Post on 04-Aug-2015
description
K’eskon attend ?
mARIAGE gAY ET aDOPTION POUR tous
gROSSESSE pRECOCE
visitie France 3 ... n°31 Novembre 2012
edito
6 ans. Eh oui, cela fait 6 ans que le Keskon Attend existe, 6 ans que la classe journalisme fonctionne. 6 ans que des élèves du collège René Descartes se lancent dans cette aventure exceptionnelle. 6 ans
qu’ils découvrent le plaisir d’écrire et ce métier incroyable. Cela fait donc 6 ans que les élèves dé-battent, questionnent et travaillent en groupes. 6
ans que le journal du Keskon Attend est imprimé, en retard, la majeure partie de temps, mais à plus
d’un millier d’exemplaires. 6 ans qu’il est (très attendu), distribué gratuitement, lu, réclamé, dans tous les CDI des environs, dans toute la ville, dans
tout le département ? C’est donc une année de plus où la classe journa-
lisme dépasse la précédente, écrit pour la Nouvelle République, couvre la plupart des évènements sur
Châtellerault, réussit au brevet et réussit son orien-tation, et, espérons-le gagne, encore une fois un
prix au concours Varenne du meilleur journal collégien national. Et y présentera le journal d’une
façon des plus originales…
Cette année, la classe journalisme sortira cinq ou six numéros, peut-être plus, et un ou deux hors-série. La classe journalisme aura certainement la bonne ambiance qui poussera les plus jeunes à
continuer une année de plus ce merveilleux pro-jet. Cette année le Keskon Attend sera encore plus exceptionnel que les années précédentes, encore
plus impliqué encore plus riche… Nous l’espé-rons, en tout cas, toujours aussi diversifié et sou-haitons que vous continuerez à vous l’arracher...
Cette année, le Keskon Attend aura, n’en doutons pas, une fois de plus, de quoi vous séduire. Espé-
rons enfin que ce petit journal continuera d’exister encore quelques années...
Eléonore Roquetty, Nicolas Gaté et
Charlotte Laveau, anciens 2011/2012
NDLR : C’est rouge de confusion devant tant de compliments, mais aussi de plaisir que la rédaction publie un premier édito 2012/2013 qui place cette
année sous le signe de l’optimisme !
Projet soutenu et financé exclusivement
par la ville de Châtellerault
Merci à eux
Journalistes : Charlotte Asselin, Léa
Blandin, Louise-Sophie Bosch, Xavier Bourlot, Léa Bret, Lory Bruyant, Marie Amélie Caillaud, Cynthia Coutinho, Margaux Davignon, Juliette Floucaud, Mariama Foyoh, Noémie Gillard, Marie Grelier, Nacéra Guedoudou, Marion Guillot, Fiona Lestrade, Charlotte Mo-reau, Brian Moreira Da Silva, Tiphaine Muller Wendling, Mélanie Pasquier, Camille Poirault, Chloé Rocher, Angé-lique Souty, Maxime Thimon, Mégane Tillet, Justine Vignon-Geysen, Charlotte Villeneuve, Noémie Vincent
Sommaire
-La place Emile Zola, p.3
-Facebook pas que pour les jeunes , p4
-ma mère geek , p 5
-Les tablettes , p.6
-Visite France 3
-Tabac, une drogue dure, p8
-Grossesse précoce, p9
-Dossier mariage gay et adoption, p.10,11,12
-Le groupe Flipper, p. 13
- Eklips, un rappeur, p.14
-Street life, dance, p.15
-Lécole de cirque, p.16
-L’hyperlaxité, p17
-La K-pop, p.18
- Le nail art, p.19
Directeurs de publication : Jacques Arfeuillère et Séverine Lenhard
Imprimé à 900exemplaires par Jouve, 733 rue St Léonard, 53100 Mayenne
Collège René Descartes, 98 bd Blossac 86106 Châtellerault ISSN : 2107-5190
Couv. et der : idée Camille Poirault
©keskon attend
Pourquoi ce lifting ? Explication de Mickaël. Biseau, chef
des travaux à la mairie.
« Nous avons voulu une grande place piétonnière minérale (2500m² !) permettant de développer des activités de com-
merce, d'animation et de détente. Pour cela, nous avons déci-dé d’étendre le secteur piétonnier tout en maintenant les li-vraisons aux commerces, de permettre aux commerces d’ins-taller des terrasses. Il fallait aussi la possibilité d'accueillir le marché hebdomadaire du jeudi en complément du boulevard Blossac. La nouveauté ? La création d'une scène de niveau au sud de la place pour des animations de rue avec des gradins pour absorber le dénivelé de la place entre la rue Lafayette et la boulevard Blossac et accueillir des badauds et des specta-teurs . Ajoutez à cela des plantations et des parterres fleuris, régulièrement renouvelés dans les bacs installés en surface, la disparition du vieux et laid transfo et l’apparition de 3 fon-taines réglables pour animer la place… »
Brian, Nacera, Juliette, Marie-Amélie
« Un endroit où on ne passait plus ! » C’était début septembre, le jour de l'inauguration de la place Emile Zola. De nombreuses personnes
avaient fait le déplacement sous un soleil timide. Une fanfare aux costumes bigarrés était sur place pour
mettre un peu d'ambiance. Jean-Pierre Abelin, maire de Châtellerault, fit son discours inaugural en
parlant de l'avenir. A la fin de cette allocution, un buffet attendait les convives, avec de nombreux petits
fours, des bonbons et des viennoiseries. Ce fut délicieux.
Un des lieux les plus passagers du centre ville avait défi-
nitivement changé de visage.
©keskon attend
Dans
MA
Vi
l
le
Côté commerçants, à la Brasserie de l’hôtel de ville, on se dit satisfait : « Notre nouvelle terrasse à l'arrière, c’est environ une soixantaine de nouveaux clients : il y a plus de passage et les gens s'arrêtent beau-coup plus souvent rien que pour boire un café ou même prendre un repas en plein air ». Chez les com-merçants des rues à proxi-mité, ça râle davantage quand il est question de la durée des travaux : « On a perdu pas mal de clients à cause du mau-vais état des rues, mais maintenant, la place apporte plus de pas-sage »
Du côté du maire, c’est le senti-
ment du devoir accompli qui
prime. « La place Emile-Zola était une vieille idée. C’était un endroit où on ne passait plus. Maintenant
ce sera une vraie porte d’entrée vers le secteur piétonnier et, j’es-
père un endroit magique grâce aux animations que peut accueillir l’es-
pace scénique : il y a eu déjà des petites fêtes cet été ici. Il faut que
ce soit un lieu de promenade : des bancs seront installés sous le grand
arbre dont on a voulu préserver l’ombre. Ça a mis 9 mois, ça a coûté environ 1, 4 million (60% ville, 40%
conseil général et état) mais pas que pour la place, il y a eu les ré-seaux et les deux rues adjacentes
dans l’enveloppe.
Les premieres reactions sont plutot positives
©keskon attend
C
l
i
c
h
é
s
A ndré Carrère, à 70ans, passe en effet, en moyenne plus de
2 heures par jour sur Facebook depuis 2010 : c’est plus
qu’un grand adepte ! Inscrit depuis deux ans, donc, il ne
s’en lasse pas. Au départ, c’était juste histoire d’élargir ses hori-
zons, d’avoir une autre messagerie beaucoup moins restreinte que
Skype ou Messenger, et surtout de retrouver des collègues et des
camarades.
