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À l’intention de l’équipe-école
GUIDE-SANTÉ EN BREF
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Table des matières du Guide-santé en bref
1. Introduction ........................................................................................... 4-6
1.1 Mise en contexte du Guide-santé en bref ............................................................. 4
1.2 Personnes ressources au CISSS de Lanaudière ...................................................... 4
1.3 Personnes désignées dans l’école pour l’application du Guide-santé .................. 5
1.4 Rencontre d’information et formations à planifier avec l’infirmière du CISSS de Lanaudière ........................................................................................................ 6
2. Fiche Urgence-santé ............................................................................. 7-11
2.1 Description de la fiche Urgence-santé .................................................................. 7
2.2 Rôle de l’infirmière du CISSS de Lanaudière ...................................................... 7-8
2.3 La procédure de tri des fiches urgence-santé à l’intention de l’équipe-école ...... 9
2.4 La Lettre d’information aux parents .................................................................... 10
2.5 Exemplaire de la fiche urgence santé 2017-2018 ............................................... 11
3. Maladies infectieuses ......................................................................... 12-17
3.1 Description ........................................................................................................... 12
3.2 Conduite à suivre lors de contact à risque avec du sang ou d’autres liquides biologiques ..................................................................................................... 12-14
3.3 Conduite à suivre lors de la présence d’une maladie infectieuse dans l’école ............................................................................................................. 15-17
4. Pédiculose .......................................................................................... 18-23
4.1 Description ..................................................................................................... 18-19
4.2 Procédure d’examen visuel de la tête lors de pédiculose ............................. 19-21
4.3 Algorithme d’intervention lors de pédiculose ..................................................... 22
4.4 Registre de surveillance de la pédiculose ............................................................ 23
5. Problèmes de santé courants ou ponctuels ........................................ 24-32
5.1 Description ........................................................................................................... 24
5.2 Malaise ou détérioration de la condition de santé ............................................. 25
5.3 Arrêt cardiaque .................................................................................................... 25
5.4 Traumatismes mineurs et majeurs ...................................................................... 26
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5.5 Traumatisme à la tête .......................................................................................... 27
5.6 Transport ............................................................................................................. 28
5.7 Tableau d’identification des secouristes ............................................................. 29
5.8 Contenu de la trousse de premiers soins ............................................................ 30
5.9 Grille de vérification de la trousse de premiers soins ......................................... 31
5.10 Message aux parents non rejoints ...................................................................... 32
6. Médication à l’école ........................................................................... 33-38
6.1 Description ........................................................................................................... 33
6.2 Consignes générales concernant l’administration de médication à l’école .. 33-35
6.3 Procédure lors d’une demande d’administration de médication à l’école ......... 36
6.4 Formulaire d’autorisation de distribution/administration de médication à l’école ................................................................................................................... 37
6.5 Registre de distribution/administration de médication à l’école ....................... 38
7. Problèmes de santé chroniques .......................................................... 39-53
7.1 L’anaphylaxie ................................................................................................. 39-42
7.2 L’épilepsie ...................................................................................................... 43-45
7.3 Asthme ou problématique respiratoire avec prise de médication en aérosol ........................................................................................................... 46-47
7.4 Le diabète ...................................................................................................... 48-50
7.5 Les problématiques de santé qui nécessitent une assistance du milieu pour prodiguer un soin invasif ou non invasif relié au maintien de la santé ......... 51-53
8. Dépistage auditif ..................................................................................... 54
8.1 Procédure pour le dépistage auditif .................................................................... 54
9. Liste des auto-formations vidéo .............................................................. 55
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1. INTRODUCTION
Vous trouverez dans cette section de l’information sur :
1.1 Mise en contexte du Guide-santé en bref
1.2 Personnes ressources au CISSS de Lanaudière
1.3 Personnes désignées dans l’école pour l’application du Guide-Santé
1.4 Rencontre d’information et formations à planifier avec l’infirmière du CISSS de
Lanaudière
1.1 Mise en contexte du Guide-santé en bref
L’émergence de certaines problématiques de santé, l’arrivée de nouvelles lignes directrices et des changements législatifs au code des professions concernant les activités d’exception pouvant être exercées par des personnes qui ne sont pas des professionnels de la santé (aides-soignants) ont motivé une révision du Guide-santé. Le Centre intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière (CISSS de Lanaudière) en collaboration avec la Commission scolaire des Affluents (CSA) et la Commission scolaire de la Seigneurie des-Mille-Iles (CSSMI) ont revu les différents protocoles en matière de santé et ont reprécisé les rôles et responsabilités des différents acteurs en matière de santé.
Le Guide-santé est un document de référence pour le personnel des écoles et les infirmières du CISSS de Lanaudière qui ont à intervenir en matière de santé. Il est composé de plusieurs protocoles et procédures permettant de préciser le rôle des différents acteurs du milieu scolaire susceptibles d’intervenir lors de situations de santé dans l’école.
Vous retrouverez dans ce Guide-santé en bref, un résumé des différents protocoles santé ainsi que les outils à utiliser par le personnel des écoles lors de situations de santé. Le Guide-santé complet et les outils pour l’école sont disponibles en format web au lien suivant : http://sainetsecuritaire.csaffluents.qc.ca/
1.2 Personnes ressources au CISSS de Lanaudière
L’infirmière du CISSS de Lanaudière attitrée à votre école a la responsabilité de soutenir le milieu scolaire dans l’appropriation des différents protocoles et directives en matière de santé.
Dans mon école, l’infirmière attitrée pour l’année est : ___________________________
Il est possible de lui laisser un message au CISSS de Lanaudière au : _________________
En son absence, je peux rejoindre l’assistante du supérieur immédiat (ASI) en jeunesse au CISSS de Lanaudière. Pour les écoles de la MRC L’Assomption : 450 654-1023, poste 240. Pour les écoles de la MRC Les Moulins : 450 471-2885, poste 229.
En cas d’urgence : communiquer avec info-santé au 8-1-1
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1.3 Personnes désignées dans l’école pour l’application du Guide-santé
La direction de l’école, en collaboration avec l’infirmière du CISSS de Lanaudière, doit désigner des personnes dans l’école pour appliquer les protocoles en matière de santé. L’infirmière du CISSS de Lanaudière a la responsabilité de former, d’évaluer et de soutenir les personnes désignées afin qu’elles puissent intervenir adéquatement lors d’une situation de santé.
Personnes désignées à l’école pour l’application des protocoles de santé :
Volets Mandat Proposition de
ressources Personnes désignées
par l’école
Fiche Urgence-santé Réception Triage des fiches
Enseignant Secrétariat
Distribution/ administration de médication à l’école et/ou service de garde
Distribution/administration de la médication (sauf médicament d’urgence et injectable)
Registre à compléter
Personnes susceptibles de donner la
médication en cours d’année
Prévention et contrôle en pédiculose (primaire seulement)
Dépistage-suivi et registre à compléter
Secrétaire T.E.S.
Bénévoles… (2 à 3)
Maladies infectieuses Registre à compléter et
communication avec l’infirmière
Secrétaire
Secouristes (premiers soins et premiers secours) nombre selon CSST
Applique les premiers soins/secours
Mettre à jour la trousse d’urgence et DEA
Personnes formées en secourisme
(CSST)
Vaccination
Aménagement des lieux Faire l’horaire de la journée
(écoles secondaires) Aller chercher les élèves en
classe et surveillance post vaccination
Concierge Direction/adj.
