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Roch-Olivier Maistre,Président du Conseil d’administrationLaurent Bayle,Directeur général
Mercredi 17 et jeudi 18 décembre 2014Johann Sebastian Bach | Oratorio de Noël
Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert,
à l’adresse suivante : citedelamusique.fr
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MERCREDI 17 DÉCEMBRE 2014 – 20HSalle des concerts
Johann Sebastian BachOratorio de Noël : Cantates I, II et III
Kammerorchester BaselDeutscher KammerchorJulia Schröder, violon et directionValer Sabadus, contre-ténorTerry Wey, contre-ténorWerner Güra, ténor (L’Évangéliste)Matthias Goerne, baryton
Fin du concert (sans entracte) vers 21h40.
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JEUDI 18 DÉCEMBRE 2014 – 20HSalle des concerts
Johann Sebastian BachOratorio de Noël : Cantates IV, V et VI
Kammerorchester BaselDeutscher KammerchorJulia Schröder, violon et directionValer Sabadus, contre-ténorTerry Wey, contre-ténorWerner Güra, ténor (L’Évangéliste)Matthias Goerne, baryton
Fin du concert (sans entracte) vers 21h40.
Johann Sebastian Bach (1685-1750)Weihnachtsoratorium [Oratorio de Noël] BWV 248
Cantate I
1. Coro : « Jauchzet, frohlocket, auf, preiset die Tage »
2. Recitativo (l’Évangéliste) : « Es begab sich aber zu dieser Zeit »
3. Recitativo (Alto) : « Nun wird mein liebster Bräutigam »
4. Aria (Alto) : « Bereite dich, Zion »
5. Choral : « Wie soll ich dich empfangen »
6. Recitativo (l’Évangéliste) : « Und sie gebar ihren ersten Sohn »
7. Choral & Recitativo (Chœur, Soprano, Basse) : « Es ist auf Erden kommen arm »
8. Aria (Basse) : « Großer Herr und starker König »
9. Choral : « Ach, mein herzliebes Jesulein »
Cantate II
10. Sinfonia
11. Recitativo (l’Évangéliste) : « Und es waren Hirten in derselben Gegend »
12. Choral : « Brich an, o schönes Morgenlicht »
13. Recitativo (l’Évangéliste, L’Ange) : « Und der Engel sprach zu ihnen : Fürchtet euch nicht »
14. Recitativo (Basse) : « Was Gott dem Abraham verheißen »
15. Aria (Ténor) : « Frohe Hirten, eilt, ach eilt »
16. Recitativo (L’Évangéliste) : « Und das habt zum Zeichen »
17. Choral : « Schaut hin! Dort liegt im finstern Stall »
18. Recitativo (Basse) : « So geht denn hin, ihr Hirten, geht »
19. Aria (Alto) : « Schlafe, mein Liebster »
20. Recitativo (L’Évangéliste) : « Und alsobald war da bei dem Engel »
21. Coro : « Ehre sei Gott in der Höhe »
22. Recitativo (Basse) : « So recht, ihr Engel, jauchzt und singet »
23. Choral : « Wir singen dir in deinem Heer »
Cantate III
24. Coro : « Herrscher des Himmels, erhöre das Lallen »
25. Recitativo (l’Évangéliste) : « Und da die Engel von ihnen gen Himmel fuhren »
26. Coro : « Lasset uns nun gehen gen Bethlehem »
27. Recitativo (Basse) : « Er hat sein Volk getröst’ »
28. Choral : « Dies hat er alles uns getan »
29. Aria (Soprano, Basse) : « Herr, dein Mitleid, dein Erbarmen »
30. Recitativo (l’Évangéliste) : « Und sie kamen eilend »
31. Aria (Alto) : « Schließe, mein Herze, dies selige Wunder »
32. Recitativo (Alto) : « Ja, ja, mein Herz soll es bewahren »
33. Choral : « Ich will dich mit Fleiß bewahren »
34. Recitativo (l’Évangéliste) : « Und die Hirten kehrten wieder um »
35. Choral : « Seid froh, dieweil, daß euer Heil »
36. Coro : « Herrscher des Himmels, erhöre das Lallen »
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Cantate IV
37. Coro : « Fallt mit Danken, fallt mit Loben »
38. Recitativo (l’Évangéliste) : « Und da acht Tage um waren »
39. Recitativo (Duetto : Soprano, Basse) : « Immanuel, o süßes Wort »
40. Aria (Soprano, Soprano écho) : « Flößt, mein Heiland, flößt dein Namen »
41. Recitativo (Soprano, Basse) : « Wohlan! Dein Name soll allein »
42. Aria (Ténor) : « Ich will nur dir zu Ehren leben »
43. Choral : « Jesus, richte mein Beginnen »
Cantate V
44. Coro : « Ehre sei dir, Gott, gesungen »
45. Recitativo (l’Évangéliste) : « Da Jesus geboren war zu Bethlehem »
46. Coro & Recitativo (Chœur, Alto) : « Wo ist der neugeborene König der Juden »
47. Choral : « Dein Glanz all Finsternis verzehrt »
48. Aria (Basse) : « Erleucht auch meine finstre Sinnen »
49. Recitativo (l’Évangéliste) : « Da das der König Herodes hörte »
50. Recitativo (Alto) : « Warum wollt ihr erschrecken? »
51. Recitativo (l’Évangéliste) : « Und ließ versammeln alle Hohenpriester »
52. Aria (Soprano, Alto, Ténor) : « Ach! wenn wird die Zeit erscheinen? »
53. Recitativo (Alto) : « Mein Liebster herrschet schon »
54. Choral : « Zwar ist solche Herzensstube »
Cantate VI
55. Coro : « Herr, wenn die stolzen Feinde schnauben »
56. Recitativo (l’Évangéliste, Hérode) : « Da berief Herodes die Weisen heimlich »
57. Recitativo (Soprano) : « Du Falscher, suche nur den Herrn zu fällen »
58. Aria (Soprano) : « Nur ein Wink von seinen Händen »
59. Recitativo (l’Évangéliste) : « Als sie nun den König gehöret hatten »
60. Choral : « Ich steh an deiner Krippen hier »
61. Recitativo (l’Évangéliste) : « Und Gott befahl ihnen im Traum »
62. Recitativo (Ténor) : « So geht! Genug, mein Schatz geht nicht von hier »
63. Aria (Ténor) : « Nun mögt ihr stolzen Feinde schrecken »
64. Recitativo (Soprano) : « Was will der Hölle Schrecken nun »
65. Choral : « Nun seid ihr wohl gerochen »
Composition : 1733-1734.
Création : du 25 décembre 1734 au 6 janvier 1735 à la Thomaskirche et à la Nicolaikirche, Leipzig.
Durée : environ 155 minutes.
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Mis au net après la composition des Passions, les trois oratorios de Bach, pour Noël, Pâques et l’Ascension, datent d’une période très particulière de l’existence du maître. À Leipzig, après un temps de production intensive de musiques pour l’église, dans les années 1723 à 1728, cette activité s’est peu à peu ralentie, au point qu’on ne connaît qu’une douzaine de cantates écrites après 1730, les toutes dernières. La date de 1735 marque d’ailleurs un tournant décisif dans la vie et l’œuvre de Bach. Sa veine semble tarie, et si les trois oratorios sont exécutés à cette époque, tous trois sont des adaptations d’œuvres ou de fragments d’œuvres antérieurs.
Ce qui s’est produit, on l’ignore. Lassitude, conflits personnels, polémiques diverses, maladie, crise de la cinquantaine, période de doutes spirituels… Impossible de répondre. Toujours est-il que le musicien passe par une « traversée du désert » qui va durer plusieurs années : rien ne paraît de neuf de 1735 à 1739, avant l’admirable réveil créateur des années ultimes. Les oratorios précédant cette époque sont donc des parodies, faites de remplois. Tel est le cas des six cantates constituant l’Oratorio de Noël, joué durant les fêtes de 1734-1735.
S’agit-il à proprement parler d’un oratorio ? Sans doute, puisque Bach lui-même emploie ce terme, que justifie le récit confié à un Historicus, narrateur qui, en l’occurrence, prononce les mots mêmes de l’Évangéliste. L’œuvre se présente cependant sous forme de six cantates séparées, et non dans une grande continuité sonore. Chacune des six parties est en effet destinée à un jour précis et différent du temps de Noël, les 25, 26 et 27 décembre, la Circoncision (1er janvier), le dimanche après le jour de l’An (le 2 janvier, en cette année 1735) et l’Épiphanie (6 janvier). Mais le livret imprimé, tel qu’on le distribuait à l’entrée des églises pour s’assurer que les fidèles ne perdraient pas un mot du texte, s’intitule bien Oratorio donné en musique pour les fêtes de la Nativité en l’an 1734, dans les deux églises principales de Leipzig. Il est sous-titré première partie, deuxième partie, etc.
Les cantates que Bach faisait exécuter dans le cadre de ses fonctions à Leipzig l’étaient en alternance à Saint-Thomas et à Saint-Nicolas. Et chaque dimanche ou jour de fête, on les jouait le matin à la grand’messe, et une nouvelle fois l’après-midi aux Vêpres. De l’Oratorio de Noël, on sait que chacune fut entendue le matin dans une église, et l’après-midi dans l’autre. La comparaison s’impose donc entre ce grand oratorio discontinu et les Abendmusiken, ces veillées musicales que Buxtehude donnait à Lübeck les cinq dimanches précédant Noël, oratorios en autant de parties distinctes mais formant un tout. Qui sait si Bach n’en a pas gardé le souvenir en écrivant son œuvre… On peut en tout cas remarquer, ici et là, l’extraordinaire densité musicale des solennités de la Nativité, et le travail considérable auquel étaient soumis les exécutants.