C’est petit à petit que sa page est devenue militante, venant dou-
bler un blog que le retraité tient aussi régulièrement. Ce qu’il pu-
blie ? Des démarches religieuses, philosophiques, politiques en
racontant leur véritable histoire pour que tous comprennent
mieux. Il publie aussi des liens vers toutes sortes de musiques, fait
connaitre différentes cultures. Grâce à ça, il essaie de créer et de
faire vivre des débats dans son réseau d’amis éparpillés partout
dans le monde. Certains habitent au Japon, à Montréal. Il s’adresse
aussi à tous les pays du Maghreb, la Tunisie, le Liban… Parmi
eux, il n’hésite pas à faire se rencontrer des opinions opposées,
des cultures très différentes : il y a des prêtres, des évêques catho-
liques mais aussi des pasteurs, des évangélistes, des musulmans. Il
y a des partis politiques qui s’opposent de la droite à l’extrême
gauche…
Pour André, Face- book n’est pas plus dangereux que
les autres sites web de réseautage social. « La sécurité provient de
nous-mêmes, si je ne veux pas qu’on voit mon visage, je ne mets
pas de photos, si je ne veux pas afficher ma date de naissance, je
ne la montre pas, je n’ai pas besoin d’y dévoiler tout ma vie. Tout
dépend des informations que je veux mettre ou pas sur Facebook,
parce que je ne suis pas du genre exhibitionniste sur Facebook. »
explique-t-il. En revanche, ce sont les idées et les échanges qui
ont droit de cité sur sa page. Et là, pas de retenue !
Une vie de fou, mais presque parfaite…
André a eu beaucoup de métiers, tant qu’on ne pourrait pas les
compter sur les doigts d’une main. L’expérience qu’il juge la plus
« gratifiante », c’est quand il est parti en Afrique pour coopérer. Il a
aussi fabriqué toutes sortes de panneaux en usine avant de partir à
la retraite en 1999. Le retraité s’est mis à l’informatique durant la
maladie de sa compagne. Pour rester le plus possible auprès
d’elle, ce qui ne le dérangeait pas, il s’est arrangé pour être tou-
jours présent pour elle. L’écran l’a aidé à tenir cet objectif et
quand il se sentait seul ou s’ennuyait, Facebook était là.
« Facebook était ma seule nounou ! » sourit-il. Et depuis il ne s’est
jamais arrêté !
Charlotte Asselin & Margaux Davignon.
Le 4 février 2004, quand il a créé Facebook, Mark Zuck-
erberg avait à peine 20 ans. Aujourd’hui, 8 ans plus tard,
il y aurait 901 millions de membres actifs dans le monde
entier, 300 millions de photos sont mises en ligne par
jour. En France, c’est plus de 26 millions de membres
que compte le réseau ! Autre chiffre : les moins de 34
ans représentent près de 70 % des inscrits quand les
plus de 75 ans n’en représentent que 3 %. Il y aurait
bien un phénomène de générations avec Facebook qui
toucheraient même les plus jeunes puisque 11% des
primaires avouent avoir un compte, 18 % des moins de
13 ans aussi, alors que l’âge autorisé ne le permet pas.
FaceBook une nouvelle
drogue pour les jeunes ?
André Carrère, 70 ans, connecté 2 h par jour !
Facebook, drogue pour les jeunes, source de tous les dangers ? L’exemple d’André Carrère, 70 ans, pourrait
prouver le contraire. Pour lui, Facebook est un lieu de rencontres et d’échanges irremplaçable. Portrait.
©ke
skon
atte
nd
On pourrait penser que les jeux vidéo
touchent en majorité les garçons entre 9
et 18 ans. Mais non, bien au contraire! Il
y a tous types de personnes pour y
jouer : des filles pour les jeux d'énigmes
ou de fitness, les personnes âgées qui se
préoccupent de leur mémoire et même
les mères de famille !
Les jeux vidéo les plus vendus sont
bien évidement les jeux de guerre
comme « Call of duty » ou encore les
jeux de football tels que « Fifa ». Mais,
dans ce monde que l’on croyait jeune
et masculin se cachent bien des sur-
prises. L’exemple de Corinne Muller,
44ans, ancienne "geek", donc accro
des jeux vidéos.
Au secours, ma mère est une geek!
C orinne est une mère de fa-
mille tout à fait normale.
Jusqu’au jour où elle a dé-
couvert, par sa fille, un jeu
qui a pris, progressivement toute la
place ! Le jeu en question se nomme »
Archlord » ; c'est un jeu de rôle qui con-
siste à faire évoluer son personnage dans
un monde aux tendances moyenâgeuses
et fantastiques!
Au début, elle était réticente car elle
n'aimait pas les jeux qui faisaient perdre
du temps. Mais après tout, « ça ne pou-
vait faire de mal à personne ». Malheu-
reusement, cette découverte a fini par
prendre une ampleur monstrueuse.
Corine a fini par perdre la maitrise
même d’elle-même : son personnage,
son avatar s'était emparé d'elle.
Les deux années qui ont suivi ont été
consacrées au jeu. Plus vraiment de vie
sociale et familiale à part avec son con-
joint, lui aussi joueur. " C'était assez
drôle à voir dit-elle, nous jouions face à
face, chacun notre ordinateur et tous
les deux plongés dans le jeu! ".Cette
situation prit une telle ampleur qu'elle
ne se préoccupait même plus de son
travail ! " Même au poste de nuit, je pen-
sais aux guerres qui étaient en train de
se faire," dit-elle en rigolant. La pre-
mière chose qu'elle faisait en rentrant
chez elle le matin était d'allumer son PC
pour voir les changements qu'il y avait
eu dans la nuit. La fatigue, importait
peu, c'était le jeu avant tout!
Game over…
Sa motivation? Faire monter son person-
nage et devenir la meilleure du jeu, une
vraie battante!
Elle était même prête à y laisser son
argent. Eh oui, pour pouvoir évoluer, il
faut payer. "C'est
devenu un vice, j'achetais des cartons
pleins de boîtes de jeux pour pouvoir
avoir quelques misérables pièces
( Chantras, la monnaie du jeu ) à l'aide
d'un code. "
Le jour où tout s'écroula fut la décou-
verte d'une liaison que son conjoint
avait avec une autre joueuse. Mais cette
fois ci ce n'était pas virtuel mais bien
réel. "Il a fallu la perte de mon couple
pour que j'ouvre les yeux et que j'arrête
le jeu du jour au lendemain".
Et son personnage, qui a évolué jusqu'au
plus haut niveau, qu'est-il devenu? Et
bien rien, il est tout simplement perdu.
Un peu triste quand on sait qu'il aurait
pu se revendre à plus de 1000 euros! A
un autre geek !
Tiphaine Muller Wendling
C
l
i
c
h
é
s
©keskon attend
Les liseuses, vous savez, toutes ces
petites tablette que les gens utili-
sent dans le train, l’avion ou
même sur la plage, vont-elles tuer
le livre ? Elles se développent de
plus en plus, mais peuvent-elles
pour autant remplacer le papier ?
Enquête.
N ous sommes partis à la rencontre
de Mustapha Bouhassoun le coor-
dinateur du réseau des bibliothèques du
Pays Châtelleraudais et chargé du numé-
rique. Et il nous a expliqué justement
que la bibliothèque de Châtellerault ex-
périmente depuis le premier juillet 2012
des liseuses numériques (I book) et de-
puis le premier août pour la bibliothèque
de Naintré. Chaque bibliothèque dispose
de trois liseuses qu’ils prêtent aux usa-
gers en leur demandant seulement en
échange de répondre à une enquête sur
leur ressenti en l’utilisant.
Une bonne 1ère impression
Pour le moment les gens sont très satis-
faits de ces liseuses, les trouvent très
agréables avec des paramètres adaptables
à tout type de personnes. Ces liseuses
sont très bien adaptées pour les per-
sonnes qui ont des problèmes de vue,
comme les personnes âgés, elles peuvent
grossir l’écriture autant qu’elle veulent.
‘’ Ça m’a changé la vie ‘’ a dit une dame
de 88 ans. Il faut tout de même savoir
que la lecture numérique n’est pas nou-
velle : aux Etats-Unis 15% des livres édi-
tés sont numériques alors qu’en France
seulement 4%. Le seul petit bémol avec
ces liseuses est que cela reste des ma-
chines et que l’on n’est pas à l’abri d’un
problème technique.