Bénévole
Spécifique à un élève concernant son plan d’intervention « santé » (diabète, cathétérisme…) (Pour l’allergie, l’asthme et l’épilepsie, toute l’équipe école doit pouvoir intervenir en situation d’urgence)
Application de la feuille de consignes (directives de l’infirmière)
Personnes désignées en
lien avec chaque élève
concerné
* À remettre à l’infirmière attitrée à votre école en début d’année
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1.4 Rencontre d’information et formations à planifier avec l’infirmière du CISSS de Lanaudière
Rencontre d’informations /Formations
Description Pour qui Date prévue
Rencontre d’information en début année scolaire (10 minutes)
Explication brève du rôle de l’infirmière à l’école et information complémentaire particulière au milieu en lien avec les auto-formations vidéo
Équipe-école SDG
Secrétaire
Auto-formation vidéo
Formation et information sur divers sujets : Anaphylaxie, Asthme, Défibrillateur externe automatisé, Diabète, Épilepsie, Maladies infectieuses, Médication à l’école, Problématiques de santé à l’école.
Personnel du milieu scolaire
Voir chapitre 5
Formation : Distribution/administration des médicaments (durée à confirmer selon le nombre de participants)
Explication du protocole concernant la médication, la façon d’administrer les médicaments (autres que d’urgence et injectables) selon les voies d’administration autorisées par le CISSS de Lanaudière
Personnel susceptible de
distribuer/ administrer des médicaments en
cours d’année
Formation : Administration d’épinéphrine (1.5 heures)
Formation de base sur l’allergie et l’administration d’épinéphrine. Valide pour 3 ans
Personnel qui est en contact avec des
élèves allergiques
Formation : Prévention et contrôle en pédiculose (30-45 minutes) (primaire seulement)
Explication et démonstration de l’examen de la tête, algorithme et registre à compléter
Personnes désignées de l’école
Rencontre d’information : Maladies infectieuses (10-15 minutes)
Explication algorithme, tableau et registre à compléter
Secrétaire
Formation : Spécifique à un élève concernant son plan d’intervention « santé » (diabète, cathétérisme vésical…)
Formation aux personnes concernées pour effectuer les soins à un élève ayant une particularité de santé
Aides-soignants désignés (par la
direction et l’infirmière) pour
chaque élève concerné
* À remettre à l’infirmière attitrée à votre école en début d’année
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2.1 Description de la fiche urgence-santé
La fiche urgence-santé est un outil qui permet d’identifier les élèves ayant un problème de santé spécifique qui pourrait entraîner une intervention d’urgence ou qui nécessite une assistance du milieu pour un soin particulier à l’école. Cette fiche permet aussi d’obtenir les coordonnées des parents pour être rejoints en cas d’urgence.
2.2 Rôle de l’infirmière du CISSS de Lanaudière
L’infirmière procède à une évaluation de santé pour chaque élève ayant une problématique de santé pouvant nécessiter une situation d’urgence ou un soin spécifique à l’école. Elle identifie les élèves ayant une problématique de santé sur la liste des particularités de santé (au plus tard suite à la réception des photographies scolaires de l’année en cours) et élabore les consignes d’interventions pour le personnel concerné de l’école. De plus, elle assure la formation, l’évaluation et le suivi requis auprès des personnes désignées pour donner les soins aux élèves.
Écoles du primaire : L’infirmière remet un duo-tang rouge (par classe, gymnase, secrétariat et service de garde). Celui-ci contient :
Le portrait du groupe permettant l’inscription d’informations complémentaires par l’enseignant.
La liste des élèves ayant une particularité de santé classée comme suit :
Par niveau, par groupe et par ordre alphabétique, un à la suite de l’autre (indépendamment de la problématique de santé);
Feuille « ajout » particularité. (Tous les nouveaux élèves qui s’ajoutent en cours d’année seront inscrits sur la feuille « ajout ».
Feuilles de consignes universelles pour allergie, épilepsie et asthme; Feuilles de consignes individuelles pour les élèves nécessitant un soin spécifique.
Ces feuilles sont remises aux personnes désignées et formées par l’infirmière du CISSS de Lanaudière.
La liste des particularités de santé sera aussi affichée dans la salle du photocopieur afin que l’ensemble de l’équipe-école connaisse les élèves ayant une particularité de santé.
2. FICHE URGENCE-SANTÉ
Vous trouverez dans cette section de l’information sur :
2.1 Description de la fiche urgence-santé
2.2 Rôle de l’infirmière du CISSS de Lanaudière
2.3 La procédure de tri des fiches urgence-santé à l’intention de l’équipe-école
2.4 La lettre d’information aux parents
2.5 Un exemplaire de la fiche urgence-santé 2017-2018
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Écoles du secondaire : L’infirmière met dans le pigeonnier de tous les enseignants et spécialistes, dans le local des surveillants et aux secrétariats de niveaux les documents suivants brochés :
La liste des élèves ayant une particularité de santé classée comme suit :
Par niveau, par groupe et par ordre alphabétique, un à la suite de l’autre (indépendamment de la problématique de santé);
Feuille « ajout » de particularité. (Tous les nouveaux élèves qui s’ajoutent en cours d’année seront inscrits sur la feuille « ajout ».
Feuilles de consignes universelles pour allergie, épilepsie et asthme; Les feuilles de consignes individuelles pour les élèves nécessitant un soin
spécifique. Ces feuilles sont remises aux personnes désignées et formées par l’infirmière du CISSS de Lanaudière.
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2.3 La procédure de tri des fiches urgence-santé à l’intention de l’équipe-école
PROCÉDURE DE TRI DES FICHES D’URGENCE-SANTÉ À L’INTENTION DE L’ÉQUIPE-ÉCOLE
Lors de l’inscription ou dès les premiers jours de fréquentation scolaire, une fiche
d’urgence-santé est remise aux parents, tuteurs ou élèves de 14 ans et plus;
Le parent, le tuteur ou le jeune de 14 ans ou plus, complète la fiche d’urgence-santé
incluant l’autorisation à donner les premiers secours à l’élève au besoin et la retourne à l’école dans la première semaine de septembre;
Lorsque, l’enseignant(e) ou la secrétaire reçoit la fiche, il (elle) s’assure qu’elle contient toutes les informations demandées. Sinon, elle doit être retournée à nouveau au parent, tuteur ou au jeune de 14 ans ou plus;
Les enseignants du primaire et des groupes à cheminements particuliers au secondaire doivent prendre connaissance des fiches urgence-santé de leur groupe afin d’avoir le portrait santé de leurs élèves;
L’enseignant ou la secrétaire doit classer les fiches reçues par ordre alphabétique et les remettre par la suite à une personne désignée par la direction d’école;
Les fiches sont vérifiées par la ou les personnes désignées par la direction d’école. Toutes les fiches comportant des particularités de santé sont mises de côté;
La personne désignée remet une copie des fiches avec particularités (problématique santé) à l’infirmière le plus tôt possible;
L’infirmière analysera la situation problématique et élaborera si besoin un plan d’intervention (santé) et/ou d’urgence individualisé et remettra les consignes particulières au personnel concerné;
L’infirmière produira et diffusera une liste des élèves ayant des particularités santé lorsque les photographies scolaires de l’année seront disponibles;
Les fiches d’urgence-santé doivent être conservées par l’école dans un lieu assurant la confidentialité et n’être accessibles qu’aux personnes autorisées par l’école. À la fin de chaque année scolaire, l’école doit en disposer de façon confidentielle.
