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CITE DE LA SANTE DE LAVAL
Département de santé communautaire
RAPPORT D'ETUDE SUR LA
POPULATION AGEE DE LAVAL
préparé par Francine Bernèche sous la coordination d'Aline Emond
avril 1978
INSPQ - Montréal
3 55 57 00005 5 596
CITE DE LA SANTE DE LAVAL
Département de santé communautaire , :
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RAPPORT D'ETUDE SUR LA
POPULATION AGEE DE LAVAL 1 • - • . • i\ >.>n y ' f ». - » .^d' . i . . . • '
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préparé par Francine. Bernèche r- -, sous la coordination d'Aline E m o n d V " ' J V . ^ : ' '
avril 1978
•-'aHaSAn
TABLE DES MATIERES page
LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES v
INTRODUCTION 1
X- La structure et l'évolution de la population âgée 3
A. Caractéristiques démographiques 3
1. Importance relative des personnes âgées dans ' 4 l'ensemble de la population
2. Evolution comparée de la population totale et du • 6 groupe des 65 ans et plus
3. Répartition selon le sexe aux âges élevés 8
B. Evolution future de la population des 65 ans et plus 10
1. Limites et hypothèses .10
2. Perspectives démographiques 11 a) Ville de Laval 11 b) Territoires des C.L.S.C. 13
II- La situation socio-économique des personnes âgées 19
A. Aperçu général pour l'ensemble de la population 19
1. Traits socio-culturels 19
2. Profil économique 21> •
3. Habitat 25
B. Situation particulière dé la population âgée 27
< 1. Composition des ménages 27 a) Etat matrimonial 27
b) Types de ménage 30
.2. Types d'hébergement 33
3. Niveau de vie économique 35 a) activité des 65 ans et plus 35 b) revenu des personnes hors famille 37 c) pension de vieillesse et rentes de retraite 38
ii
III- La santé des personnes âgées 41
A. Morbidité hospitalière 41
1. Fréquentation hospitalière et population 42
a) représentation de certains groupes de popu-lation au niveau de I1hsopitalisation 42
b)importance de l'hospitalisation pour les groupes âgés de la population 44
2. Importance de l'hospitalisation selon les 47 diagnostics • -
a) fréquentation hospitalière par groupe de diagnostics . 4 7
b) caractéristiques concernant certains groupes . {-de diagnostics 49 1) proportion d'admissions selon le groupe .
de diagnostics et le sexe, pour deux sous-populations 49
2) séjour moyen selon le groupe de diagnos-tics et le sexe pour 2 sous-populations 52
3) projections pour la Ville de Laval et les territoires de C.L.S.C.- 55
B. La mortalité par causé 58
1. Principales causes de mortalité pour, le groupe des 65 ans et plus 58
2. Comparaison des taux de mortalité- pour Lavai;, la-xégion 6A et le Québec • * . "60
a) taux-de mortalité pour les trois-prinri— paux groupes de causes parmi la population âgée r
IV- Les besoins de la population âgée
61
b) indices de mortalité pour certaines causes et trois ensembles de population 63
66
A. Rappel d'une étude sur les besoins en lits pour soins prolongés à long terme 68
B. Soins et services â domicile 69
iii
1. Programmes de maintien à domicile des personnes âgées, au niveau des C.L.S.C. 69
a) personnel et clientèle 69
b) services offerts 73 •
2. Soins à domicile au niveau du département de
santé communautaire 75
C. Les besoins de la population âgée 78
1. Les priorités au niveau de la planification des services - 80 a) connaissance de la population âgée 80
1) analyses et enquêtes 80 2) système d'enregistrement 81
.b) inventaire des ressources disponibles 81
c) coordination des services 82
2. Les besoins au niveau de la santé physique 83
a) Rapproche curative 83 1) soins hospitaliers 83 2) soins à domicile 84
b) l'approche préventive 85 1) le domaine de la nutrition 85 2) les carences en personnel et en locaux 86
3. Les besoins au niveau social." ~ ; 87
a) activités •.87 1) transport - _ '88 2) ressources locales et auto-animation 88
b) placement - 90
4. Les besoins au niveau psychologique 91
a) les exigences du maintien à domicile- 931
b) l'intervention psycho-sociale 92 1) les soins psychiatriques 92 2) la préparation à la retraite . 94
iv
94
97
99
Annexe I - Perspectives 'démographiques pour Ville de Laval selon.deux autres hypotheses 101
Annexe II- Distribution procentuelle de la population laval-loise par territoire de C.L.S.C. pour certains r groupes d'âges. Ville de Laval, 1961-1971' 104
Annexe III-Revenu moyen pour les 15 ans et plus et pour les . 65 ans et -plus selon le sexe et la catégorie de 105 personnes. Ville de Laval et territoires CLSC '71.
Annexe IV- Méthode de la population-type pour, la fréqùen- • tation hospitalière - - u .. -106
Annexe V - Distribution des admissions selon-le groupe de -diagnostics et le sexe pour les moins de 65 ans , »; "-et les 65 ans et plus. Ville de Laval,. 1974-75 107 -
Annexe VI- Vue dfensemble des programmes Troisième âge au niveau des objectifs. CLSC Marigot et Norman Bethune., fév. 1978 .108
•
5. Les besoins en personnel
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
VI
LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES
Paga. TABLEAUX
1. Accroissement annuel moyen de la population totale et de la population âgée de 65 ans et plus pour la Villa de Laval et chaque territoire de C.L.S.C., 1961-1975. Taux en %. 7
2. Rapports de masculinité pour certains groupes d'âges. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1971. 9
3. Perspectives démographiques pour les groupés âgées de 55 ans et plus, selon le sexe, 1976-1991. Ville de Laval, population au premier juin (depuis 1971). 12
4. Perspectives démographiques pour les groupes âgés de 55 ans et plus, selon le sexe, 1976-1991. Territoire du . C.L.S.C. Mille-Iles, population au 1 . juin (depuis 1971) 14
5. Perspectives démographiques pour les groupes âgés de 55 ans et plus, selon le sexe, 1976-1991. Territoire du C.L.S.C. Marigot, population au 1 r juin (depuis 1971) 15
6. Perspectives démographiques pour les groupes âgés de 55 ans et plus, selon le sexe, 1976-1991. Territoire du ."•-." C.L.S.C. Norman Béthune, population au 1 juin (depuis 1971) 1 6
7. Perspectives démographiques pour les groupes âgés de 55 ans et plus, selon le sexe, 1976 -1991. Territoire du C.L.S.C. Ste-Rose, •populationau 1 juin {depuis 1971> 17
8. Distribution de lapopulation (en %) selon le groupe eth-nique et~la_langue_maternelle. Ville de Laval, et terri-toires de C.L.S.C., 1971 2 0
9. Statut professionnel et revenu de la population active» . selon le sexe. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1971
10. Habitat selon le type de logement (en %) et le mode d'occupation (ratios). Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1971
22
26
11. Répartition (en %) de la population âgée de 55-64 ans et de 65 ans et plus selon l'état matrimonial et le sexe. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1971 28
VI
12. Estimation des pourcentages de p.ersonries\âgées (65 ans et plus) vivant en famille et hors famille. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1971 31
13. Distribution de la population âgée selon le type d'institution ou de résidence. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1977 34
14. Taux d'activité selon le sexe pour certains groupes d'âges et revenu total moyen par catégorie de personnes. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1971 36
15. Admissions et jours d'hospitalisation pour certains groupes de population. Ville de Laval et région socio- . sanitaire 6A, 1974 "43
16. Taux de fréquentation hospitalière, journées d'hospi-talisation par personne et séjour moyen. Ville de Laval et région socio-sanitaire 6A, 1974 45
17. Distribution des admissions (en %) et. taux de fréquen-tation hospitalière par groupe de diagnostics pour les 65 ans et plus et pour l'ensemble de la? population, sexe réuçnis. Ville dé Laval et région socio-sanitaire 6A, 1974 48
18. Projection des admissions et des jours d'hospitalisation pour la population âgée de 65 ans et plus.- Vi11e de Laval et territoires de. C.L.S.C. -L971-81-9L.-.. . 56
»
19. Décès concernant l'ensemble de la- population et~ les* 65 ans et plus, selon le sexe et pour certains groupes de causes. Ville de Laval, 1971 - 1974 ' . 5 9
20. Taux de mortalité par groupe de causes pour lTensemble de la population et les 65 ans et plus. Ville- de Laval, région socio-sanitaire 6A et Québec, 1969-1974 62
21. Type de personnel affecté aux programmes pour personnes âgées selon les C.L.S.C. (fév. 78) 70
22. Caractéristiques de la clientèle desservie par les programmes pour personnes âgées selon les C.L.S.C. (fév.78)72
23. Services aux personnes âgées offerts- par les C.L.S.C. et par des groupes locaux (fév. 78) 74
24. Caractéristiques du programme de soins à domicile du département de santé communautaire
vii page 7-6
25. Liste des postes demandés pour les programmés Troisième âge par C.L.S.C. (février 1978) 95
FIGURES
1. Importance relative des personnes âgées de 55-64 "ans et de 65 - 5 ans et plus parmi l'ensemble de la population. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1961-1975
2. Répartition procentuelle des admissions selon certains groupes 50 de diagnostics et selon le sexe pour la population âgée de moins de 65 ans et pour celle de 65 ans et plus résidant à Ville de Laval. Centres hospitaliers de soins de courte durée, 1974-1975.
3. Séjour moyen selon le groupe de diagnostics et selon le sexe pour 53 la population âgée de moins de 65 ans et pour celle de 65 ans et plus résidait à Ville de Laval. Centrés hospitaliers de soins de courte durée, 1974-1975.
4. Comparaison des indices de mortalité pou^ la population âgée 64 de 65 ans et plus selon certaines causes et pour différents niveaux de territoires (Laval, région métropolitaine de Montréal, reste du Québec)
5. Le cercle vicieux du vieillissement 67
6. Schéma d'identification des besoins de la population âgée 79 lavalloise (mars 1978)
I N T R O D U C T I O N
" On nous dit que nous vivons en démocratie mais à quoi sert au vieil
homme ou à la vieille femme dêtre démocrate, quand il voit ce que lui
apporte son bulletin de vote: l'indifférence à peine polie des autorités
en place? "(1)
Devenues la population-cible de programmes de soutien, les personnes
âgées semblent de plus en plus susciter l'intérêt des hautes sphères
gouvernementales. Longtemps négligés, camouflés ou tout simplement
latents, les problèmes de la population âgée ont soudainement éclaté.
L'accroissement numérique et relatif des plus de 65 ans allié aux
changements socio-économiques des dernières décennies obligent en effet
à une nouvelle perception du rôle de ces "post-actifs" et a une inter-
rogation sur le sens du mot vieillesse. C'est ainsi que les programmes
pour personnes âgées veulent avant tout redonner ou redécouvrir la di-
gnité, le "droit d'être libre debout" de chacun à ce moment de la vie.
.. i
Aux prises avec la réalité quotidienne, avec la nécessité de répondre
aux besoins immédiats, il est souvent difficile de savoir quelles
priorités retenir ou quelle valeur accorder aux tentatives d'analyse
de ces personnes dites du Troisième Age. Par contre, comment plani-
fier, offrir des services continus sans avoir un profil - même flou -
de la population-cible?
1 Hubert de Ravinel, "Nous sommes tous des vieux", Le Devoir, 8 nov. 1974
2-
Tracer un portrait statistique de la population âgée permet alors de
fournir des données de base, qui pourraient être complétées par des.
recherches sur le terrain. L'utilité d'une étude sur les personnes
âgées de Laval repose donc "en bonne partie sur la possibilité de
trouver réunis et analysés des éléments d'information généralement épars.
Organisée autour de plusieurs thèmes, cette étude esquisse un profil
de la population âgée de Laval tant au point de vue démographique que
socio-économique; l'aspect médical y est traité par l'étude de la
mortalité et de la morbidité et celui des services par l'analyse des
besoins en soins à domicile. Enfin, comme la population a directe-
ment recours aux Centres locaux de services communautaires (C.L.S.C.),
les résultats seront présentés, dans la mesure du possible, en fonction
des territoires desservis par ces centres.
Les renseignements utilisés proviennent pour l'essentiel du recensement 2
fédéral de 1971 (Statistique Canada) en ce qui.concerne les données
démographiques et socio-économiques, du Bureau de la Statistique au
Québec et du Ministère des Affaires sociales en ce qui a trait aux
statistiques de morbidité et de mortalité, et enfin du Service des
Estimations de la Ville de Laval notamment pour les estimations
récentes d'effectifs de population.
2 Les données de 1976 ne seront disponibles qu'à' l'automne 1978
3-
I- LA STRUCTURE ET L'EVOLUTION DE LA POPULATION AGEE
A» Caractéristiques démographiques
On parle généralement de "population âgée", mais de quel âge?
Outre l'équivoque de l'expression, il est difficile de fixer un
âge à partir duquel une personne entre dans cette .sous-population
particulière. L'âge de la retraite, soit 65 ans, permet habituellement
de situer le passage entre deux modes de vie différents. Par ailleurs,
l'aspect préventif des programmes demande que soient considérés les
futurs retraités, crest-à-dire les 60-64 ans ou les 55-64 ans selon
les statistiques disponibles.' En observant,, en plus du groupe des
65 ans et plus (c.-à-d. la population âgée),.celui des 55-64 ans, il
sera alors possible de comparer l'évolution respective de ces groupes
et de percevoir les particularités de la future population-cible.
Deux autres caractéristiques de la population âgée sont à retenir:
la proportion que présente cette population dans l'ensemble observé
et la répartition selon le sexe. Ën effet, .l'accroissement procentùël
des personnes âgées dans la population to ta lè_s '-avère, être- l'un des
traits marquants de l'évolution démographique des pays industrialisés,
tandis que la surmortalité masculine entraîne généralement une
surreprésentation du sexe féminin parmi ce groupe et conséquemment*
des problèmes socio-économiques particuliers.
4-
1- Importance relative des personnes âgées dans l'ensemble de la population (figure 1)
En 1971, les personnes âgées de 65 ans et plus représentaient -
presque 4% de l'ensemble de la population de la Ville'de Laval. Ce
pourcentage n'est toutefois pas aussi élevé que ceux concernant le
Québec (6.9%) ou le Canada (8.1%). Par rapport-à ces populations,
celle de Laval peut être considérée comme étant relativement jeune",
ce qui correspond à sa situation de banlieue métropolitaine.
Il importe surtout de noter l'accroissement de ce pourcentage depuis
1961: en l'espace de dix ans, la proportion des personnes âgées a
augmenté de près de 1%, impliquant la diminution relative des éléments
jeunes. En outre, malgré une certaine homogénéité, la population
lavalloise peut être différenciée selon les territoires considérés,
en l'occurence ceux des C.L.S.C. • •
Le découpage permet de repérer deux zones où l'importance relative - " • • • - > i . ••
des 65 ans et pluses'avère supérieure à la moyenne lavalloise, celles
des C.L.S.C. Norman Bethune et Ste-Rose. Pour ce dernier cependant, les
proportions représentées par ce groupe et par celui des 55-64 ans ont
diminué depuis 1961, contrairement à la tendance observée dans les
autres C.L.S.C. De plus, selon les estimations de population de 1975,
les pourcentages de 65 ans et plus, continuent à augmenter pour tous les
territoires de C.L.S.C., exception faite de celui de Ste-Rose.
5-Figure I. Importance relative des personnes Sgées de 55-64 ans et de 65 ans et plus parmi
l'ensemble tie la population. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C.1961-1975.
Sources : Statistique Canada, Recensements fédéraux (1er juin) 1961. 1966. 1971. Ville de Laval, Service des Recherches et de la Statistique, Population .par cx-municipalité 1965-1975; Population Sgée de 65 ans et plus au 1-06-1975 selon 1'ex-municipalité.
6-
2-r Evolution comparée de la population totale et du groupe, des 65 ans et plus (tableau 1) = •' "
La comparaison entre les taux d'accroissement'des différentes .
populations confirme les remarques précédentes concernant l'évolution
proportionnelle de la population âgée. . " . " > ® ' r • - • • ' • •• • * * ' *
La population totale de la Ville de Laval se chiffrait, au recensement " -V- i- ' • - •
municipal de 1975, à-242,173 habitants, ce qui; signifie un taux d'accrois-• v • • v- .
sement annuel moyen de 1.5% pour la période 1971-75. Bien inférieur
aux taux des années 1960, cet accroissement l'est-aussi par'rapport a celui qu'a connu la population âgée e l l e - m ê m e ; ^ > 4 £ . - . .
i 1 '..'<. l ' S i '
Pour la dernière période considérée, le groupé des 65 ans et plus
a en effet augmenté quatre fois plus vite que'ne l'a fait.1'ensemble
de la population. Cette différence est encorejplus marquée.pour des
C.L.S.C. comme Mille-Iles et Marigot qui comptaient cependant: les .
plus faibles proportions de 65 ans et plus en,:1971 • . . • A -v .'V-- -A.' --' ' v * .
: VïtfrUÏ •
••• -
Tableau 1, Accroissement annuel moyen de la population totale et de la population âgée de 65 ans et plus pour la a Ville de Laval et chaque territoire de C.L.S.C., 1961-1975. Taux en %,
PERIODES
VILLE DE LAVAL
^ TERRITOIRES DE C.L.S.C.
PERIODES
VILLE DE LAVAL MILLE-ILES MARIGOT N.BETÏÏUNE STE-R OSE
PERIODES Popula-tion totale
Groupe des- 65 ans&plus
Popula-tion totale
Groupe des 65 ans&plus
Popula-tion totale
Groupe des 65 ans&plus
Popula-tion totale
Groupe des 65 ans&plus
Popula-tion totale
Groupe des 65 ans&plus
196l-1966b 9.5 10.1 10.1 12,3 9.0 » 9.7 8.8 11. b 10.5 7-9
1966-1971° 3.1 6.3 1.3 3.2 1.0 2.9 3.9 10.2 7.2 8.3
1971-1975d 1.5 : - ?
. 6.1-
• 1 .
1.3 6.6 l.U 9.6 0.7 1+.8 2.9 2.U •
• 1 * n r a le taux d'accroissement annuel moyen.(m) 'est tiré de l'équation suivante:'(1+m) » Pg/Pi où P^ » population en début-de périodi
'P^s population en fin de période nombre d'années dans la période considérée Il indique la croissance survenue é|) moyenne par année et supposée constante durant toute la période observée
b La Ville de Laval a été incorporée pp août '65; la migration vers Laval a compté pour 77% de l'accroissement total pendant la période 1961-66 (cf. Ville de Laval, Géographie de la population 1966-1971,.Bulletin technique no 2, Service des Recherche; et de la Statistique, mai 1973, p. 2)
c les chiffres de population pour 1971.apparaissent aux tableaux 3 à 7 j d estimation faite à partir des données sur la population âgée de 65 ans et plus pour les anciennes municipalités au i
1 e r juin 1975 (recensement municipal). Sources: Statistique Canada, Recensements fédéraux (1 r juin) 1961,1966,1971 - Ville de Laval, Service des Recherches et de le.
Statistique, Population par secteurs de recensement fédéraux au 1 e r juin 1975; population âgée de 65 ans et plus au 1/6/75 selon 1'ex-municipalité.
-s j I
8-
3- Répartition selon le sexe aux âges élevés (tableau 2)
La comparaison entre les rapports de masculinité établis en 1971
pour différents groupes d'âges permet de constater que la surrepré-
sentation féminine se manifeste clairement â partir de 65 ans. Ainsi,
chez les 65-69 ans, il y a environ quatre hommes. jpour cinq femmes, alors
qu'on.note une légère supériorité masculine (101) pour, l'ensemble de la
population. -çV ' / ' '
Le déséquilibre entre les sexes est particulièrement accentué pour le
C.L.S.C. Norman "Be thune qui compte deux fois plus, de femmes .que d'hommes
parmi les-70 ans et plus. Cette situation implique évidemment qû il • . -••.v"."'-• ; •;>--_ • -y • - ..
existe un grand nombre de femmes âgées seules, requérant, des services
particuliers et surtout aux prises avec des problèmes économiques - • . v'- jl.V ;. V-.A . • souvent plus aigus que ceux des hommes. •
v 'si''-
ï V "i •• * " • *
Ti :
; V '.. ,v. :... - - • '•M.*.-
r-
g
Tableau 2. Rapports de masculinité pour certains groupes d'âges. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1971
• • . ' >
«
GROUPE D'AGES
. VILLE DE LAVAL TERRITOIRES DE" C.L.S.C.
• • . ' >
«
GROUPE D'AGES
. VILLE DE LAVAL MILIE-ILES ' MARIGOT N. BETHUNE STE-ROSE
55-61* ans ... 102.U - 119.6 99.1 102. k ' 107.U
65-69ans 79.8 8U.6 82. T 83.1 92.9
70 ans et plus 63.1 . 93.H 85.0 U5.2 IOU.2
Ensemble de la ^ population
. 101.3 108.1 : 99.^ • • 1 \
/'99.9 . 101. h
a (Nombre d'hommes / nombre de femmes) X 100 b II faut souligner que les effectifs par groupe., d'âges au niveau des territoires de C.L.S.C. sont faibles,
ce qui accroît la variabilité des résultats; de plus, l'arrondissement aléatoire (dû aux exigences de con-fidentialité) peut rendre incompatibles des totalisations "issues de média différents (bulletins ou bandes) dans la diffusion des données de recensement (statistique Canada).
Source: Statistique Canada, Recensement fédéral du 1 juin 1971. Bandes sommaires au niveau des secteurs d recensement. Compilation spéciale, I.N.R.S. '
10-
B. Evolution future de la population des 65 ans èt plus r- . î •
1. Limites et hypotheses -
La programmation des services et des soins, à domicile pour les
personnes âgées pose souvent le problème devsavoir dans quelle" mesure
ces services et ces soins peuvent ou pourront :répondre aux besoins
exprimés. /Les perspectives de population -semblent alors l'outil rêvé
pour bâtir les futurs programmes de soutien.- : '• • v^'^i •
• ••- y-- ^ • " -
Il ne .faut pas se leurrer; les pespectives démographiques reposent pour
beaucoup sur la qualité et la: justesse des relevés de population dont
riant 1 ,évblution:futurèvdes^eroui on dispose et des hypotheses concernant 1 evblution.;fûture*des^groupes
considérés. Faut-il rappelér que ces deux outils de base ne sont ni
parfaits,, ni infaillibles?
En dépit de l'aspect précis des résultats présentés, il faut donc .
s'attacher davantage, à"i'ordre de grandeur.qu'à la finesse-dès^nombres
De plus, les-perspectives s-inscrivent " gêneralèméht^â'lV-Srtérieur d'un
éventail d-'effectifs de population, donnant un aperçu, deff variations
possibles. ,, i;:. ; ' ^ ^ ^ - " • - . - - r: - : ' . . '.
