LA GROSSE BERTHA - Archives Municipales de la ville d'Issoire

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Cardiff, une grande partie desdocks de ce port, de vastes domai-nes agricoles, une partie de la villede Penarth et plusieurs villages.

Lord Bute tirait des redevances,lion seulement des mines de char-bon situées sous ses terres, maisde 20 000 maisons, 1.000 magasins,250 cafés, plusieurs théâtres et ci-njémas, et, d'importantes usinesconstruites sur ses domaines.

Une Terrible Accident d'Autosfait 3 'morts et 3 blessés

Une grave collision d'automobi-les s'est produite dimanche sur laroute d'Aix à Marseille. On comptetrois morts et trois blessés. Deuxde ces derniers sont gravementa t t e i n t s . ' -"• ' '••• ••'•' : ~

Le choc se produisit si violem-ment que les deux véhicules s'em-boutirent littéralement et prirentf e u . ' ••.":'• ..• \ y - } ••";;-, , :

Le Tremblement de Terred'Asie Mineure

a détruit 3.143 MaisonsUne commission, officielle d'en-

quête chargée d'étudier les effetsdu récent tremblement de terred'Asie Mineure constate dans sonrapport que, dans les environs dela ville de Kirchehir, 150 villagesont été détruits soit complètement,soit partiellement. Aux environsde Yosgada, 12 villages ont été en-tièrement anéantis ; dans les envi-rons de Besldn,47 localités ont con-sidérablement souffert.

Le nombie des maisons détrui-tes est de 3 143; 150 personnes ontété tuées et-104 grièvement bles-sées.

IL IA «TANS

LA GROSSE BERTHALes Parisiens l'appelèrent «la

Bertha».Les Allemands la nommèrent & la

Parisienne ».Ce n'était cependant pas une fem-

me. Non certes !Mais une sale grosse bête : un

c iiiqn «Mude in Germany».Un canon ? ou quatre canons? On

en discute encore. Et comment sa-voir puisqu'on n'a pas retrouvé lemon.-itre, mais seulement ses gîtes.

1918... Le 21 mars, à2 heures dumatin, les Allemands engageaientla bataille de Picardie. Pour entréede jeu, 650 000 obus tombèrent, en78 minutes, sur les lignes Anglai-ses.

Le 23 mars, vers 7 heures du ma-»,in, un formidable éclatement dé-chira l'air parisien.

Stupeur... Regards vers le ciel...Ciel beau, clair, sans nuages... Pasun avion en vue.

Vingt minutes après, deuxièmecoup de tonnerre; et puis d'autres,de quirt d'heure en quart d'heure,loi et la, des ruines, des morts, desblessés.

Mais dans ie ciel, toujours rien.Qu'était-ce donc? Des bombes

tombées d'un avion plafonnant horsde vue... ou bien les obus d'un ca-non.. Co dernier propos fît hausser les

épaules.Et cependant, c'était bien un ca-

non <» longue portée, qui servaitaux Parisiens les sinistres dragéesde «on baptême. Et les Parisienspour !-implilier, lui donnèrent lepren-omKrupp.

de sa marraine, Mme

*• #La Bertha était une pièce de ma.

rine, du calibre courant de 210 D1/m,mais faite d'aciers spéciaux. Elleavait 24 mètres de long et 1 mè.fcrede diamètre et pesait 200 tonnes ti-rant sous un angle de 60 à 62°. Elleenvoyait des projectiles à 2 fusées,pour éviter les ratés d'éclatement.Grâce à leur vitesse initiale consi-dérable (1600m. à la seconde), ilspénétraient jusque dans les hautes

couches de l'atmosphère, où la résistance de l'air est nulle, et pou-vaient parcourir ainsi 120 à 130 ki-lomètres en 3 minutes et demi, dont2 minutes dans la stratosphère.

La Bertha fut commandée par levice-amiral Rogge, assisté du pro-fesseur Rausenberger, savant cal-culateur. Il disposait d'une esca-drille de protection de 10 avions etd'une meute de 30 batteries de cam-pagne, dont le tir servait à brouillerle bruit des départs. Toutes lesmanoeuvres étaient électriques. Laposition et ses annexes étaient mi-nutieusement camouflées, fortementprotégées par des réseaux de bar-belés. Des souterrains abritaient lepersonnel.

Malgré ces précautions, et toêmeà cause de l'excès de ces précau-tions nos aviateurs et nos servicesde repérage par le son ne mirentpas plus de 4 jours pour découvrirque les coups partaient des boisde la butte de Mont-Joie au nordde Crépy-en-Laonnois.