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2.4 La lettre d’information aux parents
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2.5 Exemplaire de la fiche urgence-santé 2017-2018
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3.1 Description
Les maladies infectieuses peuvent être prévenues et contrôlées en éliminant ou en réduisant la source d’infection, en interrompant la transmission ou en protégeant les personnes vulnérables. La prévention de la transmission s’effectue d’abord par la mise en place de mesures
d’hygiène qui visent tous les individus, sans exception, puisque toute personne peut
transmettre une maladie infectieuse. Les principales mesures d’hygiène sont : le lavage
des mains, le port de gants, l’hygiène respiratoire et le non partage d’objets personnels,
une bonne aération des locaux, etc.
Les précautions universelles sont des mesures pour aider à prévenir les maladies
transmissibles par les liquides biologiques. Elles consistent à porter des gants, à
appliquer un pansement sur une plaie cutanée, à nettoyer et à désinfecter toutes
surfaces contaminées par des liquides biologiques (sang, salive, sueur, sécrétions
nasales, selles, urines, vomissements, expectorations) et enfin à manipuler de façon
sécuritaire tout objet pointu ou tranchant qui pourrait être souillé.
3.2 Conduite à suivre lors de contact à risque avec du sang ou d’autres liquides
biologiques
La formation sur les expositions à risque au sang et aux autres liquides biologiques à
l’école est disponible en auto-formation sur vidéo au lien suivant :
http://sainetsecuritaire.csaffluents.qc.ca/spip.php?rubrique180 (voir chapitre 5)
3. LES MALADIES INFECTIEUSES
Vous trouverez dans cette section de l’information sur :
3.1 Description
3.2 Conduite à suivre lors de contact à risque avec du sang ou d’autres
liquides biologiques
3.3 Conduite à suivre lors de la présence d’une maladie infectieuse
dans l’école
Algorithme pour le personnel de l’école et liste des
interventions de l’école
Registre des maladies infectieuses
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Résumé : Quoi faire lors d’une exposition à risque au sang et aux autres liquides biologiques à l’école
Exposition d’une muqueuse
ou peau non saine à du sang
Piqûre accidentelle avec une
seringue contaminée
Morsure
Rassurer la ou les personne(s)
Laisser saigner quelques secondes
Nettoyer la ou les blessure(s) ou rincer la
muqueuse selon les recommandations*
Rassurer la personne
Nettoyer la plaie rapidement selon les
recommandations*
Pour le personnel de l’école : Aviser
immédiatement la personne responsable de
communiquer avec le CISSS (direction,
secrétariat, responsable du service de garde)
Suivre l’algorithme (Exposition à risque au
sang et aux autres liquides biologiques à
l’école dans Lanaudière)*
Pour le personnel de l’école : Aviser immédiatement
la personne responsable de communiquer avec le
CISSS (direction, secrétariat, responsable du service de garde)
Suivre l’algorithme (Exposition à risque au sang et
aux autres liquides biologiques à l’école dans
Lanaudière)*
La personne devra être dirigée vers un établissement
de soins (délai maximal de 2 heures)
Rédiger un rapport*
et aviser les parents
Sans bris cutané Avec bris cutané
Rassurer la
personne mordue
Nettoyer le site
selon les
recommandations*
Aviser les parents
Rédiger un rapport*
et aviser les parents
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*Pour plus de détails se référer au chapitre 5 du guide provincial : Prévention et contrôle des
infections dans les services de garde et écoles du Québec - Guide d'intervention édition
2015 (http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/document-000374/).
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3.3 Conduite à suivre lors de la présence d’une maladie infectieuse dans l’école
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ANNEXE B
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4.1 Description
La Politique de prévention et de traitement de la pédiculose en milieu scolaire s’inspire des « Lignes directrices pour le contrôle de la pédiculose du cuir chevelu dans les écoles et les services de garde éducatifs à l’enfance» mises à jour en décembre 2016 par le ministère de la santé et des services sociaux du Québec. Cette politique précise les rôles et responsabilités des différentes personnes concernées par la pédiculose en milieu scolaire et fournit les outils à utiliser afin de favoriser un meilleur contrôle des éclosions de pédiculose. Afin de bien comprendre le vocabulaire utilisé, il est nécessaire de définir certains termes pour bien appliquer les mesures de contrôle.
Cas : Toute personne qui a des poux de tête vivants et des lentes viables dans les cheveux. Il est raisonnable et justifié de considérer comme un cas infesté, toute personne qui n’a jamais reçu de traitement, mais qui a des lentes, même en l’absence de poux vivants.
Contact : Toute personne ayant eu un contact direct de tête à tête avec une personne infestée. Aux fins d’intervention, sont considérés comme des contacts : tous les membres de la maisonnée, tous les élèves de la même classe (ou groupe) du sujet dans une école primaire ou secondaire, le personnel enseignant et celui du service de garde en milieu scolaire, selon la nature du contact.
Infestation active : Présence dans les cheveux ou sur le cuir chevelu d’au moins un pou vivant (nymphe ou adulte).
Éclosion : Dans une classe (25 élèves), il serait «habituel» d’observer jusqu’à 2 cas d’infestation par des poux de tête. Tout dépassement de cette valeur (3 cas ou plus par classe) pourrait être un indicateur d’éclosion de pédiculose.
4. LA PÉDICULOSE
Vous trouverez dans cette section de l’information sur :
4.1 Description
4.2 Procédure d’examen visuel de la tête lors de pédiculose
4.3 Algorithme d’intervention lors de pédiculose
4.4 Registre de surveillance de la pédiculose
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Selon les nouvelles lignes directrices pour le contrôle de la pédiculose du cuir chevelu dans les écoles et les services de garde éducatifs à l’enfance (juillet 2012), il est fortement déconseillé de retirer un enfant de l’école jusqu’au début des traitements. Cependant, le retrait pourrait être appliqué avec discernement et pendant une courte période dans des situations particulières telles qu’une infestation massive (des centaines de poux et de lentes vivantes) et persistante. De plus, avant de prendre la décision d’exclure un enfant en raison de sa pédiculose, l’infirmière scolaire devra être consultée.
Dans chaque école primaire, il est recommandé de désigner 2 à 3 personnes pour assurer le suivi lors de situation de pédiculose dans l’école. Ces personnes seront formées par l’infirmière du CISSS de Lanaudière en début d’année. L’infirmière interviendra lors de situation complexe et persistante (voir algorithme pour le personnel).
4.2 Procédure d’examen visuel de la tête lors de pédiculose
Matériel nécessaire à fournir par l’école:
Proximité d’un point d’eau Serviette de papier 2-3 Peignes à poux Feuille de papier blanche Avoir une bonne source de lumière Eau chaude (65oC ou 150oF) Contenant pour le trempage du peigne
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1. La présence d’un ou plusieurs poux vivants sur les dents du peigne est un signe d’infestation active. Enlever ces poux en essuyant le peigne sur une serviette de papier.
