Griffonnier001 3septembre2002

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No 1 • mardi 3 septembre 2002 • 5000 copies • gratui t • journal_gr i f fonnier@uqac.ca

L’art de tout remettre à demain

Le glas de laprocrastination page 3

693-8322320, rue Racine

Chicoutimi

Spécial 2/1 tous les jours

Impro tous les mardis de 20h à 22h

Ouvert tous les jours dès 20h

Spectacles

automne-hiver 2002-2003

Avec les mannequins duS a m e d i l e 7 s e p t e m b r e

à 13 h à l a P l a c e d u S a g n e n ay

D é f i l é d e m o d e f a m i l i a l

Le glas de laprocrastination

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L’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), est, à premièrevue, une institution d’une grisaille déconcertante. Cette illusion,créée par le style de l’architecture de son bâtiment principal,dissimule en fait une maison riche de mille savoirs. L’enseignementsupérieur dispensé dans ses murs à près de 6400 étudiants répartisdans 157 programmes de premier, deuxième et troisième cycleassure un brassage d’idées, de visions et d’intérêts sans pareil dans larégion. Le présent journal se veut représentatif de la vitalitérégionale qui émane de l’UQAC, est neutre en soi, sans penchantidéologique particulier et évitera toute franche partisaneriepolitique.

Participation étudiante

Le Griffonnier est la voix de sa communauté d’appartenance. Tousles étudiants de l’institution, prêts à s’imposer la rigueur de l’écritureet de la correction, peuvent apposer leur griffe dans le journal.L’équipe du Griffonnier a mis en place différents comités pour voirà la bonne tenue des textes suggérés. L’un d’eux, le comité de lecture,veille à ce que les informations véhiculées soient vérifiables et nedépeignent pas qu’une vision de la réalité. Le journal, dont la sortieest prévue au six semaines, vous offrira des textes tenant plus del’analyse et du développement que le simple relevé de faitsd’actualité. Les journalistes et rédacteurs, signant leur nom et nonun pseudonyme, sont les seuls responsables de leurs écrits. Vouspourrez d’ailleurs profiter des «eux brouillés», le courrier du lecteur,pour leur lancer la balle.

L’écriture et la diffusion des idées sont une chose mais la vente depublicité, la gestion, la comptabilité et le développement d’uneentreprise à part entière en sont une autre tout comme le graphisme,la photographie et l’illustration.

Ce projet de journal offre donc maintes opportunités de réalisationsconcrètes selon vos intérêts et expertises. Gens de sciences humaines,marketing, génie, administration, plein air, art... ou simplementouvert à vivre une expérience de vie universitaire particulière,pouvez vous inscrire dans ce projet.

Support du milieu

Le journal qui vise l’autofinancement par la publicité auranéanmoins besoin de l’aide de son milieu. Direction, professeurs,chargés de cours, personnel de soutien avez, vous aussi, tout autantque les étudiants, un support à apporter à ce projet. Il va sans direqu’il s’inscrit dans un autre ordre d’idée. Ces coups de poucepourront s’exprimer de manière technique ou financière au cours dela première année du projet.

Technicité

Le Griffonnier vise principalement les étudiants et la communautéuniversitaire. Il sera distribué dans les murs de l’UQAC, tant ducampus de Chicoutimi que des centres hors campus, ainsi que dansles endroits fréquentés par notre belle jeunesse.

Le local P0-5110 est notre siège social et terre d’accueil. Discussions,travail technique et planification des prochaines parutions setrament tous dans ce petit coin pour vous. Nous vous invitons àvenir y faire un petit tour, question de palper la dynamique etconnaître les modalités pour la rédaction.

Vous pouvez également nous joindre au journal_griffonnier@uqac.caou encore au 545-5011 poste 2011. La tombée des textes, moment

où les articlesdoivent être remis àl’équipe du journalpour la sélection et correction, estprévue pour lundile 7 octobre 2002.

Au plaisir decollaborer avec vousà une prochaineparution!

On s’entend tous pour dire qu’une Université sans presse écrite c’est comme une école sansdiffusion de connaissance. La diffusion du savoir étant un fondement de base de notre société, un

groupe d’étudiant pris l’initiative de d’organiser et de réaliser ce projet de journal,question de dynamiser notre milieu.

Le milieu universitaire

Faut que ça bouge

Frédéric Simard

Le Griffonnier555, boulevard de l’UniversitéChicoutimi (Québec) G7H 2B1

Local P0-5110 Casier #25Téléphone: (418) 545-5011 poste 2011Télécopieur: (418) 545-3009 Courriel: journal_griffonnier@uqac.ca

Chargés de projet: Frédéric SimardAnne-Édith Rioux

Conception graphique, montage et pré-presse: Anne Édith Rioux

Infographie de la une: Anne Édith Rioux

Publicité: Frédéric Simard, 592-5505 (téléav.)Anne Édith Rioux,

545-5011 poste 2011

Rédaction UQAC: Frédéric SimardJonathan Tremblay

Rédaction Société: Stéphane BuffardCaroline Tremblay

Rédaction Culture: Steve GagnéIsabelle Ouellet

Correction: Pascal OuelletFélicia Pivin

Caroline Tremblay

Illustration: Simon Saint-Onge

Photographie: Marie-Ève LavoieAnne-Édith Rioux

Implication soutenue: Stéphane BuffardFélicia Pivin

Simon Saint-OngeCaroline Tremblay

Collaborateurs: Martin CaronMartin Harvey

Éric LabergeLise Plourde

Le Griffonnier ne se tient pas responsablede la page du MAGE-UQAC dont lecontenu relève entièrement de celui-ci.

