Post on 06-Apr-2016
description
2006 . 2014
florent girelli
2Ce portfolio rassemble les projets reprsentatifs de mon cursus, pendant lequel je me suis appliqu garder une approche cohrente et pluridisciplinaire - architecture, urbanisme et paysage.Mon parcours est ddi la comprhension de lespace, toutes chelles, sans distinction, ni a priori.
Les projets universitaires portent sur lexploration de territoires actuels, en mutation ou dlaisss, et sur lidentification des attitudes de projet quils appellent.
La condition contemporaine la plus commune est urbaine et priphrique la ville constitue. En faisant de ces territoires droutants une destination explicite, il devient possible de porter un regard alternatif, dlest du poids des jugements dhabitude.
Il sagit de runir les conditions dun dcloisonnement entre architecture, urbanisme et paysage, qui concoure la fabrication dune ville heureuse et dun territoire durable.
* Lensemble des documents sont produits personnellement.
32013 sloterdijk podium j. galiano & n. phamamsterdam . nl
2012 zuid forum j. galiano & n. phamdelft . nl
2008
2013
2008cole primaire
renders
appartement & comblesgil percal architectes
arforia
gil percal architectestel aviv . is
paris . fr
paris . fr
20102010
v mall
sur le canal
m. arnaboldi
j. galiano & n. pham
catsione . ch
paris . fr
2009 cinma de quartier j. galiano & n. phamparis . fr
ANNE PROJET ATELIERLIEU
sommaire
41987
2004
2005
2009
2009 . 2010
2010 . 2011
2011
2014
2011
2008
2010
2007
2013
lyce les lazaristes
ensa paris-belleville
cole spciale darchitecture
ensa paris-belleville
accademia di architettura
michel desvigne paysage
arforia
marti sa construction
jean-christophe quinton architecte
karl steiner ag
gil percal architecte
ensa paris-belleville
naissance
baccalaurat s
premire anne
bachelor desa
bachelor dtat
master erasmus
diplme dtat
sallanches (74). fr
lyon (69). fr
paris (75). fr
paris (75). fr
paris (75). fr
mendrisio . ch
paris (75). fr
paris (75). fr
lausanne . ch
paris (75). fr
genve . ch
paris (75). fr
paris (75). fr
ANNE LIEU
cursus
5maquette
InDesign
Rhino
Sketchup
3D Studio Max
VectorWorks
AutoCAD
Photoshop
VRay
dessin
Illustrator
photographie
ArchiCAD
LOGICIEL MATRISE
outils
michel corajoud
Ceux qui travaillent dehors, les jardiniers, les paysans
ou les paysagistes ont, de la nature et de la gomtrie,
une ide convergente.
nature & gomtrie
8carte gographique; Pays-Bas (1579) carte gographique; Pays-Bas (2010)
UNE TRADITION TERRITORIALE
le sol nerlandais
9axonomtrie rationalisation du sol poldris; Harlemermeer, NL axonomtrie; division du sol hollandais, type de la ferme agricole
Lamnagement du territoire des Pays-Bas est de
tradition sculaire, il nest donc pas surprenant que les
objectifs pertinents, les concepts et les instruments aient
volus plusieurs reprises, laissant des squelles sur ce
teritoire faonn.
Au cours des dernires annes, une attention particulire
a t port sur la qualit de gestion du territoire en
matire de politique spatiale au travers de divers
programmes comme lAgenda du Paysage ou bien
Beautiful Netherlands.
La conception du sol aux Pays-Bas a une longue
tradition reconnue internationalement. On dit souvent
que Dieu a cr le monde, mais que les Nerlandais ont
cr les Pays-Bas. Une expression populaire illustrant
cette situation o tous les paysages sont fabriqus et
dorigine humaine.
Lhomognit de ce sol artificiel est la nature de son
territoire. Elle simpose comme llment source
du projet dimplantation. La morphologie du rseau
hydrographique compos de canaux, retrace lhistoire
des activits humaines et la ncessit de surmonter une
contrainte environnementale forte: rseaux de drainages
agricoles ou rseaux de rigoles venant soulager la
situation naturelle de la terre hollandaise.
Le gouvernement nerlandais a toujours jou un rle
important dans ce processus damnagement. Les tches
daujourdhui et le contexte complexe dans lequel ils
se produise et se dveloppe ncessite un rajustement
continuel de cette tradition.