2. Après l’examen de la tête, nettoyer le peigne fin sous l’eau du robinet et le faire tremper par la suite 5 à 10 minutes dans l’eau très chaude ou dans un pédiculicide.
3. Se laver les mains après chaque examen
4. Se placer près d’une source de lumière (fenêtre ou lampe d’appoint). Les poux fuient la lumière, ce qui permet de les voir se déplacer.
5. Défaire les cheveux attachés. Commencer à passer le peigne fin ou le peigne à poux. Placer les dents sur le cuir chevelu, au sommet de la tête. Descendre le peigne doucement vers la pointe des cheveux.
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6. Regarder attentivement les dents du peigne, à la lumière après chaque coup de peigne. On peut faire incliner la tête de l’enfant au-dessus de la feuille de papier blanche. Ainsi, si des poux vivants tombent de la tête de l’enfant, ils seront plus facilement visualisables.
7. Répéter les étapes 4 et 5 jusqu’à ce que vous ayez visualisé l’ensemble de la tête de l’enfant.
8. Pour rechercher des lentes, il faut séparer les cheveux en sections verticales très étroites avec un peigne. Sous un bon éclairage, les cheveux ainsi séparés sont étalés et examinés de la racine jusqu’à la pointe. Une attention particulière doit être portée à la région de la nuque et derrière les oreilles.
** Une lente vivante se situe à moins de 6 mm du cuir chevelu. Une pellicule, une poussière ou une saleté qui s’enlève facilement n’est pas une lente.
Source :
http://www.hpa.org.uk/webc/HPAwebFile/HPAweb_C/1296681612732
http://publications.msss.gouv.qc.ca/acrobat/f/documentation/2012/12-276-04F.pdf
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4.3 Algorithme d’intervention lors de pédiculose :
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4.4 Registre de surveillance de pédiculose à l’école:
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5.1 Description
L’objectif des premiers secours est de donner des soins provisoires à une personne accidentée ou atteinte d’un malaise soudain en attendant son transport à la maison ou au centre de santé le plus près pour y recevoir des soins adéquats. Toute personne doit prêter assistance à une autre personne victime d’un accident ou d’un malaise. Intervenir devient la responsabilité de chacun. Cette responsabilité découle de la Charte des droits et libertés de la personne et du Code civil québécois. Voici les procédures en milieu scolaire pour dispenser des premiers soins aux élèves accidentés ou atteints de malaises.
5. LES PROBLÈMES DE SANTÉ COURANTS OU
PONCTUELS
Vous trouverez dans cette section de l’information sur :
5.1 Description
5.2 Malaise ou détérioration de la condition de santé
5.3 Arrêt cardiaque
5.4 Traumatismes mineurs et majeurs
5.5 Traumatisme à la tête
5.6 Transport
5.7 Tableau d’identification des secouristes
5.8 Contenu de la trousse de premiers soins
5.9 Grille de vérification de la trousse de premiers soins
5.10 Message aux parents non rejoints
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5.2 Malaise ou détérioration de la condition de santé
Symptômes : Sensation pénible (souvent vague) d’un trouble dans les fonctions physiologiques. À titre d’exemples : perte de connaissance, mal de tête, mal de ventre, nausée, vomissement, fièvre, éruption cutanée, etc. Procédure :
1. Donner les premiers secours requis ou référer à la feuille de consigne spécifique à un élève s’il y a lieu et retourner l’élève en classe dès que possible;
2. Dans le cas où l’élève ne peut retourner en classe dû à son état général (douleur intense, fièvre…), la direction d’école doit aviser les parents ou la personne désignée par ceux-ci;
3. Dans le cas où il serait impossible de rejoindre les parents ou la personne désignée par ceux-ci, la direction de l’école prend les décisions qui s’imposent pour assurer les soins de l’élève. Par la suite, elle en informera les parents par écrit (annexe D). L’enfant doit rester sous surveillance active.
5.3 Arrêt cardiaque
Symptômes :
Perte de conscience soudaine
Aucune réaction au toucher ou aux sons
Respiration agonale (lente, bruyante avec ouverture de la bouche) ou inexistante
Procédure :
1. Vérifier l’état de conscience de la personne;
2. Appeler de l’aide et le 911;
3. Amorcer la réanimation cardio-respiratoire (RCR);
4. Aller chercher le Défibrillateur Externe Automatisé (DEA);
5. Suivre les indications du DEA jusqu’à l’arrivée des secours;
6. Transmettre les informations pertinentes aux ambulanciers;
7. Rejoindre les parents ou la personne désignée par ceux-ci;
8. Compléter le rapport d’accident/incident de la commission scolaire.
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5.4 Traumatismes mineurs et majeurs
Traumatismes mineurs
Tout type de blessure résultant d’un évènement accidentel qui n’empêche pas la personne d’être fonctionnelle. À titre d’exemples : coupure légère, saignement de nez accidentel, éraflure, écharde, ecchymose, etc.
Traumatismes majeurs
Tout type de blessure résultant d’un évènement accidentel qui rend la personne non fonctionnelle et qui nécessite une consultation médicale (clinique médicale, centre hospitalier). À titre d’exemples : entorse, fracture, coup ou blessure à la tête, coupure profonde, corps étranger dans un œil, hémorragie, blessure à la colonne vertébrale, etc.
Procédure : 1. S’assurer de la sécurité de
l’intervention (lieu adéquat pour intervenir et mesures de précaution universelles);
2. Donner les premiers soins requis selon l’état;
3. Aviser les parents ou la personne désignée par ceux-ci, s’il y a lieu;
4. Retourner l’élève en classe ou à la maison, selon le cas.
* Le mode de retour à la maison s’effectue selon l’entente avec les parents ou la personne désignée par ceux-ci.
Procédure : 1. S’assurer de la sécurité de l’intervention (lieu
adéquat pour intervenir et mesures de précaution universelles);
2. Vérifier l’élève blessé (état de conscience, type de traumatisme);
3. Composer le 911 si la situation le requiert (dans le doute, toujours composer le 911);
4. Donner les premiers secours requis selon l’état;
5. Aviser les parents ou la personne désignée par ceux-ci, s’il y a lieu;
6. Ne pas bouger la victime lorsqu’il y a eu une chute avec blessure à la tête ou à la colonne vertébrale. Attendre l’arrivée des ambulanciers.
Compléter les formulaires : Dans le cas où il est impossible de rejoindre les parents, leur acheminer un message écrit afin
de les informer de la situation. Rapport d’accident/incident de la Commission scolaire selon les normes en vigueur;
NOTE
Dans le cas où il serait impossible de rejoindre les parents ou la personne désignée par ceux-ci, la direction d’école prend les décisions qui s’imposent pour assurer les premiers secours à l’élève. Par la suite, elle en informera les parents obligatoirement.
Lorsque requis, le transport d’urgence ne devrait jamais être retardé parce que l’école ne peut rejoindre les parents. L’élève doit rester sous surveillance active jusqu’à l’arrivée des parents ou ambulancier.
