'acanthe, ce style n'est pas utilis??Athenes au V鋗e si鋃le av JC. Attention : on peut trouver sur un temple dorique (colonnes ?chapiteaux doriques) une frise dorique et une frise ionique, c'est le cas du Parth幯on.