Chronique Localearchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/... · Sportive fera répartir...

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notre gare par le Calais-Méditerra-née, se rendant a Monte-Carlo.

ATTENDUS.Lord Jersey s'installera courant

décembre à la belle villa de Luynes,chemin de Belle-Vue.

Lady Pirbright, sœur de Sir Fau-dell Philipps, ancien lord-maire deLonàres, est attendue dans les pre-miers jours de décembre à l'hôtel•Continental, où elle passera la saison.

M. Mouravicffetsa famille arrive-ront vers le 20 courant et s'installe-ront en leur splendide villa Sprin-gland, quartier Bènéfiat.

M. Lelollier arrivera ver la fin dumois, en sa villa Bella-Vista, chemind'Isola B ma

Lord et Lady Ciayton, passeront lasaison en leur villa Périgord route deFréjus.

La saison do la Riviera est com-mencée et dans quelques semainesalors que l'animation sera plus inten-se, notre confrère La Côte d'AzurSportive fera répartir à tous les Sa-lons, la secondej édition et magnifi-que Livre d'Or de la Côte d'Asur,édité avec le concours des municipa-lités et associations et sortant despresses de notre Société d'Imprime-rie du Littoral.

La 2» édition du Livre d Or seracomplétée de tout ce qui pourra in-téresser les Hôtes d'hiver.

MARIAGENous apprenons que le mariage

de Mlle Cécile Ferrary, In gracieusefille de M. Ferrary, l'industriel bienconnu du Bd. duCannet et de Mme,avec M. Henri Chsnalet, le distinguéchiruigien dentiste nouvellement ins-tallé à Cannes, aura lieu samedi pro-chain, 23 novembre.

La bénédiction nuptiale leur seradonnée en l'Eglise Notre-Dame deBon Voyage, à 11 h. du matin.

Nos bien vives félicitations aux fa-milles et nos vceux de bonheur enfaveur des jeunes et charmants fu-turs époux.

DE MONACO-MONTE-CARLOConcerts. — Tous les jours, con-

certs à grand orchestre, dans la salledu Théâtre : l'après-midi, à 2 h. | , etle soir, à 8 h. 1,

HOTEL DES ANGLAISMaison

tvec iall(

La Cuisinière d'Etat

Parfaitement .'... Et ne souriez pasde cet air incrédule. Depuis hier, laFrance, — plus exactement le Minis-tère de l'Agriculture — a l'incontesta-ble bonheur de posséder un nouveaufonctionnaire : la cuisinière d'Etat,quelque chose comme le grand cordonbleu national.

Mais, me direz-vous, la cuisine, cetart, cette science plutôt, si française,qui inspira à Brillât-Savarin ses admi-rables études gastronomiques, si fine-

• ment écrites, avait-elle périclité aupoint qiu< le besoin d'une cuisinière of-ficiellement estampillée se fit sentir,pour maintenir lu préparation des bou-chées à la Reine ou des vol-au-ventdam la saine tradition ?

Non, mais M. Partis, minisire de l'A-

FEUILLETON DU LITTORAL

La Robe de LainePAR

H«nry BORDEAUX

Sur ce chapitre, il ne ui.ris.sait plus. C'étaitl'amitié naturelle que Kaymomlo distribuaitaux choses ; c'étaient les courses dans les ai-lées et les brusques arrêts, comme si elle vo-yait venir quelqu'un l'adorable mélange de laconfiance et de la crainte,

— Elle était si timide, si sauvage mêmeque nous avions résolu de la mettre en pen-sion, pas très loin, dans un couvent de la ville,afin que le contact de ses compagnes l'accou-tumât à la vie ordinaire. Ce fut, avant le dé-part, une cérémonie dont vous n'avez pasidée. Elle voulut dire adieu à toutes leschambres comme si c'étaient des personnesen chair et en os, et aussi aux arbres qu'elleavait distingués, et encore à Stop, le chien,à mon cheval, à toute la basse-cour.

