Griffonnier009 29septembre2003

Post on 06-Apr-2016

218 views 1 download

description

 

Transcript of Griffonnier009 29septembre2003

No 9 • 29 septembre 2003 • 12 pages • 5000 copies • gratuit • journal_gri f fonnier@uqac.ca

• 5 à 7 tous les jeudis(avec fromages et terrines de la région)

• Spectacles, expositions et plus• Improvisation tous les mardis• Ligue de Baby-foot le dimanche• 2 pour 1 tous les soirs

Ouvert tous les jours dès 20h320, Racine Est, Chicoutimi

698-1331

Encore la FEUQ page 5L’UQAC représentée

à Forces AVENIR page 9

Lors de la semaine dernière l’institution a, denouveau, mis en haut relief sa position en faveurd’un financement adéquat pour son fonction-nement et du maintien d’un maximum d’acces-sibilité. Cette position a été relatée par M.Gauthier, directeur des affaires publiques, dessuites d’une sortie dans les médias de votreassociation générale appuyée du RegroupementAction Jeunesse qui est en fait le Forum JeunesseRégional.

En effet, le MAGE-UQAC est sorti dans lesmédias par voie de communiqué de presse, jeudidernier, à la suite des paroles du président de laConférence des Recteurs et des Principaux desUniversités du Québec (CRÉPUQ), M. Lacroix.Cette table représentant toutes les institutionsuniversitaires du Québec est un interlocuteur

privilégié envers le gouverne-ment. M. Lacroix, sous le couvertde son titre de recteur del’Université de Montréal, s’est clairementprononcé pour le dégel des frais de scolarité.

Il va de soi que le financement de nosinstitutions doit venir de quelque part, mais lesétudiants ne sont pas encore à même d’assurerce financement. Les étudiants sont, dans unetrès forte proportion, aux prises avec des dettesd’études. Ils doivent se loger, se nourrir, se vêtiret se déplacer... L’instruction est un des bienfaitsde notre société et se doit d’être favorisée parcette dernière. Une accessibilité financière auxétudes et une accessibilité géographique sont lesseules à nous permettre de se développer etd’innover collectivement.

MM AA GG EE -- UU QQ AA CC

Ton milieu, tes etudes, ta place

2�lu

ndi 2

9 se

ptem

bre

2003

�le

grif

fonn

ier �

jour

nal é

tudi

ant d

e l�u

nive

rsité

du

québ

ec à

chi

cout

imi

Festival étudiant 2004À l'orée de ce nouveau trimestre, nous en sommes déjà à prévoirl'activité de l'année, soit le Festival étudiant. Se déroulant sur 4 jourset mettant en action près de 200 personnes à tous les ans, le Festivalétudiant est sans contredit un événement en soi. Vous désirez fairetripper le monde, participer à la logistique d'un pareil événement,aller chercher des commanditaires, monter des activités et teinter devos idées ce festival? Venez donner votre nom au secrétariat duMAGE-UQAC pour vous joindre au comité organisateur ou faites le parcourriel à l'adresse suivante: info@mageuqac.com.

Calendrier des partys

SeptembreLundi 29 Association des étudiants du module des

sciences administratives (AEMSA)

Mardi 30 Regroupement des étudiants diplômés en sciences de la terre 2e et 3e cycles (RÉDIST)

Octobre Mercredi 1er Sociologie

Jeudi 2 Activité physique

Lundi 6 Informatique

Mardi 7 Géographie

Mercredi 8 Chimie

Jeudi 9 Enseignement préscolaire et primaire

Lundi 20 Génie

Mardi 21 Activité physique

Mercredi 22 Enseignement secondaire et collégial

Jeudi 23 Association des étudiants du module des sciences administratives (AEMSA)

Frédéric Simard

Le MAGE-UQAC s’inscrit, avec sa couleur locale, dans le mouvementnational de revendication pour notamment obtenir une loi cadre pourcirconscrire les frais de scolarité et les frais afférents ainsi que demaintenir le gel.

U Q A C

Les actions continuent

Préparation pour la commission

parlementaire

À surveillerASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE

le 21 octobre 2003comprenant notamment:

l’adoption des états financiers

suivez les informations dans le LisMAGE ou sur le site Internet

MIX GAMELes soirées

MIX GGAME

À gagner : 5000 $Forme ton équipe de 5 personnes!Les places sont limitées!

Ouvert à tous

Pour infos: www.mageuqac.com

U Q A C

LL aa ll aa nn tt ee rr nn ee dd ee ll ’’ ii nn tt ee rr nnee

M. Belley soutient que présen-tement, la plupart des engagements prisavec le gouvernement ont atteint leurcible. Quant aux taux de réussite et àl’excellence de l’UQAC dans certainsdomaines (givrage, foresterie, alumi-nium, etc.), le recteur se réjouit de laprogression constante de l’institution.Seulement, il estime que la situationmonétaire d’une université dépend dessubventions qui y sont injectées selon sesbesoins et ses particularités. Chose quitarde quelque peu à se faire comprendreau gouvernement, mais qui est en bonnevoie de «guérison».

Depuis maintenant deux ans, des co-mités ont pris des initiatives intéres-santes en vue de remplir des contrats deperformance. Ces contrats ont été crééspour réduire l’abandon scolaire etaugmenter le nombre de cours réussispar les étudiants. Des bénévoles, comme

la professeure Carole Dion, ont cha-peauté ces projets d’envergure et mobi-lisé les gens autour de la question deséchecs, bien souvent liés au décrochage.

«Avant, on perdait des étudiants pourtoutes sortes de raisons. Maintenant, laculture de la réussite doit être omni-présente et ce, dans tous les secteurs del’université. Nous devons changer l’opi-nion de tous et trouver les moyens néces-saires pour que les programmes soientbien consolidés», explique Michel Belley.

Profs

Le recteur avoue que l’argent n’est pas leprincipal problème, s’il en est un,lorsque vient le temps de recruter desprofesseurs. Il assure que la rareté desprofs à l’UQAC est quasi légendaire: «Ons’habitue à sa «misère», mais on prend lesgrands moyens pour recruter et supporter

les jeunes profs le plus tôt possible», dedire M. Belley. Ce dernier ajoute quel’UQAC essaie d’être créative pour opé-rer une «sélection intelligente» au sein duprofessorat.

Il y a plusieurs années,alors que le marché desprofesseurs était floris-sant, l’exécutif de l’uni-versité avait conclu uneentente de principe avecle Syndicat des profs del’UQAC. Cette ententestipulait que chacun etchacune pouvait prendresa retraite à 60 ans etencaisser une pleineannée de salaire. Ceuxou celles qui désiraientcontinuer étaient péna-lisés. Cette mesure visaità faire de la place au

jeune corps professoral. Aujourd’hui,avec cette période de pénurie à l’échellequébécoise, l’entente a changé: on lesencourage à rester jusqu’à au moins 65ans, ce qui entraîne un roulement moinsdynamique qu’il y a deux décennies.

Le recteur ne comprend pascomment on peut se plaindre depayer 5$ dans le cadre de la grandecampagne de financement, alorsque les frais demandés dansd’autres universités du Québecsont beaucoup plus substantiels.D’accord, il en coûte moins auxétudiants de l’UQAC et on peutse targuer d’avoir cette chance,mais Michel Belley allègue qu’onpeut tout de même réfléchir sur lasituation. «Il ne faut pas êtreprisonniers de nos grands prin-cipes! Qu’est-ce que cinq dollars?Une bière en moins bue par lesétudiants? Nous pouvons nousdire que nous sommes dans uneère d’aisance, mais il faut aussifaire voir aux étudiants qu’ils ontun traitement VIP, comparative-ment à ce qui se passe ailleurs»,tranche-t-il.

Ces petits montants additionnésà la facture globale des coûtsd’études assurent de meilleursservices et un encadrement plusserré aux étudiants, croit M.Belley. «Vous pouvez vous donnerdes moyens par quelques petits

efforts. L’an passé, la presquetotalité des sommes de la campa-gne a été retournée directementaux gens, surtout sous forme debourses», rappelle le recteur. Leprésident du MAGE-UQAC,Frédéric Simard, a d’ailleursprécisé que les étudiant(e)s oncotisé à plus de 300 000$ depuisle début de la campagne, soit unesomme gigantesque comparative-ment aux autres donateurs.

La campagne continue

C’est ce qu’a effectivementconfirmé M. Belley. «Oui, onrelance! Mais ce n’est pas prêttout de suite», nuance-t-il. Dansles semaines qui vont suivre, plusd’initiatives seront prises encompagnie de l’Association desanciens diplômés et amis del’UQAC. Le recteur entend solli-citer davantage les anciens finis-sants de l’université pour que lesristournes aux étudiants soientplus invitantes encore. Beaucoupd’anciens dirigent des entre-prises, des bureaux et occupentdes postes de prestige dans la

société. Michel Belley lance queleur succès peut être jumelé àl’apprentissage qu’ils ont reçu àl’UQAC et qu’eux-mêmes en sontconscients.