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5.5 Traumatisme à la tête
Symptômes :
Certains symptômes apparaissent immédiatement après un impact, d’autres vont se développer progressivement dans les minutes ou les heures qui suivent. Il ne faut jamais laisser seul un élève chez qui l’on soupçonne une commotion cérébrale (traumatisme à la tête). En tout temps le parent doit être avisé. Les signes et symptômes de la commotion cérébrale sont temporaires et disparaissent habituellement dans un délai de sept à dix jours. Il est possible que dans certains cas les symptômes persistent plusieurs semaines. Voici quelques symptômes à la suite d’une commotion cérébrale: maux de tête, étourdissement, vision embrouillée, nausée, vomissement, problème d’attention, de concentration et de mémoire. Procédure :
1. S’assurer de la sécurité de l’intervention (lieu adéquat pour intervenir et
mesures de précaution universelles);
2. Vérifier l’élève blessé (état de conscience, type de traumatismes). Ne pas bouger
la victime lorsqu’il y a eu une chute avec blessure à la tête ou à la colonne
vertébrale. Attendre l’arrivée des ambulanciers;
Perte ou altération de l’état de conscience suite au traumatisme
Conscient
1. Composer le 911 (ne pas laisser l’élève seul);
2. Donner les premiers secours requis selon l’état;
3. Aviser les parents ou la personne désignée par ceux-ci, s’il y a lieu;
4. Compléter le rapport d’accident/incident de la commission scolaire.
1. L’élève doit immédiatement être retiré du sport-jeu et être mis au repos (ne pas laisser l’élève seul);
2. Donner les premiers secours requis selon l’état; 3. Demander aux parents ou à la personne
désignée par ceux-ci de venir chercher l’élève afin qu’il soit évalué rapidement par un médecin;
4. Compléter le rapport d’accident/incident de la commission scolaire.
Retour aux activités intellectuelles, physiques et sportives:
Le repos est le seul traitement efficace de la commotion cérébrale. Il faut laisser le temps aux cellules cérébrales de retrouver leur fonctionnement normal. Le retour à l’activité physique ou autres activités habituelles (lecture, travaux scolaires, ordinateur…) doit se faire graduellement et en fonction des recommandations médicales.
28
5.6 Transport
Les parents sont avisés et invités à venir chercher l’élève malade ou blessé et à le
transporter au besoin vers un établissement de santé (clinique médicale, UMF, centre hospitalier).
En cas de refus, d’impossibilité des parents ou d’absence de ceux-ci, la direction d’école désigne un membre du personnel pour accompagner l’élève. Il juge du moyen de transport le plus approprié (ambulance ou taxi). Les parents doivent être avertis qu’ils auront eux-mêmes à assurer le retour de leur enfant à la maison.
NOTE
Lorsque requis, le transport en ambulance ne devrait jamais être retardé parce que l’école ne peut rejoindre les parents.
Toute personne qui reçoit de l’épinéphrine doit être transportée immédiatement à l’hôpital par ambulance et ce, même si les symptômes disparaissent après la première injection.
29
5.7 Tableau d’identification des secouristes
30
5.8 Contenu de la trousse de premiers soins Liste des fournitures (recommandées par la CSST et en fonction des besoins du milieu) 1 guide pratique du secouriste en milieu de travail – Protocoles d’intervention
1 paire de ciseaux à bandage
1 pince à échardes
12 épingles de sûreté
25 pansements adhésifs stériles (2,5 cm x 7,5 cm), enveloppés séparément
25 compresses de gaze stérile (10 cm x 10 cm), enveloppées séparément
4 rouleaux de bandage de gaze stérile (5 cm)
4 rouleaux de bandage de gaze stérile (10 cm)
4 pansements compressifs (10 cm x 10 cm) stériles, enveloppés séparément
6 bandages triangulaires
1 rouleau de diachylon (2,5 cm)
25 tampons antiseptiques, enveloppés séparément
1 épinéphrine (pour le secteur «forêt»)
Gants non stériles en nitrile (grandeur moyenne)
Important : L’employeur doit munir son établissement d’un nombre adéquat de trousses.
Les trousses doivent être situées dans un endroit facile d’accès et à proximité des
endroits plus à risques pour les accidents (ex. : gymnase, atelier, terrain de jeu,
etc.).
Une trousse de premiers soins doit être disponible pour les sorties extérieures.
Les trousses doivent être maintenues propres, complètes et en bon état. Une
personne désignée par la direction verra à vérifier à trois reprises en cours d’année
le contenu de la trousse. Elle avisera la direction du matériel manquant et verra à
son remplacement.
Le DEA doit être vérifié hebdomadairement (voyant lumineux vert qui clignote
indique qu’il est fonctionnel).
Réf. : Lois et Règlements sur les normes minimales de premiers secours et de premiers soins –
CSST.
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5.9 Liste de vérification de la trousse de premiers soins
École : ____________________ Année scolaire : _______________
Nombre Fournitures Vérification faite et
nombre suffisant (initiale)
Début
d’année
scolaire
Retour du
congé des
fêtes
Retour du
congé
pascal
1 Guide pratique du secouriste en milieu de travail – Protocoles d’intervention (CSST)
1 Paire de ciseaux à bandage
1 Pince à échardes
12 Épingles de sûreté
25 Pansements adhésifs stériles (2,5 cm X 7,5 cm) enveloppés séparément
25 Compresses de gaze stériles (10 cm X 10 cm) enveloppés séparément
4 Rouleaux de bandages de gaze stérile (5 cm)
4 Rouleaux de bandages de gaze stérile (10 cm)
4 Pansements compressifs (10 cm X 10 cm) stériles, enveloppés séparément
6 Bandages triangulaires
1 Rouleau de diachylon (2,5 cm)
25 Tampons antiseptiques enveloppés séparément
Gants non stériles en nitrile (grandeur moyenne)
Date Nom, Prénom Initiales
Première vérification
Deuxième vérification
Troisième vérification
*Après chaque vérification, apposer un scellé sur la trousse
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5.10 Message aux parents non rejoints
MESSAGE AUX PARENTS
Aux parents de : __________________________________________
École : _____________________________ Groupe : ______ Date : ___/___/___
Madame, Monsieur,
Votre enfant a Au moment de
reçu un coup sur la tête (conscient) l’éducation physique
eu un léger accident la pause am pm
autre _________________ autre – spécifiez _______________
Description de l’incident :
______________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________
Action posée :
______________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________
N’ayant pu vous rejoindre, nous vous informons de l’incident.
Dans le cas d’un coup à la tête, nous vous demandons d’aller consulter un médecin
rapidement.
____/____/____ ________________________
Date Témoin de l’accident
AUX PARENTS
Nous avons pris connaissance de cette information.
Nom de l’enfant : ___________________________________________
Groupe : ______ Date : ____/____
Signature du parent ______________________________
Retourner ce formulaire à la direction de l’école. Merci de votre collaboration.
33
6.1 Description
Les parents sont les premiers responsables de l’administration des médicaments à leur enfant. Cependant, comme ils sont très souvent dans l’impossibilité d’être présents quotidiennement dans les écoles, cette responsabilité doit être confiée à des personnes qui ne sont pas des professionnels de la santé (aide-soignant). L’article 39.8 du Code des professions permet à des non-professionnels de la santé (aide-soignant), dans les milieux scolaires et dans d’autres milieux de vie substituts temporaires pour enfants, d’administrer des médicaments prescrits et prêts à être administrés. Cette activité peut leur être confiée par le CISSS de Lanaudière dans la mesure où ils sont habiletés à administrer les médicaments. De façon générale, aucun médicament ne devrait être administré durant les heures de fréquentation scolaire. Dans la mesure du possible, les médicaments doivent être administrés par les parents. Distribuer ou administrer des médicaments à l’école demeure une mesure exceptionnelle pour les élèves présentant des problèmes de santé. S’il s’avère qu’un élève doive absolument prendre un médicament prescrit sur les heures de fréquentation scolaire, l’école doit d’abord en être informée et transmettre l’information aux aides-soignants et/ou à l’infirmière du CISSS selon l’algorithme ci-joint. L’infirmière du CISSS de Lanaudière doit s’assurer que l’administration ou la distribution de médicaments est faite selon les normes de sécurité et d’efficacité.
