Griffonnier017 29septembre2004

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No 17 • mercredi 29 septembre 2004 • 12 pages • 3000 copies • gratui t

Prêts et bourses:Nouveau régime?

L a P a g e d u M A G ETon milieu, tes etudes, ta place

MAGE-UQAC pour le mandat 2004-2005

Présentation des officiersUne association étudiante ne pourrait pas fonctionner sans une équipe d’exécutantsdont le rôle est de promouvoir les intérêts et de défendre les droits de ses étudiants.

Mot du président

Bonjour, chers collègues étudiants! Permettez-moide me présenter, Éric Laberge, président de votreassociation étudiante. Je suis étudiant à la maîtriseen informatique, un domaine où j’ai égalementcomplété un baccalauréat ici même, à l’UQAC. Jesuis de près le mouvement étudiant depuis déjà plusde trois ans, depuis ma propre association étudiantemodulaire jusqu’à ce jour au sein de l’équipe exé-cutive du MAGE-UQAC. C’est maintenant monrôle de vous représenter en plus de m’assurer dubon fonctionnement de l’organisation. Voila en peude mots la description d’une tâche qui demande denombreuses heures de disponibilité. En compagniede mes collègues, nous nous acharnerons à faire devotre séjour en notre compagnie une expérienceagréable. Qu’est-ce que nous ferons cette année? Ilest certain qu’avec les récentes décisions touchant lefinancement de l’enseignement et de l’aide finan-cière, il serait irresponsable de ne pas se pencher surces questions. Pour ce qui est du reste, je vous inviteà consulter la prochaine parution du Griffonnier oùnous vous présenterons une synthèse de notre pland’action pour l’année. Bonne année scolaire!

Mot du secrétaire général

Bonjour, je suis votre nouveau secrétaire généralpour le mandat 2004-2005. Je me nomme SteeveLechasseur et j’étudie en psychologie. J’en suis à madeuxième année. Pour toute question concernant lespolitiques, les statuts et tout autre texte réglemen-taire, je suis la personne à consulter! Je suis à votredisposition lorsque je suis présent aux bureaux duMAGE-UQAC! Le MAGE-UQAC est un organismeen constante évolution et il nécessite la participationde tous. C’est pourquoi j’espère que nous pourronsensemble contribuer à son développement et établirdes liens de confiance. Bonne rentrée et au plaisir devous rencontrer!

Mot du vice-président aux affaires externes

Bonjour, mon nom est Martin Filion. Je réalise undoctorat en développement régional. J’ai une forma-tion de premier cycle en génie forestier et une autrede deuxième cycle en gestion de projet. Mon chemi-nement professionnel m’a amené à laisser ma régiond’origine (Québec) pour m’installer ici. Les affairesexternes regorgent de défis et de projets latents.Certains d’entre eux nécessitent un débroussaillageet des activités de prospection auprès des parte-naires potentiels. L’obtention d’un meilleur servicede transport en commun fait partie de ce type deprojets. Votre association générale prend égalementpart à des mouvements nationaux. Elle collaborenotamment avec la Fédération Étudiante Universi-taire du Québec (FEUQ) dans plusieurs dossiers.Dans ses représentations, MAGE-UQAC se faitporteur d’un discours régional et en ce sens, fait lapromotion des activités d’enseignement et derecherche réalisées dans les régions périphériques.

Mot du vice président aux affaires institutionnelles

Bonjour, pour ceux qui ne me connaissent pas, jesuis Joël Brassard-Morisette, étudiant au certificat enhistoire pour la prochaine année. L’une des chosesles plus difficiles pour moi a été de choisir dans queldomaine je voulais étudier. Étant de nature touche-à-tout, j’ai essayé quelques domaines avantd’atterrir dans ce programme. En arrivant àl’université, je m’étais à l’origine inscrit au bacca-lauréat en chimie... Ça ne dura pas très longtempspuisque mon intérêt a très vite été piqué par unautre domaine: la politique. C’est dans cet élan queje me suis présenté au MAGE-UQAC, au poste device-président aux affaires institutionnelles... End’autres mots, responsable des relations avecl’administration et les syndicats de l’institution...D’ailleurs, pour la prochaine année, mes objectifssont très clairs: faire une représentation active à biendes niveaux dans l’institution, au meilleur de mescompétences dans le domaine, et compléter moncertificat! Je vous souhaite une bonne année, etn’hésitez pas à venir nous voir!

Mot du vice-président aux affaires pédagogiques

Bonjour! je suis Pierre-Luc Gauthier, vice-présidentaux affaires pédagogiques. Je suis un étudiant detroisième année au baccalauréat en psychologie.Grossièrement, mon rôle est de faire en sorte quetous les étudiants soient satisfaits de leurs études. Eneffet, c’est moi que vous devrez venir voir si vousavez une plainte à formuler à l’endroit d’un pro-fesseur ou si vous trouvez que votre note n’est pasjustifiée. En d’autres mots, je serai là pour défendrevos droits et vos intérêts dans le domaine péda-gogique durant toute l’année scolaire. Pour finir, sivous aimeriez vous impliquer dans la pédagogieétudiante, venez me voir et je tâcherai de vous trou-ver une occupation. Passez une belle année et que laréussite scolaire soit avec vous.

Mot du vice-président aux affaires étudiantes

Bien le bonjour à tous et à toutes, mon nom est KarlSt-Gelais. J’en suis aux «derniers milles» de monbaccalauréat en intervention sociale. Par ailleurs, J’aiune formation de niveau collégial en musique quej’ai complétée au collège d’Alma. J’ai été choisi afind’assumer le poste de vice-président aux affairesétudiantes de votre association générale. Mais aufait, qu’est-ce que ça mange en hiver un «vice-président aux affaires étudiantes»? En gros, celui-cia la responsabilité de coordonner les différentsévénements socioculturels organisés par le MAGE-UQAC. Ainsi, j’aurai à mettre à contribution lemaximum de ressources de notre milieuuniversitaire pour que la vie étudiante soit le plusvariée, intéressante et enrichissante possible, et ce,pour tous et chacun. C’est d’ailleurs avec un certainzèle que je me propose de relever ce défi qui est de«contenter tout le monde».

Mot du vice-président aux affaires de cycles supérieurs

Bonjour, je m’appelle Giorgio El Ghandour. Suite à ma participationaux Conseils Centraux, et vu le désir de m’impliquer dans la vieétudiante afin d’améliorer celle-ci, je vous fait part de mon élection auposte de vice-président aux affaires de cycles supérieurs. Étudiant à lamaîtrise en gestion des organisations avec pour option entrepreneur-ship. En me referant à la théorie de l’entrepreneur Shumpeterienaffirmant que l’innovation et l’un des facteurs-clés de l’économie danslaquelle nous vivons. Partant de ce fait, je me propose donc d’élaborer,de concevoir et de mettre en place un système d’interaction, avec lacollaboration des étudiants des universités partenaires de l’UQAC, encréant pour ainsi dire des associations étudiantes dans chacune desuniversités, qui seront chapeautées par le MAGE-UQAC. Effecti-vement, je compte mettre à profit tous les aspects, dans leurs inté-gralités. L’opportunité se détermine sous deux angles devant l’aspectéconomique: 1-Nous devons mettre à profit les différentes études decas réalisées par les étudiants et approuver par leurs professeurs pourles soumettre aux différents entrepreneurs de la région de la sociétémère (UQAC) qui ont l’ambition de s’ouvrir à l’international. 2-Celanous permettra d’effectuer des transferts de connaissances, enexportant nos jeunes diplômés acquérir l’expérience à l’étrangers dansles entreprises désirant s’imprégner d’une culture différentes oud’école différentes. Également, je me tiendrai prêt et j’assumerai toutesles taches inhérentes à mon poste, avec conviction et sincérité, etparticiperai à la bonne marche de l’association pour atteindre lesobjectifs fixés. Je me tiens donc prêt à recevoir tous vos commentairesou critiques. Je vous souhaite à tout(e)s une année pleine de succès.

Le MAGE s’est donc concentré sur certainsdossiers. Parmi eux, un projet en collaborationavec le café Jeunesse est en bonne voie de réussite.Il s’agit d’un organisme, principalement constituéde mères monoparentales encore étudiantes, etl’objectif vise à obtenir des places en garderie dansles centres de la petite enfance. Quelques placesauraient d’ailleurs déjà été trouvées. Un autre projet, concernant uneentente entre la galerie d’art «L’Œuvre de l’Autre» et l’UQAC, est aussisur le point d’aboutir. Les développements sont à suivre. De plus, il ya eu rencontre des associations étudiantes de la province afin des’informer sur la structure de d’autres universités au Québec.Monsieur Laberge a ainsi rencontré l’association étudiante del’Université McGill, rencontre qu’il a qualifié de «très intéressante».

La période estivale a permis l’ébauche du «plan d’action 2004-2005».Les objectifs de ce dernier ont déjà été acceptés par le Conseil Centralet ce document sera rendu public sous peu. Vous pourrez le consultersur leur site internet et le MAGE invite fortement les étudiant(e)s à lelire. Le MAGE a aussi participé à l’élaboration du «Guide des activitésd’intégration» concernant, entre autres, la consommation responsableet la sécurité. Comme vous le constatez, le MAGE-UQAC n’a paschômé, au contraire. Plusieurs dossiers ont avancé et d’autres sont encours de traitement. À vous d’en surveiller les développements!

JE SUIS ICI.

