Haute Définition et Cinéma Numérique CST Département Imagerie Électronique 8 Novembre 2005...

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Haute Définitionet

Cinéma Numérique

CST Département Imagerie Électronique

8 Novembre 2005

Thierry Delpit et Matthieu Sintas

Un peu d’histoire

Ou comment la télévision (le petit écran) à voulu conquérir le cinéma (le grand) et s’est fait rattraper in fine par

l’informatique

De la vidéo des débuts, à la vidéo numérique, la HD, l’infographie jusqu’au …cinéma numérique.

L’invention fondamentale

1873 en Irlande : Un jeune télégraphiste, Joseph May, découvre l’effet photoélectrique : une barre de Sélénium exposée au soleil voit sa résistance électrique varier.

Bien sûr on a imaginé appliquer directement cette invention à la reproduction d’une image… sans succès.

Il faudra transmettre séquentiellement chaque point de l’image.

Les débuts (héroïques)de la vidéo

L’histoire commence dans les années 20 avec l’oscillographe à rayons cathodiques.

Source : Le haut parleur 1938

La projection sur grand écran est un vieux rêve pour les ingénieurs de la télévision…

Le terme « Fernesehen » à été utilisé par le physicien Eduard Liesegang en 1890.

Le mot Français « Télévision » par le physicien russe Constantin Perskyi en 1900. Il est ensuite devenu « television » en Anglais « televisie » en Néerlandais, « televisione » en Italien, « television » en Espagnol, …

Cette vision électronique du cinéma date de 1941…Source : SMPTE Journal

Projecteur Eidophor, début des années 50…

La vidéo

Mais pour que tous les appareils soient compatibles il faut une norme commune.

En France (et en Europe) c’est le système de balayage à 625 lignes/50 Hertz/entrelacé qui à été choisi (en 1952). Aux Etats-Unis (en 1941) et au Japon c’est le balayage à 525lignes/60Hertz/entrelacé.

La convergence

Lorsque les informations (images et sons) sont numérisées, elles peuvent être traitées soit par des équipements spécifiques (le lecteur DVD de salon) ou par des ordinateurs.

C’est cela la convergence, alors que les 1er lecteurs de CD et de DVD étaient des équipements dédiés, aujourd’hui tous les ordinateurs assurent ces fonctionnalités.

Le numérique a créé un pont entre le monde de l’audiovisuel et celui de l’informatique.

Les équipements informatiques ayant des performances en très forte croissance, il envahissent tous les domaines d’application et tendent à remplacer les équipements dédiés.

1986 : le 1er magnétoscope numérique (D1)

Un caméscope DV

Un baladeur audio

Un caméscope

à disque dur

Signaux HD et D-Cinema

• La TVHD • La normalisation Cinéma Numérique• Signaux 2K et 4K du DCI

Les sources numériques

La vidéo

Beta Numérique

DVD

La HD

HDCam

D5HDDVCPro HD

HDV

Serveurs

Serveurs

PC power point

PC WM9, QuickTime

Serveurs cinéma

numérique

satelllite

L'informatique

La haute définition

La télévision haute définition cela a toujours été la télévision de… demain.

La haute définition

La haute définition reprend les mêmes principes que la vidéo numérique avec plus de pixels.

Des différences importantes sont à signaler :

- Le format d’image commun* 1920 x 1080 (16/9) soit 4 fois la vidéo.

- Les différentes cadences image : 24, 25, 30

- Le choix du progressif ou de l’entrelacé

*Commun aux pays 50 Hz et 60 Hz

La haute définition

Les principaux paramètres :

- Format 16/9 1920 x 1080

- Signal composante

- Modes entrelacé et progressif

- Plusieurs cadences image : 24, 25 et 30 Hz.

