L’ histoire du graf

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L’ HISTOIRE DU GRAF

Fait par les

élèves du lycée

Chrestien de

Troyes et leurs

professeurs

LE GRAF : DÉFINITION

Le mot graffiti dérive du latin «  Graphium » ( éraflure ) qui tire lui-même son étymologie du mot Grec «  Graphein » qui signifie tout simplement écrire (peindre, dessiner ). Le mot graffiti est retenu au XIXe, en même temps que sont découvertes les ruines de Pompéi. Le nom caractérise alors des inscriptions, ou dessins, tracés sur des propriétés ou lieu publique.

le graffiti sert à laisser une trace, délimiter

son territoire, communiquer un message, politique ou non.

LE GRAF DANS L’ANTIQUITÉ

• Ce sont les plus connus car bien conservés

• Où : dans les lieux fréquentés : les cafés, les théatres, les maisons de prostitutions, les latrines.

• Quoi : annonces électorales, dessins de gladiateurs, textes d’écoliers, messages d’amour…

Pompéi

• On en trouve sur l’Agora d’Athènes

• En Egypte, dans la vallée des rois

• En Amérique du Sud

Autres civilisations

LE GRAF ANCIEN (12E- 19E )

• Maya, Viking en Irlande, Turquie

• Dans des lieux abrités de la lumière : cellule de prison, cale de bateaux, caves, catacombes et surtout églises

• Pélerins, ouvriers, prisonniers, marins

Où, quand et qui

• Ex : en Charente-Maritime

• Réalisés par un artisan

• Cavaliers,paons, écusson, châteaux, fleurs, scènes de guerre

Eglise de Moing : 1130-1140

• Eglise Ste Madeleine et Pantaléon

• Motifs religieux (croix, poisson, objets de culte), des noms, des dates.

• Troyes était sur une route commerciale et religieuse

Troyes

• V pour Victoire, V pour Vrijheid ( liberté en flamand)

• On en retrouvera dans toute l’Europe

1940 : V pour Vendetta

• Kilroy was here

• Signés par les soldats américains

• Symbole de protestation pacifique sur tous les lieux de combats

1944 : Kilroy

• « Ne travailler jamais »

• Slogan politique d’un révolutionnaire français

1950 : Debord

LE GRAF DANS LES ANNÉES 40-50

LE GRAF DANS LES ANNÉES 60-70

• Brassaï = Livre « graffiti » . Pour la 1ere fois le graff est présenté comme en une forme d’art

le début de la reconnaissance

• Mur de Berlin • Est : les habitants ne

peuvent pas s’approcher du mur

• Ouest le mur devient un support pour de nombreux artistes

• Le graf est politique et esthétique

Mur de Berlin : 1961 A Paris : mai 1968

• Ex : Cornbread : pionnier : tag avec une couronne à Philadelphie

A Philadelphie, NY

LE GRAF À LA FIN DES ANNÉES 70- DÉBUT 80

• Surtout des tags : Signature du graffeur

• Importance du Pseudonyme

• Ex: Taki183= Demetaki + n° de la rue à NY

Les tags. Taki 183

• Tags dans les métros; trains ; stations, bus, voitures…

Lieu: NY et les métros

• Apparition de nouveaux styles : Bubble, Wilde style …

• Le graffiti devient un des 4 piliers du hip-hop.

Une culture : le hip-hop

LES ARTISTES S’INSPIRENT DU

GRAF

Artiste plasticien français (1940-)

Connu dès le début des années 60 pour ses silhouettes « des éphémères » inspirées par Hiroshima.

Zlotykmien

Est un artiste Français (1942-) connu et réputé dès la fin des années 70pour ses sérigraphies , inspirées par un lieu, et intégrées au paysage urbain

Ernest Pignon Ernest

LE GRAF DANS LES ANNÉES 80-90

• Guerre des autorités contre les graffeurs

• De 1982 à 1989 : tous les trains graffés sont retirés de la cirxculation

NY: répression

• Pochoirs, lettres géantes, personnages

• Tags + graffiti figuratifs• Références à la culture

populaire: BD, pub..

Les techniques, motifs

• Le graf « new yorkais » (tag, throw-up, pièce) s’exporte aux autres villes Américaines et en Europe

• En France : graffeurs sur les quai de Seine, exposition au centre Pompidou

Le graf est partout

ANNÉES 80 : LES

GRAFFEURS

Début de carrière en tant que graffeur , signant de son pseudonyme SAMO.

Remarqué très tôt, ses œuvres ont pour thèmes la culture populire américaine.

Il mélange les techniques et les  références

Culturelles.

Samo : J-M Basquiat

Réalise sur des lieux publiques, divers, dessins ( bonhomme, animaux, télévision … ).

Avec pour matériels des craies. Ses œuvres sont de couleurs vives et éclatantes.

Il décède à l’âge de 30ans du SIDA.

Keith Haring (1958-1988)

DEPUIS 2000 : LA RECONNAISSANCE

• Exposition au grand palais

• A la Fondation Cartier• Exposition Basquiat

Expositions

• Musée des graffiti

musées• Réunion de tous les

artistes travaillant dans la rue

• Reconnaissance de différentes techniques et supports : spray, PAO, light painting…

Le street art

LE GRAF DANS LE MONDE

Ville américaino-latine.

Elle abrite les graffitis renommés «  PIXAEDOERS »

Il n’y a que dans cette ville , que les graffitis ont leurs propre styles.

Sao Paolo

On y trouve beaucoup de graffitis, en rapport avec la guerre

Palestine

Street Art

ARTISTES RECONNUS

Artiste Anglais mondialement connu

il combine diverses techniques’ telles que le pochoir et le graffiti.

Il fait passer par ses œuvres un message antimilitariste et anticapitaliste.

Il dessine beaucoup d’animaux, rats singes, mais aussi policiers, enfants….

Banksy

Artiste française poète et plasticienne.

Elle utilise la technique du pochoir dans des quartiers populaire de Paris et tente de faire passer à travers des œuvres, le sentiment qu’elle éprouve lors de leurs réalisation.

Mis-tic

Commence à peindre au début des années 70 à New York.

Pionnier dans la peinture urbaine, il fait évoluer le graffiti au-delà du simple lettrage.

Futura 2000

LEXIQUE

• Writers: une des 10 manières de nommer un graffeur

• Blaze: c’ est le pseudomyme du graffeur

•Crew: Collectif plusieurs artiste se rasemble

• Tag: Signature d’un artiste

• Pièce: une pièce est un ensemble de lettres stylisée, une représentation élaboré du nom artiste. Une pièce est réalisé avec 3 couleurs ou plus et peu être accompagné d’un personnage elle est souvent plus recherchée et complexe que les autres types de graffiti

•Steet art: La catégorie street art rassemble les pochoirs, les interventions sur les mobiliers urbains les détournements publicitaires, les stickers les affiches, les collages, les peintures qui ne sont pas centrées sur lettrage, les installations, etc.

•Throw up ou Flop : Le «  Throw-Up », ou «  Flop » est une forme intermédiaire entre le tag et la pièce. La lettre subie une première mise en volume très simplifiée et souvent réalisée dans un style «  Bubble ». En général, le Throw-up sont réalisés en quelques minutes à l’aide de deux couleurs ( un remplissage et un contours). Ils sont destinés à couvrir une surface moyenne, telle qu’un store métallique, un camion ou un mur de rue un minimum de temps.

THE END !