VACANCES OU AFFAIRES,

JE VOYAGERAITOUJOURS

EN PREMIÈRE.Je désire être là où ça bouge et participer aux décisions

cruciales pour l’avenir de mon entreprise. J’ai un bon niveau de tolérance au risque et je veux travailler

dans une équipe ouverte au changement. Je veux proposer de nouvelles idées et de nouvelles façons

de faire. Je m’intéresse aux chiffres comme source d’information, mais surtout comme moyen de faire grandir

mon organisation. Je suis CMA.

C’EST MON AVENIRwww.cma-quebec.org

Prêts et bourses

Nouvelles modificationsIl se peut que la nouvelle procédure commence en janvier 2005, des notessupplémentaires sont attendues à la mi-session.

Abderrahman Hassi

Que fait le MAGE UQAC durant l’été? Peut-être vousêtes- vous aussi posé la question. C’est pourquoi j’airencontré monsieur Éric Laberge, président, afin desavoir quelles avaient été les occupations du MAGEdurant la période estivale. Il m’a appris que l’équipe duMAGE a profité du calme saisonnier pour faire avancerplusieurs projets.

Durant la saison morte

Pas de chômagepour le MAGE

Joanne Garneau

Des changements ont étéapportés tout récemment au pro-gramme de prêts et bourses. Ils’agit d’un calcul de l’aide sur unebase mensuelle plutôt que trimes-trielle, permettant aux bénéfi-ciaires de recevoir le montant del’aide financière au moment op-portun. De surcroît, les montantsseront dorénavant versés directe-ment dans les comptes bancaires

des bénéficiaires. Il convient égale-ment de souligner que les certifi-cats de prêt seront remplacés pardes autorisations de prêt, trans-mises électroniquement aux éta-blissements financiers. Cette auto-risation ne sera remise qu’uneseule fois pendant les études, à lasuite de la première demande d’ai-de financière. Quant à la garantiedes montants d’aides, c’est legouvernement qui s’en charge. Lanouveauté la plus marquante de-meure la coupure dans les bourses.

En effet, la portion du prêt a aug-menté pendant que celle de labourse a fléchi pour une mêmeannée d’attribution. Le service del’Aide Financière aux étudiantsde l’UQAC ne dispose pas présen-tement d’informations concer-nant la date d’entrée en vigueurde ces changements, quoiqu’onles ait prévus pour l’année encours. Il se peut que la nouvelleprocédure commence en janvier2005, des notes supplémentairessont attendues à la mi-session.

Vous avez une idée d’affaires?

Vous voulez en savoir plus sur le démarrage d’entreprises?

SÉANCE D’INFORMATION SUR LEDÉMARRAGE D’UNE ENTREPRISE

Jeudi le 14 octobre 2004 • Local H6-1100 • de 9 h à 10 h

GRATUITInscrivez-vous en communiquant avec Mme Myriam Duperré

au (418) 545-5011 poste 5308.

Agente de développement:

Karyne Gagné

Rédacteur en chef: Nicolas Fortin

Conception graphique, montage

et pré-presse: Anne-Édith Rioux

Conception de la une: Nicolas FortinKaryne Gagné

Anne-Édith Rioux

Publicité: Vincent DallaireKaryne Gagné

Anne-Édith Rioux

Correction: Catherine GagnéKaryne Gagné

Martin MarceauAnne-Édith Rioux

Photographie: Karyne GagnéAnne-Édith Rioux

Collaborateurs: Félix-Antoine CarignanDÉES Éco-Conseil Pierre BeauregardJohanne Garneau Roger WehbeAbderrahman Hassi Dominic LocasFélicia Pivin Yves Plourde

Mireille Gagnon-LanglaisAudrey-Claude Gaudreau

Audrey Savard et Marilyn Côté

Impression: Imprimerie Le RéveilTirage: 3000 copies

Le Griffonnier ne se tient pas responsable

de la page du MAGE-UQAC dont le

contenu relève entièrement de celui-ci.

Les propos contenus dans chaque article

n’engagent que leurs auteurs.

Dépôt légal-

Bibliothèque Nationale du Canada

Bibliothèque Nationale du Québec

Le Griffonnier est conçu par les

Communications Étudiantes

Universitaires de Chicoutimi (CEUC)

Prochaine parution:

Mercredi 3 novembreTombée des textes:

Mercredi 27 octobre, 17hTombée publicitaire:

Mercredi 27 octobre, 17h

555, boulevard de l’Université

Chicoutimi (Québec) G7H 2B1

Local P0-5110, Casier #25

Téléphone: (418) 545-5011

poste 2011

Télécopieur: (418) 545-5336

Courriel:

journal_griffonnier@uqac.ca

On l’a enfin trouvé!Il s’agit de Nicolas Fortin, notre nou-veau rédacteur en chef. Finissantd’ATM en télévision, M. Fortin étudiemaintenant en enseignement de l’u-nivers social. Possédant une expé-rience pertinente pour le poste, ilarrive dans l’équipe pour établir lamission même du Griffonnier: «Assu-rer les communications du milieuuniversitaire et offrir la possibilitéaux étudiants d’acquérir de l’expéri-ence en communication» Le mandatde Nicolas? Assurer la qualité journa-listique des textes et des évènementsà couvrir. Le Griffonnier te souhaite labienvenue parmi nous!

Avec les années, les moyensde communication ont évolués eton a transformé le titre de crieuren rédacteur en chef ou directeurde l’information. La mission enelle-même n’a guère ch a n g é :transmettre l’information de fa-çon juste et efficace. Voilà ce àqu oi je m’ em p l oi erai dans lesmois à venir. Les mots ont tou-j o u rs be a u coup plus d’impor-tance pour son auteur que pourle lecteur. C’est dans cet optiqueque l’équipe du Griffonnier tra-va i ll era cet année. Ren d re lecontenu de la publication tou-j o u rs plus actu el , a t trayant etinformatif. De cette façon, la tri-bune estu d i a n tine ga gn era enlectorat et les idéologies n’y circu-leront que mieux! «N’ayez d’into-lérance que vis-à-vis de l’intolé-

rance». (H.Taine) Jen’aime pas la cen su re mais ilarrive qu’elle devienne nécessairedans certains cas. Lors que nous (lecomité de rédaction) sélection -nons les textes à publier, nous lefaisons essentiellement dans unesprit journalistique. Nous avonsaussi des contraintes de format etbudgétaire.

Dans les prochaines parutions, jeprofiterai de cette tribune édito-riale pour vous exposer ma visionc ri ti que de la vie étu d i a n te etcivique. Que de plaisirs en pers-pective . . . Ce moi s - c i , n o uve a ur é gime d’aide financière auxétudes à faible teneur en bourse...Regardez la une... Une image vautmille mots.

Vous êtes tous les bienvenus, voyageursinvétérés, ainsi que ceux qui brûlent d’envie demettre les pieds en terres étrangères mais qui,pour une ra i s on ou pour une autre , ne font pasle grand saut. Pour ceux et celles qui se sou-viennent, nous vous avons présenté un projetsur les valeurs humaines au centre social enavril dernier.

Ce projet avait comme objectif de vous écou-ter nous parler de vos valeurs fondamentales,de vos perceptions face à la différence et face ànotre réalité sociale. Nous souhaitons doncdonner suite à ce projet qui nous tient à cœur.

Au 21e siècle, être un Être Humain facilite l’en-gouement à la possession, à l’image et au pou-voir. Lâchons prise sur l’intellectualisation, lacompétition et le jugement afin d’ouvrir nosh ori zons tous en s em bl e . Don n ons-nous le droi t

de faire parler notre cœur detemps à autre, ça fait du bien!Pour notre part, nous avonschoisi d’aller voir ce qui sevivait ailleurs.

Durant notre péri p l e , n o u savon s perçu une réalité quenous connaissons depuis tou-jours et ce, même à travers lesplus grandes différences cul-

tu rell e s , po l i ti qu e s ,sociales, éthiques, sanitaires, religieuses... Nes on t - elles pas to utes d’inspira ti on nord -américaine? Si nous vous parlons d’entraide,de respect, d’amour et de foi, ça vous ditquelque chose? C’est de cette réalité que nousvoulons parler maintenant. Ces valeurs quinous lient entre nous et nous rappellent quenous existons.

Alors, si ces sujets vous interpellent, et quevous êtes curieux... nous apprécierions votrecompagnie. Nous vous précisons que le vin estpermis donc, apporter votre bouteille! Nousaimerions aussi que vous apportiez un objetqui vous rappelle quelqu’un ou un événementque vous aimeriez partager avec nous. (Lesph o tos sont les bi en s venues car elles son tsource d’inspiration.)

Notez bien que notre objectif n’est pas de vousraconter notre voyage, mais d’échanger sur dessujets qui nous sont venus à l’espr it et quenous ju geons essen ti el de part a ger. Cet tesoirée sera pour nous un tremplin vers la réa-lisation d’une autre activité que vous ne tarde-rez pas à entendre parler. Des informationssu pp l é m en t a i res seront affichées bi en t ô t .Donc, nous avons besoin de vos témoignageset de votre humanité pour nous orienter versce projet final. De la solidarité, quoi...

U Q A C

L a l a n t e r n e d e l ’ i n t e r n eL’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne

Avis aux intéressé(e)s!Peut-être aviez-vous reconnu les paroles d’Ariane Moffat? Ces mots,nous en avons fait notre philosophie de vie lors d’un périple enÉquateur cet été. Nous en faisons aussi la thématique des projets àcaractère social et culturel que nous organiserons cette année, dontune «soirée du voyage» qui aura lieu au local P0-1010, le jeudi 14octobre 2004.