Impression: Imprimerie Le RéveilTirage: 5000 copies

Prochaine parution: Lundi 21 octobreTombée textes: Lundi 7 octobreTombée publicitaire: Lundi 14 octobre

VV oo ii ccii eenn ff ii nn ll ee nn oo uu vv eeaauu jj oo uu rr nn aall ee tt uu ddii aann tt ddee ll ’’UUQQ AA CC

Local P0-5110545-5011 poste 2011journal_griffonnier@uqac.ca

Bienvenue!

Samedi14 septembre 2002Dans le stationnement arrière du Bar Le PotinCet événement unique débutera à midi pour se poursuivre jusqu’à 23h

Fisher,Men Friends(hommage à Primus)

Frank et le Cosmos

Les Shirley

Les Saltimbandes

Mononc,Serge

Galaxis 500Fred Fortin

En vente au Bar Le Potin et chez HMVPré-vente: 15$ • À l’entrée: 18$Avec spectacle intérieur: 20$ (100 billets disponibles seulement) Pour plus de renseignements

Bar Le Potin, 320, rue Racine693-8322

18 ans et +Aucune consommation alcoolisée admise à l’entréeService de bar sur place

À partir de 23h,les spectacles se poursuivront à l’intérieur dans le bar avec

et El,YabOuch

U Q A CLLaa ll aann tt ee rr nn ee ddee ll ’’ii nn tt ee rr nn eele g

riffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • m

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Nous sommes à la mi-décembre, la neige tombe timidement, il est3 heures du matin et vous êtes encore devant votre ordinateur. Lesmains moites et les yeux dans l’eau vous rédigez votre Xième travail envous jurant que cette fois-ci, vous avez enfin compris. Dans une mer dejurons, vous proclamez tout haut que vous êtes dompté et qu’au fondvous ressortez gagnant de cette désagréable expérience car oui... vousavez appris. En effet, il n’y aura pas de prochaine fois. Pas question derevivre un tel stress. Cette fois-ci, c’est une promesse, vous ne serezplus jamais à la dernière minute.

Universalisé par le trois quart deslèvres et ce, chez tous les types d’étu-diants, ce discours, à la fois remplid’espoir et de détresse, est le résultatprévisible d’intentions non actualisées. L’élève moyen sait certes cequ’il a à faire, mais il reste qu’il sera toujours plus facile pour certainsde théoriser que de concrétiser leurs pensées. De bonnes résolutionsc’est bien, mais des actions c’est cent fois mieux. Dans un monde decompétition comme le nôtre, il est avantageux de clarifier ses objectifset de savoir, dès le départ, ce que l’on veut. Le temps, l’argent et lesefforts sont des éléments trop précieux pour être gaspillés, consumésou pis encore honnis. C’est pourquoi, à l’école comme dans la vie, ilvaut mieux prendre son destin en charge que de se laisser porter parlui, car nous seuls sommes responsables de notre avenir.

La fin de la procrastination

La procrastination reste chez beau-coup d’hommes et de femmes unproblème chroniquement «chiant».Une sorte de fléau indélébile qui,en plus de tacher comme l’encre,confère souvent à son porteur lestatut de martyr. Paradoxalement,le procrastinateur est son propretortionnaire car sa mauvaise foil’amène à se placer lui-même surl’échafaud. Pourtant, cela nel’empêchera pas de revenir à la vieet de récupérer le pattern qui, lorsde sa vie précédente, l’aura menéà sa perte.

Mais définissons plus amplementnotre matière car la procras-tination, pour être asservie, doitavant tout être identifiée et perçuecomme étant un facteur malléablefacile à neutraliser. Pour ceux quine le savent pas, procrastiner c’estajourner, faire demain ce que l’onpourrait faire aujourd’hui, c’estengourdir une tâche sans vrai-ment s’en débarrasser. Enfin, pro-crastiner c’est comme élaborer unobjectif tout en sachant qu’aufond, on ne fera jamais rien pourl’atteindre.

Il est primordial pour l’étudiantqui désire réussir sans subir lesfoudres inutiles d’un stress dedernière minute d’interrompre exabrupto les processus diaboliquesde cette calamité. Mais pour cela,

il doit prendre conscience de ses pouvoirs. Bien qu’il ne soit pas Jedi,celui-ci peut, en laissant derrière lui un confort de pacha, reprendre laselle et se mettre au boulot.

Il est certain qu’un tel changement ne se fait pas sans recourir àquelques méthodes dont les prolégomènes, à priori psychologiques, luiserviront de catalyseur. En clair, le procrastinateur, celui de race pure,en plus de prendre connaissance de sa nonchalance, devra se motiver

sérieusement tout en redéfinissantses besoins et sa nouvelle orientation.C’est-à-dire qu’il devra reconnaîtrele leitmotiv qui le retient prisonnieret le mettre à bas. Il lui faudraensuite inventorier ses aspirations,

ses désirs et ses moyens afin de les organiser de manière à pouvoirdéfinir plus facilement ses priorités. Cela fait, il ne lui restera qu’àfidéliser ses différents paramètres de son nouveau moi et de passer à laseconde étape soit: l’opérationnalisation de ses intentions.

Prendre sa vie en main

Cette seconde étape, plus dyna-mique, requerra de notre protagonisteun peu d’entrepreneurship et beaucoup de bonne volonté. C’est ici quesa démarche prendra enfin unsens et que l’on pourra voir si lenouvel individu pragmatiquequ’il est devenu a bel et bienrompu les chaînes qui leretenaient jadis prisonnier. Eneffet, ce n’est que par l’action qu’ilpourra concrétiser ses nouvellesrésolutions. Agir, c’est la seulesolution. On ne peut monter unescalier sans d’abord mettre lepied sur la première marche.C’est donc pas à pas et dans unesprit de modestie que l’ex-procrastinateur sortira de sacroûte latitudinaire.