En passant

Le Centre des technologies del’aluminium (CTA) sera livréevers la fin du mois d’octobre. Labâtisse, propriété du Centrenational de recherche du Canada,fait d’hors et déjà bon voisinageavec l’UQAC. Des offres d’emploisen recherche seront envoyées demanière imminente et certaineséquipes se sont déjà installéesdans les locaux...

Forte d’un surplus de 3,4 mil-lions$ l’an dernier, l’UQAC s’estdonnée comme mandat d’amé-liorer et d’équiper adéquatementles locaux de classe et de rem-placer le central téléphonique jugétrop vétuste. M. Belley racontaitquasiment à la blague que d’icil’an prochain, le fournisseurn’assurerait plus la viabilité ducentral! De là l’urgence.

le griffonnier � journal étudiant de l�université du québec à chicoutim

i � lundi 29 septembre 2003 �3

Le recteur de l’UQAC, Michel Belley, est fier de l’image que projète actuellement l’établissement régional et a foi en les années à venir qui permettront, selon lui, d’établir une fois pour toute l’UQAC comme un épicentre de la connaissance générale et spécialisée.

Cotisations étudiantes

Pourquoi se plaindre quandelles nous reviennent?

Patrick Voyer

L’UQAC et l’avenir

Michel Belley vise la réussitePatrick Voyer

D’après Michel Belley, il ne faut pas faire des cotisations étudiantes obligatoires unequestion de principe.

Le recteur de l’UQAC, Michel Belley estime que la culture de laréussite doit être omniprésente dans l’esprit des universitaires.

(Photo Patrick Voyer)

Héma-Québec

Bonne collecte

Le coordonateur Rock Corriveau s’est dit très satisfait de la réponsedu public. Héma-Québec poursuivait sa tournée régionale ensillonnant le territoire jusqu’à Dolbeau-Mistassini. Ces activités sontdes plus importantes car à toutes les 80 secondes, quelqu’un a besoinde sang dans la province de Québec. Héma-Québec exécute de deux àquatre collectes par jour à l’aide de plusieurs équipes qui travaillentsimultanément. M. Corriveau a expliqué que plusieurs donneurs ontdû être refusés car ils avaient trop de symptômes ou présentaient tropde risques de contamination. Avec les maladies et les virus qui circulentpartout, Héma-Québec ne prend aucune chance.

Guillaume Côté est donneur universel (groupe sanguin o-) et c’estpour cette raison qu’il a décidé de participer à l’événement. «Je suis ensanté alors j’en fais profiter les autres!», a-t-il admit. Pour sa part, JulienDuchesne accompagnait sa femme en ce 16 septembre. Rendu sur leslieux, il s’est dit que tant qu’à être là, autant donner aussi!

Patrick Voyer

La collecte de sang qui s’est tenue à l’UQAC les 15 et 16septembre, a été un vif succès. Près de 450 personnes,jeunes et moins jeunes, sont venues donner du sang.

La collecte de sang qui s’est tenue à l’UQAC a été un vifsuccès et permettra sans doute de sauver bien des vies!

(Photo Patrick Voyer)

4�l

undi

29

sept

embr

e 20

03 �

le g

riffo

nnie

r �jo

urna

l étu

dian

t de

l�uni

vers

ité d

u qu

ébec

à c

hico

utim

i

Il affirme que la stratégie à privilégier est lamême qui prévaut depuis quinze ans à l’UQAC:la recherche, le travail en partenariat avec lemilieu régional et surtout essayer de garder lenombre de 6500 étudiants à l’intérieur des murs.

Certes, il consent qu’il n’en veut pas aux jeunesqui désirent explorer d’autres avenues (Québec,Montréal). Cependant, il indique qu’il y auratoujours de la place à l’UQAC, même pour ceuxet celles qui souhaitentse promener d’unétablissement à l’autre.Dans cette optique, lorsdu dernier Rendez-vous des régions, les recteursdes Universités du Québec (UQ) de la provinceont mis sur pied un programme permettant à

toutes les UQ de reconnaître, en théorie, leséquivalences. Michel Belley estime que legouvernement devra toutefois tenir compte descritères appropriés à l’UQAC lorsque viendra letemps de subventionner les universités comme ill’a promis. De sorte que, dès l’an prochain,l’UQAC pourra asseoir définitivement saréputation de centre d’excellence dans lescréneaux qui lui sont propres.

Étudiants étrangers

Cette notoriété provinciale déborde égalementsur les plans national et international. Ce dernierpoint interpelle particulièrement le recteur. Lavenue d’étudiants étrangers est pour lui d’unegrande importance. Depuis deux ans, M. Belleyavoue essayer de trouver des moyens pour leurfaciliter la tâche. «La clé, c’est l’exonération desfrais de scolarité.»

«Présentement, nousavons quinze exoné-rations, et pour égaler

le niveau provincial, il faudrait en avoircinquante!», informe-t-il. Avec le choc déma-gogique qui sévit dans la région, l’immigration

semble demeurer une solutionefficace pour que le nombred’étudiants demeure le même.De plus, cela apporte de ladiversité et une richesseintellectuelle insoupçonnée.Présentement, il y a plus decinquante étudiants et étu-diantes étrangers à l’UQAC.

Le recteur est persuadé quel’UQAC est une université bienconnue dans plusieurs pays. Àpreuve, des ententes avec laChine ont été signées et desprogrammes de maîtrise sontaccessibles pour les étudiantschinois. Ils peuvent apprendrele français tout en restant chez-eux également! Pour les coura-geux qui osent quitter le nidfamilial pour venir étudier àChicoutimi, M. Belley désire

leur apporter le plus bel environnement de viepossible.

«Je suis sensible à la création d’une vie étudiantemobilisatrice et intéressante! Il faut qu’il y ait del’animation dans l’université, car c’est ici quevivront les étudiants étrangers», de conclureMichel Belley.

M. Perreault estime que si l’UQAC a comme objectif laréussite de tous ses étudiants, il devra prendre les moyens pour.«La recherche et tout cela c’est bien beau, bravo, mais il ne fautpas oublier l’enseignement et l’encadrement qui sont au coeurdu projet de réussite», a-t-il confié la semaine dernière.

Le président trouve que les chargés de cours sont quelque peulaissés pour compte dans toute cette histoire, même s’il admetque les relations entre la partie patronale et le syndicat sont trèsbonnes. Dans la dernière convention collective, M. Perreaultexplique que l’organisation a fait des acquis concernant ce sicher encadrement. Sauf que ces séances financées par l’UQAC sedéroulaient sous la forme de projets et non sur une basegénérale. Ce que M. Perreault désire dans l’avenir, c’est donc uneinstitutionnalisation de l’encadrement de qualité offert auxétudiants, en somme une bonification de ce qui a déjà étéaccompli. Ce but pourrait être atteint, pense-t-il, par la mise surpied de bureaux et d’équipes pédagogiques.

Le président espère que les chargés de cours seront reconnus etrémunérés selon les précieux services qu’ils rendent auxétudiants et, par ricochet, à l’université. «Faut se donner desmoyens, des ressources, pour atteindre nos objectifs. Si ongagne, c’est toute la communauté qui gagne», tranche-t-il. Dansle passé, ces demandes leur ont été refusées pour des raisonséconomiques bien sûr, et aussi d’autres raisons d’ordreadministratif.

Plus de 550 chargés (ées) de cours enseignent à l’UQAC, ce quireprésente grosso-modo entre 55 et 60% du corps professoral aupremier cycle. Le même pourcentage est appliqué au nombredes chargés de cours venant de la région. Leur salaire est fixecomme dans toutes les universités publiques. De ce côté, lesyndicat reste tranquille, M. Perreault avoue qu’il ne reçoit pasbeaucoup de plaintes. Ce qui pourrait cependant échauffer lesesprits lors des prochaines négociations en janvier, sera cettequestion de l’encadrement. Le président allègue que le dossiertraîne depuis une dizaine d’années et qu’il est temps de le clorele plus vite possible dans un climat de respectabilité.

Le président du Syndicat des chargé(e)s de cours del’UQAC, Richard Perreault, espère que l’universitémettra bientôt à la disposition des «profs occasionnels»,comme on les appellent parfois, les ressourcesnécessaires pour qu’ils puissent encadrer adéquatementleurs étudiants.