Cette évolution numérique ne signifie
pas pour autant la fin des livres papier ;
bien au contraire, nous explique M. Bou-
hassoun : ‘’L’arrivée de la lecture numé-
rique est un complément à la lecture
papier et pas du tout une concurrence
comme on pourrait le penser ‘’. Il nous
explique aussi que les bibliothèques du
Pays Châtelleraudais ont des livres numé-
riques à la disposition des lecteurs mais
qu’il faudra toujours venir chercher les
versions numériques sur place car il faut
tout de même garder un contact hu-
main : ‘’ Nous ne voulons pas devenir
des bibliothèques virtuelles ‘’.
M. Bouhassoun a lui-même
‘’expérimenté’’ une liseuse lors d’un
voyage et a beaucoup aimé le fait de pou-
voir aussi bien emmener des livres que
des documents de travail sur la liseuse, et
également le fait de ne pas avoir besoin
de la recharger pendant une semaine.
Pour les petits curieux l’expérimentation
des liseuses se termine le 30 décembre
dans le Pays Châtelleraudais.
Fiona Lestrade, Louise-Sophie Bosch
Zola, édition Sony
d
é
b
a
t
M me Meyer, 40ans, travaille, elle, au conseil général à
Poitiers. La lecture est l’un de ses passe-temps favoris,
elle lit au moins 2 romans par mois et préfère les livres papier.
« Je peux prêter mes livres à d’autres personnes et toujours en avoir
sous la main. Le plus gros avantage est que ça ne tombe jamais en
panne. Je préfère les livres car j’ai le plaisir d’aller les choisir dans
une librairie. J’aime toucher les livres et l’odeur des livres. Ce qui
me ferait changer d’avis c’est si je partais en long voyage : j’aimerais
emmener plein de livres donc j’utiliserais une liseuse. »
debat : pour :contre
C orinne Zanette, professeur d’S.V.T utilise une
liseuse depuis 4 ans environ et trouve ça très
pratique .
« On m’en a offert une il y a 4 ou 5 ans. Je peux la trans-
porter partout en voyage et je peux lire des livres que j’ai
déjà en format papier sous forme de livre électronique.
Cela me permet de lire seulement des passages si je ne
veux pas le relire en entier . Mais je ne l’utilise pas pour
des documents de travail, juste pour le plaisir. »
©keskon attend
Média
21 minutes top chrono pour France3
Ils sont 44, pas seulement des journalistes, bien sûr. Ce sont eux qui nous informent chaque jour. France3 Poitou
-Charentes nous a ouvert ses coulisses lors de la journée du patrimoine, Samedi 15 Septembre à Poitiers.
U n journal en direct, c’est prépa-ré du matin à la dernière se-conde de l’antenne, pour seule-
ment 21 minutes d’info régionale. 21 minutes dont 5 destinées à la météo régionale et 1 minute 40 à chaque info. Ca vous intéresse de savoir la construc-tion de ce journal TV ? C’est parti !
Un déroulement de journée chargée
C’est à 8 h que les rédacteurs en chef, les adjoints se réunissent en Salle de Confé-rence. Ils y parlent des sujets d’actualité, dépouillent leurs sources (courrier, mail, appels téléphoniques, propositions de journalistes pour des reportages, inter-net (twitter…), et presse écrite). A 9h, ils arrivent devant les journalistes en Conférence de rédaction, discutent les sujets, leur traitement.
La conférence bouclée, chaque journa-liste part sur les lieux pour tourner son reportage. Ceux qui travaillent pour le journal de 12 h rentrent plus tôt pour faire leur montage. Pour les reportages situés plus loin géographiquement, plu-sieurs bureaux à Angoulême, Bressuire, la Rochelle, Royan et Niort sont mis en relation avec les journalistes. A 15 h, le rédacteur en chef adjoint appelle tous
les journalistes sur le terrain, pour savoir les informations qu’ils ont récoltées et c’est déjà la seconde Conférence de Ré-daction, à 15 h 30. Elle est réduite : sont là, le rédacteur en chef adjoint, le pré-sentateur, la scripte et le responsable technique. Ils font le conducteur du journal, c’est-à-dire, l’ordre dans lequel les sujets seront traités à l’antenne. A 18h30, les présentateurs vont au maquil-lage et 30 minutes après, c’est le grand stress pour eux, l’heure des infos.
Le matériel sur le terrain
Une équipe de reportage est équipée de différentes manières : il y a plusieurs caméras différentes. La Caméra d’épaule, lourde, peut faire plusieurs images (ras le sol, vue d’épaule…), et contient une batterie de 2h et une image blue-ray. La caméra de poing est beaucoup plus pe-tite et plus pratique grâce à sa légèreté mais elle contient une plus petite mé-moire. Les journalistes sont accompa-gnés aussi de leurs micros, de toutes sortes également.
Le montage, où le sens s’écrit
De tout ce qui est tourné, image et son, il faut tirer 1 mn 40 ! Pour cela, les re-
portages sont transférés dans un ordina-teur. Pour monter un sujet, il faut 2 heures en moyenne. Le sujet mixé et monté est ensuite envoyé par ordinateur en régie. La Scripte présente en Régie Vidéo, jongle avec les secondes et mi-nutes précises des reportages, elle vi-sionne les sujets montés.
Lors des infos, il faut gérer le temps, avertir le présentateur qu’un invité dé-passe, gérer les sous-titres… Un travail à haut-risque !
Le tournage : ceux qui sont en lu-
mière !
Le plateau de tournage est composé de plusieurs projecteurs lumière, de camé-ras. Il y a les invités, le présentateur et le… prompteur ! C’est qui , lui ? Eh, bien, c’est un peu la machine à tricher : actionné par une souris, il produit les textes du présentateur et en même temps le film. Ce que dit le présentateur, c’est jamais du par cœur. Mais pour les excuser, il faut savoir qu’ un journal du soir régional est toujours stressant parce qu’en direct ! Maintenant vous en savez autant que moi par rapport à France3. Camille Poirault
©keskon attend
Santé
aie
Tabac-sculer dans la cigarette toi aussi ? Maladie ou, addiction, le tabac est une drogue pour beaucoup d'entre nous : il vous
change physiquement et mentalement, peut parfois peser sur des personnes de votre en-tourage, sur vos amis. Rencontre de jeunes fumeurs pour essayer de comprendre.