Je ne suis pourtant pas le premierà le dire, mais la planification,l’organisation, l’action et la disci-pline sont les prémisses du succès.Pas plus compliquées qu’unerecette de «maman Dion» et sansdoute meilleures au goûter, laréussite et la prospérité sont sansdoute les plus extraordinairesstimulants qui soient. Peu importece dans quoi vous œuvrez, si vousy êtes ce n’est sûrement pas pouréchouer. Vous êtes donc les seulspossesseurs de votre succès.

Sartre a un jour dit que l’Hommen’était rien d’autre que sonprojet, rien d’autre que sa proprevie. Voilà de sages propos quipeuvent nous emmener à cogitersur le sens fondamental de notreexistence sur terre. C’est à vous dechoisir. Votre vie n’est-elle, enréalité, qu’une mince trame quilaisse paraître, en filigrane, les

Éditorial

Le glas de la procrastination

I N F O R M AT I O N E T F O R M U L A I R E S

w w w . i r s s t . q c . c a

S A N T É E T S É C U R I T É D U T R AVA I L

Boursesd’étudessupérieures

P O S T D O C T O R A L E 27 000 $ à 36 000 $

3 e C Y C L E 18 000 $ à 24 000 $

2 e C Y C L E 14 100 $

E R G O N O M I E

S C I E N C E S N A T U R E L L E S E T G É N I E

S C I E N C E S D E L A S A N T É

S C I E N C E S S O C I A L E S E T H U M A I N E S

D O M A I N E S D E R E C H E RC H E

DATE LIMITE

5 NOVEMBRE 2002

C O N C O U R S 2 0 0 3 - 2 0 0 4

( 5 1 4 ) 2 8 8 - 1 5 5 1INSTITUT DE RECHERCHE ROBERT-SAUVÉ EN SANTÉ ET EN SÉCURITÉ DU TRAVAIL

plans timidement tracés par undestin fixé d’avance ou bien est-ce le monument modulable del’ensemble de vos choix et detoute votre détermination? Pourverser un peu dans le solipsisme,je préfère croire à un optimismetragique où tout est encorepossible pour l’être qui sait queson existence est aussi fortuiteque celle de l’arbre ou de la pierreque de croire à une vie stagnanteoù tous les motifs seraientsoumis à l’hégémonie d’unedestinée/fatalité irrévocable.

En résumé, si les retardatairessont dans le jus en fin de session,ce n’est que parce qu’ils ont malgéré leur temps. Il faudrait doncqu’ils révisent leurs priorités.Pour moi, la procrastination oule sabotage volontaire est un actemanqué tout comme le lapsus etl’oubli peuvent l’être. Et peuimporte ce qu’en penserait Freud,je crois que sa manifestationressemble plus à un réflexeconscient qu’à une bavure del’inconscient. Ainsi, si vous êtesau courant que vous avez deschoses à faire, faites-les doncmaintenant si vous le pouvez.Prenez votre existence en main etsoyez positif car vous n’avezqu’une vie à vivre. Il n’existeaucune autre personne que vousqui puisse mieux le faire.

La rentrée est, pour plusieurs d’entre nous, un événement de grande importance, attendue decertains, boycottée par d’autres; elle est la pierre d’achoppement des prochains trimestres. Mais

c’est aussi le moment de planifier, à moyen terme, l’ensemble des tâches à accomplir. Bref, c’est icique tout commence: les cours, les travaux, l’étude et la procrastination.

Jonathan Tremblay • johnreno@hotmail.com

Paradoxalement, le procrastinateur est sonpropre tortionnaire car sa mauvaise foi

l’amène à se placer lui-même sur l’échafaud.

Frais de scolaritéLe crédit universitaire au Québecest gelé depuis 1994. Cette situ-ation permet aux étudiants debénéficier d’une éducation dequalité et accessible financière-ment pour la majorité de lapopulation. Certaines adminis-

trations d’université voient cetélément comme étant un frein àla rentabilité de leur institution,ils profitent donc d’un vide de laloi en créant divers frais générauxet autres. L’Université Laval est lapremière à avoir fait une actionsignificativement aberrante dans

ce sens en haussant de 180$ sesfrais. La direction de l’UQAC,ayant montré quelques clins d’œilà cette éventualité, l’a rejetée aussipromptement que soulevée à lasuite de notre intervention.

Consolidation del’organisationL’équipe du MAGE-UQAC verraà assurer sa présence dans les mursde l’institution et hors de celle-ci,tant au niveau de l’animation decampus, de la diffusion de l’infor-mation, de l’optimisation desdifférentes structures en place(Cantine, Reprographie, Bar,service informatique…), de sonimplication dans le processusdécisionnel qu’au niveau dudiscours politique.

Université en régionLes Universités régionales, bienque mises en place par le gou-vernement au sein du réseau desUniversités du Québec, doivent,aujourd’hui, faire reconnaître leurimportance. Ces dernières, bienqu’elles rendent géographique-ment accessible l’enseignementsupérieur, qu’elles s’imposentcomme des moteurs de dévelop-pement tant culturel qu’écono-mique, qu’elles soient souventporteuses de créneaux particu-liers, doivent se battre pour qu’onassure leur financement de basepour leur permettre d’innover.

Les universités régionales fontface à maintes problématiques:diminution du bassin de recru-tement, difficulté à mettre enplace un recrutement agressif à lagrandeur du Québec, absence definancement adapté à leurs réa-lités particulières ou en fonctiond’objectifs tirant sur l’irréalisable,et l’atteinte des objectifs descontrats de performance repré-sente quelques-unes des barrièresà faire tomber. Ces divers élé-ments, déjà définis et dont lessolutions viables sont à mettre enforme, sont quelques-uns desdéfis sur lesquels nous tableronscette année, secondée de la Fédé-ration Étudiante Universitaire duQuébec (FEUQ).