' - - -
^ ^ (4) Cette mise en garde faite, rappelons que les perspectives proposées
3 Voir l'annexe I " . . 4 Exception faite de la population totale de Laval, les effectifs de
population pour 1976 constituent des "perspectives" et seront rempla-cés dès que possible par les données officielles du recensement fédéral - r • •.' o"
11-
ont été établies en accordant à la population âgée de Laval la même
évolution que les groupes de 55-64 ans et de 65"ans et plus au niveau de
la région socio-sanitaire 6A(Montréal Métropolitain)^ En outre, con-
formément à la tendance observée au cours des années précédentes, il
a été supposé que la proportion des personnes âgées de Laval parmi
les groupes métropolitains de même âge augmenterait légèrement, mais
de façon constante. Cette hypothèse permet ainsi de compenser les
effets du bilan migratoire négatif prévu pour•la.région 6A dans son
ensemble. *
2. Perspectives démographiques ' " .
a) Ville de Laval (tableau 3) , .
A première vue, la population âgée de 65 ans et plus ne cessera
d'augmenter d'ici 1991 et composera alors un peu plus de 7% de la ^
population totale de la Ville de Laval. '
Malgré le caractère rapide de cette ascension démographique, il paraît
plausible que la population âgée lavalloise atteigne -, d'ici 20 ans,
en pourcentage, le niveau où se situent actuellement la population
âgée du Québec et celle du Canada. Par ailleurs, le jeu des perspec-
tives accentue largement le déséquilibre démographique entre les sexes,
notamment pour les 70 ans et plus.
5!. Super Pop.., Un modèle de perspectives démographiques Québec et ses régions socio-sanitaires 1972-1991, Ministère des Affaires sociales, mars 1976. p. 273-298
Perspectives démographiques" pour les groupes âges de W ans et plus, selon le sexe, 19/0-J.991 Ville de Layal, population au premier juin (depuis 1971)
GROUPE DT AGES
1971 (recensement)
1976 1981 19?6 1991
GROUPE DT AGES
M • F T . M F T M F T M F T M F T
55-6U ans 5670 5535 11205 780U 7901 15705 10089 9939 20028 121*95 11756 21*251 137 32 121*05 26137
65-69 ans 1565 i960 3525 2260 255U i*8ll* 2798 31.1*7 59l*5 3167 \
3558 6725' 1*021* 1*289 8313
70 ans et plus
20U0 3235 5275 2526 W*51 6977 311*1* 6ool* 31U8 3791 781*6 11637 1*309 9619 13927
Total des personnes â-gées de 65 ans et plus
3605 5195" 8800 1*786 7Ô05 11791 591*2 9151 15093 6958 llkOh 18362 8333 13908 222lH Total des personnes â-gées de 65 ans et plus
3605 5195" 1*786 7Ô05 591*2 9151 6958 llkOh 8333 13908
% de la po-pulation totale 3.1 3.9 i 3.9 H.8 l*.l* 6/9; 5.7 ' ••K8 8.0 6,1* 5-3 9 * ° .
7.2
Population totale
L1H755
>
L13255 2280IC
1 3.860 12238:
2l*62l*: 13376c
13217: 36591*2
Ll* 1*1*70 ll*27l*7
287217 156028
15^166 3L0191*
a' Méthode utilisant la comparaison avec la région socio-sanitaire 6A (voir explications pp. lO-ll) Hypothèses de Superpop. pour la région 6A 1) fécondité: faible (nombre moyen d'enfants par femme: 1.5 à 1.6)
2) migration: négative (H: -5492, F: -2182, par annpe) b Données du recensement pour 1971 et 1976; hypothèses pour 1981-86-91 : l)augmentation annuelle constante de la
population totale, correspondant à celle de la période 1971-76, soit 1.6%; 2) taux de masculinité constant, égalant celui de 1971, soit 0.503
Sources: Statistique Canada, Recensements fédéraux (1 juin) 1971 et 1976 (données partielles) Superpop, Un modèle de perspectives démographiques Québec et ses régions socio-sanitaires ' 1972-91. M.A.S., mars 19 7b.
13-
Comparés aux résultats obtenus de façon différente par le Service des
Recherches et de la Statistique de Laval**, les perspectives
pour la période finale (1991) présentent peu d'écart en ce qui concerne
la population âgée de 65 ans et plus (21,498 par le service municipal);
ces effectifs sont inférieurs à ceux prévus par les deux séries de
perspectives présentées à l'annexe I.
Enfin, si l'on considère que la région 6A et le Québec compteront res-
pectivement 11.7% et 10.5% de gens âgés de 65 ans et plus en 19917, la
population de Laval présentera encore a .cette époque un caractère de
"moindre vieillesse'1.
b) territoires des C.L.S.C. (tableaux 4 à 7)
Les perspectives pour les C.L.S.C. ont été tirées des résultats
obtenus au niveau de Laval. L'hypothèse suivante a cependant été
posée: la proportion représentée par les groupes de 55 ans et plus
pour chaque C.L.S.C. par rapport aux mêmes groupes d'âges au niveau
lavallois restera constante jusqu'en 1991.
6 Ville de Laval, Service des Recherches et de la Statistique, Etude prospective de population par périodes quinquennales pour Vilje de Laval et certaines zones d'analyse aux fins du transport en commun (1976 à 1991), p. 20
7 Superpop., op. cit., p. 141-142 et 297-298
Tableau 4. Perspectives démographiques pour les groupes âges de JJ ans CL plu&, SCLWU xe , 1.,, « 195 Territoire du C.L.S.C. Mille-Iles, population au premier juin (depuis 1971).
1
GROUPE. D'AGES
(recensement ) ' 1976 1981 1986 1991 1
GROUPE. D'AGES M F T M F T M F. T M F T" M F T
55-6Uans 1160 970 2130 1553 1U30 2983 2008 1799 3807 2U87 2128 1*615 2732 221*5 1*977
65-69ans 280 330 610 1*27 1*1*1* 871 529 51+8 1077 598 i
619 1217 '761 71*6 1507
TOans et . plus
1*25 1*55 880 1*85 770 1255 601* 10.39 161*3 728 1357'
i
2085 827 1661* 2U91
Total des personnes â-gées de 65 ans et plus
705 785 '11*90 912 1214 2126 1133 1587 2720 1326 1976 3302 1588 21*10 3998
% de la population totale
2.9 3.5 3.2 3.6 5.2 h.k ' l*.l 6.3.. 5.2' U.5 7.2 U L . '5.0, 8.2 6.5
Population Totale 21*1*30
22595 1*7025
25353 231*03
+8756 57382
25275 52657
29572 27297
56869 31937
29W1 61U18
a Hypothèse: la proportion représentée par chaque groupe d'âges par rapport au même groupe au niveau de la Ville de Laval reste constante de 1976 à 1991; la proportion utilisée pour chaque groupe d'âges est une moyenne cal-culée sur trois ans (1961-1966-1971), pour chaque sexe. Voir l'annexe II.
b Hypothèse:'la proportion représentée par lapopulation totale dans l'ensemble de Laval selon les données provisoir de 1976 reste constante de 1976 à 1991, ainsi que le taux de masculinité existant en 1971 pour la population du territoire considéré. Voir l'annexe II
Sources: Statistique Canada, Recensement fédéraux (1er juin) 1971 et 1976 (données provisoires)
Tableau 5. Perspectives démographiques " pour les groupes âgés de 55 ans et plus, selon le sexe, 1975-1991 Territoire du- C.L.S.C. Marigot, population au I e juin (depuis 1971).
1
GROUPE D'AGES
1971 (recensement)
1976 1981 1986 !
1991 1
GROUPE D'AGES M F T M F T M F T M F T M F T
55-61*ans 1700 1715 • 3U15 2357 2520 1*877 30l*7 3171 6218' 3773 3750 7523 Ull*7 3957 8l0l*
65-69ans 1*55 550 1005 676 779 11*55 836 960
i 1796 9l*7 ' 1085 2032 1203 1308 2511
70ans et plus
595 700 1295 727 1282 2009 905 1729 2631* 1092 2260 3352 12l*l 2770 1*011
Total des personnes â-gées de 65 ans et "plus
1050. 1250 2300 1U03 2061 31*61* 171*1 2689 1*1*30 2039 33l*5 538U 21*1*1* 1*078 6522
% de la population totale
3.3 3.? ; 3.6 l*.l 6.1 5.1 1*.8 . 7.3 6.0 5.2 8.U 6.8 5.7 9.5 7.6
Population totale* 31905
32085 63990
33911* • ' • * 3l*Ol*9 67963 36627 36773
731*00 39557
39715 79272
1*2721 ^2893
8561I*
a voir l'hypothèse au tableau 4 et l'annexe II b idem
Source: Statistique Canada, Recensements fédéraux (1 juin) 1971 et 1976 (données provisoires)
H Ln I
au .. Pei_4 _.:ti — dés _ w. ..phi^-i r lc_ Ojour_„ ige„ 51 e_ r_us, on sex_, _97l _,_J1 Territoire du C.L.S.C. Norman Béthune, population au premier juin (depuis 1971)
GROUPE.. D'AGES
1971 .(recensement)
1976 1981 1986 1991 -
GROUPE.. D'AGES M. F T ' M F T M . F T M F T M F T
•55-6Uans 1725 1685 3 +10 2255 2315 1*570 2915 2912 5827 3611 31*1*5 7056 3969 3635 760l*
65-69ans 515 620 1135 . 631 .759 1390 781 931* 1715 881;
\
1057 19l*l 1123 127U 2397
TOans. et plus
595 1315 1910 685 150U 2189 852 2029 2881 1027 2652 3679 1168 3251 1*1+19
Total des personnes â-gées de 65 ans et plus
1110 1935 301*5 1316 2263 3571 1633 2963 1*5 6 1911 3709 5620 2291 4525 6816
% de la population Totale
3.2 5.6 l*.l* 3.7 6.1* 5.0 1*. 2 7.7 6.0 l*.6 8.9 6.8" 5.1 10.1 1A
Population totale
3k2k5 3*1290
68535 35582
35582 71161*
381*28 381*29
76857 1*1503
1*1503 83006
1*1*823 1*1*823
8961*6
a Voir l'hypothèse au tableau A et l'annexe II b Idem
er Sourcè: Statistique Canada, Recensements fédéraux (1 juin) 1971 et 1976 (données provisoires).
Pei ti- line hie p les up< ' ;£e 55 • ei " JS, 'on " Territoire du C.L.S.C. Ste-Rose, population au premier juin (depuis 1971)
1971 (recensement)'
1976 1981 1986 1991
GROUPE. D'AGES M F T M F T M F T M F T M F T
, 55-61+ans 1230 11U5 2375 1639 1636 3275 2119 2057 1+176 262U 21+33 5057 2881+ 2568 ?1*52
65-6£ans 390 1+20 810 526 .572 1098 652 705 1357 .738 797 1535 937 961 1898 •
70 ans et plus
625 600 L225 629 895 I52U 783 1207 1990 91+1+ 1577 2521 1073 1931* 3007
Total des • personnes â— .gées de 65
( ans et plus
1015 1020 2035 1155 1U67 2622 11+35 1912 331+7 1682 231;k 1+056 2010 2895 k905
% de la population totale
M 1+.2 U.2 ' 3.9 ibi 1+.5 ; 6.1 5.3 h.9 7.0 6.0 5.U 7.9 L l
Population totaleb
2UU25 2^095
>48520 -9355 • *
• • ."1
29005 58360
31703 31325
63028 31+239
33831 68070
36979 36537
73516
a .Voir l'hypothèse, au tableau 4 et i'annexe II " b Idem
Source: Statistique Canada, Recensements fédéraux (1er juin) 1971 et 1976 (données provisoires)
18-
Les résultats montrent que les proportions finales de personnes
âgées de 65 ans et plus divisent approximativement la ville de Laval
selon deux zones, La première où la proportion de 65 ans et plus est
supérieure à la moyenne comprend les territoires de Marigot èt de
Norman Béthune, alors que ceux de Mille-Iles et de Ste-Rose comportent
une proportion plus faible que celle de l'ensemble lavallois. Cependant,
pour tous les territoires de C.L.S.C., le pourcentage de personnes
âgées, augmenterait davantage durant les prochaines années qu'il ne l'a
fait auparavant. Selon les C.L.S.C., cet accroissement irait.de 1% à
2% pour la période 1981-1991, alors qu'exception .faite du C.L.S.C.
Norman Béthune, il ne dépassait pas 1% entre 1961 et 1971.
En ce qui concerne la répartition selon le sexe, les perspectives au
niveau des territoires de C.L.S.C. indiquent que la proportion de femmes
parmi la population âgée de 65 ans et plus se situerait entre 60%
et 66% en 1991, ce qux présente un intérêt primordial pour les plani-
ficateurs. •
Bien que la population âgée des territoires de C*L'».S-~C« ne constitue
pas encore une part importante de l'ensemble lavallois, ses caracté-
ristiques mettent en évidence des tendances retrouvées dans des popu-
la tions à plus fort pourcentage de gens âgés. L'augmentation numé-
rique et relative des 65 ans et plus au cours des dernières années
et celle à prévoir pour la prochaine décennie, ainsi que la surrepré-
sentation féminine aux âges élevés, soulignent • donc des aspects de
la structure et de l'évolution de la population âgée dont il importe
19-
de tenir compte dans l'élaboration de programmes de soutien à tous les
niveaux de territoires.
II- LA SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE DES PERSONNES AGEES
Les besoins et les difficultés des. personnes âgées dépendent
en grande partie de leur situation soaio-économique. Outre les
problèmes de santé inhérents au vieillissement, d'autres types de
carences (nutritionnelles ou hygiéniques) et certains troubles psycho-
logiques que peut éprouver un individu dit âgé ne sont pas indépendants
de la qualité de sa vie.
Il est difficile, à partir des statistiques officielles, d'évaluer la
situation socio-économique des personnes âgées. Trop souvent, les
données concernent l'ensemble de la population dont se différencie
pourtant le groupe des 65 ans et plus. Il existe donc deux façons
d'aborder cette étude: d'une part, donner un aperçu des caractéristiques
socio-économiques de l'ensemble de la population et d'autre part,, en
tirer - dans la mesure du possible - les éléments pertinents pour la
population âgée.
A. Aperçu général pour l'ensemble de la population
1. Traits socio-culturels (tableau 8)
La ville de Laval se compose en majorité de citoyens d'origine
ethnique française (77.9%), bien que leur représentation soit beaucoup
plus faible pour le C.L.S.C. Norman Béthune (56.4%). Celui-ci compte
tableau 3. Distribution de la population (en %) selon' le groupe ethnique et la langue maternelle. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1971.
• TERRITOIRES DE C.L.S.C.
CARACTERISTIQUES SOCIO-CULTURELLES VILLE DE LAVAL MILLE-ILES MARIGOT N. BETHUNE STE-ROSE
GROUFE ETHNIQUE01 t t « t t *
BRITANNIQUE 7.9 U.6 ' U.o . 12.0 10.5
FRANÇAIS 77.9 88.3 89.1 » 56.U 82.3
ALLEMAND 1.8 1.3 1.0 3.1 1.3
ITALIEN 2.5 2.5 2.8 2.1 2.5
JUIF 5.2 0.1 0.1 17.1 0.2
AUTRE U.7 3.2 3.0 9.3 3.2 TOTAL • 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
LANGUE MATERNELLE % • t t * %
ANGLAIS 13.2 h.2 - • 3.7 29.5 11.8
FRANÇAIS •• 80.8 .; . 92.ô 92.6 •, ; , 59.1 Bk.'T
ITALIEN 1.5 1.7 1.7 . 1.3 ' • 1.2 AUTRE •U.5 ' 2g 1 2.0 10.1 2,3
TOTAL 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
a Mention de tout groupe dont la proportion excède 1% dans l'un des territoires de C.JL.S.C. er
Source: Statistique Canada, Recensement fédéral du 1 juin 1971, Bandes sommaires au niveau des secteurs de recensement. Compilation spéciale, I.N.R.S,
en effet deux autres groupes ethniques représentant plus de 10% de sa
population, soit le groupe britannique (12%) et le groupe juif (17.1%).
L'élément francophone prédomine donc à Laval, notamment pour les terri-
toires des C.L.S.C. Mille-Iles (92%) et Marigot (92.7%). Une proportion
non négligeable de la population parle anglais à Ste-Rose (11.8%),
tandis que ce groupe linguistique compose près du tiers de la clien-
tèle de Norman Béthune. • ; » . •
Malgré une homogénéité apparente, la population lavalloise comporte donc,
selon les territoires observés, des sous-populations dont les traits
socio-culturels influent sur le type de besoins èt dé services à
fourni r ..
2. Profil économique (tableau 9)
C'est en esquissant un profil économique de,Laval que l'homogénéité
de cette ville se manifeste surtout. Tant au-point de vue du statut
professionnel qu'à celui du revenu, Ti'L y a très peu_de. différences
entre les territoires.de C.L.S.C. •; .*. t * .
Pour tous les territoires, le secteur du "commerce et des services"
regroupe environ le cinquième de la population. Par ailleurs,
celui de la "direction, professionnel, technicien et cols blancs",
comprend plus de 50% des femmes se trouvant sur le marché du travail,
ce qui laisse supposer une proportion notable de secrétaires et de
techniciennes. Enfin les travailleurs masculins appartiennent à peu
près également au groupe précédent et à celui du "primaire, manufac-
turier, construction et transport".
Tableau 9. Statut professionnel et revenu de la population active, selon le sexe. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1971
CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES VILLE DE LAVAL
TERRITOIRES DE C.L.S.C.
CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES VILLE DE LAVAL MILLE-ILES MARIGOT N-BETHUNE STE-R0SE
STATUT PROFESSIONNEL (en ï) M F T M F T M F T M F T M F T
1. Direction, professionnel et technicien, cols "blancs
31.1 56.9 38.7 35.3 60.0 1+2.3 29.3 56.3 37.6 33.2 57.6 UO.6 26.3 53.2 33.7
2. Commerce et services 22.7 18.8 "•21.6 23.u 19-2 22.2 2k.l .17.1+ .22.0 22.1+ 19.5 21.5 20.5 19.9 20.3
3. Primaire, manufacturier, construction et transport
38.7 11.3 30.6 35.0 10. h 28.0- 39.1 12.2 30.8 36.2 9.9 28.1 1+5-6 13-3 36.8
Non-réponses 7.5 13.0 9.1 6.3 10.U 7.5 ' 7.5 ll+.l 9.6 8.2 13.0 9.8 _ 7.6 13.6 9-2
TOTAL ' : 100 '.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
REVENU M i ; F T M F T M F T M F T M F T
Revenu Personnel médian a $7367. $2319.
$5365. $7788,
$23^6. $57^9.
$7173 $21+15
$5239 $7U50
$2285 $5253.
$7157-$2206
$1+70U.
Revenu familial médian • $9667. $10581. $9538. $9906. $8930.
a A l'exception des personnes $ revenu nul er ' Sources: Statistique Canada. Recensement fédéral du 1 juin 1971. Bandes sommaires au niveau des secteurs de
recensement. Compilation spéciale. I.N.R.S.
ro N> i
23-
Deux particularités sont à noter au niveau des C.L.S.C.: l'impor-
tance du premier type de statut professionnel pour Mille-Iles et
Norman Bethune et celui du secteur primaire pour Ste-Rose. Il existe
en effet pour chaque C.L.S.C. des subdivisions dont les caractéris-
tiques modifient le profil de l'ensemble: par exemple, la dominante
des professions de direction et d'administration pour Laval-sur-le-Lac
(N. Bethune) et pour la section nord de Duvernay (Mille-Iles). L'analyse
par secteur de recensement serait alors recommandée à l'échelle de
chaque C;L.S.C.
Les revenus médians permettent de fixer la ligne de partage entre
deux groupes numériquement égaux de la population .active. Ainsi, pour
l'ensemble de Laval, 50% des travailleurs gagnaient moins de $5,365 er
par année, au 1 juin 1971. Au niveau familial cependant, le revenu
médian grimpe à près de $10,000 pour cette même période.
Etant donné l'inflation des dernières années, ces chiffres ne rendent
pas bien compte de l'état .actuel des revenus. Néanmoins-, la comparaison
des gains pour chaque sexe et l'ordre des revenus'au niveau des C.L.S.C.
témoignent de différences existant sans doute encore en 1978. Ainsi,
les revenus médians pour l'ensemble des femmes sont de beaucoup infé-
rieurs à ceux des hommes: leur proportion par rapport à ces derniers
atteint à peine le tiers, pour chacun des territoires considérés.
D'autre part, si l'on classait les C.L.S.C. en ordre décroissant selon le
revenu familial médian, Mille-Iles et Norman Bethune se situeraient aux
premier et deuxième rangs, suivis par Marigot puis Ste-Rose.
24-
Ces constatations mènent par extension à la situation économique des g • ' •
personnes âgées. Si leurs revenus , avant la retraite, étaient du
même ordre que ceux de l'ensemble, certaines tendances peuvent alors
être dégagées: en premier lieu, le niveau économique des femmes âgées
et seules sera généralement plus faible que'celui des hommes; en
second lieu, la possibilité d'avoir épargné en vue de la retraite
dépendra en bonne partie de 1'importance du revenu antérieur, variable selon les zones considérées. ''* .
... , ... . ,•• .-<•• nr.*.,--" '. - . - - • - -•-. . . I • •
— > ' k • r • ; • >-•
. r v - : •
- ' ' • ' -v." -
• • •: . . . . . -, . . • ' ^ " .. .. v.- .... • . -
8 Tirés des bandes sommaires du recensement de 1971, lés chiffres sur V le revenu par sexe et par groupe d'âges (55-64 ans, 65 ans et plus)
pour Laval et les territoires de C . L . S . C . sont présentés à l'annexe III, ear ils ont été reçus trop tard pour être insérés dans le texte principal.
25-
3. Habitat (tableau 10)
Le type d'occupation des logements fournit un indice des
possibilités de maintien à domicile pour la population âgée.
S'il souligne l'importance relative des propriétaires, cet indice
peut être interprété entre autres de deux façons: d'une part,
la personne âgée propriétaire d'une maison pourra toujours, si ses
capacités diminuent, vendre sa propriété et s'installer en logement
en disposant d'un petit capital, avantage que n'a pas la locataire.
D'autre part, la possibilité de garder une personne âgée au.sein de
sa propre famille dépend de la qualité et de la dimension de l'habitat;
en ce sens, posséder une maison rend possible certains aménagements
qu'interdirait la location.
A ce titre, Mille-Iles et Ste-Rose présentent un ratio propriétaires-
locataires beaucoup plus élevé que les deux autres territoires de
C.L.S.C.; leur ratio quant au nombre de personnes par habitation
est aussi supérieur , ce qui peut rendre indirectement compte
de capacités de logement plus grandes.