Elle ne fut pas longtemps absente. Aprèstrois jours elle se sauva. H lui fallut franchirun mur que surmontait un treillis de fer. Unpeu de -sa robe y resta. De plus, elle avaitperdu son chapeau et ne retourna pas lechercher. Elle traversa la ville dans cet équi-page, un peu honteuse, et se sauva même àtoutes jambes devant un vieux monsieurobligeant qui s'informait d'elle.

griculture, décidé, avec raison d'ail-leurs, d'organiser enfin l'enseigne-ment agricole et ménager (t organisé 'àl'Ecole de Grignon, une section norma-le de cet enseignement, où seront for-mées les futurs professeurs des écolesménagères.

C'est, en quelque sorte, VEcole nor-male Supérieure 4e l'enseignementménager.

Une chaire de cuisine s'imposaitdonc, et, par voie de déduction, la no-mination de la titulaire de ce poste.

l:n concours fut ouvert H... renvo-yé à ilcns reprises faute de candidates.

('es iltnn.es se décidèrent enfin et, casjours-ci, douze d'entre elles prenaientpossession des fourneaux de M. Pamslui-même, au Ministère, pour mire...leurs « copies » en l'espèce, des •m'itussimples, à la confection desquels lumoindre ''/'is/n/ère bourgeoise at/i aitbrillé.

Eh bien ! le croïriez-vom, le jxmjfut déçu ou presque, d'avoir, le pre-mier jour, à éliminer sir candidatesqui avaient laissé brûler « l'omeletteaux chicorées » et « les beignets auxpommes » figurant comme épreuves.

Le deuxième jour fut à Varcnant.Le « bar sauce hollandaise » fut rate.

Enfin, hier, l'examen se termina etVelue dut, en outre, faire rme confé-rence pêdogogique.

Tout va bien qui finit bien. Mars lejurjf, obligé de consommer les épreu-ves ratées, dut en noir de dures. FA onne ;>e)i! s'e/ujtèeher de songer que dou-ze candidates seulement, c'est bienpeu ! A •moins que Vèpreuvc orale n'aitdécidé nombre de cordons bleus â ne

pas écritesC'est le seul argument que Von puis-

se invoquer pour sauver Vhonneur dela cuisine française !

Régina Hôtel BernasconAIX-LKS-BA1NS. — 300

de et froide. 60 tallei dpropriétaire

La Crisedu Parti Radical

•On. a essayé de MHT que le parti ra-dical était en plein crise. Le fait estvrai. Il suffit, pour s'en convaincre,ée lire les journaux et d'examiner lesfaits.

Il faudrait être .aveugle pour ne pasvoir qu'un l.nrj -o ïos>.Ti .sépare le nm-pe des vieux radicaux runloniiT^ dan-*leur dogme exclusivis'-e, murés en leurcbapollo cl !c irniiipe <i-os j-eiiurs radi-caux don! le moindre ménle IMM pas )(l'écouter les nVlnniulions de La démo- j(Tulie. désillusionnée et de s'adapteraux aspirations nouvelles du peuple, j

Notre confrère, le Rappel, avec HIH1

fière indépendance et une l ïauchwlouable sernione vigoureusement lesradicaux d'hier. Il leur crie casse-cou.Voici le passage saillant d'un article,y propos de a U. I*. dû à la plume deM. J. L. Bonnet où l'auteur critiqueavec une brie ironie !r piétinement surplace, des rnilif'niiN inajorilaire.s ;

Non moins funeste est l'aveuglement decamarades qui prétendent faire prédominerdes tendances d'exclusivisme au ComitéExécutif du Parti. A les entendre, le Congrèsde Tours aurait formulé le dogme du systèmemajoritaire et décrété d'hérésie la Représen-tation proportionnelle et le Quotient éh-e-total. Celui qui ne s'inclinerait pas devant-la majesté du scrutin d'arrondissement et duscrutin de liste simple et qui persisterait àdéfendre la terrifiante R. P. et l'infortuné

Une fois dans la campagne, elle fut rassu-rée. Les figures de la ville ne lui revenaientpas, tandis que celles des paysans la met-taient en confiance comme une terre connue.Ainsi elle nous revint à pied, juste avant lanuit. A côté de la grille, avez-vous remarquéun bouleau isolé poussé là au hasard ? Ilétait alors beaucoup plus petit.