Le livret de l’Oratorio de Noël se fonde sur les Évangiles de Luc (parties 1 à 4) et de Matthieu (parties 5 et 6). La poésie originale des arias et les éléments de libre récitatif reliant les morceaux sont vraisemblablement dus au librettiste attitré de Bach, Picander, sans doute sous le contrôle du compositeur et avec sa participation. On retrouve enfin les beaux poèmes de Luther, de Franck ou de Gerhardt dans les chorals qui balisent l’œuvre.
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Quant à la musique, les études les plus récentes ont montré qu’aucun chœur, ni air ou duo n’était original, pas même la sinfonia pastorale qui ouvre la deuxième partie. Tous ces éléments ont été repris de cantates profanes composées et exécutées en 1733 et 1734, cantates festives d’hommage aux souverains. Bach n’a composé de nouveau que les récitatifs et les harmonisations des chorals. Qu’elle s’adresse au roi de Pologne ou au roi de l’univers, la louange suscite de semblables accents musicaux : c’est donc principalement sur le transfert d’un autre texte que se porte l’attention du musicien. Or, les nouvelles paroles s’adaptent si parfaitement qu’il est permis de se demander si, en écrivant ces pages de circonstance dont il savait l’usage par essence éphémère, le compositeur ne songeait pas à l’emploi qu’il en aurait bientôt dans une œuvre sacrée. Avec la complicité d’un librettiste chevronné comme Picander, il n’y a là rien d’impossible si des similitudes de circonstances et d’atmosphère le permettent. Tout se serait alors passé comme si Bach et Picander avaient en quelque sorte adapté, lors de la conception de l’œuvre, la cantate profane à l’oratorio projeté, finalité de leur travail. Comment, sinon, expliquer que les paroles spirituelles de l’Oratorio de Noël semblent parfois mieux en accord avec la musique que le texte d’une cantate d’hommage antérieure sur cette même musique ? Nikolaus Harnoncourt, qui défend cette thèse, a montré qu’en certains cas au moins, les deux livrets avaient pu être écrits en même temps, par le même auteur, selon un schéma identique et des affects parallèles.
L’oratorio est structuré en deux blocs principaux, les trois premières parties focalisées sur la Nativité proprement dite, avec la crèche, les bergers et l’ange, les trois autres vouées à la louange du nom de Jésus et aux mages. Chaque partie est caractérisée par un instrumentarium différent, créant un climat spécifique, avec toutefois des rappels établissant des symétries. Mais surtout, fort d’une expérience acquise au fil de dizaines de cantates, Bach met ici en œuvre toute une symbolique sonore qui mériterait une étude approfondie. Je signalerai seulement l’usage du hautbois, l’instrument des bergers lié à la fête de Noël, certes, qui est aussi celui par lequel Bach évoque la mort, rappelant par là que la mort est pour le chrétien la promesse d’une nouvelle naissance à la vie surnaturelle. Et la présence, avec de nouvelles paroles, bien sûr, du célèbre choral de la Passion « O Haupt voll Blut und Wunden », premier et ultime choral dans l’Oratorio. Pure exégèse : si Dieu s’incarne dans le Christ, c’est dans la perspective de la Rédemption, qui ne s’accomplira que par le sacrifice de la Croix. Ainsi, pour Bach, la Nativité apparaît aussi intimement liée à la Passion et à la Résurrection dans les sons qu’elle l’est dans la théologie.
Gilles Cantagrel
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L’ORATORIO
Oratorio : Grande cantate à sujet religieux, pour solistes, chœur et instruments, proche de l’opéra par son caractère dramatique (avec un argument, des personnages) mais qui s’interprète sans décors ni costumes. Il existe aussi des oratorios à sujet profane. L’oratorio apparaît dès la mise en place du langage musical baroque (début XVIIe siècle) : écriture en mélodie accompagnée, souci de vérité dramatique.
Les premiers oratorios baroques
Leur naissance est conjointe à celle de l’opéra. Elle est stimulée en pays catholiques par les besoins « représentatifs » de la Contre-Réforme. Mais les oratorios protestants apparaissent presque en même temps.
L’orchestre, très réduit au début (parfois simple basse continue) devient plus important et coloré à la fin du XVIIe siècle.
Le XVIIIe siècle, âge d’or de l’oratorio
Énorme production de 1720 à 1800, parallèle à une pléthore d’opéras.École napolitaine (Niccolò Porpora, Niccolò Jommelli).Deuxième décennie du XVIIIe siècle : l’oratorio est bien établi en Allemagne à travers des œuvres de Reinhard Keiser, Johann Matheson, Georg Philipp Telemann.Passions de Johann Sebastian Bach (Passion selon saint Jean, 1724, Passion selon saint Matthieu, 1729) et trois oratorios (Ascension, Noël, Pâques).Georg Friedrich Haendel : institue l’oratorio anglais (1720 à 1752, d’Esther à Jephtah) en vingt-trois œuvres dont sept sur des sujets profanes. Beaucoup de chœurs, grands effets tirés de l’opéra italien mais aussi de la musique chorale anglaise.
Les ancêtres de l’oratorio :
- mystères médiévaux ;
- madrigaux et motets sacrés de la Renaissance (Roland de Lassus) ; leur style polyphonique (nom-
breuses voix entrelacées) ne permet pas encore une directe expression dramatique ;
- vers 1550 à Rome, Filippo Neri organise des exercices spirituels, assortis de musique,
dans une salle appelée oratorio (L’oratoire).
- 1600, Emilio de’ Cavalieri, La Rappresentazione dell’ anima e del corpo : en fait un opéra sacré (mis en
scène) ;
- milieu XVIIe siècle : oratorios de Giacomo Carissimi (Jephté) ;
- en pays luthériens, dialogues dramatiques également, ou historiae chantées ; Passions de Heinrich
Schütz (autour de 1660) et Histoire de la Nativité (1664) ; Abendmusike de Dietrich Buxtehude à Lübeck ;
- en France : années 1670, oratorios de Marc-Antoine Charpentier, élève de Carissimi.
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Après 1750, époque classique : le genre est marqué surtout par Joseph Haydn. Un oratorio italien, Il Ritorno di Tobia (1775), et deux oratorios allemands, l’un sacré (La Création, 1798), l’autre profane (Les Saisons, 1800).
Le XIXe siècle : l’époque romantique
Les oratorios sont nettement moins nombreux, et leur langage essaie de concilier tradition et effets nouveaux.
Jean-François Le Sueur entre 1786 et 1837 affiche son goût du spectaculaire.
Mais les grands compositeurs romantiques écrivent des oratorios de facture très traditionnelle : - Hector Berlioz, L’Enfance du Christ (1854) ;- Felix Mendelssohn, Paulus (1836) et Elias (1845) ;- Franz Liszt, Légende de sainte Elisabeth (1862) – le vaste Christus (1866) et surtout
Via Crucis (1879) sont plus audacieux ;- Antonín Dvořák, Sainte Ludmilla (1886).
Le XXe siècle
Avec la liberté religieuse, à laquelle s’ajoute la liberté d’expérimentation musicale, le genre ne s’illustre plus que dans des œuvres diverses, soit inspirées de la tradition, soit « en style d’oratorio ».
- Edward Elgar, The Dream of Gerontius (1900) ;
- Claude Debussy, Le Martyre de saint Sébastien (1911) ;
- Arnold Schönberg : L’Échelle de Jacob (1922), jamais achevé ;
- Arthur Honegger, Le Roi David (1921), Jeanne au bûcher (1935).
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Cantate I
1. ChœurRéjouissez-vous, célébrez ces temps de joie !Glorifiez ce que le Très-Haut a fait aujourd’hui !Abandonnez larmes, bannissez plaintes,Entonnez des chants d’allégresse et de joie !Offrez au Très-Haut vos plus beaux chœurs,Honorons le nom du Seigneur !
2. Récitatif (Ténor)ÉvangÉliste
En ce temps-là parut un édit de l’empereur Auguste ordonnant que le monde entier fût recensé. Et tout un chacun qui devait se faire inscrire se rendit dans sa ville. Ainsi Joseph de Galilée, de la ville de Nazareth, se rendit-il dans la ville de David, Bethléem en Judée (car il était de la maison et de la lignée de David) pour se faire recenser avec sa femme Marie, qui était enceinte. Mais pendant qu’ils étaient là, vint le temps où elle dut enfanter.
3. Récitatif (Alto)Voici que mon fiancé bien-aimé,Le héros du sang de David,Pour le salut et la consolation des hommesVa naître sur la Terre.Bientôt l’étoile de Jacob brilleraSon éclat monte déjà au ciel.Debout, Sion, ne pleure plus,C’est ton salut qui se lève.
4. Air (Alto)Prépare-toi, Sion, dans la tendre hâteÀ voir bientôt près de toi le bien-aimé, le plus resplendissant.Qu’aujourd’hui tes jouesResplendissent avec plus d’éclat encore.Hâte-toi vers le fiancé, donne-lui ton plus ardent amour.
5. ChoralComment dois-je te recevoir,Comment dois-je t’accueillir ?Ô désir de toute l’humanité,
Johann Sebastian BachOratorio de Noël
Cantata I
1. CoroJauchzet, frohlocket! auf, preiset die Tage,Rühmet, was heute der Höchste getan!Lasset das Zagen, verbannet die Klage,Stimmet voll Jauchzen und Fröhlichkeit an!Dienet dem Höchsten mit herrlichen Chören,Laßt uns den Namen des Herrschers verehren!
2. Recitativo (Tenore)evangelist
Es begab sich aber zu der Zeit, daß ein Gebot von dem Kaiser Augusto ausging, daß alle Welt geschätzet würde. Und jedermann ging, daß er sich schätzen ließe, ein jeglicher in seine Stadt. Da machte sich auch auf Joseph aus Galiläa, aus der Stadt Nazareth, in das jüdische Land zur Stadt David, die da heißet Bethlehem; darum, daß er von dem Hause und Geschlechte David war: auf daß er sich schätzen ließe mit Maria, seinem vertrauten Weibe, die war schwanger. Und als sie daselbst waren, kam die Zeit, daß sie gebären sollte.