UNE CONFIGURATION ARTIFICIELLE
michel corajoud
Le paysage cest lendroit ou le ciel et la terre se
touchent.
paysage
1212
carte; Haarlemerweg; Amsterdam, NL (1880)
sloterdijkmutation urbaine
22 hectaresensa paris-belleville
automne 2012diplme
janine galiano & nicolas pham
AMSTERDAM WEST (NL)
19001600 201319001600 201319001600 2013
14
carte; hydrographie, Amsterdam - Haarlem, NL (1600) carte; hydrographie; Amsterdam - Haarlem, NL (1900) carte; hydrographie; Amsterdam - Haarlem, NL (2013)
carte; polders, Amsterdam West, NL (1907)
UN ISOLAT PHMRE
port
haarlemerweg
15
carte; polders / Haarlemerweg; Amsterdam, NL (1870)
plan; projet dassechement, Amsterdam / Ij; NL (1865)
La Haarlemerweg, dAmsterdam Haarlem, faonne le
territoire, structure la gographie.
Le long de cet axe, la ville se dveloppe en diffrents
milieux urbains, de part et dautre de la Haarlemerweg
: quartiers rsidentiels au sud, industries portuaires et
quartiers daffaires au Nord.
UN AXE :HAARLEMERWEG
digues
16
industries; Ij, Amsterdam, NL (2013) port bois; Ij, Amsterdam, NL (2013)
vides verts programms / vides non-programms
Progressivement, le regard associe des natures leur
environnement urbain, jusqu ce que celui ci forme
finalement un paysage.
Un changement de perception des infrastructures, des
industries, dont lattrait supplante presque une attention
jusque l focalise sur ce que lon croit tre des restes,
qui ne sont en fait que la continuit de ces entits
infrastructurelles.
VERS LA MER
paysage horizon
17
quais; gare de Sloterdijk, Amsterdam, NL (2013) voies cyclables; Sloterdijk, Amsterdam, NL (2013)
infrastructures / interstices & dlaisss
Lambition du projet est de maintenir zones vertes,
damliorer leur accessibilit et les rendre plus attrayants
pour un usage rcratif.
Lespace vert lintrieur et autour de la ville contribue
de faon significative la qualit de vie et de travail
de lenvironnement dAmsterdam. Cest lune des
raisons de la popularit de la ville, comme lieu de
rsidence et daffaire. La quantit minimum des espaces
verts prserver Amsterdam est prescrite dans le
Hoofdgroenstructuur ou HGS, leurs confrants un statut
de protection particulier.
LE LONG DES INFRASTRUCTURES
paysage milieu
18
Sloterdijk (1970) Sloterdijk (2000) Haarlemerweg (1973)
Une utilisation plus intense de lespace urbain, permet
daccueillir plus de personnes et dentreprises. Cela
augmente la clientle des quipements, permet de
grer efficacement nergie et transport, cartant ainsi la
ncessit dempiter sur la campagne.
Concrtement, 70.000 logements supplmentaires
seront raliss dici 2040, avec les quipements
correspondants, comme des coles, des commerces et
des installations sportives.
Les parcs daffaires dans la ville et la zone portuaire
seront galement utiliss de meilleure manire afin
daugmenter le rapport entre surface au sol et emplois
par hectare. En outre, plus de constructions de grande
hauteur veront le jour Amsterdam. Nous citerons
par exemple le long de la route A10 et proximit des
stations de mtro, comme Sloterdijk, de nouveaux hubs
o les chelles de transports internationaux citadins se
croisent dores et dj au palable de cette perspective.
Tout ceci ncissitant, malgr les conditions gologiques
naturelles, des efforts pour trouver lespace en sous-sol.
Amsterdam a dlibrment opt pour la densification
du centre-ville. La ville na pas choisi de crotre
en augmentant sa surface, mais en densifiant les
zones urbaines existantes et transformant des zones
dactivits - notamment en les ouvrant. En construisant
70.000 nouveaux logements et leurs quipements
daccompagnement dans les limites actuelles de la ville,
nous pouvons tendre le milieu de centre-ville qui rend la
ville si attrayante jusqu ses confins administratifs. Cela
nest possible que si nous investissons simultanment
dans lespace public, les transports publics et les espaces
publics extrieurs.
Autre composante de la densification, plusieurs parcs
daffaires monofonctionnels seront transformes en
zones urbaines mixtes o rsidentiel et commercial
cohabiteront.
Un grand nombre de citoyens veulent vivre
Amsterdam pour profiter de lagitation urbaine et des
proches tendues vertes.
La recherche de qualit de vie en ville est de plus en
plus soutenue. Avec cela lamnagement et lutilisation
du domaine public, augmentant de fait, la pression sur
lespace public sur le priv.
Les rues, places et quais dAmsterdam doivent donc
rpondre des normes de conception leves dans leur
matrialisation. Ce faisant, plus despace sera rserv
pour les cyclistes et pitons, rduisant parfois la surface
alloue traditionnellement la circulation automobile,
sans annoncer la disparition des voitures de la ville.