2048 x 1080

2048 x 1080

2048 x 1080

R V B

X Y Z

Y, Cb, Cr

1920 x 1080

960 x 1080

960 x 1080

2K du DCI TVHD

12 bits par primaire

68 Milliards de

combinaisons possibles

8 ou 10 bits par couleur

16 millions ou 1 milliard

de couleurs possibles

Hiérarchie des formats*

Vidéo (SD)Non recommandé pour la projection

Sur grand écran

Vidéo HDRecommandé pour les

Contenus alternatifs

Fichiers 2K et 4K Cinéma numérique

*d’après les documents de l’ITU, la SMPTE et du DCI

Le cinéma numérique

Le contexte international

• Il s’agit de remplacer la pellicule avec le même niveau de qualité et de compatibilité.

• Des standards sont indispensables.• C’est un problème nouveau, si des technologies

existantes sont utilisables, le système global est à concevoir de zéro.

• C’est pour cela que les normes se font attendre, même si les grandes lignes sont déjà définies.

Qui normalise ?

• La SMPTE*• L’ITU*• Le DCI et l’ETC• La CST• L’AFNOR*• L’EDCF• L’ISO*

*En vert les organismes de normalisation

La SMPTE (Society of Motion Picture and Television Engineers)

Prépare les normes techniques pour les USA (ANSI).

Ces normes sont souvent reprises au niveau international par l’ISO pour le Cinéma et par l’ITU pour la Vidéo.

Projector PerformanceMeasurements

Les documents de la SMPTE

Representation on Physical Media

Security Entity Behavior

Image Structure

Audio Channel Mapping

Audio LFE Characteristics

Audio Downmixing

Subtitling

AudioCharacteristics

Reference Projector

Packing List

Composition Playlist

Subtitles track file

Sound & Picture Track File

Certification

Operational Constraints

1Gb/s Link Encryption

Screen Luminance, Chrominance, Uniformity

Intra-Theater Messaging

Digital Certificates

Extra-Theater Messaging

Key Distribution Management

Mastering Distribution Exhibition

Audio Phys/Elec Interfaces

Track File Essence Encryption

Source : W Aylsworth

Le DCI

• Le DCI (Digital Cinema Iniciative) a été fondé par 7 sociétés : Warner Bros, Fox, Disney, Universal Studios, MGM, Paramount Pictures, Sony Pictures Entertainment.

• Sa mission est de concevoir les spécifications techniques et le modèle économique pour l’exploitation des films en 1ère exclusivité.

• Ce n’est pas un organisme de normalisation.

Buts du DCI

• Définir un système de distribution et de projection numérique qui soit supérieur, en terme de qualité, aux copies prestiges (tirées du négatif original).

• Les tests représentent une part importante du travail pour : définir les critères de qualité, contrôler la calibration des équipements et vérifier la compatibilité.

Les documents produits par le DCI

Digital Cinema Test Plan v1, v2 et Digital Cinema System Specification v2, v3, v3.5, v4, v4.1 et v4.2

L’ETC

• C’est une unité de recherche de l’École Cinéma et Télévision de l’Université de Sud Californie (USC) fondée en 1993.

• Le budget de l’ETC provient des sponsors industriels, des majors Hollywoodiennes et des prestations de test.

Missions de l’ETC

• Fournir une plate-forme de tests dans un lieu « neutre ».• C’est le laboratoire choisi par le DCI.

Un lieu historique pour les tests : le Pacific Theater

Cinéma ouvert en 1928 par Warner Bros.

Le hall du Pacific Theater

Le système de distribution : 2ème partie

Décryptage

image

bobine 1

bobine 2, ...

Audio

(Décryptage)

Sous- titres

(Décryptage)

Commentaires

(Décryptage)

Données

auxilliaires

DCDM

décompression

image

DCP

Transport

Transport

Gestion

des séances

Secure Media Block

Stockage

et lecture

locale

Gestion des automatismes

de la salle (rideaux, lumières,...)