Par ailleurs, en ce qui concerne les territoires de Marigot et de
Norman Béthune, la proportion d'appartements - duplex s'avère aussi
élevée que celle des maisons unifamiliales. L'importance de ce
pourcentage, par rapport a ceux des deux autres C . L . S . C . , permet
de supposer que certaines zones dans Laval présentent un type d'habitat
a plus forte densité de population, tels les secteurs du vieux Laval
(Pont-Viau et Laval-des-Rapides). Comme ce sont aussi des territoires
ou le pourcentage- de locataires (entre 43% et 47%) est supérieur
36-Tableau 10. Habitat selon le type de logement, (en %) et le mode d'occupation (ratios).
Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1971
TERRITOIRES DE C.L.S.C.
• • : ' • -vv'. ! ' VILLE DE LAVAL ( i • " MILLE-ILES , - MARIGOT N .BETHUNE STE-ROSE
Type de logement | • . % % • • % % i
Unifamilial ^ 59.0 . 72.1 1+2.0 51.0 78.1
Semi-détaché . . ' . !î.i? ; 10.U: . ' . 15.1+ 11.7 10.9 i •
Appartement-Duplex ' .A;." 17.1 ; P 'ki.9 : 37.2 10.9
. Mobile J ,0.3 ' 0.U - , . 0-T . 0.1 0.1
TOTAL i • .
• ..100 ; 0 , ' ir • • • . ! i 100.0
1 100.0 100.0 100.0
Ratio propriétaires-locataires 1.75 ' 3.i8 1.11 1.29 3.63
a ' "n-Ratio- personnes-logements ' " • U, 27 * • y ïf-' ' .jy,: 3.93 : • 3.86 1+ .20
' ' '
'^ /'• • .'fiyw. '-/.'•.'." -v;' •.
11 . . , Il ^ vyhr. a Population.totale ./ nombre dégagements. (tous* types) , , . / VrV.V-'. -'"'-V ' </
• . t -,v; - i;';-: y.' ' '^-/wJ.-^v;!:1' Sources:'• Stàtistique'.'"Canada,'-?Recaisément'-fêdêràl 'ïliï i-...Ajuïn\197Î.• Bandes ' sommaires au niveau des secteurs
de recensement. ' Compilation spéciale, l.N.R.S. ' • '
27-
à la moyenne lavalloise (36%), il en résulte des différences quant
aux problèmes en matière de logement, notamment pour la population
âgée.
B. Situation particulière de la population âgée
Lorsqu'il s'agit d'établir un programme de maintien à domicile
pour les personnes âgées, beaucoup d'interrogations se posent, entre
autres: combien de personnes vivent seules? quel type de logement
habitent-elles? desquels revenus disposent-elles? En dépit des.
limites statistiques, c'est à ces questions que nous essaierons de
répondre, du moins partiellement.
1. Composition des ménages -
Comme il n'est pas possible de tirer du recensement de 1971 un
relevé précis du nombre de personnes âgées de 65 ans et plus vivant
seules, c'est de façon indirecte que cette donnée pourra être appro-
chée. Deux types d'information peuvent être utilisés: l^etat
matrimonial ainsi que la répartition des chefs de ménage et des
chefs'de famille selon l'âge; le nombre de personnes.âgées, vivant
en centres ou familles d'accueil ou dans des résidences pour per-
sonnes âgées permet un autre décompte du total des- 65 ans et plus.
• a) l'état matrimonial (tableau 11)
Un premier coup d'oeil sur la distribution procentuelle selon
l'état matrimonial permet de cerner immédiatement un aspect important
de la situation d e s 6 5 a n s e t plus. On remarque en effet une
baisse drastique de la proportion de gens mariés du groupe des
Tableau 11. Repartition (en %) de la population âgée de 55 - 64 ans et de 65 ans et plus selon l'état matrimonial et le sexe. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1971-
• i
territoires de. C.L. s.r.
VILLE DE LAVAL MILLE-ILES . MARIGOT N. -BEI 'HUÎJE STE-ROSE ETAT MATRIMONIAL sexe -
Masculin sexe
Féminin sexe
Masculin sexe
Féminin sexe
Masculin sexe
Féminin sexe
Masculin sexe
Féminin sexe
Masculin sexe
Féminin
Personnes â^ees de 55-6U ans - % % % % % J % % % %
Mariés-es 86.0 ' 68.9 .85.5 • 75.U 88.3 65.9 86.7 67. k 82.5 69-9
Divorcés-es et séparés-es ' .3-8 • 3.T ; ; U.O 2-5 ; 2.7 k.O 3.5 3.9 * k U.O
Veufs-ves ; 3:8:'' • 18.1 • 3.2 16.6 ; 3.7 . 18.8 U.O . 18.6 U.2 17.7
Célibataires
• i
9.3 • 7 ' 3
5.5 . 5 . 3 11.3 5.8 10.1 7-9 6.U
TOTAL 100.0 100.0 100.0 •100.0 . 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
Personnes âp;ées de 65ans et plus
Mariés-es TO.2 35.1 lk.6 . 3^.9. • 71.9 . '33.9 . l
70.3 31. U ' 65.2 U3.U
Divorcés-es et séparés-es 3.2 : 1.6; :y2.0 •U.O 2.9 2.2 " 2.2 U.9 2.9
Veufs-ves • .18.2 - "•50.8 . 16. 7" 52.5 ' 18.5 hB.k 17.0 5^.6 20.5 U5.8
Célibataires : : 8,u ,;. i • :.'u.6'. 7.1 ; 10.6 5.6 1U.8 • 10.5 11.8 9.U 7.9
TOTAL 100.0 * 100.0 • 100.0 100.0 100.0 1 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
statistique uanaaa, Recensement uu j. j-^r*. des secteurs de recensement. Compilation spéciale, I.N.R.S.
29-
55-64 ans.â celui des 65 ans et plus, notamment pour le sexe
féminin. Alors que cette baisse n'est généralement que de l'ordre
du cinquième pour les hommes, elle dépasse la moitié pour les femmes.
En conséquence, le nombre de veuves - et dans une moindre mesure, de
veufs - augmente considérablement pour le. groupe des 65 ans et plus.
La proportion de gens "matrimonialement seuls" atteint plus des
3/5 de la population féminine âgée et près du tiers de la population
masculine. Seul le territoire du C.L.S.C. Ste-Rose présente une
proportion relativement élevée de femmes mariées pour les 65 ans et "
plus, soit 43%..
Ces pourcentages fournissent donc un indice quant à la proportion
maximale de personnes pouvant se trouver seules. Il faut cependant
en soustraire tous les gens vivant en institution et tenir compte
du fait que les problèmes de la vieillesse touchent aussi les couples
âgés! ...
30-
b) types de menage (tableau 12)
A partir des données du recensement de 1971 concernant les ménages
et les familles et de la liste des établissements sociaux ayant un
permis d'opérer en 1977, il a été possible d'estimer certains pourcentages
répartissant la population âgée lavalloise selon divers modes de vie. Il
ne s'agit toutefois que d'approximations, faute d'information adéquate.
L'importance relative des chefs de famille - et indirectement celle
des conjoints - paraît toùt d'abord faible, soit entre 29% et 36%, com-
parée notamment à celle du groupe précédent (les 55-64 ans). qui se
situait entre 45% et 48%. Par ailleurs, les chefs de ménage non-
familial (personnes seules ou responsables d'un ménage dont les membres
ne sont ni leur conjoint, ni leurs enfants non-mariés) représentent
près de 10% de la.population âgée.
Au niveau des C.L.S.C., des différences apparaissent en ce qui concerne
l'importance des divers pourcentages. Ainsi, le territoirerde Mille-
Iles présente la plus'forte proportion de personnes âgées, vivant en
famille, alors-que celle-ci n'atteint pas 50% pour Norman Bethune. •y- -
En contrepartie, c'est sur le territoire de ce dernier que l'on retrouve
un fort pourcentage de pensionnaires d'institutions» supérieur au total
incluant les trois autres C.L.S.C.
Il faut aussi noter que Marigot et Norman Bethune possèdent sur leur
territoire des résidences pour personnes âgées accueillant une proportion
importante delà population de 65 ans et plus, soit respectivement
23.5% et 6.3%. Ces pourcentages n'ont pas été mentionnés au tableau
Tableau 12.Estimation des pourcentages de personnes âgées (65 ans et plus) vivant 31-en famille et hors famille. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C. 1971
TERRITOIRES DE C.L.S.C. j
VILLE DE LAVAI MILLE-ILES MARIGOT M.BETHUNE j RT^-ROBT- i
Personnes âgées vivant en fa-mille: \
i < i i i
A. % chefs de famille3. 32.9 35.9 33.7 29.1 i
32.2 | B. % conjoints du chef** 20.8 21.3 20.7 19-1 '
1 12.Q •
Personnes âgées vivant hors famille:
C. % chefs de ménage non-fami-lialc 9-7 8.U 9.1 12.8 8.6
t !
D. % chambreurs k.3 U.l b.l 3.9 i 1
5-7 E. % pensionnaires d'insti-
tutions6 6.8 5.U 1.2 15-6 3.5
F. ^ vivant chez un parent ou 25.5 2k.9 30.6 19.5 27.1
TOTAL 100.0 100.0 100.0 . 100.0- 100.0
Sous-totaux: Personnes âgées vivant en fa-
: mille (%) lèrsonnes âgées vivant hors fa-mille (S0 . - -
1
53.7 -
U6.3
57.2
U2.8 U5.6
U8.2 '
51.8
55.1
M*.9
1 ' " "
a Personnes vivant avec un conjoint et/ou des enfants non-mariés b (Nombre de femmes mariées de 65 ans et" plus / population des 65 ans et plus) X 100 c % chefs de ménage*—% chefs de famille, en admettant au plus une- famille, par ménage;
il s'agit de personnes vivant seules ou responsables d'un ménage dont les membres ne sont ni leur conjoint, ni leurs enfants non-mariés.
d (Ménages avec chambreurs/total des ménages) X 100 e Personnes vivant en centre ou famille d'accueil, ou en centre hospitalier; les
individus vivant dans des résidences pour personnes âgées ont été exclus, car ils sont comptés parmi les membres de famille ou de ménage; % tirés des données de 1977 présentées au tableau 13 et ajustées pour les 65 ans et plus.
f 100 - (A + B + C + D + E); ce sont des personnes résidant dans une famille (apparentée ou non, mais sans être le conjoint du chef) ou dans un ménage non-familial.
er Source: Statistique Canada, Recensement fédéral du 1 juin 1971, Caractéristiques
de la population et du logement par secteur de recensement. Montréal. Cat. 95-704, série A. Mai 1973; bandes sommaires au niveau des secteurs de recensement. Compilation spéciale l'.N.R.S. Ville de Laval, Service social. Liste des établissements sociaux ayant un permis d'opération en 1977.
32-
12, car les residents de ces habitations composent des ménages privés,
déjà considérés dans les diverses'proportions pour chefs de famille,
conjoints et chefs de ménage non-familial; leur situation particulière
en résidence organisée est toutefois rappelée dans la section suivante.
Les proportions de personnes vivant en famille pour Laval et chaque
territoire de C.L.S.C. se rapprochent de celle calculée pour la popu-
lation âgée du Canada9 en 1971 soit 54.2%. Cependant, si l'on dis-
tingue entre les deux sexes, un important écart se manifeste, puisque
les proportions sont de 69.0% pour les hommes et de 42.1% pour les
femmes au niveau canadien. Il importe donc de tenir compte d'un
déséquilibre entre les sexes dans 1'observation des pourcentages
concernant la population âgée lavalloise: rappelons que 70% des hommes
âgées de 65 ans et plus sont mariés contre 35% de femmes.
Il reste difficile d'estimer une proportion de gens âgés vivant seuls
partir des pourcentages présentés; la proportion de chambreurs serait
d'environ 4%, mais quelle pourrait être celle des personnes habitant
seules un logement? Cette proportion n'est sans-dauira pas inférieure
celie-des ménages composés d'une seule personne parrrL l'ensemble des
ménages lavallois, soit 5.6%.
9 J. Légaré et B. Desjardins. "La situation des personnes âgées au Canada" Rev, canad. Soc- et Anthr., 13 (3) 1976. p. 331 (voir la répartition par sexe des chefs de famille à l'annexe III)
33-
2. Types d'hébergement (tableau 13)
Un aperçu des types de logement a déjà été dressé pour la popu-
lation èn général; cependant, en ce qui concerne les personnes âgées,
les seuls renseignements précis à ce sujet proviennent du relevé
des établissements sociaux ayant obtenu un permis d'opération du
Ministère des Affaires sociales (M.A.S.) en 1977. Le tableau 13
fournit donc la répartition de la population âgée selon le type
d'institution ou de-résidence organisée, par territoire de C.L.S.C.
Comme il a été noté précédemment, on remarque.que ce type d'établis-
sement est concentré principalement sur les territoires des C.L.S.C.
Marigot et Norman Béthune. En effet, les résidences pour-personnes
âgées.dans Marigot de même que les centres d'accueil.et les centres
hospitaliers pour Norman Bethune comprennent plus de 50% de la
population âgée lavalloise habitant ce type d'établissement. •
Même si l'intégration des personnes âgées à des familles" d'accueil
est encouragée-par le MAS, ce type particulie^d'hebergentent repré-' . ' - - . :
sente encore-moins de 1% de l'ensemble des foyers organisés." Par
contre, trois autres résidences pour personnes âgées sont prévues
pour le territoire de Marigot et pour celui de Ste-Rose, résidences
qui pourront loger près de 1000 personnes. Il y a donc une augmentation
de l'offre pour un certain type d'hébergement, réservé à des individus
disposant de moyens financiers satisfaisants.
TABLEAU 13. Distribution de la population âgée selon le type dfinstitution ou de résidence*1. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1977. 34-
K-. d'institution ou de résidence Ville de Laval
TERRITOIRES C.L.S.C.
K-. d'institution ou de résidence Ville de Laval ^ille-iles Marigot H.Bethune Ste-Rose
Centres d'accueil d'hébergement: 20
1211 2
153 2
50 12
861 k
1^7 1. nombre de centres 2. nombre total de pensionnaires
20 1211
2 153
2
50 12
861 k
1^7
Familles d'accueil d'hébergement 15
72 3
12 1
1» 5
19 6
37 1. nombre de familles 2. nombre total de pensionnaires
15 72
3 12
1 1»
5 19
6
37
;. Centres hospitaliers 1. nombre de centres 2. nombre de patients âgés
2 172
0 0
0 0
2 172
0 0
,, Résidences pour personnes âgées: 3
1^72 0
0 2
L0U8 1
h2k 0
0 1. nombre actuel de résidences 2. capacité totale (occupants)
3 1^72
0 0
2 L0U8
1 h2k
0 0
mbre'j-total de pensionnairôs-rési- 2927
66%
165 L102
82*
1U76
562
18U
53* lents
- d timation de la proportion des 65 s et plus
2927
66%
165 L102
82*
1U76
562
18U
53*
de pensionnaires-résidents parmi population âgée de 65 ans et
Dlus 15-5 5-U 2U.7 21.9 3-5
p Information tirée en grande partie de la liste des établissements sociaux ayant un permis-d'opérer en 1977. Deux centres pour déficients adultes (58 personnes) et quatre familles pour handicapés sociaux (12 personnes) ne sont pas comptés, car la proportion de personnes âgées n'en est pas connue.
Estimation d'un % de lits destinés aux personnes âgées: 60% à l'hôpital St-Jude (capa-cité 134 lits) et 75% au Jewish Convalescent Hospital (capacité 120 lits).
Information obtenue du Bien-être social de Laval qui accorde une possibilité d'occupation de deux personnes par logement pour les résidences existantes.
Comme la population âgée vivant en institution ou en résidence peut avoir moins de 65 ans, une estimation de la proportion des 65 ans et plus a été faite à partir de l'information recueillie lors d'une opération-vaccination pour les 65 ans et plus dans les centres d'accueil en 1976.
« Nombre estimé de pens.-»rés.-.âgés de 65 ans et plus / Pop. âgée de 65 ans et plus au 1 e r juin 1977. Cette population a été établie à partir des perspectives présentées aux tableaux 3 â 7.
Sources: Ville de Laval, Service social. Etablissements sociaux qui possèdent un permis d'opération en 1977. Ville de Laval, Bien-être social. Relevé des résidences pour personnes âgées.
.B. Même si plusieurs pensionnaires ou résidents âgés ne proviennent pas de Laval, ils doivent être comptés dans la population âgée lavalloise, car ils font effectivement partie des citoyens de Ville de Laval.
35-
3. Niveau de vie économique
La question du revenu est épineuse, car le salaire provenant d'un
emploi ne constitue pas généralement la source principale de revenu
pour un individu âgé de plus de 64 ans. Les différents régimes de.
retraite (d'entreprise ou du gouvernement) auxquels aura souscrit cette
personne, l'épargne accumulée, les revenus provenant de placements
ou de biens immobiliers peuvent s'ajouter à la pension de vieillesse
et constituer souvent la différence entre un niveau de vie acceptable
et celui frôlant le seuil de la-pauvreté.
Abord er la situation économique des personnes âgées demande de procéder
pair étapes: connaître tout d'abord la-proportion de gens travaillant
encore, comparer les revenus moyens d'une personne vivant hors famille
avec ceux d'un chef de famille, estimer les moyens financiers dont
dispose une personne ne recevant que la pension de vieillesse ou pou-.}
vant y ajouter les bénéfices de la Régie des Rentes du Québec.
a) Activité des 65 ans et plus (tableau 14)
La comparaison des taux d'activité pour différents groupes d'âges
fait ressortir la coupure brutale qui s'opère à 65 ans. A partir de
cet âge, les taux d'activité ne représentent plus que le quart des
taux observés aux âges précédents (45-64 ans).
Tableau 14. Taux d'activité selon le sexe pour certains groupes d'âges et revenu total moyen par catégorie de personnes. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1971.
CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES VILLE DE LAVAL
TERRITOIRES DE C.L.S.C.
CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES VILLE DE LAVAL MILLE-ILES MAF.IGOT N.BETHUNE ST1 3-ROSE
a Taux d'activité: M . F T M . F T M F T M F . T M F T
regulation aeéè de 15 ans et plus Population a/sée de h5 ans à 6b ans
75.7. 8H.9
32.1+ 29.6
5^.0 58.0
70.7 82.1
30.8 26.6
51.5 57.7
76.8 83.3
33.6 29.6
5^-7 56.7
78.8 88.3
3h.k
31.9 56.2 60.9
7 M . 77.9
29.1 27.1
52.0 53.5
Population âsée de 65 ans et plus 26. h 8.7 15.9 25.5 7.0 15.8 18.1 Ih.h i
l6.1 33.8 8.3 17.6 16.7 M 10.8
Revenu Total moyen: Des chefs de ménage $8U23. $8307. $7890. $8671. $7731.
Des chefs de famille $8612. $9578. $8102. . $8936. $7889.
Des personnes hors . famille $3300. $3532. $2387. $333^. $2976.
a taux d'activité: (population active/population totale) X 100, pour le groupe d'âges et le sexe considérés.
Sources: Statistique Canada. Recensement fédéral du 1 e r juin 197Ï./ Caractéristiques de la population et du logement par secteur de recensement. Montréal. Cat. 95-704," série B..".Mai 1973
OJ ON l
37-
II n'y a plus que 1.6% des travailleurs à tirer leur revenu d'un
emploi parmi les 65 ans et plus, alors qu'il y en avait 58% pour
les 45-64 ans. La diminution du nombre d'actifs est plus notable chez
les hommes que chez les femmes, dont les taux d'activité n'étaient"
déjà pas très élevés.
Les taux d'activité pour la population âgée de 65 ans et plus varient
cependant selon les territoires de C.L.S.C. Pour Norman Béthune, les
taux concernant le sexe masculin ont connu une baisse beaucoup moins
importante que dans les autres territoires, restant à près de 34%.
D'autre part, les taux d'activité de la population de Marigot sont
devenus avec l'âge semblables pour les deux sexes,/soient 18% et 14%.
Comme il n'y a plus que 1.6% de la population lavalloise a tirer leur
revenu d'un emploi après 65 ans, il faut en conclure que les 84%
•restants doivent jouir de leurs rentes ou s'accommoder de la pension
de vieillesse. .
b) revenu des personnes hors famille (tableau 14)
L'estimation du pourcentage minimal de personnes hors famille
chez les 65 ans et plus variait de 15% a 30% selon les C.L.S.C. en
excluant lespersonnes vivant chez un parent ou un ami. Cette
proportion reste inférieure a celle des membres de famille, mais
le décalage entre les revenus moyens de ces deux groupes au niveau de
l'ensemble de la population laisse deviner la situation pénible
d'un grand nombre de personnes âgées.
38-
Le revenu total moyen d'un chef de famille est presque trois fois plus
élevé que celui d'une personne hors famille. Le revenu de cette dernière
en 1971 allait de $2387 à $3532 selon'les territoires de C.L.S.C.,
Marigot se situant au niveau inférieur. La situation économique des
personnes hors.famille s'avère donc nettement défavorable, même
au niveau de l'ensemble de la population. Qu'en est-il alors des
personnes âgées?
c) Sécurité de la pension de vieillesse- et rentes de retraite
Une forte proportion de la population âgée, estimée à 75%
pour les femmes et 50% pour les hommes au niveau canadien^, a
comme principale souce de revenu la pension de vieillesse.
Selon le programme fédéral concerné, le maximum des prestations
en 1976 était de $230.par mois pour une personne seule, âgée de
65 ans et plusî" " Par ailleurs, comparée au seuil de pauvreté
fixé pour un couple québécois en 1974, soit $3254.80 par an, la
pension de vieillesse maximale pour un couple âgé n'était que
légèrement supérieure, accordant alors $4412.14 par an. .. - . .i
Etant donné le faible niveau des prestations de la pension de vieil-
lesse (même indexée) et la proportion importante des gens âgés en
dépendant, il est inévitable que des difficultés d'ordre économique
s'ajoutent aux problèmes déjà existants pour les personnes âgées;
10 Ibid., p. 330 11 Cl. Forget, Les services aux personnes âgées» p.. 10 12 0. Boudreau et D. Carrier. Document préliminaire visant â l'éta-
blissement d'une politique du M.A.S. à l'égard du troisième âge p. 11
39-
Même si la sécurité de la pension de vieillesse et le supplément
de revenu garanti assurent le minimum vital à ces personnes, leur
apport ne peut à lui seul permettre une existence décente, dégagée
des contraintes du strict nécessaire.
Outre les régimes liés aux entreprises, la contribution à des
régimes gouvernementaux donne aussi droit à des rentes de retraite
à partir de 65 ans. Ainsi, en 1978, un montant mensuel allant
de $83.55 à un maximum de $194.44 est prévu pour tout ex-contribuâble.
(65 ans ou plus) au Régime des rentes du Québec; par ailleurs, le
conjoint survivant âgé de 65 ans ou plus ne peut retirer que 60%
de la rente du cotisant décédé . •< / • .