TRANSFORMER DENSIFIER LE RLE DE LA QUALIT DES AMNAGEMENTS DES ESPACES PUBLICS URBAINS
enjeux
sloterdijk
19
Westgasfabriek Park (1990) Haarlemerweg (1970) Haarlemerweg (1977)
Lutilisation des espaces verts et de leau dans et autour
de la ville est croissante. Cela joue un rle de plus en plus
important dans le bien-tre des habitants dAmsterdam,
et devient une condition pralable pour les entreprises
en vue de sy tablir. Lhabitabilit urbaine, autour de
temps libre est donc devenu un facteur conomique de
dvelopement urbain important.
En plus dtre attrayant, les espaces vgtaliss et les
fronts deau doivent aussi tre accessibles et utilisables
des fins rcratives. Aspects jusqualors parfois
ngligs dans la fabrication de la ville traditionnelle.
Lamlioration est souvent une question dinterventions
spatiales relativement minimes, comme la pose de
liaisons manquantes dans le rseau rcratif de cycle,
comme sur la route entre Amsterdam et Muiden, ou
louverture dun salon de th dans un parc.
Une rgion prtendant un fonctionnement
mtropolitain ne peut pas faire sans des transports en
commun rapides, frquents et confortables dchelle
rgionale. Les usagers doivent tre en mesure de se
dplacer rapidement et sans problme de Zaandam
Amstelveen ou de laroport de Schiphol Almere,
grce lorganisation dune logistique rgionale
ferrovire, le mtro ou les bus rapides -tous connects.
En outre, un transfert sans heurt entre la voiture et les
transports publics deviendra possible un plus grand
nombre de points que ce nest actuellement le cas, par
le biais de la cration dinstallations supplmentaires de
P+R (Park & Ride) autour de la rocade A10 notamment
et partout dans la rgion aussi.
Amsterdam est entour par un milieu trs vari, le dit
paysage mtropolitain. Ce territoire a t conu en
1935 avec le Plan gnral dextension de Cornelis van
Eesteren (Algemeen Uitbreidingsplan, ou AUP). Celui-
ci pntre loin dans la ville sous la forme de coins de
verdure, amplifiant lattrait de la ville dAmsterdam,
offrant une possible densification lintrieur de
lempreinte urbaine existante tout en conservant sa
viabilit. Cela signifie que la ville est fortement tributaire
de son environnement immdiat. Les rsidents aiss
Amstelodamois cherchaient dj leurs loisirs dans les
environs circonvoisins pendant lge dor nerlandais.
DES LIEUX DE LOISIRS AUTOUR DE LEAU ET DES ESPACES VERTS
LE TRANSPORT PUBLICLCHELLE REGIONALE
ENTRELACEMENT DES MILIEUX MTROPOLITAINS ET URBAINS
6:00 h
12:00 h
18:00 h
24:00 h
gymnaseparc
esplanade suspenduethatre
6:00 h
12:00 h
18:00 h
24:00 h
usines
bureauxlogements
coles
6:00 h
12:00 h
18:00 h
24:00 h
esplanade
alimentation gnraleparc sports alternatifs
6:00 h
12:00 h
18:00 h
24:00 h
gymnaseparc
esplanade suspenduethatre
6:00 h
12:00 h
18:00 h
24:00 h
usines
bureauxlogements
coles
6:00 h
12:00 h
18:00 h
24:00 h
esplanade
alimentation gnraleparc sports alternatifs
environnement & secteurs dactivits
temporalit amplie & espaces publics extrieurs
transports & niveaux de rfrences
0.00 (m)+_
5.00 (m)+
10.00 (m)+
5.00 (m)_
20
carte; gographie reconquise / infrastructures / tracs digue
diagramme; ple multimodal de Sloterdijk / altitudes diagrammes; plage horaires existantes / projetes
Entre les deux, une srie dentits vertes multi-
programmes sest dveloppe, successives, de lest
vers louest.
Des entits vertes non-programmes, interstitielles,
demeurent. Sans usages dfinis, elles rsultent de la
programmation
dinfrastructures de transports;
Ensemble, ces entits vertes aux usages multiples,
parfois indfinis, forment une continuit paysagre
htroclite, pourtant sans lien pens entre elles.