U Q A C

LL aa ll aa nn tt ee rr nn ee dd ee ll ’’ ii nn tt ee rr nneeL’UQAC dans l’avenir

Stabiliser le nombred’étudiants est la clé

Comment sera l’UQAC dans dix ou quinze ans? Le recteur Michel Belley a ses petitesidées là-dessus...

Prochaine parution: Lundi 27 octobre

Tombée textes: Lundi 13 octobre 17h

Tombée publicitaire: Lundi 20 octobre 17h

Mariella (Mexique), Jocelyne (Sénégal) et Éli (Mexique) sont trois desquelque cinquante étudiants étrangers à avoir choisi l’UQAC pour

approfondir leurs connaissances.(Photo Patrick Voyer)

Patrick Voyer

L’encadrement des étudiants

Les chargés decours désirent

plus de moyens

Le président et porte-parole du Syndicat des chargés et chargées decours de l’UQAC, Richard Perreault.

(Photo Patrick Voyer)

Patrick Voyer

La venue d’étudiants étrangers est d’une grande importance.

U Q A C

LL aa ll aa nn tt ee rr nn ee dd ee ll ’’ ii nn tt ee rr nneele g

riffonnier � journal étudiant de l�université du québec à chicoutimi � lundi 29 septem

bre 2003 �5

La FEUQ sur le pied de guerre

La priorité auxétudes S.V.P.!

Karine Dupérré et Philippe Boucher, tous deuxcoordonateurs à la recherche à la Fédération étudianteuniversitaire du Québec (FEUQ), étaient de passage àl’UQAC le 18 septembre dernier. Les deux sont bien au faitdu dossier du possible dégel des frais de scolarité et sontvenus informer les étudiants de ce qui les attend dans lesmois qui vont suivre. Ils ont aussi fait signer une pétitionpour que le gel des frais soit respecté par le cabinet Charest.

Le 15 septembre, soit la date butoir imposée par la FEUQet son partenaire au collégial dans cette affaire, la FECQ,une lettre de la part du ministre de l’Éducation Pierre Reida été reçue par les deux instances. Il y est dit vaguementque les 250 millions$ en investissements dans les universités

publiques promis en période électorale, neseront pas injectés tout de suite mais que ledossier progresse. Pour Philippe Boucher, cetteréponse présentée en bonne et due forme, n’estpas satisfaisante. «Il ne prennent pas les jeunes au sérieux!On ne comprend pas qu’un premier ministre comme JeanCharest, qui avait mis les jeunes dans ses priorités, divergeainsi de ses propositions», lance-t-il.

En ce qui a trait aux frais afférents qui augmentent dansplusieurs universités et qui ne sont pas contrôlées par lecabinet, Philippe Boucher en a marre. «Le gouvernementrefuse de légiférer, il n’y a plus de bout, l’éducation n’estplus une priorité pour eux!», s’insurge-t-il.

Mobilisation et accessibilité

«Le 9 octobre prochain aura lieu une grande mobilisationuniversitaire et collégiale pour sensibiliser le gouver-nement Charest et lui montrer qu’on ne peut bafouer lesjeunes», annonce le coordonateur. Lors de cette premièresortie publique depuis celle survenue le 26 août dernier àMontréal devant le bureau du premier ministre, la FEUQet la FECQ comptent manifester devant les bureaux desdéputés de chaque comté pour que ceux-ci soient aucourant des revendications des étudiants.

Depuis le 26 août, le mécontentement de la gent étudiantese fait sentir de différentes façons: on piétine la photo deJean Charest, on placarde des affiches, on compte amasser

50 000 noms pour la pétition (2000 à Chicoutimi) et unsite Internet a été créé.

Philippe Boucher et Karine Dupérré ajoutent que la FEUQne lésinera pas sur les moyens afin de se faire entendre etd’obtenir cette fameuse loi-cadre sur l’accessibilité. «Nousavons fait des recherches et nous avons découvert que leQuébec possède le pire modèle d’accessibilité aux étudesen Occident!, admet Philippe Boucher.

Le recteur réagit

Lors de la Commission parlementaire, retardée au débutde 2004, le recteur Michel Belley compte statuer sur l’im-portance d’un réinvestissement massif dans les universités.«On doit être capable de suivre les autres universitéscanadiennes! On veut que le gouvernement livre la totalitédes sommes prévues pour le fonctionnement courant», a-t-il dit. À l’échelle régionale, M. Belley désire que lesétudiants reçoivent la formation pour laquelle ilsdéboursent. Pour cela, le ministère de l’Éducation devraconsidérer le caractère spécifique de l’UQAC et del’ensemble des autres institutions de région. Si aucun des250 millions$ n’est disponible à l’échelle provinciale, lerecteur assure que l’UQAC sera solidaire des autresuniversités, comme elle l’est présentement d’ailleurs.

«Gouverner, c’est faire des choix, alors nous ce que nous voulons, c’est que legouvernement Charest fasse les bons! Le premier ministre a fait un mauvais calcul enfaisant fi de l’opinion des jeunes.» -Philippe Boucher

Depuis que la Fédération étudiante universitaire du Québeca montré les crocs dans les rues de Montréal, plusieurséditorialistes de quotidiens québécois ne se sont pas gênés pouramenuiser le problème, prétextant qu’une possible grève estinutile et que le président de la FEUQ faisait un «bad trip d’égo».

Nicolas Brisson soutient que la FEUQ est démocratique et que lesgens sont consultés lorsque vient le temps de faire des sorties oudes annonces. «Ils doivent être en manque d’arguments pour s’enprendre à moi. Peut-être qu’ils nous trouvent trop efficaces, je saispas», de dire Nicolas Brisson. Bien que la gent universitaire soitparfois en désaccord ou ne s’occupe guère des actions entreprisespar la FEUQ, le président admet que le combat se poursuit encoreet que le 9 octobre prochain, il y aura bel et bien manifestationsdevant les bureaux des députés de comté. «Nous voulons que legouvernement adopte la loi sur l’accessibilité le plus vite possibleet que le réinvestissement soit fait dans les universités», a concluNicolas Brisson.

«C’est poche. Il n’y a rien d’autre à dire car c’est legenre de papier qui ne mérite même pas qu’onréponde», a lancé Nicolas Brisson, visiblementdécouragé.

Nouveauté À l’UQAC

Un bureau-voyages à votre disposition

Il fait partie du réseau Tourisme jeunesse, quiregroupe une cinquantaine de bureau-voyages dansles collèges et universités à travers la province. Lesbureaux-voyages ont une mission d’éducation et desensibilisation aux voyages pour les étudiants. Cettemission se manifeste par l’information sur lesvoyages, l’animation touristique et l’organisation devoyages de groupes.

L’information sur les voyages se concrétise par lamise en place de mini-centres de documentation.Les bureaux-voyages mettent à la disposition desétudiants des dépliants en provenance des consulats,des offices de tourisme nationaux et étrangers, desorganismes spécialisés (auberges de jeunesse,échanges internationaux), des livres et des guidesofferts en consultation ou pour des prêts à courtterme.

L’animation touristique prend de multiples formes:conférences sur des destinations, sur des organismes

et des programmes pertinents pour les jeunes,kiosques sur le campus, Semaine Tourisme Jeunesse,etc. L’organisation de voyages de groupes se fait enconcordance avec les dispositions de la Loi sur lesagents de voyages du Québec et selon les besoinsexprimés par la population étudiante.

Présentement, nous offrons un voyage à New Yorkpour la fin de semaine de l’Action de Grâces (du 10au 13 octobre) pour 249$. Pour le congé des fêtes,nous vous offrirons un voyage dans le sud, unecroisière et un voyage de ski. Il est à noter que noussommes en tout temps ouvert à vos suggestions.

Bien sûr, pour que tout cela fonctionne à merveille,il est nécessaire d’avoir une équipe dynamique.Nous avons besoin de gens alors si ça vous intéresse ou si vous avez besoin d’informations,communiquez avec nous aux coordonnéessuivantes: Local: P0-5080, téléphone: 545-5011poste 2189, bv@uqac.ca, www.uqac.ca/bv

Depuis l’an passé, un bureau-voyages tente de s’implanter à l’intérieur de l’université.Celui-ci est géré et animé bénévolement par des étudiants.

Karine Dupérré et Philippe Boucher de la FEUQ.(Photo Patrick Voyer)

Attaqué par des éditorialistes

Le président de la FEUQ réagit

Aussitôt qu’on leur a signifié que la pétition concernait le gel des fraisde scolarité, les étudiants se sont empressés de signer.