Audrey Savard et Marilyn côté

Mot du rédac

Le crieur publicOyé! Oyé! braves étudiants, je meprésente, Nicolas, votre nouveau crieurpublic. Dans notre pays ancien, onrecourait aux services du crieur publicpour informer les paroissiens.

Nicolas Fortin

Depuis 1997, des chercheurs professionnels etdes étudiants travaillent sur l’Atlas électronique duSaguenay Lac-Saint-Jean. Coordonné par Magella-J.Gauthier, ce projet de recherche est très animé etprofite grandement à ceux qui le conçoivent. Eneffet, jusqu’à maintenant, sept étudiants au bacca-lauréat en géographie ont fait leur mémoire de find’études dans le cadre de ce projet et cinq étudiantsà la maîtrise y travaillent activement. Ce projet leurapporte à la fois une expérience scientifique, uneexpérience de travail, des sous et une reconnaissanceau plan de la production scientifique.

L’Atlas électronique est né de réflexions à traversl’ensemble des universités du Québec au milieu desannées 90 et fait partie du projet global de l’Atlasélectronique du Québec, que l’on retrouve à cette

adresse www.atlasduquebec.qc.ca. Étant donné la crois-sance d’efficacité et de popu-larité d’internet, on a cru bon d’utiliser cette tech-nologie pour diffuser les recherches dans les régions.De plus, on a profité du financement mis sur piedpar le gouvernement du Québec.

Rendez-vous au www.uqac.ca/atlas, où vous trouve-rez quelques 500 cartes géographiques abordant di-vers aspects tels les sciences sociales, la démogra-phie, les transports, l’économie en général et l’en-vironnement. Ces cartes sont accompagnées dediagrammes et de photographies ainsi que d’untexte expliquant la méthodologie de travail et labibliographie. Ça vaut la peine de souligner une desbelles réussites de l’UQAC.

E n b r e fVotre COOPSCO

Il y aura assemblée générale de la Coopérative étudiante de l’UQACmercredi le 29 septembre 2004 à midi (12h00) au local P0-5000. C’estl’occasion de te prononcer sur les orientations de ton entreprise etchoisir les représentants au conseil d’administration. Au conseild’administration, tu administres ta coopérative et décides des diversespolitiques et utilisation des surplus. Bienvenue à tous les membres.

Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAC

Recrutement C.A. CEUCVous êtes intéressé(e) à faire partie du Conseil d’Administration desCommunications Étudiantes? Joignez-vous à l’équipe, nous recher-chons de nouveaux administrateurs. Une assemblée générale aura lieucet automne où de nouveaux officiers seront élus pour former unconseil d’administration complet. Pour information: Local P0-5110,545-5011 poste 2011 et casier #25.

Première à l’UQAC

Le Club Marketing hors des murs

Le Club Marketing de l’Université du Québec à Chicoutimi s’associe, cette année, avecle Club de boxe de Chicoutimi dans le cadre de l’organisation des Gants Dorés 2005de Saguenay. Ce sont les 20,21 et 22 mai prochain qu’aura lieu ce championnatprovincial, au Pavillon d’Agriculture de Chicoutimi.

Le championnat provincial des Gants Dorés estla plus ancienne et la plus populaire des compéti-tions de la Fédération Québécoise de Boxe Olym-pique. Le premier gala s’est tenu en 1938 dans larégion de Montréal. Il représente aussi la premièreétape de qualification pour les championnatsCanadien junior et senior.

L’organisation de cette compétition représente undéfi de taille pour le club de Boxe de Chicoutimi.Mais rien n’est laissé au hasard. M. Michel Desgagné,président et entraîneur chef du Club de Boxe deChicoutimi, et Mme Gilda Villeneuve (Shirley),présidente du comité organisateur, ont pensé à tout.Leur meilleure idée fut sans doute de s’associer auClub Marketing de l’UQAC. La principale vocationdu Club Marketing étant d’intégrer les étudiants enadministration au monde des affaires et ce, en orga-nisant des activités susceptibles de rejoindre à la fois

les étudiants et les gens d’affaires, cela devient unebonne opportunité pour le Club de Boxe d’obtenirles services de professionnels au tarif du bénévolat.Le président du Club Marketing, Yves Ntetu, sem-blait très fier d’être associé à cet événement majeur.

Organisme à but non-lucratif et reconnu par la villede Saguenay, Le Club de Boxe de Chicoutimi par-ticipe à de nombreuses compétitions et prône plu-sieurs valeurs tels que faire connaître la boxe olym-pique, la rendre accessible au public en général,développer des boxeurs de différents niveaux ainsiqu’offrir la chance à des jeunes de se réaliser et dedévelopper un sentiment de fierté et d’accomplis-sement. C’est la deuxième fois que Chicoutimireçoit cette compétition, la première ayant eu lieu en1990. Le comité organisateur espère accueillir, pour2005, un total de 2000 personnes pour les quatregalas qui se dérouleront durant la fin de semaine.

Projet de recherche

Atlas électroniqueVous désirez connaître la liste des entreprises spécialisées enextractions de minéraux? Le potentiel de cueillette de bleuets enrégion vous intéresse? Un tas de questions vous trottent dans la tête?Voilà un outil qui vous apportera beaucoup de réponses.

Félicia Pivin

Le Griffonnier

Le Griffonnierremercie ses partenaires

Avec moi, une fille de Chicoutimi,Mélanie. Nous sommes donc les deux seulsreprésentants de notre Université à cette finde semaine qui regroupe supposément lesleaders de demain. Nous arrivons à l’hôtel,tout ce qu’il y a de plus modeste: 4 étoiles,tout au plus, à deux pas du parlement.

Multiethniques, de tous les programmes,allant du droit à la médecine en passant parles arts, brillants et engagés, issus des quatrecoins du pays, tous sont ici pour une raison:augmenter leur réseau de contact. L’objectifdu gouvernement: protéger son investisse-ment. Durant ces trois jours, je participe àdes ateliers, des conférences, des débats, toutse déroulant au parlement d’Ottawa, la villeCanadienne, première cité du pays. J’échan-ge avec les autres étudiants, je socialise etvisite un peu les alentours. Une premièreconstatation: il m’apparaît évident que lesfrancophones sont minoritaires. Évidem-ment, c’est normal, nous sommes minori-taires dans «notre» pays. Quelqu’un a dit unjour «Pourquoi serais-je minoritaire danston pays lorsque je peux être majoritairedans mon pays?». C’est une question quireste encore aujourd’hui sans réponse.Première conférence. Un collègue franco-

phone m’apprend que l’an dernier, MarcGarneau et Sylvie Bernier, conférenciersinvités, s’étaient exprimés en anglais. Toutun pas en arrière pour une organisationfinancée par le gouvernement, un gouver-nement bilingue de surcroît.

Heureusement, la fondation a appris de seserreurs, cette année, les conférenciers s’ex-primeront dans leur langue maternelle, cequi constitue un grand pas en avant. Ainsi,Bernard Voyer rend son discours en fran-çais, à la grande joie d’une minorité. Sur-prise de taille, beaucoup d’anglophonesmaîtrisent le français et d’une qualité biensupérieure à la directrice de la fondation,Franca Gucciardi. Il faut donc oublier lespréjugés et y repenser, comme le dit si bienle thème de la fin de semaine: Think again/repensez-y. Après avoir échangé avec tousles lauréats, écouté une dizaine de confé-renciers, participé à une demi-douzaine d’a-teliers, plénières, et autres présentations,nous nous en retournons chez nous, sou-vent le cœur gonflé et motivé plus quejamais, déterminés à faire le bien. Coût del’opération pour la fondation: 300 000$.Pour d’autres, c’est le questionnement quicommence. Créée en 1998 par une loi du

Parlement qui lui a confié la gestion dedeux milliards et demi de dollars, la Fonda-tion aide les «Canadiens» à relever les défisd’un monde et d’une société en évolutionen favorisant la poursuite des études post-secondaires. 95% de ce montant est donnéaux élèves en ayant le plus besoin et estattribué par les provinces et 5% est donnéen bourses d’excellence parmi les étudiantsles plus méritants. C’est d’ailleurs ce 5%qui provoqua la controverse lors de lacréation de ce fond spécial. Si vous faitespartie du 5%, vous êtes donc l’heureuxlauréat d’une bourse d’excellence, plusriche de plusieurs milliers de dollars. Et sivous avez la chance d’être considérécomme un boursier «national» (10% desbourses d’excellences, 0,5% de toutes lesbourses de la fondation), vous faites doncpartie de cette société privilégiée quirassemble «la crème de la crème» de notrebeau et grand pays. Ainsi donc, je faispartie de l’élite de demain, du 0,5% de tousles boursiers du millénaire à qui on accordedes privilèges que certains pourraientqualifier de mérités, d’autres, d’exagérés.

Mais est-ce bien le rôle du gouvernementde favoriser l’élitisme? Car bien que méri-

tants, ne nous faisons pasd’illusions. Les étudiants qui performentbien et qui prennent le temps de s’impli-quer, souvent, n’ont pas les même contrain-tes financières que certains de leur collè-gues. Est-ce bien le rôle du gouvernementqui a pour mission d’être juste envers tousses citoyens? Identifier une minorité d’étu-diants comme des leaders de demain, mêmesi c’est flatteur, est-ce être juste et honnêteenvers tous les citoyens? Certains mention-neront au cours de l’événement que ce pro-gramme de bourse ressemble étrangementau programme des commandites. Voté parun gouvernement libéral, le programmepourrait effectivement frôler le scandale.Un exemple: j’étais à Calgary cet été, aveccinq autres lauréats. Échangeant à proposdes élections, quelqu’un mentionnera alors«S’ils sont prêts à me donner 10 000$ pourque je vote pour eux, alors, pourquoi pas?»