Qui bénéficie des rentes du Québec parmi la population âgée actuelle?
Comme le Régime date dé 1966 et qu'il faut avoir contribué pour
être bénéficiaire, on peut en déduire que les non-éligibles aux
prestations ou a leur plein montant se retrouvent surtout parmi les
plus de 75 ans et lès femmes âgées. Au niveau des sources de
revenus post-retraite,.ces dernières se retrouveraient donc au::
départ dans une position désavantagée, à la fois en raison de la
gradation des montants de rentes selon l'importance des gains anté-
rieurs et de leur réduction lorsqu'il s'agit d'une rente de conjoint
survivant.
13 Régie des Rentes du Québec. Le Régime des Rentes du Québec. Protec-tion pour vous et les vôtres 1978» p. 11-17.
La situation économique des personnes âgées ne semble guère
aisée pour celles qui dépendent uniquement des transferts gou-
vernementaux. En outre, avec l'âge, l'écart s'accentue entre
les différents groupes économiques, soit entre la population
âgée démunie et les actifs plus jeunes ou entre cette même popu-
lation et les retraités financièrement à l'aise. La précarité
économique d'un bon nombre de personnes âgées, notamment dii sexe
féminin, peut donc s'ajouter à deux autres caractéristiques
socio-économiques relevées pour la population âgée dans son
ensemble: la proportion importante de veuves ou de personnes .
se retrouvant seules et la dépendance accrue quant aux condi-
tions d'hébergement. -
C'est ainsi que, bien qu'elle soit proportionnellement moins
importante a Ville de Laval'qu'au niveau québécois ou canadien,
la population âgée présente certaines caractéristiques socio-
économiques qui font ressortir des problèmes similaires..
41-
III- LA SANTE DES PERSONNES AGEES
Le processus du vieillissement entraîne des problèmes particuliers de
santé chez les personnes âgées. Outre la malnutrition et la détério-
ration de la condition physique, des maladies multiples apparaissent
aux âges avancés, nécessitant ainsi des soins hospitaliers. Par
ailleurs, l'état chronique de certains malades âgés demande des soins
prolongés en milieu„spëcialisé; de plus, des traitements continus
ou post-opératoires seront souvent requis pour des patients à domicile.
Il est donc important d'identifier les besoins dans le domaine de la
santé en commènçant par la morbidité hospitalière 1 Cette étude parti-
culière alliée à celle de la mortalité par cause permettra de repérer
les domaines où la population âgée de Laval demande le plus de
services, de type médical. 'V-v
A. La morbidité hospitalière ^ .,[
..Les données utilisées proviennent du Ministère des.Affaires sociales
et concernent les années 1974-1975. Lorsqu'il sera possible de le
faire, une comparaison avec la région socio-sanitaire 6A (Montréal
Métropolitain) permettra d'identifier les ressemblances ou diffé-
rences entre deux types de population âgée.
42-
1- Fréquentation hospitalière et population
Classées selon le lieu de résidence de la personne hospitalisée,
les statistiques obtenues regroupent tous les hôpitaux pour soins
de courte durée où était admis un(e) résident(e) de Laval. Les
tableaux présentés concernent l'année 1974 seulement, car les données
y sont plus complètes qu'en 1975 et permettent la comparaison, avec
la région 6A. 11 '.. '
• , t.-' ; •.
a) Représentation de certains groupes de population au niveau de l'hospitalisation (tableau 15) • '*" " .
Alors que la population âgée de 65-79 ans ne représente que 3.6%
de l'ensemble lavallois,. elle compte pour près de, 8%, du nombre total
des admissions hospitalières, ce qui double son importance relative;
ce rapport est de l'ordre du triple pour les 80 ans et plus. Le
nombre de journées d'hospitalisation est encore plus révélateur de
la surreprésentation des 50 ans et plus, car ceux-ci composent
en journées d'hospitalisation plus de 40% du total pour une importance
démographique inférieure â 15%. * . _ ;r , .• • • ...... ~ »
Cette augmentation de la représentation relative des groupes 50-64
ans, 65-79 ans et 80 ans et plus pour Laval est légèrement supérieure
à celle que connaissent les mêmes groupes d'âges pour la région 6A.
Ainsi, même avec une population âgée proportionnellement plus faible,
la Ville i de Laval compte au point de vue hospitalier une surrepré-
sentation plus importante des groupes âgés.
Tableau 15. Admissions ce jci/...* d'hospitalisation pour certains o». A uLucion. Ville de Levai et région socio-sanitaire 6A, 1974. (Centres -hospitaliers de soins de courte durée)
VILLE DE LAVAL i
REGION -6A-MONTREAL METROPOLITAIN
GROUPE D'AGES
Population a (01-07-7*0
Admissions Jours D ' ho spit ali sat ion
Populat ion (01-07-7^)
Admissions Jours D1hospitalisatior GROUPE
D'AGES EFFECTIF %
DU TOTAL NOMBRE %
DU TOTAL NOMBRE
( %'
DU TOTAL EFFECTIF %
DU TOTAL NOMBRE %
DU TOTAL NOMBRE %
DU TOTAL
50-6*1 ans M 12195 10.3^ lllk 20.9h 2kl3X 27. lU Û7671 1k.. 03 21836 23.96' 308026 29.09
F 12135 10.26 1^50 10.U5 •• 20*178 16.33 ÏJOkkl 15.08 .21383 lU.85 285361 21.33
T 2U330 • 10.30 . 316U . lU.35 tu609 ; .20.81 318112» lU.57 : .1*3219 18.38 593387 2U.76
65-79 ans M 3537 3.00 • 10.26 15200 17.09 62901 5.97 11*987 16. k5 262828 2U.82
F h96k . il. 20 916 6.60 21225 16.93 91353 8.08 15028 10. kk 262U56 19.61
T 8501 3.60 1756 7.96 36U25 17.00 15U25U 7.07 30015 12.77 52528U 21.91
80 et plus M 528 0.U5 189 2.31 km 5.U9 ' 9*tl0 0.89 29k3 3.23 62667 5.92
F 9^5 0.80 201 1.U5 5891 k.10 k5k 1.55 3907 2.71 818U9 6.12
T 1U73 0.62 390 1.77 10777 5.03 Z6Ô6k 1.23 6850 2.91 1UU516 6.03
c Ensemble de la pop.
M 117909 .100.. ; .8187/ 100. 88925 100? -. 1052876 .100. 91123 100. 1058739 100.
F T
118296 236205
100, 100.
13869 22056 .
100. 100..
125396 21U321
100. • 100.
1130208 2183081+
100. 100.
1^3985 235108
100.-.100.
133805^ 2396793
100. 100.
a) estimation à partir des données municipales / b) proportion estimée pour là Ville de Laval, en utilisant le:"% des 80 ans et plus parmi les 65 ans et plus au niveau de la région 6A / c) a l!exception des enfants de moins d'un an et des hospitalisations hors province (pour tous les groupes). ^ Sources: M.A.S., Projet: Requête des D.S.C. de la région 6A. Fichier santé - Entrée 1974 (J93-413, 29 janvier 1977).y
, t- n L- r nrT ^nnj^^-iti— -nnt* 3-1.3, p. 20 W : • • , .. • i '.-M 1, I »•: -s I 'V/; ;, ;•» y. • » • i: 1 " ' ? .
54-
Figure 2 - Répartition^procentuelle des admissions selon certains groupes de diagnostics et selon le sexe pour la population Sgée de moins de 65 ans et pour celle de 65 ans et plus résidant a Ville de Lavai. Centres hospitaliers de soins de courte durée, 1974-1975.
Population âgée de moins de 65 ans Population âgée de 65 ans et plus
Groupe de diagnostics (Code CIMA, 8fc révision)
"2.- Tumeurs 6. Maladies du système nerveux et des organes des sens 7. Maladies de l'appareil circulatoire 8. Maladies de l'appareil respiratoire 9. Maladies de l'appareil digestif
10. Maladies des organes génito-urinaires ' ,.v ~ 17. Accidents, empoisonnements, *
traumatismes; causes extérieures v* • A. Autres causes (a l'exclusion des complications de grossesse et
r • d'accouchement, des causes de mortalité périnatale et des nou-veaux-nés) .
Proportion attribuée à chaque sexe par groupe I I de diagnostics ' ' Sexe masculin Sexe féminin
Source
a Moyenne pour 1974-1975 : (Nombre d'admissions pour un groupe de diagnostics/Total des admissions) X 100; groupes excédant 5 % du total,
b Voir l'annexe IV pour les résultats détaillés. : Ministère des Affaires sociales. Projet : Requête des D.S.C. de la Région 6A. Fichier Santé-F.ntrées 1974 et 1975 (J93-413, 29 janvier 1977)
55-
On remarque en effet, en rapportant les pourcentages d'admissions et
de jours d'hospitalisation â ceux des groupes d'âges, que l'accrois-
. sement relatif pour les 65 ans et plus de sexe masculin est en moyenne
1.4 fois plus élevé à Ville de Laval que dans la région 6A. La dif-
' férence est moins marquée pour le sexe féminin, mais la tendance reste
la même. Cette observation laisse donc supposer que les besoins en
matière de santé pour la population âgée lavalloise ne sont pas direc-
tement liés à son importance démographique et doivent être considérés
en fonction d'autres facteurs, tels l'importance* àe certaines maladies
et les durées de séjour exigées de même que la disponibilité des
services hospitaliers et post-hospitaliers. '
b) Importance de l'hospitalisation pour les groupes âgéa de la population (tableau 16) ; '
> •
Les taux de fréquentation hospitalière doublent presque lorsque
l'on passe du groupe des 50-64 ans à celui des 65 ans et plus.
Cette augmentation s'avère surtout importante pour le sexe masculin
dont le taux dépasse alors 250%®. Si l'on considère qu'au niveau de
l'ensemble de la population, les taux concernant le sexe masculin sont
inférieurs à ceux du sexe féminin, le renversement de. la situation
pour les. plus de 50 ans souligne un aspect souvent observé au plan
de la santé des gens âgés, soit la morbidité plus élevée de la popu-
lation masculine.
Bien que les taux de fréquentation hospitalière pour' l'ensemble de la
population et pour le groupe des 50-64 ans dans la région 6A soient
supérieurs à ceux de Laval, les mêmes taux pour les 65 ans et.plus
Tab 1( au' fr nti i h ta] _ iée nos, ili :>n _ pei ie éjc icy1 Ville de Laval et region socio-sanitaire 6A, 1974 (centres hospitaliers de soins de courte durée)
l.
VILLE DE LAVAL REGION 6A - MONTREAL METROPOLITAIN
GROUPE D'AGES
Taux de fré-quentation hos-pitalière
%
J Journées d'hospitalisa-tion par per-sonne -
Séjour moyen • par admission (en jours)
Taux.de fré-quentation hos-pitalière"
, % .
Journées • d'hospitali-sation par personne
Séjour moyen par admission (eh jours)
50-6U ans • ! • , " T -
H 11+0.55 • 1.9788 ••- • lU.08 lbl.86 2.0859 ik.io
F. 119.U9 • 1.6875 ' - 1^.12 125.^5 • 1.67^3 13.31* T 130,05 1-6335- lb.10 ' 135.86 11.8653 . 13.73
é5ans&plusJ
H 253.lU h .9^12 '" • 19.52 ' 2U7.96 il. 5011 18.15 F 189,03' U ".5889 2U.28 17U.02 3.16UU . 18.18 T 215.16 i:.6778 21.7^ . 203.51* 3.6981 18.17
Ens.de la 1 £0£. H 69.^3 0.J5^2 10.86 . 8605b 1.0056 11.61
F 117.2U 1.0600 9.0k 127.39 1.1839 9.29 T 93.38 0.907^ 9.72 107.69 1.0979 10.19
er a taux de fréquentation hospitalièret (Nombre d'admissions/Population au 1 juillet 1974), par groupe d'âges et par sexe b le groupe des 80 ans et pius xj'a pas été traité séparément, car les chiffres sont trop faibles pour fournir des taux
acceptables • c â l'exclusion des enfants de moins d'un an,.et des hospitalisations..hors province (tous groupes).
Sources: M.A.S., projet: Requête des D.S.C. de la région 6A. "Fichier santé - entrée 1974 (V93-413, 29 janvier 1977). G. Dahmen, dir. Dossier régional 06A de planification santé. Tableau 3.1.4, p. 21 5
57-
leur sont inférieurs. Cette constatation rejoint celle concernant le
pourcentage d'admissions, à savoir l'importance accrue de la fréquen-
tation hospitalière pour les Lavallois âgés de plus de 65 ans.
D'autre part, si l'on fait l'étude comparée des taux de fréquentation
hospitalière en se servant de la méthode de la population-type"^ , on
constate que les taux pour les 50 ans et plus de Ville de Laval
seraient plus élevés si la population âgée lavalloise avait la même
structure par âge que celle de la région 6A, soit une plus forte :
proportion de 65 ans et plus. Comme ces taux dépasseraient
ceux de la population âgée métropolitaine, sauf pour le sexe, masculin,
c'est'-parmi le groupe des femmes de 65. ans et plus qu'il faut chercher
la véritable manifestation d'une fréquentation hospitalière marquée
pour les lavallois âgés.
Le nombre de journées d'hospitalisation par personne et- le séjour "
moyen indiquent aussi, tant au niveau des groupes d'âges nu'à celui
des régions (Laval et région 6A) , une tendance-vers -périodes d'hospi-
talisation plus longues pour les. Lavallois de 65 ans et plus, surtout les
femmes, leurs séjours moyens doublant ceux attribués a la population
totale.
14 II s'agit d'appliquer les taux de fréquentation hospitalière des 50-64 ans et des 65 ans et plus de Laval à la population âgée de la région 6A et d'en tirer de nouveaux taux pour les 50 ans et plus de cette région. Voir l'annexe III pour les résultats.
58-
Deux caractéristiques se dégagent donc au niveau général de l'hos-
pitalisation: 1) la population lavalloise âgée de 65 ans et plus
fréquente davantage les hôpitaux que la population dans son ensëmble et
que le même groupe au niveau du Montréal métropolitain; 2) de plus,
elle y fait des séjours plus longs, tout particulièrement chez les
femmes hospitalisées,
2. Importance de l'hospitalisation selon les diagnostics
La fréquentation hospitalière accrue pour la population âgée
dépend en grande partie de l'importance que prennent certaines maladies
avec l'avancement en âge. La proportion représentée par certains groupes
de diagnostics dans l'ensemble des admissions et les séjours plus ou
moins longs en fonction de ces groupes fournissent des indications
quant à la demande en soins et en services spécialisés.
a) fréquentation hospitalière par groupe de diagnostics
Le tableau 17 donne un aperçu détaillé du rôle que jouent certaines
catégories de-maladies pour les 65 ans et plus. Tout d'abord, au
niveau des admissions pour chaque groupe de diagnostics,.. prédominent
les cas de maladies de l'appareil circulatoire, de tumeurs et de
maladies du sang, avec plus de 20% des entrées totales.
En ce qui concerne la fréquentation hospitalière, une comparaison
avec l'ensemble de la population met en évidence le gonflement des
taux pour des groupes particuliers de diagnostics. Par exemple, le
taux se rapportant aux maladies de l'appareil circulatoire pour les
personnes âgées équivaut à sept fois celui de la population en général;
• iiri tn nif i ..W -hih
hospitalière (en /,) pnr I'/OI:; do ciiagnostics pour l^s 65 ans et plus et pour 1* ensc.;»l>lc. de. \a population, sexes réunis. Ville de Laval et region socio-snnitaire 6A, 1974 (centras hospitaliers de soins de courte durée).
Groupe des 65 ans&plus Ensemble de la po])ul n-c; roupes de diagnostics Ville de Laval tion ( code(lMA, 8c revision) '
% du nombre Taux de fré- 'Ihux fréa . host). f % du nombre Taux de fré-total d'ad- quentation Ville de Rof.ion a missions hospitalière Laval FIA
(«
i. Maladies infectieuses et 5.2 2.00 1.60 2.25 parasitaires
2. Tumeurs 20.5 33 M 6.71 8.87
3. Maladies endocriniennes de 5.62 1.1*8 ] M. nutrition et du métabo- 15-7 5.62 1.1*8 2.02 lisme
11. Maladies du sant et des or- 19.3 2.21 0.1*7 0.73 ganes hématopoiétiques
5. Troubles mentaux 9.2 2.11 0.95 2.60
R,. Maladies du système nerveux 13. k 15-1'» U.69 5.69 et des' organes des sens
T. Maladies de l'appareil cir- 27.5 58.95 8.90 11.78 culatoire
8. Maladies de l'appareil res- 6.5 13. M» 8.58 10.70 piratoire
9. Maladies de l'appareil di- 9.0 26.37 12.13 ÎN.PE rccutir
10. Maladies des organes géni- 8.2 19.25 9.69 IC.61 to --.-urinaires
11. Maladies de la peau et du U.k 1.80 1.71 2.19 tissu sous-cutané
12. Maladies du système ostéo- h.3 5.11 t. - 5.02 musculaire et des tissus conjonctifs
13. Anomalies congénitales 0.6 0.30 1.95 2.00
lh. Symptômes et états morbides 12.5 : '1.6? 2.61 3.69 mal définis.
15. Accidents, empoisonnements 8.2 12.13 6.1*1 7.30 traumatismes; causes exter- -
nes .
16 Rubriques supplémentaires*3 7.6 9.U2 5.17 3.63
! " ' 1 Tous /Touper, de diagnostics 11.5 215.16 77.72
a Admissions des 65 ans et plus/total des admissions, par groupe^de diagnostics b Nombre d'admissions par groupe de diagnostics/population au 1 juillet 74;
groupe des 65 ans et plus: 9974 c Population totale au 1 juillet 74: 1) ville de Laval: 240,284, 2) région 6A:2.201,j , d lumens spéciaux, états non morbides (nouveaux-nés exclus) • - \ c A l'exclusion des complications de grossesse et d'accouchement, des causes de inoOF 7 j
ta!ité périnatale et des nouveaux-nés 0 1 • \ Sources: Ministère des Affaires sociales, Projet: Requête des DSC de la région j g V / j
entrées 1974 (J 93-413, 29 janvier 1977) ^ ~ - E G. Dahmen, dir. Dossier régional 06A de planification santé.Tableau 3.1.2, P.-'r;
60-
suivent en importance les tumeurs et les màladies de l'appareil
digestif. Exception faite des anomalies congénitales, tous les
taux par groupe de diagnostics sont plus élevés chez la population
âgée que pour l'ensemble lavallois; c'est ainsi que le taux obtenu
en groupant tous les diagnostics représente pour les 65 ans et plus
près du triple de celui attribué à l'ensemble.
b) Caractéristiques concernant certains groupes de diagnostics
Comme tous les diagnostics ne présentent pas la même importance
en ce qui a trait à la morbidité des gens -âgés, les groupes les plus
fréquents ont été relevés et étudiés sous deux aspects: l'importance
des admissions concernant ces-groupes et la durée de séjour à l'hôpital.
• •
1) Proportion d'admissions selon le groupe de diagnostics et le sexe, pour deux sous-populations __ • ' "
En considérant le total des admissions pour chaque sous-population,
soit les 65 ans et plus et les moins de 65 ans, et en ne retenant que
les groupes de diagnostics représentant^plus de 5% de l^ensemble,
une comparaison peut être établie quant à l'importance relative de
ces groupes au sein de chaque sous-population, (figure. 2).
Trois groupes de diagnostics couvrent ainsi plus de 50% des admis-
sions totales pour les 65 ans et plus résidant à Laval: maladies de
l'appareil circulatoire, tumeurs et maladies de l'appareil digestif.
La proportion selon le sexe est à peu près égale pour chacun de ces
groupes. Par contre, en ce qui concerne les moins de 65 ans, il
faut ajouter aux groupes précédents celui des maladies des organes
51-
génito-urinaires et celui des maladies du système nerveux pour
dépasser la moitié des admissions totales.
Comme il a été vu.précédemment, ce sont les maladies de l'appareil •
circulatoire qui dominent chez les personnes âgées; ce groupe ne ème » " vient qu'au 4 rang pour le reste de lapopulation, alors que le
premier appartient aux maladies de l'appareil digestif.
Exception faite des maladies de l'appareil circulatoire, des tumeurs
ainsi que des maladies du système nerveux et des organes des sens, les
autres groupes possèdent.une représentation plus faible parmi les
admissions hospitalières des personnes âgées que parmi celles des
moins de 65 ans.
D'autre part, les proportions selon le sexe montrent que les accidents
ainsi que les maladies du système nerveux et des organes des sens
comprennent pour plus des 2/3 de f emmes, alors que les hommes sont
davantage représentés en ce qui concerne les maladies des organes
génito-urinaires chez les patients âgés de 65 ans et +. La surrepré-
sentation féminine au niveau des accidents touchant la population
âgée a aussi été notée dans une étude sur les personnes âgées du
Canada et attribuée au fait que beaucoup plus de femmes âgées
vivent seules et risquent davantage de subir divers "accidents in-
hérents à la vie quotidienne"
15 M.K. Kanbout, Les hôpitaux et les personnes âgées: tendances actuelles et futures, p. 17
52-
2) Séjour moyen selon le groupe de diagnostics et le sexe pour
deux sous-populations
L'impact d'une hospitalisation tient pour beaucoup à la durée
de séjour exigée par' la maladie. L'observation des séjours moyens -
pour certains groupes de diagnostics dépassant 2% des journées totales
d'hospitalisation (figure3) permettra de repérer les domaines pouvant
requérir par la suite des soins à domicile.
Pour tous les groupes choisis, la durée de séjour est plus longue
pour les 65 ans et plus que pour lesmoins de 65 ans. Seul le
groupe des troubles mentaux présente des séjours moyens équivalents,
séjours qui sont au départ plus longs pour ce type de diagnostic que
pour d'autres.
Les durées de séjour chez les femmes âgées dépassent souvent
celles des hommes, notamment pour les maladies de l'appareil circu-
latoire, les maladies endocriniennes et celles du système ostéo-
musculaire. Par ailleurs, les accidents requièrent.des séjours moyens
beaucoup plus.longs pour la population masculine. Au total, le
séjour moyen d'une femme âgée hospitalisée excède d'environ 3 jours
celui d'un homme âgé.'
Comparés à ceux des moins de 65 ans, les séjours moyens des personnes
âgées semblent beaucoup plus variables étant donné la plus grande
étendue de certains d'entre eux. Les écarts entre les deux sous-
53-
Figure 3
30
Séjour moyen3 selon le groupe de diagnostics et selon le sexe pour la popula-tion âgée de moins de 65 ans et pour celle de 65 ans et plus résidant à Ville de Laval. Centres hospitaliers de soins de courte durée, 1974-1975.