DCP

décompression

soustitres

Superposition

+

Superposition

et (ou) sellection

Traitement

des données

Projecteur

Multipistes

Chaîne B

Equipements salles

Vers

l'écran

Affichage

hors écran

GESTIONNAIRE DELA SECURITE

Tatouage

MultipistesTatouage

fichiers audio

> AES 3

Le DCDM* image

*Digital Cinema Distribution Master

La compatibilité 2K 4K

Original

(Master)Transport Serveur Local Projecteur

2 K

4 K

2048 x 1080

24 ou 48 i/ s

12 bits

XYZ

4096 x 2160

24 i/ s

12 bits

XYZ

Fichier 2K

Fichier 4K*

* 864 Mbits/ s

300 GO/ Film

Décryp

tage

Déco

mp

ression

Extractio

n 2

K

Projectio

n

Décryp

tage

Déco

mp

ression

Mise à l'éch

elle

Projectio

n

DCP

DCP

Z X

Y

Couleurs visibles

Couleursaffichables

Primairesd’affichages

Espace deReprésentation XYZ

Source : G Kennel

Le DCDM dans la chaîne de distribution

Fichier

source

Encodage

couleur

Metadata : données

colorimétriques du projecteur

de référence

Compression

Encryptage

Packaging

DCDM

(XYZ)DCP

Digital Cinema Package

Transport

Distribution

DCPStockage et

lecture locale

Décompression

Décryptage

Projecteur

Cinema

Gestion de

la couleur

Décodage

couleur

Projecteur

de référence

Calibration

Conformation

de l'étalonnageDSM

Le DCDM – Digital CinemaDistribution Master

C’est un jeu de fichiers (non compressés) qui contient toutes les données pour la projection (images, sons, sous-titres, …).

La structure par bobine est conservée pour des raisons pratiques.

DCDM - Image

• Les fichiers source utilisés en postproduction sont généralement du type TIFF. Ils devront être empaquetés dans le format MXF (SMPTE 384 M) qui est plus pratique pour la distribution par réseau et qui peut contenir de nombreuses méta données.

• Les méta données indiquent notamment la calibration colorimétrique du projecteur et le format des images.

• Les formats films devront s’inscrire dans les 2 containers prévus. Le centre des images étant toujours au centre du container.

DCDM - Image

• La colorimétrie retenue est l’espace CIE X, Y, Z.• L’échelle des valeurs est une fonction de puissance

d’exposant 2,6 (pré compensation de gamma)*.

DCDM - Audio

• 48 ou 96 KHz, 24 bits• Format EBU Tech 3285• L’attribution des canaux fixe (document SMPTE)• Des méta données indiquent comment doit être effectué

une éventuelle réduction du nombre de canaux (downmixing)*

• Des méta données indiquent comment la dynamique doit être gérée si cette fonction est activée*

• 256 canaux maximum• Pas de compression

*Ces données ne sont pas modifiables

Digital Source Master

Original numérique,monté, étalonné.

Conservé pour archivage

Conversion colorimétrique vers le DCDM

RGB vers XYZGamma 2,6

Arrondi12 bits

RGB

XYZ

XYZX'Y'Z'

POST-PRODUCTIONGamma 1/2,6

XYZ vers RGBmodulation

de lalumière

Image surl'écran

lumière parasite

XYZ RGB

X'Y'Z' DCDM

CompressionWatermarkingCryptageTransport

DCP

MXF packaging

DISTRIBUTION

Stockage sur leserveur du cinéma

Lecture

DCDM

PROJECTION

Décryptage Décompression

Gamma 1/2,6XYZversRGB

modulationde la

lumière

Image surl'écran

lumière parasite

Projecteur d'étalonnage

Projecteur en salle d'exploitation

Compression et codecs informatiques

Thierry DELPIT

La copie numérique

Aujourd’hui Demain Après demain

Fichier : propriétaire

Image :1920x1080

4:2:2 (voire 4:2:0)Compression MPEG 2

Son : 5.1 non compressé

Cryptage : propriétaire

Liste de lecture : propriétaire

Fichier : MXF

Image :1920x1080

4:2:2 (voire 4:2:0)Compression MPEG 2

Son : 5.1 non compressé

Cryptage : AES - standard

Liste de lecture : XML - standard

Fichier : MXF

Image :2048x1080

(ou 4096x2160)X’Y’Z ‘

Compression JPEG2000Son :

5.1 non compresséCryptage :

AES - standardListe de lecture : XML - standard

MXF Interop. DCI??