Alors, qu’en est-il vraiment? Les boursesdu millénaire, simple mission d’aide huma-nitaire désintéressée? Personnellement, jesuis très content, et vous? Dernier mot surles bourses du millénaire: j’aimerais féli-citer Pierre Beauregard, nouveau lauréatd’une bourse d’excellence en cours d’études!

Voici votre dose périodique d’informations provenantde l’A.E.M.S.A.1

Pour commencer, le 30 septembre, il y aura le partyde l’A.E.M.S.A. et le thème de la soirée est L’été Indien.Alors, apportez votre plume avec vous et venez fumer lecalumet de la paix avec les membres de l’exécutif del’A.E.M.S.A. et les autres. Avis aux membres et aux non-membres, le costume de l’indien et de l’indienne estprescrit pour cette soirée pleines d’activités aux saveursamérindiennes. Également, il y aura l’Assemblée Géné-

rale des membres jeudi le 30 septembre à 11h au centre

social et un dîner sera offert.

Nous voudrions également vous souhaiter la bienvenue ànos nouveaux membres du conseil d’administration: notrevice-président aux affaires financières, M. Simon Dufresne,et notre vice-président aux affaires académiques, M.Philippe Lebel. Bienvenue encore et bravo pour votre im-plication à l’intérieur de notre université.

Comme dans chaque association, nous avons besoin degens déterminés et impliqués pour réaliser les projets quinous tiennent à cœur. Pour ceux que cela intéresse, leposte de secrétaire général, qui est la position demandantle moins d’effort, est encore à combler. Lors des dernières

réunions, nous avons parlé de plusieurs projets qui auront lieu cette année, pour le plus grand bénéfice denos membres.

Par exemple, il y aura, en janvier, une compétition inter-universitaire qui s’appelle Les jeux du commerce et qui sedéroulera à l’Université du Québec à Rimouski. Il y aurades compétitions dans les domaines économiques, acadé-miques, marketing, en stratégies, en GRH et même spor-tives ou encore sociales. Lors de ces compétitions, des re-présentants de grandes entreprises seront présents pourfaire un recrutement sélectif des personnes démontrantles plus grandes facultés d’analyse et d’interprétation desdifférentes compétitions de cas. Alors, attention au mal detête! Aussi, ce genre de rassemblement est une belleopportunité pour créer des liens avec les étudiants desautres universités.

De plus, pour la première fois dans l’histoire de l’UQAC, ily aura le Symposium GRH pour les étudiants en gestion desressources humaines et qui aura pour but de donner uneexpérience pertinente aux premières et aux dernières an-nées avec l’option de GRH. Ces compétitions réunissent unedizaine d’universités avec des prix de reconnaissance etdes activités vraiment enrichissantes pour les participants.Donc, avis aux intéressés, il reste des places disponiblespour ces sorties éducatives.

1-Associations des étudiants des modules des sciences administratives

Jeux du commerce:jdc_uqac@yahoo.ca

Symposium GRH:plourde_yves@hotmail.com

A.E.M.S.A.:aemsa@uqac.ca

Bourses du millénaire

Nouveau programme de commandites?Jeudi matin, 10h30, aéroport de Bagotville. Je m’envole pour Ottawa, notre capitale Nationale. Ma mission: assister durant 3 joursà des conférences offertes par la fondation des bourses du Millénaire à ses 400 boursiers les plus prestigieux.

Yves Plourde

Ils doivent être performants; ils doivent prendredes décisions qui exigent un délai de réflexion mini-mum en regard des objectifs financiers qui leur sontfixés; ils doivent répondre de leur responsabilité de-vant leurs direction générale, comité de direction ouconseil d’administration.

La qualité du management reste un facteur fonda-mental pour le fonctionnement de l’entreprise. Or,on remarque que la majorité des échecs profes-sionnels se trouve liés au manque de compétencerelationnelle des managers. La culture du tempsfavorise la mise en place d’un mode de gestion parti-cipatif qui consiste à faire collaborer le plus possibleles membres des équi-pes managées au pro-cessus de décision.Mais, bien souvent, le gestionnaire se trouveconfronté à son propre exercice de l’autorité. Mana-ger consiste, en fait, à accompagner les membres deson équipe: accompagnement dans lequel la notionde l’éthique joue un rôle essentiel. Il apparaît quel’éthique est avant tout une attitude; attitude d’ungestionnaire compétent et responsable qui agit aumieux face à la situation devant laquelle il se trouve,en prenant une décision réfléchie et favorable quifait sens pour tous. Elle tend à définir le sensprofond du rôle du manager dans l’entreprise pourrépondre aux préoccupations des êtres humains, àleur désir de travailler dans uncadre propice à favoriser leur épa-nouissement personnel et à dé-couvrir la communauté humaineà laquelle ils appartiennent.

Pour ce faire, il doit être en mesurede réguler ses propres agressivités,apprendre à ne pas décider demanière pulsionnelle et à ne pastransmettre son angoisse et sonstress à tous les membres de sonéquipe. Il porte ainsi une lourderesponsabilité sociale car il doitpermettre la cohésion entre tousles membres de son équipe, s’in-terroger sur le partenariat qui unitle salarié à l’entreprise et à la so-ciété tout entière pour répondreaux attentes des êtres humainsdont il a la charge.

Le développement de formationsà l’introduction de l’éthique dansle management et de la responsa-bilité sociale des futurs managersconstitue actuellement une avan-cée visionnaire qui peut devenir la colonne vertébrale d’une nouvelle

formation au management dansles grandes écoles de gestion,telles que l’UQAC au Canada, enpartenariat avec l’Institut Supé-rieur des Études Commerciales (ISEC) au Liban.C’est bien dans des grandes écoles d’affaires et demanagement comme celle-là, qui bénéficient desmeilleurs moyens pédagogiques et techniques, que lasensibilisation à l’introduction de la notion del’éthique dans le management doit ainsi permettreaux étudiants-futurs hommes d’affaires d’appré-hender les difficultés relationnelles qu’ils pourraientrencontrer au cours de leurs stages en entreprise.C’est à partir de l’étude de cas particuliers vécus sur

le terrain que nouspouvons découvrircomment l’éthique

consiste en une attitude personnelle qui nécessited’agir au mieux devant la situation précise danslaquelle on se trouve.

Je ne pourrais assez remercier les directeurs, respon-sables et enseignants de l’ISEC (où j’ai entamé maformation universitaire) et de l’UQAC (dans laquellej’ai le privilège de continuer mon parcours), qui ontveillé et veillent toujours à nous procurer la meilleu-re formation professionnelle et intellectuelle, maisaussi nous garantir l’environnement nécessaire à unavenir plein de succès.

Raconter les deux dernièressemaines se compare à faire ladescription d’un feu d’artifice. Lepeu de cheveux qu’il me reste surla tête a été ébouriffé. Tout d’a-bord, j’ai eu les yeux à marée hau-te et la mine basse en quittantChicoutimi, en partie par les sixheures de transport jusqu’au lieud’où tout est loin (je n’aime pasles Montréalais), mais aussi parceque je laissais derrière moi autantde rires amicaux qui ne pour-raient égayer mon cœur durantles affres du voyageur en terreinexplorée. Une fois le poète enmoi ressaisi, direction le bureaurégional de Jeunesse CanadaMonde: destination camp d’ori-

entation. Tel un explorateur du15e siècle, mon Amérique à moi etaux africains se joignant à noussera Rimouski, ne me rendant enpays inconnu (Sénégal) qu’endécembre.

Alors que nous voguions versWaterville à bord de notre frêleesquif couleur d’abeille, un microet un caméraman amateur sorti-rent de nulle part et se retrouvè-rent sous mon contrôle. Que pen-sez-vous que votre humble jour-naliste en bière fit? En ni une nideux, je me mis à interviewer nospassagers à la manière des défuntsFridolineurs. Immédiatement, lagaieté envahit l’autobus et la glacefut brisée. Toutefois, une fois cesdeux instruments aux mains d’undes sénégalais, j’eus plus l’air d’unNormand L’Amour que d’unCharles Dutoit tellement ce jeunehomme était professionnel. Paraprès, j’appris que le trois quartdes africains avaient non seule-ment une formation en journalis-me, mais aussi plus d’un an d’ex-périence dans leur média respec-tif. Nous pauvres canayens enblind date, ne nous ayant encorejamais vu contrairement aux sé-négalais, faisions pâle figure.

Il fallait renverser la vapeur. Unancien de l’AEMSA ne pouvaitlaisser la situation se dégénérer.Le souvenir d’un ancien Marc-

Antoine me revint en tête. De malongue vie d’étudiant, je ne mesouviens pas d’un jeune hommeréussissant autant à mettre de lavie dans un endroit par le seul tonenjoué de sa voix et de ses chan-sons à répondre. Le démon sort del’enfer arriva donc aux oreilles demes futurs collègues avec autantde charisme qu’un plombier enpleine «craction». Par chance, l’onme remplaça avant la fin de maminute de gloire.