6.2 Consignes générales concernant la médication à l’école
Le code des professions1 a défini un cadre légal qui permet aux personnes qui agissent pour le compte d’une école d’administrer aux jeunes des médicaments selon certaines conditions. Cette activité d’exception nécessite un encadrement professionnel de la part du CISSS de Lanaudière. Ainsi, l’administration de médicaments à l’école doit respecter les critères suivants:
1 L’article 39.8 du Code des professions permet l’administration de médicaments par du personnel scolaire.
6. LA MÉDICATION À L’ÉCOLE
Vous trouverez dans cette section de l’information sur :
6.1 Description
6.2 Les consignes générales concernant l’administration de médication à l’école
6.3 Procédure lors d’une demande d’administration de médication à l’école
6.4 Formulaire d’autorisation de distribution/administration de médication à l’école
6.5 Registre de distribution/administration de médication à l’école
34
L’autorisation parentale ou du jeune de plus de 14 ans est requise afin que le personnel de l’école ou du service de garde puisse administrer un médicament. Aucun médicament ne peut être administré si le formulaire d’autorisation n’est pas complété et signé par le titulaire de l’autorité parentale. Lorsque le médicament nécessite des ajustements, le parent doit compléter à nouveau un formulaire d’autorisation. Le personnel de l’école doit conserver une copie du formulaire d’autorisation et remettre l’original à l’infirmière.
Seuls les médicaments prescrits (par un professionnel de la santé autorisé à prescrire tel un médecin ou une infirmière praticienne spécialisée) peuvent être administrés à l’école. Le médicament prescrit doit être envoyé à l’école dans le contenant d’origine portant l’étiquette fournie par le pharmacien. L’étiquette de la pharmacie identifiant le médicament fait foi de la prescription médicale dans la mesure où l’on y retrouve les informations suivantes :
1. Le nom du médecin/professionnel de la santé qui a prescrit le médicament; 2. Le nom et prénom de l’enfant; 3. Le nom du médicament, la quantité à administrer et la fréquence; 4. Les précautions particulières s’il y a lieu (ex : avec ou sans nourriture…); 5. Le lieu de conservation (ex : réfrigérateur).
Dans le cas de l’administration de médicament par injection (insuline…) ou d’un médicament d’urgence (épipen, glucagon…), le parent doit toujours remettre une copie de l’ordonnance médicale à l’infirmière du CISSS de Lanaudière.
Toute personne qui administre de la médication à l’école doit avoir reçu une formation par l’infirmière du CISSS de Lanaudière et avoir réussi l’évaluation de cette dernière.
NOTE
Dans le cas de seringues d’insuline, elles devraient idéalement être préparées par la pharmacie,
mais celles préparées par les parents sont également acceptées à condition que les informations
suivantes y soient clairement inscrites sur une étiquette collée à la seringue : le nom du jeune, le
nom de l’insuline, la dose à administrer, la fréquence et l’heure, le lieu de conservation (frigo…) et
la date de préparation par le parent.
Dans le cas de médicament liquide à prendre par la bouche (ex. sirop), il est accepté que le parent
fournisse une seringue avec une étiquette autocollante indiquant la dose à préparer et à être
administrée par l’aide-soignant. Advenant le cas où le parent prépare lui-même, à l’avance, la
seringue de médicament liquide à administrer au jeune, il devra inscrire clairement sur une
étiquette autocollante: le nom du jeune, le nom du médicament, la dose à administrer, la
fréquence/heure, le lieu de conservation (frigo…) et la date de préparation par le parent.
35
Pour administrer de la médication de façon sécuritaire il faut s’assurer que : c’est le bon médicament, à la bonne personne, au bon moment, avec le bon dosage, administré de la bonne façon, avec l’inscription adéquate du médicament administré.
Le personnel qui administre la médication doit inscrire la médication donnée sur le registre de distribution/administration de médication et le remettre à l’infirmière lorsque complété. L’infirmière du CISSS de Lanaudière doit être avisée en cas d’incident ou accident survenant à un élève et qui résulte de la distribution/administration ou de la non-distribution/administration de la médica-tion.
La médication doit être conservée dans un endroit sécuritaire et adéquat (endroit sec, propre et hors de la portée des enfants).
Critères d’exclusion pour le milieu scolaire:
L’administration de médicaments par voie intraveineuse, par voie vaginale ou par voie rectale n’est pas autorisée par les aides-soignants, sauf les médicaments d’urgence par la voie rectale (ex : Diastat).
L’administration de médicaments par voie digestive est autorisée seulement dans les écoles pour élèves handicapés.
Aucune administration de médicaments en vente libre n’est autorisée. Ces médicaments doivent aussi faire l’objet d’une prescription médicale pour être administrés à l’école.
NOTE
Aucun élève de niveau primaire ne devrait avoir en sa possession des médicaments mis à part deux exceptions. L’aérosolthérapie (pompe) pour l’asthme est autorisée à être laissée en possession de l’élève à la condition que celui-ci soit autonome face à la prise de son médicament (c’est-à-dire qu’il ne requiert aucune surveillance de la part du personnel de l’école). De plus, l’auto-injecteur d’épinéphrine pour les élèves connus allergiques devrait être conservé sur l’élève en tout temps, sauf lors de certaines activités (par exemple : baignade).
Les parents ne peuvent exiger du CISSS ou d’une école de la commission scolaire l’administration d’un médicament par une voie qui n’est pas prévue à l’article 39.8 du Code des professions, par exemple la voie intraveineuse ou un médicament qui n’est pas prescrit ou à un dosage différent de la prescription médicale.