Pourquoi la compression ?

36bits

X – 12 bits

Y– 12 bits

Z – 12 bits

1 pixel

1 image 2K2048 x 1080 79 626 240 bits79 626 240 bits

Film 24 i/s90 minutes 103 195 660 704 000 bits

=

soit 1,2 Téra – octets…

2000 CDs

• Tient compte du fait que le fichier que l’on cherche à stocker et/ou à transporter est de la vidéo donc :

Certaines zones d’une image sont unies

Dans certaines zones d’une image, les

nuances sont imperceptibles

Compression INTRA - image

Les différences entre deux images consécutives sont la plupart du temps

très faibles

Compression INTER - images

La compression vidéo

•Compression sans perte : on se débrouille pour que le fichier prenne moins de place, mais sans perdre une seule information : rapport de compression max 2:1

• Compression avec perte : on peut perdre de l’information, même si elle cette perte est visible

• Compression sans perte visuelle : on peut perdre les informations qui sont indécelables à l’œil

Types de compression

• Codage RLE (Run Length Encoding) : code les suites de caractères identiques. Exemple : « AAAHHHH » se code « 3A4H »

• On va tenter de coder l’image pour avoir le plus possible de suite de valeurs de pixels identiques

• Différentes méthode de parcourir l’image pour la coder dans un fichier

Pour les images, où des zones sont unies :

Méthode la plus efficace

Compression sans perte

• On ne s’intéresse ici qu’à la compression d’une image fixe, indépendamment de la séquence vidéo.

• On prend tout d’abord le cas d’une image en noir et blanc.

• L’image est décomposée en blocs de pixels (en général 8x8)

8

8

Compression intra-image : le JPEG

52 47 33 27 31 38 43 47

46 37 12 10 11 30 66 89

25 12 8 15 43 75 40 39

11 25 33 35 57 64 36 27

8 36 34 29 30 42 71 31

90 87 65 39 31 52 50 22

30 40 63 78 42 58 55 36

23 42 36 58 46 48 52 35

Valeurs des niveaux de gris

La DCT

• On effectue sur le bloc la transformation en cosinus discret :Formule mathématique qui transforme les valeurs du bloc en une moyenne sur tout le bloc, et des coefficients de détails, qui indiquent la variation de chaque pixel par rapport à cette valeur moyenne

• Les hautes valeurs obtenues correspondent aux hautes fréquences (contraste élevé), les petites valeurs aux basses fréquences (variation de luminance faible)

0 -1 -2 -3 -2 -1 0 0

-1 -2 -3 -3 -2 -2 0 2

-2 -3 -1 1 0 -2 -3 2

-2 0 0 1 2 1 -1 -2

0 0 0 3 2 1 0 -1

2 3 2 -1 3 2 1 -1

0 0 3 1 3 2 1 -1

-2 0 2 2 3 2 1 0

La DCT

• L’œil est sensible aux hautes fréquences, c’est-à-dire aux valeurs de contraste importantes. Les variations de contraste considérées comme trop faibles sont alors éliminées (mises à 0). Le sens de « trop faible » dépend du niveau de compression désiré.

• Pour l’affichage de l’image (décompression), on applique la DCT inversée.