Le premier mouvement de Raymondc, enrentrant chez nous, fut d'aller à cet ami etde l'embrasser. De loin je croyais qu'une pe-tite pauvresse pénétrait dans l'avenue.DéjàStop lui léchait les mains, et même les joues.Et dans cette mendiante, je reconnus mafille.

M. M;iiriei!\', me contant cette mémorableodyssée, se redressait, rajeunissait, esquissaitun sourire. Il levait la jambe en marchantcomme un maître de danse qui explique unpas et puis, tout à coup, il la rentrait dans lerang comme s'il avait eu vergogne de son au-dace. Il reprenait au passé un peu de bonheurperdu :

— Et ce qu'elle était jolie à quinze ans !Un rayon d'or, entendez-vous, Des cheveuxen boucles qui changeaient de nuance, desjoues toutes fraîches, de ce blanc intact quibrille, et de ces yeux qui font du bien à re-garder parce qu'on n'imaginait pas qu'il pûten exister de pareils, d'aiissi purs. Je l'aimaisavec un peu de frayeur. Je la trouvais tropdélicate, trop sensible, et je n'aurais passouhaité qu'elle le fût moins. Je pensaisqu'elle ne serait jamais assez heureuse. D'a-vance, je tremblais pour elle. Combien j'a-.,vais raison !

Cotte dernière réflexion qui s'était échap-pée de ses lèvres, parut le bouleverser. Ellecoïncidait trop bien avec les allusions dou-

Quotient serait considéré comme un --ehismatitique et traité en conséquence. Ces menacesfont hausser les épaules.

Notre Parti n'est pas tombé dans le délireconfessionnel et n'a pas érigé un autel auscrutin uninominal. C'est déjà trop que lamajorité du Bureau du Comité Exécutif aitrappelé, dans un ordre du jour, la décisiondu Congrès de Tours relative à la Réformeélectorale et en ait tiré une leçon de disciplineLe vote de Tours complète, hélas ! le tableaudes variations des précédents Contrés.

Le C m i ^ n ^ de TniiliiuM; {i<)<>\) se p r o n o n c ep o u r le :v:ui]] i (!<• \\'-,{v. l.e Congrès de P a r i s(1905) iv lnsr H r m r i i r c un vu* 11 t:n l a v e u rde ce s y s t è m e e t déc ide de ne rien déc ider dut o u t . Le Congrès de Lille (1906) u r envo i ep o u r é t u d e a u x fédéral ions d é p a r t e m e n t a l e sl ' e x a m e n des différent^ m o d e s de s c r u t i n ».

L e Congrès de N'ancy 0(-)O7) r e j e t t e lesconc lus ions <]-• mon r a p p o r t p r o p o s a n t les r r u t m <!'• liste avec repré-^niat iniL p ropor -t ionnel le <•[ >" l r li- M.nitin de liste s imple à

l.e Con^iv-- de Nanti-.-; {inuo; décl.ir-' •• q u ele -eni t i i ) de [i-te (avec ou *:uis K. l1.) ou les r i i m n i l ' .LMuiKliv.mciU s o n t des m o d a l i t é spolitique-. , non pa-. de « p r i n c i p e » , tuais de

difier 1'- ••« rul in d'aï i..«idi--. r:i> n i . .p.i a as-suré , non '•nl.-inetiî :.• <!<•!• i .. .: ' • U.-piibli-

qu ote

c o n c : lu ;-i<>:i- . l e 11 ; • > j 1 ni n i v e a u n q y o i ' i t e n -

d a n t a u -i ] i : i m d e l i - i e a w c v\n,- n-,\\,\'A(m

p i ' o p n ! i i u n m I l e i i ; i d i » p t f à l a m a j o r i t é , l e

mi r - l e

Le Cnn-n-. (ie NhiH's (1911) vote à l'una-nimité, moins quatre voix, les. conclusions11e mon rapport félicitant «les députés ra-dicaux et radicaux socialistes proportionna-listes et antiproportiomialistes d'être entrésen collabo rat. ion avec le ( louve menu-ut pourdéfinir e.t faire triompher un projet établis-sant le scuilin de liste avec repré-entationdes minorités u par le système du Ouotientélectoral.