Saviez vous que...Si un examen ou un travail final fait partie des modalitésd’évaluation, il ne peut intervenir dans le résultat global pourplus de cinquante pour cent (50%).

Saviez vous que...À la mi-session, une appréciation de l’apprentissage fait dans uncours doit s’effectuer. Cette appréciation devra, au minimum,porter sur 20% du résultat global au cumuler 20% des notesservant à établir le résultat global de l’étudiant.

Saviez vous que...L’étudiant qui ne réussit pas à maintenir une moyenne de 2.0 estsoumis à des restrictions dans la poursuite des études en vue delui permettre d’améliorer sa performance ou d’être réorienté.

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U Q A C LLaa ll aann tt ee rr nn ee ddee ll ’’ii nn tt ee rr nn ee

L’année 2002-03 de votre Mouvement des Associations GénéralesÉtudiantes de l’Université du Québec à Chicoutimi (MAGE-UQAC),

en sera une d’action et d’information. Voici quelques dossiers qui seront abordés cette année.

Frédéric Simard, vice-président aux affaires externes externe_mageuqac@uqac.ca

Un MAGE-UQAC en action

2002-03 en quelques lignes Une vie sociale stimulante Du lundi au jeudi, ça bouge avec le MAGE-UQAC! En effet, nous retrouvons au BARUQAC ses traditionnels «7 à minuit» organisés par les associations modulaires pourfinancer leurs activités... une excellente occasion de frater-niser entre amis! De plus, le jeudi soir, le centre social setransforme pour accueillir le «plus gros party en ville»! on yretrouve musique, danse et soirées thématiques. Enfin vouspouvez réserver la salle polyvalente les vendredi, samedi, etdimanche pour vos activités.

Ton milieu, tes etudes, ta place

Calendrier des partysSeptembre

Lundi 9 Génie

Mardi 10 Activité physique et plein air

Mercredi 11 Sciences de la Terre

Jeudi 12 Regroupement des Etudiants en Science de l’Environnement et Ressources Renouvelables (RESERR) et Physique

Lundi 16 Histoire

Mardi 17 Enseignement Pré-Scolaire et Primaire

Mercredi 18 Lettres

Jeudi 19 Enseignement Secondaire et collégial

Lundi 23 Physique

Mardi 24 Regroupement des Étudiants Diplômés en Sciences de la Terre (REDIST)

Mercredi 25 Association des Étudiants du Module des Sciences Administratives (AEMSA)

Jeudi 26 Génie

Lundi 30 Sciences Politiques (AESPUQAC)

Octobre

Mardi 1er Adaptation Scolaire

Mercredi 2 Sciences Infirmières

Jeudi 3 Regroupement des Étudiants des Études Supérieures en Administration et Comptabilité (REESAC) et Linguistique et Langues Modernes

Lundi 7 Informatique-Mathématique et AEMSA

Mardi 8 Enseignement Secondaire et Collégial

Mercredi 9 Sciences de la Terre

Jeudi 10 AEMSA

s o c i é t éNNoo uu vv ee ll ll eess dduu ff rr oonn ttle g

riffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • m

ardi 3 septembre 2002 •5

Depuis le retour au pouvoirdes Libéraux, la droite cana-dienne demeure fragmentée etsemble pour le moment condam-née à jouer les figurants à lachambre des Communes. Parmanque de cohésion et deconsistance, elle apparaît inca-pable de constituer une alter-native fiable: les Conservateursjouent leur survie et les Allian-cistes cherchent désespérément às’implanter en dehors de l’Ouestcanadien.

Pour ces derniers, la tâche sembleterriblement difficile. La philo-sophie politique de l’Alliance,ultra-libérale et teintée parfoisd’une religiosité un peu obscure,a besoin de s’adapter à la réalité

de l’ensemble du pays. Séduire lesélecteurs de l’Alberta et desprovinces voisines n’est pas suffi-sant pour s’emparer du pouvoir.

L’ensemble politique canadien neconstitue pas bien sûr un blochétérogène et s’afficher commeparti national demande uneflexibilité idéologique que l’Al-liance ne possède pas, au contrairedes Libéraux. L’arrivée deStephen Harper à la tête du partisemble confirmer cette tendance.Économiste de formation, il estl’un des apôtres de la dérégle-mentation commerciale et plaidepour une plus grande autonomiedes provinces à l’égard d’Ottawa.L’année dernière, dans une lettreau premier ministre albertainRalph Klein, il n’hésitait pas à dire«qu’il n’y a plus de raisonqu’Ottawa collecte nos impôts»,«qu’il est temps pour les Alber-tains de prendre en charge leurpropre destinée». Naturellement,ces propos sont influencés par lesbons résultats économiquesactuels. La prospérité de l’Albertane doit profiter qu’à ses seulshabitants, perspective qui remeten cause non seulement le

fédéralisme actuel, mais aussil’unité canadienne. Sans unecertaine forme de partage et deredistribution, l’idéal canadienest voué à disparaître. Même sichacun s’accorde à dire que lefonctionnement gouvernementaldoit être révisé, le limiter «auxfonctions essentielles», notam-ment la Défense et les AffairesÉtrangères, relève de la gageure.Quelle légitimité auraient unPremier Ministre et son gouver-nement sur la scène interna-tionale? Qui représenteraient-ilset pourquoi?

En fait, cette volonté de réformepolitique est intimement destinéeà favoriser les échanges commer-ciaux, notamment inter-provin-

ciaux, en dehors de la mainmisefédérale. Encore une fois, cetteoptique ultra-libérale est quelquepeu inquiétante: le marché,«libéré» des contraintes fiscales etréglementaires et donc soumis àlui-même, garantit-il des emploisstables, empêcherait-il des licen-ciements abusifs? On sent icil’influence du modèle américain,une influence presque culturelle.