0 -1 -2 -3 -2 -1 0 0

-1 -2 -3 -3 -2 -2 0 2

-2 -3 -1 1 0 -2 -3 2

-2 0 0 1 2 1 -1 -2

0 0 0 3 2 1 0 -1

2 3 2 -1 3 2 1 -1

0 0 3 1 3 2 1 -1

-2 0 2 2 3 2 1 0

0 0 -2 -3 -2 0 0 0

0 -2 -3 -3 -2 -2 0 2

-2 -3 0 0 0 -2 -3 2

-2 0 0 0 2 0 0 -2

0 0 0 3 2 0 0 0

2 3 2 0 3 2 0 0

0 0 3 0 3 2 0 0

-2 0 2 2 3 2 0 0

La compression JPEG

• On n’a ici compressé qu’une image en noir et blanc

• Dans la plupart des cas (Internet, photo amateur etc.), seules les informations de luminance de l’image sont compressées par DCT, la chrominance étant drastiquement moyennée par bloc de 2x2

•Pour des applications professionnelles comme ici, on compresse chaque composante (Rouge, Verte et Bleue, ou X, Y et Z), indépendamment par la DCT, comme si chacune était une image en noir et blanc

• Pour l’affichage de l’image (décompression), on applique la DCT inversée.

Inconvénients:

• la compression est faite sur des blocs de taille fixe

• Les zones quasi-unies sont « aplaties »

La DCT

• S’applique à toute l’image et non à un bloc• Là encore ne s’applique qu’à une image monochrome• Même principe général de transformation en moyenne et coefficients de détail

Division de la résolution

horizontale (moyenne de 2

pixels)

Écartement par rapport à la moyenne

Même procédé pour la résolution verticale

… Répétition récursive du procédé n fois

Compression intra-image : les ondelettes

La DWT

• Dans notre exemple, pour diviser la résolution par deux, on effectue une moyenne, ce qui revient à utiliser l’ondelette de Haar • Usuellement, on utilise l’ondelette de Morlet pour diffuser la perte d’information

Ondelette de Haar Ondelette de Morlet

P-2 P-1 P0 P1 P2

2 2 4 4P0 1 P-1 1 P1 1 P-2 1 P2+ + + +

2,5Moyenne =

P-1 P1

P-1 + P1

2Moyenne =

• Les derniers niveaux de calculs du procédé récursif correspondent à des niveaux de détail très fins. On peut donc les éliminer.• Avantages :

– Plus d’effet de bloc (puisqu’on travaille sur l’image entière)– Artefact de compression : flou

JPEG ONDELETTES

La DWT

Compression 40:1 JPEGONDELETTES

DCT vs. DWT

• Nous avons étudié les principaux principes de compression intra-image, c’est-à-dire de compression d’image fixe.

• On peut se limiter à cette compression : M-JPEG (DCT) ou M-JPEG 2000 (ondelettes). La vidéo compressée n’est alors qu’une suite d’images fixes compressées

• Compression inter-images (image animée) : MPEG

• Le MPEG se base sur une compression par DCT des images fixes (la compression inter-image basée sur les ondelettes n’existe pas encore). Réutilisation des blocs 8x8 de la compression JPEG.

• Utilisation la redondance temporelle (dans une séquence vidéo, de nombreux éléments ne changent pas ou peu d’une image à l’autre)

Compression inter-images : le MPEG

• Cycles de GOP : « Group Of Pictures »

• Images I, P et B

• Images I : Intra-coded frames, les images sont codées séparément, sans faire référence aux autres images (image JPEG)

• Images P : Predicted frames, les images sont décrites par

différence avec les images précédentes • Images B : Bi-directionnal predicted frames, les images sont décrites par différence avec les images précédentes et suivantes

Le MPEG

• Image P : encodée par rapport à l’image I ou P précédente• En moyenne 3 fois moins volumineuse qu’une image I• Codée par macroblocs de 16x16

Image I ou P précédente

Image P

MacroblocVecteur de mouvement

Erreur quantifiée

Le MPEG

• Image B : encodée par rapport à l’image I ou P précédente, et l’image I ou P suivante• En moyenne 6 fois moins volumineuse qu’une image I• Codée par macroblocs de 16x16

Image I ou P précédente

Image B

Macrobloc

Vecteurs de mouvement

Erreurs quantifiées

Image I ou P suivante

Macrobloc

Le MPEG

• Cycles de GOP : « Group Of Pictures » :