Sur la proposition de M. Trouillot, le Con-grès de Tours «ivp.'M-^e la Représentationproportionnelle et !• piî.n !>,>•• du Quotientélectoral » et réclanu b n di-.'.i mn de la « Ré-forme électorale pai un M lutui élargi, sansdérogation au principe majoritaire ».

Ces lamentables conlnulictions, ne cons-tituent pas précisément un enseignement dediscipline. Chacun de nous conserve sa li-berté d'opinion et d'action en ce qui concernela Réforme électorale. Nous aurons, pour lamotion du Congrès dé Tours, le même res-pect qu'ont eu les arrondissementiers pour lamotion de Nîmes.

J.-L. BONNET,

Président de la Fédération radicale e'radicale socialiste de la Seine.

Chronique LocaleLe temps à Cannes.

Communiqué par la Maison B. Alexan-dre, opticien, s>4, rue d'Anlibcs.

Hier : journée pluvieuse.Minima : 8,5.Maxima ; 13.7.Baromètre : 762.5.Hygromètre ; Si.Temps probable : Nuageux et éclaircics.

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Ephéniérides Cannoise!18 Novembre 1848. •—Une délibération du

Conseil fixe les détails de la cérémoniepublique qui aura lieu pour la promulga-tion de la constitution : « Toutes les au-torités seront convoquées ; après la lec-ture de la Constitution, le cortège, ac-compagné de la garde nationale, le serendra à l'église paroissiale où un Tesera chanté. »

loureuses de Raymond Cernay pour ne pasfrapper mon esprit. M. Mirieux ne s'accor-dait pas avec sa femme sur la félicité conju-gale de leur fille. Il y avait là un secret que,peu de jours plus tard, je devais apprendredans de si tragiques circonstances,

• **

Les mauvais temps succédaient aux der-niers soleils d'automne. Nous étions prison-niers de la pluie. Une brume opaque nouscachait la vue de la forêt. Et l'atmosphèredu château devenait irrespirable.

Raymond Cernay, terré dans son cabinetde travail, comme un alchimiste dans sonlaboratoire, traversait parfois un corridoravec une face de fantôme, ou s'asseyait à ta-ble sans nous distinguer, le regard perdu à degrandes distances. Dilcttc n'osait plus leverles yeux sur lui et implorait ma protection.M. et Mme Mairieux, ne s'entendant sur rien,gardaient de longs silences. Une vague detristesse nous recouvrait. Je résolus de m'en-fuir, mais la tragédie me devança.

Ce jour-là, après déjeuner, nous étionsréunis au salon, presque sans paroles, com-me une famille disséminée que rassemblentdes obsèques et qui attend le mort, L'enfant,une fois de plus, me réclama une histoire etj'opposai mon ignorance. Cernay, qui n'a-vait pas encore ouvert la bouche, descenditde sa tour d'ivoire :

— Et le Lord de B-urleigh ?— Je l'ai déjà raconté,.Mais Dilctte battit des mains, insista tant

- et si bien que je recommençai le Lord de Bttr-leigh. Je tentai d'v introduire une varianteet voulus accorder généreusement la guérjsonà,mon héroïne. Cernay s'y. opposa,-au scan-