RECONQUTE DE TERRITOIREUNE CONTINUIT VERTE SPONTANE
INTENSIFICATION PROGRAMMATIQUE :UN NOEUD INFRASTRUCTUREL
NOUVELLE TEMPORALITS :DES PLAGES DACTIVITS AMPLIFIES
persistances, site, porte
sloterdijk station
0.00 (m)+_
5.00 (m)+
10.00 (m)+
5.00 (m)_
0.00 (m)+_
5.00 (m)+
10.00 (m)+
existant
projet
5.00 (m)_
existantprojet
+ 10,00 (m)
+ 5,00 (m)
0,00 (m)
-5,00 (m)
+ 10,00 (m)
+ 5,00 (m)
0,00 (m)
-5,00 (m)
projet de sol & coupes chmatiques
niveaux de rfrences & nappes de connections
0.00 (m)+_
5.00 (m)+
10.00 (m)+
5.00 (m)_
0.00 (m)+_
5.00 (m)+
10.00 (m)+
existant
projet
5.00 (m)_
existantprojet
projet de sol & coupes chmatiques
niveaux de rfrences & nappes de connections
6:00 h
12:00 h
18:00 h
24:00 h
gymnaseparc
esplanade suspenduethatre
6:00 h
12:00 h
18:00 h
24:00 h
usines
bureauxlogements
coles
6:00 h
12:00 h
18:00 h
24:00 h
esplanade
alimentation gnraleparc sports alternatifs
21
axonomtrie schmatique; principe topographique projet
diagramme; connections entre usages projetes schma; principe de coupe
PROJET DE SOL :UNE TOPOGRAPHIE ARTIFICIELLE
stratgie
diam. 763 m
diam. 891 m
diam. 763 m
diam. 891 m
diam. 2258 m
diam. 2539 m
diam. 4598 m
diam. 3501 m
22
plan; masses
plan; voies
plan schmatique; principe gomtrie structurelle
plan schmatique; gomtries
RSEAUXTOPOLOGIE
GOMTRIESTRUCTURE
implantation
sloterdijk podium
23
plan; altitude 5,00 m
+ 10,00 (m)
0,00 (m)
-5,00 (m)
+ 10,00 (m)
+ 5,00 (m)
0,00 (m)
-5,00 (m)
24
coupe transversale; lobby / distributions / accs
coupe longitudinale; lobby / salles multipurpose
+ 10,00 (m)
0,00 (m)
-5,00 (m)
+ 10,00 (m)
+ 5,00 (m)
0,00 (m)
-5,00 (m)
25
26
perspective; sous-face voies existantes / accs
naoya hatakeyama
LHistoire nest pas une numration de faits, mais un
rcit humain que tissent le temps et la mmoire.
histoire
30
carte; hydrographie / bti; Delft (1850)
delft zuidmutation urbaine
8,2 hectaresensa paris-belleville
printemps 2012master
janine galiano & nicolas pham
DELFT (NL)
32
ancienne hydrographie / site; Delft Zuid, NL (1830-50)
ARCHOLOGIE
sol
33
ancienne hydrographie / vgtation actuelle / site; Delft Zuid, NL (2012)
RMINISCENCE
nature
34
peinture hollandaise (XVIIIme) axonomtrie schmatique; Paris - Saclay, MDP (2011) hydrographie nerlandaise (1920)
Le rapport au site conditionne les relations entre les
diffrents acteurs. Il sagit de sortir de la logique
dimplantation dobjets isols, sans espaces communs.
Lenjeu est de crer au contraire des ples mixtes
et vivants qui sauront inciter de faire fructifier les
interactions entre enseignement, recherche et industrie.
Une ville dans laquelle les espaces interstitiels sont aussi
importants que les objets eux-mmes, car cest dans
les couloirs ou dans un milieu spatial ouvert que des
changes peuvent subvenir.
Il sagit dviter lutilisation dispendieuse du sol en
raison de la prsence de grandes units industrielles ou
dactivits, souvent entoures de parkings.
Lenjeu nest pas seulement de concevoir un
environnement vgtal et hydrographique, mais bien
une srie despaces publics majeurs: mixtes, la fois
place et parc. Type mixte se rfrant certains campus
universitaires amricains comme Princeton ou Harvard
Yard, dont limage est celle dun jardin, et dont lusage
urbain est extrmement intense. La division des
parcelles entre les couloirs soumises un ratio de surface
donne une grande flexibilit la dfinition des nouvelles
constructions. Au sol, cest une succession progressive
de statut - du public, au semi-public et au priv.
Il sagit dans une logique damnagements compacts,
conomisant la surface disponible, facilitant les
dessertes. Ainsi, la cration de ples, de masses mixtes,
permettent le dveloppement de services publics ou
privs, condition ncessaire pour la rhabilitation, la
mutation voire la cration dune dynamique urbaine
favorisant rencontres et changes.
Les entits prsentes sur le site sont caractrises par
une diversit ncessaire: celle des fonctions qui aboutit
une rptition de certains locaux et celle des relations
entre fonctions. Dans un tel contexte le risque est de
poursuivre cette logique en continuant de juxtaposer
des entits autonomes qui ne change nullement les
conditions ni lintensit de leurs relations. Il sagit de
ne plus raisonner selon le schma du lotissement o des
parcelles usage privatif, cltures, sont desservis par
des voies de circulation fonctionnelles.
La gestion de leau constitue un enjeu central, car les sols
superficiels sont peu permables. Llaboration dune
stratgie globale de la gestion des eaux de ruissellement
et de drainage du site repose galement sur lorientation
de la gomtrie des rseaux hydrographiques et
hydrauliques originels.