3. Recitativo (Alto)Nun wird mein liebster Bräutigam,Nun wird der Held aus Davids StammZum Trost, zum Heil der ErdenEinmal geboren werden.Nun wird der Stern aus Jakob scheinen,Sein Strahl bricht schon hervor.Auf, Zion, und verlasse nun das Weinen,Dein Wohl steigt hoch empor!
4. Aria (Alto)Bereite dich, Zion, mit zärtlichen Trieben,Den Schönsten, den Liebsten bald bei dir zu sehn!
Deine WangenMüssen heut viel schöner prangen,Eile, den Bräutigam sehnlichst zu lieben!
5. ChoralWie soll ich dich empfangenUnd wie begegn’ ich dir?O aller Welt Verlangen,
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Ô splendeur de mon âme !Ô Jésus, Jésus,Apporte-moi ton flambeauAfin que toujours je sacheCe qui te réjouira.
6. Récitatif (Ténor)ÉvangÉliste
Elle mit donc au monde son premier fils, l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche d’une grange, car il n’y avait pas de place pour eux dans l’auberge.
7. Choral & Récitatif (Chœur, soprano & basse)Pauvre Il est descendu sur Terre,Qui saura glorifier assez hautL’amour qu’éprouve pour nous le Sauveur ?Qu’il ait pitié de nous,Oui, qui comprendraCombien l’émeut la peine des Hommes ?Il nous comble de bienfaits dans le Ciel,Le Fils du Très-Haut descend sur TerreCar Il désire ardemment notre salut.Et ainsi que Ses anges bien-aimés,Il souhaite naitre Homme lui-même.Kyrie eleison !
8. Air (Basse)Seigneur très-haut, roi tout-puissant,bien-aimé Sauveur ! Ô combientu méprises les splendeurs de ce monde !Celui qui embrasse le monde entier,qui a créé Sa splendeur et Sa beauté,doit dormir sur la paille dure d’une crèche.
9. ChoralAh, mon enfant Jésus que j’aime tendrement,Que l’élan de mon cœur soit pour toi le lit le plus doux,Afin que tu y reposes paisiblementEt que jamais je ne t’oublie.
O meiner Seelen Zier!O Jesu, Jesu, setzeMir selbst die Fackel bei,Damit, was dich ergstze,Mir kund und wissend sei!
6. Recitativo (Tenore)evangelist
Und sie gebar ihren ersten Sohn und wickelte ihn in Windeln und legte ihn in eine Krippen, denn sie hatten sonst keinen Raum in der Herberge.
7. Choral & Recitativo (Coro, Soprano, Bass)Er ist auf Erden kommen arm,Wer will die Liebe recht erhöhn,Die unser Heiland vor uns hegt?Daß er unser sich erbarm,Ja, wer vermag es einzusehen,Wie ihn der Menschen Leid bewegt?Und in dem Himmel mache reich,Des Höchsten Sohn kömmt in die Welt,Weil ihm ihr Heil so wohl gefällt,Und seinen lieben Engeln gleich.So will er selbst als Mensch geboren werden.Kyrieleis!
8. Aria (Bass)Großer Herr, o starker König,Liebster Heiland, o wie wenigAchtest du der Erden Pracht!Der die ganze Welt erhält,Ihre Pracht und Zier erschaffen,Muß in harten Krippen schlafen.
9. ChoralAch mein herzliebes Jesulein,Mach dir ein rein sanft Bettelein,Zu ruhn in meines Herzens Schrein,Daß ich nimmer vergesse dein!
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Cantate II
10. Musique pastorale
11. Récitatif (Ténor)ÉvangÉliste
Il y avait dans cette contrée des bergers qui gardaient leurs troupeaux la nuit. Et voyez, l’Ange du Seigneur leur apparut, la lumière divine les enveloppa de son éclat et une grande frayeur les saisit.
12. ChoralApparais, ô lumière du matin,Et qu’arrive enfin l’aurore !Et vous, bergers, ne craignez point,Car les anges vous le disent :Ce faible enfantSera votre consolation et votre joie,Il vaincra Satan lui-mêmeEt apportera la paix.
13. Récitatif (Ténor) & Ange (Soprano)ÉvangÉliste
Et l’Ange leur dit :l’ange
N’ayez pas peur ; voyez, je vous annonce une grande joie, qui sera partagée par tout le peuple. Aujourd’hui un Sauveur est né pour vous dans la ville de David, qui est le Christ, le Seigneur.
14. Récitatif (Basse)Ce que Dieu avait révélé à Abraham,Aujourd’hui, devant les bergers,Il le manifeste.Un berger en avait jadisReçu l’annonce de Dieu.C’est encore un bergerQui voit maintenant s’accomplirLa promesse d’antan.
15. Aria (Ténor)Heureux bergers, hâtez-vous, hâtez-vous donc,Ne tardez point, ne perdez pas de tempsPour visiter l’enfant divin !Allez, cette joie est trop belle,Allez chercher la grâceEt désaltérer votre cœur et vos esprits !
Cantata II
10. Sinfonia
11. Recitativo (Tenore)evangelist
Und es waren Hirten in derselben Gegend auf dem Felde bei den Hürden, die hüteten des Nachts ihre Herde. Und siehe, des Herren Engel trat zu ihnen, und die Klarheit des Herren leuchtet um sie, und sie fürchten sich sehr.
12. ChoralBrich an, o schönes Morgenlicht,Und laß den Himmel tagen!Du Hirtenvolk, erschrecke nicht,Weil dir die Engel sagen,Daß dieses schwache KnäbeleinSoll unser Trost und Freude sein,Dazu den Satan zwingenUnd letztlich Friede bringen.
13. Recitativo (Tenore) & Engel (Soprano)evangelist
Und der Engel sprach zu ihnen:Der engel
Fürchtet euch nicht, siehe, ich verkündige euch große Freude, die allem Volke widerfahren wird. Denn euch ist heute der Heiland geboren, welcher ist Christus, der Herr, in der Stadt Davids.
14. Recitativo (Bass)Was Gott dem Abraham verheißen,Das läßt er nun dem HirtenchorErfüllt erweisen.Ein Hirt hat alles das zuvorVon Gott erfahren müssen.Und nun muß auch ein Hirt die Tat,Was er damals versprochen hat,Zuerst erfüllet wissen.
15. Aria (Tenor)Frohe Hirten, eilt, ach eilet,Eh ihr euch zu lang verweilet,Eilt, das holde Kind zu sehn!Geht, die Freude heißt zu schön,Sucht die Anmut zu gewinnen,Geht und labet Herz und Sinnen!
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16. Récitatif (Ténor)ÉvangÉliste
Et voici comment vous le reconnaîtrez : vous trouverez l’enfant enveloppé dans des langes et couché dans une crèche.
17. ChoralRegardez ! C’est là, dans une sombre étable,que dort celui qui domine le monde entier.Là où le bœuf cherche sa pitance,repose à présent le fils de la Vierge.
18. Récitatif (Basse)Allez, bergers, allez,Contemplez la merveille ;Voyez le Fils du Très-HautCouché sur la dure paille de la crèche,Berçons-le dans son sommeilDe notre chant le plus doux,Afin que paisiblement Il reposeAux accents de notre chœur.
19. Aria (Alto)Dors, mon bien-aimé, repose dans la paix !Et ne t’éveille qu’après un doux sommeilRéconforte le Sein,Ressens la joieQui emplit nos cœurs !
20. Récitatif (Ténor)ÉvangÉliste
Au même instant une troupe nombreuse de l’armée céleste se joignit à l’Ange, louant Dieu et disant :
21. ChœurGloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur terre paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.
22. Récitatif (Basse)Ainsi donc, anges du ciel, chantez et exultez,Que le jour nous soit si faste !Debout, nous nous joignons à vous,Car nous pouvons nous réjouir comme vous.
23. ChoralNous chantons, dans tes armées célestes,Et de toute notre force, éloge, louange et gloireCar toi que nous désirions si ardemmentTu es enfin apparu.
16. Recitativo (Tenore)evangelist
Und das habt zum Zeichen: Ihr werdet finden das Kind in Windeln gewickelt und in einer Krippe liegen.
17. ChoralSchaut hin, dort liegt im finstern Stall,Des Herrschaft gehet überall!Da Speise vormals sucht ein Rind,Da ruhet itzt der Jungfrau’n Kind.
18. Recitativo (Bass)So geht denn hin, ihr Hirten, geht,Daß ihr das Wunder seht:Und findet ihr des Höchsten SohnIn einer harten Krippe liegen,So singet ihm bei seiner WiegenAus einem süßen TonUnd mit gesamtem ChorDies Lied zur Ruhe vor!
19. Aria (Alto)Schlafe, mein Liebster, genieße der Ruh,Wache nach diesem vor aller Gedeihen!Labe die Brust,Empfinde die Lust,Wo wir unser Herz erfreuen!
20. Recitativo (Tenore)evangelist
Und alsobald war da bei dem Engel die Menge der himmlischen Heerscharen, die lobten Gott und sprachen:
21. CoroEhre sei Gott in der Höhe und Friede auf Erden und den Menschen ein Wohlgefallen.
22. Recitativo (Bass)So recht, ihr Engel, jauchzt und singet,Daß es uns heut so schön gelinget!Auf denn! wir stimmen mit euch ein,Uns kann es so wie euch erfreun.
23. ChoralWir singen dir in deinem HeerAus aller Kraft, Lob, Preis und Ehr,Daß du, o lang gewünschter Gast,Dich nunmehr eingestellet hast.
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Cantate III
24. ChœurMaître du ciel, écoute nos balbutiements,Que ses faibles chants te soient agréables,Lorsque Sion te glorifie de ses psaumes !Ecoute les louanges de cœurs emplis d’allégresseQui t’expriment leur vénération,Car tu nous apportes le salut !