L'agitation continue !M. Jourdan revient avec une insis-

tance déplacée sur ce qu'il appelleLes brutalités policières et il compareNice à Cannes au point de vue du tactdes agents 11 nous raconte même quele Gillette Arimondy qui lut l'In-termédiaire dans le chantagedes Moines de L.érlas a déposéune interpellation. Nous attendonsavec tranquillilé cette nouvelle ex-plosion de bile du député indigne qui,en préparation de son élection, pritG.300 francs de lu main du Père Co-lomban pour les verser dans la caissede son journal.C'est le Gillette de 1910,le Gillette aux

affiches ordurières et violentes, le Gil-lette qui traita M. le Ministre des Tra-vaux Publics de voleurj le Gillette quiaccusa M. le Préfet d'être un assassinet un prévaricateur, le Gillette quiorganisa les manifeststions anarchi-ques duns la rue, le Gillette qui protè-ge le conseiller municipal Mounier ac-cusé de détournement de fonds pu-blics et les ex-édiles mis au pilori ettracassés par le Parquet de Grassepour leur concussions dans l'affairedes Pompes Funèbres, c'est le Gil-lette, clown sinistre, histrion à têtemacabre, qui ose annoncer qu'il mon-tera à la tribune pour venir faire l'a-pologie de ses omis, parmi lesquelsil pourrait distinguer Charles Costa,l'assassin présumé de la Roquette.

Vraiment c'est à se demander si| le Parlement est institué pour discu-

ter les intérêts de la nation ou bieni pour servir de chambre d'évacuation

a la haine mesquine de tous les Gil-lette. Il est vrai qu'il n'y a qu'unGillette en France, un seul, et c'estdéjà trop.

* * *Le même M. .luiinhni insère dans le

Petit PruDcin-al. li> Icxle de l'ordon-nanci1 (le imii-lien. l.e voici :

Sut/s, jn'jt1 il'instruction près le ïii-bunul civil de Grasse, lui las ml/rirs127 el 128 du Code d'iiixliitrliuii ni-ininelle, Du le réquisilnire <tv .1/. leProcureur île lu HéiHi/ilii/nr, ru lespièces de lu jinu•riltne instruite eo/ilrele nommé A'..., iiieuljié île niin/^hnnélectorale, ulleiulu qu'il n'esl PASl i l ' S V I / l ' K I IK i / l \ l ' i i | ; ' i ! \ T I < i \ . | ) T -\ K l ; \ r c \ s \ T M ; \ ! - . W T K n i H M K SAT, l ï > Y . U ' i . ' i i . T K l I I S K S III-; i : u l i l ! I T -T 1 U N K U ' X T O l U I J i A I E N T l 'TIC

C O M M I S , o r A i : S U R P L U S LA DITKl'i ' .nrr.nnii-; V A I T I 'RF.CISER IVII-NK FAÇON I T I I . K . I . I D I ' . X T I T I : ])!•;I / I N C I I.I 'K.

Itreiuriuis u'IJ uriur lieu u suirre enl'élut fuitre te su\:iiunnié. suiif ù re-preiehe les jn/uisuiles en (7/\ (le sur-reniniee de naturelles eliurijes. liiil enluilri riiluuei, ù lirussi\ le quinze un-venibie mil neuf eeul ilnuze. — Le ju-ge d'instruction, sii/nc : PKÏI .I .ON.

Ht M. Jminlan d'ajouler :

On nous piic d'informer qu'immédiate-ment il a 6té lait opposition par Ui partiecivile, devant la Chambre des mises en ac-cusation, à la Cour d'apjx:! d'Aix, avecprésentation d'un dossier supplémentaire.

Evidemment , il fallait s ' a l e n d r e àvoir les Ciiiziiu'iiiinï-Oes refuser de s ' in-cliner deviiiil le- dér is ions de la ju s -! i n \ Ils font nppnsil ion à l 'o rdonnan-ce de non-lien. Qu' inipnr ie ! l.a vériléest que, malgré Inns les téninin* en'.en-dus , on n 'a pu ni p r r r i> r r la jwrson-nali ié do l'X ni t rouver ik's art€S•délie1 iH'n\. l'.i ro résultai piU'ux e-4toute la rtMiehision [lo> dénone ia l inns

dale de sa fille, et quand j'eus fini, il me de-manda d'un ton sarcastique :

— Qu'cst-il devenu, ensuite, votre lordde Burleigh ?