La position était assez proche denos lignes pour pouvoir être com-battue par notre artillerie lourde.Elle se mit à l'oeuvre et contrai-gnit les artilleurs allemands à setaire et à déménager, non sanscasse. En juillet, après un silencede plus d'un mois, le tir reprit,pendant 2 jours, d'un point situé àl'est de Bnaumont-en-Braine, aubois de Corbie.

C'est ici qu'il faut poser la ques-tion : y eut-il une seule ou plusieursBerlhas ? On a compté 320 coupsde tirés — et reçus— en 4 pério-des (23 mars au 1er mai, 27 mai au12 juin, 15 et 16 juillet, 5 au 7 août).

Lorsque nos armées repoussantl'ennemi, occupèrent la région deCrépy-en-Laonnois, on trouva troisemplacements, mais une seule pla-teforme, fort endommagée, et pasde canon.

D'ailleurs jamais on ne retrouvala Bertha, malgré les recherchesprolongées des commissions d'en-quête.

Le 11 février 1934, le « Journalillustré de Badin.» publia un récitdocumenté qui reçut l'approbationdu capitaine de corvette WererKurth « spécialement chargé dutir sur Paris ». Il n'est parlé qued'un canon, mais de quatre tubesde rechange. Chacun de ces tubespouvait « supporter le tir de 65coups numérotés de 1 à 65 et decalibre croissant, de 21 à 23 centi-mètres et demi, pour tenir comptede l'usure de l'âme d'un coup àl'autre. « Leur poids soigneuse-ment calculé passait ains/ de 110 à115 kilogrammes », leur longueurvariait également de 0 m. 79 à1 m 11. La charge de poudre tubu-laire était de 150 kgs ; l'amorceétait de poudre plus fine.

Ainsi s'expliquerait le calibre(210 m/m.) des obus tombés, enjuillet, à Paris.

Qu'il s'agisse d'un ou plusieurscanons, il reste qu'un beau pro-blème de balistique a été résolupar les allemands et que cetteréussite nous a coûté cher.

320 projectiles de la Bertha et702 bombes d'avion ont fait alors,522 morts et 1223 blessés. L'après-midi du 29 mars, Vendredi-Saint,un seul obus creva les murs del'église St-Gervais. Sous 16S éclatset sous les pierres, 88 chrétiensmoururent et 68 au.tres furent bles-sés. Un autre projectile, tombantsur la Maternité, tua 20 nouveau-nés.

Ainsi travaillaient les guerriersdu vieux dieu allemand.

Pour la Répression des Fraudes

Durant la semaine, M. Roche,commissaire de police a procédé àdes prélèvements de lait mis envente par les producteurs issoi-riens. . ;

Les échantillons recueillis et aus-sitôt cachetés ont été transmis aulaboratoire de la Préfecture, àClermont-Fd., aux fins d'analyse.

NécrologieNous avons appris avec peine la

mort de M. Henri Salesse, ancienavoué à Issoire, décédé le 22 mai,en son domicile, 6, rue de Madrid,à Vichy, où il s'était retiré depuisplusieurs années.

Les obsèques ont eu lieu ce ma-tin, à 8 heures, en l'église SainteJeanne d'Arc, à Clermont-Fd.

En cette douloureuse circons-tance, nous prions Mme HenriSalesse, et toute la famille de vou-loir bien agréer l'expression denos condoléances attristées. •

ObsèquesJeudi matin, ont eu lieu en pré-

sence d'une nombreuse assistance,les obsèques de M. Jean Espinas,administrateur de la Caisse d'épar-gne d'Issoire, secrétaire honorairede la Sous-Préfecture, décédé subi-tement à l'âge de 70 ans.

Ancien instituteur, puis secrétai-re général de la Sous-Préfecture,d'Issoire, M. Espinas avait durantde nombreuses années assuré cesdernières fonctions avec le plus en-tier dévouement. Il était officier del'instructio"n publique.

Le deuil était conduit par la fa-mille. MM. Martin, percepteur enretraite; Barlan, ancien secrétairegénéral de la Sous-Préfecture; Ey-dieux, agent-voyer en retraite ;Pierre Duprat, agent d'assurances,ancien secrétaire de la Sous-Pré-fecture, tenaient les cordons dupoêle.

Dans l'assiotance, on remarquaitla présence de MM. Ch. Fougeron,usous-préfet ; Dugnas, Michy,adjoints au maire d'Issoire et denombreux fonctionnaires.