Nous firent donc tous connais-sance la soirée même: Iliou, Ma-xime, Marième, Adja, Matel. Ilsallaient être nos homologues sé-négalais pour les sept mois à

venir, les Béninois n’arrivant quedeux jour plus tard. Le lende-main, le premier choc culturel sefit: le sucre! Les Béninois firent lamême chose à leur arrivée, sucrertout liquide! Le lait, le thé, lepunch déjà sucré... au diable lescalories, vive la vie. Je veux dire,ici le sucre est presque rendu ta-bou. Là-bas, au diable le diabète.

Toujours sur la nourriture, je dusdéfendre mes positions face àd’autres canadiens sur le ketchup.Cher amis, le ketchup ne doit ja-mais contaminer le pâté chinois...le shepard pie peut-être... les Cana-diens anglais aiment le rouge,mais pas au Québec. Par chance,j’eus l’appui de Saguenéennesprésentent (l’une animatrice duC.O. et l’autre mon agente de pro-jet Carmen). Tout un débat quipassa proche de finir en guerreouverte de patate!

Je crois que cette semaine de campd’orientation aura été celle où lesbouleversements personnels au-ront été les plus grands de toutmon voyage. Vous saurez la suitedans la prochaine édition duGriffonnier où vous saurez toutde notre belle présentation sur leCanada. Ai-je chanté l’hymnenational, qu’ai-je appris sur lesautres pays, pourquoi me suis-jeretrouvé à quatre pattes parterre... à suivre

N o u v e l l e s d u f r on tUn bleuet fugue

Pareil, pas pareil?

Ah mon Dieu! Qu’il s’en est passé deschoses depuis que votre cher collabo-rateur a passé les limites de notre belle,mais aussi cloisonnée, région sague-néenne. Pour tout vous dire, je ne saispas par où commencer.

Félix-Antoine Carignan

L’avenir du management

Qualités et compétencesComme dans la vie de tous les jours, les entreprises ainsi que lesmanagers se trouvent soumis à un rythme de travail très contraignant,souvent générateur de stress et de remise en question personnelle.

Roger Wehbe

L’éthique est avant tout une attitude...

Ici le sucre est presque rendu tabou.

Là-bas, au diable le diabète.

Nous, les jeunes de toutes lesrégions du Québec, individuel-lement et collectivement; Habitéspar les valeurs de liberté, dejustice, d’égalité, de respect, desolidarité, de paix et de démo-cratie; Conscients du futur social,culturel et économique du Qué-bec; Responsables des choix d’au-jourd’hui pour les générationsfutures; Animés par une volontéde progrès social et d’innovation;Prônant la prise en charge etl’implication citoyenne; Inspiréspar les principes du développe-ment durable d’équité sociale, deprudence environnementale etd’efficience économique; Cons-cients que le développement duQuébec est étroitement lié à celuidu reste du monde: Voulonsconstruire un Québec où:

L’accessibilité et la qualité del’éducation sont gages de bien-être, de liberté, d’innovation et deprospérité économique. L’éduca-tion est la priorité de la sociétéquébécoise et la première res-ponsabilité du gouvernement duQuébec. L’enseignement à tousles niveaux est moderne, soutenuet adapté aux nouvelles réalités.Au-delà de son rôle de formationacadémique, l’enseignement in-tègre les notions de citoyenneté etfavorise l’épanouissement desindividus. L’éducation est finan-cée adéquatement par le gou-vernement et tend vers la gra-tuité. Elle est rendue accessiblefinancièrement et géographique-ment tout en respectant le

principe que le fardeau financierdes étudiants n’est pas augmentédans le temps.

La solidarité sociale est vitale etfondamentale et passe par le res-pect de la diversité du tissu socialquébécois et de la dignité despersonnes. La pauvreté, la pré-carité et l’exclusion sont éli-minées par la répartition équi-table de la richesse. La solidaritédu Québec dépasse aussi sesfrontières en faisant la promotionet le développement du biencommun mondial.

L’environnement est sain, ce quiimplique une gestion responsabledes ressources naturelles. LeQuébec a une vision globale et àlong terme de son développementqui a pour but l’amélioration dela qualité de vie, ce qui ne signifiepas «avoir plus», mais «êtremieux». La préservation des éco-systèmes et le respect de l’envi-ronnement y sont des conditionsdu développement. Sources d’ac-tivités économiques et consi-dérées comme patrimoine collec-tif, nos ressources naturelles sontmises en valeur pour qu’ellescontribuent au bien être des hu-mains d’aujourd’hui et de demain.

Les régions sont des milieuxaccessibles, habités et animés.Elles disposent de tous les leviersnécessaires pour que les person-nes qui les habitent soient maîtresde leur développement. La vitalitésociale, économique et culturelle

des régions est inhérente audéveloppement et au progrès dela société québécoise. La pros-périté du Québec est tributaire del’occupation de son territoireainsi que du développement é-quitable et complémentaire desrégions et des communautés au-tochtones. Leur diversité contri-bue à l’enrichissement de lasociété québécoise.

Les enfants et la famille sont aucœur des préoccupations de lasociété québécoise. La familleintègre la notion de respon-sabilité parentale et valorise lelien intergénérationnel. Le Qué-bec innove en favorisant et valo-risant la réalisation du désir dedevenir parents. Notamment, encréant les conditions propicespour mettre des enfants au mon-de ou les adopter ainsi que pourles éduquer.

La démographie est plus qu’unepréoccupation. Les actions dugouvernement sont orientées envue de prévenir les effets duvieillissement de la populationafin de garantir une équité entreles générations. Ces actions setraduisent notamment par unsoutien accru à la famille et auximmigrants. Ouvertes sur lemonde, les régions du Québecsont ainsi des terres d’accueilpour les immigrants qui conti-nuent à enrichir leur pluralitéculturelle.

Les finances publiques sont

orientées vers la pérennité et ledéveloppement des services so-ciaux et la réduction de la detteavant la baisse des impôts. En cesens, elles sont gérées non pas enfonction des intérêts électoraux,mais de la capacité de payer descontribuables actuels et futurs etde nos choix de sociétés.

Le rôle de l’État est défini enfonction des défis sociaux, envi-ronnementaux, technologiques,culturels et économiques d’au-jourd’hui et de demain. Sonaction se fonde sur des principes,des règles et des institutions quivisent à assurer la réalisation dubien commun et à soutenir lesplus démunis. L’État prend lesmoyens pour s’affirmer de façoncomplète sur la scène mondiale etparticipe pleinement aux pro-cessus internationaux pour influ-encer le développement vers lesvaleurs qui lui sont propres.

La qualité de vie et l’épanou-issement de chaque citoyen sontassurés par la prévention et lapromotion de saines habitudes devie. Le système de santé adopteune approche globale qui agit surl’ensemble des déterminants de lasanté tout en maintenant un justeéquilibre des dépenses entre lepréventif, le curatif et le palliatif.

La démocratie est la valeur quifonde l’action politique québé-coise. Le Québec assure uneréflexion continue afin d’amé-liorer l’exercice de la démocratieet du rôle de citoyen. En ce sens,les institutions sont démocrati-ques, représentatives, plurielles etparticipatives. La libre expressionest un élément fondamental d’unÉtat démocratique et de droit.Sur tout le territoire du Québec,le citoyen a accès à des sourcesd’information diversifiées et in-dépendantes des pouvoirs éco-nomiques et politiques. Les nou-velles technologies contribuent àbriser les frontières entre lesnations, les identités et les savoirspour améliorer les rapports entreles citoyens et l’État.

La recherche et l’innovationcontribuent à enrichir les savoirset les connaissances de la collec-tivité. Les activités de rechercheet de développement ne sont plusasservies aux seuls intérêtséconomiques et financiers. Ellesvisent plutôt à satisfaire lesbesoins de base de la population,à contribuer à l’avancement du

savoir et à assurer un environ-nement sain, sans restreindre laportée du principe d’indépen-dance intellectuelle. De plus, ellesvisent à réduire l’empreinte éco-logique des entreprises tout en lesrendant économiquement plusefficaces. Des lieux de diffusionindépendants informent les ci-toyens et suscitent des débatsautour des aspects scientifiques,éthiques et juridiques de cesnouveaux savoirs.

L’accès à un emploi de qualitécontribue à l’épanouissement etla valorisation de toutes lescitoyennes et de tous les citoyens.En ce sens, le Québec offre desemplois qui permettent auxindividus d’être utiles en appor-tant leur contribution à la société.Les milieux de travail sontflexibles et adaptés aux aspira-tions et aux choix de vie destravailleurs. Le juste partage dutravail est soutenu par le gouver-nement afin d’assurer une distri-bution de l’emploi qui brise lesiniquités. La formation continueet la transmission de connais-sances des plus expérimentés versles plus jeunes sont favoriséespour alimenter l’innovation.

La culture est déterminante pourle développement social et éco-nomique du Québec. La relèveculturelle y est d’ailleurs encoura-gée. Créatrice de richesses, elleassure une meilleure qualité devie et favorise le développementd’une fierté et d’une identitépropre. Véhicule par excellence, lalangue française assure au Qué-bec un rayonnement interna-tional.

La présence des Premières Na-tions, du peuple Inuit et demultiples communautés ethno-culturelles contribue au caractèreunique de la culture québécoise.Gage de progrès, de créativité etd’ouverture d’esprit, la culture estétroitement intégrée à l’éducationdes citoyens du Québec.

Le citoyen québécois, homme oufemme, est le véritable gardien deces principes. Respectueux del’environnement dans lequel ilvit, il est conscient de sa capacitéd’agir sur le bien-être collectif.Citoyen soucieux d’une consom-mation responsable, il est avant-gardiste, ouvert et solidaire enversses concitoyens et les autrespeuples avec qui il partage lesrichesses de la Terre.