Face à cette perception écono-mique, le programme socialdemeure bien vide. L’influencedes groupes religieux est trèsperceptible dans l’idéal socialallianciste. Stephen Harper ad’ailleurs bénéficié pendant sacampagne au leadership del’appui de la Concerned ChristianCoalition (intégriste) et s’esttrouvé «tout à fait à l’aise avecça». Le programme politique del’Alliance présente quelques idéespopulaires dans les commu-nautés religieuses de l’Ouest: lafamille «pilier d’une sociétésaine» (notre société est-elle simalsaine?), ou encore «la loi etl’ordre». On connaît aussi la posi-tion radicale de certains députésalliancistes face à l’avortement ou

aux mariages homosexuels.L’influence du dogmatisme et dupopulisme ne remet-elle fina-lement pas en cause l’objectivitédu leader et la validité de sonprogramme? Celui-ci doit-il repré-senter des intérêts particuliers ouau contraire incarner l’ensembledes préoccupations nationales?

L’Alliance Canadienne, qui constitue l’opposition officielle à la Chambre des Communes, vit presque dans le centre et l’Est du pays en toute confidentialité. Enracinée dans l’Ouest, elle n’aobtenu que 6.2% des suffrages au Québec lors des dernières électionsgénérales. On connaît surtout les déboires de son ancien chef,Stockwell Day, et le feuilleton politico-médiatique qui a entouré lacourse au leadership et l’élection de Stephen Harper.En revanche, son programme, dévoilé dans un récent Énoncé de politiques, demeure méconnu.

Le programme politique de l’Alliance Canadienne

Les Mystères de l’OuestLe populisme est sans doute unearme électorale redoutable maisn’est pas suffisant, loin de là, pourgouverner l’un des pays les plusriches de la planète.

En fait, bon nombre de pointsmériteraient d’être clarifiés,notamment la politique étran-gère. Élaborer «une politiqueétrangère qui protège la sou-veraineté et l’indépendance duCanada», c’est très bien, mais parqui sommes-nous donc menacés?Des agents à la solde del’étranger? La menace, à longterme, n’est-elle pas plutôt leréchauffement planétaire dont leseffets sont déjà sensibles dans leGrand Nord canadien et quimenace le bien-être des futuresgénérations? Stephen Harper,comme le gouvernement alber-tain, est résolument hostile auProtocole de Kyoto, pour desraisons purement économiques.En effet, le sol de l’Ouest regorgede pétrole et de gaz naturel. Une

réduction des gaz rejetés dansl’atmosphère entraînerait unebaisse de la consommation etdonc des profits. Est-il nécessairede rappeler que l’économie est auservice des hommes, et non pas lecontraire?

D’autres éléments pourraientencore être abordés, comme lemulticulturalisme, qui pourl’Alliance «est un choix personnelqui ne devrait pas être financépar les fonds publics», ou encorele bilinguisme institutionnel,récemment remis en cause parStephen Harper car, selon lui, ilcoûte cher à pratiquer et nuit à lacause nationale(?). Le programmede l’Alliance Canadienne est doncsurtout dominé par des soucis derentabilité et de profits entre-mêlés de morale religieuse et depopulisme. Reste à savoir siéconomie, logique de parti etmorale feraient un bon ménage àtrois dans un hypothétiquegouvernement allianciste.

L’influence des groupes religieux est trèsperceptible dans l’idéal social allianciste.

Présentation de la collection printemps/été des créateurs de mode policière devant l’entrée du Montagnais.Photo Marie-Ève Lavoie

Célébration de la Fête Nationale des Chômeurs organisée par le Parti Libéral. Photo Marie-Ève Lavoie

PP eett eeuu rr ss ddee bb rr oo uu ee

Stéphane Buffard

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Chacun s’attendait à une préparation parlementaire centréesur la rivalité Chrétien-Martin. Jim Karygiannis, député libéralontarien, n’avait-il pas déclaré: «S’il [Jean Chrétien] ne part pasavant octobre, il y aura un bain de sang». Liza Frulla considéraitquant à elle que le départ du Premier Ministre représenterait un«soulagement» pour le parti. Dans cette atmosphère plus quetendue, la lutte s’annonçait rude et intense, propice à toutes sortesde débordements, de petites phrases assassines et ce, sous l’oeilomniprésent des caméras de télévision et de journalistesconvaincus que le choc des deux titans libéraux allait bel et bienavoir lieu.

Cependant, chacun est resté sur sa faim. Une morne torpeurestivale s’était subitement installée aux alentours du Montagnais.Chaque jour, quelques centaines de manifestants se rassemblaientdans le voisinage afin de rappeler aux Libéraux leurs promessesélectorales ou leurs absences gouvernementales, sous le regard detouristes français tout surpris de voir des manifestants aussi poliset si peu belliqueux: un vrai choc culturel.

Et puis, il est arrivé mercredi, avec dans ses valises une paradepresque désespérée mais audacieuse. Désirant contraindre lesmutins au silence, Jean Chrétien a presque réalisé un «coupd’État» en affirmant:« Voici la conclusion à laquelle je suis arrivé:je ne me représenterai pas.» Il partira après l’expiration de sonmandat. Quel scoop... Âgé de 68 ans, le chef du gouvernementaurait eu bien du mal à briguer un nouveau mandat. Mais il apeut-être évité la remise en cause à court terme de son statut dechef. En tout cas, Paul Martin va devoir pendant les dix-huitprochains mois mener une difficile course au leadership, unecourse parsemée de pièges que les amis du Premier Ministre nemanqueront pas de lui poser. Il est également probable que, d’icifévrier 2004, Jean Chrétien aura à coeur de choisir lui-même«son» successeur, histoire d’écarter son ancien ministre desfinances devenu quelque peu ambitieux et envahissant. Pourquoipas une femme, d’ailleurs? La classe politique aurait bien besoinde se rafraîchir les idées et d’en trouver de nouvelles, si cela estencore possible.