Cette structure densemble doit tre rinvestie et mise en
cohrence avec la transformation de la zone urbaine en
mutation.
Ces nouveaux canaux sont associs aux continuums de
la structure vgtale: adosses aux voies de circulation et
aux parcelles construire. Petites ou grandes tendues, la
variation de leurs dimensions et de leurs statuts enrichit
la qualit des espaces publics par la diversit des usages
et des appropriation qui sy dveloppent. La mise en
rseau des ces entits cr des ensembles cohrents
lchelle de toute la zone en rhabilitation. Certains de
ces milieux constitueront des mesures compensatoires
au dveloppement urbain.
Les objectifs peuvent se rsumer ainsi, iI sagit de :
- Maintenir et valoriser les caractristiques des rseaux
hydrographiques et hydrauliques prexistants, ses
paysages humides, sa diversit.
- En crer de nouveaux.
- Dimensionner les nouveaux dispositifs
hydrographiques et hydrauliques en fonction des besoins
des nouveaux projets.
TYPE DE VILLE :NATURE & VILLE
DENSIFIER :STRUCTURES MUTUALISEES
RHABILITER :HYDROGRAPHIE RENFORCE
enjeux
35
nature nerlandaise; Almere, NL (2010) sol en friche; Delft, NL (2012) photographie arienne; Delft Zuid, NL (1923)
Il faudrait une trentaine dannes pour crer un quartier.
Cette dure incompressible soulve deux questions:
celles de la flexibilit et de la gestion physique de
cette transformation. Il sagit de mettre en place un
paysage artificiel et volutif jouant un rle structurant
dans le temps. La prsence deau introduite dans
ces amnagements ds les premires tapes de la
transformation doit accompagne les btiments et leur
construction, constituer une qualit urbaine et spatiale,
un atout lchelle domestique, ainsi que de rpondre
aux exigences de la gestion des eaux et de la production
de biomasse en matire dcologie et de dveloppement
durable.
La vision initiale doit galement pouvoir sadapter
lvolution des demandes et aux alas conomiques.
Les btiments doivent sinstaller dans un site qui ne
soit ni une friche en attente, ni une ville constitue,
mais dans un milieu domestiqu. Danciennes emprises
industrielles ne seront pas transformes dun coup. Le
processus de transformation vise revitaliser certaines
zones qui deviendront structurantes par leur localisation,
leur forme ou leur qualit. Elles prfigurent leur futur
statut potentiellement phmre au regard des ncessits
de son environnement. Le paysage artificiel et volutif,
doit donner immdiatement une premire qualit au
site. A partir dune trame gnratrice, ce processus aide
rorganiser le territoire, le rendre plus lisible, le
consolider, en dfinir les limites.
La proposition consiste donner de la qualit au site
sans le bousculer dun seul coup. Il sagit de travailler le
sol par des techniques conomiques, de sorienter, non
pas vers lide de la mise en place despaces publics
contempler, mais vers linvention dun lieu de pratiques,
dactivits et dchanges. Des lieux appropriables
rapidement.
Lambition est de les rendre utilisables, signifiants, avec
peu de moyens. Larchitecture imagine, organise
partir de densits variables, et de gomtries familires,
est susceptible de donner tout de suite un statut
ces espaces. Puis le rsultat acquerrait demble la
signification dun espace physiquement praticable et
comprhensible grce des espaces structurants.
Dans ce processus de transformation, le temps est un
facteur important. Il sagit de constituer un paysage
artificiel volutif, afin dviter la prolifration de friches
et chantiers, de respecter lenvironnement et la mutation
singulire, flexible et volutive de la zone traite ainsi
sous contrle.
La gestion de cette mutation sappuie sur la trame
constitue par la rcupration de dlaisss (parkings,
accs, vides... etc...) selon lorientation historique des
canaux. Il est possible de qualifier trs rapidement ces
lieux dsormais destins devenir des espaces urbains
publics en crant des voies de circulations, de prfrence
par des modes de transport doux ou publics, de nouveaux
canaux, des parcs, des terrains de sport, jardins partags
ou tout autre dispositif dappropriation ou dactivit en
extrieur lusage du public.
Entre ces couloirs rcuprs par la collectivit, la
ville, viennent se dtruire tout objet indsirable par la
promotion in situ. Lvolution du paysage du site dpend
alors du dveloppement des projets par la transformation
des parcelles en travaux dgageant rapidement une
premire qualit et la perception de ce que seront
ltendue, les limites, lchelle et la forme de ce territoire
reconquis.
Progressivement des btiments se construisent et la zone
en mutation se complexifie selon la ncessit particulire
de chacun des projets quelle accueille.
