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Printemps de la démocratie locale 2011 La Métropole des citoyens : parlons pr@TIC !
Mardi 3 mai 2011 / FING et Mission Démocratie locale 1
Réunion d’évaluation et de bilan du Groupe de travail Débat en ligne métropolitain : « La Métropole des citoyens : Parlons praTIC »
COMPTE-‐RENDU DE LA REUNION
du mardi 3 mai 2011
Participants Mission démocratie locale / DUCT -‐ Vanessa MAURIN -‐ Sandrine PEREIRINHA -‐ Chloé LOUX -‐ Elsa MOURAS FING Fabienne GUIBE Blog Vidéo/ Vi Live Jérôme FIOT Mairie de Clamart Nicolas MARQUIS, Responsable du service Démocratie Locale Mairie de Créteil Isabelle GUÉRASSIMOFF, Directrice de la Démocratie Locale et de proximité Directrice association Concert Urbain Carol-‐Ann BRAUN Ma Mairie citoyenne/fondateur de l’association « Innovons pour la concertation citoyenne » Damien MONNERIE Metropop’ Julien NEIERTZ Se sont excusé-‐e-‐s Cabinet d’Hamou BOUAKKAZ Emilie BAUDET, Chef de cabinet Cabinet de Pierre MANSAT Clara SPITZ, collaboratrice
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FING Armel Le Coz, Designer de services Reporters citoyens Philippe Merlant Mairie de Paris / DSTI Patrice Lemoine Conseil régional / Mission Démocratie régionale et Jeunesse Orianne Perrier, Chargée de mission projets citoyens Régie de quartier du 19ème Nord Séverine Mercadal, directrice Ordre du jour 1/ Bilan du dispositif :
-‐ Rappel du contexte -‐ Les partenariats -‐ La méthodologie -‐ Le déroulé de la soirée -‐ Les scénarios : résultats des ateliers de production -‐ Quelques chiffres
2/ Evaluation et mise en perspective
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1/ Quel bilan ?
Le contexte
Rapide retour sur la genèse du projet :
Dans le cadre de l’organisation du Printemps de la Démocratie Locale du 25 mars au 2 avril 2011, Hamou BOUAKKAZ, adjoint au Maire à la démocratie locale et à la vie associative, et Pierre MANSAT, adjoint au Maire en charge de Paris Métropole, ont souhaité que cet événement annuel soit tourné notamment vers l'usage des nouvelles technologies de l'information et de la communication au service de la participation des citoyens.
L’ensemble des événements organisés dans le cadre de la semaine du Printemps ont été construit dans un démarche de co-‐construction avec un certain d’acteurs de la démocratie locale : élus, agents territoriaux, acteurs associatifs, citoyens…
C’est pourquoi à l’occasion du premier comité de pilotage (22 novembre 2010) de l’événement, des sous-‐groupes ont été proposés pour concevoir les manifestations qui constitueraient la programmation du Printemps 2011.
De la fusion de deux sous-‐groupes proposés au copil : NTIC et métropole est né notre groupe de travail « pour la préparation d’un débat en ligne à l’échelle de la Métropole »
Dans cette perspective, un partenariat a été proposé à la FING (Fondation Internet Nouvelle Génération) pour co-‐piloter un groupe de travail sur l’usage des NTIC au service d’un débat à l’échelle métropolitaine autour de nombreux acteurs œuvrant dans le domaine de la participation citoyenne.
Rappel des objectifs initiaux :
1. mobiliser des acteurs intermédiaires pour comprendre Comment les pratiques locales pourraient à l’avenir contribuer à la mobilisation citoyenne à l'échelle de la métropole ?
2. construire un dispositif technique à travers l’outil internet (télé présence) qui permette d’articuler des espaces d’échanges physiques (présentiels) et des échanges en ligne pour tenter de dépasser les distances et les frontières qu’elles soient physiques ou symboliques.
3. Amorcer une dynamique plus pérenne autour des notions d’identité métropolitaine ou comment les citoyens peuvent « faire métropole » ensemble et de quelle manière peuvent-‐ils contribuer à la décision publique et la gouvernance de leur(s) collectivité(s) à l’échelle de la métropole ?
