Post on 28-Jul-2015
LE CONFORT HYGROTHERMIQUE
CHAPITRE 3
MATIERE ET TEMPERATURE
LA STRUCTURE DE LA MATIERE EST DISCONTINUE, LES PLUS PETITS PARTICULES DONT ELLE EST COMPOSEE SONT APPELES MOLECULES.CES MOLECULES SONT TOUJOURS EN MOUVEMENT, CE MOUVEMENT EST IMPERCEPTIBLE A CAUSE DE LA TAILLE DES MOLLECULES.
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Chaleur ou énergie thermique
• La chaleur est une Forme d'énergie correspondant à l'agitation aléatoire des molécules de la matière
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Température = Agitation
Basse température Haute température
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La chaleur coule naturellement du chaud vers le froid.
Chaleur et températureLa chaleur ?La chaleur (Q) est une forme d’énergie, on l’exprime en Joules (unité du système international), en calories (1cal = 4,18 Joules) ou encore en kwh (1kwh = 1000.3600 Joules).
La température (t, T, ou ) est une variable de la chaleur, elle s’exprime en °C (degrés Celsius) ou en K (Kelvin) :
Remarque : t(°C) = T(K) - 273,15. Le « zéro Kevin » est aussi appelé « zéro absolu ». Une différence de température sera la même qu’elle soit exprimée en K ou en °C.
James Prescott JOULE (1818-1889) (GB)
Anders CELSIUS (1701-1744) (Suède)
William THOMSON Lord Kelvin(1824-1907) (GB)
ECHELLE DE TEMPERATURESSous pression atmosphérique normale 1013 hPa
Echelle Celsius
Echelle FarenheitEchelle Kelvin
CONVERSIONS
C’ESTL’équilibre entre l’homme
et l’ambiance hygrothermique
etUn état de bien être moral
et physique
CONFORTHYGROTHERMIQUEDANS LE BÂTIMENT
Pour assurer le confort thermique, une personne ne doit avoir ni trop chaud, ni trop froid et ne ressentir aucun courant d’air gênant, et ne pas éprouver la sensation de moiteur.L’appréciation du confort thermique dépend aussi du métabolisme de chacun, de son activité et de sa vêture.Dans une même ambiance quelqu’un pourra se sentir bien (sensation de confort) alors qu’une autre personne pourra éprouver une certaine gêne !
Le confort thermique est défini comme « un état de satisfaction du corps vis-à-vis de l’environnement thermique »
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Deux types de critères de confort
o Métabolismeo Activitéo Habillemento Santé
Propres au bâtimentPropres à l'individuo Environnement
thermique (températures)
o Vitesse de l'air et turbulence
o Humidité de l'air
Température
ambiante
rayonnement des parois
activité + habillemen
t
Vitesse de l’air
Humidité relative de
l’air LE CO
NFO
RTH
YGRO
THERM
IQU
E
DEPEN
D
DE
TEMPERATURES
Les températures prises en compte sont
• 1 – La température de l’air ambiant, mesurée au centre de la pièce, elle doit être comprise entre 19°C et 26°C;
• 2 – La température des parois.
Température résultante
C’est la température ressentie dans une ambiance donnée
C’est la moyenne entre la température ambiante et la température des parois
Tr = (Ta + Tp)/2
Exigences pour la Température
• La température ambiante doit être située entre 19°C et 26°C, il faut veiller à l’homogénéité de cette température dans le logement.
• Il faut limiter l’écart de température entre la tête et les pieds à 3°C maximum.
• Veiller à avoir une température de paroi (vitre/mur) proche de celle de l’air ambiant, pour éviter l’inconfort de la paroi froide.
Les effets d’inconfort des parois froides
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GRADIENT VERT. DE TEMP.
SENSATION DE COURANT D’AIRASYMETRIE DE RAYONNEMENT
LA TEMPERATURE DU SOL
Les sources d’inconfort
HUMIDITE RELATIVE ET HUMIDITE ABSOLUE
- HUMIDITE RELATIVE est le pourcentage de vapeur d’eau contenu dans l’air.
