Il était une fois trois petits cochons qui vivaient à l’orée de la forêt. L’aîné était...

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Il était une fois trois petits cochons qui vivaient à l’orée de la forêt. L’aîné était sérieux et travailleur, mais les deux autres ne pensaient qu’à s’amuser. Quand l’automne teinta d’or et de brun les arbres de la forêt, lorsque les champignons commencèrent à montrer leurs - PowerPoint PPT Presentation

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Il était une fois trois petitscochons qui vivaient àl’orée de la forêt. L’aîné était sérieux ettravailleur, mais lesdeux autres ne pensaientqu’à s’amuser.

Quand l’automne teinta d’or et de brun les arbres de laforêt, lorsque les champignons commencèrent à montrer leurs

chapeaux sous les premières feuilles tombées, leurfrère les gronda.

« Vous ne pensez à rien ! Bientôt l’hiver sera là. Bientôt leloup affamé rôdera par ici. Vous n’avez rien prévu pour

vous protéger ! Et le froid, y pensez-vous ?- Le loup ? Le loup ! Elle est bien bonne ! D’ailleurs, nous

ne le craignons pas !- Et où vous abriterez-vous, lorsqu’il rôdera ici ?

Regardez ! ma maison est solide, et elle est presqueterminée. Avez-vous pensé à votre abri pour l’hiver ?

- Pfftt ! dit Nif-Nif. Pourquoise tracasser ? Je me suis faitune cabane en paille, elle metiendra chaud cet hiver. Unrideau fera la porte ! Ce n’estpas bien, les lapins ? Vouspourrez venir me voir cethiver en passant sous le rideau ! Quant à cette histoirede loup… Quelle blague !

Nouf-Nouf, lui, impressionnépar le sérieux de son grandfrère, décide de bâtir unemaison solide, avec desplanches. Mais… mais quelmauvais charpentier ! Regardez-moi cette cabane ! Vousauriez fait mieux, n’est-cepas ?- Bah ! se dit-il. Je n’ai pasle temps de fignoler. Monfrère m’attend, ce que nousallons nous amuser ! Il y ades glands, il y a des noix…Vive l’automne !!!

Tout doucement, l’hiver estarrivé. Une belle neige blancheest tombée sur la forêt. - Quelle aubaine ! dit Nif-Nif.Viens, Nouf-Nouf, sortons notre luge ! »Hélas ! Voilà le loup, le loupcruel et affamé, bien décidéà croquer ces petits cochonssi dodus !

Ah ! comme ils ont couru ! Ils se sont engouffrés dans lapremière maison, qui était lamaison en paille de Nif-Nif, etont rabattu la portière en rideau.Hélas ! Je suis sûre que vous savez ce qui est arrivé. Leloup n’a eu qu’a souffler, ettoute la paille s’est envolée…Le rideau a voltigé… Lesmeubles se sont renversés.Comme il s’amusait, le loup,à tout mettre sens dessus-dessous !

Vite ! Vite ! Viens chez moi ! Dit Nouf-Nouf. Heureusement,ma maison est en bois, elle résistera ! »

Résister ? À peine un coup de pied dans la maison, etpatatras ! tout s’écroule !

Heureusement, le loup s’amuse à démolir cette maison,et cela donne le temps aux deux paresseux de courir

chez leur frère.

Complètement paniqués, les deux pauvres petits cochons courentchez Naf-Naf.

- « Au secours ! Abrite-nous ! Le loup a démoli nos maisons, ilricane et nous poursuit ! »

Les deux peureux plongent sous la table.« Pas de panique ! leur dit Naf-Naf. Vous, vous avez bâti vos maisons

en deux temps trois mouvements, avec n’importe quoi !Mais celle-ci est en pierre, j’ai mis des mois pour la faire,

soyez rassurés ! Le loup ne pourra pas la démolir ! »Et, comme il est généreux et qu’il aime bien ses petits frères, il

s’abstient de leur faire des remarques et de leur dire qu’illes avait mis en garde.

Le loup arrive aussitôt, bienpersuadé que cette maison-là s’écroulera comme lesautres. Mais que se passe-t-il ? Il a beau gonflerle torse, s’époumoner, souffler aussi fort qu’il lepeut, la petite maison depierre résiste vaillamment.

À bout de souffle, à bout de forces, le loupabandonne et retourne trouver l’abri de la forêt.

Nif-Nif et Nouf-Nouf crient victoire. Enfin,ils sont débarrassés de cet encombrant ennemi !

« Ne croyez pas ça ! leur dit Naf-Naf. Il reviendra. Il va réfléchir,inventer une ruse, et il reviendra ! »

Il regarde autour de lui d’un œil inquisiteur.

« Au fond, la seule chose qu’il puisse tenter, c’est depasser par la cheminée. Eh bien, nous allons lui préparer

une réception ! Aidez-moi ! »J’aime autant vous dire que les deux petits cochons ont

aidé de tout leur cœur ! Plus question de paresse : la leçonavait porté ! Ils ont trimballé de l’eau, pour remplir le grand

chaudron accroché dans la cheminée, et du bois, pour faire un feu d’enfer.

Et, bien sûr, le loup est revenu ! Il est monté sur le toit, à pas de loup, évidemment, pour ne

pas faire de bruit !

Il entre dans la cheminée.Il se pourlèche déjà lesbabines, à la pensée dufestin qu’il va faire : troispetits cochons d’un coup,trois petits cochons roseset dodus !

Wouaouh ! Si vous pouviezentendre ses cris ! Il esttombé le derrière dansl’eau bouillante ! Naf-Nafouvre vite le porte, et leloup s’enfuit en se tenantles fesses ! Comme ilcourt ! Comme il crie !

Le loup a fini sanuit les fessesdans l’eau glacée,sous l’œilintrigué ougoguenard desgrenouilles. Et ilest parti, loin, bienloin, on ne l’ajamais revu dans lecoin !

Les trois frères sontsortis danser unesarabande de fêtedans la neige.« Je suis sûr, ditNaf-Naf, que cettevilaine bête ne nousennuiera plus de l’hiver ! Mais vousallez me promettrede vous construiredes maisonsvraiment solidesau printemps !!!- Oui, oui, disent-ilsen cœur. Nous te lepromettons ! »Et c’est ainsi qu’ilsfinissent leur vie,tranquilles et heureux.

D’après un conte traditionnel.Musique : « Je veux chanter » (compositeur inconnu)

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la PaixJacky.questel@gmail.comhttp://jackydubearn.over-blog.com/http://www.jackydubearn.fr/