20 10 t Croupe de diagnostics _ 0 (CoUe CiMA, 6e révision)O 10 20 \ 30 40 i 50
Jours
K \ \ W \ \ \ \ \ TTOM8LKS ME.TTA'II W W W W W S l
lv \N\ 'tt LADIES DE L'APPASEIL CIPCI»LATfiJPF. (7)
N W W TWEtIPS
SEXE MASCULIN •iALADIF.S KtfJOC?.IHlF.NMiS DM LA WT1ITION ET PU MÊTA(W.I$UE (Ai RVsVI SEXE FEMININ
E S ACCmFKis,mu»uTiSMFSif»i?oiso;». ..KE.vrS,CAUSES ElTEPSfcS o») •
E S MALADIES DU SISTSff 05TF0-VUSCU-LAIRE ET (OIS TISSUS COMONCTIfS (H) 'si
MALADIES DE L'APPAREIL RESV1P.ATOIRE (®)
"V E3 HALADIES DU STSTEWË NÎRVFIU fcT OkS OBMNES DE SE**» S 3
E S MALADIES CE L'APPAREIL DIGESTIF
55 MALADIES DES fcRtiASES S 3
E S S1MPTOXES ET tIATS MIRBIOM MAL DEFINIS (16) S 3
Jours
Population âgée de moins de 65 ans
m Population âgée de 65 ans et plus
k \ \ \ \ \ RUBRIQUES SUmEWEttAIRES" (19) s \
E S AUTRES DIASM3STICS S 3
Jours e s ENSEMBLE DES DIAGNOSTICS s s s Jours ~i— 30
"T" 20
H— 10 10 20
i 30
i 40
a Nombre de jours d'hospitalisation/Nombre d'admissions, par groupe de diagnostics (moyenne pour 1974-1975); jours d'hospitalisation représentant au moins 2% du total.
b Examens spéciaux; états non morbides. c A l'exclusion des complications de grossesse et d'accouchement, des causes de
mortalité périnatale et des nouveaux-nes. Source : Ministère des Affaires Sociales. Projet : Requête des D.S.C. de la
région 6A. Fichier Santé-Entrces 1974 et 1975 (J93-413,' 29 janvier 1977).
50
54-
populations sont surtout marqués pour les maladies de l'appareil
circulatoire, respiratoire et les accidents. Les problèmes posés par le
retour â la maison ou l'admission en foyer d'accueil pour une"
personne âgée ne sont certes pas étrangers à cet accroissement
des séjours moyerisavec l'âge (retour retardé).
Les séjours moyens concernant deux groupes particuliers de dia-
gnostics ont aussi été illustrés a cause de leur ampleur. En
effet, les groupes classés "symptômes et états morbides mal
définis" et "rubriques supplémentaires" présentent des durées
d'une longueur telle qu'il faut s'interroger quant à la.situation
sous-jacente. Elle révèle sans doute un aspect distinctif de
l'hospitalisation des personnes âgées: les séjours prolongés
dûs souvent à des états latents venuscompliquer des maladies de
nature chronique ou encore associés à des difficultés d'héber-
gement après une hospitalisation de plus ou moins grande impor-
tance. ' , ; '
Malgré l'intérêt des résultats obtenus, l'étude par groupe de
diagnostics ne correspond pas exactement au type d'information
dont auraient besoin les responsables des services de santé.
55-
Les renseignements demandés concernent surtout des diagnostics
particuliers, alors que les données disponibles se rapportent
plutôt à des groupes. Toutefois les résultats obtenus, permettent
dans une certaine mesure de tirer des conclusions générales
s'adaptant aux différents diagnostics,des ensembles observés.
3) Projections pour la ville de Laval et les territoires de
C.L.S.C. (tableau 18) i
A partir des taux de fréquentation; hospitalière présentés
au tableau 16 et des perspectives démographiques des tableaux
3 à 7, une estimation du nombre d'admissions et de jours
d'hospitalisation a pu être établie pour chaque territoire de
C.L.S.C. pour les années 1971, 1981 et 1991.
Si l'on suppose que les taux de fréquentation hospitalière et
les jours d'hospitalisation par personne resteront les mêmes • i . • ;
jusqu'en 1991, on obtient une série de données concernant
l'utilisation future des hôpitaux par la population âgée de
65 ans et plus. Il faut tout d'abord remarquer qu'en raison de
l'augmentation prévue des personnes âgées et du niveau actuel
de jours d'hospitalisation par personne pour les 65 ans et plus,
le nombre futur de ces journées en viendrait à doubler les
totaux actuels.
Les pourcentages de jours d'hospitalisation attribuables aux
personnes âgées augmenteraient aussi de façon très rapide, notam-
Tableau 18. Projection des admissions et des jours d'hospitalisation pour la population âgée de'65 ans et plus. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C., 1971 - 1981 - 1991. (Centres hospitaliers de soins de
} courte durée) TETU ITOIRES DE C.L.S.C.
VILLE DE LAVAL MILLE-ILES MARIGOT N. BETHUNE STE -ROSE
1Q71 1981 1991 1971 1981 1991 1971 1981 1991 1971 1981 1991 1971 1981 1991 a Nombre d'admissions
1*02 265 1*1*0 619 • 280 1*13 580 256 363 M 913 150U 2109 178 286 1*02 265 1*1*0 619 • 280 1*13 580 256 363 509
F 1730 2é29 li*8 299; U56 236 508 771 365 560 855 192 361 5^7
T 1895 323U 1*738 326 585 856 501 91*8 1390 61*5 973 11*35 1*1*8 72 h 1056
Nombre de jours d'hospita- ' • _
lisation w M 17813 29361 1+1175 3U83 5598 781*7 5188 8602 12076 5U8U 8068 11320 5015 7090 5932
F. 23839 1*1993 63822 3602 7282 11059 5736 12339 18711* 8879 13596 20765 1*680 9773 L3285
T M652 7135^ 3A997 7085 12880 18906 10921* 2091*1 30790 11*363 21661* 32085 9695 15863 23217
Evolution des jours dT hos-pitalisation %
282 161* (Base 1971) T 100 171 252 100 182 267 100 . 192 282 100 151 223 100 161* 239 Q
% de l'ensemble des jours d'hospitalisation
20.1 29.6 37.3 16.6 27.0 33.9 18.8 31.U 39.6 23.1 31.1 39.^ 22.0 27.7 31*.8
i er a taux de fréquentation hospitalière x population au 1 juin de chaque année (1971, 1981, 1991), selon le sexe. En raison
des découpages territoriaux, le total de la population pour Ville de Laval ne correspond pas exactement à la somme des C.L.S.C.; il en est de même pour les admissions et les jours d'hospitalisation,
b ! jours d'hospitalisation par personne x population au 1 juin de chaque année (1971,1981; 1991), selon le sexe, c jouis d'hospitalisation pour les 65 ans et. plus/nombre total de. jours d'hospitalisation prévu;- (soit jours d'hosp. par persl
x population totale) SOURCES: tableaux 3 à 7 (p. 12, 14-17)tableau 16 (p. 45)
m ON
57-
ment pour lé C.L.S.C. Marigot. Alors que ces jours représentaient
20% de l'ensemble en 1971, ils en composeraient près de 40% en
1991." Même si ces projections peuvent, gonfler la réalité, li-
res te qu'une augmentation importante de l'utilisation des hôpi-
taux pour soins de courte durée aux personnes âgées est prévi-
sible si l'on se fie aux tendances actuelles.
Les mêmes observations ont été faites au niveau du Canada où .
l'on estime que.les personnes âgées de 65 ans et p l u s représen-
teront 42.5% de l'ensemble des journées d'hospitalisation
en 2001>6 ' Ces résultats sont d'importance, car ils impliquent
la création de nombreux hôpitaux afin de répondre aux besoins
prévus. .11 convient donc'd'explorer des solutions autres que
les soins hospitaliers pour le secteur de plus en p l u s nombreux
des personnes âgées de notre population. Ces solutions impli-
quent. c o n c e p t des soins ambulants sous une forme^ou W autre»
C'est donc- vers les programmes de soins à d o - d U - V il, convient
surtout de.se tourner pour trouver une forme da solution: aux
problèmes exposés. r
16 Ibid, p. 21 17 Ibid., p. 32
58-
B. La mortalité par cause
Tout comme les diagnostics pour la morbidité hospitalière, les
causes de mortalité varient en importance selon les groupes d'âges,"
Il est donc intéressant, â ce niveau, de comparer des indices con-
cernant les 65 ans et plus et l'ensemble de la population; de plus,
l'aspect géographique de la mortalité exprimé par la comparaison des
taux de mortalité entre deux zones permettra de situer la population
considérée, celle de Laval, dans un ensemble plus vaste,
1. Principales causes de mortalité pour le groupe des 65 ans et plus (tableau 19) •• •.
Les statistiques de décès utilisées concernent les années 1971
â 1974; afin de limiter l'effet des variations - dues aux petits
nombres en cause, une moyenne de décès a été établie pour cette j *
période quadriennale. D'autre part, comme les décès par groupe de
causes n'étaient disponibles que pour la population totale, la dis-
tribution des décès pour les 65 ans et plus a été estimée â partir des proportions concernant le même groupe d'âges au niveau du - *
18
Canada . Un biais est donc introduit dans la mesure où la. morta-
lité par cause de la population âgée- lavalloise diffère de celle 19 établie pour la population âgée canadienne. Malgré tout, les différences
entre ce groupe et l'ensemble de la population restent valables, puisqu'il
s'agit surtout d'ordres de grandeur. 18 J. Légaré et B. Desjardins, op.cit., p. 329 19 Ce biais (1 à 2%) accroîtrait l'importance des maladies de l'appareil
circulatoire et respiratoire et réduirait celle des tumeurs pour la population âgée lavalloise. (réf;: % comparés pour l'ensemble de la population, Canada et Laval).
Tableau 1?. Décès concernant- ± • UNSEUIDJ.e de xa population-et "'le s- o5'ans et P_LUS , - sej.CM le-sexe et pour certains groupes de causes. Ville de Laval, 1971-1974
Groupe de causes
Maladies de 1 ! appareil circulatoi-re
Tumeurs Maladies de l1appareil respiratoi-re
Maladies de l'appareil digestif
Accidents, empoisonne-ments ,trau-matism es
Autres causes
Tout es causes
i Population totale: Nombre annuel moyen M de décès (1971-197*0 F
T
' 29I* 250 5hk •
130 * 129 259
38 23 6l' "
22 16 38
79 39
118
65 62
127
628 • 519 111+7
Of T V M % de deces „ R T
1+6.8 1*8.2 1+7.1+
20.7 . 2U . 9
22,6
6.0 l*.i* 5 - 3
3.5 3.1 3.3
12.6 7.5
10.3
10.1+ 11.9 1 1 a .
100.0 100 V.0 100.0
Groupe des 65 ans et + : Estimation du nombre M annuel moyen de décès F (I971-197li) T
173 205 378
. 59 51+
113
27 19 • 1+6 •
9 10 19
»
8 9
' 1 7
20 26 • 1+6
296 323 619
; M F 1 % des décès (Canada, ^
1972 r
58.1* 63.1+ 61..I
19.8 16.8 18.3
9.1 . 6-0
7.1+
3.0 3.0 3.1
2 . 9 2.7 2.8
. 6.8 . 8.0 7.1+
100.0 100.0 100.0
I % des décès du groupe M ! 65 ans et plus dans F i l'ensemble des décès T ! (sexes réunis)
31.8 37.7 69.5
22,8 20.8 1+3.6
1*1*.3 31.1 75.1+
23.7 . 26.3 50.6
6.8 7.6 .
• 1U.U
15.7 20 .-5 36.2
25.8 28.2 51+.0
a Les données disponibles ne nous ont fourni que le nombre total de décès; la distribution par groupe de causes provient de l'utilisation des % calculés au niveau du Canada pour, chaque sexe.
b Faute de statistiquesdétaillées, nous avons du.utiliser les % calculés pour les 65 ans et plus au niveau du Canada (cf. source); le biais introduit est mentionné en p. 58.
Sources: J. Légaré et B. Desjardins, "La situation des personnes âgées au Canada!'. Revue Canad. Soc, et Anthrop. 13, (3) 1976, p. 329 M.A.S., Décès par cause et par sexe et Décos par sexe, état civil et groupes d'âges, SIMAS, Démographie (Statistique) » 1971 à 1974
60-
La compilation des décès toutes causes souligne la proportion
importante, soit 54%, des décès du groupe des 65 ans et plus dans
l'ensemble. Cette proportion varie selon les groupes de.causes,
pusqu'elle n!atteint pas 15% pour les accidents. Par-contre, ce
sont encore les maladies de l'appareil circulatoire et surtout celles
de l'appareil respiratoire qui représentent les pourcentages lès
plus élevés.
/• . - « - < .
La différence entre les sexes est tout particulièrement marquée
pour les maladies de l'appareil circulatoire puisque les décès de
femmes y représentent plus du tiers de l'ensemble. En contrepartie,
ce sont les décès masculins qui prédominent pour les maladies de
l'appareil respiratoire. Au total, la part relative de chaque
sexe dans l'ensemble des décès est a peu près égale et souligne le
poids que constitue la mortalité des 65 ans et plus.
2. Comparaison des taux de mortalité pour Laval, la région 6A et le Québec ; . •
L'espérance-de vie à 50 ans pour la population du Montréal
Métropolitain (région 6A) était en 1971, de 23-41 ans pour les
hommes et de 29.33 ans pour les femmes comparativement: à 23.61 et
28.82 ans pour le Québec .20La population féminine de la région 6A est
donc à ce titre plus avantagée que les autres.
Il s'avère difficile de comparer les taux de mortalité par cause
concernant la Ville de Laval avec ceux de la région 6A ou du Québec,
20 J.M. Bernard et L. Guyon-Bourbonnais. Géographie de la mortalité au. Québec 1969-72, p. 158. ® — c ; ;
car ,les données disponibles se rapportent à des groupes de causes pour
Lavàl et à des causes particulières pour les deux autres populations.
Le regroupement a cependant pu être fait pour trois groupes de causes
dont nous comparons les résultats au tableau 20.
a) taux de mortalité pour les trois principaux groupes de causes parmi la population âgée (tableau 20) . •
Les taux de mortalité générale (toutes causes) pour la population
lavalloise âgée de 65 ans et plus sont légèrement supérieurs à
•ceux du même groupe pour la région 6A et pour le Québec. Les.diffé-
rences sont marquées au niveau de la mortalité féminine, même si les
taux restent beaucoup moins élevés que ceux se rapportant à la mor-
talité masculine. /
Les maladies de l'appareil circulatoire dominent largement parmi
les groupes de causes, représentant plus de la moitié du taux de
mortalité générale pour les 65 ans et plus. Même si cette cause
de mortalité semble aussi importante au niveau du Québec et de la
région 6A, les taux exprimés ne dépassent pas ceux de la population
âgée lavalloise.
Comme les données sont incomplètes pour les maladies de l'appareil
respiratoire, on ne peut attribuer à une surmortalité des personnes
âgées de Laval les taux plus élevés concernant ce groupe de causes.
Par contre, pour ce qui est des tumeurs, l'importance en serait
semblable à Ville de Laval et au niveau du Québec.
xe 0. x~.\ or TE' ; p. _rou_ e < ÏS 1' ma : 3. pu] n\ Ville de Laval, region socio-sanitaire 6A et Québec,- 1969-1974. Taux en
3lll
Ville de Laval Ensemble de la popula-tion (décès' 19Tl-197l0
• M F
•; T Population ggée de 65 ans et plus M (décès 1971-1971*) ? ' 1' T
Groupe de Causes Maladies de 1 ! appareil circulatoi-re (1) -
2.U8 2.12 2.30
Région 6A (Mtl. métro) Ensemble de la pop. (décès 157*0 M
• F
v 'Population âgée de 65 ans . et -olus M (décès Ï9lk) F
• T
U3-U8 35< 5b 38.78
U.15 3.31 3.72
33.80 23.94 28.87
Tumeurs
(2)
Maladie de 1'appareil respiratoi-re (3)
1.10 1 . 1 0 1 . 1 0
1k .83 9-36
11-59
1.96 1.67 1.81
Québec Ensemble de la pop. (décès' 197^) . M
, F • T
^.Population âgée de 65 ;Màns/et plus I M?l:SfHs 1971) '
3.62 2.90 3.36
39.27 29.^6 33.7^
.incflioplfit. 8.27 6.U9 ' 7.37
1.72 1.37-1.55
15.27 9.15
11.83
0.32 0.19 0.26
6.78 3.30 il.72
0.55 0.2U 0.39
2.81 O.56 1.69
0,52 0.25 0.38 incomple b. 13 ' 1.36 2.57
Maladie de lfappareil digestif
(b) .
0.19 O.lU-
s l i L
2.2 6 1.73 I.95
O.Hl 0.2U 0.32
0.1b 0.3^ 0.50
Accidents .empoisone-ments , trau^ • matismes(5 )
0-67 0.33 0-?0
2.01 1.56 1.75
O.85 0.38 0.61
0.35 0.21 0.27
0.62 0.35 0.1+7
1.07 0.39 0.73
Autres causes
0.55 0.53
SL5k.
5.03 U.51 U.72
0.73 0.72 0.72
1.90 1.30 I.56
0.82 0.76 0.79
Toutes causes
5.31 h.kl i L ^ i
7^-39 56.OO 63.51
8.65 6.56 7.57
69.83 U6.57 58.20
8.30 5-88 7."08
68.88 Ut . 68 56.95
Populatior de 'base a
P01.01.73)
118 2b6 117 669
9"1 5 POIOI.73) 3979 ; 5768 J 97^7
(POI07.7U)
1 067 ^96 1 13b 067 2' 201 563
(FOI.06.71) . 66 585
99 ^55 166 0^0
3 032 959 3 090 683 6 123 6b2
(P0i.06.7i) 180 560 231 U50 bl2 010
il! L " : 1) pop., totale estimée. a partir eu:;-;
données municipales de 72 et '73 2) pop. âgée de 65 ans et plus esti;v.
à partir du recensement de 1971 des perspectives de 1976 (tab. 3)
b Les décès par cause proviennent df calculés au niveau du Canada; ils peuvent donc différer de la situ.u réelle de Laval, notamment pour ]• maladies de l'appareil respiratcii
c les données obtenues pour la 6A concernent certaines causes .«;-:: ment: dans chaque . groupe :
1) maladies ischémiques du coeur et cérébro-vasculaires;
2) tumeurs de la trachée, des bronch et du poumon; du sein et des org génitaux féminins; de l'intestin rectum, de l'estomac ;
3) bronchite et emphysème; 4) cirrhose du foie d les données obtenues pour le Quob
concernent certaines causes scu.î.r-dans les groupes suivants:
3) bronchite, emphysème, pneumonie; 4) cirrhose du foie; 5) accidents ''
Sources: M.A.S., Décès par sexe ot cause (17 catégories) Laval, 197 à 1974. Compilation spéciale, SI
M.A.S., Statistiques régionales Affaires sociales. Ed. 75/76. p.
J.M. Bernard et L. Guyon-Bourbon Géographie de la mortalité nu 0:i 1969-72. p. 157-17 7
63-
Si l'on se rapporte aux taux pour l'ensemble de la population,
on constate qu'ils sont tous plus faibles à Ville de Laval que dans
les autres régions, même si l'ordre de grandeur reste le même. On
peut sans doute attribuer partiellement à la structure plus jeune de
la population lavalloise cette situation plus favorable au niveau de
1'ensemble.
b.) Indices de mortalité pour certaines causes et trois ensembles de population
La .figure 4 a été établie à. partir des résultats d'une étude sur 21
la région métropolitaine de Montréal . Cette étude ordonne les -
19 zones sociales de la région, délimitées par les auteurs, en fonction
d'indices de mortalité permettant d'exclure l'effet de la structure
par âge d'une population. La population du Québec fournit la .
mortalité-type d'indice 1:- tout indice supérieur signifie une
mortalité plus forte et inférieur une situation plus avantageuse»
Ainsi, pour les maladies ischémiques du coeur, Laval et la région
6A présentent des indices supérieurs à 1, soit à mortalité plus
élevée que l'ensemble du Québec pour les 65 ans et plus. Par ailleurs,
le reste du Québec jouit d'une meilleure position pour
cette cause de mortalité. Les domaines où la population âgée laval-
loise semble moins touchée sont celui comprenant la bronchite
l'emphysème et l'asthme et celui de la cirrhose du foie. Au niveau
de la mortalité générale des personnes âgées, la. Ville de Laval reste
supérieure aux autres populations observées.
2 1 L. Loslier, La géographie de la mortalité dans les aires sociales de région métropolitaine de Montréal. M.AS. dec. 1S76, 77 p . .
F i g u r e 4 : Comparaison des ind 6d5e M S r s . œ K°n"cai'reste
du Quebec)
CAUSES DE MORTALITE a Indice 1.30
1 . 2 0
1 . 1 0
1.00
tteUdle* du itcMaiqu*» KaUdl«» c«rïb» vitcuUlret
0.90
0 .80
0.70
i
Tuoeur »U|M 4. l-rtlt.,^.!- * U irechlc.do. bTOMhci « *>thw et du peuaon I
iiii
Mortalité générale
Source: LOSLIER,Luc,dir.,T ti mort*^^f^^/i^griirier^ndiCHLeurs
a a u ; m ^ M m K R * » * . » - » .
Territoires considères b
E U Laval Région métropolitaine(Montréal)
Reste du Québec Qucbec (indice 1)
a Indice de mortalitf-La mortal:tô de la population du Qucbec (Seée de 65 ans et plus) est prise comme mortalité dereference; son indice est donc 1. w . _ Tout indice inférieur à 1 traduit une situation meilleure qu'au Quebec^dans_son
' ensemble; tout indice supérieur a 1 signi-fie au contraire une situation moins^bonne.
'Les décès utilisée sont ceux des années 1970 à 1972 et la population celle de 1971.
b Zone: Laval et Repenti&ny.
cr> j> i
65-
On constate donc que les taux de mortalité pour les 65 ans et plus
de Laval seraient plus élevés que ceux de la population âgée québé-
coise si le groupe lavallois avait la même distribution par âge
que les 65 ans et plus de l'ensemble du Québec* Cette constat ion est
valable pour certaines causes et pour la mortalité;générale, .mais
il nous est bien difficile pour le moment de fournir,des explications
quant aux raisons de ce phénomène ' j.
.... . i •• . - . , J , Jrff. -
Dans l'ensemble, l'étude de la morbidité hospitalière et dé lamorta-
lité par cause a. donc mis en évidence la surreprésentation des
personnes âgées en milieu hospitalier et'la prédominance dë quelques
causes dans la détérioration de leur santé. . 1 ;, / : •: =
• .'-:,: • . : • - .• - .. ; - B ^ ï ' . •Ï-W' t S1'.