I B PB B PB… …

• La taille de ce GOP est variable. Plus il est long, plus il est efficace, mais moins le codage est « robuste » dans le cas de transmissions peu fiables• Dans la cas du cinéma numérique, pas de problème de transmission : MPEG 2 long GOP

Le MPEG

• Flux d’images compressées indépendamment en JPEG 2000

• Structure du flux :

Compression inter-images : le format du DCI

maximum 5 itérations

Image jusqu’à résolution 2K

…« Complément » pour le 4K

• Débit maximum pour 2K 24im/s, 48im/s et 4K : 250Mbits/s• Taille du film au maximum 300 Go

Evolutions de la compression vidéo:

– MPEG 1 => Débit maximum 1,5 Mb/s, résolution limitée

– MPEG 2 => Débit jusqu’à 40 Mb/s, résolution jusqu’à HD

– MPEG 4 AVC (H.264) => 2 fois plus efficace que le MPEG2

– WM9 (Windows Media) => similaire au MPEG4, pour de la HD, débits vers les 20 MB/s

– Compression inter-images basée sur les ondelettes ?

Compression inter-images : les évolutions

Stratégies de sécurisation

Thierry DELPIT

• Cryptage : Action de transformer un message afin qu’il ne soit compréhensible que par quiconque connaît le code.

• Exemple simple de cryptage : codage « avocat » : A=>K , B=>L, C=>M etc.. Y=>I, Z=>J

Introduction au cryptage

Le cryptage est l’action de transformer un message afin qu’il ne soit compréhensible que par quelqu’un qui connaît le code.

JIKJEDZEJD89237UE423JZMEDK%IKDPZEIMLKJ?LKN<WN.?QHX78SV ZEDN 98ZXY96Z2ENOI XJKQ29DB32 XY9ZE6 B237DPM2O31R89µ£+23E13E12E

Le cryptage est l’action de transformer un message afin qu’il ne soit compréhensible que par quelqu’un qui connaît le code.

Message en clairMessage crypté Message en clair

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

K L M N O P Q R S T U V W X Y Z A B C D E F G H I J

CINEMA NUMERIQUE MSXOWK XEWOBSAEO

• Système de clé symétrique : c’est la même clé qui permet de crypter et de décrypter

• Problème : transport de la clé, être sûr que le destinataire est bien celui qu’on croit

• Système de cryptage asymétrique : 2 clés, une pour crypter, une pour décrypter

• Une des clés est publique (tout le monde peut la connaître), l’autre est privée : architecture PKI (Public Key Infrastructure)

• La clé privée comme la clé publique peuvent être utilisées soit pour coder soit pour décoder

• Le couple clé privée / clé publique est unique

• Possibilité de coder un message avec la clé publique dont seul le destinataire connaît la clé privée

Cryptage symétrique vs. asymétrique

• Permet l’échange de message crypté sans envoi de clé

• Permet par ailleurs l’authentification

Application du cryptage asymétrique

message

CST : AEZHJ87JZS89

CST : AEZHJ87JZS89

Annuaire de clés publiques

HKDZ8787DJ%¨JX

message

HKDZ8787DJ%¨JX

Clé privéede la CST

Bonjour,Je suis la CST…

89|#kLKJE9ç@~KN

Clé privéede la CST

CST : AEZHJ87JZS89

CST : AEZHJ87JZS89

Annuaire de clés publiques

89|#kLKJE9ç@~KN

Bonjour,Je suis la CST…

• Un certificat est codé en « dur » dans un équipement• Il contient des informations qui identifient cet équipement de manière unique• Il peut être daté pour nécessiter un renouvellement régulier• Il est crypté avec la clé privée d’une autorité de certification (Thomson, CertPlus, parfois le constructeur du matériel)

Principe des Certificats

Je suis le projecteur SN AYT78623Ma clé publique est :0912JLKDO8129HJKHDYUIY3UYUD32Ce certificat est valable jusqu’au 01/01/2007

Clé privée d’une

autorité de certification

• « Public Key Infrastructure »

Les « PKI »

Blablabla, blablabla…

Je suis l’équipement X.Voici mon certificat.