«Le p’tit gars de Shawinigan» reste de toute manière confiant etheureux du travail accompli: «je regarderai le chemin parcouruavec beaucoup de satisfaction et je me reposerai, confiant enl’avenir du Canada qui est sans limite». Qu’en est-il de l’avenir duParti Libéral? Nous le saurons bientôt. Le dernier «dix-huit trous»de Jean Chrétien promet d’être difficile.

Le bon air du Saguenay n’aura pasgrandement inspiré les parlementaireslibéraux. Pourtant, la pratique du golfest souvent propice à la méditation etl’hôtel Montagnais propose desconditions de séjour plus qu’agréables.

Jean Chrétien sauve du néant la réunion des libéraux

Le Chant du Cygne

Le Point du 16 juillet. L’invité,dont on dit qu’il exprime desopinions controversées, exprimedes idées d’un simplismeaberrant. Il s’agit de Guy Simon,économiste et sociologuefrançais. La gauche serait contrele progrès. Il parle contrel’écologisme, contre les «anti-OGM», contre la protection del’environnement. Tout pourl’économie. Tout pour le confortinsouciant, celui du capitalisteque le terrible «retour en arrière»inquiète, celui où les restaurantsfast-food vont fermer, où labouffe recommencera à goûterquelque chose. Il affirme que les«anti-mondialisation» (à défautde trouver uneexpression plusappropriée) essaientde faire peur, sonthostiles à toutchangement. Il faitallusion aux «bienfaits» desOGM, au riz et autres denréestransgéniques qui permettent delutter contre la faim dans les paysen voie de développement. Ildresse ainsi un portrait extrê-mement réducteur des différentsmilitants de la gauche. Jem’explique. Je parle ici en monnom personnel et n’impliquepersonne d’autre. Donc, s’ils’avérait que, vraiment, desproduits transgéniques, tels quele riz, pourraient pallier àcertaines carences en vitamine A,

par exemple, ce pourrait certai-nement être positif. N’empêche,qu’est-ce qu’il y aurait de siterrible, si les OGM sont à cepoint inoffensifs, d’indiquer surles emballages s’il y a des OGMparmi les ingrédients, permettantainsi aux consommateurs de fairedes choix éclairés? Ce qui agace,sûrement, c’est la manie qu’ontplusieurs entreprises de plongertête baissée dans la commer-cialisation d’OGM dont on neconnaît les conséquences qu’ilspeuvent avoir sur notre santé, etcela uniquement pour faire plusde profits. Le fait aussi qu’ellessemblent toujours avoir quelquechose à cacher. Si on est contre le

progrès parce qu’on se pose desquestions des plus légitimes, ehbien!, il n’y a qu’à ne plus sequestionner et à gober passi-vement tout ce qu’ils nous fontavaler dans tous les grandsmédias. Autre argument: ondiabolise les Américains. Évidem-ment, puisque tout ce que font lesAméricains est absolument extra-ordinaire et fantastique, il est sansdoute complètement odieux dedouter de leur bonne foi et deleur infaillible jugement. Franche-ment! Et puis de vanter l’invité

qui lutte contre les idées reçues.Quelles idées reçues? C’est sinouveau de prétendre que lesmilitants de gauche diabolisentles Américains et qu’il est ridiculede se méfier des OGM? Ce genrede pensées sont de plus en plusvéhiculées depuis un certain 11septembre. Comme si c’était lesmilitants de gauche qui avaientfait sauter le World Trade Center.On les associait pratiquementavec les terroristes talibans. Aufond, peut-être certains discoursmaladroits ont été tenus par desgauchistes, écologistes, anarchisteset autres «istes» de même acabit.Déjà que la gauche se porte trèsmal, c’était l’occasion rêvée de lui

assener le coup degrâce, de la faire taireà jamais. Ce qui biensûr a échoué. Heu-reusement, certainspenseurs plus nuancés

essaient de voir plus loin quel’anti-américanisme primaire etc’est très bien. Après tout, leprogrès devrait servir au mieux-être de l’humanité. Le change-ment pour le changement, c’estde la foutaise. Il faut penser auxconséquences. Ce qui n’est biensûr pas dans la «philosophie»capitaliste. Au lieu, donc, d’im-poser à nous, serviles et paresseuxtéléspectateurs, des raccourcis depensée, qu’on aie donc le cran deposer les vraies questions, desusciter de réels débats.

Quand il n’est plus possible de critiquer quoi que ce soit venant desAméricains, de se questionner sur les OGM ou autres aliments nonidentifiés, aussi bien gober passivement ce qu’on s’efforce de nousfaire avaler dans les grands médias.

OGM et idées reçues

Stéphane Buffard

Caroline Tremblay

Tout pour le confort insouciant, celui du capitaliste que le terrible

«retour en arrière» inquiète...

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Prochaine parution: 21 octobreTombée textes: 7 octobre

Tombée publicitaire: 14 octobre

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riffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • m

ardi 3 septembre 2002 •7

La carrière de cet écrivain commencedans les caves de Jazz de Saint-Germain-des-Prés. Ingénieur de formation, ancien élève del’École centrale des arts et manufactures deParis, il travaille un temps à l’Association

française denormalisationindustrielle.