L e tabac, cette fa-meuse herbe ado-ré par des millions de gens, qui rend
addictif par la nicotine, qu’a-t-elle de si séduisant au point de ne pas penser aux problèmes qu’elle engendre ? On sait pour-tant la perte de cheveux, les diverses maladies à long terme, les dents jaunes, la mauvaise haleine et la toux ! Nelson, un jeune homme de 20 ans et Manon, tous deux accrocs à la cigarette, ont bien voulu répondre, en particulier à la question du coût : environ 40 € par semaine pour 10 cigarettes par jour pour Nelson. Nelson, en effet, a com-mencé à l'âge de 13 ans par la faute de ses amis, c’est-à-dire par « entrainement »! C'est aussi le cas de Manon sauf qu’elle, con-trairement à Nelson, a commencé au Lycée. Dès sa première cigarette, elle a adoré. « J'aimerais bien arrêter, c'est sûr, mais je sais que ça va être difficile » avoue Nelson d'un air un peu triste. Manon a une amie qui essaye de lui faire comprendre quelle devrait arrêter «Ma meilleure amie est en médecine et m’a donc déjà expliqué une bonne dizaine de fois tous les risques que je cours en fumant, et même si elle ne l’avait pas fait, j’aurais eu les petites images sur les paquets de clopes pour me le rappeler ». Nelson, lui, est aussi d'accord pour dire que les gens devraient remplacer les champs de tabac pour en faire des champs agri-coles : un symbole fort, au lieu de se tuer, on maintiendrait de la vie ! Et pourtant tous deux continuent : l’effet de groupe est fort ! Ils se font passer à tabac ! On pourrait par ailleurs avancer d’autres arguments dans cette histoire, et les animaux auraient d’ailleurs leur mot à dire ! Saviez-vous que le tabac et ses additifs sont souvent testés sur des animaux ? On les oblige à inhaler de la fumée pour obser-ver la détérioration de leur organisme. Manon est sensible à cet argument du fait qu'elle aime les animaux et nous dit donc : « Je sais depuis peu cela, ça aurait été une raison pour moi
d’arrêter, oui, mais je me suis renseignée, et j’évite d’acheter maintenant les Lucky, les Philipp Morris, les Camel, Gauloises, etc. Je n’achète plus que des marques sans additifs, et quasi bio, et donc non-testées sur les animaux. » Tabac & Co . Autre chose de fou dans cette histoire fumante ! Les prix, en constante augmentation, soi-disant pour dissuader les fumeurs, ne font pas fuir tout le monde. Notre enquête chez les bura-listes nous a permis de comprendre que ceux-ci ont toujours autant de clients. Mais ils se plaignent cependant, faisant re-marquer que ce sont les marques de meilleure qualité qui su-bissent une augmentation exorbitante de, par exemple, 40 centimes ! Ça incite beaucoup les fumeurs dans le besoin, à acheter au marché noir en encourageant ainsi la contrebande. Quant aux fumeurs, ils parlent d’hypocrisie, comme Manon qui souligne le paradoxe : « Je sais que c’est une façon de compen-ser le fait que les fumeurs « creusent le trou de la sécu », mais je trouve le principe même hypocrite, de mettre en vente un produit que l’on sait dangereux, de réaliser de gros bénéfices grâce aux clients qui l’achètent, et ensuite d’essayer de les faire culpabiliser, alors que finalement, ils sont une roue dans l’engrenage. » Juliette Floucaud et Brian Moreira Da Silva
©keskon attend
« Lorsque j’ai appris que j’étais enceinte, j’avais 17
ans et demi », affirme Harmonie, une jeune
femme de 19 ans qui a vécu une grossesse précoce
et qui nous fait part de son expérience. Mère
d’une petite fille de un an et demi maintenant, elle s’en sort
plutôt mieux qu’au début. « Il y a eu des soucis financiers »,
nous explique-t-elle. Elle annonce tout d’abord à son copain
qu’elle attend un bébé et il le prend assez bien. Cette grossesse
a été, en quelque sorte, voulue. Par contre, les réactions de ses
parents ont été assez différentes. « Je l’ai d’abord annoncé à
ma mère qui l’a ensuite dit à mon père. Ça n’a pas été facile. Il
ne dormait plus trop car il s’inquiétait pour moi. », dit-elle.
Quand, à quelques jours de sa majorité, elle découvre qu’elle
attend un bébé, elle ne se pose aucune question ; elle veut le
garder. Bien déterminée à assumer son rôle de mère, Harmonie
prend ses responsabilités et s’installe avec le père juste après la
naissance de l’enfant dans un appartement confortable. Elle est
cependant très affectée par ses amis qui l’ont éventuellement
mise de côté depuis quelques mois. Seulement, elle préfère
vivre convenablement auprès de sa famille. « Maintenant, c’est
ma fille avant tout », confirme-t-elle.
« Je suis toujours en quelque sorte une jeune fille, mais
avec le rôle de maman en plus ».
Devenir maman ne veut pas dire ne plus être
jeune. Dans son témoignage, la jeune femme
nous confie également que devenir maman
est, certes, une toute nouvelle responsabilité,
mais elle dit que lorsqu’elle a un petit mo-
ment à elle, elle en profite et va s’amuser. Par
contre, pour elle, sa famille est primordiale.
Elle ne doute pas une seule seconde que sa
petite fille passe avant tout. Même avant ses
amis. Au début, elle a dû faire face à quelques
soucis financiers. Rencontrés à la naissance
de l’enfant, ça s’est réglé très rapidement.
« J’ai aussi les grands-parents de l’enfant qui
m’aident, et son père alors tout va bien »,
ajoute-t-elle. Maintenant, Harmonie est pas-
sée au dessus de tous les soucis avec l’aide de sa famille et de son
copain. Tout va alors pour le mieux.
Noémie Gillard, Marie Grelier
sE pROTEGER ! Dans certains cas, les adolescentes ne se rendent pas
compte que les différents moyens de contraception sont
efficaces. Comme par exemple la pilule ou bien les préser-
vatifs… dans les lycées, maintenant, les élèves doivent
passer au moins un cours d’éducation sexuelle par an
pour parler de tous ces moyens. Lutter contre la grossesse
précoce est une chose difficile pour tous les adolescents à
la découverte du monde mais il faut le faire.
Un enfant reste un enfant jusqu’à dix-huit ans. Avoir un
enfant est quelque chose de magnifique, mais il faut avoir
les moyens de l’aider à vivre. Parents, renseignez donc vos
enfants sur les moyens de contraception, aidez-les à ne pas
se sentir obligés de vouloir devenir parents. Faites-leur
comprendre qu’ils ont encore toute la vie, pour avoir des
enfants et qu’il faut « qu’ils profitent ».
Avoir un enfant quand on est un enfant
En moyenne, dans le monde, une fille sur 5 devient mère avant ses dix-huit ans.
Les naissances augmentent beaucoup depuis 2008. Harmonie, une jeune Châtelle-
raudaise de 19 ans qui a vécu une grossesse précoce a su faire face. Rencontre.
ahhhdolescence
©keskon attend
Mariage pour tous, enfants pour tous
Doss i er
Si la loi est votée, dès 2013, les couples homosexuels au-
ront enfin le droit de se marier, peut-être de pouvoir
adopter ? Cette loi aujourd’hui en discussion fait beau-
coup polémiquer. Pourquoi, pourtant, n’auraient-ils pas
le droit de fonder une famille tout comme nous ?
C oncernant l’adoption par les
homosexuels, beaucoup de
personnes sont pour, mais
beaucoup d’autres restent
sceptiques. « Et l’enfant dans tout ça ? »
reste une question qui est dans la tête de
beaucoup de personnes. Est-ce que l’en-
fant deviendra aussi homosexuel ? Est-ce
que le manque d’un père ou d’une mère
se fera ressentir lorsqu’il grandira ? Cer-
tains le craignent, d’autres pensent que
ça ouvre
l’esprit de
grandir dans
une famille
homoparen-
tale. Et il y a
l’homopho-
bie qui com-
plique tout
ça. On peut penser, pour ces raisons que
même si la loi est votée, les demandes
d’adoption de ces familles risquent de ne
pas être les plus acceptées.
La discussion est vive
Quand on met le sujet en débat, on
s’aperçoit que les avis sont, pour le
moins, partagés ! Il y a ceux qui défen-
dent l’égalité comme Adrien, 17 ans :
« L'adoption pour les homosexuels doit
être autorisé, ce sont des êtres humains
comme les autres » contre ceux, comme
Jordan, 16 ans, qui ont peur pour l’en-
fant : « Je ne suis pas homophobe mais
pour l'enfant je pense que ce n'est pas
une bonne chose ». Et puis il y a ceux qui
mettent en avant l’amour comme Su-
zanne, 39 ans : « Avant j'avais plutôt
l'impression qu’adopter un enfant c'était
le sauver de la misère, mais aujourd'hui
j’en connais et je me rends compte que
c'est avant tout donner l'amour à un
enfant, donc également pour les homo-
sexuels car ce sont des couples à par
entière ». Une opinion bien résumée par
Marie-Jeanne, 57 ans : « C'est très bien
s’ils sont heureux, pourquoi ça nous
dérangerait ? ». Pour nous, en tout cas,
ça reste simple, homosexuels, ou non,
nous sommes des êtres humains, certes
avec une diffé-
rence qui ne
doit pas empê-
cher ce bon-
heur. Nous
sommes nom-
breux à vouloir
que l'égalité
existe pour
tous.
