Échecs de PTG liés à une allergie aux métaux : disparition des symptômes après une révision...

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Résumés des communications particulières S375

section isolée du tendon poplité entraîne une augmentation de lalaxité en varus significative mais minime (toujours inférieure à 2◦).La section additionnelle du LCL entraîne quant à elle une augmen-tation très importante de la laxité externe. Ces données sont àprendre en considération lors de la réalisation d’une prothèse totalede genou.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.265

366Échecs de PTG liés à une allergie auxmétaux : disparition des symptômesaprès une révision avec une prothèserevêtue de nitrure de zirconium. Àpropos de 10 casPatrice Mertl ∗, Maxime Mencière ,Jerôme Taviaux , Jean-Francois Lardanchet ,Benoit Brunschweiler , Antoine GabrionService d’orthopédie-traumatologie, hôpital Nord, CHU d’Amiens,80054 Amiens cedex 1, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— L’incidence des réactions allergiques après PTGest inconnue. Une allergie aux métaux peut-être à l’origine dedouleurs, d’épanchements et de raideur. Les ions métalliqueslibérés par corrosion sont capables de déclencher une réactiond’hypersensibilité retardée. Cobalt, nickel et chrome sont lesprincipaux allergènes, mais il n’existe pas de moyens diagnos-tics standardisés. L’anamnèse constitue la première étape à larecherche d’antécédents d’allergies de contact, une ponction arti-culaire doit exclure une infection à bas bruit, les tests épicutanésétayant le diagnostic.Patients et méthodes.— Entre 2010 et 2012, 8 patients ont été prisen charge pour suspicion de réaction allergique après PTG. Deuxcas étaient bilatéraux. L’implant fémoral était en Cr-Co dans tousles cas, et l’embase tibiale en titane ou en Cr-Co. Tous se plai-gnaient de douleurs invalidantes avec un enraidissement marqué, laflexion variant de 30 à 90◦. À l’inverse aucun ne présentait de réac-tion eczémateuse. L’interrogatoire retrouvait toujours une notiond’intolérance cutanée aux bijoux fantaisie. Les radiographies neretrouvaient pas de malposition, mais un descellement dans 3 cas.Un bilan inflammatoire négatif et des cultures prolongées aprèsponction éliminaient une infection. Les tests épicutanés étaientpositifs à l’exception d’un cas pour au moins un des 3 ions. Lespatients ont été réopérés en utilisant une PTG cimentée rotatoireintégralement recouverte d’une revêtement multi-couches d’oxydede zirconium (AS SolutionTM, B-Braun®).Résultats.— Les prélèvements ont retrouvé une réaction lym-phocytaire avec quelques cellules géantes, sans polynucléairesneutrophiles. Aucune complication n’est déplorée. Douleurs etépanchements disparaissaient au cours des 2 premières semaines.Le recul moyen est de 18 mois (6 à 32 mois). Au recul maximal lescore KSS clinique passait de 42 à 89, et le score KSS fonction de 34 à69. Le bilan radiologique ne retrouvait aucun signe descellement oud’ostéolyse.Discussion.— Les auteurs soulignent les difficultés diagnostiques,sans consensus retrouvé dans la littérature et discutent les raresséries publiées. En cas de suspicion d’allergie au Cr-Co-Ni, denombreuses solutions de revêtements sont proposés. Les implantsrecouverts d’une couche de nitrure de titane font courir un risqued’usure accrue à court terme en raison d’une différence de duretéentre le revêtement et le substrat. Les revêtements multi-couchesont à l’inverse démontré de bonnes propriétés mécaniques in-vitroen s’opposant au risque de délamination. Les résultats cliniquesdans notre courte expérience sont bons, mais nécessitent une étudeprospective à plus grande échelle et avec un plus long recul.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.266

367Quels sont les résultats des révisionsdes prothèses fémoro-patellaires parrapport à une prothèse totale dugenou primaire et de révision ? Étuderétrospective comparativemonocentrique avec un reculminimum de 2 ansAlexandre Lunebourg ∗, Sébastien Parratte ,Vanessa Pauly , Xavier Flecher ,Jean-Manuel Aubaniac , Jean-Noël Argenson73, rue du Bourg, Marseille, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Dans la littérature, les résultas des séries de révi-sions des prothèses fémoro-patellaires (PFP) ne sont pas bonscependant, il n’existe pas à notre connaissance d’étude comparantdirectement les résultats des révisons de PFP, avec les révisions desPTG et les PTG de première intention. Le but de cette étude étaitde comparer la fonction, la qualité de vie et les complications pources 3 groupes de patients.Matériels et méthodes.— Dans cette étude rétrospective compara-tive, une série de 19 révisions de PFP par une PTG (groupe R-PFP)chez 17 patients d’âge moyen de 76 ans a été comparé à un groupePTG de première intention (groupe PTG) et un groupe révision dePTG par PTG (groupe R-PTG) en appariant l’âge, le genre et l’IMC.Le taux de survie moyen des PFP était de 9,3 ans et la cause dereprise principale était une extension de l’arthrose (79 %). Dans les3 groupes, les prothèses étaient cimentées, postéro-stabilisés avecquilles dans les groupes (R-PTG). Le suivi radio-clinique était réalisépar un observateur indépendant avec le KOOS, le score fonctionnelde Charnley et le Knee Society Score (IKS).Résultats.— Avec un recul moyen de 7,8 ans (2 à 14 ans) aprèsrévision, les améliorations de l’IKS étaient comparables dans les3 groupes mais le score final supérieur dans le groupe PTG. Au recul53 % des patients avaient un score fonctionnel de Charnley B ou Cdans les groupe R-PFP et R-PTG pour 20 % dans le groupe PTG. Laflexion moyenne était de 105◦ dans le groupe R-PFP, 125◦ dans legroupe PTG et 102◦ dans le groupe R-PTG (p < 0,001). Les résultatsdes 5 catégories du KOOS étaient moins bons dans le groupe R-PFPque dans le groupe R-PTG (NS), eux-mêmes moins bons que ceux dugroupe PTG (p > 0,0001). Le taux de complications était supérieurdans les groupes R-PTG et R-PFP (p > 0,001).Discussion et conclusion.— Les résultats de notre série montrentque les scores fonctionnels des patients après révision de PFP sonteffectivement moins bons que ceux d’une PTG de première inten-tion et très comparables à ceux d’une révision de PTG, ainsi que lenombre de complications même si la révision reste techniquementmoins complexe.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.267

368Performance de la scintigraphieosseuse dans le diagnostic dudescellement aseptique des prothèsestotales de genouJean-Romain Delaloye ∗, Ariane Boubaker ,Salim Adib , Brigitte Jolles-Haeberli8, chemin des Croix-Rouges, 1007 Lausanne, Suisse∗Auteur correspondant.

Introduction.— Le descellement aseptique des prothèses totales degenou (PTG) est la cause principale de leur révision chirurgicale et lascintigraphie osseuse est un outil diagnostic préopératoire fréquem-ment utilisé. Cependant, il est rare de trouver, dans la littérature,