N o u v e l l e s d u f r on tManifeste

Rassemblement Jeunesse québécois 2004Plus de 400 jeunes de tout le Québec se sont réunis les 3-4 et 5 septembre à la suite de l’invitation du Regroupement action jeunesse, le forumjeunesse de la région. Ces jeunes de 14 à 35 ans avaient un mandat clair, soit de définir un manifeste jeunesse québécois. Nous vous le présentonsintégralement. Vos commentaires sont bienvenus auprès du journal ou au www.raj-02.qc.ca.

Audrey-Claude Gaudreault

Cette journée de marche est offerte en deuxformules: Le première est un parcours thématiquede six kilomètres aller-retour dans les sentiers duboisé de Rivière-Du-Moulin. Un ornithologueexpérimenté répondra à vos questions. Le départ dece parcours à lieu à 8h dans le stationnement aubout de la rue Jean-Langevin. Il sera aussi possiblede prendre un départ au bout de la rue St-Thimo-thée à 10h, mais sans spécialiste cette fois.

La deuxième option en est une de quatre kilomètresdans le boisé aux Rats Musqués qui longe la rivièredu même nom. Les paysages de ce sentier sont variés

et vous serez vite surpris par la beauté des cascades.Il s’agit d’un boisé parrainé par l’école secondaireDominique-Racine et l’école primaire l’Horizon.

C’est avec la participation de la Ville de Saguenay,Kino-Québec, CLSC du Grand Chicoutimi et de l’A-gence de santé et des services sociaux que cet événe-ment est tenu pour une deuxième année consécutive.

Pour de plus amples informations, les marcheurspeuvent téléphoner aux numéros suivants: 590-1359ou 545-5011 poste 4261. En cans de forte pluie,l’activité est remise au lendemain.

Le samedi 2 octobre

L’automne ça marche!Le samedi 2 octobre prochain, Les Verts Boisés du Fjord organise une journée demarche à pied pour l’ensemble de la population de Saguenay dans deux boisésurbains de la ville. L’organisme invite les citoyens à se faire accompagner d’un parentou d’un ami parce que marcher à deux, c’est mieux!

N o u v e l l e s d u f r on t

Cet article se veut un témoignage et unhommage à cet homme de passion. Il fautreconnaître cette précieuse référence et l’utiliserpendant qu’il est parmi nous. J’ai suivi, l’andernier, ses deux cours et sa vision rejoint lamienne: «Quelque chose ne tourne pas rond dansnotre monde et il fauttravailler pour l’amé-liorer». Ce chargé decours à l’UQAC depuisl’automne 1998 transmet ses connaissances avecune passion et une fougue peu commune,touchant droit au cœur les personnes qui sontdevant lui dans la classe. Plusieurs élèves n’hésitentpas à qualifier ses cours «d’essentiel» cependant,certains intervenants ici et ailleurs ont déjàexprimé quelques réserves. Il dérange...

Il faut, selon lui, retourner vers certaines valeursessentielles, changer les approches, transformer lesrelations de «Travailleurs sociaux à client» en unerelation «d’être humain à être humain»... Il répètesouvent: «Quand les adultes souffrent, ce sont lesenfants qui ont mal». Pour lui, accompagner desjeunes en difficulté implique nécessairement unebonne dose d’engagement personnel. Il faudrait,avant tout, établir unlien basé sur le respectmutuel et la confianceavec ces jeunes quiviennent nous voir. Cequ’il appel la «relationd’être» prime sur la«relation d’aide». Pasévident tout ça.

Des idées pour amé-liorer les choses, il en aplein et il utilise touteles tribunes qui lui sontoffertes: Son message est porteur d’espoir. Dansune période de temps où il est nécessaire d’effec-tuer certains changements, il souhaite travailler avectouts les intervenants de bonne volonté et il y en abeaucoup, il y en a partout, il le voit, il le sait... Lesjeunes, selon lui, n’ont jamais été aussi forts et intel-ligents qu’aujourd’hui. Ils sont plein de ressources.

Ses deux cours sont rattachés au programmed’intervention social (Jeunes et mutations socialesainsi que Approches d’interventions novatricesauprès des jeunes) et sont très courus par desétudiants de plusieurs autres programmes à titrede cours complémentaires. L’intensité et la

sincérité sont toujoursau rendez-vous. Il parlele langage de la rue enavertissant les étudiants

que s’ils ne sont pas capables de l’entendre, ils nesont peut-être pas à la bonne place. Pour lui, c’estclair: «le monde est fucké et ça va continuer des’empirer avant de se remettre à aller mieux.Ensemble, on peut faire une différence...»

Il possède une expérience et une expertiseimpressionnante: Travailleur de rue de 1972 à 1987à la section des adolescents de l’hôpital Ste-Justineà Montréal et au Bureau de Consultation Jeunesse(BC inc) à Laval, il débute sa carrière de consultantpédagogique en 1984 au Collectif de Recherche etd’Intervention Communautaire (CRIC) puis auCentre d’éducation, de formation, d’animation etde consultation (CERFAC). En 1986 il devientintervenant psychosocial au Centre de recherche et

d’aide aux narcoma-nes (CRAN), un pro-gramme de mainte-nance à la méthadonepour héroïnomanes.

En 1994, il est membrefondateur de l’Asso-ciation des travailleu-ses et travailleurs derue du Québec (l’ATT-RueQ). Il superviseplusieurs travailleursde proximité et il est

consultant auprès de différentes régies régionaleset groupes communautaires. Sans oublier sondiplôme officiel, une 12e année commerciale «forte».

Courrez prendre ces deux cours, peut-être ne sera-t-il pas parmi nous longtemps. Peut-être que lesystème va l’avaler.

Chronique pour changer le monde

Un vrai pédagogue!Gilles Lamoureux...aimé des étudiants. Controversé dans le milieu universitaire.Apprécié par les jeunes de la rue. Ce chargé de cours mérite d’être reconnupubliquement et officiellement pour sa contribution. Cet article dans leGriffonnier est un petit pas dans ce sens.

Pierre Beauregard

Prochaine parution: Mercredi 3 novembreRencontre de production: Mercredi 20 octobre 19h

Tombée textes: Mercredi 27 octobre 17hjournal_griffonnier@uqac.ca

Humouroscope

Quand l’automnearrive

On dit qu’à cette période de l’année il faut faire sesréserves de luminosité pour arriver à se rendre auprintemps sans trop déprimer. Bonne idée! Encore faut-ilque le soleil se pointe le nez plus que quelques jours…

BÉLIER (du 21 mars au 20 avril): Vous avez des problèmesde mémoire ce mois-ci. Malheureusement, comme votre mé-moire fait défaut, vous oubliez même ce que vous avez oublié.Me suivez-vous? Sinon, oubliez donc ça.

TAUREAU (du 21 avril au 20 mai): Vous avez vraiment l’im-pression que votre vie entière va mal. Personne ne vous aime,votre travail vous emmerde, vous vous tapez sur les nerfs.Dites vous seulement ceci: tout près de vous une personnevous adore malgré tout. Rangez vos cornes, ça aide des fois!

GÉMEAUX (du 21 mai au 21 juin): Peine d’amour à l’hori-zon. Encore! Mais, quand comprendrez-vous qu’il ne sert àrien de s’attacher de la sorte en si peu de temps! Ce n’est pasdes points de suture au cœur qu’il vous faut mais une ferme-ture éclair. Ne pleurez plus, une voiture ça se remplace!

CANCER (du 22 juin au 23 juillet): La cohabitation, c’estgénial! Oui, enfin, c’est certain que lorsqu’ils sont plus nom-breux que vous et surtout qu’ils ont quelques paires de pattesen plus c’est autre chose. Mais, qui sait, l’exterminateurpourrait devenir votre plus grand chum.

LION (du 24 juillet au 23 août): Mélancolie quand tu noustiens. Vous êtes vraiment déprimant à voir aller. Où est le pro-blème? En fait, vous êtes trop exigeant envers vous-même.Rien n’est parfait en ce monde et pas vous plus qu’un(e) autre!

VIERGE (du 24 août au 23 sept.): Vous venez de retrouverun(e) ami(e) d’enfance que vous aviez perdu(e) de vue depuisun bon bout de temps. C’est parfait! Vous pourrez enfin vousfaire rembourser les 20$ prêtés à l’époque. Avec les années etle taux d’intérêt, c’est une belle rentrée d’argent à l’horizon!

BALANCE (du 24 sept. au 23 oct.): L’âme sœur ou presques’apprête à frapper à votre porte. Le problème, c’est quevous êtes tellement occupé(e) ces derniers temps que vousrisquez fort de la manquer. Collez donc un petit mot survotre porte, on ne sait jamais...

SCORPION (du 24 oct. au 22 nov.): Vous ne savez plus quoifaire de vos dix doigts. Pourtant ce ne sont pas les optionsqui manquent! Ce qui aide beaucoup dans un cas commeça, c’est de sortir les mains de ses poches...

SAGITTAIRE (du 23 nov. au 20 déc.): Vous souvenez vousde la fois où plein d’entrain à la dernière minute avant laremise de ce fameux travail très long, trop long pour êtrerecommencé en quelques heures, votre extraordinaireordinateur a tout perdu. Jamais un sans deux!