36
6.3 Procédure lors d’une demande de distribution/administration de médication à l’école:
37
6.4 Formulaire d’autorisation de distribution/administration de médicament :
38
6.5 Registre de distribution/administration de médicament :
39
7.1 L’anaphylaxie
Mesures préventives à mettre en place dans l’école:
Les élèves allergiques à risque d’anaphylaxie sont identifiés sur la liste des particularités de santé;
Toute l’équipe école devrait connaître les jeunes allergiques et être en mesure d’intervenir lors d’une réaction anaphylactique;
Une formation de base d’une heure trente sur l’anaphylaxie et l’administration d’épinéphrine est offerte au personnel des écoles par l’infirmière et une auto-formation est disponible en tout temps dans le volet «milieu sain et sécuritaire» du site de la commission scolaire des affluents au http://sainetsecuritaire.csaffluents.qc.ca/ (voir chapitre 5);
Les élèves pour lesquels un auto-injecteur d’épinéphrine est prescrit devraient le porter sur eux. Pour certains élèves, il se peut que l’auto-injecteur d’épinéphrine soit dans un lieu commun identifié sur la liste des particularités de santé;
Une feuille de consignes « universelles » est à appliquer pour tous les élèves identifiés à risque de réaction anaphylactique sur la liste des particularités de santé;
La restriction de certains aliments à l’école (boîte à lunch, collation, armoire du personnel, machines distributrices…) se limite généralement aux noix et arachides et produits avec des traces de ces aliments car ceux-ci représentent les allergènes les plus courants auprès de la clientèle d’âge scolaire;
De façon générale, les autres aliments n’exigent pas d’être exclus de l’école si certaines mesures préventives sont appliquées telles que : lavage des mains des élèves avant de manger et du personnel de l’école avant de toucher aux repas des
7. LES PROBLÈMES DE SANTÉ CHRONIQUES
Vous trouverez dans cette section de l’information sur :
7.1 L’anaphylaxie
7.2 L’épilepsie
7.3 L’asthme ou problématique respiratoire avec prise de médication en aérosol
7.4 Le diabète
7.5 Les problématiques de santé qui nécessitent une assistance du milieu pour prodiguer un soin invasif ou non invasif relié au maintien de la santé
40
Quelques règles à retenir :
1. S’il y a un soupçon quant à une possible réaction anaphylactique, il ne faut jamais hésiter à administrer l’épinéphrine puisque les personnes à risque d’anaphylaxie n’ont pas toujours des réactions parfaitement prévisibles.
2. Il n’y a pas de contre-indication à utiliser l’épinéphrine (ex : Épipen) lors d’une réaction anaphylactique.
3. L’épinéphrine doit être administrée le plus tôt possible après le début des symptômes de la réaction allergique. La progression des symptômes se fait parfois de façon très rapide.
4. Toute personne qui reçoit de l’épinéphrine doit être transportée immédiatement à l’hôpital par ambulance et ce, même si les symptômes disparaissent après la première injection.
5. Aussi longtemps que les ambulanciers ne sont pas arrivés, une dose d’épinéphrine peut être
administrée toutes les 5 minutes si les symptômes s’aggravent ou persistent. Un nouvel
auto-injecteur doit être utilisé pour chaque dose.
enfants; boîtes à lunch des élèves allergiques séparées et identifiées à leur nom; pas d’échange de nourriture, d’ustensiles et de contenants entre les élèves; respect d’une distance avec l’enfant allergique lorsqu’il y a consommation d’un aliment allergène pour lui par un autre enfant (pas assis immédiatement à côté) et respect de la consigne pas d’arachides ou de noix à l’école.
41
Consignes d’interventions lors d’une réaction anaphylactique :
42
43
7.2 L’épilepsie
Consignes lors d’une crise d’épilepsie
Les élèves épileptiques sont identifiés sur la liste des particularités de santé;
Toute l’équipe école devrait être en mesure d’intervenir lors d’une crise d’épilepsie;
Une auto-formation est disponible en tout temps dans le volet «milieu sain et sécuritaire» du site de la commission scolaire des affluents au http://sainetsecuritaire.csaffluents.qc.ca/ (voir chapitre 5);
La consigne ci-jointe est à appliquer pour tous les élèves identifiés épileptiques ainsi que les cas de personnes non-connues qui présenteraient des convulsions;
Un rapport d’observation doit être complété par le témoin de la crise d’épilepsie et être remis aux parents. Ce document est disponible dans la section «Annexes et formulaires pour les écoles» du site de la commission scolaire des affluents au http://sainetsecuritaire.csaffluents.qc.ca/.
44
Rapport d’observation de crise d’épilepsie à remettre aux parents
45
Rapport d’observation de crise d’épilepsie à remettre aux parents
46
7.3 L’asthme ou problématique respiratoire avec prise de médication en aérosol
Consignes lors d’une crise d’asthme ou d’une problématique respiratoire avec prise de médication en aérosol:
Les élèves asthmatiques sont identifiés sur la liste des particularités de santé;
Toute l’équipe école devrait être en mesure d’intervenir lors d’une crise d’asthme;
Une auto-formation est disponible en tout temps dans le volet «milieu sain et sécuritaire» du site de la commission scolaire des affluents au http://sainetsecuritaire.csaffluents.qc.ca/ (voir chapitre 5);
La consigne suivante est à appliquer pour tous les élèves identifiés asthmatiques.
47
48
7.4 Le diabète
Les parents sont les premiers responsables de l’administration des soins et des
médicaments à leur enfant. Cependant, comme ils sont très souvent dans l’impossibilité
d’être présents quotidiennement dans les écoles, cette responsabilité peut être confiée
à des personnes qui ne sont pas des professionnels de la santé. L’article 39.8 du Code
des professions permet à des non-professionnels de la santé, dans les milieux scolaires
et dans d’autres milieux de vie substituts temporaires pour enfants, d’administrer des
soins et des médicaments prescrits et prêts à être administrés. Cette activité peut leur
être confiée en tout temps dans la mesure où la condition de santé de l’enfant est
stable. Les parents doivent cependant pouvoir être joints en tout temps.
Consignes pour les élèves diabétiques :
Le parent doit prendre connaissance du protocole d’intervention concernant le
diabète et signer le formulaire « Autorisation et acceptation du protocole
d’intervention » et le retourner à l’infirmière du CISSS de Lanaudière;
Les parents doivent pouvoir être rejoints en tout temps par un moyen
permettant d’assurer une réponse immédiate (cellulaire, téléavertisseur…);
Les élèves diabétiques sont identifiés sur la liste de particularités de santé. Un
enfant diabétique qui présente des signes d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie
doit être pris en charge par l’un des aides-soignants désignés pour cet élève. En
l’absence d’un des aides-soignants désignés, le parent doit être rejoint afin de
prodiguer les soins requis;
L’aide-soignant (non-professionnel de l’équipe-école désigné par la direction
d’école) devra être formé par l’infirmière du CISSS de Lanaudière (ou par une
personne autorisée par le CISSS de Lanaudière) pour pouvoir effectuer un soin,
administrer un médicament injectable ou encore aider ou superviser les
interventions auprès de l’élève diabétique;
L’infirmière du CISSS de Lanaudière doit s’assurer que l’aide-soignant comprend
bien les consignes d’interventions pour l’élève diabétique et qu’il est habileté à
poser les actions prescrites;
Chaque élève diabétique aura une feuille de consignes individuelles puisque
chaque élève a des besoins spécifiques et un plan de traitement distinct. Les
feuilles de consignes seront remises seulement aux aide-soignant formés;
49
Si la condition de l’élève devient instable, c’est au parent d’assurer les soins et
d’administrer la médication requise;
Les parents doivent fournir la médication : l’insuline et le glucagon (selon le cas)
doivent être prescrits. Dans le cas de seringues d’insuline, elles devraient
idéalement être préparées par la pharmacie, mais celles préparées par les
parents sont également acceptées à condition que les informations nécessaires y
soient inscrites sur une étiquette autocollante, soit : le nom du jeune, le nom de
l’insuline, la dose à administrer, la fréquence, le lieu de conservation et la date
de préparation.
Les communications entre le parent et l’aide-soignant de l’école doivent se faire
au moyen du formulaire «ajustement de l’insuline par les parents». La copie
blanche de ce document (ou l’original) doit être acheminée à l’infirmière pour
être archivée au dossier de l’élève. Dans le cas où les parents ont une
prescription médicale certifiant qu’ils peuvent eux-mêmes décider de la dose
d’insuline à administrer à leur enfant, les indications doivent apparaître sur ce
formulaire.