Pourquoi cette question embarrassante ?Je répondis au hasard :

— Mais je ne sais pas, je suppose qu'il aachevé de vivre.

— Oui, prononça-t-il avec un accent quej'entends encore et qui était désespéré.on vit.

II se leva du fauteuil qu'il occupait an coinde la cheminée où gémissait un de ces feuxde bois mal séehés qui charbonnent, pleurentet fument. VA il arpenta la chambre deux outrois fois, en aeeéléranl l'allure. Sa démarchesaccadée, son expression fixe nous impres-sionnaient, nous communiquaient un malaiseEt nous entendîmes distinctement > i s s\H:L-bcs qui ne nous étaient pas destinées et quipassaient par-dessus mon histoire :

— Il a vécu.,, 11 a oubliélc mal qu'il avaitfait... Il s'est peut-être remarié...

Puis, d'une décision brusque, se précipi-tant vers la porte, il disparut. Nous nous re-gardâmes avec ennui. Quelques instruits plustard, nous le vîmes traverser nu-tête l'ave-nue de chênes et se perdre dans la directionde la forêt. Il courait dans le vent et sous lapluie.

Nous ne trouvions plus rien à dire. Ditcttcsortit de la pièce pour aller jouer. Alors, MmeMairieux prit un air important et nous donnacette nouvelle :

— Ecoutez, je sais quelque chose. Il va seremarier, en effet. 11 est déjà fiancé.

— Comment l',ts-tu appris ? réclama sonmari,

— Je l'ai lu dans les nouvelles mondaines,il y a deux jours.

riazagnnir.isl.es, la conséquence deleurs lénioi^nn^es. Car il faut noterque seuls, dans l'enquête, les Gaza-HiiiiirKtcs oui élé appelés à fournir despréeisiniiv Ils ont pu, à loisir, four-nir tous les documents qu'ils ont vou-lu, même des faux; ils ont pu dési-gner toute sorte de témoins; ils onteu toute liberté d'action. S'ils n'ontrien prouvé, c'est pour l'excellenteraison qu'il n'y a rien à prouver. Etaujourd'hui ils parlent d'un dossiersupplémentaire.

Nous comprenons. Ils voudraient,pa rce moyen, continuer l'agitation etle trouble. Le contraire nous eut éton-ne.

Mais nous ne sommes nullement (rou-bles de leur attitude conforme à leurcaractère. Nous attendrons avec laplus grande sérénité d'Aine la décisionde la Chambre dp-, n:w^ en aeetisa-timi. qui sera eunl'iimn' a n.|!e du ju-ge d'instruelion parce ipic lc> magis-trats ,d' \ i \ rendent la indice ••! ne se.font pas des nil;ili<jr;ihiir- lu'•néyniesdes Diifn'ne, de-, l'on--.!, de* M.,unieT,des Margaroi. qui veulent nlacer Can-nes sous- le joug do ce Courrier rhi hit-Inrul que la Cour apprécie à sa justevaleur, l'arrêt concernant le chanta-ge dont fut victime le Père Colombanen est une preuve palpable.

A chacun selon son mérite

Un -de n u s colkiborulours ;t •('tmlié,s e l o n l a i i i t ' I t iD ' î l c i i : i l i i c l i \ r , !r.-, r a i s o n s

( p i i : i \ ; i i ; ' i i t [ i n n . s M 1 le. s H - u r ( l i l l - f U c d i l

Àninomly, à déposer un ain^n-demenlbizarre au projet de loi sur le pour-nMiUt e du jeu. Et se basiint sur desaiil(''cédents connus, mon cnHabiiratciii1

se •demandait s'il n'y avail pa.-> unclianiage sous roche.