CAPRICORNE (du 21 déc. au 20 janvier): Wow! Quelleénergie! Après les ouragans de la Floride, on peut comptersur vous pour brasser de l’air! Noubliez pas qu’une batterie,même chargée à bloc, finit toujours par manquer de jus.N’oubliez pas de vous recharger à l’occasion!

VERSEAU (du 21 janvier au 19 février): Atchoum!! À vossouhaits. Pas étonnant d’être grippé(e) avec un signe astro-logique qui passe son temps à jouer dans l’eau! Les tempé-ratures ne sont plus au maillot de bain. Couvrez-vous!

POISSONS (du 20 février au 20 mars): La vie est belle parchez vous! Profitez-en, mais restez quand même prudent(e),l’euphorie du bonheur ça fait faire de ces choses parfois...En passant, sans condom c’est non et quand on boit, on neconduis pas. Compris?

Mireille Gagnon-Langlais

«Quand les adultes souffrent,

ce sont les enfants qui ont mal»

s o c i é t é

N o u v e l l e s d u f r o n t

e n v i r o n n e m e n t

C a s q u e s v e r t sLe recyclage pour une planète bleue

Que contient réellement votre poubelle?Saviez-vous qu’il y a 17 millions de dollars en consignes qui ne sont pas réclamées par les consommateurs parce que les contenants sont jetés aulieu d’être recyclés?

Votre poubelle au Québec contient enmoyenne: 30% de papiers et cartons, 25%de mati è res putre s c i bl e s , 15% de po u s s i è re s ,12% de verre, 10% de plastiques, 6% demétaux et 2% de textiles. La plupart de cesd é ch ets sont de s tinés aux cen tres d’en fo u i s-s em ent sanitaire . Au j o u rd ’ hu i , avec la qu a n-tité de déchets que nous produisons, soitplus de 1kg par habitant et par jour, lescen tres d’en fo u i s s em ent ne con s ti tu ent plu s«LA» solution. En effet, ces centres engen-drent une pollution de l’air, de l’eau et mo-difient le paysage. Il faut savoir que les ma-tières résiduelles ont des durées de vie plusou moins longues et mettent jusqu’à plu-sieurs milliers d’années à se dégrader.

Pour agir à notre niveau, il existe des col-lectes séparées de déchets recyclables qu’ilne faut pas hésiter à utiliser. Lorsque re-cyclées, les matières résiduelles peuvent eneffet être utiles. Le recyclage peut leur don-ner une seconde vie et, de plus, il contribueà diminuer la quantité de déchets dans lescen tres d’en fo u i s s em en t . Les matériaux

rec yclés sont tra n s form é s , par exem p l e :Caoutchouc: agendas, étuis et porte-docu-ments; Carton: boîtes de carton, papierbrun; Acier: pièces de moteur, outils, boîtesde con s erve ; Alu m i n iu m : c a n et te s , m eu bl e sde jardin; Papier journal: boîtes à œufs,isolants à fruits, litière pour animaux; Plas-tiques: vêtements de polar, jouets, cassettesvidéo et audio, b a i gn oi re s ; Verre : con ten a n t stype bouteille, pots et matériaux de fibrede verre. Et vous, que pouvez-vous faire? Lemeilleur déchet, c’est celui qui n’existe pas!Alors, pour y arriver, pensez 3RV: Réduc-tion-Réutilisation-Recyclage-Valorisation.

Au bureau, à l’école

Le meilleur moyen de lutter contre le «tropplein» de déchets est de réduire à la source.Pour réduire la quantité de papier, vouspouvez utiliser le verso des feuilles commebrouillon avant de les mettre au recyclage.Votre ordinateur, s’il est désuet, peut êtreutile pour les autre s . Vous po uvez alors l’ap-porter dans un centre de recyclage près de

chez vous. Ainsi, d’autres personnes pour-ront l’utiliser. On peut également réduirel’utilisation du styromousse, une matièredifficilement recyclable. Par exemple, pourboire votre café, apportez une tasse durablequi est réutilisable tous les jours.

À la maison

Penser 3RV, c’est tout d’abord utiliser lebac bleu. Le bac bleu peut contenir tous lesobj ets re c ycl a bl e s comme le papier, le carton ,les boîtes de conserve, le verre, l’alumi-nium et les plastiques. N’oubliez pas égale-ment d’apporter à la co nsigne vos bou-teilles: vous participerez à la réutilisation deces matières résiduelles ou alors, recyclez-les en les déposant dans le bac bleu. Au xem p l et te s , n’ o u bliez pas vos sacs en tissus.Si vous les avez oubliés, choisissez des sacspapiers que vous réutiliserez dans le bacbleu pour y placer vos déchets recyclables.Toutefois, si vous utilisez les sacs plasti-qu e s , re c ycl e z-les ou r é u ti l i se z-les commesacs à ordures pour la cuisine. Lors de votre

prochain magasinage, optez aussi pour desproduits peu emballés, vous réduirez ainsivotre quantité de déchets. Enfin, si vousavez un jardin, n’hésitez pas à fabriquervous-même votre propre compost avec lesm a ti è res or ga n i ques de vo tre po u bell e(voir prochain Griffonnier).

Le recyclage constitue aujourd’hui une ré-ponse adéquate à la gestion de nos déchets.Sa mise en place nécessite du temps et de lavolonté comme le montre l’exemple despays de l’Europe du Nord. Chez nous, avecla politique québécoise de la gestion desmatières résiduelles 1998-2008, il faudraitrecycler plus de 65% des matières résidu-elles po uvant être mises en va l eu r. Pour qu ela planète reste bleue, les municipalités, lesindustries et les citoyens doivent être plusconscients de leurs impacts sur l’environ-nement et agir en conséquence. Et pourplus d’informations, vous pouvez contac-ter Infobac au 698-2227 et n’hésitez pas àcon su l ter: w w w. re c yc - q u é be c . gouv. q c . c a etwww.pro-recyc.com

Mouvement Vision Saguenay 2025

Compte-rendu du forum «Les défis»La qu e s ti on de dével oppem ent est à l’ord re du jour, to ut parti c u l i è rem ent avec l’av è n em ent de la mon d i a l i s a ti on où l’on s’ i n terrogesur l’avenir des nations et des communautés, où une réflexion tout comme la mise en branle d’une stratégie de développements’avèrent extrêmement incontournables. C’est dans cette ligne de pensée que Vision Saguenay 2025 a organisé un Forum intitulé«Les Défis» le 10 septembre dernier. La participation a été nettement marquée par la présence d’experts universitaires.

Dans le but de faire connaître davan-tage Vision Saguenay 2025, Audrey-ClaudeGaudreau, du CRDT, en a fait une exposi-tion explicitant aussi bien les partenairesassociés au mouvement que le portail élec-tronique ou encore des statistiques, sansoublier pour autant la présentation de cer-tains concepts théoriques à titre d’illustra-tion la vision territoriale, les étapes de laplanification territoriale. L’intervenante afini par l’identification des difficultés ren-contrées, notamment en matière de trai-tement d’informations; de surcroît, elle arelevé certains constats généraux.

Principes et finalités d’une vision territoriale globale

Tel est le titre de l’exposé de Marc Pomer-leau du CRDT et UQAC. Concernant ledéveloppement de la région, les variantesdéterminantes se résument à: la démocra-tie, la gouvernance, le développement so-cial, le développement durable, les jeuneset les médias. Le conférencier a soulignéavec véhémence les changements profondset permanents que connaît notre sociétéétant en pleine mutation, qui se caractéri-sent par une augmentation de la complex-ité des phénomènes, accompagnée d’unsentiment généralisé de perte de contrôlesur la destinée. La métaphore du pilotage

dans la tem p ê te en dit long to ut enrésumant la réalité. Ce paysage a commecorollaire la remise en question des mo-dèles du développement. S’arrêter à cetteconstatation, c’est tronquer la réalité et sefermer les yeux devant l’essentiel. D’où lalégitimité de la question qui suit: Y a-t-ildes défis à rel e ver? La réponse est parl’affirmative selon Pomerleau qui en a énu-mérés quelques-uns: Élaborer un projet des oc i é t é , c r é er les con d i ti ons du déve-loppement, obtenir et gérer la décentra -lisation des services étatiques. En guise deconclusion, le conférencier a appelé à la re-création pour 2025 d’une communautérégionale prospère où il fera bon de vivre.

Consolidation de la cité de Saguenay

Martin Simard, du CRDT et UQAC, a tiré,entre autres, une conclusion d’une impor-tance capitale, s’agissant des défis de taillequ’affronte l’agglomération, à l’issue d’unepr é s en t a ti on ex h a u s tive et intére s s a n teaxée foncièrement sur l’aménagement etl’urbanisme, le secteur public local, la dy-n a m i que com mu n a ut a i re , le bassin de maind’œuvre, le tertiaire moteur et la stratégiede développement. De cet examen de laréalité socio-économique de la région, ils’en dégage le diagnostic suivant: Forces:

diversité des ressources, infrastructure etéquipements, bonne connaissance des be-s oins et du terra i n , i n s ti tuti ons et progra m-mes d’enseignement, bons taux de diplo-mation, présence de centres de recherche etde l’université. Faiblesses: moyens limités,forte inertie, tendance au désengagementde l’État, migration des jeunes et vieillisse-m ent de la pop u l a ti on , d é c roch a ge sco l a i re ,base économique peu diversifiée, entrepre-neuriat jeune et fragile.