22 II s'agit en fait, dans .l'ouvrage^consulté,_de..lla^_zorie. ;16* comprenant deux municipalités: Laval et Repentigny. Comme: ces- deux municipa-lités ont des caractéristiques socio-économiques' semblables et que la population lavalloise consitùe 92% de la^population dercette zone, les résultats ont été associés à Ville de Laval" aux fins de la présentation. ' • ' ".*•••
' - ' ' . » ' * " •
IV- LES BESOINS DE LA POPULATION AGEE
Les besoins de la population âgée sont de plusieurs ordres:
social, physique, psychologique. La figure 5, tirée d'un rapport 23
présenté au Centre hospitalier Maisonneuve-Rosemont , illustre
bien les difficultés auxquelles doivent faire face les personnes
âgées.
Les problèmes et les besoins des personnes âgées sont donc multiples,
mais les énumérer de façon exhaustive'.comporte un danger, celui
d'établir une nomenclature si vaste qu'on en oublie les priorités.
C'est avec le souci de cerner les besoins les plus pressants que
cet aperçu des services et soins à domicile pour trois C.L.S.C.
et pour le D.S.C. de la Cité de la Santé, de Laval a été dressé'.
En 1976, une étude avait été réalisée concernant les besoins en lits 24" .
pour soins prolongés à long terme â Ville de.LavaL. ... Comme cette
étude touche la population âgée lavalloise, nous en rappellerons •
brièvement les résultats avant d'aborder plus spécifiquement les
services et soins à domicile par C.L.S.C.
23 j. Montambault, Le département de santé communautaire et le troisième âge. Rapport de stage, Centre hospitalier Maisonneuve-Rosemont, juin 1977, 73 p.
24 Voir réf. de la section A (p. 68)
Figure 5
LE CERCLE V I C I E U X DU V I E I L L I SSEMENT 67-
» .•
D i m i n u t i o n de l ' é n e r g i e
D i m i n u t i o n de I ' a c t i v i t é
M a l a d i e c h r o n i q u e
I s o l e m e n t s o c i a l i m p o r t a n t R e j e t de l a communauté e t des f a m i I l e s .
• M a l a d i e s m u l t i p l e s -D é p r e s s i o n
\
t r a i t e m e n t i n a d é q u a t des rilaladies m i n e u r e s
D i m i n u t i o n des r e v e n u s
o i eneir B i a i g n e m e n t des e n f ; I s o l e m e n t - 4 - p e r t e du c o n j o i n t
I - p e r t e d* ami s ou de c o n f r e r e s de t i
\ S t i m u l a t i o n r é d u i t e D i m i n u t i o n p e r c e p t i o n audi
v i s i
D é t é r i o r a t i o n de l a c o n d i t i o n p h y s i q u e
: D é t é r i o r a t i o n p s y c h o l o g i e
Logement i n a d é q u a t
/
M a u v a i s e s h a b i t u d e s a l i m e n t a i r e s P e r t e d ' a p p é t i t
M a l n u t r i t i o n
d'après: Claude Paradis, "Aspects médicaux - sociaux du troisième âge". Le Médecin du Quéh.ec', mai 1977 Dodda B. Ras, m'-d. "The team approach to integrated care of the elderly" Geriatric's, février 1977
Source: J. Montambault, Le département de santé communautaire et le troisième âge. Rapport de stage. Centre hospitalier MaisonnenveT-Roc:emon£. jM1" - 3^77. n.
68-
À. Rappel d'une^jîtude sur les besoins en lits pour soins prolongés à long terme"" /
Considérant que par sa proximité de Montréal et son explosion
démographique des années soixante, Laval est défavorisée quant au "
nombre de lits pour soins prolongés a long terme, les auteurs ont
cherché à évaluer ces besoins par une enquête auprès des centres
de santé de Laval.
Les auteurs estiment .finalement la demande à 238 patients; cette
demande peut être réduite en fonction des ressources existantes pour
les Lavallois, soit 27 lits à l'Hôpital St-Jude et 35 à la Cité
de la Santé, ce qui porte à 176 lits les besoins pour soins prolongés
à long terme en 1976. Par ailleurs étant donné le vieillissement de
population et la moyenne d'âge élevée (plus de 65 ans) des patients
actuels, la pénurie de lits s'élèvera en 1981 à 235 et en 1986 à 302.
Pour pallier à ce problème, les auteurs suggèrent plusieurs alter-
natives: meilleure coordination du système d'admission par la
création d'un comité régional (Ville de Laval), mise sur pied
d'un réseau de soins et de services à domicile complets et continus
(particulièrement pour les Al), meilleure distribution des ressources
à l'intérieur de chaque centre d'accueil.
25 P. Laroche et Cl. Sicotte Besoins en lits pour soins prolongés â long terme â Ville de Laval. Etude pour le cours Planification (prof. R. Pineault). Département d'administration de la santé, Université de Montréal, mars 1976, 41 p.
69
B. Soins et services à domicile
Les besoins exprimés en ce qui concerne le maintien à domicile
des personnes âgées proviennent essentiellement des observations
faites par les responsables des programmes dans les trois C.L.S.C.
visités et au département de soins à domicile de la Cité de la 26
Santé . Mais, avant de mettre en évidence ces besoins, il importe
de dresser un aperçu du personnel en place, de la population
desservie et des services offerts.
1. Programmes de maintien à domicile des personnes âgées, au niveau des C.L.S.C. : ' ' •
a) personnel et clientèle (tableaux 21 -.22) - -
Le tableau 21 indique la répartition du personnel affecté aux
programmes concernant les personnes âgées, par C.L.S.C. On y remarque
surtout ia nette dominance du groupe "auxiliaire familial(e)" qui
compose plus de 60£ du personnel à plein temps. Par ailleurs ; .
deux types de postes sont comblés dans chaque C.L.S.C.: celui d'infir
mière et de travailleur (euse) social(e), quoique ce dernier poste
soit 1 'temps partiel pour l'instant à Marigot. L'aspect- santé et
celui des services domestiques comptent donc sur un personnel de
base, mais celui des services communautaires (ou de loisirs) pré-
sente des lacunes.
26 Nous remercions Renée Audy (C.L.S.C. Marigot), Nicole Quenneville (C.L.S.C. Norman Bethune), Hélène Daoust (C.L.S.C. Ste-Rose) et Garde Rita Lemieux (Soins à domicile, D.S.C. Laval) pour leur collaboration.
Tableau 21. Type de personnel affecté aux programmes pour personnes âgées selon les C.L.S.C. (fév. 78)
T-YPE DE PERSONNEL
TEMPS COMPLET TEMPS PARTIEL
T-YPE DE PERSONNEL C.L.S.C. MARIGOT
C.L.S.C. N.-BETHUNE
C.L.S.C. STE-ROSE
nombre total de personnes
C.L.S.C. MARIGOT
C.L.S.C. N BETHUNE
C.L.S.C. STE-ROSE
rombre total de
personnes
Auxiliaire Familial(e) 3 k "6 ' 13 0 0 0 0
Co o r do nnat eur(tr i c e ) a 0 0 0 0 2/5 0- 0 1
Infirmier(e) 1 1 1 3 l 0 i S i 2 2
Infirmier(e) auxiliaire 0 0 2 2 0 0 0 0
Médecin 0 0 0 0 <
0 0 1/5 1
Organisâteur(trice) c ommunaut ai r e
0 0 0 0 stagiaire
1' 2/5 0 2
Technicien(ne) en assis-tance sociale 0 0 0 0
stagiaire 1 0 0 1
Travailleur(euse) sociàlfe! 0 1 1 . 2 1/5 '0 0 0
Nombre total de personnes . k ' 6 . . ' 10' ' 2 0 3 2 2 7
a La coor'donnatrice pour le C.L.S.C. Marigot fait aussi de l'intervention psycho-sociale (1 jour/semaine); l'emploi d'une travailleuse sociale à temps partiel n'a donc pas été compté en tant qu'utilisation d'une personne supplémentaire
b Les infirmières des C.L.S.C. Norman Béthune et Ste-Rose sont aussi les responsables "ad hoc" des programmes pour personnes âgées; ce travail représente environ 20h par semaine (réf: C.L.S.C. Norman Bethune)
Sources: rencontres avec les responsables de programme (fév. 78) ^ 0 1
71-
Le tableau 22 rend compte, quoique de façon approximative et par-
tielle, de l'importance et de la distribution de la clientèle
rejointe. En rapportant le nombre de personnes ayant un dossier
ouvert pour une période mensuelle a la population âgée de 65 ans
et plus estimée pour juin 1977 (exception faite des pensionnaires •
d'institutions et des résidents de foyers organisés), un indice -
de l'importance relative de la clientèle est obtenu. Les pourcen-
tages varient de 4 à 5% et peuvent avoir été légèrement minimisés
en raison de l'utilisation de perspectives pour estimer la population
de 1977. ' .
.. . .
Toutefois, cet indice montre que la pénétration parmi-la population
âgée reste faible, ce qui peut s'expliquer en partie par la'jeu-^ nesse des programmes. \ • • •
• - • . . * • ' . ' •
V v'* . • •
L'âge moyen.de cette clientèle se situerait entre 72 et 75 ans • . •• rv • . • . •
- , • ' » . •• - . • >• • - ' • * ' « . : - •. • *
selon une estimation du C.L.S.C. Norman Bëthuhe où le programme
s'adresse aux 60 ans et-plus. Par ailleurs-,-lerpopu-latiiomâgée-*-
constitue—la-majorité des-usagers des C.L.S.C. tout au^moins en •
ce qui concerne les soins et services a domicile. La distribution
des services, compilée au C.L.S.C. Marigot, souligne l'importance
de l'aide domestique, tant au point de vue matériel que psychologique
Tableau II. Caractéristiques ce la cliem-eie desservie par ICI proôi.cx«"3ne ^ u r r ont— igé— _elc_. _JS ,S.C . év )
C.L.S.C. Marigot
C.L.S.C. Norman Bethune
C.L.S.C. Ste-Rose
Nombre de personnes â^ées a
. -possédant un dossier ouvert
. période considérée
107
.octobre 1977
Ikk
. septembre 1977
97
janvier 1978
Taux de pénétration . parmi la population âgée de 65 ans et plus
. population de base (01.06.77)^
•3.9$ • ' '' 4.
• 2753
k.9% \
2955 •
3.6?
2669
Age moyen des personnes inscrites
Sexe
Etat matrimonial
(l% -85 ans et plus) .72 à 75 ans
-.60% féminin
seules surtout
Répartition des dossiers par 1 " rapport .. .'.n . a l'ensemble des dossiers ouvertî '. à l'ens. des ser. et soins à do-
micile . aux services d'intervention so-ciale et d|organisation,commu- . nautaire
• 1 ' • "i , ' - ' ' ' , ' . V
53.5^ y ^
XyV; • . • . • • . , v ; ' • 'V'V'" ' ' * — , J ' ••' yr
' :• >""''' ' ' il *"' *? : frvyj ; 'r.-..
' - "• '•VK,.; / ' - ' ~ v - V " . ' . ' • ; ' £ H. Z w i - ] ^ /
Allocation des services aux per-sonnes £.Rees (total - 100%)
Auxiliaires • , " : h3,9%:
Pratique sociale: 29. Médecin ' ' : ' 13. Infirmière- • :
a Un dossier est ouvert lorsqu'il s'agit de cas autres que des prélèvements ou une vaccination (réf. C.L.S.C. Marigot) b Population totale y;;ée de 65 ans et plus, a l'exception des pensionnaires d'institutions (centres d'accueil, C.H., fnmil
: i r i ) r r r] ,->r ;•»'•» î-"."»'-: M M t:1 nf c'fs ré s id en ce s pour persmnofs aj'.écs (voir tableau 13)
73-
b) Services offerts (tableau 23)
Les services visant directement à aider la personne à domicile
peuvent être regroupés selon trois types: soins à domicile, services
à domicile et popote roulante. Ils sont offerts par tous les C.L.S.C.,
selon des fréquences semblables. Ainsi, les soins à domicile pour
une personne âgée sont assurés en moyenne 2 à 3 fois par semaine,
de même que les repas chauds de la popote roulante. Les travailleurs
sociaux font tous de l'intervention psychor-sociale à domicile,,
tandis que les auxiliaires familiales fournissent les mêmes services
d'entretien, de support moral et d'accompagnement aux personnes âgées.
Puisqu'ils offrent les mêmes services de basé, y compris, ceux de
placement, c'est au niveau des activités ou services de soutien que
le s C.L.S.C. se différencient. Outre les ressources venant de groupes
locaux ou de projets particuliers mis en oeuvre sur le territoire
d'un C.L.S.C., peu d'activités de lôisirs ont été jusqu'à maintenant
organisées de façon régulière pour les personnes âgées. Seul le
C.L.S.C. Norman Bethune réserve un après-midi d'activités par semaine
pour un, groupe d'environ 20 personnes. •
Tableau 23. Services aux personnes âgées offerts par les C.L.S.C. et par des groupes locaux tîév.
Services Offerts i
C.L.S.C. Marigot C.L.S.C. N. Bethune C.L.S.C. Ste-Rose
•
.
Soins à domicile
. Evaluation de.toute deman-de
. Services santé: 2 à 3 fois par semaine par personnevaspect curatif
! surtout • Intervention psycho-socia-
. Evaluation de toute demande
. Services santé: 3 à- h heures par semaine;,
.par personne;nursing - Consultation médicale occa-sionnelle
. Intervention psycho-sociale
. Evaluation de toute demande
. Services santé: 2 à 3 fois par semaine par personne;besoins diveis^aide pour le bain... visite régulière du médecin une fois par semaine
.' 'Intervention psycho-sociale le: 1 jour par semaine
assistance et références* . aux ressources du milieu.
. Evaluation de toute demande
. Services santé: 2 à 3 fois par semaine par personne;besoins diveis^aide pour le bain... visite régulière du médecin une fois par semaine
.' 'Intervention psycho-sociale
Services à domicile . Auxiliaires-familiales • Auxiliaires familiales . Auxiliaires familiales
Services à domicile assistance (sauf les tra-vaux lourds), présence
. Service d* dépannage aide-ménagère, ménage
entretien ménager (sauf les travaux lourds)
. support moral, accompagne-ment, activités d'éducation.
travaux ménagers, compagnie, accompagnement
Ponote roulante . Repas chaud 2 ou 3 fois par semaine t
. coût: $0.50 (si possible)
» Popote dessert 18 pers. • (surtout francophones;
. 2 repas chauds par semaine
. coût selon les moyens
Services de soutien (connexes)
. Services de placement . Service de placement . Services de placement
Services de soutien (connexes)
. Activités occasionnelles . Activités organiséés au . . Activités occasionnelles
Services de soutien (connexes)
(fetes) . Activités de groupes
C.L.S.C.: . repas chaud 1.fois par se-maine, suivi de causerie» danse, cours de relaxation
• (20 pers., lin à 16 heures) . Activités de groupes locaux projets Canada au travail clubs Age d'Or et loisirs Association de locataires • Groupe juif (propres res* • sources)
1
^ (fêtes) . Activités de groupes locaux:
Services de soutien (connexes)
locaux: Centre, de jour (centre Providence) " ..." Projet P3L Clubs d'Age d'or
C.L.S.C.: . repas chaud 1.fois par se-maine, suivi de causerie» danse, cours de relaxation
• (20 pers., lin à 16 heures) . Activités de groupes locaux projets Canada au travail clubs Age d'Or et loisirs Association de locataires • Groupe juif (propres res* • sources)
1
Cours de préparation à la retraite (Commission sco-laire des Mille-Iles) Voyages organisés (gouv.) Clubs d'Age d'or.
rcncnnf'c avec las responsables (fcv. 7S)
75-
2. Soins â domicile au niveau du département de santé communautaire
Le programme soins à domicile au département de santé communau-
taire de la Cité de la Santé de Laval fournit principalement des
services post-opératoires (ou post-hospitaliers) à la population de
la Ville de Laval, Les patients sont généralement référés par
les infirmières de liaison des différents hôpitaux où ils ont été
traités. La population âgée ne représente cependant que.le quart de
la clientèle desservie par ce programme.
Le tableau 24 regroupe divers renseignements concernant le personnel
en place, les patients visités et les services .offerts. Le. per-
sonnel mobile employé à plein temps comprend quatre infirmières
et une physiothérapeute. L'attribution des cas à une infirmière
dépend de leur proximité et non pas de l'affectation particulière
d'un territoire de C.L.S.C. à chaque infirmière.
En ce qui concerne les patients âgés visités-au cours* de l'année
1977, la répartition des cas varie selon les territoires de C.L.S.C.:
c'est celui de Ste-Rose qui présente le plus faible pourcentage de
bénéficiaires (14.2%). La moyenne d'âge parmi les 65 ans et.plus
inscrits aux soins à domicile est de 74 ans, ce qui se rapproche de
l'estimation faite par le C.L.S.C. Norman Bethune pour sa propre
clientèle.
Tableau 24. Caractéristiques du programme de soins à domicile du département de santé communautaire (Cité de la Santé de Laval)
76-
Personnel (mars 1978) Temps complet • J
Temps partiel . Sur demande Nombre total de personnes
Chef de programme 1 0 0 1
Infirmière h 2/5 2 7
Magasinière 0 i s 0 1
Physiothérapeute 1 0 0 1
Secretaire 1 0 0 • 1
Nombre total de personnes 7 2 2 11
Patients (1977) Nombre % de l'ensï' des patients Age moyen
Répartition par C.L.S.C.
i • Mille Iles:
30$ . •
Patients âgés de 65 ans et plus
i
i "
123
•
2U.9 7U ans Marigot: 27.5?
N. Bethune: 28.3%
Ste-Rose: lU . 2%
"ype de visites pour 65 et+(l97i % Type de soins pour ^ l'ensemble des patients %
I Visites-infirmières Visites-physiothérapeute
92 8
Injections Solutés ïfcnsements Traitements Enseignements Phys iothérapi e
8.9 0-8
7U.0 3.1 1.1 '8.1
1 TOTAL 1 .
100 Rehabilitation Surveillance
O.h 3.6
. Moyenne de visites par jour par infirmière: 8
Moyenne de visites par an par patient :IL.3
i TOTAL 100.0
a % approximatif car le nombre depatients âgés de 65 ans et plus concerne^l'année 197"J alors que le total des patients se rapporte aux 11 périodes allant du 1 avril 1977 au 4 février 1978
er b pour les 11 périodes allant du 1 avril 1977 au 4 février 1978
Sources: .rencontre avec la responsable du programme •utilisation des statistiques disponibles au D.S.C. (Soins à domicile)
è
77-
Si l'on suppose que les soins reçus par l'ensemble des patients sont
proportionnellement les mêmes pour les personnes âgées, c'est
l'application de pansements qui requiert le plus de services. Il
faut noter .à cet effet que les soins à domicile du D.S.C. concernent
les soins de courte durée, les cas chroniques devant être pris en
charge par les C.L.S.C. eux-mêmes. ' > ' ' . ^ '
Cet aperçu des caractéristiques des programmes Troisième âge au -'
niveau du personnel, de la clientèle et des services offerts a l
souligné que les personnes âgées constituaient la<majorité.des
usagers de C.L.S.C., notamment pour les soins de santé adomicilé. Par
rapport aux pensionnaires d'institutions: ou dé 5residehces-*pour^ V»
personnes âgées (65 ans et plus), la population âgée suivie par les
C.L.S.C. présente un ratio de 0.18 pour les trois/C.L.S.C.' (Marigot:
0.12, Norman Bethune: 0.17, Ste-Rose: 0.99) pour les mois considérés.
Ainsi, il y aurait environ une personne âgée suivie à domicile^pour
cinq personnes en institution ou résidence. Que.'signifiè-;cè* ratio, en
fonction de. la-politique de maintien â do^dcile;.dës^p.eisotmes•••\âgées/^:V
et quels seraient les-besoins de la population -âgée-devënue-population—
6ible? . . . . . . • i • - O.V-. , .
78-
C. Les besoins de la population âgée
La multiciplicité des soins et des services à fournir aiix per-
sonnes âgées demande une schématisation de leurs problèmes et besoins.
La figure 6 tente donc d'identifier clairement les besoins de cette
population en les intégrant dans une vuë d'ensemble. Ainsi, trois - 97 niveaux peuvent être dégagés: santé physique, social et psychologique.
< - 'i' > • "
Chacun de ces niveaux comporte différents domaines d'intervention à
l'intérieur desquels sont exprimés des besoins spécifiques. La réponse *
à ces demandes dépend alors de plusieurs groupes ou équipes de travail
dont le partage des tâches doit être vu dans une'perspective "terri-
toriale" (lavalloise). y: " . . i* '
Rappelons que ce schéma ne constitue qu'une mise en forme des
observations faites par les responsables rencontrées dans les 28 . " .
C.L.S.C. etr au D.S.C., auxquelles ont été ajoutées des r é -
flexions tirées de lectures connexes. C'est donc à partir d'une
base â la fois pratique et théorique que sont soulignés les besoins
les plus pressants de la population âgée. Parmi cet éventail de
besoins, il faudra surtout identifier les demandes particulières
des personnes âgées de Laval dans la mesure où elles correspondent
à une situation bien déterminée et peuvent ainsi s'écarter de géné-
ralisations hâtives.
27. J. Montambault, op. cit., p. 2 28 La programmation '78 du Programme Troisième âge au C.L.S.C. Norman
Béthune ainsi que les grandes lignes de la programmation du C.L.S.C.1 Marigot nous ont aussi servi de références et seront citées au cours du travail; leurs principaux objectifs sont présentés à l'annexe VI.
Figure 6. Sché=a d'identification des besoins do la population âgûe lavalloise (cars 1978)
•ij \o
80-
1. Les priorités au niveau de la planification des services
Avant de considérer la distribution de services spécifiques, il
importe tout d'abord de mettre en évidence les difficultés ressenties
par les responsables de programmes au niveau de la planification
même de leurs activités. Il s'agit de priorités puisqu'on ne peut
imaginer d'action concertée sans que ne soient remplies les condi-
tions suivantes: *
a. connaître la population âgée du territoire;
b. dresser un inventaire des ressources disponibles; "t
c. assurer la coordination des services fournis ou à fournir.
C'est pourquoi le triangle "planification" englobe sur le schéma de
la figure 6 tous les aspects de la demande venant des personnes âgées.
a) Connaissance de la population âgée
Si l'objectif des programmes'Troisième âge est d'en arriver à
un dépistage systématique de la population à risque, il faut prendre
dès maintenant les moyens techniques pour connaître et.suivre .cette
population. : "
1) Analyses et enquêtes i
Exception faite d'une étude sur-les besoins en lits pour soins
prolongés^ et d'une autre concernant certaines caractéristiques de
la population desservie par un C.L.S.C?^ , peu de recherches n'ont
été menées jusqu'à ce jour concernant les personnes âgées de la Ville
de Laval.
29 P. LaRoche et c l . Sicotte, op. cit., 41 p.
30 J.-F. Chapdelaine, Eléments d'utilisation des données démographiques Programme 3 e âge. C.L.S.C. N. Bethune, juillet 1977, 13 p.