©keskon attend
©ke
skon
atte
nd
Mariage pour tous, un nouveau droit ? Le mariage est contracté entre deux personnes de sexe différent ou de
même sexe." Telle est la principale disposition du projet de loi "visant à
ouvrir le mariage aux couples de même sexe", Le texte doit être présenté
en conseil des ministres bientôt. Présenté dans la rue, voilà ce que ça
donne.
«Je suis pour car toute personne à le droit de se marier» (Aurélie, 33 ans)». « Je suis contre,
le mariage ne doit se faire qu'entre un homme et une femme» Jacques, 74ans. « Je suis pour
car le mariage n'empêchera pas deux hommes ou deux femmes de s'aimer alors l'interdire
ne change rien. Certains pays l'ont autorisé, l'interdire ne fera pas régresser le temps ni
même changer les gens » Carène 19 ans. «Je suis contre car cela me choque de voir deux
hommes ou deux femmes ensemble », Jean 15 ans. La loi tranchera !
Un long combat
associatif : l’AGPL
Tout commença en 1986, quand Phi-lippe Frette créa l’APG, l’Association des Parents Gays. Une association es-sentiellement basée sur l’homoparenta-lité. A ce moment-là, il n’y avait que très peu d’adhérents. Puis pour ses dix ans, l’association se rebaptisa l’APGL ce qui signifie « Association des Parents et Futurs Parents Gays et Lesbiens. Le nombre de membres augmenta très vite pour passer de 70 à 600 pour pas-ser à plusieurs milliers aujourd’hui. Désormais l’association possède des filiales dans plusieurs régions de France, son siège étant à Paris. Les bénévoles de chacune organisent régu-lièrement des rencontres pour dé-fendre le droit de ses membres à avoir des enfants mais aussi pour fêter en-semble des évènements tels que la Saint-Nicolas où bien la Nouvelle An-née. Son fonctionnement favori ? Orga-niser des groupes de parole où l’on peut parler des différentes façons de concevoir sa famille ou de son mode de vie, quand on est homosexuels et que l’on possède sa famille. Pour bien comprendre les difficultés, il ne faut pas oublier que l'adoption pour les homosexuels n'est pas le seul moyen d'avoir des enfants. Une minori-té de personnes envisagent l'adoption. Les moyens les plus utilisés sont : l'insémination artificielle avec un don-neur pour les femmes; la coparentalité (association d'un papa gay et d'une maman lesbienne) pour les hommes ou encore recours à la GPA (grossesse pour autrui ou "mère porteuse" à l'étranger bien sûr). «L'adoption en
tant que "droit d'adopter" peut être
accordée aux couples homos plus tard
mais on sait qu'ils passeront après les
couples hétéros et qu'ils ne pourront
pas adopter à l'étranger.» rappelle Mireille membre de l'APGL qui a bien voulu répondre à nos questions.
©ke
skon
atte
nd
« Avec Camille, mon « épouse », nous voulions vraiment marquer le coup, bien qu’hétéro-sexuelles, pour la journée de lutte contre l'homo-phobie. Alors, un soir, on s'est dit, comme ça « Et
si on se mariait ? ». C'est parti comme ça, juste sur cette phrase. Nous avons de-mandé à un élu que nous connaissons bien, prévenu la presse, collé des « faire-part » dans les bars, invité nos amis. Presque comme si ça avait été un mariage ordinaire en fait. Nous nous sommes mariées devant l'Hôtel de Ville, parce que nous voulions que cet événement soit visible du plus grand nombre possible, que même les passants puissent s'arrêter et se questionner. C'était un moment très émouvant. Patrick Coronas, l'élu, a pris la peine de lire des extraits du code du mariage, et notamment ceux sur les enfants et le soutien mutuel. Et toutes les per-sonnes présentes, même celles que nous ne connaissions pas, sont venues nous embrasser. C'était vraiment un beau moment, et c'était bon de lire dans les yeux de nos amis directement concernés mais qui ne peu-vent se permettre, ou n'ont juste pas envie de s'exposer, un « merci ».
On en attendait surtout une couverture médiatique. Poitiers est une ville de province, dans un département très rural. Mais justement, ce fait a apporté un peu plus de sens à notre geste :
il a rappelé, ou appris à ceux qui l’ignorent, qu'il est bien plus délicat de vivre son homosexualité ici qu'à Paris. Ce que nous voulions, c'était créer le débat. Et je pense que ça a marché. J'en ai pour ma part entendu parlé de nombreuses fois, que ce soit dans les transports ou sur mon lieu de travail. Et je pense que par notre mariage symbolique, nous avons amené plus de gens à se questionner et à débattre qu'en distribuant des tracts en faveur du mariage homosexuel. »
Pourquoi le mariage pour tous est-il une revendication
aujourd'hui si importante ? La France est censée être le pays de la liberté et de l'égalité. Aujourd'hui, discriminer est interdit, poursuivi, et passible d'amende. Militer pour le mariage pour tous, c'est avant tout mettre l'Etat face à ses responsabilités et à ses contradictions. Comment peut- on faire appliquer des lois visant à lutter contre toutes les formes de discriminations, et en parallèle, interdire à une certaine catégorie de personnes d'avoir les mêmes droits que les autres sous prétexte de leur orientation sexuelle ? Cela n'a aucun sens ! Longtemps, aux personnes homosexuelles qui souhaitaient se marier, on a rétorqué qu'ils avaient le PACS, qu'ils devaient s'en contenter. Pourtant, le PACS ne permet pas d'accéder aux mêmes droits que le mariage : il ne permet pas d'être ayant droit pour la Sécurité Sociale, ni de toucher la pension de réversion à la mort du conjoint, ni de bénéficier d’avantages pour les impôts. Et le mariage, surtout, permet l'adoption, par les deux parents, mais aussi par le conjoint qui n'a pas contri-bué biologiquement à la naissance de l'enfant.
Nier les droits de certaines personnes, c'est aussi en faire des citoyens de seconde zone. Comment alors lutter contre l'ho-mophobie, contre les croyances de certaines personnes qui considèrent l'homosexualité comme une maladie ou une honte ? La loi sur le mariage homosexuel ne devrait pas avoir de diffi-cultés à être votée. Cette loi n'apporte pas cependant avec elle le droit à l'adoption ou à la procréation médicalement assistée, ce qui faisait pourtant parti des promesses de François Hol-lande. L'égalité parfaite, ce n'est donc pas pour tout de suite. Mais comme pour toutes les égalités, il faut du temps et des luttes. »
Dossier réalisé par Léa Blandin, Mégane Tillet, Charlotte
Villeuneuve et Chloé Rocher
Un joyeux mariage Gay à Poitiers Coralie Breuillé est militante féministe. En juin dernier, pour faire avancer
l’idée du mariage pour tous, elle s’est mariée symboliquement avec Camille
Lainé, autre militante devant la mairie de Poitiers. Entretien.
d
o
s
s
i
e
r
©keskon attend
jeunes talents
Jeunes Talents. Mais... C'est quoi au juste ? Avant tout une occasion de découvrir de nouveaux artistes peu
connus à travers des styles musicaux variés. Ils réunissent chaque année les Châtelleraudais notamment lors
de la finale du tremplin musical qui a eu lieu à la fin d'octobre, salle de l’Angelarde. Une finale relevée, cette
année, avec des groupes de "gros niveau". Le vainqueur ? Les plus jeunes, un groupe de Royan qui a su surfer
sur son énergie, Flipper.
J
e
u
n
e
s
T
a
L
E
n
t
s
Flipper le groupe qui fait Tilt à l'Angelarde
Q uatre jeunes hommes profitant de la vie avec fun : Alexandre, le bassiste et Florian le chanteur compositeur et guitariste sont vêtus de sweets à capuche très colorés,
Florian a même un smiley qui tire la langue. Et les deux autres, Fabien le batteur et Pierre le deuxième guitariste sont plutôt en noir mais ils ne manquent pas d'humour !