25. Récitatif (Ténor)ÉvangÉliste
Lorsque les anges s’en furent retournés vers le ciel, les bergers se dirent entre eux :
26. Chœurles Bergers
Venez, allons à Bethléem pour voir ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître.
27. Récitatif (Basse)Il a consolé Son peuple,Il a libéré Son Israël,Il a apporté Son aide à Sionet mis un terme à nos souffrances.Voyez, bergers, Il a fait tout cela !Allez ! Voilà ce que vous verrez.
28. ChoralTout cela, Il l’a accompli pour nous,Afin de nous prouver Son amour.Que toute la chrétienté s’en réjouisseEt Lui rende grâces dans l’éternité.Kyrie eleison !
29. Aria (Soprano & basse)Seigneur, ta pitié, ta miséricordeNous consolent et nous libèrent.Et pour tes gracieuses faveurs, ton amourTes étonnants prodiges,Nous adorons à nouveau en toiL’ardeur paternelle.
30. Récitatif (Ténor)ÉvangÉliste
Et ils vinrent en grande hâte et trouvèrent Marie, Joseph et l’enfant dans la crèche. Et dès qu’ils l’eurent vu, ils se mirent à raconter partout ce qui leur avait
Cantata III
24. CoroHerrscher des Himmels, erhöre das Lallen,Laß dir die matten Gesänge gefallen,Wenn dich dein Zion mit Psalmen erhöht!Höre der Herzen frohlockendes Preisen,Wenn wir dir itzo die Ehrfurcht erweisen,Weil unsre Wohlfahrt befestiget steht!
25. Recitativo (Tenore)evangelist
Und da die Engel von ihnen gen Himmel fuhren, sprachen die Hirten untereinander:
26. CoroDie Hirten
Lasset uns nun gehen gen Bethlehem und die Geschichte sehen, die da geschehen ist, die uns der Herr kundgetan hat.
27. Recitativo (Basso)Er hat sein Volk getröst’,Er hat sein Israel erlöst,Die Hülf aus Zion hergesendetUnd unser Leid geendet.Seht, Hirten, dies hat er getan;Geht, dieses trefft ihr an!
28. ChoralDies hat er alles uns getan,Sein groß Lieb zu zeigen an;Des freu sich alle ChristenheitUnd dank ihm des in Ewigkeit.Kyrieleis!
29. Aria (Soprano & basse)Herr, dein Mitleid, dein ErbarmenTröstet uns und macht uns frei.Deine holde Gunst und Liebe,Deine wundersamen TriebeMachen deine VatertreuWieder neu.
30. Recitativo (Tenore)evangelist
Und sie kamen eilend und funden beide, Mariam und Joseph, dazu das Kind in der Krippe liegen. Da sie es aber gesehen hatten, breiteten sie das Wort
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été dit de cet enfant. Et tous ceux qui les entendaient s’émerveillaient de ce que leur racontaient les bergers. Mais Marie gardait toutes ces paroles dans son cœur et les méditait.
31. Aria (Alto)Enferme, mon cœur, cette sainte merveilleDans le secret de ta foi !Que ce miracle, cette œuvre divine,Fortifie éternellementCette foi si faible !
32. Récitatif (Alto)Oui, oui, mon cœur sans cesse garderaCe qui lui a été prouvéEn ces temps d’allégresse,Pour sa plus grande félicité.
33. ChoralJe Te garderai avec zèle,Je veux vivrePour Toi.Je veux Te porter en moi.Avec Toi, enfin, je veux m’envoler,Empli de joie,En dehors du temps,Là-bas, dans l’autre vie.
34. Récitatif (Ténor)ÉvangÉliste
Les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu’ils avaient vu et entendu, comme cela leur avait été annoncé.
35. ChoralRéjouissez-vous entre tempsQue votre SauveurSoit né à la fois Dieu et homme.Lui qui estLe Seigneur et le Christ,Il a été élu dans la ville de David.
36. ChœurMaître du ciel, écoute nos balbutiements,Que ses faibles chants te soient agréables,Lorsque Sion te glorifie de ses psaumes !Écoute les louanges de cœurs emplis d’allégresseQui t’expriment leur vénération,Car tu nous apportes le salut !
aus, welches zu ihnen von diesem Kind gesaget war. Und alle, für die es kam, wunderten sich der Rede, die ihnen die Hirten gesaget hatten. Maria aber behielt alle diese Worte und bewegte sie in ihrem Herzen.
31. Aria (Alto)Schließe, mein Herze, dies selige WunderFest in deinem Glauben ein!Lasse dies Wunder, die göttlichen Werke,Immer zur StärkeDeines schwachen Glaubens sein!
32. Recitativo (Alto)Ja, ja, mein Herz soll es bewahren,Was es an dieser holden ZeitZu seiner SeligkeitFür sicheren Beweis erfahren.
33. ChoralIch will dich mit Fleiß bewahren,Ich will dirLeben hier,Dir will ich abfahren,Mit dir will ich endlich schwebenVoller FreudOhne ZeitDort im andern Leben.
34. Recitativo (Tenore)evangelist
Und die Hirten kehrten wieder um, preiseten und lobten Gott um alles, das sie gesehen und gehöret hatten, wie denn zu ihnen gesaget war.
35. ChoralSeid froh, dieweil,Daß euer HeilIst heut ein Gott und auch ein Mensch geboren,Der, welcher istDer Herr und ChristIn Davids Stadt, von vielen auserkoren.
36. CoroHerrscher des Himmels, erhöre das Lallen,Laß dir die matten Gesänge gefallen,Wenn dich dein Zion mit Psalmen erhöht!Höre der Herzen frohlockendes Preisen,Wenn wir dir itzo die Ehrfurcht erweisen,Weil unsre Wohlfahrt befestiget steht!
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Cantate IV
37. ChœurProsternez-vous avec gratitude, prosternez-vous avec louanges,Devant le trône de miséricorde du Très-Haut !Le Fils de DieuVeut être le Sauveur,Le Rédempteur du monde.Le Fils de DieuApaise la colère et la rage des ennemis.
38. Récitatif (Ténor)ÉvangÉliste
Au bout de huit jours, lorsque l’enfant dut être circoncis, il fut appelé Jésus, nom qu’avait annoncé l’ange dès avant qu’il ne fût conçu dans le sein de Sa mère.
39. Récitatif (Basse)Emmanuel, ô nom si doux !Mon Jésus est mon berger,Mon Jésus est ma vie.Mon Jésus s’est donné à moi,Mon Jésus doit à jamaisRester présent à mes yeux.Mon Jésus est ma joie,Mon Jésus désaltère mon cœur et mon âme.
Soprani & Bassesoprani
Ô Jésus, toi ma vie la plus précieuse,Fiancé de mon âme,Toi qui t’es offert pour moi,À l’amer bois de la Croix !
Basse
Viens ! Je veux t’entourer de joie,Mon cœur ne doit jamais t’abandonnerOh, prends-moi auprès de toi.Jusque dans la mort tu serasMon bien-aimé.Dans la peine, dans le danger, dans les tourments,Je Te cherche ardemment.Pourquoi la mort m’inspirerait-elle des terreurs ?Mon Jésus, lorsque je mourrai,Je sais que je ne serai point pourriture :Ton nom est écrit en moi,Il a chassé les terreurs de la mort.
Cantata IV
37. CoroFallt mit Danken, fallt mit Loben
Vor des Höchsten Gnadenthron!Gottes SohnWill der ErdenHeiland und Erlöser werden,Gottes SohnDämpft der Feinde Wut und Toben.
38. Recitativo (Tenore)evangelist
Und da acht Tage um waren, daß das Kind beschnitten würde, da ward sein Name genennet Jesus, welcher genennet war von dem Engel, ehe denn er im Mutterleibe empfangen ward.
39. Recitativo (Basso)Immanuel, o süßes Wort!Mein Jesus heißt mein Hort,Mein Jesus heißt mein Leben.Mein Jesus hat sich mir ergeben,Mein Jesus soll mir immerfortVor meinen Augen schweben.Mein Jesus heißet meine Lust,Mein Jesus labet Herz und Brust.
Soprani & Bassosoprani
Jesu, du mein liebstes Leben,Meiner Seelen Bräutigam,Der du dich vor mich gegebenAn des bittern Kreuzes Stamm!
Basso
Komm! Ich will dich mit Lust umfassen,Mein Herze soll dich nimmer lassen,Ach! So nimm mich zu dir!Auch in dem Sterben sollst du mirDas Allerliebste sein;In Not, Gefahr und UngemachSeh ich dir sehnlichst nach.Was jagte mir zuletzt der Tod für Grauen ein?Mein Jesus! Wenn ich sterbe,So weiß ich, daß ich nicht verderbe.Dein Name steht in mir geschrieben,Der hat des Todes Furcht vertrieben.
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40. Aria (Soprano)Mon Sauveur, ton nom peut-ilInspirer la terreur,Même au plus minuscule grain de blé ?Non, non, tu l’as dit toi-même ! (Non !)Devrais-je ainsi craindre la mort ?Non, car j’ai ta douce Parole.Ou bien dois-je m’en réjouir ?Oui, mon Sauveur, car toi-même m’as dit oui ! (Oui !)
41. Récitatif & Choral (Basse & Soprani)Basse
Allons, ton nom seulDoit habiter mon cœur.Avec délices, je prononcerai ton nomLorsque mon cœur et ma poitrine brûleront d’amour pour toi.Mais, mon bien-aimé, dis-moi :Comment te glorifier, comment te rendre grâces ?
soprani
Jésus, mon bonheur, ma joie,Mon espoir, mon trésor, mon sort,Mon Rédempteur, mon protecteur et mon Sauveur,Berger et roi, lumière et soleil !Ah ! Comment dignement,Seigneur Jésus, te célébrer ?
42. Aria (Tenore)Je veux vivre que pour ta seule gloire,mon Sauveur, donne-moi force et courageafin que mon cœur l’accomplisse avec ferveur.Fortifie-moiQue dignement ta gloireJe puisse glorifier avec gratitude.