- HUMIDITE ABSOLUE est la quantité en g de vapeur d’eau contenue dans 1 Kg d’air.
- A SATURATION la quantité en g de vapeur d’eau contenue dans 1 kg d’air saturé dépend de la température. Plus la température est élevée plus la quantité de vapeur d’eau est importante à saturation.
Pour un degré hygrométrique de 100% on a
Température °C Masse (g) de vapeur d’eau
dans 1 m3 d’air saturé
Température °C Masse (g) de vapeur d’eau
dans 1 m3 d’air saturé
0 4.5 24 21.63 6 27 25.26 7.2 30 30.19 8.8 33 35.3
12 10.6 36 41.315 12.7 39 48.218 15.2 42 5621 18.2 45 64.8
QUANTITE DE VAPEUR D’EAU SATURANTE DANS L’AIR SELON SA TEMPERATURE
• C’est la température à laquelle un air ne peut plus contenir de vapeur d’eau supplémentaire, car il est saturée (100% d’humidité relative).
• Il se produit alors une condensation sur les parois, et apparition de gouttelettes d’eau.
• Pour l’utilisateur la sensation de moiteur est très inconfortable, et pour la bâtiment, la condensation est aussi nuisible.
POINT DE ROSEE
Diagramme de MollierHumidité relative de l’air, fonction de sa température et degré de saturation.
L’humidité de l’air influe considérablement la sensation de confort, quelle que soit la température, et la saison, il faut veiller àla limiter dans les deux sens.
LE VÊTEMENT
• Le vêtement a un rôle primordial d’isolant thermique. Le niveau d’habillement d’une personne est alors évalué à travers la définition d’un indice de vêture, exprimé en « Clo » et caractérisant le coefficient de transmission de chaleur du vêtement.
• 1 Clo = 0.15 m²°C/w
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Habillement en clo
Les valeurs du niveau d’habillement
Tenue vestimentaire Habillement (clo)Nu 0Short 0,1Tenue tropicale type (short, chemise à col ouvert et à manches courtes,chaussettes légères et sandales) 0,3Tenue d'été légère (pantalon léger, chemise à col ouvert et à manches courtes,chaussettes légères et chaussures) 0,5Tenue de travail légère (chemise de travail en coton à manches longues,pantalon de travail, chaussettes de laine et chaussures) 0,7Tenue d'intérieur pour l'hiver (chemise à manches longues, pantalon, pull-over à manches longues, chaussettes épaisses et chaussures) 1,0Tenue de ville traditionnelle (complet avec pantalon, gilet et veston, chemise,chaussettes de laine et grosses chaussures) 1,5
1 Clo = 0.15 m².°C/wL’habilement est considéré comme un isolant thermique dont la résistance est donnée comme suit
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Métabolisme et Activité
ACTIVITE ET METABOLISME
• Lorsqu’une personne est au repos, ou pratique une activité physique, l’énergie ou la chaleur dégagée n’est pas la même, le tableau suivant donne une approximation de la chaleur dégagée, par m² de surface corporelle, et exprimée en unité MET (métabolisme). Ces données sont utilisées pour le calcul des indices d’évaluations qui suivront.
Métabolisme quantifié selon l’activité
Activité W/m²metRepos, couché 45 0,8Repos, assis 58 1Activité légère, assis (bureau, école) 70 1,2Activité légère, debout (laboratoire, industrie légère)95 1,6Activité moyenne, debout(travail sur machine) 115 2,0Activité soutenue (travail lourd sur machine) 175 3,0
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Le confort thermique a eu droit à plusieurs définitions
• Absence d’inconforts (FANGER);
• Sensation de bien être physique et mental;
• Conditions pour lesquelles les mécanismes d’autorégulation du corps sont à un niveau minimum d’activité (GIVONI);
EVALUATION DU CONFORT THERMIQUE
• LA SUBJECTIVITE DU CONFORT A FAIT QU’IL SOIT PRESQUE IMPOSSIBLE A EVALUER ET A QUANTIFIER. MAIS IL A QUAND MEME FAIT L’OBJET DE BEAUCOUP DE TRAVAUX EMPIRIQUES, ET DES ESSAIS DE LABORATOIRES DES CLIMATICIENS. NOUS NOUS INTERESSERONS A UNE SEULE METHODE DANS NOTRE COUR.