L’aide-soignant doit suivre et respecter les feuilles de consignes de l’élève. Il ne
peut pas modifier les actions inscrites sur les feuilles de consignes, par exemple :
administrer un bolus d’insuline suite à la demande d’un parent lorsque cette
action n’est pas inscrite sur la feuille de consignes. Dans un tel cas, le parent doit
administrer lui-même la médication;
Un élève peut procéder lui-même à ses soins et traitements à l’école. Les élèves
du primaire qui sont autonomes doivent être supervisés par un aide-soignant
habileté.
50
Symptômes d’hypoglycémie et d’hyperglycémie :
SYMPTÔMES D’HYPOGLYCÉMIE Pâleur, peau moite, transpiration Tremblements, faiblesse, manque de coordination Changement de comportement, irritabilité Faim excessive et soudaine Mal de tête Vision embrouillée Nausées, douleurs abdominales Étourdissements, évanouissement Autres : _________________________
SYMPTÔMES D’HYPERGLYCÉMIE : bouche sèche soif excessive besoin fréquent d’uriner vision trouble fatigue Autres : ______________________________
51
7.5 Problématiques de santé qui nécessitent une assistance du milieu pour prodiguer un soin invasif ou non invasif relié au maintien de la santé
Certains élèves requièrent une aide pour effectuer les soins nécessaires au maintien de leur santé. Les parents sont les premiers responsables de l’administration des soins à leur enfant. Cependant, cette responsabilité peut être confiée à des personnes qui ne sont pas des professionnels de la santé (aide-soignant). L’article 39.8 du Code des professions permet à des non-professionnels de la santé (aides-soignants), dans les milieux scolaires et dans d’autres milieux de vie substituts temporaires de prodiguer certains soins invasifs et non invasifs. Certaines activités déterminées par le CISSS de Lanaudière peuvent leur être confiées dans la mesure où ils sont habiletés à administrer ces soins. L’aide-soignant est considéré habileté à exécuter un soin lorsqu’il a reçu l’enseignement spécifique nécessaire et qu’il démontre sa capacité à l’exécuter lors d’une évaluation prévue à cette fin. Voici quelques activités de soins autorisées par le CISSS de Lanaudière et pouvant être prodiguées en milieu scolaire par un aide-soignant formé :
Activités de soins pouvant être prodiguées en milieu scolaire par un aide-soignant formé
Soins aux trachéostomisés
Aspiration des sécrétions via trachéo-bronchiques
Nutrition
Gavage (produit de gavage déjà préparé)
Élimination intestinale
Stomie intestinale (vidange et entretien du sac)
Soins uro-génitaux
Vidange de l’urine d’un sac collecteur
Entretien et fixation du système de drainage vésical à demeure
Cathétérisme vésical
Recherche de corps cétoniques urinaires à l’aide de bandelettes réactives
Pansement et soins de plaies
Mise en place d’une pellicule transparente
Pansement protecteur
Soins respiratoires
Administration d’oxygène par lunette nasale ou masque
Aspiration des sécrétions de la cavité buccale
Aspiration des sécrétions nasales à l’aide d’un cathéter
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Les soins invasifs et non invasifs autorisés par le CISSS de Lanaudière et pouvant être prodigués en milieu scolaire doivent répondre aux critères suivants :
Les soins sont requis sur une base durable, courante et usuelle;
Les soins sont nécessaires au maintien de la santé et des activités de la vie quotidienne de l’élève;
La condition de santé de l’élève est chronique mais stable;
L’élève est incapable de se donner lui-même ses soins en raison d’une incapacité motrice ou intellectuelle, de son âge, d’une maladie chronique ou d’un problème de santé mentale2.
Les critères d’exclusion suivants sont à respecter pour le milieu scolaire :
Les soins ne sont pas autorisés dans le cas de tout élève dont la condition de santé est aiguë ou instable à la suite d’une opération chirurgicale, d’un traitement, d’un nouveau problème de santé tel qu’une infection, une complication, une douleur, un saignement ou tout autre symptôme aigu, etc.
Procédure lorsque qu’un élève nécessite une assistance du milieu scolaire pour prodiguer un soin invasif ou non invasif :
L’élève et ses parents doivent être référés à l’infirmière du CISSS de Lanaudière;
L’infirmière évalue la condition de santé et les besoins d’assistance aux soins de l’élève en collaboration avec les parents. Elle prend ensuite la décision de confier l’activité de soins aux aides-soignants en tenant compte de la condition clinique de l’élève et des critères d’inclusion et d’exclusion identifiés par le CISSS de Lanaudière;
La direction d’école en collaboration avec l’infirmière détermine les aides-soignants qui devront être formés afin de pouvoir pratiquer l’activité de soins requise;
L’infirmière élabore la feuille de consignes dédiée aux aides-soignants pour les activités confiées en collaboration avec les parents;
La formation des aides-soignants est donnée par l’infirmière ou une personne autorisée par le CISSS de Lanaudière. L’infirmière évalue les habilités de l’aide-soignant à accomplir l’activité d’exception;
L’aide-soignant exécute les activités confiées selon les directives et consignes émises par l’infirmière en utilisant les outils cliniques en vigueur. Il se réfère à l’infirmière pour toute situation particulière reliée aux activités confiées.
2 Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, La contribution des aides-soignants et des proches aidants aux soins infirmiers,
2011, p.21
53
NOTE
- Le parent de l’élève doit toujours être la première personne avisée en cas de problématique avec les activités d’exception pratiquées à l’école. Ensuite, l’aide-soignant doit rapidement aviser l’infirmière lors de toute erreur ou omission dans l’application des soins se produisant pendant les heures de fréquentation scolaire.
- Les parents ne peuvent pas exiger du CISSS ou d’une école de la commission scolaire l’administration d’un soin qui n’est pas prévu à l’article 39.8 du Code des professions ou qui ne respecte pas les critères émis par le CISSS ou qui n’est pas prescrit par un médecin ou qui diffère de la consigne émise par l’infirmière du CISSS.
- L’aide-soignant doit avoir accès à une infirmière sur une base régulière (pendant les heures de
fréquentation scolaire, excluant les heures du service de garde et les fériés du CISSS de Lanaudière). Dans le cas où la problématique survient à l’extérieur des heures de travail de l’infirmière du CISSS de Lanaudière, les interventions relèveront de la responsabilité des parents. L’infirmière doit tout de même être avisée.
54
8. LE DÉPISTAGE AUDITIF
Vous trouverez dans cette section de l’information sur :
8.1 Procédure pour le dépistage auditif
55
9. LISTE DES AUTO-FORMATIONS VIDÉO
Plusieurs auto-formations en format vidéo sont accessibles en tout temps
pour le personnel du milieu scolaire au lien suivant :
http://sainetsecuritaire.csaffluents.qc.ca/spip.php?rubrique180
Les différents sujets abordés sont les suivants :
1) L’anaphylaxie
2) L’asthme
3) Le défibrillateur externe automatisé
4) Le diabète
5) L’épilepsie
6) Les maladies infectieuses
7) La médication à l’école
8) Les problématiques de santé à l’école