Nos jeunes artistes ont tous 22 ans et se connaissent depuis long-temps, mis à part Alexandre qu'ils connaissent depuis la création de leur groupe, c'est à dire il y a deux ans. Le nom Flipper vient d'un groupe punk des années 80 et comme ils le disent avec hu-mour « du dauphin ». Le groupe leur permet de se retrouver car leurs études les dispersent dans différentes villes. Ils s'inspirent de toutes les musiques confondues mis à part le classique, mais plus particulièrement Pink Floyd et Téléphone dont ils ont fait plu-sieurs reprises. Ils ont l'amour de la musique en commun mais leurs métiers sont différents : Fabien est en master d'éducation, Alexandre travaille dans le design, Flo- rian travaille en tant
qu'animateur auprès des jeunes et ados, et Pierre travaille dans une coopérative agri-
cole à Châtellerault.
"Des fois, il faut gueuler !"
Ils sont souvent ensemble pour le groupe mais les fois où ils sont séparés, ils traînent avec d'autres amis et pratiquent leurs activités personnelles «J'aime bien courir le Dimanche »nous dit Alexandre en rigolant. Ils tiennent à se produire en dehors de la Charente Maritime et apprécient de faire des tremplins comme celui de Jeunes Talents. Ils ont déjà joué à Bordeaux, Limoges, Poitiers et Royan. Alexandre a commencé la musique à la formation du groupe, Florian a commencé à 12 ans avec la batterie et plus tard la guitare, Fabien à 14 -15 ans a commencé la batterie à la maison et Pierre a commencé il y a 3- 4 ans la guitare même si la première année n'était pas sérieuse .Leurs familles les encouragent ; même que certains parents s'occupent de l’administration de Flipper.
Dans chaque groupe, il y a des désaccords et comme ils disent « Des fois faut gueuler » ! Ils s’entraînent souvent le week-end et travaillent chacun de leur coté. Ils jouent pour leur plaisir et rencontrer des gens. C'est
un groupe qui transmet une bonne humeur et la dynamique « Flipper » !Et le mot de la fin « Rejoignez Flipper sur Facebook,
il fait froid à Châtellerault » !
Ils ont remporté la 4ème édition de Jeunes Talents : le groupe royannais Flipper a réussi à enflammer un
public hélas trop peu nombreux venu assister à une compétition de qualité.
Juliette Floucaud et
Brian Moreira da Silva
©Keskon attend
J
e
u
n
e
s
t
a
l
e
n
t
s
Eklips, il fait de l'ombre à la lumière
E klips, de son vrai nom Heddy Blan-
deau. Impressionnant quand on le
rencontre dans sa loge : on pense à
son parcours, à sa notoriété. Pourtant,
il a le don de mettre à l'aise : décontracté, comme
sa tenue sweat, jeans, converse et sa façon de par-
ler, il accueille d'un sourire, calé au fond de son
divan .C'est un artiste de rap, de beatbox et d'imi-
tation de voix né à Autun en Bourgogne dans le
71. « Représente le 71 ouais ouais ouais », dit-il
sur un air de rap.
Il a commencé à chanter et à faire du beatbox dès
son plus jeune âge sans l'aide de personne. « J'ai
commencé par le beatbox et après, j'ai repris des
raps américains, j'ai remarqué que ma voix suivait
le flow »Sa carrière a débuté grâce à You tube,
ses influences viennent de NTM mais aussi d'un
film, Police Academy. Il a commencé à écouter
les influences de ses parents comme la Soul, le
Funk et des chanteurs comme Michael Jackson.
Sa particularité ? Sans doute sa façon d'imiter les
grands du rap français et américain. Des concerts
à retenir ? Il y en aurait plein ! Mais celui qui l'a
le plus marqué, c'est bien celui qu'il a donné dans
sa ville natale à Autun, son premier concert tout
seul face à une salle pleine. Il laissait sortir une
grand émotion en racontant ça !
Un programme très chargé !
La sortie de son EP (format d'un CD court de huit
à neuf titres ) est prévue pour le 10 décembre2012
« Ce sera mon petit cadeau de Noël ». Il se nom-
mera Skyzofrench rap, et sera un mélange de plu-
sieurs artistes américains connus comme Snoop
Dog. Il a tout fait tout seul, les voix et la musique
sont de lui.
Dès le lendemain de la Battle, Eklips s'est envolé
pour Las Vegas ! Le 17novembre, il sera à Mont-
pellier, puis il aura d'autres concerts comme à
Nîmes, La Seine sur Mer, Paris. Une petite tour-
née est prévue dans le
monde : La Réunion,
le Maroc, New-
York et plein
d'autres.
Il dira rien de
plus et c'est déjà
pas mal. On voit
bien qu'il est fier
de son parcours,
qu'il croit en lui, sûr
de son destin. Lorsqu'il
parle, on a l'impression
que rien ne peut l'arrêter.
Maxime Thimon . et Ti-
phaine Muller W.
Eklips était l'invité d'honneur de la Battle lors du festival Jeunes Talents. On le connait bien dans le
milieu hip-hop : beatboxer, rappeur imitateur, il déroule un parcours étonnant. Interview exclusive.
©K
esko
n a
tten
d
Sur les pieds, sur les mains, c'est parti !
L'association Street life à été fondée en 2002. Elle sert aux danseurs de « hip-hop » non connus, à se faire con-
naître petit à petit. Jehan, l'un des animateurs de l'asso-ciation, nous parle un peu plus de cette association qui
a offert la battle pour le festival Jeunes Talents
J ehan est rentré dans l'associa-tion en 2007. Il y gère le pôle danse et l'idée de faire des
battles vient de lui. Street life existe depuis 2002, a été créée à Châtellerault et est toujours basée sur le pays Châtelleraudais. La battle de cette année à la salle l'Angelarde est l'évènement de l'année et fête par la même occasion, les 10 ans de l'association. Ce n'est pas le premier événement que Street life organise. Ils en font depuis 2007 environ : rappelons notamment le village hip-hop dont le parrain était Médine le rappeur, ou encore un boxing show, avec Modibo Diarra. Chaque année, leurs événements réunissent de plus en plus de spectateurs. Jeunes Ta-lents et Street Life sont souvent en collaboration.
Battle à Jeunes Talents
La battle s'est déroulée de 20h à 23h. 8 groupes de 5 danseurs se sont affrontés, avec comme jury : By, ex membre du groupe Fantastic Her-mode (vice champion du monde, et champion de France 2004), Donka du groupe Faste (vice champion de France 2004) ainsi que Booba Colors (manager du groupe « joyeux lou-foques »
La musique des battles était gérée par DJ Harin Jaka. Les groupes ne connaissaient pas les musiques pour que ce soit vraiment de l'improvisa-tion. Chaque battle a duré 20 mi-nutes avec comme maitres-mots « respect » et « gagner ».
Un autre regard sur le hip-hop
Tout le monde ou presque connaît le hip-hop, le breakdance et tout ce qui suit. Mais en fait, c'est quoi le hip- hop? Jehan nous ra-conte :
« Le hip-hop a été créé dans les années 70 aux États-Unis, plus préci-sément dans le Bronx (NewYork). C'est Africa Bantana le créateur de cette culture : « Mieux vaut danser que se battre ». Le plus important dans le hip-hop, c'est le respect, beaucoup de partage, pro-gresser ensemble et surtout, de la joie. Son slogan: «peace, love unity and having fun.»
Le Breakdance
Pour beaucoup de jeunes, le Break-dance ce n'est qu'une seule danse,
mais c'est faux! Cette pratique com-porte 4 catégories: Le top rock (mouvement classique), le foot work (mouvement des jambes), le trix et le power move. Le but du Break-dance, c'est de se retrouver équipe contre équipe (environ 5 par équipes), et d'improviser au mo-ment venu.
En tout cas grâce à Street life, Chatellerault a accès à une nouvelle culture plus jeune, et pas forcément connu
de tous.