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Les partenariats
Un partenariat associatif : FING / Mission démocratie locale
Expérimentation sur l’hybridation autour d’un débat liant le présentiel et le distanciel pour mobiliser un nouveau public dans le cadre du programme « Innovations democratic »
Un partenariat territorial : Créteil / Clamart / Paris au 104 > 3 tables franciliennes (métropolitaines)
Une méthodologie de travail basée sur la pluridisciplinarité et la diversité des outils de travail
-‐ Une équipe pluridisciplinaire : chargés de projet, designers de services, agents territoriaux (STI et administration DL), associations parties prenantes, prestataires de service…
-‐ des réunions physiques (au total 9 réunions), 1 groupe de travail divisé ensuite en 3 sous-‐ groupes selon une ligne temporelle de construction d’un projet (« avant », « pendant » et « après »)
-‐ une collaboration en ligne : Ouverture d’un accès à « base camp » à tous les membres du groupe de travail
-‐ des réunions téléphoniques…
Le travail de préparation
1. Elaboration d’une plateforme accueillant le débat : retransmission vidéo, interaction possible avec les internautes via un TCHAT, google MAPS, Dipity, présentation des intervenants…
2. Préparation technique des sites : Recherche du matériel, vérification des connexions, 2 phases de tests techniques et des tests complémentaires sur chaque site ….
3. Conception de l’atelier de production avec les designers de service
4. Préparation de l’animation de la seconde phase avec l’animateur central et en lien avec les cabinets des deux élus
5. Préparation du « casting » des tables : recherche des intervenants par thématique et recueil des éléments à mettre en ligne : fiches expériences, liens, photos, titres… 50 associations sollicitées et plus d’une trentaine ont répondu présentes sur les 3 sites
Rappel du déroulé de la soirée
1ère partie : l’atelier créatif
• une table ronde a permis d’échanger sur les bonnes pratiques préalablement identifiées.
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• chaque table a été animée par un designer de services et un animateur et ont été retransmises sur le site www.paris.fr ainsi que sur les sites des mairies accueillant les débats.
• chaque table ronde a réuni :
-‐ élus locaux,
-‐ acteurs intermédiaires proposant des dispositifs innovants dans la participation citoyenne
-‐ un public (uniquement pour Clamart)
2ème partie : débat en ligne à partir des échanges de bonnes pratiques.
• L’animation a été réalisée à partir du site central par un journaliste qui a invité les 3 tables rondes à prendre la parole afin d’alimenter, relancer, faire interagir les sites et synthétiser le débat.
• Le débat a été retransmis sur paris.fr, et les sites des villes partenaires qui le souhaitent, en direct.
• A noter que via une application tchat, les internautes ont été invités à prendre part au débat. Les commentaires déposés par les internautes étaient modérés sur le site de la régie.
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Les résultats
-‐ La mise en réseau d’acteurs :
o Paris 13 intervenants issus principalement d’association + 1 élu Eric Algrain
o Créteil 6 intervenants issus principalement d’association + 1 élu Abraham Johnson
o Clamart 11 intervenants issus principalement d’association + 1 élu Pierre Ramognino + 1 public
-‐ 3 scénarios (visibles sur le base camp et bientôt sur Paris.fr)
o Les médias citoyens, table de Créteil
o Participation, mémoires, lien social, Paris 104
o Les pratiques de concertation citoyennes innovantes autour des projets d’aménagements urbains, Clamart
-‐ une plateforme de débat inter territorial à valoriser
-‐ 1 expérimentation innovante dans la co-‐élaboration et le rendu final
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Les résultats chiffrés
-‐ 583 personnes ont suivi le débat en ligne
-‐ 100 connexions simultanées
-‐ 70 personnes ont participé à la co-‐élaboration de la soirée : 9 réunions pour la co-‐élaboration
-‐ 35 intervenants ont participé à la soirée + 1 journaliste : Laurent SABLIC
-‐ 30 Fiches projets publiées sur la plateforme mise en ligne sur paris.fr
-‐ 25 personnes ont contribué sur le Tchat
-‐ Connexion moyenne 5 minutes (bon chiffre)
1/ Evaluation et perspectives
La FING et la MDL mènent depuis le 1er avril un travail d’évaluation et de bilan auprès des acteurs concernés. Ce bilan s’effectuera en plusieurs phases :
-‐ réunion du 3 mai avec les collectivités locales associées, les membres du groupe de travail et certains acteurs intermédiaires ;
-‐ réunion le 5 mai à la FING avec le groupe-‐projet et les designers de service ;
-‐ un bilan global et mutualisable.
EVALUATION : La méthodologie
-‐ Conception de la plateforme du débat ?