PRNISER : CONTINUITE & TRANSFORMATION DU TERRITOIRE
MUTER : CREATION DUN PAYSAGE ARTIFICIEL URBAIN EVOLUTIF
CONOMISER :RECUPERATION &RE-QUALIFICATION
36
plan plan plan
axonomtrie
profil type
axonomtrie
profil type
axonomtrie
TAPE 0 TAPE 1 TAPE 2
Les usines ainsi que les locaux commerciaux actuels se dlocalisent.
Les anciens btiments industriels, vides ou partiellement squatt ainsi que les friches sont vou disparaitre.
Seulement quelques objets pourront tre conservs pour leur qualit architectural, pour les programmes quils hbergent ou encore pour leur potentiel de reconversion.
Le sol se libre.
Aprs la dmolition, avant les premiers travaux, des digues et des bassins secs sont construits pour recevoir les eaux dorage.
Les espaces verts actuelles ne suffiront pas constituer les zones humides ncessaires pour satisfaire aux besoins hydrauliques mais aussi environnementaux.
Une mesure compensatoire par rapport la construction du renouveau de cette partie de la ville.
Ds le dpart, la place de friches qui invita-
blement se dvelopperaient, il est possible de
constituer sur cette trame un certain nombre de
prairies, de noues vgtalises, de bassin de dpol-
lution, de lieux de stockage de terre, de matriaux
et damendement de la terre.
Avant mme le creusement des parkings ou fonda-
tions, la terre vgtale est retrousse, stocke en
fines couches sur de vastes tendues puis rutilise
pour lamnagement des espaces publics.
TAT EXISTANT DMOLITION(S) ET STRUCTURE DU TERRITOIRE
QUALIFICATION IMMDIATE ET LIEUX PAYSAGS
processus de transformation
delft zuid
37
plan plan plan
profil type
axonomtrie
profil type
axonomtrie
profil type
axonomtrie
TAPE 3 TAPE 4 TAPE 5
Trs rapidement, alors mme que commencent les
chantiers de btiments importants, ce paysage peut
prendre une forme. Il sagit simplement dun mode
de gestion.
Par exemple donner un statut immdiat aux lieux
en attente.
Des plantations darbres apparaissent.
Ce paysage dabord trs sommaire, va permettre de
maintenir ce territoire en lui donnant une qualit,
et de donner voir ce que sera son tendue, son
chelle, sa forme.
Les futures voiries vritables prennent place.
Progressivement, ce paysage se complexifie
lintrieur de ce qui devient progressivement un
nouveau quartier.
Les btiments se multiplient, des terrains de sports
sinstallent, des cheminements secondaires se
dveloppent.
PRMICES DE STRUCTURE URBAINE ET LOGISTIQUE DE MUTATION
PRMICES DE STRUCTURE URBAINE ET RENOUVEAU HYDROGRAPHIQUE
SUPPORT DIMPLANTATION URBAINE
DE LF T
1847 / 1
12,5 / N
ORT H
22,5
38
profil type
axonomtrie
plan; masses
plan
TAPE 6
Progressivement, ce paysage se complexifie
lintrieur de ce qui devient progressivement un
nouveau quartier.
Les btiments se multiplient, des terrains de sports
sinstallent, des cheminements secondaires se
dveloppent.
RGLE PARCELLAIRE
implantation
delft technical ceramic forum
DE LF T 1847 / 112,5 / NOR T H
22,5
39
diagramme; principe dorinetation diagrammes; principe dorinetation
plan schmatiques; principe
coupes schmatiques; principe coupes schmatiques; principe
ATRIUM ORIENT
principe
40
plan; rez-de-chausse
coupe transversale
coupe transversale
lvation transversale
41
plan; tage
coupe transversale
coupe longitudinale
coupe transversale
michel corajoud
Je vois le ciel accoster la terre sur la ligne
dhorizon. Au-del de ce dcoupage lmentaire,
je voudrais discerner la part du ciel qui entre en
terre.
horizon
44
carte gographique, 1/25 000; valle de Castione
castionecentre commerciale
20 000 m2accademia di architettura di mendriso
automne 2010master
michele arnaboldi
CASTIONE (CH)
46
photographie; Castione, CH galerie commerante (1890) Prada Store; Marfa, USA
Comprendre la logique soujascente de ces infrastructures
fort impact territorial tant sur le plan environnemental
que culturel.
La zone industrielle de Castione en mutation vers
lquipement, permet dexploiter lemplacement
stratgique dun site en fond de valle. La proximit
immdiate des infrastructures routires passage grand,
intresse la prsence du grand quipement vocation
commercial, attrayant dans lensemble de la rgion.
Son implantation sappuie sur deux directions viaires
dj prsentes, celle venant du fleuve et celle sappuyant
sur la voie ferre, le projet sopre, dans cette cohrence
gomtrique, comme louverture dun volume de
programme sur le panorama. Par cette transformation,
ldifice devient outil de comprhension du paysage
lchelle du btiment, du site et du territoire. Cette
opration permet lactivation, au sein dune nouvelle
zone durbanisation, dun lieu, en relation avec le
stade, crant une place achalande par deux types de
programmes large destination.