Nous prions Mme Veuve JeanEspinas et toute la famille d'agréernos bien sincères condoléances.

Chambre des NotairesVoici la composition delà Cham-

bre de discipline de Clermont, Issoi-re et Ambert, pour 1938-1939 : •':

Président: M. Herrier, àBrassac-les-Mines.

Premier syndic : M. de Vandiôre,à Clermont-Ferrand.

Deuxième syndic : M. Quiquan-don, à St-Germain l'Herm.

Rapporteur : M. Lacoste, à Issoire.

Secrétaire : M. Gallice, à Aubière.Trésorier : M. Gorce, à Tours-

sur-Meymont.Membres : MM. Touzel à Cham-

peix ; Lanot, à Rouillat-Bas ; Bas-coulergue, à Rochefort-Montagne ;Deguillaume, à Bourg-Lastic ; Ar-chimbaud, à Saint-Amant-Roche-Savine; Boy, à Marat; Ginesty, àMontferrand,

Assemblée Généraledes Pêcheurs à la ligné

La société Amicale des Pêcheursà la ligne d'Issoire, a tenu son as-semblée générale annuelle, lundidernier, à 21 heures, à la mairie.

Cette réunion était présidée parM. Lucien Lebard, entouré de MM.Gilbert et Paulet, vice-présidentset Montagne, trésorier. . .

Après que chacun eût retiré sacarte de sociétaire, M. Montagnefit un exposé précis de la situationfinancière ; situation particulière-ment brillante puisqu'il ressort deschiffres donnés par le trésorier, unsolde créditeur, que la société n'a-vait, à ce jour, jamais égalé.

Le président, dans une intéres-sante causerie, rendit compte desdécisions prises la veille, à Cler-mont-Fd., par la Fédération desSociétés de pêche du Centre etdonna d'utiles renseignements con-cernant les concours qui, prochai-nement, seront organisés dans ledépartement.

L'ordre du jour appelant le re-nouvellement partiel du bureau,MM. Montagne et Jouffret furentélus respectivement secrétaire et

secrétaire-adjoint, et MM. Bunhou.re et Thoumazou, trésorier et tré-sorier-adjoint.

Réempoissonnement et répres-sion du braconnage furent l'objetd'une longue discussion. Finale-ment, on décida d'affecter annuelle-ment une somme de 500 francs àl'alevinage et de laisser toute lati-tude au président pour que soit in-tensifiée la surveillance du lot depêche de la société.

Un vœu tendant à faire interdiredans le département du Puy-de-Dô-me l'usage du filet dit "épervier" àmailles de 10 m/m reçoit l'approba-tion unanime et enthousiaste desmembres présents et la réunionprend fin après que l'on eût fixé au12 juin, la date du banquet annuel.

Collège d'Issoire(Examen d'entrée)'

L'examen d'entrée, (classe desixième) au Collège d'Issoire, estfixé au lundi 27 juin à 8 h. 30, dansune des salles de l'établissement.

Pour tous renseignements, écrireà M. le Principal du Collège d'Is-soire ou venir le trouver. .

L'IssoirienneMM. les Membres Honoraires

qui désireraient accompagner lasociété au concours de Nice quiaura lieu les 4 et 5 Juin prochain,sont priés de vouloir bien se faireinscrire avant le 30 courant auprèsde M. Mariuby qui leur fourniratous renseignements utiles.

Anciennes Elèvesde l'Institution Saint-LouisLa réunion des anciennes élèves

de Notre-Dame et de Saint-Louisaura lieu le dimanche 29 mai selonle programme habituel :

Messe à 9 h. 30 suivie de la réu-nion générale ; 12 heures, déjeuner ;15 heures, séance récréative gratui-te à laquelle les familles des élèveset les amis de la maison s.ont cor-dialement invités.

Les adhérentes qui par erreurn'auraient pas reçu leur convoca-tion sont priées de considérer leprésent communiqué comme en te-nant lieu

Un Cadavre horriblement broyéest découvert

sur la Voie FerréeLundi, sur la voie ferrée, au lieu

dit " Les Barthes " commune deSainte-Florine, on a découvert lecadavre d'un homme horriblementbroyé.

L'enquête a permis d'établir qu'ils'agissait d'un nommé Joseph Bla-dié, 77 ans, sans domicile fixe etsans famille.