(Photo Patrick Voyer)

Patrick Voyer

Patrick Voyer

N o u v e l l e s d u f r on t

g

Stéphane se spécialise plutôt dans cequ’il décrit comme l’essence même de lamagie: l’illusion. Fervent admirateur du«maître» David Copperfield, l’étudiant enIngénierie touche à tout ce qui est micro-magie. Cette forme moins spectaculairenécessite une dextérité de haut niveau etdemande beaucoup de pratique.

Je lui ai demandé de me faire une petitedémonstration de ses talents. Avec humilité,Stéphane a sorti son jeu de carte et sesélastiques qu’il traîne toujours sur lui et m’afait quelques tours. Pas facile à comprendreet à suivre. En fait, il n’y a pas grand’chose àcomprendre ; cela prend du doigté, de lavitesse et de l’audace pour être en mesure de«rouler» les gens ébahis devant soi.

Il avoue ne jamais avoir excessivementdépensé pour faire fructifier la passion quelui a transmise son grand-père il y a de cela

plus de quinze ans. Pour lui, faire dispa-raître des trucs, entrelacer des anneaux etmystifier à l’aide d’as de pique ne représentepas un objectif de carrière. Il ne fait mêmepas de spectacles privés, comme il faisaitauparavant à l’école, et n’a pas l’intention depasser une annonce pour offrir ses services.Préférant demeurer dans l’ombre et s’amu-

ser pour son profit personnel,Stéphane Gareau soutient quela magie l’a grandement aidé.«Ça permet de se dégêner, de voir quelle sorte de monde il y aautour de nous. J’ai connu desgens grâce à la magie et ils sontdevenus des amis par la suite»,admet-il. Pas question pour luide voyager aux quatre coins dumonde et de présenter 550spectacles par année commeCopperfield.

Impressionnant

C’est de cette manière qu’ildécrit la dernière prestation du«maître» à laquelle il a assisté àQuébec le 8 août dernier.Comme cadeau d’anniversaire,Stéphane ne pouvait désirermieux! Il a été témoin pour lacinquième fois des toursexceptionnels de Copperfieldavec son père, sa copine et lesparents de celle-ci. La premièrefois, c’était en 1989 et il s’enrappelle comme si c’était hier.«Je capotais», lance-t-il.

Le show de cette année était toutefoisquelque peu différent des autres. «D’habi-tude, Copperfield fait un spectacle télé parannée et je voyais quelques-uns de ses tours,mais là il n’en avait pas fait alors je ne savaispas à quoi m’attendre», de dire Stéphane.Sans doute qu’il aura apprécié de ne pasavoir été mis au courant avant, car tout aulong des deux heures, Stéphane n’a pasmanqué un mouvement de son idole dont ilconnaît plus de 75% des secrets. Selon lui, ceshow coûte environ 500 000$ à monter et il n’est pas obligatoire de connaître le

domaine pour passer un inoubliablemoment comme celui-ci.

Le dernier numéro

Lors du dernier numéro, que Copperfield aacheté du magicien Alain Choquetted’ailleurs, 17 ballons ont été lâchés dans lafoule. Les personnes qui les attrapaientgrimpaient sur la scène pour participer àl’ultime illusion. Une femme assise derrièreStéphane avait un des ballons dans lesmains mais l’a échappé, de sorte que lejeune magicien l’a saisi avec empressement.De plus, son père en a aussi attrapé un! Lesdeux hommes se sont donc avancés et onleur a demandé s’ils étaient de la presse,claustrophobes ou magiciens.

Ne voulant pas rater sa chance, Stéphane amenti à la dernière question! Son père, ainsique douze autres personnes se sont doncmassés dans une immense boîte posée sur lascène, alors que Stéphane et les troisderniers cobayes devaient rester deboutderrière pour être certains qu’il n’y avait pasde piège. Copperfield fait soudain un signal,on ferme les rideaux et quelques secondesplus tard, la boîte est rendue au troisièmeétage! Même avec son expérience et sa ruse,Stéphane a été ébloui par le tour et n’y a vuque du feu.

On a ensuite réuni les 17 personnes dans unlocal où, avant de leur montrer de quellemanière on a procédé, on leur a fait jurer dene pas révéler le «punch». Vous pouvez mecroire, Stéphane Gareau a un sens del’écoute assez aiguisé car je n’ai pu lui tirerles vers du nez.

La rencontre

Plus tard à son hôtel, après avoir mangé,Stéphane est informé par un serveur queCopperfield est descendu ici-même. Boule-versé, Stéphane se rend dans le hall etquelques minutes plus tard, qui n’arrivedonc pas avec son cellulaire à la main? Héoui. Oubliant les bonnes manières, Stéphanese précipite sur lui et lui demande un auto-graphe et une photo. Généreux, Copperfield

Chargés de projet: Frédéric SimardAnne-Édith Rioux

Rédacteur en chef: Patrick Voyer

Conception graphique, montage et pré-presse: Anne-Édith Rioux

Conception de la une: Anne-Édith Rioux

Publicité: Frédéric Simard, 592-5505 (téléav.)

Correction: Crystel Jobin-GagnonAnne-Édith Rioux

Patrick Voyer

Collaborateurs: Patrick DallaireMireille Gagnon-Langlais

Crystel Jobin-GagnonRégis Girard

Pierre-Luc Grenon

Impression: Imprimerie Le RéveilTirage: 5000 copies

Le Griffonnier ne se tient pas responsablede la page du MAGE-UQAC dont le

contenu relève entièrement de celui-ci.

Les propos contenus dans chaque articlen’engagent que leurs auteurs.

Dépôt légal-Bibliothèque Nationale du CanadaBibliothèque Nationale du Québec

Le Griffonnier est conçu par lesCommunications Étudiantes

Universitaires de Chicoutimi (CEUC)

Prochaine parution:Lundi 29 octobre

Tombée textes:Lundi 15 octobre, 17h

Tombée publicitaire:Lundi 22 octobre, 17h

Le Griffonnier555, boulevard de l’UniversitéChicoutimi (Québec) G7H 2B1

Local P0-5110, Casier #25Téléphone: (418) 545-5011

poste 2011Télécopieur: (418) 545-3009 Courriel:

journal_griffonnier@uqac.ca

Stéphane Gareau a posé fièrement à côté de celui qu’ilconsidère comme le plus grand magicien de tous les temps.

(Photo Courtoisie)

E n t r e v u e

Stéphane Gareau et la magie ne font qu’un

Si vous croisez Stéphane Gareau dans les couloirs de l’UQAC, ne vous leurrez pas: le magicien d’expérience ne pourrachanger vos mauvaises notes en un résultat parfait!

Patrick Voyer

La Cage, c’est pas un jeumais... c’est le fun!

Réservez pour un 5 à 7 différent 698-8611ch icout im i

a accédé au désir du magicienamateur pour faire de ce cliché unmoment inoubliable dans la vie deStéphane. Bien sûr, il aurait aiméparler magie, mais Copperfield avaitl’air pas mal occupé... et n’a pu voirtoute l’excitation qui régnait chezcelui qui a tant d’admiration pourlui.

N o u v e l l e s d u f r on t g

La prochaine fois que vous irez vous gaver deMcQueqchose, de Burger Roi ou de PFK (PouletFranchement Kaki) chers universiterribles,pensez donc à emmener dix ou vingt-cinq centsde plus dans votre portefeuille déjà vide.

Car, si la tendance se maintient et, selon ce quemes agents spéciaux déguisés en clown grotesqueà perruque rouge et à bas rayés couleur pâtéchinois canadien m’apprennent, le «contexteactuel» ferait monter en flèche de tout bois lesprix des trios de fast-food. Ça et d’autres chosesessentielles bien sûr (ne me parlez pas du prix dela douzaine de beignes fourrés deux fois moinsqu’avant – rendue à 5,75$, – ou de tout autreproduit de compagnies surnommées par l’espacevide laissé par l’anneau fariné qui vous beurre lesdoigts à chaque empoignade).

Oui, dix sous. Ensuite, si vous êtes aussi forts encalcul qu’en consommation, vous serez à mêmede constater que l’abîme entre le très riche et letrop pauvre flirte dangereusement avec le noyauterrestre. Pour vous situer, ce cœur de glaisemélangé avec les flammes de l’enfer se situe sousvos pieds et, non, à votre grand regret, ce n’est pasla Chine ou son concurrent proche, le Bouthan.

Dix sous de plus à chaque année donc sur le trioBig Mac (rendu à 5,09$), couronné de manièreillusoire en France par le nom de «RoyaleCheese». Selon mes amis doctoratés en maîtrisede finances, il atteindra 6,00$ dans trois ans. Àpas d’ogre comme cela, ce hamburger doubleétage dont les boulettes de viande décidentparfois de surfer sur le pain et de vous tombersur les doigts, voire sur l’entrejambe, remplacerabientôt le canard au caviar des repas du samedisoir de la «Famille Royale». Non mais, ne peut-on pas assurer l’accessibilité du Biguemaque àtous? Que se passe-t-il avec ce gros bêta? Manque-t-il d’amour, est-il moins en demande depuis lavenue du double quart de livre avec fromage (àmanger avec pince-nez et gants de chirurgien),est-il en crise existentielle?