S’agissant de l’accès à la plateforme, les représentants de Créteil et de Clamart expliquent que les agents de la municipalité qui ont souhaité se connecter non pas pu le faire. En effet, les systèmes informatiques des collectivités sont extrêmement sécurisés et ont empêché l’accès à la plateforme hébergée par Vi-‐live. A Paris, le problème a été réglé très en amont mais n’a pas pu l’être faute de temps auprès des autres collectivités.
En dehors des problèmes de connexion interne, Isabelle GUÉRASSIMOFF indique que, pour éviter les problèmes de mise à jour des navigateurs, il aurait été utile insérer un petit encart sur les modalités techniques propres à la connexion sur la plateforme (test de comptabilité par exemple).
Par ailleurs, concernant la navigation et de la lisibilité de la plateforme, il était indispensable de classer les intervenants par site car il y avait trop d’intervenants.
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De plus, un problème de navigation a été relevé par Créteil. En effet, lorsque l’internaute souhaitait découvrir la fiche-‐expérience liée à un point géo-‐localisé, il ne devait pas croiser d’autres points sans quoi la fiche disparaissait. La solution aurait, sans doute, été d’associer la FE au trombinoscope ou d’intégrer le texte de la FE dans une bulle google maps.
De la même façon, le système de navigation par onglet en tête de page ou scroll n’a pas été compris de tous.
Jérôme FIOT de Vi Live précise qu’au niveau ergonomique, tout est envisageable. La plateforme est perfectible, elle a été conçue en un mois et spécifiquement pour les besoins du débat mais peut être améliorée. Notamment concernant le problème du scroll (roulette sur la souris), la plateforme étant hébergée sur VI LIVE, la mise en ligne sur paris.fr ne permettait pas toute l’étendue d’une page web classique.
-‐ Travaux en groupe ?
A propos de l’usage de base camp comme outil de travail collaboratif, les participants s’accordent à dire qu’il s’agit d’une plateforme utile mais force est de constater que peu de membres du groupe s’y sont rendus.
Une formation préalable aurait certainement été très utile pour la prise en main de l’outil. Le basecamp a tout de même permis de définir les titres et d’échanger sur les fiches expériences.
Julien Neiertz souligne qu’il a été dommageable que le sous groupe de travail « après » ne se soit pas encore penché sur les perspectives ce qui s’est traduit le jour J par un certain flottement.
Sur ce même point, Fabienne Guibé fait part de la frustration pour la FING de ne pas s’inscrire dans l’ « après ». Le citoyen pour ne pas être démobilisé doit pouvoir se renseigner sur l’ « après ». Chacun s’accorde à dire que dans l’attente de décision politique, se poser la question de l’avenir est délicate.
Sur la méthode, D.MONNERIE aurait souhaité faire des « groupes projets », notamment en fonction des thèmes choisis dans les débats. Les organisateurs soulignent que lors des premières réunions, les sous thèmes n’étaient pas encore définis ce qui explique l’organisation du cyber-‐débat en 3 sous-‐groupes temporels.
-‐ Comment rendre la phase de test plus opérationnelle ? (partie technique)
Clamart souligne la nécessité d’avoir réalisé tous ces tests en amont notamment s’agissant des questions de connexion et de son qui ont abouti à un investissement financier en terme de matériel.
Créteil rejoint Clamart sur cette question d’autant plus que ce dispositif n’avait jamais été utilisé dans cette ville. Cette expérience leur servira pour la création, en cours, d’un quartier numérique. I.Guerrassimof souligne toutefois le manque de clarté dans les besoins techniques pré-‐requis et la frustration ressentie de ne pas voir les autres participants.
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VILIVE rappelle que pour eux aussi c’était une première (retransmission simultanée sur 3 sites) et que le point positif de ce dispositif était la légèreté du montage mais qu’il comportait un inconvénient : les limites techniques (ni preneur de son, ni de cadreur).
Quand à l’exemple de Créteil qui avait utilisé une caméra HD lors du débat, il est convenu qu’il aurait fallu conserver la procédure convenue au préalable et ne garder que les deux ordinateurs.
-‐ Casting thématisé par tables
Carol-‐Ann Braun se félicite du casting de la table : riche, grande diversité (élu, industriel, citoyen, associations) mais note toutefois que certaines associations n’ont pu trouver les modalités pour rentrer dans le jeu sur la première partie et que les habitants se sont sentis exclus de la seconde partie de la table.