Fiona
Lestrade
et
Charlotte
Asselin
J
e
u
n
e
s
t
a
l
e
n
t
s
©Keskon attend
©Keskon attend
C
i
r
q
u
e
L’école de cirque au fil des promos L’arène est la même, le chapiteau ne change pas, mais c’est toujours différent. Au fil des saisons les
« options cirque » se succèdent sur la piste. K’eskon Attend est toujours là pour les pister. Retour sur les
prestations des terminales et des secondes de la saison dernière.
Juillet : les Terminales
Le 12 juillet, c’était le dernier spectacle de la classe de
terminale option cirque. Rencontre.
«Beaucoup d’émotion, ce soir» annonce la directrice de l’école
de cirque. En effet, après trois ans de travail acharné, le dernier
spectacle de la classe cirque de terminale s’achève en beauté.
Dans un chapiteau plein à craquer, les élèves présentent des
numéros à couper le souffle, comme le célèbre mât chinois, le
trapèze ballant ou encore le fil de fer (funambulisme), exécutés
avec une habileté et une vivacité époustouflante. Derrière ces
numéros, on peut ne serait-ce qu’entrevoir l’engagement des
artistes dans le projet, qui pourtant ne négligent pas les cours
et le bac à la sortie.
Mais les numéros ne sont qu’une infime partie du spectacle. En
effet, les lycéens sont aussi comédiens : les numéros sont le
plus souvent réalisés en couples ou en petits groupes et racon-
tent chacun leur histoire. La classe étant très majoritairement
féminine, le spectacle s’intitule donc tout naturellement
« Madame ».
Les décors ont été réalisés par Peyo ARRUABARRENA et Richard
NEVEU et la mise en scène par Louise FAURE Pour parfaire
l’ambiance ainsi créée, deux musiciens professionnels (Jocelyn
LECUYER et Jean-Benoît NISON) jouent de la batterie, du syn-
thétiseur et chantent, perchés au dessus de la scène. Ainsi s’en-
chainent prouesses et jeux de scène durant près de deux
heures.
Arrivés à la fin du spectacle, l’émotion reprend le dessus : pour
la plupart d’entre eux, ils ne se reverront plus. « Moi je pars à
Poitiers, en fac de médecine » « et moi, je reste à Châtelle-
rault ». Les adieux se font sur scène, le public repart tranquille-
ment, attendri…
Juin, les secondes
Ambiance radicalement différente lors du spectacle de la
classe de seconde, ALICUBI, le 22 juin.
Le spectacle se déroule en plein air, entre la patinoire et les
cheminées de la Manufacture, avec pour unique décor un drap
noir tendu en arrière plan. La mise en scène est différente mais
toujours avec une thématique : le voyage.
Pour leur premier spectacle de fin d’année, le résultat est déjà
très probant; de nombreux numéros nous sont présentés: des
incontournables comme le trapèze fixe et ballant, le tissu mais
aussi des plus originaux : les rollers, la bascule, le vélo ou en-
core de nombreuses chorégraphies. Un final tout en couleurs
avec un lâcher de petites montgolfières-bougies… Ceux-là, on
est presque sûr de les revoir et c’est tant mieux. Allez, on vous
retrouve l’année prochaine avec, dans le public de nombreux
lecteurs de K’eskon Attend ?
Xavier Bourlot
©K
eskon atten
d
Dégoutant, déroutant, tordant..? Hyperlaxe ? Le mot est étrange, n’a rien à voir avec une « superdécontraction » ou un trop
grand « laxisme ». C’est une particularité physique pourtant plus
commune qu’on ne croie et qui
peut donner naissance, quand
on la travaille, à de superbes
numéros. Rencontre de deux
hyperlaxes qui ont choi-
si de faire de
leur différence
un atout.
L 'hyperlaxité est en effet une augmen-tation exagérée de la mobilité des articula-tions. Elle touche environ 10-15% de la population. Elle est plus courante chez les femmes que chez les hommes et plus fréquente au cours de l’enfance et dimi-nue avec l'âge. L’hyperlaxité n'est cepen-dant pas un problème. Pour certaines personnes, c'est même un avantage pour la pratique d'activités artistiques ou de certains sports. Le problème médical se produit lorsque l'hy-
perlaxité est accom- pagnée de symptômes tels que des dou- leurs fré-quentes dans les articula- tions, tendi-nites, entorses fréquentes,
l'arthrite précoce, etc.
« Je me plie dans tous les sens ! »
Romane et Mélanie sont toutes les deux des hyperlaxes et toutes les deux ont choi-si de profiter de cette particularité dans leurs activités de loisir. Romane, 17ans, est lycéenne en terminale et suit les cours à l’École Nationale de Cirque de Châtelle-rault. Elle est hyperlaxe (surtout du dos). Dans la vie de tous les jours cela ne la
dérange pas, mais lors de
certaines activités, comme l'acro-batie, elle confie toutefois : "C'est embêtant car je me plie dans tous
les sens!". Elle a découvert cette hy-perlaxité à l'âge de 5 ans lors de ses
cours de gym (baby-gym), mais cette dé-couverte lui a paru naturelle car son frère et sa sœur le sont aussi. Elle a surtout commencé à travailler cette hyperlaxité en classe de 1ère, il y a un an, quand elle a décidé de suivre l’option cirque de Ber-thelot. Lorsqu'elle fait un numéro de con-torsion, les spectateurs ont tendance à dire que c'est dégoûtant, gênés par ce corps qui se tord, impressionnés par ce qu’ils ne parviennent à imaginer pour leur propre corps. Mais ils sont nombreux à trouver ça beau voire magnifique. Cette
année, elle continue à travailler cette hyperlaxité, dans le but, un jour, d'en faire son métier. « Assez handicapant » Mélanie, elle aussi est hyperlaxe. « Pour moi c’est quand même assez handica-pant », confie-t-elle. « Entorses à répéti-tion, déboîtement de hanches et d'épaules, j’ai connu de nombreux pro-blèmes... Mais j'en profite quand même pour en faire une activité artistique: la contorsion. J'ai pris conscience de cette hyperlaxité avec des recherches sur inter-net, il y a quelques années. J'étais con-
tente de l'avoir découvert car c'est grâce à ça que j'ai
compris pour-quoi j'avais toutes ces
entorses... Et ça m'a permis de me rendre compte de mes capacités. »
Elle aussi parle de cette réaction des spec-tateurs entre fascination et dégoût quand elle fait un numéro. « Surtout quand je retourne ma jambe pour mettre mon pied sous mes côtes, quand je mets mes pieds à la tête ou quand je retourne mes bras, beaucoup sont gênés. Mais, d’autres, au contraire, adorent. »
Suffisamment pour ayant découvert cette cette hyperlaxité à l'âge de 12 ans, elle ait continué à la travailler dans le but d'en faire son métier.
Mélanie Pasquier & Lory Bruyant
rencontre
©Keskon attend
©Keskon attend
B
a
i
s
s
e
L
e
s
o
n
K-Pop, encore la Corée ! Dans la foulée des dramas, dans le sillage de Psy ,la Corée débarque dans les tendances
des ados avec la K-Pop. Pour comprendre nous avons rencontré Estelle Soret (15 ans),
Marine David (16 ans) et Pierre Rousseau (14 ans), trois « pionniers » dans ce domaine.
« J’ai connu la K-Pop sur internet ça fait à peu près trois ans. », explique
Estelle qui l’a ensuite fait connaître à Ma-rine qui, elle, l’a fait connaître à Pierre. Le physique des coréens, leurs compétences en danse et en chant, ainsi que leurs clips vidéo, ont charmé nos trois fans. Deux d’entre eux avouent s’être déjà intéressés énormément à la culture coréenne, no-tamment aux dramas.
Pour Estelle et Marine, ce sont les 2NE1 dont elles admirent le parcours la danse et la voix. Pierre, lui, préfère PSY et ses danses farfelues, le. Gangnam Style. Il faut voir ça ! Dans son clip, PSY nous
montre une version de lui dansant sur un cheval imaginaire, façon cow-boy en cos-tard, tantôt faisant du trot, tantôt jouant avec un lasso. Gangnam Style est d’ail-leurs le clip le plus regardé de K-Pop sur Youtube. Ailleurs, dans Right Now, on le voit encore en costard, mais cette fois dansant et sautant sur des voitures.