D ’ a b o r dm u s i c i e n ,t rompet t i s teémérite duclub Tabou, ilpersiste danscet art malgréson soufflecourt et sasanté fragile.Ensuite, Vianfait son entréedans le mondede la littérature

sous le pseudonyme de Vernon Sullivan,auteur américain dont il prétend n’être quele traducteur. On lui reproche beaucoup sonton sulfureux ainsi que sa pornographiemais malgré tout, ses romans tels que: J’iraicracher sur vos tombes, Elles ne s’en rendentpas compte ainsi que Et on tuera tous lesaffreux connaissent d’emblée la notoriétéavec un succès au parfum de scandale.

Malgré ses œuvres antérieures, ce person-nage haut en couleur a l’admiration et lareconnaissance de ses proches, mais pas celledu public et des lecteurs. En plein cœur dumouvement surréaliste, Vian est fidèle auxidéaux de l’époque. Son écriture est em-preinte de fantaisie, de poésie, de folie, maisaussi de violence et d’humour dérisoire.

Un de mes romans favoris de Vian est sanscontre-dit l’Arrache-cœur. Composé en 1953,juste après la deuxième Guerre Mondiale, cerécit complètement fou rejoint bien le désirdes gens à l’époque: s’amuser, se changer lesidées, oublier toutes ces horreurs.

Dans cette œuvre, Vian montre les atrocitésque peuvent faire les humains, l’ampli-fication des sentiments, qui mènent les gensà leur perte. L’histoire est celle de Jaquemort,un psychanalyste qui arrive dont ne sait oùdans un petit village perdu. Le lecteur n’aqu’une vague description des personnages etdes lieux. Plus la lecture avance et plus lanotion du temps se perd. L’homme arrivepar hasard dans une maison et accouche une

femme agressive et cruelle qui met au mondedes triplés. Dès lors, le cauchemar commence.

Jaquemort découvre que tous les habitantssont plutôt étranges. La mère passe d’unextrême à l’autre, de la haine à l’adoration.Elle pousse le père à partir et surprotège sespetits. La paranoïa s’en mêle. Elle a peur detout, ils ne peuvent sortir de la cour, mêmepour aller à l’école. Clémentine cause leurperte, car en voulant les garder surveillésconstamment, elle en vient à les enfermerdans une cage pour avoir le contrôle. Lagouvernante, quant à elle, a été victimed’inceste et considère cela normal. Lesenfants du village travaillent très jeunes. Ilssont exploités, maltraités, battus et plusieursy perdent la vie. Le psychanalyste assisteégalement à la foire aux vieux sur la placepublique: les personnes âgées sont humi-liées, maltraitées et vendues aux villageoisqui adorent cela. Le prêtre, lui, organise descombats de boxe dans l’église pour se faire del’argent. Il se bat contre le diable. Les gens ducoin agissent selon leur gré, sans sepréoccuper des lois et de leur conscience. Ilspeuvent même tuer quelqu’un si bon leursemble, car ils ont la possibilité de sedébarrasser detoute honte en lajetant dans le lac.

Tout ceci n’estqu’une partiedes éléments duroman... il seraitimpossible detout racontertellement il y ade double-sens,de parallèles oud’associationsd’idées. Il fautvraiment lirel’Arrache-cœurpour tombersous le charme.

L’univers de Vian est coloré, éclaté, c’est ce quifait la force de ses œuvres, son génie créatifhors du commun.

Voici quelques autres titres à ne pas négliger:-Contes de fées à l’usage de moyennes personnes-L’écume des jours-Écrits pornographiques-L’automne à Péquin

Bonne lecture!

Êtes-vous friand de littérature?Que la réponse soit positive ou non, l’écrivain qui suit pourrait bien

vous donner le goût de la littérature. Boris Vian, un vrai génie,passionné de chanson, de musique et d’écriture.

Isabelle Ouellet

Boris Vian

L’incontournable

Séquence fut créé en 1983. Il était, à l’époque, une complé-mentarité de la Galerie de l’Arche de Jonquière. Il déménagera àChicoutimi en 1988 pour être plus près des artistes et desuniversitaires.

Séquence veut offrir aux artistes de partout ce qu’ils ont besoinpour créer et un lieu d’échange et de réflexion sur les nouveauxmoyens d’expression. Afin de contrer l’exode des jeunes artistes etde dynamiser le milieu, il veut contribuer à l’avancement d’unepensée critique face aux nouvelles pratiques artistiques en créantun centre de technologies de l’image. C’est pour ce faire queSéquence acheta, en 1997, une bâtisse située au 132, rue RacineEst à Chicoutimi, où on peut retrouver, au rez-de-chaussée, unespace de diffusion.

Séquence présente des installations, des œuvres multimédia-tiques, littéraires, musicales, photographiques, vidéographiques,cinématographiques ou issues des nouveaux médias. On peutmaintenant y retrouver de plus en plus de résidences deproduction.

Espace Virtuel, fondé en 1984, se retrouve à l’intérieur des mursdu Cégep de Chicoutimi, soit au 534, rue Jacques-Cartier Est. Ilmise sur la recherche, la création et l’expérimentation en offrantaux artistes un lieu polyvalent. Il favorise l’approche critique en choisissant des pratiques artistiques et des problématiques qui prennent en compte le caractère exploratoire de l’art,l’hybridité et l’interdisciplinarité tout en stimulant l’échange et la collaboration.

Le contenu de sa programmation se sépare en deux parties, unchoix d’expositions individuelles et une invitation aux artistes,critiques commissaires ou à toute autre personne qui a lapossibilité de contribuer de façon significative à la réalisation deprojets, axés sur la réflexion, la recherche et l’échange, dont laforme définit les objectifs d’Espace Virtuel. Il est ouvert à toutprojet à caractère expérimental et/ou interventionniste.

Le Lobe est le cadet des trois. Il fut fondé en 1993 par les sixmembres de l’Oreille Coupée. Il se décrit comme étant un centrede recherche, de production et de diffusion en art actuel. On peutle retrouver au sein de TouTTouT, un regroupement d’atelierssitué au 114, rue Bossé à Chicoutimi.