Merci, je décrypte avec ma clé privée.

J’ai maintenant la « clé de session » :

Blablabla, blabla blablabla…

Je décrypte…

Et blablabla,

blabla!

Ok. Bien reçu, X.Nous allons maintenant

parler avec cette « clé de session »:Je la crypte avec

votre clé publique.

Je décrypte…

Et blablabla, blabla!

X Y

Application des « PKI » par le DCI

DistributeurSystème

de gestion du cinéma

Système de gestion

des projections

Salle n

Salle 2

Salle 1

Proj.

Processeur S

on

Automatismes

Serveur

Stockage

MédiaCommunication

logs

Installation du cinéma

Système de gestion du cinéma Système

de gestion des projections

Salle n

Salle 2

Salle 1

Proj.

Processeur S

on

Automatismes

Serveur

Stockage

Acquisition du film

DistributeurSystème

de gestion du cinéma

Système de gestion

des projections

Salle n

Salle 2

Salle 1

Proj.

Processeur S

on

Automatismes

Serveur

Stockage

MédiaCommunication

Préparation de la projection

Distributeur

Système de gestion du cinéma

Système de gestion

des projections

Salle n

Salle 2

Salle 1

Proj.

Processeur S

on

Automatismes

Serveur

Stockage

MédiaCommunication

logs

La projection

Système de gestion du cinéma

Système de gestion

des projections

Proj.

Processeur S

on

Automatismes

Décodage | Décompression | Codage

Média

Communication

imagessous-titres

espace couleur

logs

Après la projection…

Système de gestion du cinéma

Système de gestion

des projections

Proj.

Processeur S

on

Automatismes

Décodage | Décompression | Codage

logs

Effacement des données (média + clé)

Effacement des données (média + clé)

Billetterie

• Tous les équipements du cinéma sont connus, certifiés et référencés• Cela permet d’éviter qu’un équipement « interdit » soit connecté à la place• Si un équipement est volé, son certificat est immédiatement référencé comme non valide• Le film « crypté » peut circuler n’importe où et à tout moment• La clé du film n’est fournie que juste avant la projection, et effacée juste après

• Sont obligatoirement « logués » et donc potentiellement fourni au distributeur :

• Où et quand le film a été joué• Le déroulement de la séance• Le remplissage de la salle• Les atteintes à la sécurité des équipement

• Provoquent systématiquement un écran noir :• La clé a été envoyée à la mauvaise salle• Le film est jouée en dehors de la plage horaire prévue par la clé

En résumé…

Le « Secure Media Block »

Film crypté

Clé de décryptage

Décrypteur

Décompresseur

Watermarking

Anti-caméra

« Secure Media Block »

« logs »

Bloc physiquement protégé, où toute intrusion provoque

des traces, et efface les données.

Le « Secure Media Block », deuxième option

Film crypté

Clé de décryptage

Décrypteur

Décompresseur

Watermarking

Anti-caméra« Secure Media Block »

« logs »

Bloc physiquement protégé, où toute intrusion provoque

des traces, et efface les données. Cryptage du lien

• Watermarking :

• Ajoute une information indécelable dans l’image, qui contient la date, l’heure, et le lieu de la projection, ou du stockage

• Ces informations sont robustes à la projection, à la prise de vue par camescope, à la compression (DivX, …), au transport sur Internet etc…

• Ces informations sont indélébiles, c’est-à-dire qu’il est impossible de la retirer sans gravement altérer l’image

• Permet, au cas où un film circule sur Internet, de retrouver d’où provient la copie : laboratoire de post-production, salle de projection etc.

• Anti-caméra :

• Système qui modifie la fréquence et la modulation de la lumière projetée (à des niveaux indécelables pour le spectateur)

• Interfère avec la fréquence de capture d’un camescope, et brouille ainsi l’image enregistrée

Watermarking et anti-caméra