Post on 20-Jul-2020
HISTOIRE DES CABRIOLETS…
Wikipédia nous rappelle l’origine du mot :
« Le cabriolet était une voiture attelée légère, à deux roues, à 2
ou 3 places, tirée par un seul cheval, à suspension et qui comportait
souvent une capote amovible. Son nom vient du verbe « cabrioler », qui
évoque sa légèreté mais aussi son instabilité »
(réf. : Cabriolet Côte d’Azur de JOSE HELENE BERMUDEZ)
Pour trouver ses origines, il faut remonter
dans le temps, car l’appellation « cabriolet »
est antérieur aux premières automobiles.
Longtemps ce fut l’ère des hippomobiles, avec
le char romain, les carrosses, les calèches et
autres « coupé-landau ».
La découverte au 17°s de la force de la
vapeur par Denis Papin, relégua les
chevaux dans leurs écuries au profit des
moteurs à vapeur. Toutefois, il fallut plus
d’un siècle pour voir ces premiers
véhicules à vapeur. Avec la Dedion-Bouton
en 1899 ou en 1906 avec ce modèle 2
cylindres.
Puis le moteur à explosion, inventé par Lenoir, remplaça la vapeur, avec
toutefois les mêmes carrosseries. A la fin du 19° siècle, tous les
constructeurs se lancèrent DAIMLER, PANHARD-LEVASSOR, PEUGEOT,
RENAULT.
Le Belle Epoque (1900-1930) donna le jour aux Phaetons et aux Torpedos.
Les années d’avant guerre voient fleurir toutes sortes de modèles, tant chez
les européens qu’outre atlantique.
1935 – la Peugeot 401 1936 – la Lancia Augusta
1939 – la Ford V8 1940 – la Lincoln Continental
1938 – la Jaguar MK4
La nouvelle vague : 1950 / 1968
Après la guerre et ses années de souffrance et de privation, les
constructeurs de tout pays sont emportés par une vague de joie de vivre.
Qu’elles soient allemandes, américaines, anglaises, françaises ou italiennes, les
cabriolets rivalisent d’originalité et de beauté.
Les anglais l’appellent « Roadster », les italiens « Spider », les américains
disent « Convertible » et les français parlent de « Cabriolet ».
1956 – la Mercedes 220 1960 – la Porsche 356
1958 – la Corvette C1 1959 – La Cadillac convertible
1959 – la Triumph TR3 1962 – l’Austin Healey
1959 – la Peugeot 403 1958 – la Simca Oceane
1961 – Renault Floride
1957 – Fiat 1200 Spider 1959 – Alfa Romeo Spider
1960 – Lancia Aurelia
La vague des cabriolets est menacée à la fin des années 70, par des normes
très sévères imposées au crash-test. La modification de ces véhicules
vulnérables aux chocs, nécessitent des investissements trop importants qui
ralentissent leur production. Les limitations de vitesse, le port de la ceinture
de sécurité et la crise pétrolière finissent par avoir raison de ces cabriolets
qui deviennent moins ludiques et peu nombreux dans la décennie 1980.
1980 – Jaguar XJ
Pourtant depuis 1990, c’est le retour des cabriolets : petite cylindrée ou
Cabrio de luxe, il y en a pour toutes les classes sociales.
1997 – Peugeot 306 1990 – Porsche 911
Le concept de « Coupé cabriolet » Le coupé cabriolet est une carrosserie automobile
ouverte et découvrable grâce à un toit rigide
escamotable dans le coffre, avec un pare-brise fixe,
et des portes sans encadrement supérieur. Il peut
être dérivé d'une berline ou d'un coupé. Ce type de
véhicules existe depuis les années 1930.
Mais, l'appellation « coupé cabriolet » est relativement récente.
Les premières voitures de ce type sont
dues au styliste et ingénieur
autodidacte Georges Paulin (1902-1942)
qui a développé vers 1932 le système
appelé « Éclipse » qui équipera dans un
premier temps une Hotchkiss (jamais
commercialisée) puis une Lancia Belna,
mais surtout les Peugeot 301 et Peugeot
601 puis Peugeot 401d et Peugeot 601d et enfin la célèbre Peugeot 402, en 37.
Paulin a déposé cinq brevets entre février 1931 et 1935. Ils concernaient le
système Éclipse (marque déposée à son nom à l'époque) et prévoyaient que le
mouvement du toit et du coffre serait assuré soit par des moteurs électriques
(prototype Hotchkiss), des
vérins pneumatiques et un
compresseur ou un
mécanisme manuel
Voir ici, la comparaison du
mécanisme entre la Peugeot
402 de 1937 et la Peugeot
206 de 2002.
Le premier prototype construit fut une maquette échelle 1/10° d'une Rosalie
Citroën. Deux constructeurs obtinrent une licence : Lancia et Peugeot. La
première copie (sauvage) fut réalisée par Chrysler (Le Baron) en 1941, la seconde
par Ford. Georges Paulin fut ensuite coopté par Bentley pour lequel il dessina
quatre voitures.
Aujourd’hui le concept de Coupé Cabriolet « CC » est largement répandu, en
effet qui n’a pas rêvé d’un cabriolet au toit dur pour l’hiver et d’une
décapotable pour l’été ?
2006 – MAZDA MX5 2006 – VOLSKWAGEN EOS