Le Lobe est donc constamment en contact avec un lieu deproduction, ce qui lui permet de profiter d’un contextedynamique et particulier. Sa singularité lui vient du fait qu’il voueses activités à recevoir des artistes pour des projets réalisés enrésidence. C’est un laboratoire ouvert à la recherche et àl’expérimentation et il a un penchant pour les pratiquesalternatives, hybrides, et les projets à risque et innovants. Il a pourmandat de favoriser les croisements de poésies, d’esthétiques etd’engagement. Le Lobe est un œil à l’affût des mouvements etdéplacements de l’art.

Ceci fait le tour des centres d’art de l’arrondissement deChicoutimi. Ce n’est qu’un avant-goût de tous les organismes etregroupements artistiques et culturels de la région du Saguenay—Lac-Saint-Jean.

Trois centres autogérés d’art actuel se côtoient dans l’arrondissement de

Chicoutimi, chacun avec ses spécialitéset ses ressemblances. Partons donc à la

découverte des galeries Séquence,Espace Virtuel et le Lobe.

Art actuel

Un trio de centres

Steve Gagné

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OPÉRATION CARTE D’IDENTITÉ ZONE SCOLAIRE SAGUENAY

Un programme qui fait ses preuves au Saguenay depuis deux ans

Le programme Opération Carte d’Identité Zone scolaireSaguenay, qui incite les détaillants à refuser la vente detabac aux mineurs, célèbrera son deuxième anniversairele 14 septembre prochain.

Depuis deux ans, la situation s’est nettement amélioréepuisque le taux de conformité à la loi se situe maintenantà 65 %, comparativement à 26% en septembre 2000. Ladernière enquête de conformité a été menée en marsdernier par la firme SES Canada Research auprès des 157détaillants du territoire de Chicoutimi/Jonquière. Celasignifie que près de trois détaillants sur quatre refusentde vendre du tabac aux mineurs.

La Coalition canadienne pour une pratique responsabledu commerce du tabac et les Fabricants des produits detabac du Canada sont d’avis que les jeunes ne devraientpas fumer. C’est la raison d’être d’Opération Carted’Identité. Nous travaillons de concert avec les détaillantset la communauté pour faire entendre ce message hautet fort et aider à éliminer la vente de tabac aux mineurs.

Opération Carte d’Identité offre gratuitement à travers leCanada une trousse complète comprenant du matériel desoutien et de formation. Avec l’appui de la communauté,Opération Carte d’Identité Zone scolaire offre une aideadditionnelle aux détaillants dont les magasins sontsitués à proximité des écoles. Tout comme 11 autres villescanadiennes, Chicoutimi et Jonquière ont été choisies auQuébec en tant que zone scolaire pour la mise en œuvre

du programme. Plus spécifiquement, ces détaillants duSaguenay reçoivent des visites et de l’aidepersonnalisées afin de les encourager à appliquer unepolitique de tolérance zéro à l’égard de la vente de tabacaux jeunes d’âge mineur.

Ensemble, nous pouvons agir pour contribuer à mettre fin à la vente

illégale de tabac aux jeunes !

Si nous voulons réussir à éliminer la vente de tabac auxmineurs au Saguenay, nous avons tous un rôle à jouer.C’est pourquoi, l’aide d’un comité de partenaires engagésdans la communauté a été nécessaire pour que leprogramme donne des résultats significatifs au Saguenay.

Ces partenaires sont: la Commission scolaire De LaJonquière et la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay, l’AFÉAS, les Services de police de Jonquière etChicoutimi, ville Saguenay, les Chambres de commerce deChicoutimi et Jonquière, la Jeune Chambre de commerc etla Conférence des chambres de commerce du Saguenay,le club de hockey Les Saguenéens, le Syndicat desinfirmières et infirmiers du nord-est québécois, le club debaseball Les Voyageurs de Jonquière, ainsi que lesdéputés Jocelyne Girard-Bujold, Françoise Gauthier,Stéphane Bédard et André Harvey, et les médiasCJAB/CKRS radio & le Progrès du Saguenay.

Pour plus de renseignements, visitez le site:www.operationcarte.com

Consultants Zone Scolaire au Saguenay:Guylène Villeneuve 693-5926

Claude Girard 543-1554

MD

Voici ce que nous pouvons tous faireafin d’appuyer le programme:

- Ne jamais accepter d’acheter des produitsde tabac pour des jeunes. Non seulementest-ce illégal, mais cela pourrait exposer ledétaillant à des poursuites et vous, à uneamende de 500$;

- Faire preuve de patience lorsque les mar-chands de tabac exigent les cartes d’identité;

- Ne jamais envoyer vos enfants au magasinpour acheter du tabac pour vous. La ventede tabac aux jeunes est interdite, un pointc’est tout.

On recrute!

Le Griffonnier recherche:

Un directeur, qui doit posséder des capacités de gestion et d’imagination ainsi qu’uneexpérience pertinente dans le domaine de lacommunication. Salarié du journal, il a laresponsabilité de la bonne marche del’entreprise et de son développement;

Des vendeurs de publicités, rémunérés à lacommission, qui assurent au journal la stabilitéfinancière nécessaire à sa pérennité;

Un rédacteur en chef, qui veille à la bonnetenue du contenu journalistique et quipropose différentes orientationsthématiques et éditoriales;

Un trésorier;

Des rédacteurs;

Des chroniqueurs;

Des photographes;

Des illustrateurs.

Pour tout renseignement, communiquez avec nous:

Journal Le Griffonnier555, boulevard de l’UniversitéChicoutimi (Québec) G7H 2B1

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