David, Le serments des Horaces (1785). David, La mort de Socrate (1787)

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David, Le serments des Horaces (1785)

David, La mort de Socrate (1787)

David, Léonidas aux Thermophiles (1800-1814)

Antoine-Jean Gros, Les pestiférés de Jaffa (1804)

Antoine-Jean Gros, La bataille d ’Eylau (1808)

Théodore Géricault, Le radeau de la méduse (1819)

Paul Delaroche, Les enfants d ’Edouard (1830)Gustave Planche, Salon de 1831

• Il y a deux routes, profondément diverses et distantes, pour concevoir et pour exécuter une œuvre d’art. L’une, et c’est la plus difficile à suivre, va droit du cerveau à la toile. En la suivant l’artiste n’a en vue que son idée […]. Cette route-là, si rarement suivie, si difficile à suivre, ça a été celle de Rubens, de Géricault ; c’est aussi celle de M. Eugène Delacroix. En produisant pour soi, on arrive difficilement à une rapide et unanime réputation ; mais on est assuré d’une gloire durable… [Delaroche] a trouvé la tâche trop difficile. Au lieu d’élever le public jusqu’à lui, il est descendu jusqu’au public.

Paul Delaroche, Le supplice de Jane Grey (1833)

Eugène Delacroix, La Grèce expirant sur les ruines de Missolonghi (1827)

Id., L’enlèvement de Rebecca (1846)

Id., Hamlet (1839)

Id., La Liberté sur les barricades (1830)

Id., Médée (1838)

Courbet, Un enterrement à Ornans (1849-50)

• …l’immense classe des artistes […] peut se diviser en deux camps bien distincts : celui qui s’appelle lui-même réaliste, mot à double entente et dont le sens n’est pas bien déterminé, et que nous appellerons, pour mieux caractériser son erreur, un positiviste, dit : “ Je veus représenter les choses telles qu’elles sont, ou bien qu’elles seraient, en supposant que je n’existe pas. ” L’univers sans homme. Et celui-là, l’imaginatif, dit : “ Je veux illuminer les choses avec mon esprit et en projeter le reflet sur les autres esprits. ” (OC II, p. 627).

• “  fera voir que je ne suis pas encore mort et le réalisme non plus, puisque réalisme il y a ” (Courbet)

• «  un réalisme grossier et offensant pour la pudeur.  » (extrait du jugement du 20 août 1857)

Courbet, L ’Atelier du peintre, allégorie réelle déterminant une phase de sept années de ma vie artistique (1854-1855)

Détail

Courbet, Portrait de Baudelaire (1849)

Rembrandt, Bethsabée (1654)

• Je vous suppose assis et fumant. Votre attention se reposera un peu trop longtemps sur les nuages bleuâtres qui s’exhalent de votre pipe. L’idée d’une évaporation, lente, successive, éternelle, s’emparera de votre esprit, et vous appliquerez bientôt cette idée à vos propres pensées, à votre matière pensante. Par une équivoque singulière, par une espèce de transposition ou de quiproquo intellectuel, vous vous sentirez vous évaporant, et vous attribuerez à votre pipe (dans laquelle vous vous sentez accroupi et ramassé comme le tabac) l’étrange faculté de vous fumer. (OC, 1961, p. 365)

• “ le tableau de Courbet, représentant deux Gougnottes ” devrait se trouver dans un lupanar et non dans une exposition (OC II, p. 885)

• “ notre ami Courbet, l’empoisonneur intéressé (Ne peindre que ce qu’on voit ! Donc vous ne peindrez que ce que je vois). ” (p. 933)