S.KOUDRI souligne que le débat de Clamart présentait une spécificité puisque le « loco-‐local » était fortement présent dans les échanges. Les présences du Maire et d’un public ont contribué à faire prendre au débat cette tournure.
N.MARQUIS rappelle qu’effectivement les associations ont eu une place prépondérante dans le débat ce qui a conduit à une frustration des habitants présents.
S. PEREIRINHA rappelle qu’il avait été établi dès le départ que les citoyens étaient conviés à assister au débat en ligne. Leur présence sur site n’était pas conseillée car il n’avait aucun rôle à jouer sur site.
Sur ce point I.GUERASSIMOFF rappelle que c’est la raison pour laquelle elle a été très prudente sur la présence d’habitants et que le seul qui ait été convié avait été briefé sur les enjeux et les limites du débat. Quand au casting, elle l’a trouvé pertinent, cohérent et équilibré.
Au 104, J.NEIERTZ a rencontré un groupe intéressant composé de porteurs de projet associatif. Les participants étaient très divers, trop peut être.
F.GUIBE questionne sur la cohérence des lieux d’accueil : Est-‐ce que cela avait du sens ? Ne valait-‐il pas mieux faire un seul endroit physique de débat et une retransmission web pour la seconde partie ?
N.MARQUIS indique que ce qui le dérangeait était la tenue simultanée de plusieurs débats.
I.GUERRASSIMOFF souligne qu’un débat centralisé n’aurait pas convaincu l’élu et la municipalité de Créteil à participer. La proposition de décentralisation et l’usage des NTIC ont séduit.
En revanche, pour pallier aux problèmes que pose la simultanéité des débats, il aurait été utile que les vidéos soient enregistrées et mises en ligne. S. PEREIRINHA explique que la mise en ligne de l’enregistrement de la seconde partie est en cours. En revanche, la première partie ne pourra être mise en ligne étant donné que le son et l’image ont été dissocié, l’enregistrement réalisé n’a donc pas grand intérêt.
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EVALUATION de la soirée :
⇒ Thème/problématique du débat
J.NEIERTZ rappelle que sur ce « concept » de métropole, il manquait une heure de plus pour trouver des solutions concrètes. Son ressenti n’est pas forcément celui des autres participants et insiste donc sur le fait d’adresser les questionnaires aux participants qui n’ont pu venir à cette réunion.
S’agissant de la place de l’élu au sein des débats, Créteil indique qu’Abraham JOHNSON a souhaité faire participer dans le seconde partie les autres intervenants de la table pour atténuer la parole de l’élu. F.GUIBE explique qu’il aurait effectivement fallu faire intervenir les élus parisiens en clôture du débat. Même ressenti pour J.NEIERTZ pour qui les élus centraux ont pris trop de place par rapport à la société civile.
C-‐A.BRAUN pense avec le recul que les enjeux politiques du débat ont dépassé les participants et qu’avant d’inviter la société civile à prendre part au débat, les élus avaient encore besoin de s’accorder sur le fond du débat métropolitain.
-‐ Animation de la première partie atelier créatif
Carol-‐Ann BRAUN note que le jeu était trop ouvert pour le sujet de Clamart, en particulier la ligne du temps qui n’avait pas été intégré dans le jeu. Celui-‐ci aurait du incorporer des problématiques différemment. Au lieu de cadrer l’échange des participants, il a reflété un désordre et n’a pas permis de faire émerger une synthèse.
Dans l’ensemble, chacun note que la retranscription graphique du jeu n’a rien apporté et qu’elle a été illisible à l’écran.
Au 104, J.NEIERTZ note que l’intrication entre le débat et le jeu ne s’est pas bien faite. Le jeu proposait trop de problématiques méthodologiques et pas assez de dimension métropolitaine. Ceci explique le fait que les échanges soient restés sur le champ du conceptuel et du théorique.
F.GUIBE rappelle, au sujet des résultats, qu’en règle générale, un atelier créatif dure entre 3 et 4 heures. Dans le cas du cyber-‐débat et compte tenu du temps imparti, les participants ont finalement commencé véritablement à jouer dans les dernières minutes.
La discussion autour du choix du scénario s’est articulée autour d’une question : valait-‐il mieux donner un cas concret ou aborder la question sous l’angle d’outils méthodologiques ?
S’agissant du temps de la synthèse, D.MONNERIE souligne que celui-‐ci était beaucoup trop court et qu’il aurait fallu un temps de validation.