81-
C'est surtout l'identification des besoins de la population âgée
qui requiert la mise sur pied de recherches pouvant compléter
l'analyse tirée des donnéês de recensement et des statistiques de 31' * l'état civil. Des enquêtes ou d'autres formes de sondage menées à
l'échelle des C.L.S.C. s'avèrent dorénavant nécessaires pour cerner t-
de façon plus sure les besoins réels de la population âgée.
y 2) Système d'enregistrement
Les personnes âgées représentent actuellement plus de 40% de
la clientèle des C.L.S.C. et leur nombre augmentera sans doute au
cours des prochaines années. La manipulation .-mensuelle d'une
centaine de dossiers, l'exigence d'une mise à jour régulière et
la perspective d'une clientèle accrue poussant à l'établissement
d'un système d'enregistrement adéquat. / —
Ce système aurait l'avantage d'alléger la manipulation des dossiers
et d'assurer rapidement le renouvellement de l'information contenue.
A cette fin la collaboration entre le D.S.C. et les C.L.S.C. permet-
trait au premier de fournir l'aide technique nécessaire.
b) Inventaire des ressources disponibles
Outre les équipes des C.L.S.C., il existe plusieurs groupes,
projets ou centres s'intéressant aux personnes âgées. Afin de les
connaître, le Centre des Services Sociaux du Montréal Métropolitain
31 Au C.L.S.C. Norman, Bëthune, une enquête sera menée sous peu auprès de la population âgée (échantillon: 1/10) de deux secteurs de recen-sement: le questionnaire utilisé couvre les divers aspects des problèmes rencontrés par les personnes âgées
82-
a publié en juin 1977 un répertoire des ressources communautaires pour 32
le troisième âge, dont il faudra assurer annuellement la mise à
jour.
Le caractère temporaire ou particulier de certains groupes rend
cependant difficile l'inventaire complet des ressources du milieu.
Issus de projets gouvernementaux ou liés à des communautés ethniques
ou religieuses, ces groupes sont soit appelés à se dissoudre soit
relégués à leur milieu particulier. Cornue les activités qu'ils '
offrent peuvent être un complément utile aux services du C.L.S.C., il
appartient à ce*«dernier de les inciter a se manifester et d'établir
des contacts avec eux. • • . . • . v> - a - x - • . -• • . . . . . . ... , . -TvV. • • .
La constitution d'un fichier des groupes populaires tel que
prévu par le C.L.S.C. Norman Bethune, permettrait en ce cas de
suivre l'évolution des diverses interventions, d'en apprécier, le
taux de roulement et d'éviter la duplication des services s'adressant
à la population âgée. • .
c) Coordination des services
L'absence de coordination et par conséquent la perte d'efficacité
au niveau des services fournis résultent à la fois de la méconnais-
sance des ressources disponibles et du manque de contact avec les
groupes existants.
.32 Centre de Services Sociaux du Montréal Métropolitain. communautaires Troisième âge. Juin 1977. 97 p.
Ressources
83-
Si l'inventaire des ressources du milieu peut être fait par un
organisme encadrant (C.S.S.M.M.oou D.S.C.) et complété par les.
C.L.S.C., il revient â ces derniers d'établir des contacts avec
les autres centres ou groupes afin d'assurer la coordination de leurs
tâches respectives. Cette nécessité de composer avec le milieu va de
pair avec la planification interne des propres activités du C.L.S.C.
concernant la population âgée. C'est d'ailleurs l'orientation qui
se manifeste dans les programmes Troisième âge des divers C.L.S.C.
2. Les besoins au niveau de la santé physique . t
La disponibilité et l'organisation des soins et des services de
type médical varient largement en fonction de l'àpprôchê. adoptée:.*
curative ou préventive. .v.- \v. .r
a) l'approche curative "'•-•.--'V-'"-'-'
' L'approché curative ënglobe les domaines d'intervention sans
doute les plus connus et les plus institutionnalisés quant aux. .
besoins des personnes âgées. - ^
1) soins hospitaliers - Y '
. L'importance actuelle et future des besoins-de-la population
âgée en matière de soins hospitaliers a déjà fait l'objet d'études
particulières. Entre autes, celle de M.K. Rombout air niveau
canadien a souligné l'augmentation des besoins de soins de santé
chez les personnes âgées et la nécessité "d'explorer des solutions 33 autres que les soins hospitaliers".
33 Mary K. Rombout, op. cit., p. 32
84-
A l'échelle de Laval, l'étude de P. Laroche et de Cl.Sicotte pro-
posait en 1976 la création d'un comité régional (Ville de Laval)
d'admission des malades de soins prolongés et l'établissement d'un
réseau de soins et services à domicile pour les malades classés A^ 34*
de Ville de Laval. C'est donc vers une complémentarité entre les
soins hospitaliers et les soins à domicile que doit s'orienter
l'organisation des services médicaux destinés aux personnes âgées.
2) Soins à domicile
Les èoins à domicile constituent une sphère d'activité partagée
entre le D.S.C. et les C.L.S.C.: vu comme un réseau â deux niveaux
de soins (courte durée et prolongés), ce service exige donc une
répartition adéquate des tâches en fonction de la nature des soins
demandés.
Etant donné 1'affectation de 20 lits pour les courts séjours à'l'hôpital
de la Cité de la Santé de Laval, le travail du personnel des soins à
domicile du D.S.C. devra d'autant plus être réservé aux soins immédiats
pour les patients non hospitalisés .* La prise en charge des patients
exigeant" une attention suivie devra alors être totalement confiée aux
C.L.S.C., ce qui correspond à leur responsabilité telle que définie,
mais qui entraînera sans doute une augmentation du nombre actuel de
leurs clients âgés.
34. p. Laroche et Cl.Sicotte, op. cit., p. 28
85-
b) L'approche preventive
Le rôle préventif que voudraient remplir les programmes Troisième
âge n'est, en comparaison des services curatifs, que bien peu
développé. Parmi les services préventifs, .seul celui de l'aide
domestique n'est encore suffisamment organisé pour répondre aux
besoins venant d'une diminution des capacités physiques chez la'
personne âgée. ' .
1) Le domaine de la nutrition
Le domaine de la nutrition ne compte jusqu'à maintenant qirfun
service de type panacée, soit la popote roulante. Encore ce
service ne concerne-t-il qu'une vingtaine de bénéficiaires par C.L.S.C.
référés parce qu'ils ont des besoins particuliers dans ce domaine
sans être nécessairement dépourvus de ressources financières. '
Même s'il n'a pas de rôle d'information, ce service assure néanmoins
à certains un minimum de repas convenables et semble en partie
combler un besoin de contact avec l'extérieur. Son extension à une
fréquence quotidienne et pour une clientèle élargie est d'ailleurs
unanimement demandée par les responsables de programme.
Faut-^il développer le service et l'établir sur une base quotidienne?
L'importance de la clientèle éventuelle n'est pas définie, mais si
le besoin manifesté provient davantage des habitudes de la personne
âgée que de ses ressources, il serait utile de promouvoir parallèle-
ment les aspects d'information et d'éducation dans ce domaine.
86-
oc L'utilisation d un centre de jourJJ peut aussi compléter le type de
service offert par la popote roulante, sans que celle-ci devienne
l'activité dominante au point de vue nutrition..
2) Les carences en personnel et en locaux
Lorsqu'il s'agit de prévention, les services fournis comportent
au moins deux types d'activités: visites à domicile et cours à
encroit fixe. Ces deux types d'activités demandent cependant certaines
disponibilités en personnel, temps et espace: c'est à ce niveau que
les besoins des C.L.S.C. se manifestent davantage.
Selon le.tableau 21, seul le "(f.L.S.C. Ste-Rose pouvait compter sur
un médecin visitant régulièrement les personnes âgées inscrites au ..
centre. Dans les autres C.L.S.C., la poste.de médecin affecté à ,.
temps partiel au programme a été demandé pour l'année 1978 et',
devrait être comblé sous peu. C'est donc dire que le domaine du
contrôle médical n'est qu'amorcé pour la majorité des personnes
âgées de Ville de Laval ayant un dossier dans un C.L.S.C»
D'autre part, au niveau du conditionnement physique, les activités
sont très peu développées! l'intérieur même des C.L.S.C.: projet
de cours à Marigot, séance de relaxation à N. Bethune, manque de
locaux d'où absence de cours à Ste-Rose. Même si ce genre d'acti-
vités s'insère dans une politique de "mieux-être" pour la personne
35 Le territoire du C.L.S.C. Marigot compte déjà un centre de jour, -le Centre Providence St-Vincent-de-Paul
87-
âgée, il faut se demander s'il existe un besoin réel et s'il-ne peut
être satisfait par- d'autres groupes de travail. Malheureusement, la
participation aux activités existantes, même faible (20 personnes
au C.L.S.C. Norman Bethune),'ne constitue pas un indice satisfaisant
puisque les problèmes d'information et d'accès au centre peuvent
camoufler un intérêt latent.
Au niveau de la santé, physique des personnes âgées, l'approche préven-
tive s'avère donc encore mal définie tant au point de vue du contenu
des services à offrir que de l'importance des besoins à satisfaire.
3. Les besoins au niveau social .
Le problème le plus souligné par les responsables de programme,
et sans doute l'un desplus aigus pour les gens âgés, est celui de
lïisolement, de la solitude, de l'ennui. Si les soins et services
â domicile sont relativement bien assurés au point de vue santé et
aide domestique, l'aspect loisirs est par ailleurs beaucoup moins
bien organisé.
a) Activités
Le maintien à domicile d'une personne âgée ne signifie pas
seulement entretenir sa santé et son intérieur, mais aussi lui
assurer un "mieux-vivre". En ce sens, les activités organisées
dans son milieu doivent lui être communiquées et lui' être acces-
sibles.
88-
1) transport
Avant de rappeler les activités proposées ou demandées par les
personnes âgées, il faut souligner le problème important que pose
la question du transport, notamment à Ville de Laval. Outre l'uti-
lisation limitée de l'automobile ou le coût onéreux du taxi pour
une personne âgée, les problèmes de fréquence d'autobus ou d'inadé-36
quatiôn des trajets peuvent empêcher les gens âgés de profiter
de certains services"ou de participer à.certaines activités.
Les solutions à trouver dans ce domaine dépendent de l'urgence èt
de l'importance des projet-su II est certain qu'une action à-long. ,
terme menée auprès de la compagnie de transport en commun ou visant
à une entente avec un réseau d'autobus scolaires permettrait non
seulement de faciliter l'accès au C.L.S.C., mais aussi le déplacement
des personnes âgées sur tout le territoire lavallois.
2) ressources locales et auto-animation " V »
Qui répond aux besoins de la population âgée en matière d'activités
de loisir? C'est dans ce domaine surtout que les ressources locales
peuvent être mises à contribution, puisque les clubs sociaux (Age
d'or, etc...), les centres de jour (Centre Providence sur le
territoire de Marigot) et les projets populaires (PIL, Nouveaux
36 Le territoire de Marigot est pratiquement divisé en deux par le fait que les trajets d'autobus ne traversent pas le boul. des Laurentides; ainsi le centre de jour Providence ne peut des-servir que la moitié ouest de la population.
89-
horizons, etc...) offrent déjà des activités qu'il suffit de faire
connaître à la population âgée. Comme il a été noté précédemment,
l'inventaire èt la coordination des ressources disponibles au niveau
local permettront aux C.L.S.C. de mieux apprécier les besoins non
satisfaits en matière de loisirs. . • t
Deux formes particulières d'organisation des activités pourraient
répondre davantage aux besoins d'une population en majeure partie
autonome: le centre de jour et l'auto-animation des personnes
âgées. Le centre de jour est généralement vu par les responsables .
de programme comme un service pertinent à offrir à la population
âgée. Comme la dimension sociale du centre permet de combler de
multiples besoins, une entente avec le centre existant - telle
qu'amorcée par le C.L.S.C. Marigot - ou la création d'un centre
judicieusement si-tué - telle que souhaitée au C.L.S.C. Norman
Bethune - pèrmettraient d'assurer une base stable de services dans
le domaine des activités de loisirs pour les personnes âgées. - .
Le rôle d'initiateurs des C.L.S.C. serait sans doute mis à profit
dans une autre sphère: la promotion d'activités menées par les
personnes âgées elles-mêmes.
Les clubs de l'Age d'or remplissent déjà une partie, de cette fonction,
mais de nombreuses possibilités restent encore ouvertes dans ce
domaine pour les C.L.S.C.
90-
b) Placement .
Lorsque le maintien à domicile n'est plus possible, la nécessité
d'un placement fait souvent surgir les multiples problèmes liés à
l'admission dans un centre d'accueil ou dans un centre hospitalier
de soins prolongés. Plus que tous les autres, ce problème a soulevé
l'attention des responsables puisqu'un sous-comité de la table de
coordination des ressources pour Ville de Laval s'est attaché à ce
problème au cours de l'année ;1976. V
En 1978, le problème reste entier et mène à des solutions ad hoc.
Si l'on schématise ce problème en le rattachant à la liberté de
choisir ses pensionnaires pour un centre d'accueil, c'est nécessai-
rement vers une solution de compromis et d'ententes particulières
avec les C.A. que devront s'orienter les C.L.S.C., en plus de
s'adresser au Centre des services sociaux du Montréal métropolitain
ou au Bien-être municipal de Laval.
Si une meilleure distribution des ressources à l'intérieur de chaque 37 • C.A. demeure souhaitable, peut-elle être obtenue sans une entente
formelle entre les parties, sur les procédures d'admission? Trop
d'énergies sont perdues à régler ces questions•cas par cas^ar manque
de politique globale. Ne faudrait-il pas alors systématiser la tâche
et créer un centre de coordination Laval pour ce problème de placement
37 P. Laroche- et Cl.Sicotte, op. cit., p. 28
91-
4. Les besoins au niveau psychologique
La politique de maintien à domicile pour les personnes âgées
n'est pas sans poser des exigences au niveau de leur bien-être
psychologique,
a) Les exigences du maintien à domicile
Il est sans doute difficile d'évaluer l'impact réel au point de
vue psychologique de certains services que pourraient offrir les
C.L.S.C. Cependant c_es services peuvent être vus comme des;services
d!appoint pour les soins déjà donnés au niveau de la santé physique.
L'aide domestique fournie par les auxiliaires familiales procure
déjà un certain appui moral aux personnes âgées restant à domicile.
Il semble aussi y. avoir eu au C.L.S.C. Mille-Iles un service télé-
phonique qui permettait de rejoindre quotidiennement les gens âgés
inscrits au centre. ;
Le service le plus souvent mentionné par-les responsables de programme
est celui d'une garderie permettant aux familles responsables de
parents âgés de prendre des vacances ou de partir pour--une journée. r i?
Si l'on se rappelle les estimations du tableau. donnant entre
20% et 30% de personnes âgées habitant chez un parent, ce service
semblerait répondre à un besoin particulier de la population laval-
loise. Avant d'entreprendre sa mise sur pied, il importerait toutefois
d'établir des estimations plus sures pour chacun des territoires
concernés. v
; 92-
b) L'intervention psycho-sociale
L'intervention psycho-sociale constitue un service en quelque
sorte "généralisé" puisqu'il est offert par les trois C.L.S.C.
Pratiqué à domicile, c'est un service individuel et nécessairement
limité à un petit nombre de patients. Le sens du terme "intervention
psycho-sociale" peut cependant être élargi à deux autres types
de services: les soins psychiatriques et la préparation à la retraite.
• * •
1) les soins psychiatriques
Dans son étude sur les hôpitaux et les personnes â g é e s , . .
Rombout souligne qu'en termes de jours d'hospitalisation, les
maladies mentales constituent "la raison majeure d'hospitalisation
dans des institutions de soins de santé parmi le secteur des ^ 38 • personnes âgées de la population canadienne" En ce qui concerne la
population lavalloise, les cas de troubles mentaux chez les
65 ans et plus représentaient en 1972-73, 5.6% des cas attribués à
ce groupe de diagnostics dans les centres hospitaliers de soins de
courte durée et 4.9% dans les centres hospitaliers de soins 39
prolongés . Au niveau des soins de- santé mentale, la population
âgée de Laval est donc légèrement surreprésentée par rapport a
son importance au plan démographique (3.9% en 1971). 38 Mary K. Rombout, op. cit., p. 13 39 Source: M.A.S., Données sur. la santé mentale, 1971-1975
Nous, n'avons retenu que les années 1972-73 pour pouvoir établir une comparaison avec les données des centres hospitaliers de soins prolongés.(1971-73).
93-
La proportion des cas de troubles mentaux parmi l'ensemble des
diagnostics (centres hospitaliers de soins de courte durée)
était en 1974 de 1% chez les 65 ans et plus et de 0.9% pour la popu
lation totale. En ajoutant une estimation des cas dans les centres
hospitaliers de soins prolongés, ces pourcentages s'élèvent respec-
tivement a 1.4% et 1.3%. Les troubles mentaux ne semblent donc
pas constituer le groupe de diagnostics le plus important quant au
nombre de cas, mais ils demeurent le premier.' groupe pour ce qui
est du séjour moyen d'hospitalisation (figure 3). ^
Les problèmes de santé mentale chez les personnes âgées peuvent
être vus sous'deux autres angles: la situation psychologique, des
pensionnaires d'institutions et les soins à domicile: pour les
ex-patients d'hôpitaux. Il faut en effet souligner que les pour-
centages obtenus concernent les cas d'hospitalisation et que n'y
sont pas inclus les cas moins graves de personnes âgées ayant "
subi une détérioration de leur état psychologique, mais résidant
dans un centre d'hébergement. Par ailleurs, la-responsabïlitë/de
suivre une pérsonne âgée après son hospitalisation pour*troubles
mentaux peut être confiée à un C.L.S.C., ,ce qui demande des soins
à domicile particuliers pour lesquels le centre ne dispose pas -
toujours de l'aide et des moyens requis. C'est donc vers des
services adaptés à la population âgéejtant celle vivant en insti-
tution qu'à domicilejque pourraient s'orienter les soins de santé
mentale au niveau du territoire lavallois. *
94-
2) La préparation à la retraite
Le rôle préventif des C.L.S.C. se manifeste surtout dans l'intérêt
que portent leurs programmes Troisième âge à la population des 50-64
ans. Comme les 65 ans et plus d'aujourd'hui expérimentent en quelque
sorte la politique actuelle à l'égard de la population âgée, c'est
vers le.groupe à venir que se portent les "espoirs" d'une vieillesse
"améliorée".
A ce niveau, les consnissions scolaires et autres groupes éducatifs
semblent avoir pris l'initiative de cours préparatoires. Quel
type de coopération ces différents organismes d'éducation attendent- •
ils des C.L.S.C.? Si l'information sur les services gouvernementaux
existants peut être de nature objective, c'est surtout sur une
aide et un suivi de nature psychologique que doit s'appuyer la prépa-
ration à la retraite. Les objectifs et le contenu de cours de pré-
paration à la retraite répondent-ils cependant aux besoins d'une
future population-cible?
5. Les besoins en personnel (tableau 25)
Les besoins exprimés tant au niveau de la santé physique qu'au
plan social et psychologique peuvent être traduits en partie par les
demandes de personnel faites par les C.L.S.C. Selon le tableau 25,
le personnel régulier des C.L.S.C. affecté au programme pour
personnes âgées devrait être doublé pour satisfaire aux exigences
du maintien à domicile.
C .L. S.C. MARIGOT N. BETKUME U.L .t>.u. Sl'Jbi-rtOSE Besoins en personnel8. Poste
de- ^ mandé
Nom-bre Caractéristique Poste de- . mande
Nom-bre Caractéristique Poste ae-
mandé Nom-bre Caractéristique
TOTAL (effec-tifs)
Auxiliaire familial (e) F X h -
i x - U +
H X 2 gros travaux . x 1 i T. complet x •f - . 3
Infirmier(e) X 1 en prévention x 2 1' en préven-tion
X i soir et fin de semaine *'
• 3 +
Médecin (soins à domicile) X 1 Ta poste accepte X 1 2/5 temps • 2
Or gani s at eur(trice) communau-taire X 1 T.complet X 1
Animât eur (-t r i -ce) socio-cul-turel; T.compLe't X 1 - 3
Secrétaire au programme X 1 - X 1 - 2
Technicien(ne) en assistance sociale X . 1 T. complet X 1 conseillerte )
so H ( } 2
Travailleur(euse) communautaire X 1 - x 1 • 2
Travai11eur (euse) social (e) X 1 poste accepté 1
Responsable de programme • '..V x ; 1 3/5 temps 1
Nutritionniste x : 1 ' 2/5 temps 1
Agent de liaison .1 2/5 temps 1
TOTAL (effectifs) 13 11 1+ 25+
a Le pr.ogramras .dfts. soins k jJojciûile. au D.S.C.(non intégré au tableau) aurait besoin de 2 auxiliaires familiales et d'un accroissement au personnel miirmier .• b poste accepté: poste pour lequel l'administration a donné son accord et qui a fait l'objet d'une riise en candidature vo
Goureco : r-irriid. n' ontr? fourni s par les responsables de prograizr.©. ~ ' " '
96-
Les besoins se font surtout sentir au niveau des services sociaux et
communautaires où le personnel à plein temps fait défaut. De plus,
l'aspect continu des services de santé est mis en évidence par la
demande d'un médecin attaché au programme pour personnes âgées et
d'infirmières auxiliaires; Enfin, certains postes particuliers,
tels nutritionniste et agent de liaison, soulignent l'approche'.
globale vers laquelle tendent les programmes pour personnes âgées. • - V
" ' l'iv '' ' •
En se rapportant aux observations faites, il semble donc que les
besoins de la population âgée lavalloise se rattachent aux diverses
constatations venant d'études plus théoriques dans le domaine.. .
Cependant, les traits particuliers de cette population ainsi que ses
demandes spécifiques demeurent encore les.iindicateurs de premier
plan pour toute démarche entreprise au niveau des soins et des-services
aux personnes âgées. C'est aussi dans la mesure où sont connus les .... ,. •- u.y ' '
besoins et les ressources du territoire que les programmes concernés
peuvent davantage trouver.une cohérence interne et s'articuler/. '
entre eux. •'•
97-
: CONCLUSION
Représentant près de 4% de la population lavalloise en 1971, les
personnes âgées de 65 ans et plus ont connu au cours des dernières
années une augmentation numérique et relative qui se poursuivra
sans doute durant la prochaine décennie. Leur situation socio-
économique fait par ailleurs ressortir des traits communs: propor-
tion de veuves dépassant 45%, revenu moyen inférieur de.pçès de
moitié à celui de l'ensemble, accroissement de l'hébergement.hors - . . i
famille d'environ 15%-par rapport aux 50-64 ans.
Dans le domaine de la santé, la surreprésentation des "65 ans et
plus au niveau des admissions et des jours d'hospitalisation est
notable pour les résidents de Laval. D'autre part, les maladies
ischémiques du coeur et cérébro-vasculaires dominent nettement parmi
les causes de mortalité touchant la population âgée lavalloise.
