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Huy: une plongée passionnante dans le cinéma avec Castaldi - 23/11/2015

Huy -

Jusqu’au 29 novembre, «La Boîte à Images» estinstallée dans le Parc des Recollets. Un voyagefascinant dans l’histoire du cinéma.

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«Magique», «Épique», «Instructif», «Nostalgique»,«Que de souvenirs!». Les spectateurs ne tarissentpas d’éloges dans le livre d’or, placé à l’entrée de «La Boîte à Images». Depuis jeudi, cette boîteun peu spéciale est, en effet, installée dans le Parc des Recollets. Et une fois à l’intérieur, c’estvéritablement l’histoire du cinéma qui nous saute aux yeux.

Affiches de vieux films, photos des plus beaux baisers de cinéma, quelques tables, un écran géantet Jean-Pierre Castaldi en maître de cérémonie. L’acteur français y incarne un vieuxprojectionniste, vivant avec ces fantômes dans un cinéma désaffecté. Sur scène, ils sont ensuiteplusieurs à lui donner la réplique.

Des acteurs multifonctions puisque dans la salle, ils font aussi office de serveurs, de barmen ous’occupent de l’accueil des spectateurs. Ainsi, Pauline Brisy prépare les boissons au bar avantd’incarner une jeune comédienne venue passer un casting. Christophe Délire accueille lesspectateurs mais joue aussi le rôle de Larry, qui donne la réplique à Jean-Pierre Castaldi. Quant àAurélie Remy, elle incarne la régisseuse à la vie comme à la scène.

Une véritable troupe qui, durant deux heures, raconte l’histoire du cinéma, sa genèse, les filmscultes, les acteurs emblématiques, mais aussi la construction d’un film, ses techniques et lesmultiples métiers du 7e art. Une plongée dans l’histoire qui a forgé les films que nousconnaissons bien aujourd’hui.

Les spectateurs, eux, écoutent, rient, réagissent aussi parfois aux extraits de films qu’ilsconnaissent bien. Et ce, malgré le fait qu’ils n’étaient pas nombreux dans la salle dimancheaprès-midi. «Les conditions actuelles font que les gens n’ont pas envie de venir au théâtre, avoueNatacha Milican, déléguée de production. C’est donc plus difficile à remplir mais les gens sontcontents.» «The show must go on», comme le souligne Jean-Pierre Castaldi.

Julie DE PAUW (L'Avenir)