On suppose que Bladié, sourd etne voyant pas très clair, avait em-prunté la voie du chemin de ferpour se rendre, à pied, à Brassac-les-Mines et qu'il fut heurté et dé-chiqueté par le premier train dumatin.

Union Nationale des AnciensMobilisés de la Guerre

Une délégation du Cartel Confé-déral des Anciens Mobilisés con-duite par MM. Jovelet, sénateur,président de lacommission d'étudesinterministérielle des Anciens Mo-bilisés, ûoussain, député, prési-dent du groupe parlementaire desAnciens Mobilisés et Jardillier,député-maire de Dijon, a été reçuepar M. Champetier de Ribes, mi-nistre des Pensions.

Cette délégation a invité M. leMinistre à présider le CongrèsNational du Cartel Confédéral quise tiendra à Dijon les 25 et 26 juinprochain, et l'a entretenu du pro-jet de création de la carte du Mobi-lisé, en instance.

M. le Ministre des Pensions aassuré qu'il serait présent, oureprésenté à ce congrès national

et il a donné d'excellentes raisonsd'eupérer que la carte du Mobilisésera créée à bref délai.

Pour les adhésions à l'U. N. A.M. G., s'adres&er a : M. Jozat, 27,rue des'Jacobins à Clermont-Fd.

Parti Social Français(Section d'Issoire)

Une. réunion publique et contra-dictoire organisée par la sectiond'Iasoire du Parti Social Français,aura lieu dimanche 29 mai, à 16heures, dans une salle de la mairie.

Pharmaciens de Garde

Pourdemainjeudi(fêtederAscen-sion), M. Aubert, boulevard de laManlière.

Pour dimanche 29 mai et lundi30, M. Mermet, boulevard de laHalle.

Dons GénéreuxEn souvenir de Mme Gilles décé-

dée, M; Louis Gilles a versé lasomme de 25 francs au Bureau deBienfaisance et 25 francs au Dis-pensaire.

— En souvenir de M. Espinasdécédé, Mme Vve Espinas a verséla somme de 100 francs au Bureaude Bienfaisance et 100 francs àl'Hospice.

Médecine pratiqueLa Poudre Louis Legras a une action

sédative directive sur le poumon ; ainsis'expliquent les merveilleux effets de ceremède qui, sans nuire à l'organisme com-me tant d'autres, soulage instantanémentles plus violents accès d'asthme, l'oppres-sion, le catarrhe, l'essoufflement, la touxrebelle des vieilles bronchites et guéritprogressivement.

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" Le tandem.Chaque dimanche des centaines de cou»pies partent en tandem à la campagne etchaque dimanche les petites querelleséclatent en cours de route. Monsieur seplaint d'être seul à appuyer sur les péda-les et Madame s'excuse en prétextant safatigue. Mais il n'est point de courage dé-faillant quand on a la prudence d'empor-ter avec soi une bouteille de SUZE etd'en offrir un verre à sa compagne au mo-ment où les forces l'abandonnent. Car laSUZE, apéritif des sportifs, stimule l'or-ganisme et se prend par sagesse et parplaisir. 913

ETAT-CIVILDE Lfl VILLE D'ISSOIRE

du 18 au 24 Mai 1938

DECESDessaigne Marien-Jean, 67 ans,

maçon, époux de Clémence Barrey-re, rue Berbiziale.

Publications de MariagesDavid Georges-Pierre, cultiva-

teur à Issoire et Rouvet Laurence»Félicie, s. p. à Villeneuve-Lem-bron.

Pottier Jean-René, caoutchoutierà Clermont- Ferrand et SzymkowiakValéria-Antonia, domestique à Au-zatsur-Allier.

REMERCIEMENTS :

Madame Veuve Jean ESPINAS et toutela famille remercient bien sincèrementtoutes les personnes qui leur ont témoignéde la sympathie dans le deuil cruel qiijvient de les frapper en la persoune de

Monsieur Jean ESPINAS

Monsieur et Madame Gaston TOMBEL,négociants à Issoire ; Monsieur Jack TOM-BEL, remercient bien sincèrement toutesles personnes qui leur ont témoigné de lasympathie à l'occasion du deuil cruel quivient de les frapper en la personne de leursœur et tante regrettée

Mademoiselle Horthense TOMBEL :Receveuse des P. T. T. en retraite ,

et les prient de bien vouloir trouver ici (l'expression de leur reconnaissance jémue.

P. MUSSARDChirurgien-Dentiste — ISSOIRE

— Radiographie. — Téléph, 1.-73

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