43. ChoralQue Jésus conduise mes premiers pas,Que Jésus soit éternellement à mes côtés,Que Jésus dompte mes sens,Que Jésus soit l’unique objet de mon désir,Que Jésus soit ma penséeJésus, ne me laisse pas succomber !
40. Aria (Soprano)Flößt, mein Heiland, flößt dein NamenAuch den allerkleinsten SamenJenes strengen Schreckens ein?Nein, du sagst ja selber nein. (Nein!)Sollt ich nun das Sterben scheuen?Nein, dein süßes Wort ist da!Oder sollt ich mich erfreuen?Ja, du Heiland sprichst selbst ja. (Ja!)
41. Recitativo & Choral (Basso & Soprani)Basso
Wohlan, dein Name soll alleinIn meinem Herzen sein!So will ich dich entzücket nennen,Wenn Brust und Herz zu dir vor Liebe brennen.
Doch, Liebster, sage mir:Wie rühm ich dich, wie dank ich dir?
soprani
Jesu, meine Freud und Wonne,Meine Hoffnung, Schatz und Teil,Mein Erlösung, Schutz und Heil,Hirt und König, Licht und Sonne,Ach! wie soll ich würdiglich,Mein Herr Jesu, preisen dich?
42. Aria (Tenore)Ich will nur dir zu Ehren leben,Mein Heiland, gib mir Kraft und Mut,Daß es mein Herz recht eifrig tut!Stärke mich,Deine Gnade würdiglichUnd mit Danken zu erheben!
43. ChoralJesus richte mein Beginnen,Jesus bleibe stets bei mir,Jesus zäume mir die Sinnen,Jesus sei nur mein Begier,Jesus sei mir in Gedanken,Jesu, lasse mich nicht wanken!
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Cantate V
44. ChœurGloire te soit rendue, Dieu tout-puissant,Que grâces et louanges te soient chantés !Le monde entier te glorifieCar tu aimes notre salut,Car en ce jourNotre désir est combléCar ta bénédiction nous comble de joie.
45. Récitatif (Ténor)ÉvangÉliste
Lorsque Jésus fut né à Bethléem en Judée au temps du roi Hérode, voici que des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent :
46. Chœur & Récitatif (Alto)Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?Cherchez-le dans mon cœur,c’est là qu’Il demeure, pour ma joie et la sienne.Nous avons vu son étoile en Orient,Et sommes venus l’adorer.Bénis soyez qui avez vu cette lumière,Car elle est votre salut.Mon Sauveur, tu es la lumièreQui brille aussi sur les païens,Et eux qui ne te connaissent pas encore,Pourtant ils veulent déjà t’adorer.Combien vive et clair doit être ta lumière,Jésus bien-aimé !
47. ChoralTon éclat repousse toutes les ténèbresTransforme la sombre nuit en lumière du jour.Conduis-nous sur Tes chemins,Afin qu’éternellementnous puissions contempler Ton visageet ta lumière resplendissante.
48. Aria (Basse)Éclaire aussi mes sombres pensées,Éclaire mon cœurDes éclatants rayons de ta lumière !Ta parole est la brillante chandelleQui éclaire toutes mes œuvres.Ainsi mon âme ne peut entreprendre le mal.
Cantata V
44. CoroEhre sei dir, Gott, gesungen,Dir sei Lob und Dank bereit.Dich erhebet alle Welt,Weil dir unser Wohl gefällt,Weil anheutUnser aller Wunsch gelungen,Weil uns dein Segen so herrlich erfreut.
45. Recitativo (Tenore)evangelist
Da Jesus geboren war zu Bethlehem im jüdischen Lande zur Zeit des Königes Herodes, siehe, da kamen die Weisen vom Morgenlande gen Jerusalem und sprachen:
46. Coro e recitativo (Alto)Wo ist der neugeborne König der Jüden?Sucht ihn in meiner Brust,Hier wohnt er, mir und ihm zur Lust!Wir haben seinen Stern gesehen im MorgenlandeUnd sind kommen, ihn anzubeten.Wohl euch, die ihr dies Licht gesehen,Es ist zu eurem Heil geschehen!Mein Heiland, du, du bist das Licht,Das auch den Heiden scheinen sollen,Und sie, sie kennen dich noch nicht,Als sie dich schon verehren wollen.Wie hell, wie klar muß nicht dein Schein,Geliebter Jesu, sein!
47. ChoralDein Glanz all Finsternis verzehrt,Die trübe Nacht in Licht verkehrt.Leit uns auf deinen Wegen,Daß dein GesichtUnd herrlichs LichtWir ewig schauen mögen.
48. Aria (Basso)Erleucht auch meine finstre Sinnen,Erleuchte mein HerzeDurch der Strahlen klaren Schein!Dein Wort soll mir die hellste KerzeIn allen meinen Werken sein;Dies lässet die Seele nichts Böses beginnen.
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49. Récitatif (Ténor)ÉvangÉliste
Lorsque le roi Hérode entendit cela, il fut saisi de frayeur, et tout Jérusalem avec lui.
50. Récitatif (Alto)Pourquoi vous effrayer ?Une telle terreur, la présence de mon Jésus peut-elle l’éveiller ?Ô ! Ne devriez-vous pas plutôt vous réjouir,Car Il a promis de rendre aux hommes leur bien-être.
51. Récitatif (Ténor)ÉvangÉliste
Il rassembla tous les grands prêtres et les scribes parmi le peuple et s’enquit auprès d’eux où devait naître le Christ. Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car il a été écrit par le prophète : Et Toi, Bethléem en Judée, tu n’es certes pas le plus humble des princes de Judée, car c’est de toi que naîtra un roi qui sera le Seigneur de mon peuple Israël. »
52. Aria (Soprano, Ténor, Alto)soprano
Ah, quand viendra-t-il, ce jour tant attendu ?tÉnor
Ah, quand viendra-t-il, le Consolateur des hommes ?alto
Taisez-vous, Il est déjà parmi nous.soprano & tÉnor
Jésus, ah, viens à moi !
53. Récitatif (Alto)Mon bien-aimé règne déjà.Un cœur qui aime Sa dominationEt se donne à Lui tout entierEst le trône de mon Jésus.
54. ChoralCe cœur n’est certes pasLe plus beau séjour d’un roi,Il semble telle une grotte des ténèbres.Mais dès que le rayon de ta grâceViendra Lui donner Sa lumière,il brillera ainsi qu’un soleil.
49. Recitativo (Tenore)evangelist
Da das der König Herodes hörte, erschrak er und mit ihm das ganze Jerusalem.
50. Recitativo (Alto)Warum wollt ihr erschrecken?Kann meines Jesu Gegenwart euch solche Furcht Erwecken?O! solltet ihr euch nicht Vielmehr darüber freuen,Weil er dadurch verspricht, Der Menschen Wohlfahrt zu verneuen.
51. Recitativo (Tenore)evangelist
Und ließ versammlen alle Hohepriester und Schriftgelehrten unter dem Volk und erforschete von ihnen, wo Christus sollte geboren werden. Und sie sagten ihm: Zu Bethlehem im jüdischen Lande; denn also stehet geschrieben durch den Propheten: Und du Bethlehem im jüdischen Lande bist mitnichten die kleinest unter den Fürsten Juda; denn aus dir soll mir kommen der Herzog, der über mein Volk Israel ein Herr sei.
52. Aria (Soprano, Tenore, Alto)soprano
Ach, wenn wird die Zeit erscheinen?tenore
Ach, wenn kömmt der Trost der Seinen?alto
Schweigt, er ist schon würklich hier!soprano & tenore
Jesu, ach so komm zu mir!
53. Recitativo (Alto)Mein Liebster herrschet schon.Ein Herz, das seine Herrschaft liebetUnd sich ihm ganz zu eigen gibet,Ist meines Jesu Thron.
54. ChoralZwar ist solche HerzensstubeWohl kein schöner Fürstensaal,Sondern eine finstre Grube;Doch, sobald dein GnadenstrahlIn denselben nur wird blinken,Wird es voller Sonnen dünken.
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Cantate VI
55. ChœurSeigneur, lorsque nos ennemis orgueilleux enragent,Fais que, plein de foi,Nous voyions ta puissance et ton aide.En toi seul nous voulons avoir confiance ;Ainsi, nous sortirons sains et saufsDes griffes ennemies.
56. Récitatif (Ténor & Basse)ÉvangÉliste
Alors Hérode convoqua secrètement les mages et s’informa du jour exact où l’étoile leur était apparue. Ensuite il les envoya sur le chemin de Bethléem en leur disant :HÉroDe (Basse)Allez et enquérez-vous diligentement sur l’enfant ; et lorsque vous l’aurez trouvé, venez me le dire, pour que j’aille l’adorer moi aussi.
57. Récitatif (Soprano)Traître, qui cherche à terrasser le Seigneur,Fais appel à toutes tes viles rusesPour vaincre le Sauveur ;Lui, dont nul homme ne peut mesurer la force,Il demeure en mains sûres.Ton cœur, ton cœur de traître, malgré toute sa ruse,Est déjà connu du Fils du Très-HautQue tu cherches à terrasser.
58. Aria (Soprano)D’un signe de ses mains,Il réduit à néant la puissance humaine.Il se rit de toute force.Une seule parole du Très-Haut met finÀ l’orgueil de ses ennemis.Oh ! que bientôt se muentToutes pensées des mortels.
59. Récitatif (Ténor)ÉvangÉliste
Ayant écouté les paroles du roi, ils s’y rendirent. Mais voyez, voici que l’étoile qu’ils avaient vue en Orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle s’arrête au-dessus de l’enfant. Et lorsqu’ils virent l’étoile, ils furent remplis de joie, entrèrent dans la maison et trouvèrent l’Enfant et Marie, sa mère, et tombèrent à genoux et l’adorèrent ; puis ils ouvrirent leurs trésors pour lui offrir de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Cantata VI
55. CoroHerr, wenn die stolzen Feinde schnauben,So gib, daß wir im festen GlaubenNach deiner Macht und Hülfe sehn!Wir wollen dir allein vertrauen,So können wir den scharfen KlauenDes Feindes unversehrt entgehn.