La dfinition lucide du centre commercial appelle la
conception dune srie despace introvertis.
De lintrieur, le contraste entre la circulation couverte,
ouverte sur le jardin, menant aux magasins chauffs et la
perspective sur les montagnes de la rgion permet den
faire paysage.
Lenjeu tant dexplorer un possible nouveau type
de shopping centre, apprhendant la fois chelle
territoriale et qualit des espaces publics environnants.
UN FOND DE VALLE UN LIEU PUBLIC COUVERT UN LIEU DACHALLANDAGE
situation, dfinition,intentions
arbedo
050
010
00 m
0
50100 M
050
010
00 m
050
010
00 m
0
50100 M
050
010
00 m
auto
rout
e
rivir
e
voies
ferr
es
Cast
ione
local
regionalterritoireinfrastrcuture
paysageobjetprogrammesite
site
zone
indu
strie
lle
auto
rout
e
rivir
e
voies
ferr
es
Cast
ione
local
regionalterritoireinfrastrcuture
paysageobjetprogrammesite
site
zone
indu
strie
lle47
plan, principe dorientation; Castione / Arbedo
coupe schmatique, diagramme; valle de Castione
plan, principe dorientation; Castione / Arbedo maquette
0 50 100 M
48
plan masses; Catione / Arbedo, CH
0 50 100 m
X02 X03 X04 X05 X06 X07 X08 X09 X10 X11 X12 X13 X14 X15 X16 X17 X18 X19 X20 X21 X22 X23 X24 X25 X26 X27 X28X01
Y02
Y03
Y04
Y05
Y06
Y07
Y08
Y09
Y10
Y11
Y12
Y01
Y'02
Y'03
Y'04
Y'05
Y'06
Y'07
Y'08
Y'09
Y'01
0 50 100 m
USI M1ATELIER MICHELE ARNABOLDICENTRO COMMERCIALECASTIONE, TI; CHCRITICA FINALE23 DICEMBRE 2010FLORENT GIRELLIEOIN HUNT
1ST FLOOR; OUTLET STORES, MULTIPURPOSEPLAN, 1/500
1ST FLOOR; OUTLET STORERESTAURANT DETAIL, 1/50
X02 X03 X04 X05 X06 X07 X08 X09 X10 X11 X12 X13 X14 X15 X16 X17 X18 X19 X20 X21 X22 X23 X24 X25 X26 X27 X28X01
Y02
Y03
Y04
Y05
Y06
Y07
Y08
Y09
Y10
Y11
Y12
Y01
Y'02
Y'03
Y'04
Y'05
Y'06
Y'07
Y'08
Y'09
Y'01
0 50 100 m
0 50 100 m
X02 X03 X04 X05 X06 X07 X08 X09 X10 X11 X12 X13 X14 X15 X16 X17 X18 X19 X20 X21 X22 X23 X24 X25 X26 X27 X28X01
Y02
Y03
Y04
Y05
Y06
Y07
Y08
Y09
Y10
Y11
Y12
Y01
Y'02
Y'03
Y'04
Y'05
Y'06
Y'07
Y'08
Y'09
Y'01
USI M1ATELIER MICHELE ARNABOLDICENTRO COMMERCIALECASTIONE, TI; CHCRITICA FINALE23 DICEMBRE 2010FLORENT GIRELLIEOIN HUNT
BELOW GROUND, PARKINGPLAN, 1/500
GROUND FLOOR, KEY STORESPLAN, 1/500
49
plan de rez-de-chausse, key stores
plan dtage, outlet / terrasses / patios
050100 m
050100 m
050100 m
050100 m
USI M1ATELIER MICHELE ARNABOLDI
CENTRO COMMERCIALECASTIONE, TI; CH
CRITICA FINALE23 DICEMBRE 2010
FLORENT GIRELLIEOIN HUNT
Y WINGEAST ELEVATION, 1/500
Y WING; MULTIPURPOSESECTION, 1/500
Y' WINGWEST ELEVATION, 1/500
50
coupe longitudinale
050100 m
050100 m
050100 m
050100 m
USI M1ATELIER MICHELE ARNABOLDI
CENTRO COMMERCIALECASTIONE, TI; CH
CRITICA FINALE23 DICEMBRE 2010
FLORENT GIRELLIEOIN HUNT
Y WINGEAST ELEVATION, 1/500
Y WING; MULTIPURPOSESECTION, 1/500
Y' WINGWEST ELEVATION, 1/500
vue perspective; coursives marchandes / jardin central
Woodcut; Bryan Nash Gill (2012)
patrick berger
La stratgie urbaine est pralable au projet, son
but prioritaire est de crer des continuits mais
aussi de mieux matriser les effets dentranement
produits par toute opration mme minime.
morphognse
michel desvigne
Concevoir une structure pertinente dans un site
donn relve de cette ide dune permanence.