EVALUATION DU CONFORT THERMIQUE par LES INDICES PMV / PPD (FANGER)
Ce modèle est constitué de trois équations:• La première - vue au chapitre précédent -
correspond à l’équilibre du bilan thermique humain;
• À partir du bilan thermique humain, Fanger a établi une équation de confort;
• Il en a déduit un indice de confort, PMV : indice de vote moyen prévisible;
L’INDICE PMV
• L’indice PMV « Predicted Mean Vote », correspond à la sensation de confort de différentes personnes soumises à une même ambiance thermique.
• Cet indice se calcule par l’expression suivantePMV = ( 0,303 e - 0,036M + 0,028 ) S
M = taux métabolique;S = résidu du bilan thermique humain;
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CORRESPONDANCES ENTRE VALEURS DE PMV ET SENSATIONS THERMIQUES
-3 très froid-2 froid -1 frais 0 confortable 1 tiède 2 chaud 3 très chaud
insatisfait parce que trop chaud
insatisfait parce que trop froid
satis
fait
L’INDICE PPD
• Le PMV permet d’estimer le pourcentage de personnes insatisfaites par rapport à l’ambiance thermique précise. Il s'agit donc d'une autre façon d'exprimer le même résultat : le PPD «Predicted Percentage of Dissatisfied», défini selon l’expression suivante :
PPD = 1 – 0,95 · exp(- 0,03353 PMV4 – 0,2179 PMV2)
Zone de confort en valeurs de PMV et PPD
CONFORT ET VALEURSPMV / PPD
Objectifs à atteindre- 0.5 PMV + 0.5ce qui signifierait
PPD 10 %
EVALUATION DU CONFORT HYGROTHERMIQUE PAR DES
DIAGRAMMES
• GRAPHE DE GIVONI en est exemple, il inclue, la température, l’humidité absolue et l’humidité relative de l’air;
Vu la complexité des informations et leur caractère empirique, beaucoup de travaux ont abouti à l’élaboration d’outils graphiques d’évaluation du niveau de confort, en considérant touts les paramètres qui entrent en jeu ; ces outils sont :Les DIAGRAMMES PSYCHROMETRIQUES
Graphe de GIVONI
Comment se situer dans le graphe
• 1 - Zone à éviter vis-à-vis des problèmes de sécheresse.
• 2 et 3 : Zones à éviter vis-à-vis des développements de bactéries et de microchampignons.
• 3 - Zone à éviter vis-à-vis des développements d'acariens.
• 4 - Polygone de confort hygrothermique.
REGLEMENTATION THERMIQUE• Les réglementations thermiques sont des textes
réglementaires dont le but est d’encadrer les performances des systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (CVC). Elles s’adressent également aux domaines de la production d’eau chaude sanitaire ainsi qu’à l’éclairage.
• Ces réglementations s’appliquent uniquement aux bâtiments neufs et ont pour but de réduire la consommation énergétique des nouveaux bâtiments.
REGLEMENTATION ALGERIENNE
En Algérie la règlementation thermique en vigueur est• Le Document Technique Réglementaire DTR C 3-2, qui
détermine les règles de calcul des déperditions calorifiques en hiver des bâtiments d’habitations.
• Le DTR C 3-4, qui lui détermine les règles de calcul des apports de chaleur en été, des habitations.
• Le DTR C 3-31, relatif à la ventilation naturelle des locaux à usage d’habitation.
OBJECTIFS DU CONCEPTEUR ET/OU ARCHITECTE D’INTERIEUR
Les objectifs minimaux du concepteur ne peuvent être que :
• « assurer le confort toute l’année », un objectif secondaire étant de le faire
• « au moindre coût énergétique »,
Pour cela, une série de moyens à mettre en œuvre a été élaborée par les climaticiens.