56. Recitativo (Tenore & Basso)evangelist
Da berief Herodes die Weisen heimlich und erlernet mit Fleiß von ihnen, wenn der Stern erschienen wäre? Und weiset sie gen Bethlehem und sprach: HeroDes (Basso)Ziehet hin und forschet fleißig nach dem Kindlein, und wenn ihr’s findet, sagt mir’s wieder, daß ich auch komme und es anbete.
57. Recitativo (Soprano)Du Falscher, suche nur den Herrn zu fällen,Nimm alle falsche List,Dem Heiland nachzustellen;Der, dessen Kraft kein Mensch ermißt,Bleibt doch in sichrer Hand.Dein Herz, dein falsches Herz ist schon,Nebst aller seiner List, des Höchsten Sohn,Den du zu stürzen suchst, sehr wohl bekannt.
58. Aria (Soprano)Nur ein Wink von seinen HändenStürzt ohnmächtger Menschen Macht.Hier wird alle Kraft verlacht!Spricht der Höchste nur ein Wort,Seiner Feinde Stolz zu enden,O, so müssen sich sofortSterblicher Gedanken wenden.
59. Recitativo (Tenore)evangelist
Als sie nun den König gehöret hatten, zogen sie hin. Und siehe, der Stern, den sie im Morgenlande gesehen hatten, ging für ihnen hin, bis daß er kam und stund oben über, da das Kindlein war. Da sie den Stern sahen, wurden sie hoch erfreuet und gingen in das Haus und funden das Kindlein mit Maria, seiner Mutter, und fielen nieder und beteten es an und täten ihre Schätze auf und schenkten ihm Gold, Weihrauch und Myrrhen.
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60. ChoralJe suis debout auprès de Ta crèche,Ô Jésus, ma vie,Venu t’offrirCe que tu m’as toi-même donné.Prends-le, c’est mon esprit, ma pensée,Mon cœur, mon âme mon ardeur, prends toutEt que ce présent te soit agréable.
61. Récitatif (Ténor)ÉvangÉliste
Et Dieu leur apparut en songe, pour leur dire de ne pas retourner chez Hérode ; ils prirent donc une autre route pour rentrer dans leur pays.
62. Récitatif (Ténor)Ainsi allez ! Mon trésor ne partira point d’ici ;Il reste près de moi,Et je ne le laisserai pas me quitter.Son bras m’enlacera avec amour,Avec une grande douceurEt la plus grande tendresse.Il demeurera mon fiancé,Et je veux lui consacrer mon cœur et mon sein.Je sais bien qu’il m’aime,Je l’aime aussi du plus profond de mon cœurEt je l’adore à jamais.Quel ennemi pourrait troublerUn tel bonheur ?Toi Jésus, tu es, tu demeures mon ami,Et lorsque dans mon angoisse, je me tournerai vers toi :« Seigneur, aide-moi ! », accorde-moi ton soutien !
63. Aria (Ténor)Tremblez d’effroi, ennemis orgueilleux !Quelle crainte pourriez-vous éveiller en moi ?Mon précieux, mon trésor est auprès de moi,Vous pouvez exhaler votre rage,me menacer de la plus ignominieuse défaite :voyez ! mon Sauveur demeure auprès de moi.
64. Récitatif (Soprano)Que peuvent maintenant les terreurs de l’enfer,Que peuvent contre nous le monde et le péché,Quand nous reposons entre les mains de Jésus ?
60. ChoralIch steh an deiner Krippen hier,O Jesulein, mein Leben;Ich komme, bring und schenke dir,Was du mir hast gegeben.Nimm hin! es ist mein Geist und Sinn,Herz, Seel und Mut, nimm alles hin,Und laß dirs wohlgefallen!
61. Recitativo (Tenore)evangelist
Und Gott befahl ihnen im Traum, daß sie sich nicht sollten wieder zu Herodes lenken, und zogen durch einen andern Weg wieder in ihr Land.
62. Recitativo (Tenore)So geht! Genug, mein Schatz geht nicht von hier,Er bleibet da bei mir,Ich will ihn auch nicht von mir lassen.Sein Arm wird mich aus LiebMit sanftmutsvollem TriebUnd größter Zärtlichkeit umfassen.Er soll mein Bräutigam verbleiben,Ich will ihm Brust und Herz verschreiben.Ich weiß gewiß, er liebet mich,Mein Herz liebt ihn auch inniglichUnd wird ihn ewig ehren.Was könnte mich nun für ein FeindBei solchem Glück versehren!Du, Jesu, bist und bleibst mein Freund;Und werd ich ängstlich zu dir flehn:Herr, hilf!, so laß mich Hülfe sehn!
63. Aria (Tenore)Nun mögt ihr stolzen Feinde schrecken;Was könnt ihr mir für Furcht erwecken?Mein Schatz, mein Hort ist hier bei mir.Ihr mögt euch noch so grimmig stellen,Droht nur, mich ganz und gar zu fällen,Doch seht! mein Heiland wohnet hier.
64. Recitativo (Soprano)Was will der Höllen Schrecken nun,Was will uns Welt und Sünde tun,Da wir in Jesu Händen ruhn?
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65. ChoralVous êtes à présent vengésCar de l’odieuse horde ennemieLe ChristA eu raison.Mort, démon, péché, enferSont enfin anéantis ;Auprès de Dieu,La race des Hommes peut prendre place.
65. ChoralNun seid ihr wohl gerochenAn eurer Feinde Schar,Denn Christus hat zerbrochen,Was euch zuwider war.Tod, Teufel, Sünd und HölleSind ganz und gar geschwächt;Bei Gott hat seine StelleDas menschliche Geschlecht.
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Valer Sabadus
Le contre-ténor Valer Sabadus naît en
1986 à Arad (Roumanie) et s’installe
en Allemagne en 1991. Il grandit dans
une famille de musiciens et y reçoit
ses premières leçons de violon et de
chant. À l’âge de 17 ans, il commence
sa formation de contre-ténor à
l’Université de Musique et des Arts
du spectacle de Munich, étudiant
auprès de Gabriele Fuchs. En 2009,
il fait ses débuts au Festival de Pâques
de Salzbourg dans le rôle d’Adrasto
de l’opéra Demofoonte de Jommelli,
une coproduction avec le Festival
de Ravenne et l’Opéra national de
Paris, sous la direction de Riccardo
Muti. Le rôle de Énée dans Didone
abbandonata de Jommelli le conduit
sur la scène de l’Opéra de Stuttgart.
En 2009, il chante le rôle-titre
d’Orlando furioso de Vivaldi dans une
production du Prinzregententheater
de Munich. Son interprétation du
rôle de Sesto dans La Clemenza di
Tito de Mozart au Mozartsommer
de Schwetzingen en 2010 est très
applaudie. Parmi ses engagements
récents, on peut citer le rôle de
Ruggiero dans Orlando furioso de
Vivaldi ; celui d’Endimione dans
La Calisto de Francesco Cavalli – deux
productions de l’Opéra de Francfort ;
Armindo dans Partenope de Haendel à
Karlsruhe ; une production de Didone
abbandonata de Hasse, de nouveau
au Prinzregententheater de Munich ;
le rôle-titre d’Orfeo ed Euridice de
Gluck à l’Opéra de Stuttgart. En 2013,
il chante le rôle-titre de Serse de
Haendel à l’Opéra de Düsseldorf sous
la direction de Konrad Junghänel.
En France, il a donné un récital sous
la direction de Michael Hofstetter
à l’Opéra royal de Versailles. Il a par
ailleurs collaboré à plusieurs reprises
avec Les Talens Lyriques et Christophe
Rousset. On a pu l’entendre en
novembre 2012 à l’Opéra de Nancy
dans le rôle de Semira de L’Artaserse
de Vinci, sous la direction de Diego
Fasolis et dans une mise en scène de
Silviu Purcarete (entouré du Concerto
Köln, il y chante aux côtés de contre-
ténors aussi prestigieux que Philippe
Jaroussky, Max Emanuel Cencic et
Franco Fagioli). Cet opéra sera ensuite
donné en version de concert à l’Opéra
de Lausanne, au Theater an der
Wien puis au Théâtre des Champs-
Élysées. En 2013, il a participé à la
production d’Elena de Cavalli dans le
cadre de l’Académie du Festival d’Aix-
en-Provence, sous la direction de
Leonardo García Alarcón. L’Artaserse
de Vinci a été enregistré par Virgin
Classics et est paru en octobre 2012.
La discographie de Valer Sabadus
comprend également un récital d’airs
d’opéra de Hasse, Hasse reloaded,
avec la Hofkapelle München sous
la direction de Michael Hofstetter,
récompensé d’un Deutschen
Schallplattenpreis en 2012.