Ah, que ne ferait-il pas pour se faire désirer, lebon vieux gras du bide. Dix sous. C’est ce qu’il

veut. Tel une tireuse de bonne aventure, je me risque à deviner ce que la Maquecroquette veut,elle, bien emmitoufflée dans son manteau depustules huileuses. Veut-elle gravir les sommetscomme son grand-père au pain graines desésame servi sur sauce teinte caca d’oie?

Meee non, ce n’est pas le produit qui décide, c’estle décideur. Et ça, chers universiterreàterre, ce n’estpas vous. C’est lui là, chose, un humain qu’on neconnaît pas mais qui, lui, nous détient. Pas fouRonald, il sait pertinemment que les enfants sebleuissant les rotules dans ses jeux labyrin-thiques ne viennent pas seuls au MecDonalde. Ille sait que maman raffole des deux feuilles desalade reposant dans leur habitacle plastifié, quepapa s’en permet une chaque semaine en sesalissant le bout du nez avec la mayonnaise deson MacCocorico et que sa grande sœur rêveusecroit pouvoir gagner une motomarine endérrrroulant le rebord de son carton de frites.

À bien y penser, en visionnant ces images debonheur indiscutable, ces illustres compagniessont des marchands de rêve dont on ne peutéviter la bonhomie. Oups, pardonnez-moi, jedois quitter, les trente-six voitures et treize motosqui attendaient devant moi à la commande àl’auto sont passées... Je m’avance vers le panneau«commandez ici s.v.p.» (devenu électronique parmagie et par progrès aussi) et j’entends:

– Bonjour, bonsoir, salut, bienvenue... puis-je te,vous, heu... offrir notre nouveau trio quadruplecheeseburger?, chante alors la sympathiqueétudiante qui travaille de nuit pour payer seslivres d’école à 2$ de droits d’auteur par page.Ah... La nuit... Comme dirait l’autre, momentidéal pour décompresser en remplissant sondevoir de citoyen mondial solidaire qui aimebien s’en mettre plein l’aorte.

Péesse: Je n’ai malheureusement pas pu, commeprévu, rencontrer le nouveau (ou nouvelle)directeur général des communications (ou agent dedéveloppement pour les difficiles) pour la simple etbonne raison qu’il ou qu’elle n’existe pas encore.Meilleure chance le prochain mois!

C h r o n i q u eLa JOC en pleine effervescence

Parce que letravail des jeunes,

ça compte!

«Un(e) jeune travailleur(euse) vaut plus que tout l’or dumonde» (Abbé Joseph Cardjin, fondateur du mouvement)Travailleur, étudiant, finissant à la recherche d’un premieremploi, étudiant et travailleur à temps partiel ou travailleur àtemps plein et étudiant à temps partiel sont autant de réalitésvécues par autant de jeunes. Ce sont toutes ces réalités quiintéressent la JOC.

Ce mouvement d’envergure international oeuvre au sein de 60pays à travers le monde, regroupant de jeunes travail-leurs(euses), avec ou sans emploi, agé(e)s entre 16 et 30 ans.C’est en sous-tendant des valeurs tel que le respect, la dignité, lepartage et surtout l’amour, que la JOC propose diverses activitéspour concrétiser sa place dans le milieu. Mais avant d’en arriverà ces activités, voici quelques faits historiques sur la fondationdu mouvement.

La JOC doit son existence à un belge,l’Abbé Joseph Cardjin cité plus haut, quidécida de soutenir les jeunes travailleurs ettravailleuses et ce, dès 1925 parce qu’ilcroyait fermement qu’un(e) jeune travail-leur(euse) vaut plus que tout l’or dumonde. La Jeunesse Ouvrière Chrétiennetel qu’il la nomma, compte plus de 75 ansd’implication dans divers milieux et ellene désire pas s’arrêter là. Elle continued’oeuvrer pour venir en aide à tous lesjeunes travailleurs(euses) en leur per-mettant, entre autres, de partager leursituation de vie avec des camarades.

C’est la méthode du Voir-Juger-Agir qui vise à rendre chaquejeune plus responsable, à vivre dignement sa condition detravailleur et à faire une société meilleure. Comment la JOCarrive-t-elle à atteindre ces objectifs? Par le biais de nombreuxservices et activités. Les membres de la JOC organisent à chaqueannée des activités sociales et de loisirs (souper-partage, party,sortie plein-air). Le rallye-camping qui se tient au mois d’aoûtpermet de revendiquer le droit aux vacances. Plusieurs équipesde discussion sur les conditions de vie et de travail offrent unsoutien à tous ceux qui désirent partager leurs expériencespersonnelles.

En plus des loisirs et du soutien, la Jeunesse OuvrièreChrétienne offre des formations pour sensibiliser les gens sur lesdroits des jeunes travailleurs et travailleuses, pour informer surles normes du travail ou même une formation en informatique.«La JOC c’est un lieu d’action, de formation et de loisirs. Desactions concrètes pour aider à l’amélioration des conditions detravail, des formations adéquates pour mieux vivre sa conditionde jeunes travailleurs(euses) avec ou sans emploi et des loisirs àmoindre coût pour socialiser et partager avec d’autres jeunes.»

Il ne faut surtout pas oublier qu’en tant que mouvementinternational, la JOC vise à faire avancer les choses et que c’estune organisation démocratique dirigée et orientée par les jeuneseux-mêmes: par eux, pour eux et avec eux», peut-on lire surleurs documents. Si cela vous intéresse, ou pour en savoir plus,vous pouvez vous renseigner sur le site: www.jocnq.ca

Mireille Gagnon-Langlais

Qu’est-ce que la Jeunesse OuvrièreChrétienne du Saguenay Lac-St-Jean?Plus qu’un mouvement social, c’est unemanière d’envisager sa condition detravailleur et travailleuse.

nous recherchons:

Un vendeur de publicité, rémunéré àla commission, qui assure au journalla stabilité financière nécessaire à sapérennité;

Des administrateurs;

Des collaborateurs chevronnés,prêts à fouiller et à enquêter;

Des chroniqueurs culturels, sportifs et environnementaux;

Des illustrateurs.

Pour tout renseignement, ne vousgênez pas, communiquez avec nous!

Journal Le Griffonnier555, boulevard de l’UniversitéChicoutimi (Québec) G7H 2B1

Local P0-5110i545-5011 poste 2011Journal_Griffonnier@uqac.ca

Patrick Voyer

Ronald, ce stratège

8�l

undi

29

sept

embr

e 20

03 �

le g

riffo

nnie

r �jo

urna

l étu

dian

t de

l�uni

vers

ité d

u qu

ébec

à c

hico

utim

is o c i é t é

NN oo uu vv ee ll ll ee ss dd uu ff rr oonntt

Nouvelle stratégie

MigrAction veut stopperl’exode des jeunes

L’objectif, qui a été bien accueilli, entreautres par le député de Roberval, KarlBlackburn, est de créer les conditionsfavorables à l’établissement de 2000 jeunespar année au Saguenay-Lac-Saint-Jean.Avant que la région se vide de ses talents etde son avenir, les principaux intéressésveulent agir et vite.

Les responsables de cette annonce, dont leRegroupement Action Jeunesse 02, lesCarrefours jeunesse-emploi de Saguenay,Roberval, La Bivoie et les Jeunes Chambresde Commerce de Chicoutimi et de Lac-Saint-Jean-Est, désirent passer en modesolutions et contrer l’exode des jeunes de diverses façons. Cinq cibles d’intervention

sur lesquelles les neuf agents de MigrActiontravailleront ont été identifiées: imagepositive de la région, mesures incitatives àl’établissement, insertion socioprofession-nelle, culture entrepreneuriale et finale-ment, implication sociale des jeunes.L’équipe d’agents, composée de quatreagents de migration «Place aux jeunes», detrois agentes de mobilisation, d’une agentede développement et d’un agent descommunications, opérera au niveau localet régional.

La stratégie interpelle plusieurs partenairesfinanciers, dont les deux paliers degouvernements et tout le milieu municipalrégional.

Patrick Voyer

L’exode des jeunes fait constamment parler, mais au-delà des paroles, ily a les actes: huit organisations jeunesse de la région se sont unies aumilieu du mois pour proposer la nouvelle Stratégie MigrAction.