COMMENT ?
• En hiver, définir une « stratégie du chaud », comme il sera développé dans un chapitre spécifique.
• Prendre en compte le confort d’été, en développant une « stratégie du froid », détaillée également dans un autre chapitre.
• Pour ce faire le concepteur se doit d’évaluer les quantités de chaleur traversant les parois du bâtiment dans les deux sens possibles.
COMPORTEMENT DES PAROIS
• Les parois sont souvent composées de plusieurs matériaux, ces derniers ayant chacun des caractéristiques bien propres qui vont déterminer son comportement vis-à-vis de la chaleur, du froid, de l’humidité … etc
L’INERTIE THERMIQUE D’UNE PAROI• C’est sa capacité à la fois d’accumuler de la
chaleur (ou la fraicheur) et de la restituer, avec un déphasage dépendant des caractéristiques physiques, dimensionnelles et environnementale de la paroi de stockage ». Plus l’inertie d’une paroi est importante, plus elle stocke des quantités importantes de chaleur (ou de fraicheur), et les restitue ensuite, en décalage par rapport aux variations de températures extérieures.
VARIATIONS DE TEMPERATURES
DIFFUSIVITE ET EFFUSIVITE DU MATERIAU La capacité et la vitesse de stockage ou de
déstockage de la chaleur sont déterminées par deux autres grandeurs :
• La diffusivité thermique du matériau D, qui exprime la VITESSE avec laquelle sa température va évoluer en fonctions des variations de température.
D = λ / (ρ * c) [m²/s]• L’effusivité thermique d’un matériau E, est sa
CAPACITE à échanger son énergie thermique avec l’extérieur. C’est la sensation de chaud ou de froid ressentis au contact du matériau.
E = √ (λ * ρ * c) [ J. s1/2K-1.m-2]
• D = λ / (ρ * c) [m²/s]• E = √ (λ * ρ * c) [ J. s1/2K-1.m-2]
• Où:
– λ conductivité thermique [W . m-1 . K-1]– ρ la masse volumique du matériau en [kg.m-3]– c la capacité thermique massique du matériau en
[J.kg-1.K-1]
VARIATIONS DE « D » ET DE « E »
• Plus la diffusivité D est faible, plus la chaleur met du temps à traverser l’épaisseur du matériau, (déphasage important entre le moment où la chaleur arrive sur une face du mur et le moment où elle atteint l’autre face).
• Une faible effusivité donne la sensation de «chaud» au contact du matériau, mais une grande effusivité donne la sensation de « froid » au contact avec le matériau.
QUELQUES VALEURS DE « D » ET « E »
• l’inertie d’un bâtiment permet de tempérer les amplitudes journalières des températures intérieures, faces aux variations de températures extérieures, tout en générant le confort et l’économie d’énergie.
INTERET DE L’INERTIE D’UNE PAROI
ACTIONS DE L’INERTIE THERMIQUEEN HIVER : grâce à l’inertie
du bâtiment , le refroidissement de la paroi
sera ralenti.Par conséquent, la
température extérieure n’affectera pas l’intérieur, et
la chaleur stockée le jour par la paroi, sera restituée
le soir.
EN ETE : le réchauffement de la paroi sera ralenti, et donc la température extérieure n’influera pas l’ambiance intérieure, et la fraicheur stockée la nuit par la paroi, va rafraichir l’intérieur la journée.
EN ETE EN HIVER
LE BILAN THERMIQUEUn bilan thermique est la première chose que l’on doit faire avant le début d’une construction ou d’une rénovation d’un bâtiment.
Il permet d’établir la puissance d’une installation de chauffage, et dimensionner également une installation de climatisation en fonction de l’ensemble des déperditions et des apports thermiques du bâtiment.