Terry Wey
Né en 1985 à Berne dans une famille
de musiciens helvético-américaine,
le contre-ténor Terry Wey a profité
d’une éducation musicale très riche
en tant que premier soliste des
Sängerknaben de Vienne, poursuivant
ensuite sa formation auprès de
Silvija Vojnic-Purchar, Kurt Equiluz
et Christine Schwarz à la KONSuni
de Vienne (Konservatorium Wien
Privatuniversität), où il a également
étudié en tant que pianiste
concertiste. Après son succès lors
de divers concours et l’obtention de
bourses telles que celles de la Migros-
Genossenschaftsbund (Zurich) ou de
la Kärntner-Sparkasse (Wörthersee), il
débute sa carrière avec des ensembles
baroques de premier plan comme
le Clemencic Consort, Les Musiciens
du Louvre et Les Arts Florissants
(sous la direction de William
Christie), Thomas Hengelbrock, Marc
Minkowski, Konrad Junghänel ou
Michael Hofstetter. Il a été invité dans
des cadres aussi prestigieux que le
Musikverein de Vienne, le Barbican
Centre de Londres, le Concertgebouw
d’Amsterdam, le Festspielhaus de
Baden-Baden, le Lincoln Center
de New York, les festivals de
Schwetzingen, la Rheingau et
Bregenz, ou le Festival Haendel de
Halle. À l’opéra, on a pu l’applaudir
dans une grande variété de rôles tels
qu’Obéron (Le Songe d’une nuit d’été
de Britten), Ruggiero (Orlando furioso
de Vivaldi) et Andronico (Il Giustino
de Legrenzi) dans de grandes maisons
comme la Staatsoper de Stuttgart,
le Theater an der Wien de Vienne,
le Teatro Real de Madrid ou le Théâtre
des Champs-Élysées, travaillant
avec des metteurs en scène tels que
Nicolas Brieger, Balázs Kovalik ou
Pier Luigi Pizzi, mais également avec
la compagnie théâtrale berlinoise
Nico and the Navigators. Ses
débuts au Festival de Pentecôte de
Salzbourg en 2010 sous la direction
de Riccardo Muti à la Felsenreitschule
de Salzbourg dans Betulia liberata
de Jommelli ont été très applaudis,
24
comme son interprétation
d’Arsamenes dans la production
triomphale de Stefan Herheim de
Serse de Haendel à la Deutsche Oper
am Rhein de Dusseldorf (2013) et
ses récents débuts sous la baguette
de Nikolaus Harnoncourt dans The
Fairy Queen de Purcell au Festival
Styriarte (2014). Le goût prononcé
de Terry Wey pour la polyphonie
de la Renaissance l’a amené à créer
l’ensemble vocal Cinquecento, qui
a rapidement passé contrat avec le
label anglais Hyperion. Par ailleurs,
l’artiste travaille régulièrement avec
des ensembles vocaux renommés tels
que le Huelgas Ensemble, l’Ensemble
Weser-Renaissance de Brême ou le
Gesualdo Consort d’Amsterdam. En
plus des six disques avec Cinquecento
chez Hyperion, sa discographie
compte Il Nascimento dell’Aurora
d’Albinoni (Oehms Classics), Israël en
Égypte (Carus) et Faramondo (Virgin
classics) de Haendel, ainsi que la
Messe en si de Bach sous la direction
de Marc Minkowski (Naïve) et le
Stabat Mater de Pergolèse avec le
sopraniste Valer Sabadus (Oehms).
Werner Güra
Né à Munich, le ténor allemand
Werner Güra s’est formé au
Mozarteum de Salzbourg et a achevé
ses études vocales sous la houlette
de Kurt Widmer. Il s’est ensuite
perfectionné auprès de Nicolai Gedda
et Margreet Honig à Amsterdam, ainsi
qu’avec Wessela Zlateva à Vienne.
Après différents engagements en
tant qu’invité des opéras de Francfort
et de Bâle, il a intégré la troupe de la
Semperoper de Dresde en 1995, où
il a chanté les principaux rôles de sa
tessiture chez Mozart et Rossini.
Il a été invité par Daniel Barenboim
à participer à diverses productions de
la Staatsoper de Berlin. Toujours invité
à Dresde, il a également interprété les
rôles mozartiens de Tamino, Ferrando
et Don Ottavio au Teatro Carlo Felice
de Gênes, à l’Opéra de Lille, à
La Monnaie de Bruxelles et à l’Opéra
national de Paris, ainsi qu’au Festival
de Musique ancienne d’Innsbruck
et à Baden-Baden. Actuellement,
il se concentre sur le répertoire vocal
symphonique et l’oratorio. Werner
Güra s’est produit sur les plus grandes
scènes européennes et a travaillé avec
de nombreux orchestres de renom
comme les Berliner Philharmoniker,
la Sächsische Staatskapelle de
Dresde, l’Orchestre du Gewandhaus
de Leipzig, les Wiener Symphoniker,
le London Philharmonic Orchestra,
l’Orchestre royal du Concertgebouw
d’Amsterdam, les orchestres
symphoniques des radios allemande
et néerlandaise, le BBC Symphony
Orchestra et l’Orchestre national de
France. Il a également travaillé avec
des chefs tels que Claudio Abbado,
Riccardo Chailly, Michel Corboz, Sir
Colin Davis, Ádám Fischer, Leopold
Hager, Daniel Harding, Thomas
Hengelbrock, René Jacobs, Marek
Janowski, Ton Koopman, Fabio
Luisi, Kurt Masur, Ingo Metzmacher,
Sir Roger Norrington, Trevor
Pinnock, Georges Prêtre, Peter
Schreier et Yannick Nézet-Séguin.
Une collaboration régulière le lie
à Nikolaus Harnoncourt, sous la
direction duquel il a interprété
Le Messie de Haendel et le Requiem de
Mozart au Japon, l’Oratorio de Noël
de Bach au Musikverein de Vienne,
Les Saisons et La Création de Haydn
au Festival Styriarte de Graz, la Messe
en mi bémol majeur de Schubert,
les Scènes de Faust de Schumann,
la Missa solemnis de Beethoven avec
l’Orchestre du Concertgebouw et
la Messe en ut majeur de Beethoven
à Berlin. La discographie du ténor
comprend Fidelio (rôle de Jaquino)
avec Daniel Barenboim chez Decca.
Werner Güra a enregistré Orpheus
de Telemann, l’Oratorio de Noël de
Bach, Les Saisons et Così fan tutte,
tous sous la direction de René
Jacobs, des lieder de Schubert et
Der Rose Pilgerfahrt de Schumann
avec le Rias Kammerchor dirigé par
Marcus Creed, Orlando paladino
et Les Saisons de Haydn, ainsi que
l’Oratorio de Noël de Bach, tous sous
la baguette de Nikolaus Harnoncourt.
Werner Güra s’est produit en récital
au Wigmore Hall de Londres, au
Concertgebouw d’Amsterdam, à la
Philharmonie de Cologne, au Festival
de Lucerne, au Lincoln Center de New
York, au Festival Schubertiade de
Schwarzenberg et à Barcelone.
À l’automne 2000 est paru son
premier enregistrement solo chez
Harmonia Mundi : La Belle Meunière
de Schubert, suivi des cycles Les
Amours du poète et Liederkreis de
Schumann, ainsi que les Mörike Lieder
d’Hugo Wolf, tous avec le pianiste
Jan Schultsz. Ses dernières parutions,
avec le pianiste Christoph Berner,
comptent Schöne Wiege meiner Leiden
(rassemblant des lieder de Clara
et Robert Schumann et Johannes
Brahms), Le Chant du cygne et
25
Le Voyage d’hiver de Schubert
ainsi que des mélodies de Mozart.
Ces disques ont été salués par
la critique. Son dernier album,
consacré à Schubert, Willkommen
und Abschied, a reçu le Prix Echo
Klassik en 2012. Après une longue
période exclusivement consacrée
aux concerts, Werner Güra a choisi
de participer à la production de
l’Opéra de Zurich du Retour d’Ulysse
en 2014 (sous la direction de Robert
Howarth, mise en scène de Willy
Decker). Werner Güra enseigne à la
Musikhochschule de Zurich depuis
2009.
Matthias Goerne
La renommée internationale de
Matthias Goerne fait de lui l’hôte
régulier de nombreux festivals et
lieux de concert majeurs. Engagé
par de grands orchestres du monde
entier, il est le partenaire recherché
de chefs de premier plan comme
d’éminents pianistes. Matthias Goerne
s’est produit sur les principales scènes
d’opéra du monde – Covent Garden,
le Teatro Real de Madrid, l’Opéra
national de Paris, la Staatsoper de
Vienne ou le Metropolitan Opera
de New York. Cet artiste toujours
soucieux du choix de ses rôles
incarne Wolfram, Amfortas, Kurwenal,
Wotan et Oreste, ainsi que le rôle-
titre de Wozzeck d’Alban Berg, du
Château de Barbe-Bleue de Béla
Bartók et de Mathis der Maler de Paul
Hindemith. Le talent de Matthias
Goerne s’exprime également dans
une vaste discographie qui lui a
valu de nombreuses récompenses,
dont quatre nominations aux
Grammy Awards et, très récemment,
un International Classical Music
Award. Matthias Goerne est
actuellement engagé dans un
projet d’enregistrement en onze
disques d’une Édition Schubert chez
Harmonia Mundi. De 2001 à 2005,
il a enseigné l’interprétation du lied à
la Hochschule Robert Schumann de
Düsseldorf. En 2001, il a été nommé
membre honoraire de la Royal
Academy of Music de Londres. Né à
Weimar, il a étudié avec Hans-Joachim
Beyer à Leipzig puis avec Elisabeth
Schwarzkopf et Dietrich Fischer-
Dieskau. Ces dernières saisons ont
été marquées par divers temps forts
comme des récitals de lieder avec
Christoph Eschenbach et Leif Ove
Andsnes à Salzbourg, Vienne, Paris,
Londres (Wigmore Hall) et New York
(Carnegie Hall), ainsi que des concerts
avec l’Orchestre de Paris, les Berliner
Philharmoniker et le San Francisco
Symphony, sans oublier de nombreux
engagements à la Staatsoper de
Vienne dans les rôles d’Amfortas,
de Kurwenal et de Wozzeck. Cette
saison, Matthias Goerne se produit
en récital avec Piotr Anderszewski
à Londres, Vienne et Berlin,
en concert avec le Philharmonia
Orchestra (War Requiem de Britten),
l’Orchestre Philharmonique Tchèque,
le Chicago Symphony, le Hong
Kong Philharmonic (Wotan dans
L’Or du Rhin en version de concert)
et en tournée avec l’Orchestre
Philharmonique de Vienne (Le Chant
de la Terre de Mahler). Matthias
Goerne créera en mai 2015, avec
l’Orchestre de Paris sous la direction
de Paavo Järvi, dans la nouvelle
salle de la Philharmonie de Paris, le
Concerto pour voix et orchestre de
Marc-André Dalbavie, œuvre dont il
est le dédicataire.