Fonction publique québécoise

Campagne de recrutementuniversitaire

En plus d’offrir des emplois intéres-sants, le gouvernement du Québec proposedes conditions de travail concurrentielles,un aménagement souple de travail et desactivités de formation. Un emploi dans lafonction publique, c’est aussi la possibilitéde travailler dans différents secteurs, dansdifférents ministères et organismes, oumême dans différentes régions du Québec!

Profitez des visites de l’équipe de Recru-tement étudiant Québec et de représentantsde divers ministères et organismes dans votreuniversité pour connaîte les possibilités decarrière et les avantages que vous offre lafonction publique québécoise. Vous aurez

aussi l’occasion de consulter l’appel de can-didatures 2003 qui couvre une variété desecteurs d’activités: administration, écono-mie et finance, architecture et aménagementpaysager, culture, langue et communication,développement économique, droit, éduca-tion, informatique, ingénierie, recherche etintervention sociale, sciences de la santéainsi que sciences pures et appliquées.

Vous trouverez les dates de Recrutementétudiant Québec ainsi qu’une foule derenseignements sur le recrutement étu-diant sur le site Internet du Secrétariat duConseil du trésor au:www.tresor.gouv.qc.ca/étudiants.

Vous cherchez un emploi stimulant en lien avec votre domained’études et vous voulez relever des défis? Surveillez la campagne derecrutement universitaire de la fonction publique québécoise qui sedéroule du 22 septembre au 17 octobre prochain.

Ne soyez plus défaitistes ninégatifs, et cessez de dire: «on est pascapable»,«c’est impossible»...

(1) Notre région a un PIB de huitmilliards$ et avec le TIP (le Tableaud’Imposition Proportionnelle) onpeut aller en chercher six milliards$dont quatre milliards$ pourraient être

redistribués également entre tous: ça donnerait à chacunde nous une rente annuelle de 40 000$. Vous y avez pensé?

(2) Les multinationales nous désindustrialisent (détrui-sent nos PME locales) et enlèvent 75% des emplois. Pourchaque emploi qu’elles créent, c’est dix emplois que l’onperd. Ce sont des emplois coûteux à même notreprivation! Le secteur primaire doitêtre de propriété collective, sinonles deuxièmes et la troisièmetransformations seront toujoursprécaires, parce que dépendantesdes grandes entreprises privées quise sont accaparées le secteurprimaire (nos ressources natu-relles). Ces multinationales nepartiront toujours bien pas avecnos lacs, nos terres, nos forêts,nos mines...!? Vous voyez que larichesse c’est nous qui l’avons!

(3) Une multinationale est une

stratégie de la défense militaire d’un pays ou d’alliances(bancaires ou groupes d’affaires) pour s’immiscer dans unautre pays sous le couvert de denrées essentielles,l’appauvrir et le rendre dépendant à l’économie! Bien despays empêchent des multinationales d’entrer!

(4) Nationalisons donc les barrages d’Alcan! (Shipshaw,Îles Malignes et Chutes des Passes) Cela nous rapporteraen hydroélectricité plus de deux milliards$ par an! Avecl’hydroélectricité, nous avons une énergie inépuisable quinous rendrait tous rentiers si on savait en partager et engérer les profits!

(5) Rien de plus scientifique que le partage, l’égalité et lesvaleurs fraternelles: car ils permettent à TOUS de profiterde tout, il n’y a rien de plus économique et de plus ren-

table! Michel Belley,recteur de l’UQAC,voici un thème quevous pourriez afficheren permanence au-dessus des portes d’en-trée (côté Pavillon desHumanités): «Le bon-heur de chacun dépendde celui de tous lesautres». Un thème aussi«positif» influenceraittout le monde correc-tement durant leursannées de formation et

aurait un effet incalculable sur tout et sur tous... Un simpleslogan peut arriver à faire des changements sociauximportants!

(6) 40% des gens vivent sous le seuil de pauvreté... parceque nous ne savons pas partager! La seule façon d’éliminerla pauvreté est d’assurer la sécurité financière à tous!

(7) 272 riches entreprises nous doivent 29 milliards$ enimpôts reportés cumulés au Québec alors que seulementsix milliards$ suffiraient à éliminer la pauvreté! Donnerplus d’argent aux moins nantis: c’est sortir l’argent desbanques et la faire circuler entre tous!

(8) 80% des artistes vivent sous le seuil de pauvreté, et lamoitié d’entre eux sont sur l’assistance sociale: cela jette lahonte sur nous tous!

(9) Il y a plus de 1000 organismes au Québec pour faireaccepter et distribuer la pauvreté. Sous les masques dudévouement, de la charité, de l’entraide, de la science, del’innocence se dissimulent souvent le cruel visage del’intérêt! La vraie charité est d’assurer à tous assez d’argentpour leurs besoins fondamentaux et, pour que chacundans le libre-choix, participe à la société.

(10) Comment a-t-on pu laisser les autres nous faire croirequ’ils étaient mieux et plus heureux que nous? Personne nepeut-être mieux ou plus heureux que nous: car personnen’est nous! Tu dis que tu ne t’es jamais aimé: mais alorspourquoi ne commencerais-tu pas à le faire!

s o c i é t é

NN oo uu vv ee ll ll ee ss dd uu ff rr oonnttle g

riffonnier � journal étudiant de l�université du québec à chicoutimi � lundi 29 septem

bre 2003 � 9

Régis GirardCritiques etpropositions:dwanrg@hotmail.com

Régis Girard vous propose ses idées sur deux thèmes qui ne cessent de faire parler: les multinationales et la pauvreté.

Elle représente l’UQAC au Gala de Forces AVENIR

Cynthia Bergeron en listepour «Créations de femme»

Avec son projet «Créations de femme», qu’elle aréalisé à Bamako au Mali de septembre à décembre2002 grâce à une bourse, Cynthia ira représenterl’UQAC avec la ferme intention de décrocher lapalme dans la catégorie Arts, lettres et culture. Lajeune femme s’est rendue dans un centre de déten-tion à Bamako pour faire la promotion et lavalorisation de l’esprit créatif et du savoir-faire de lapopulation féminine malienne.

C’est par le biais de la fabrication de savons que lesdétenues ont trouvé une source insoupçonnée decréation. D’ailleurs, la production de savon est déjàtrès prisée en Afrique de l’Ouest.

«En tant que designer, je me perçois comme uneintervenante auprès de la société, afin d’outrepasserles aspects purement économiques reliés à laproduction de biens de consommation de notremonde moderne. Je cherche aussi à améliorer notrecompréhension globale des valeurs contemporaineset du passé... Je désire donc ardemment contribuer à l’épanouissement social et culturel des peuples

traditionnels par le biais du design et de lacréation», a-t-elle expliqué.

Les nombreuses femmes incarcérées ont ainsiexpérimenté un processus complet de design. Ellesont aussi pu établir des liens sociaux solidesfacilitant l’émancipation économique de leurcommunauté, et surtout leur propre réinsertionsociale.

Une vente des produits, effectuée lors d’uneexposition tenue à la fin du projet, a permis auCentre de détention d’obtenir les moyens financierspour poursuivre le processus de mise en marché dela production.

Forces AVENIR a comme mission de reconnaître,d’honorer et de promouvoir les jeunes universitairesqui, par leur dynamisme, leur initiative et leurimplication dans leur milieu, contribuent à leurfaçon à faire la différence pour un monde meilleur.Nous souhaitons la plus grande des chances àCynthia!

Cynthia Bergeron, étudiante à la maîtrise en interventions régionales à l’UQAC, est laseule personne qui représentera l’université régionale lors de la 5e édition du GalaForces AVENIR, qui se tiendra au Grand Théâtre de Québec le mercredi 8 octobreprochain.

Cynthia Bergeron en plein milieu de travail au Mali.(Photo Courtoisie)

Patrick Voyer

Perspectives

Voilà des solutions «positives»

c u l t u r e

YY ’’ aa mm aa tt ii ee rr ee .. .. ..10

�lun

di 2

9 se

ptem

bre

2003

�le

grif

fonn

ier �

jour

nal é

tudi

ant d

e l�u

nive

rsité

du

québ

ec à

chi

cout

imi

Une rentrée tout en bande dessinée

Êtes-vous tombédedans quand

vous étiez petit?

Le monde de la bande dessinée ne saurait plus se passer deson irrésistible duo et de leurs camarades tout aussiinoubliables. Il semblerait bien que son auteur n’ait pasl’intention de nous laisser sans nouvelles très longtemps.Profitant de la rentrée scolaire québécoise, jetez-vous dans lalecture d’Astérix et la Rentrée gauloise.

Il s’agit d’un album hors-série de la collection Astérix danslequel est rassemblé, après un travail de mise en forme et derafraîchissement, quelques histoires parues dans des journauxet des hebdomadaires. L’éditeur nous fait part d’entrée de jeu dela demande pressante d’une telle publication.