CALCUL DES DEPERDITIONS THERMIQUES
Se fait par l’intermédiaire de formules complexes, régies par le texte règlementaire
DTR C 3-2
LES DEPERDITIONS CALORIFIQUES
Origine des déperditions
Les parois opaques : les planchers bas, intermédiaires et hauts, les façades;Les parois vitrées, et ouvertures :
les fenêtres, les baies, les portes fenêtres…Les ponts thermiques :
changement sensible de la résistance thermique au niveau de la paroi;
• Température de surface d'un simple vitrage.
• Température de surface d'un double vitrage.
• Température de surface d'un double vitrage basse émissivité.
Le vitrageLes simples et les doubles vitrages ordinaires sont considérés comme des parois froides, un inconfort inévitable dû au rayonnement froid se produit à leur proximité.Ce phénomène est d'autant plus important que la surface est grande.
Que sont les Ponts thermiques ?
Un pont thermique est une partie de l'enveloppe du bâtiment où la résistance thermique, par ailleurs uniforme, est modifiée de façon sensible.
Causes des Ponts thermiques 1
La pénétration totale ou partielle de l'enveloppe du bâtiment par des matériaux ayant une conductivité thermique λ différente;Ex: les systèmes d'attaches métalliques qui traversent une couche d’isolant.
Un changement local de l'épaisseur des matériaux de la paroi, ce qui revient à changer localement la résistance thermique.
Causes des Ponts thermiques 2
Une différence entre les surfaces intérieures et extérieures, comme il s'en produit aux liaisons entre parois :• Façade / Paroi.• Façade / plancher haut.• Façade / plancher bas.
Causes des Ponts thermiques 3
Conséquences des ponts thermiques
– Pertes de la chaleur,– Refroidissement des surfaces intérieures
des parois,– Accroissement du risque de moisissures.
TYPESDE PONTS
THERMIQUES
Le pont thermique linéaireLiaison en partie courante entre un plancher et un mur extérieur, caractérisé par un coefficient linéique en [W/(m.K)]
Le pont thermique ponctuelLiaison entre un plancher et deux murs perpendiculaires de façade, caractérisés par un coefficient ponctuel X en [W/K]
Déperditions aux ponts thermiques ?
La déperdition en [W/K], à travers le pont thermique linéaire, se calcule en multipliant le coefficient linéique par sa longueur exprimée en mètres.
La déperdition en [W/K], à travers le pont thermique ponctuel, est égale au coefficient ponctuel X du pont thermique en question.
EXEMPLE DE PONT
THERMIQUE
EXEMPLEDE PONT
THERMIQUE
EXEMPLE DE PONT
THERMIQUE
EXEMPLE DE PONT
THERMIQUE
EXEMPLE DE PONT
THERMIQUE
EXEMPLE DE PONT
THERMIQUE
COMMENT CORRIGER LES DEPERDITIONS THERMIQUES ?
Il faut optimiser, voire réduire les transferts de chaleur existants, en modifiant quand cela est possible les caractéristiques thermiques de la paroi, et en augmentant sa résistance thermique :– En augmentant son épaisseur e,– En diminuant sa conductivité thermique λ,– En corrigeant les ponts thermiques.
LA SOLUTION
L’ISOLATION THERMIQUE
Vocation de l’isolantL’isolant a pour vocation de freiner la déperdition ou le gain de chaleur dû à la différence de température entre l’extérieur et l’intérieur de l’habitat.
Efficacité de l’isolant
Un isolant est efficace, lorsqu’il est mauvais conducteur de chaleur, cette performance est donnée par sa résistance thermique R.
1er cas d’isolation de paroi
<<Chaleur
<<Chaleur
ChaleurChaleur
2ème cas d’isolation de paroi
PASSAGE AIR POSSIBLE
= DEPERDITIONS
Principe de fonctionnement de l’isolant
PASSAGE AIR IMPOSSIBLE
= ISOLATION
ESPACE ENTREMOLLECULES
= MOUVEMENT
DE L’AIR
ESPACE ENTREMOLLECULES
REDUIT = AIR
EMPRISONNE
L'isolant principal dans le bâtiment
L'air immobile
Les fibres ou parois des cellules immobilisent l'air, supprimant la convection
Le rayonnement ne peut pas passer au travers du matériau globalement opaque
Dans l'idéal, il ne reste que la conduction de l'air.