Dans l'ensemble, cette population est donc concernée par les pro-
blèmes de veuvage, de solitude, de précarité économique et de
détérioration physique généralement mentionnés, mais quels.sont
ses besoins particuliers? •.;*•• » »
Le rôle des C.L.S.C. face au Troisième âge a déjà été analysé en
fonction de trois dimensions: prévention, intervention et coor-
dination avec d'autres ressources et leur action spécifique poussée 40 vers une meilleure connaissance des clientèles à desservir
40 0. Boudreau et D. Carrier, op. cit., p. 41
Au niveau de Laval, les services offerts par les C.L.S.C. touchent
surtout - jusqu'à maintenant - les besoins en santé physique et en
aide doraest-ique de la population âgée. S'il est certain que les
approches mentionnées restent globalement valables, il importe
d'en préciser les exigences. Le maintien à domicile, vu en
fonction des différents groupes culturels, économiques ou physiques
que comprend la->population âgée de Laval, doit en effet être
adapté â la diversité d'aptitudes au vieillissement pressentie.
Dans une perspective plus globale, le sens d'une politique de
maintien à domicile se rattache à tous les efforts de non-ségré-
gation vis-à-vis de ces nouveaux marginaux, les personnes âgées:
"Il faut que nous acceptions de changer, de vieillir, sans que ce mot évoque nécessairement chez nous une source d'angoisse permanente. Il faut que nous commencions à contester, dès aujourd'hui, un régime obsédé- par la jeunesse et la consommation.
Al Hubert de Kavinel, loc. cit.
99-
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ANNEXE III
Perspectives démographiques pour Ville de Laval selon deux antres hypothèses
Il s'agit de deux séries de perspectives provenant de méthodes
autres que celle employée au tableau 3 (p. 12): .
1. Méthode utilisant les niveaux de mortalité de la population
du Québec
2. Méthode présentant une hypothèse de migration nette positive
Pour la première méthode, nous avons posé l'hypothèse que seule la mortalité affectait l'évolution des effectifs de personnes âgées et qu'elle était pour la.population âgée lavalloise.de même niveau que pour celle du Québec. En ce qui concerne la' seconde méthode, nous avons ajouté a cette hypothèse sur la mortalité une autre hypo thèse à l'effet qu'il y aurait une migcation nette positive pour la population âgée lavalloise (voir tableaux suivants). ' ^
Les résultats donnent des effectifs supérieurs à ceux du tableau 3 (p. 12) pour l'année 1991 selon la première méthode et pour les années 1986-1991 selon la seconde. Les perspectives pour, lés ter-ritoires de C.L.S.C. peuvent être calculées en utilisant ces résultats et les proportions moyennes de l'annexe II.
1-1 rerspectives aeinograpniques pour xes groupes ages ue j5 aits ut pa.ua, sexuu le. u^xe, j.? / 6-l^j.. Ville de Laval, population au premier juin (depuis 1971), Méthode utilisant les niveaux de mortalité
'' de la population du Québec
Groupe • d'âges
1971 Recensement)
1976 . 1981 1986 1991 Groupe
• d'âges M F T M F T M. F T . M F T M F T
55 à 64 ans 5670 5535 11205 7328 7151 . .1.447£ 10140 10079 20219 13256 13415' 26671 14753 15558 30311
65 à 69 ans 1565 i960 3525 1991 ; .*•>
2180 4171 2562 2806 5368 3324 i
3686 7010 48o4 5526 10330
70 ans et plus 2040 3235 5275 3796 3732 i 652f '3811 5154 8965 4974 684o II81U 5867 8434 14301
Total des per-sonnes âgées de 65 ans et pi 11R
3605 5195 8800 4787 _ ' 1
5912 1069s 6373 7960 14333 8298 10526 18824 10671 13960 24631 Total des per-sonnes âgées de 65 ans et pi 11R
3605 5195 4787 _ ' 1
5912 6373 7960 8298 10526 10671 13960
% de la popu-^ lation totale 3.1 U.6 3.9 3.9
• r
4.8. •4,3 4.8 6.0 c ^ 5.7 7.4 6.6 6.8 9.1 7.9
a Hypothèse: les niveaux de mortalité des 50 ans et plus de Laval et du. Québec sont semblables. A partircdes tables de mortalité pour '70-72 et'84-86 et des probabilités de survie pour*76 et "81, nous avons calculé les survivants Z , puis appliqqé le^ rapports^Z '/•£ Z aux effectifs des groupes d'âges; pour les âges élevés (70 ans et nous avons utilisé la moyenne des rapports. entre-ce groupe et les 55-69. ans, de 1961 à 1971.
(Réf.: L. Henry ». Perspectives démographiques. INED, 1973)'. b La population totale est celle du tableau 3 (p. 12) Sources: Statistique Canada, Recensements fédéraux (1er juin) 1971 et 1976 (données partielles)./ Bureau de la
statistique du Québec, Tendances passées ét.perspectives d1 évolution de là mortalité au Québec, Série: Analyse et prévision démographiques* vol. 6, Québec, 1976
1-2 . ~rsp ve:- —7iog-_r..iqu„ pou. — s g res ai— -e , w 19S~. Ville de Laval, population au premier juin (depuis. 1971) Méthode présentant une hypothèse de migration nette positive.3
Groupe d'âges
1971 (recensement)
1976 1981 1986 1991
Groupe d'âges M F T M F T M F. T M F T M F T
55 à 6b ans 5670 5535 11205 7363 7^ 39 11*802 10272 I060I* 20876 1361*9 11*10} 2775C 1558c 16553 3213:
65 à 69 ans 1565 i960 3535 2081 233U 1*1*15 2692 3036 5728 UOIE Iblt 5028 5999 11027
70 ans et plus 201+0 3235 5275 2861* ^055" 6919 3897 51*66 9363 5lhc 725S 1239$ 6192 9033 15225
Total des per-sonnes âgées de 65 ans et plus
3605 ' 5195" 8800 U9U5 6389 11331* 6589 8502 15091 859e 11277 1987^ 11220 15032 26252 Total des per-sonnes âgées de 65 ans et plus
3605 ' 5195" U9U5 6389 6589 8502 859e 11277 11220 15032
% de la popu-lation totale
3.1 b.6 l*-.0 5.2 .li.6 k.9 6.1* 5.7 6.0 7.9 6 ^ 7.2 9.8 M
a hypothèses: 1) les niveaux cje jtfbjrtalite des 50 ans et plus de Laval et du Québec sont semblables 2) la structure par âgé des migrants de J^aval'se compare à celle des migrants internes du Québec (.1966-71) 3) la part de la migration dans lfaccroiss.ement total de la population reste constante et est égale à
celle de la période 1966-71, soit 61.3% Pour chaque année considérée, les effectifs des groupes d'âges sont augmentés du nombre estimé de migrants pour la période venant de se terminer; 'ces' nouveaux effectifs sont ensuite soumis à une certaine mortalité selon la méthode du tableau 1-1.
b la population totale est celle du tableau 3 (p. 12) ' ^ Sources: Statistique Canada, Recensements fédéraux (1 r juin),1971 et 76 (données partielles). g Bureau de la Statistique du Québec, Tendances passées et perspectives d'évolution de la mortalité au Québec, Série: 1
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/ \ N Y î T T
DieLixbuUu.: prvu^ututj.x^ de pop-^wioi. -.«./al-w-we p-- ker. - , ire C.l .J. , ce ns _ age— Ville de Laval, 1961-1971
Mille-Iles Marigot Norman Bethune J
Ste-Rose
Groupe d'âges 1961 1966 1971 Mby. 1 9 6 1 1966 1971 Moy. 1 9 6 1 1966 1971 Moy. 1 9 6 1 1966 1971 Moy.
% % % % % t * % % % * % % % % %
5 5 - 6 4 ans M 2 0 . 2 1 9 . 6 1 9 . 9 1 9 . 9 3 0 , 4 3 0 . 9 2 9 . 2 3 0 . 2 2 8 . 4 2 8 . 7 2 9 . 7 2 8 . 9 2 1 . 0 2 0 . 8 2 1 . 2 2 1 . 0
F 1 8 . 5 1 8 . 4 I T - ? 1 8 . 1 3 1 . 2 3 3 . 4 3 1 . 1 3 1 . 9 2 8 . 5 2 8 . 9 3 0 . 6 2 9 . 3 2 1 . 8 1 9 . 3 2 0 . 8 2 0 . 7
6 5 - 6 9 ans M 2 0 . 9 1 8 . 8 1 7 . 1 1 8 . 9 • 2 9 . 6 3 2 . 3 2 7 . 7 2 9 . 9 2 6 . 7 2 5 . 5 3 1 . 4 2 7 . 9 2 2 . 8 2 3 . 4 2 3 . 8 2 3 . 3
F I 5 . 5 1 9 . 4 .t • •
1 7 . 2 1 7 . 4 3 0 . 8 3 2 . 1 2 8 . 6 3 0 . 5 2 9 . 0 2 7 . 9 3 2 . 3 2 9 . 7 2 4 . 7 2 0 . 6 2 1 . 9 2 2 . 4
70 ans et plus M 1 8 . 0 2 0 . 8 1 8 . 9 1 9 . 2 3 1 . 0 ' 2 8 . 7 2 6 . 6 2 8 . 8 2 5 . 6 2 9 . 2 2 6 . 6 2 7 . 1 25 . 4 2 1 . 3 2 7 . 9 2 4 . 9
F 1 7 . 7 1 9 . 3 1 4 . 8 s 1 7 . 3 3 3 . 4 3 0 . 3 2 2 . 8 2 8 . 8 2 7 . 8 3 0 . 8 4 2 . 8 3 3 . 8 2 1 . 1 1 9 . 6 1 9 . 6 2 0 . 1
Ensemble de la population13
T 2 1 . 9 2 2 . 5 2 0 . 6 2 1 . 2 3 1 . 7 3 1 . 2 2 8 . 1 2 9 . 6 2 9 . 7 2 8 . 8 3 0 . 1 2 9 . 4 1 6 . 7 1 7 . 5 2 1 . 2 1 9 - 8
a
a Calcul pour chaque territoire de C.L.S.C. Qt selon le sexe: Effectif d'un groupe d'âges / Effectif du même groupe d'âges pour l'ensemble des C.L'.S.C. X 100
La somme des % par groupe d'âges et par sexe pour chaque année' et pour la moyenne est donc égale à 100. Les perspectives de: tableaux 4 à 7 ont été obtenues en multipliant les résultats du tableau 3 (Ville de Laval) par les % moyens (par groupe d'âj et par sexe) pour chaque territoire de C.L.S.C.'-
«
b Calcul des % sexes réunis. Au niveau des perspectives, ce sont les proportions de 1976 (données provisoires): qui ont été utilisées (soit Mille-Iles: 19.8%, Marigot: 27.6%, N. Béthune: 28.9%, Ste-Rose: 23.7%) ainsi que les taux de masculinité (Population masculine / Population totale) de 1971 pour chaque territoire de C.L.S.C.
H O Source: Statistique Canada. Recensements fédéraux (1er juin) 1961, 1966, 1971 f*
1U5-
ANNEXE III
Revenu moyen pour 15 ans et plus et pour les 65 ans et plus selon le sexe et la catégorie de personnes. Ville de Laval et territoires de C.L.S.C. 1971
Les revenus moyens des chefs de famille âgés de 65 ans et plus ne représentent que 56% de ceux des 15 ans et plus chez les hommes et 87% chez les femmes. Ces dernières ont cependant un revenu bien inférieur (38%) à celui de la population masculine parmi les 15 ans et plus. Au niveau des territoires de C.L.S.C., on note surtout un revenu moyen plus important pour les hommes âgés de 65 ans et plus a Norman Bethune et pour les femmes du même âge à Mille-Iles.
Mcme si les revenus moyens des personnes ayant un revenu sont inférieurs à ceux des chefs de famille, les proportions 65 ans et plus / 15 ans et plus -restent les mêmes pour le sexe masculin. Elles baissent cependant d'environ 25% pour la population féminine, le revenu moyen des femmes chefs de famille âgées de 65 ans et plus étant 1.5 fois supérieur a celui de 1*en-semble des femmes âgées. C'est la population âgée féminine de Marigot qui a le revenu moyen le plus- bas, équivalant au cinquième de celui d'hn homme chef de famille âgé de 15 ans et plus pour le même territoire. Il faut cependant rappeler qu'il s'agit de revenus moyens et que les diffé-rences peuvent être notables d'un secteur de recensement à l'autre.
Ville de TERRITOIRES DE CLSC Laval Mille-Iles Mar igot N.Bethune Ste-Rose
POPULATION AGEE DE 15 ANS ET PLUS M F M F M F M- F M y
Chefs de famille: " - •
% parmi les 15 ans et plus revenu moyen ($)
67.3 8899.
3.8 62.5 9861.
3.Il 3828.
68.2 81+00.
J+.o 3212.
68.1+ 9277.
1+.0 31+1+8.
69-8 8105.
3-5 3307.
. b Personnes ayant un revenu % parmi les 15 ans et plus revenu moyen ($)
88.1 7711.
1*8.8 2989.
81+. 8 8337.
1+6.5 301+2.
89.2 7307-
1+9.8 3080.
89.u 8023.
52.2 298U.
88.5 7169.
Ui*. 5 2 7 9 3 .
POPULATION AGEE DE 65 M S ET PLUS Chefs de famille
% parmi les 65 ans et plus0
revenu moyen ($) 69.7
U988. 6.7 2958.
69.2 5157.
6.0 3737.
72.5 U511.
8.2 2591.
69.1 5763.
5.6 68.0 U29l*.
6 . 9 2 9 5 5 .
Personnes ayant un revenu: 98.8 3965.
•
% parmi les 65 ans et Ï>1US revenu moyen ($)
i 1
98.9 10+38.
96.7 1878.
97.7 lil*68.
98.0 2035-
100.0 l+lî+8.
97.8 1750.
98.7 1J985.
9**-9 1880.
98.8 3965.
^ 97- 0 189'!.
En incluant les chefs de famille à revenu nul Revenu de toutes sources (y compris sources publiques et pensions) Coran* Jes données proviennent des bandes sommaires du recensement, les pourcentages ne ne correspondent pas parfaitement à ceux calculés à partir des statistiques de bulletins: de recensement.
er • ources: Statistique Canada. Recensement fédéral du 1 juin 1977. Bandes sommaires au r.^.on. «.fctoprq He recensement. Compilation spéciale, I.N.R.S.
jsrr
.1 0 6 -ANWEXI: iv
Méthode de la population-type pour la fréquentation hospitalière
Afin de rendre comparatifs les taux de f: r-'quentation hospitalière pour les 50 ans et plus de Laval et de la Région 6A, nous avons utilisé la méthode de la po-pulation-type. Cette méthode consiste à choisir une structure par age commune pour comparer des taux obtenus au niveau de doux ensembles de population. Ainsi, dans le tableau suivant, la structure par âge de la Région 6A a été choisie comme structure-type; les taux de fréquentation hospitalière pour les 50 - 64 ans et les G5 ans et plus de Laval lui ont été appliqués afin d'obtenir de nouveaux taux pour les 50 ans et plus de cette région (taux soulignés). Ces taux sont donc comparables aux taux réels pour les 50 ans et plus de la région 6A et permettent d'apprécier l'importance relative de la fréquentation hospita-lière parmi la population âgée lavalloise.
Ville de Laval Région so ci o-Sanitaire 6a (Montréal métropolitain)
Sexe Sexe Sexe s Sexe Sexe Sexes masculin f éminin réunis masculin féminin réunis
npulation âgée de 50 ans^et plus au 1er juillet 1974:
1) .groupe des 50-64ans 2) groupe des 6^ans et-plus
121*95 4065
12135 5909
24330 9974
147671 72311
170441 .108807
31811P 1811 ir«
TOTAL 16260 18044 34304 219982 279248 499230
1 " 1 aux de fréquentation hospita-
ière pour l'année 1974: . (&)
1) groupe des 50-64ans 2) groupe des 6[>ans et plus
l4o.55 253.14
119.49 18 9.03
130.05 215.16
147.86 247.96
125-45 174.02
135.80 203.
TOTAL 168.70 142.26 15^-79 180.77 144.38 160.4:'
Nombre d'admissions selon la éthode de la population-type:
1) groupe des 50-64ans 2) groupe des 65ans et plus
1803 1008
1522 1028
3305 2030
20755 18305
20366 20568
41370 38969
TOTAL . 2811 2550 5335 39060 40934 8033:
..aux comparatifs de fréq." hosp. pour les 50 ans et plus: en 172.88 l4i.32 155.52 177.56 146-59 160.9 ..aux comparatifs de fréq." hosp. pour les 50 ans et plus: en
a Estimation a partir des données municipales de 1974 et 1975 pour Ville de:-Laval, b Taux présentés au tableau 16
Le nombre est obtenu en multipliant les taux de fréquentation hospitalière pour les 50-64 ans et les 65 ans et plus de la région 6A par les effectifs de ces mêmes groupes d'âges à Ville de Laval [col. V. de Laval); on a fait l'inverse pour la col. Rég. 6A. Nombre d'admissions selon la méthode de la popu3ation-type/population du groupe , d'âges considéré.. J \
cuir ces : M.A.S. Projet: Requête des D.S.C. de la région 6A. Fulner santé-entrée 3 974) A </ | (J93-413, 29 janvier 1977) ^ /J' '! C. Dahmen, dir. Dossier regional 06A de planification santé. Tableaux 1.3 f et 3.1.4 . J t . "
—« . .«r*.-. s, j*** »-
.-» . f
ANNEXE V Distribution des admissions selon le groupe de diagnostics et le sexe pour les uoins de 65 ans et les 65 ans et plus. Ville de Laval, 1974-75. 107-
Population âge e de moins de Population âgée de 65 ans 65 ans et plus !
Groupe de diagnostics (code Cima, 8ième revision)
Nombre d'ad-missions (mo-
Proportion se-lon le sexe
Nombre d'ad-missions ( mo-yenne 1974-75!
Proportion selon le
yenne 197^-75) M F '
Nombre d'ad-missions ( mo-yenne 1974-75!
M F
1. Maladies infectieuses et parasi-taires.
334 0.520 0.480 16 0.406 1
0.594!
2. Tumeurs 1276 0.250 0.750 312 0.559 0.44l
Maladies endocriniennes de la nutrition et du métabolisme.
305 0.440 0.560 55 0.330 0.670 1
i. Maladies du sang et des organes hématôpoiétiques.
97 0.466 0.534 20 0.400 0.600
5. Troubles mentaux 397 0.425 0.575 26 0.231 0.769
6. Maladies du système nerveux et des organes des sens
945 0.521 0.479 163 0.314 0.686
T. Maladies de l'appareil circula-toire.
1531 0.601 0.399 552 0.509 O..491
8. Maladies de l'appareil respira-toire.
1715 0.528 0.472 128 -
0.551 0.449
9- Maladies de l'appareil digestif 2603 0.522 0.478 266 0.511 0.48c
0. Maladies des organes genito--urinaires.
2020 0.282 0.718 184 0.675 0.325
"1. Maladies de la peau et du tissu sous-cutané
400 0.483 0.517 22 0.326 0.674
12. Maladies du système ostéo-muscu-laire et des tissus injonctifs
1083 0.534 0.466 57 0.339 0.661
13. Anomalies congénitales 469 0.565 0.435 3 0.167 0.832
4. «
Symptômes et états morbides mal définis
543 0.472 0.528 65 " 0.597 o . 4 o :
5- Accidents,empoisonnements,trau-matismes;causes externes
1344 0.662 0.338 111 0.341 0.65S
6 x . a Rubriques supplémentaires 1174 0.130 0.870 92 0.326 0.674
Tous groupes de diagnostics 16236 0.457 0.543 2072 0.487 0.513,
1
a Examens spéciaux, états non-morbides (nouveaux-nés exclus) b A l'exception des complications de grossesse et d'accouchement, des causes de mortalité^ j
' *a perinatale et des nouveaux-nes
Sources: M.A.S. Projet: Requête des D.S.C. de la région 6A. Fichier santé, entrées J 1974 et (J.93-413. 29 ianvier 1977) L •
ANNEXE VI Vue d'ensemble des programmes Troisième age au niveau des objectifs. C.L.S.C. Marigot et Norman Bethune, février 1978
Programme du C.L.S.C. Marigot
Objectifs généraux
I- Améliorer les conditions de bieii-être (physicue, psycholo-gique, matériel) des personnes âgées
II- Favoriser le maintien et/ou développement de l'autonomie de la personne âgée
III- Permettre une meilleure utilisation des ressources
Objectifs spécifiques
1.1 Atténuer les problèmes reliés â la vieillesse, l'isolement et a la dépen-dance (activités: approche attentive et adaptée intervention multidisciplinaire; amélio-rer la vie sociale)
2.1 Favoriser l'utilisation du C.L.S.C. pour des activités
2.2 Diminuer les demandes ne servant qu'à combattre l'isolement (activités: rendre accessibles les ress. phys. et humaines du C.L.S.C. et/ou du
réseau; offrir une aide technique; développer une vie communautaire)
3.1 Généraliser la reconnaissance des droits sociaux des personnes' âgées (activités: sensibiliser les personnes âgées et les organismes; susciter le désir de regroupement pour les problèmes collectifs)
favoriser, a tous les niveaux, la reconnaissance de la personne âgée gme partis' intégrante de la société.
Programme du C.L.S.C. Norman Bethune
Objectifs généraux Obj ectifs spécifiques
Utilisation des ressources hu-maines et matérielles de façon adéquate dans les soins et ser-vices rendus
Connaissance des groupes popu-laires du territoire du CLSC
Collaboration avec certains groupes populaires
Utilisation effective des g ressources de 2 ligne
-Connaître la situation et les besoins des personnes âgées d.'au moins un secteur du territoire -Impliquer la famille et le milieu dans les services individuels •Transférer au service deuxième ligne si néccs. -Susciter l'intérêt des pers. âgées pour les activités de groupe -Terminer l'organisation des groupes d'activi pour les gens autonomes et semi-autonomes -Valoriser les ressources personnelles de 1'individu
•Consituer un fichier des groupes populaires •Diffuser l'information recueillie aux intervenants
-Etablir des mécanismes de collaboration avec certains groupes
-Transférer ragidement les cas qui ont besoin de services 2 ligne
-Assurer une continuité de service auprès er e de l'usager transféré à la 1 ligne et/ou 2e ligne ^
-Djgager les cas de 1 ligne qui sont a la 2" ligne et vice versa
-Assurer des services pendant une période transitoire limité de transferts de personnes
Pro r-v-v-o Personnes âgées. Programmation p. 7; nous avons modifié la présentation " f-, -, ' r.. 7 -
des activités afin do l'intégrer .va •
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A ) L/
N 12,464 #10* 501 Bernêchp, Franrine. Emond, Aline BSC Cite de la santé-
âgéeDXte Laval N O M
N 12,464