Réclamée à cor et à cri par des hordes armées de lecteurs, exigéepar des légions de collectionneurs sauvages, attendue par deslibraires hagards devant leurs échoppes, la version Officielled’Astérix et la Rentrée gauloise est entre vos mains. Avec unetelle entrée en matière, croyez-moi, vous n’avez pas fini desourire lors de votre lecture. De la naissance d’Astérix etd’Obélix, on passe au Lutèce olympique sans oublier desplanches exceptionnelles sur un Astérix tel que vous ne l’avezjamais vu...

Cette drolatiquepublication retrace, àtravers de courtsépisodes expliquéspar l’éditeur, unepartie de l’histoire dela bande dessinéecréée par RenéGoscinny et AlbertUderzo. Bien queGoscinny soit décédéen 1977, certainesplanches sont signéespar les deux hommescar datées d’avantl’année de son décès.Plus que tout autretitre de la collection,Astérix et la Rentréegauloise fournit à sonlecteur une quantitéd ’ i n f o r m a t i o n sparfois connues mais

souvent inédites. Saviez-vous qu’Astérix à fait, en 1986, lapromotion de la candidature de Paris en tant que ville d’accueildes Jeux olympiques de 1992? On peut d’ailleurs voir au débutde Lutèce olympique l’affiche promotionnelle créée par Uderzo,affiche exposée sur tous les mâts de la capitale.

Qu’il soit question d’anecdotes croustillantes ou du plaisir delire les mésaventures d’Astérix et de son entourage, Astérix et laRentrée gauloise nous propose un tout des plus intéressants.Mais cessons de prêcher, bonne lecture et amusez-vous bien! Etsi le sujet vous intéresse, voici l’adresse du site officiel d’Astérix:www.asterix.com. Référence: GOSCINNY, René et UDERZO,Albert (2003)

Cote Griffon: ****1/2 pour la potion magique.

Véritable institution en Europe, le monde de la bandedessinée s’enrichit d’un nouveau titre. Nos gauloisfavoris reviennent en force mais dans une toutenouvelle forme qui saura plaire à tous les amateurs et peut-être même à tous.

Il était une fois au Mexique

La trilogie est terminée... une chance!

Pas avec «Il était une fois au Mexique», la finde la trilogie complètement folle de RobertRodriguez («El Mariachi», «Desperado»), de qui

l’on tient d’autres exemples de profondeurintellectuelle («From dask till down»). Nonpas que les fusils et les morceaux de guitaresèche entre les salves meurtrières soientinutiles, ils sont plutôt kewl. Non. Mais ellessont tellement omniprésentes, les bons etles méchants meurent tellement tous qu’àla longue, on s’essouffle et on se dit que lavie n’est pas comme ça... Heureusement.

Alors, l’action se déroule au Mexique.Qu’est-ce qu’il y a dans les films mexicains?Du ragoût de porc piquant, oui, destruands sniffeurs de coke, oui, des mitrail-lettes, oui, et bien sûr des centaines de poches desang percées par des tireurs fous dont la cible esttoujours atteinte.

Je m’en voudrais de dénoncer la maladie dudivertissement de Rodriguez. Il a toujours de

truculents scénarios pour nous et celui-ci ne faitpas exception: Antonio Banderas se fait embau-cher par un policier disjoncté qui veut révolu-

tionner le pays (Johnny Depp) pour tuer untrafiquant mafieux (Willem Dafœ) voulantrenverser le président en engageant ungénéral sordide (connaît pas) responsablede la mort de sa copine (Salma Hayek) dans«Desperado». Le synopsis n’est qu’unprétexte à enfiler les boucheries et les scènes loufoques (vous devriez voir Deppen aveugle et Enrique Iglesias en tireur-guitariste, ça vaut 100$).

Pour les amateurs de chair fraîche chaufféeau soleil seulement... Ah et oui, au risque de

répéter, les petits grattements de guitare deBanderas sont pas mal non plus, ça aide à fairepasser le «motton» d’entrailles.

Cote Griffon: ** pour le «naturel» qui nous donneenvie d’aller passer nos vacances au Mexique.

Avez-vous déjà eu l’impression que les trilogies (Star Wars, Retour vers le futur, LeParrain) finissaient non pas en queue de poisson, mais nous laissaient sur notre faim?Bien souvent, le troisième volet n’égale pas le premier ou le second de chaque trilogie.Coïncidence? Paranoïa? Délire schyzo-psycho-truc?

Patrick Voyer

Cote Griffon*Ça tue **Loin du hit de l’année ***Pas si tant pire ****Ça vaut la peine *****Excellent, marvelous!

Mireille Gagnon-Langlais

Ce petit bijou de BD renferme 14 histoirescomplètes où l’on retrouve, bien entendu,

nos héros gavés de potion magique.

Mercredi 1er octobre, 19h

Soirée Michæl SnowEn présence de l'artiste«Sur la longueur d'onde deMichael Snow, Zoom arrière»

• Corpus Callosum (dernier film de l'artiste)

Jeudi 2 octobre, 18h30

• Art vidéo• Starck• James Turrell, magicien de lalumière

• Singulier voyage entre l'oeil etl'oreille: Baudouin Oosterlynck• Le bâtiment Johnson

Vendredi 3 octobre, 18h30

• La rage et le rêve descondamnés• Music for one apartment andsix drummers• Violet• Jànos Starker, une leçon demusique• Portrait d'un artiste GeorgesRousse

• La mémoire vive: l'arche rouged'Andy Goldsworthy

Samedi 4 octobre, 13h30

• Sculpte-moi un arbre• Ce qu'il reste• Riopelle, Estérel 90• Roussil ou le curieux destind'un anarchiste impénitent• Parfum de lumière• Betty Goodwin, le coeur à l'âme• 3 sœurs en 2 temps• Joseph Giunta, un triomphesilencieux

Dans le cadre de Trafic’ART 2

Films sur l'artPetit Théatre Université, Chicoutimi

On aurait pourtant pu avoir beau-coup d’attentes concernant ce film qui arécemment pris affiche sur nos écrans.Mettant en vedette Nicolas Cage et lanouvelle tête Sam Rockwell (Confessionsd’un homme dangereux, Charlie et ses drôlesde dames, En quête d’une galaxie), ce longmétrage promettait beaucoup pour qui-conque connaît un peu son réalisateur.Légèreté, humour sarcastique et sortie dessentiers battus était ce que nous promettaitla bande-annonce. Malheureusement,Scott semble avoir tout simplement reprisles éléments qui ont fait la gloire du film deSpielberg, en s’attendant au même succès.Et c’est totalement raté...

L’arnaque est le gagne-pain de Roy et deson protégé Frank. Ce dernier semble ravi

de son sort, profitant des talents de sonmentor pour tout apprendre sur cette«profession» qui, selon toutes les appa-rences, rapporte gros. Roy, pour sa part,malgré ses talents certains et son succèsdans cette entreprise immorale, sembleloin d’être comblé par la vie. Obsessif-compulsif (avec un comportement presqueintégralement copié sur le personnage deJack Nicholson dans Pour le pire et pour lemeilleur), il n’a pour ainsi dire aucunerelation en dehors de son partenariat avecFrank. Noeud de l’histoire oblige, ildécouvre bientôt l’existence d’un enfantqu’il aurait eu avec son ex-femme il y abien longtemps, dans une galaxie lointaine,très lointaine. L’enfant se révèlant être unejeune fille de quatorze ans, Roy se décou-vrira une fibre paternelle faisant naître le

désir de la ren-contrer.

Loin de se ré-volter contre lestyle de vie et lemétier de sonpère, loin d’êtrerebutée par sestics, ses problè-mes psycholo-giques évidentset ses carencesa f f e c t i v e s

f l a g r a n t e s ,Angela sera auc o n t r a i r ei m m é d i a t e -ment entraînéevers son pater-nel, intéresséenon pas seule-ment par curiosité, mais aussi parce qu’ellefera preuve elle-même des talents d’arna-queuse de celui-ci...

S’ensuivront donc, bien entendu, lespéripéties prévisibles par excellence: Roy sedécouvrira une affection sincère pour cetteenfant qui vient chambouler sa vie par-faitement rangée... Frank et lui trouverontle coup par excellence, l’arnaque qui luipermettra bien sûr de se retirer et coulerdes jours paisibles avec sa fortune, loin detoute cette malhonnêteté.