Il faut croire que le Courrier duI.illniul i'iHklr par lliiïmu1 Xa\k'r, eia d i i i ' l h ' i i U ' i U a d i i i i n i - - ! n ' 1 p a r V i u r ^ a n j t

r h n i i i i ( ' ' U ' , l ' a I m n M'* M i a i i w i i . M \ p u i s -

i p M ' > i i n s a v o i r t ' t c u n s e n r a i w < n n i n -

n a l i v i ' i n p i i l . , i l r r p h i i d \v.\-- 11:11' N u i v e î l e

l m n l i V i l ' a i i c i ^ M i i i ^ i n j n n 1 * * H p u 1 u n e

c ^ l u ' i i i i i c c n n u ' t i T i M ' i 1 i l o n l j ' a i d c | à

l ' a i 1 n : - l I C I 1 à , ' t ' ' p u ! p i o H i f ' i n e o ù j i 1 l ' a i

fait inscriiT > 11 : • !r pa lmarè s du Tribu-nal do iiras>fi avec la double mention :8 et 15 jou r s de prison, snns eomple r!es dommages et intérêts payables tôtou t a rd .

En Ion! cas , ijne l 'n r t i r l r du Litto-ral ait d Trouver! a ni' rnnibi liaisonloiifb1' r! qu' i ail tmirliT' à l ' fndroilsensible U's proIVs^ni:^ \}v- mora le ti!i!o vni'tp qui si1 fiirlionl dern<Te lejourna l de r.i-loile-lo-lnufoque, peuIMC flniult.

PiTMinnelleinenf mis en cause , j er rpnndra i dp la seule manière qui soitde mise avec des iiaiilnrds de ce cali-bre : pa r une simple ass ignat ion ,avec iwtte pnr l i r idnr i i é que , cel te foisj ' a p p e l l e r a i en garan t ie les complicesdûment avc-r'is au préalable et par fa i -tement, solvables.

Pu ni bien qui r ira le dernier .

E. P .

Fiançailles.Nous apprenons ;iv<v plaisir, le prochain

mariage de nutiv cutiritoyen M. Emile Mi-chel, fils de M, ^^^!n•l, ;mcieii préposé enclu-f de t'oetnn t\r l;i \ ,!lr ,].- C:iuivs. avec latoute gra<-irti-v Mlle M,in.- T h r n - P.magcr,de n')trc ville.

Xns meilleurs .souhaits de bonheur en fa-veur des futurs ôp;iux.

: — Pourquoi ne m'as-tu pas prévenu ?1 — Je ne voulais pas te causer de la peine

J'attendais qu'il nous l'annonçât.i — Tu connais le nom de sa fiancée ?

— Mlle Simone de R... Une grande famille.Cela devait arriver. Il est encore si jeune, etil est si riche, si exposé et recherché. Pendant

; la semaine de Reims, les journaux ne par-| laient que de lui.! — Cela ne devait pas arriver, répliqua sè-[ chement M. Mairieux.i Et nous retombâmes dans le silence, mal-! gré l'envie qu'éprouvait Mme Mairieux d'ex-1 iiiscr, de justifier son gendre à qui, par indul-, gcniv ou admiration, clic acordait tous les; droits.: l'avais rapproché instantanément cette\ nouvelle des allusions ob- rure à celle de. lirims, à l'autre, échappées sur l'étang àI Raymond Cernay déjà inquiet. Aujourd'hui,! les jeunes filles môme sont célèbres. Le nom

de Mlle Simonne de H....ne m'était pas étran-ger, lieux ou trois fois je l'avais rencontrée,grande, allongée par la façon de porter lebuste et la tête, souple musclée, avec cetteaisance qui annonce la fonv. passionnée de

! sport, champion de tennis ou même de polo,: je ne me souviens plus très bien, ce qui lut ai valu un portrait dans les illustrés. (îlle re-I gardait droit devant elle, sans coquetterie,| mais avec cette ardeur de mmimMc qui est le

signe des nouvelles générations. J'imaginaiaisément leur présentation à Reims, elle sub-

• juguée par l'audace du pilote aérien, lui in-! clîné malgré le passé vers cette belle et fran-j che créature qui respire la vie, qui prometj la victoire.i [A suivre.).