Julia Schröder
La violoniste Julia Schröder est une
soliste et chambriste renommée.
Elle est depuis 2004 premier violon
du Kammerorchester Basel. Sous sa
direction, l’ensemble a joué dans les
salles de concert les plus prestigieuses
d’Europe. Aussi à l’aise dans le
répertoire moderne qu’en musique
ancienne, Julia Schröder s’est produite
comme soliste au Musikverein de
Vienne, à la Philharmonie de Berlin,
au Concertgebouw d’Amsterdam,
à la Cité de la musique à Paris et
au Barbican Centre à Londres.
Sous la direction de chefs tels que
Christopher Hogwood, Reinhard
Goebel, Giovanni Antonini ou
Christian Zacharias, elle a été soliste
avec l’Orchestre Symphonique de
la Radio de Francfort ou l’Orchestre
Symphonique de Barcelone.
En 2010, elle est nommée professeure
de violon à l’Université de Musique
de Fribourg. Depuis 2012, elle est
violoniste au sein du Quatuor Merel.
Elle a joué en musique de chambre
avec des musiciens tels que Sol
Gabetta, Andreas Scholl, Matthias
Goerne, Núria Rial, Cecilia Bartoli,
le Trio Parnassus, Werner Güra,
Dorothee Oberlinger, Gérard Wyss,
Christian Zacharias… Julia Schröder
a collaboré avec l’ensemble
Il Giardino Armonico et a été l’invitée
de l’Orchestre Symphonique de
Barcelone. D’autres engagements la
lient au Freiburger Barockorchester, à
26
la Meininger Hofkapelle, à l’Ensemble
Chaarts et au Concerto Copenhagen.
Elle a réalisé des enregistrements
pour Deutsche Harmonia Mundi
et Harmonia Mundi France.
Sa discographie comprend un disque
Mozart, Haydn et Martinů sous la
direction de Christopher Hogwood,
ainsi que des disques Johann
Friedrich Fasch et George Friedrich
Haendel. En 2012, l’enregistrement
qu’elle a réalisé des sonates pour
violon de Haendel pour Deutsche
Harmonia Mundi a été nommé
« Étoile du mois » dans le magazine
Fono Forum. Son enregistrement des
concertos pour violon de Telemann
avec le Kammerorchester Basel a
obtenu le Prix Echo Klassic 2012.
Kammerorchester Basel
Le Kammerorchester Basel, c’est
la joie de faire de la musique
ensemble, un son d’orchestre
transparent et flexible, la découverte
et la recherche de nouvelles façons
d’interpréter et l’association de la
musique ancienne et nouvelle au
sein de ses programmes. L’orchestre
perpétue ainsi une tradition établie
par le Kammerorchester Basel de
Paul Sacher fondé en 1984 par des
diplômés de diverses académies
musicales suisses. Il se produit
aujourd’hui dans les grandes salles
de concert et les festivals de musique
classique les plus prestigieux
d’Europe, tout en continuant ses
séries de concerts d’abonnement à
Bâle. L’orchestre joue volontiers sous
la direction musicale de ses propres
premiers violons et coopère en
alternance avec des chefs d’orchestre
tels que Paul Goodwin, Kristjan Järvi,
Paul McCreesh et Giovanni Antonini.
Avec ce dernier, les musiciens
ont interprété les symphonies de
Beethoven. L’enregistrement des
Symphonies n° 1 à n° 6 est déjà paru
chez Sony. Pour l’enregistrement des
Symphonies n° 3 et n° 4, l’orchestre a
reçu le prestigieux Prix Echo Klassik
dans la catégorie « Ensemble de
l’année 2008 ». Ce succès a été
confirmé en 2012 : sous la direction
de son premier violon Julia Schröder
et avec la soprano Núria Rial,
le Kammerorchester Basel a gagné
l’Echo Klassik dans la catégorie
« enregistrement d’opéra de l’année
(airs et duos) » pour l’enregistrement
d’airs de Telemann. De même, la série
de CD « Klassizistische Moderne » sous
la direction de Christopher Hogwood
ainsi que les enregistrements d’opéras
et d’oratorios de Haendel selon la
« Neuen Hallischen Händel-Ausgabe »
(Nouvelle Édition Haendel de Halle)
sous la direction de Paul Goodwin
lui ont valu des critiques très
élogieuses. Le documentaire Bartóks
Quinten (Christine Burlet, 2010), qui
permet de découvrir les coulisses du
Kammerorchester Basel, a été diffusé
sur SF1 et 3sat. La liste des solistes
qui donnent des concerts avec le
Kammerorchester Basel est longue :
Cecilia Bartoli, Sol Gabetta, Andreas
Scholl, Angelika Kirchschlager,
Matthias Goerne, Sabine Meyer,
Vesselina Kasarova, Angela Hewitt,
Renaud Capuçon, Viktoria Mullova,
Núria Rial, etc. Lors de la saison
2013/2014, le Kammerorchester Basel
a travaillé avec des solistes et chefs
d’orchestre exceptionnels et présenté à
Bâle et dans la région, ainsi que dans les
grands centres musicaux d’Europe et
dans divers festivals, son répertoire de
prédilection – tel Amadigi de Haendel –
mais également des nouveautés, par
exemple la première représentation
d’une œuvre commandée au
compositeur suisse Rico Gubler.
Depuis janvier 2013, Clariant
International Ltd. Commanditaire est le
mécène principal du Kammerorchester
Basel, aux côtés du Crédit Suisse, qui
en est le sponsor principal depuis juillet
2007.
Flûtes
Isabelle Schnöller
Regula Bernath
Hautbois
Thomas Meraner
Francesco Capraro
Yongcheon Shin
Olga Marulanda
Basson
Rhoda Patrick
Cors
Konstantin Timokhine
Silvia Centomo
Trompettes
Simon Lilly
Jan Wollmann
Christian Bruder
Violons I
Julia Schröder
Yukiko Tezuka
Tamás Vásárhelyi
Mirjam Steymans-Brenner
27
Violons II
Jana Karsko
Valentina Giusti
Nina Candik
Altos
Bodo Friedrich
Renée Straub
Violoncelles
Martin Zeller
Georg Dettweiler
Contrebasse
Daniel Szomor
Timbales
Thomas Holzinger
Orgue/Clavecin
Francesco Pedrini
Théorbe
Sam Chapman
Deutscher Kammerchor
Composé d’un effectif habituel
de seize chanteurs, le Deutscher
Kammerchor poursuit depuis sa
fondation en 2001 un objectif
principal : mettre en commun
l’expérience de ses membres,
choristes et solistes accomplis, pour
sonner d’une seule voix.
Ce chœur de chambre se consacre à
un répertoire choral d’une extrême
variété de styles et d’époques,
qu’il interprète a cappella ou avec
ensemble instrumental. Il travaille en
indépendant et reste maître de ses
choix en matière de programmation
comme d’organisation. Dès sa
première année d’existence, le
Deutscher Kammerchor a été diffusé à
la radio dans toute l’Allemagne grâce
à sa création de Phoenix resurrexit
de Christian Jost et s’est produit
en tant que chœur et ensemble de
solistes dans Didon et Énée de Purcell
à Brême sous la baguette de Harry
Christophers. L’année suivante, il a fait
ses débuts à l’Alte Oper de Francfort et
au Théâtre des Champs-Élysées dans
Le Messie de Haendel sous la direction
de Daniel Harding, invité par ailleurs
au Concertgebouw d’Amsterdam
aux côtés de Concerto Köln. Ses
programmes avec l’Ensemble Modern
aux Berliner Festwochen et au Holland
Festival (Landschaft mit entfernten
Verwandten [Paysage avec parents
éloignés] de Heiner Goebbel), ainsi
que ses concerts de cantates de
Johann Sebastian Bach et de motets
de Heinrich Schütz à la Großer Saal
du Musikverein de Vienne ou à la
Philharmonie de Cologne donnent
un aperçu de l’amplitude stylistique
et de la polyvalence du Deutscher
Kammerchor, tout en témoignant
de l’accueil très favorable qui lui est
réservé à l’étranger. Sur invitation
du président fédéral, l’ensemble
a donné un concert de l’Avent au
château de Bellevue de Berlin et
participé à une visite officielle en
Turquie. Parmi les autres succès du
Deutscher Kammerchor, on citera
le cycle Dunkle Spiegel (sombre
miroir) de Heinz Holliger au Festival
Bach de Leipzig, l’oratorio Athalie de
Haendel au Festival Haendel de Halle,
la Symphonie n° 9 de Beethoven au
Festival de Salzbourg et la Messe en si
de Bach à la Frauenkirche de Dresde.
L’ensemble compte aujourd’hui de
nombreux collaborateurs comme
la Deutsche Kammerphilharmonie
de Brême, l’Ensemble Modern
et Concerto Köln. En concert,
il a été invité à se produire dans
des lieux aussi prestigieux que le
Festspielhaus de Baden-Baden,
le Prinzregentenbau de Bad Kissingen,
le Saalbau d’Essen, le Gewandhaus
de Leipzig ou le Théâtre national de
Varsovie. Mars 2015 verra la parution
de Psalmus, nouveau disque a
cappella du Deutscher Kammerchor
chez Christophorus rassemblant des
psaumes de compositeurs chrétiens et
juifs sous la direction de Michael Alber.
Sopranos
Annemei Blessing-Leyhausen
Susan Eitrich
Christiane Rittner
Altos
Isolde Assenheimer
Gabriele Wunderer
Esther Vis
Ténors
Stephan Gähler
Matthias Heubusch
Patrick Siegrist
Basses
Ekkehard Abele
Michael Albert
Lorenz Miehlich Impr
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