Circuler facilement, tre bien expos, sorienter,
pouvoir sabriter du vent, tout cela rpond des
besoins physiques qui ne sont pas vous se
transformer rapidement. (...)
Il est impratif, pour que la ville dure, pour quelle
se dveloppe et quon y vive bien, quelle ait
une relation avec son sol, avec ses fleuves, avec
ses reliefs, et ceci dune manire permanente.
Cette qualit de pratique dun territoire, avec ses
invariants, est une ncessit.
structure
58
plan cadatsre; boulevard de Belleville, Paris XIXme (FR)
rue dnoyezpetit quipement public culturel
900 m2ensa paris-belleville
automne 2009bachelor
janine galiano & nicolas pham
PARIS (FR)
60
photographie; rue Dnoyez / rue Ramponeau, Paris XVIIIme photographie arienne, opra Garnier; Paris IXme photographie, corridor, cole - V. Olgiati; Paspels (CH)
Concevoir un quipement public de proximit , implant
dans un milieu urbain dense, populaire et mtiss dans
lequel lappropriation des espaces extrieurs publics
peut tre temporaire ou phmaire.
Une parcelle avec trois cts faisant faade. Plusieurs
chelles de voies et passages deux tendances majeures.
Lune sur un boulevard, ancienne limite de la ville de
Paris lpoque o lenceinte de Tiers dlimitait la
capitale (XVIIIme sicle). Les deux autres sur les
rues de ses faubourgs, absorbs depuis dans la limite
administrative de la municipalit de Paris.
Un lieu daccueil pour la culture et un espace de
transition entre la ville et son faubourg historique,
articulant autour dun cinma de proximit, en tte dilt,
passage et rencontres.
La trame du projet rend possibe la fabrication dun
systme distributif radical des salles, permettant
aux usagers de transiter entre lvenement culturel
introspectif et lusage urbain collectif, entre deux
milieux, intrieur et extrieur. la fois net et immersif,
avant et aprs les sances, en franchissant et pntrant
seuils et entre-deux.
Des salles clairement dessines et ddies, aux interstices
disponibles, flexibles et appropriables, lieux ouverts aux
vennements varis selon la programmation.
UNE INSERTION PARISIENNE UNE CULTURE DE PROXIMITUN IMPACT SUR LE TISSU URBAIN
UNE DISTRIBUTION TRANSITOIRE
un cinma de quartier
rue dnoyez & boulevard de belleville
61
axonomtrie clate, principe distributif
photographie arienne; boulevard de Belleville, Paris XVIIIme
R+5
R+2
R+1
R+4
R-2
R-1
RDC
R+3
TOIT
A B C D E F G
R+5
R+2
R+4
R+3
TOIT
A B C D E F G
3
2
1
A B C D E F G
4
3
2
1
A B C D E F G
4
A B C D E F G
3
2
1
4
62
plan sous-sol, grande salle
coupe longitudinale, distribution entrante
A B C D E F G
R+5
R+2
R+1
R+4
R-2
R-1
RDC
R+3
TOIT
63
coupe longitudinale, salles / balcons / lobby / foyer / bureaux
R+5
R+2
R+1
R+4
R-2
R-1
RDC
R+3
TOIT
A B C D E F G
R+5
R+2
R+1
R+4
RDC
R+3
TOIT
A B C D E F G
3
2
1
A B C D E F G
4
A B C D E F G
3
2
1
4
64
plan rez-de-chausse, entre / lobby
coupe longitudinale, distribution sortante
A B C D E F G
3
2
1
4
A B C D E F G
R+5
TOIT
65
plan tage 2, petite salle
R-2
R-1
RDC
66
coupe faade, dtail / parement pierre lvation faade, dtail coupe faade, dtail / vitrage
67
vue perspective, cinma; boulevard de Belleville, Paris XVIIIme (FR)
68
vue perspective, lobby; rue Dnoyez, Paris XVIIIme (FR)
70
photographie; faade
quipement scolaireclient priv
gil percal architectes
TEL AVIV (I)
72
axonomtrie
73
coupe transversale; faade coupe transversale; toiture / chien-assis
74
photographie de maquette; combles / meuble technique central
rnovation appartement
client priv
gil percal architectes
PARIS (F)
76
axonomtrie
77
plan
coupe transversale; puit de lumire / meuble central
78
KIC
promotions
arforiaaugmented reality for image and architecture
PERSPECTIVES
80
Cartier
CCI MP
Cartier
KIC
1313
81
KIC
GA / BNP Immobilier
KIC
ARCHITECTE
florent girelli
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