Ridley Scott a pris les ingrédients du«succès commercial» et a réussi à toutrater. Malgré toutes nos tentatives, onn’arrive pas à trouver le personnage deNicolas Cage sympathique. Les deuxintrigues principales, l’arnaque-vedette etla relation entre le père et la fille sont si malprésentées, qu’elles ne présentent aucunintérêt pour le spectateur. On ne sait pas sil’actrice qui joue la jeune fille (AlisonLohman, Laurier blanc) essaie de jouer une

Christina Ricci sage ou une DakotaFanning détestable. Le punch final esttellement «la dernière chose à laquelle onpourrait s’attendre» qu’il en devient le seuldénouement possible... Le seul intérêt dufilm est la présence de Sam Rockwell. Saperformance n’est pas grandiose, et c’estpeut-être ce qui présente de l’intérêt, étantle seul dont le jeu ne soit pas gros etartificiel.

Ridley Scott était pourtant un habitué dusuccès. Même s’il a connu ses flops (G.I.Jane, par exemple), on peut dire que laplupart de ses entreprises furent desréussites, dans plusieurs genres. Dupremier Alien à La chute du faucon noir, enpassant par Blade Runner, Thelma etLouise, Rafale blanche et Gladiateur,comment peut-on descendre aussi bas quenous présenter ce petit série B avec dubudget?

Cote Griffon: ** car c’est commander du filetmignon et recevoir du pâté chinois.

le griffonnier � journal étudiant de l�université du québec à chicoutim

i � lundi 29 septembre 2003 � 11

YY ’’ aa mm aa tt ii ee rr ee .. .. ..c u l t u r e

Programme d’exposition

Donner une chance à l’art

«Nous voulons donner l’oppor-tunité aux artistes de faire une premièreexposition», explique la responsable duprogramme d’exposition, France Dallaire,en évoquant la difficulté, pour les jeunesartistes, d’être exposé dans une galerie sansavoir auparavant eu une expérience concrète.

Les expositions peuvent être présentéesindividuellement ou en groupe et toutes lesformes d’art sont acceptées, sans distinc-tion. Une fois la proposition de projetacceptée, le Centre des Arts et de la Cultureprend financièrement en charge l’entièreexposition, du vernissage jusqu’à l’instal-lation des pièces d’art. Les expositions sontmises à l’attention du public pour unedurée d’un mois chacune. «Nous recevonsune trentaine de propositions par année et

nous en acceptons douze», indique FranceDallaire. Les projets sont sélectionnés parun jury qui tient compte «de la qualité,de l’originalité et de l’intégrité des œuvres.Ça doit être personnel», souligne laresponsable.

Ce programme d’exposition, mis à la dispo-sition des artistes amateurs depuis de nom-breuses années, désire offrir l’opportunitéaux artistes de se produire dans la région etce, sans que ceux-ci aient à débourser dessommes faramineuses.

Les personnes intéressées à exposer auCentre des Arts et de la Culture peuventprésenter leur projet tout au long del’année. Les propositions doivent contenirun texte de présentation, dix diapositives ou

photographies des œuvreset un curriculum vitæ deou des artistes de l’expo-sition. De plus, une desœuvres doit être mise à ladisposition du comité de sélection.

Je vous dis «têtes d’affiches hollywoodiennes, histoire d’arnaque,réalisateur primé maintes et maintes fois». Vous pensez quoi? Sansdoute allez-vous vite avoir à l’esprit Arrête-moi si tu peux (Catchme if you can), le plus récent film de Steven Spielberg, etprobablement pas Les moins que rien (Matchstick men), la dernièreréalisation de Ridley Scott.Patrick Dallaire

Crystel Jobin-Gagnon

Le Centre des Arts et de la Culture offre une vitrine aux artistes et artisans en mettant à leurdisposition des espaces d’expositions complets et ce, sans aucun frais.

Cinéma

Le Doigtdans l’œil

programmation Automne 2003

Tous les jeudisAuditorium de l’UQAC

Local P0-5000Entrée gratuite

2 octobreVertigoAlfred HitchcockCouleur, États-Unis, 1958129 min., V.O.S.T.F.

9 octobreSolarisAndrei TarkovskyN & B et couleurUnion Soviétique, 1972169 min., V.O.S.T.A.

16 octobreDe retour après lasemaine de relâche!

Cinéma: Les moins que rien

Il n’y a qu’un seul Spielberg

g

CENTRE D’ENTREPRENEURIATET D’ESSAIMAGE

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOUTIMI

Midi-conférences

24 septembre 2003

« Conquérir les marchés internationaux »

Mme Éloïse Harvey,

vice-présidente Ventes et Marketing, Mecfor inc.

22 octobre 2003« La relève d’une entreprise »

M. Michel Boudreault, directeur général,

Groupe Sotrem-Maltech

26 novembre 2003

« Une histoire entrepreneuriale »

M. Éric Duperré, directeur général,

BDH TECH

Local H1-1050, de 11h45 à 12h45

Entrée libre

Ateliers d’information

et de perfectionnement

10 octobre 2003« Les crédits d’impôts

à la R & D accessibles aux PME»*

M. Marc-André Claveau, fiscaliste

Samson Bélair Deloitte et Touche

31 octobre 2003« La stratégie de divulgation des brevets »*

Secrétariat général de l’UQAC

Cain Lamarre Casgrain et Wells, s.e.n.c.

5 décembre 2003

« La gestion des conflits »*

M. Pierre Deschênes, professeur, UQAC

6 février 2004« La négociation en affaires »*

M. François-Bernard Malo, professeur, UQAC

Activités spéciales

19 novembre 2003

Forum entrepreneurial*

« La croissance de la PME »

Hôtel Le Montagnais

18 février 2004Dîner-conférence*

« L’entrepreneurship au féminin »

Mme Cora Tsouflidou, présidente-fondatrice

Chez Cora déjeuners

Mars 2004Mini-colloque*

« Les chaires de recherche de l’UQAC »

*Des frais peuvent s’appliquer.

PROGRAMMATION 2003-2004

Le CEE-UQAC, partenaire de la journée de l’emploi du 29 octobre 2003

Pour des renseignements supplémentaires : Mme Marianne Bolduc, coordonnatrice d’activités, (418) 545-5011 poste 4654, mari-anne_bolduc@uqac.ca

Les concours et les boursesConcours Idée d’affaires

Le Concours Idée d’affaires a pour objectif d’encourager les étudiants de l’université duQuébec à Chicoutimi, de ses Centres d’études et des collèges de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean à développer et présenter des idées d’affaires créatives et innovatrices afin destimuler l’esprit d’entrepreneuriat.

1er prix : 750 $ • 2e prix : 250 $3e prix (destiné à un projet collégial): 250 $

Date limite : 30 janvier 2004

Concours Création et démarrage d’entreprises

Le Concours Création et démarrage d’entreprises du CEE-UQAC a pour objectif depromouvoir l’esprit entrepreneurial et la création d’entreprises auprès des étudiants del’université du Québec à Chicoutimi.

1er prix : 2 500 $ • 2e prix : 1 500 $Date limite : 12 mars 2004

Bourses de recherche et d’intervention en entrepreneurship

Ces bourses visent à soutenir les étudiants, les chargés de cours, professeurs et professionnelsde l’Université du Québec à Chicoutimi et des différents collèges qui souhaitent développer desprojets de recherche et d’intervention orienté vers l’entrepreneurship.

3 bourses de 2 000 $ chacuneDate limite : 12 mars 2004

Pour une description plus détaillée ou des renseignements supplémentaires:Mme Myriam Duperré, responsable de projets(418) 545-5011 poste 5308, myriam_duperre@uqac.cawww.uqac.ca/~ceeuqac

Vous êtes de Sept-Îles ou des environs?PROGRAMMATION 2003-2004Midi-conférences (Entrée libre)Octobre 2003

« Sensibilisation des PME à l’importance de l’innovation »M. Olivier Thomas, conseiller en innovation, ADRIQNovembre 2003« La gestion de la croissance »M. Gilles Déry, vice-président aux affaires corporatives, Pluri-CapitalNovembre 2003

« Innovation / développement »M. Marc Hamilton, président-directeur général, Laboratoire Bio-Médic de l’EstAteliers d’information et de perfectionnementNovembre 2003« Comment évaluer le potentiel d’une idée d’affaires »*M. Gilles Déry, vice-président aux affaires corporatives, Pluri-CapitalNovembre 2003

« La gestion des conflits »*M. Pierre Deschênes, professeur, UQACDécembre 2003« Aspect fiscal et légal de la relève entrepreuneuriale »*Cain Lamarre Casgrain et Wells (s.e.n.c.) et Samson Bélair Deloitte et Touche*Des frais peuvent s’appliquer.

Pour des renseignements supplémentaires:Mme Marie-Claude Gauthier, chargée de projets(418) 968-8387, Marie-ClaudeG@cegep-sept-iles.qc.ca.