Défis de l’intégration et le repositionnement mondial

de la cité dans sa région

Figure de proue en matière de dévelop-pement régional, expert en développementlocal et régional, professeur de la disciplineet instigateur du mouvement Vision Sague-nay 2025, Marc-Urbain Proulx a dépeint lepaysage de la cité de Saguenay d’une ma-nière minutieuse et méticuleuse, avec lamise en relief d’un nombre de considéra-tions préalables, géographiques, sociocul-turelles, économiques et institutionnelles.D’ a près lu i , l ’ i n t é gra ti on terri toriale nedoit s’opérer que selon trois axes: aména-gem ent du va s te terri toi re , ge s ti on publ i qu edu territoire et développement du terri-toire. Le conférencier a identifié les enjeuxpo s t - i n du s tri el s , qui en gl oben t , en tre autre s ,

é n er gi e , d é m ogra ph i e , i m m i gra ti on , re-cherche et développement, maîtrise de l’in-form a ti on et ju ge incon to u rn a bles les s p é c i-ficités de la régi on telles son de s tin nord i qu e .

Eric Gauthier, du CRDT et UQAC, a pris laparole pour tirer au clair le repositionne-ment de Saguenay. À cet égard, il a mis enévidence trois défis capitaux: l’élaborationd’une vision commune du développementet du positionnement du territoire, la créa-tion d’une coalition de développement etl ’ é l a bora ti on d’une stra t é gie marketi n gterritoriale. Pour lui, la vision est la pre-m i è re étape d’une intell i gen ce co ll ective , ell eest élaborée par les acteurs, elle privilégie ledialogue et l’ouverture et elle représente lefondement d’un projet concret de dévelop-pement territorial.

De to ute évi den ce , ce forum a permis de co l-liger les différents scénarios envisageablesescomptant mettre en branle une stratégiede développement appropriée et adéquate,prenant en ligne de considération les spé-cificités sociales, économiques, culturelles,environnementales et politique du SLSJ. Ila éga l em ent été l’occ a s i on pour faire en ten-dre la voix d’un bon nombre d’acteurs,é tu d i a n t s , ex perts univers i t a i re s , é lus ethommes d’affaires.

www.uqac.ca/vsag2025

Abderrahman Hassi

DÉES en Éco-Conseil

Par où commencer lorsque l’on parle d’unauteur comme Patrick Senécal? On peut tou-jours dire, comme le précise sa courte biogra-phie incluse dans le livre, qu’il est né en 1967 àDrummondville, bachelier en études françaiseset enseignant au cégep. Son premier romand’horreur, 5150, rue desOrmes, est paru en 1994 etdepuis, il ne cesse d’alimenterles lecteurs avec cette passionqu’il a pour le suspense, lefantastique et l’horreur.

On peut dire que ces dernierssont très bien servis! L’his-toire d’Oniria se dérouleautour de quatre évadés deprison, Dave, Jef, Loner etÉric et d’une maison possé-dant une cave impression-nante mais surtout inquié-tante. Les quatre hommesdoivent se réfugier dans unemaison pour passer la nuitparce qu’ils sont poursuivispar la police. Leur choixs’arrête donc sur Oniria, lademeure de la psychiatre attitrée à la prisond’où ils se sont évadés. Malheureusement, lamaison de la jeune femme est la pire place queles quatre hommes pouvaient choisir. Leurliberté nouvellement acquise risque d’êtrecompromise et le prix à payer sera exorbitant.La fin à elle seule demeure inimaginable, unefin à la Senécal en fait.

Pour parler de l’ambiance générale du roman,je me plais ici à utiliser une critique de la SRC-Indicatif Présent: [...] Peu à peu, vous dérapez. Etc’est là l’art de Patrick Senécal:il vous fait déraper, de façontrès méthodique, de façon trèsfeutrée, dans un tout autreunivers. Le style de Senécal estainsi, subtil mais d’une telle

force qu’il est difficile de nepas dévorer le roman en peude temps et on se demande toujours où l’auteurpeut bien prendre toutes ses idées. On ne saitjamais ce que nous réserve la prochaine page etencore moins l’issue finale. Ce qui est le plus

fascinant dans toute l’his-toire, c’est ce savant mélangede possible et d’horreur. Oncommence avec une situationtout à fait plausible, desprisonniers qui s’échappentde prison, pour glisser versun monde qui tranquille-ment se détache du réel maisqui conserve en même tempsun pied dans ce qui pourraitêtre possible ou du moinspossible en théorie. J’espèreque je n’ai perdu personneavec cette description philo-sophico réaliste! Le lecteur sedira sans doute qu’une tellehistoire est complètementimpossible mais dans son fortintérieur, il conservera unléger doute. Si c’est votre cas,

on peut dire que la magie de Senécal a agi àmerveille. Le seul point en réserve, et je ledonne comme étant bien personnel, concernecertains détails que j’aurais aimé avoir, entreautre, sur la provenance de la maison elle-même et sur le fonctionnement de la machinequi existe au cœur d’Oniria. Mais bon, si votrelecture vous allume quelques lumières sur lesujet, venez m’en parler. On ne sait jamais, vousaurez peut-être lu quelque chose qui m’aéchappé!

Cote Griffon : 4 étoiles 1/2

Et ça marchait: tout foiraitgrâce aux commandites du Sei-gneur des Endormeurs, aussi ap-pelé Baron des Bois Dormants.On dit qu’il était aussi Vice-comtede St. Paul et marquis du pré St.Martin; une tête bien titrée!

Son fidèle vassal, le PremierMaître à la charrette (attelée à desbœufs rouges broutant paisible-ment les fleurs de lis d’une mas-tication lente et rythmée) dirigeaitles gens de Château-sur-Sablon,affairés à redresser la tour quivenait pour la énième fois de choirsur le banc de sable sous lequel,paraît-il, luttaient deux dragonsque personne n’avait jamais vus.Indigné de voir ce grand peuple –franc, distinct et unique – aussimal dirigé, me sentant un desleurs malgré mes errantes origi-nes flamandes, je décidai d’allervoir ce fameux Seigneur des En-dormeurs et m’enfonçai toutdroit vers le centre d’une forêtprofonde.

Silence pesant que ces bois où àchaque détour, la somnolence vousguette. Mais bientôt, je perçus unécho de murmures ténus qui, alorsque j’allais vers l’ouest, s’ampli-fièrent et finirent par souffler envent du sud qui fit ployer les cimesdes épinettes vers ma droite...fausser le CV pour avoir une bellejob, consommer toujours plus,lutte anti-terroriste, mondialisa-tion, prêts et bourses, Bell Cana-da, Star Académie...

Du diable si je savais ce queracontaient ces voix souffléesd’ailleurs; je ne discernai que lenom de Job, ce pauvre vieillardqui, privé de ses enfants, avaittant eu à souffrir. Du coup, je mesentis heureux d’avoir de bonssouliers pour marcher et du pain.Il y eut ensuite une odeur nausé-abonde, comme quand on est toutprès des douves d’un château,côté chiottes. Soudain, un cri dé-chira la brise puante: perché surun érable à sucre, un aigle dévo-rait un castor. Le bec en sang, ilme regarda de ses yeux en étoiles.Il me sembla bien grand, mais jen’avais encore rien vu: peu après,j’en vis planer un aussi gros qu’unnavire et dont l’envergure eûtombragé tout un village. Un marin

arabe m’avait conté qu’il en avaitvu enlever des éléphants; mais cetaigle-là transportait des troncsd’arbres; du très beau bois d’œu-vre. J’en vis bientôt un autre volervers le sud; puis un autre... Il yavait sûrement là-bas quelquesorcier qui contrôlait ces mons-trueux aigles et se livrait à uncommerce assez rentable merci.

Je poursuivis vers l’ouest. L’odeurde douves s’intensifia. Je débou-chai sur une vaste clairière cou-ronnée par une colline, elle-mêmesurmontée d’un château grisdont les dix tours aux toits vert-de-gris semblaient reposer dansun sommeil aussi lourd que per-pétuel. On eût dit que les douvesronflaient au gaz.

Au pied de la colline se trouvaitune guérite avec une sentinelle:habit rouge, chapeau en poild’ours, parfaitement immobile(mais sans doute incommodé parla mouche qu’il avait au nez).«Excuse me good fella, where can Ifind le Seigneur des Endormeurs?»,lui demandai-je. «Vous pasdéranger lui quand lui en duty», fitune voix très british derrière moi.C’était un autre rouge, mais àcheval avec un grand chapeaucelui-là; un chevalier vermeil auventre énorme qui poursuivit: «Jefancy que vous cherchez Milord»avant de se présenter – Sir JohnFalstaff (personnage Shakespea-rien) – et de m’offrir très libéra-lement une gorgée de xérès.

à suivre

Y � a m a t i e r e . . .La machine de l’horreur

C’est quoi, ça, Oniria?Encore un chef d’œuvre de Patrick Senécal. À peine l’impact de Surle seuil passé, l’auteur récidive avec un autre roman de fantastiquenoir mettant en scène le rêve de la réalité ou la réalité du rêve, àvous de choisir votre appellation favorite. Mais, une chose estcertaine, vous le lirez d’un couvert à l’autre sans vous arrêter oupresque. Sensations garanties!

Mireille Gagnon-Langlais

Histoire à suivre

Le Troubadour 2e

Je disais donc que de temps à autre, unchevalier de Château-sur-Sablonorganisait un tournoi: le jeu du «50%plus un, es-tu game d’entrer?» pour queCastel-sur-Rock-St. Jean fût enfinréoccupé après 244 ans. Mais à chaquefois, un illusionniste faisait Booo pourfaire peur au monde.

Dominic Locas

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