« Les idoles coréennes sont plus modèles » », affirment Estelle et Marine voulant dire que leurs vies sont plus que « cadrées ». Elles parlent, par exemple du service militaire obligatoire en Corée qu’elles ne voient pas d’un bon œil. « C’est nul ! » dit Estelle tandis que
Pierre avoue ne pas comprendre : « Je ne vois pas l’utilité car cela doit ralentir cer-taines idoles au niveau de leurs ambi-tions».
Ecouter cette musique en France ? Soyons honnêtes, c’est souvent pour se moquer et il est n’est pas facile, par exemple de savoir ce que veulent dire les paroles des chansons. L’entourage de nos fans ne partagent pas d’ailleurs leur goût et faire découvrir cette musique aux autres ne fait pas partie de leurs objectifs. D’ailleurs, comme le reconnaît Estelle, «En Corée, il n’y a pas que des groupies non plus ! »
Les Dr-m-s
Les dramas sont originaires du Japon depuis les années 1970 et se sont développés par la suite dans toute l’Asie. C’est une série de plusieurs épisodes qui se succèdent, et qui touchent à tous les genres : Romance, Horreur, Policier, Comédie, Fantastique, etc. La plupart du temps ils sont adaptés à partir des mangas ou des dessins ani-més. Les personnages des dramas sont principalement interprétés par des « idoles ». Les idoles sont aussi sou-vent demandés pour réaliser les OST (générique d’ou-verture) des dramas.
L- K-Pop pour les nuls
K-Pop (abréviation de Korean Pop, ce qui signifie la musique co-
réenne) est un courant musical issu de la Corée du Sud. La K-Pop
requiert un certain niveau de danse, de chant et de comédie. Ce phénomène, aujourd’hui en plein « boom » mondialement, s’est déclenché
dans la deuxième moitié du XXe siècle, avec la fin des guerres et le retour à une vie tranquille. Vers 1950 et 1960, la Corée découvre de nouveaux genres musicaux et si la musique coréenne commence petit à petit à se développer dans le monde, c’est grâce aux nombres incalculables de boys bands et girls
bands. Une partie de la K-Pop est influencé par le rock, introduit en Corée vers les années 1970. Le Hip-hop et le R&B se trouvent une place en Corée du Sud
à partir des années 1990. Ce succès est principalement dû à des idoles tels que Drunken Tiger ou encore 1TYM. Par la suite, la K-Pop grimpe sur les marchés étrangers en dehors de l’Asie, vers l’an 2000. Pour donner une idée du succès
actuel de la K.pop, on peut citer le concert du 21 mai 2012 aux Etats-Unis, sponsorisé par Google et diffusé en direct sur Youtube. Ce concert qui aurait
duré environ 3h00, a enregistré plus de 110 000 personnes en ligne venant du monde entier
Un mot de la Corée Les coréens, les « idoles » comme
les autres doivent se sou-mettre au service militaire obli-gatoire qui dure en moyenne 2
ans. Il sert à entraîner les hommes en vue d’ne éventuelle guerre contre la Corée du Nord. Certaines idoles es-
sayent d’y échapper mais quand leurs tactiques sont dévoilées, leur carrière
se finit.
Charlotte Moreau, Léa Bret et Marion Guillot
psy
De son vrai nom Park Jae-Sang, PSY a commencé sa carrière en 2000. C’est un rappeur, chanteur et présen-tateur Sud-Coréen. Ses genres musicaux sont la K-Pop et le K-Hip-Hop. Son tube Gangnam Style est un vrai suc-cès mondial avec son clip vidéo regardé plus de 470 millions de fois sur You- Tube.
©Keskon attend
Rhala
La
mode
L'art du Nail ou, comment être belle jusqu'au bout des ongles
Tout d'abord, une petite définition : le Nail Art regroupe un ensemble de techniques pour la
décoration de l'ongle, comme le vernis, la pose de strass ou de stickers, des pochoirs... Origi-
naire du Japon et très populaire en Asie, le Nail Art arrive petit à petit chez nous. Ces déco
peuvent être faites chez soi, ou en institut. En moyenne, un nail art simple prend une tren-
taine de minutes à se faire, et se change toutes les semaines. Facile à caler dans son emploi
du temps donc! Mais en quoi cela consiste exactement, tout ça ? Nail art, mode d'emploi.
C ommençons par les no-vices. Ils ont le choix entre « le water marble » visant à réaliser des motifs marbrés
sur les ongles en mélangeant plusieurs couleurs de vernis dans de l'eau et les stickers qui font partie des techniques les plus connues mais aussi les plus rapides et simples de décorer ses ongles. Il y a aussi le stamping qui est un moyen facile de faire des motifs en vernis grâce à une plaque à motifs incrustés et à un tampon ; la décora-tion ne prend pas plus de 2 minutes.
Pour les créatifs, les techniques per-mettent de jouer sur les reliefs, les textures. Par exemple, les Fimo sont des petites cannes en pâte fimo à découper et à coller sur l'ongle. La tranche de la canne représente un motif. Les capsules, elles, sont des supports en plas-tique semi-rigide, une autre sorte de faux ongles col-lées sur l'ongle naturel pour le prolonger. Il en existe des transparentes, ou des pré-décorées. Les plus inté-
ressantes sont sans doute Le One Strock , une technique pour les jeunes artistes qui ont beaucoup d'imagina-tion qui consiste à peindre des motifs (fleurs, papillons etc…) de 2 couleurs en un seul coup de pinceau de pein-ture acrylique ou de vernis. Il y a aussi * Le vernis craquelé à poser par des-sus un premier, qui craque au séchage et laisse apparaitre la couche de vernis du dessous ; avec sa variante, Le vernis aimanté, accompagné d'un aimant qui permet de faire des motifs comme des lignes ou des étoiles. Les pigments du vernis changent à l'approche de l'ai-mant.
Il n’y a pas de limites à l’invention.
Sans parler du vernis fluo, visible dans le noir,
très pratique pour repérer ses amies en
discothèque, on peut remarquer que le piercing est aussi de la partie,
puisqu’on peut en pratiquer
sur le bord de l’ongle. Parlons
également des foils, de très fines feuilles métallisées collées
sur l’ongle. Quand on les retire, seuls les
endroits où on a appliqué la colle restent marqués par le motif
des foils. Les Foils Nuggets (rien à voir avec les foils standard, ni avec le poulet ! ) sont à déchirer en petit morceaux, et à coller sur l'ongle avec du top coat. Enfin, comme en arts plastiques, on peut citer le dégradé à l'éponge qui consiste à tremper une petite éponge dans du vernis et la tapoter ensuite sur l'ongle, créant ainsi un dégradé de couleur.
Et voilà ! Vous savez maintenant tout sur le Nail Art ! Enfin presque... Ils existent des milliers d'autres tech-niques ou accessoires pour les ongles. Comme les particules de nacre, les paillettes, les plumes, les fleurs sé-chées, les perles...
L’intérêt de tout ça ?
L’exemple de Caroline, 19 ans, peut servir d’arguments à ceux qui ne com-prendraient pas toute l’énergie dépen-sée dans cette occupation presqu’invi-sible. Elle a rongé ses ongles toute sa vie par habitude. Mais voilà plus d'un an qu'elle arbore désormais des ongles longs. Après avoir tout essayé, notamment les vernis amers, la seule vraie solution a été pour elle la volon-té. Et le plaisir de faire de ses mains de petits objets d’art : pouvoir mettre du vernis et enfin avoir des jolies mains féminines. Comme quoi, inutile de dépenser une fortune en produit quand un peu de détermination suffit.
Angélique Souty
©Keskon attend
Jeunes et créatifs !