L'espaceLe vide interdit la convection et la conduction;Seul le rayonnement reste;Une tenue réfléchissante assure une isolation thermique presque parfaite.
Où Isoler ? Comment Isoler ?- Par les matériaux
- Par le choix des techniques
intérieure
extérieure
répartie
le type
l’épaisseur / la densité
- Par un travail sur les ouvertures
châssis
double / triple vitrage
Les parties à isoler
Chaque élément d’une habitation nécessite des aménagements spécifiques en termes d’isolation thermique. Sans une bonne isolation, l’air chaud monte, s’accumule en hauteur et s’échappe hors de la maison.La toiture est donc une priorité en termes d’isolation.
Isoler les combles et les toitures
On estime que 30 % des déperditions de chaleur se font par la toiture. Isoler les combles et le toit présente donc tous les avantages : l’isolation est plus facile à réaliser et plus rentable.Elle constitue également un bon investissement, vous retrouverez rapidement en économies d’énergie votre dépense initiale. De plus, isoler une toiture est, sauf exception, plus facile que d’isoler les murs ou les sols
Murs avec matériaux isolants
L’utilisation de matériaux isolants permet d’éviter l’ajout d’une isolation supplémentaire. Vous avez le choix entre le béton cellulaire (mélange de sable, de ciment, de chaux et de poudre d’aluminium), la brique monomur (brique en terre cuite avec des alvéoles d’air) ou encore l’ossature en bois (les nouvelles maisons en bois sont naturellement bien isolées).
En revanche, si vous utilisez des parpaings ou des briques classiques, vous devrez ajouter une isolation. Pour une maison d’un ou deux niveaux, isoler par l’intérieur revient moins cher. À l’inverse, si l’habitation fait plus de deux niveaux, passer par l’extérieur sera plus efficace et rentable.
Isolation des fenêtres
Vitrage
Cadre
Bordures
Les portes et fenêtres13 % à 20 % de la perte totale de chaleur de votre habitation s’effectue par les fenêtres et les portes mal isolées. Leur rénovation est donc non seulement agréable d’un point de vue esthétique et acoustique, mais elle est également très efficace sur le plan thermique.Il existe quatre approches différentes :
• calfeutrer ses fenêtres avec des joints ;• mettre du double vitrage ou un survitrage sans changer
ses fenêtres ;• changer les fenêtres ou les portes en profitant ;• mettre un doublage plastique (film ou cadre).
ext int ext intintext
isolant mur
Isolation extérieure
Isolation intérieure
Isolation répartie
TECHNIQUES D’ISOLATION
isolantmur Matériau isolant
Pour isoler il faut:
- Enlever la matière pour diminuer la conduction
- Elément étanche (ou le vide) pour éliminer la convection
- Elément opaque ou réfléchissant pour diminuer le rayonnement
- Matériau sec pour éviter l'évapo-condensation
Isolation intérieure Isolation extérieure
Comment éviter les ponts thermiques?
Que faire d'un pont thermique inévitable ?
Froi
dChaud
Froi
d
Chaud
L’Allonger Le Chauffer Le Diviser
Chaud
Froid
CRITERES DE CHOIXDU
MATERIAU ISOLANT
Qualités recherchées des isolants thermiques
Faible conductivité thermique Résistance mécanique (traction et compression) Etanchéité à l'air Résistance à la diffusion de vapeur d'eau Faible absorption d'eau Stabilité dimensionnelle Résistance au feu Comportement à la chaleur Qualités acoustiques Prix
Conductivité thermique [W/(m.K)]:caractéristique intrinsèque , plus elle est faible plus le matériau est isolant
Performant
Acier Les bétonsLes isolants
50
λ [W / m.K]
2 à 0,100,05 à 0,02
Caractéristiques thermiques des matériaux
Résistance thermique R : Plus elle est élevée plus la paroi est isolante, dépend de l’épaisseur de la paroi et de la conductivité thermique du matériau.
Coefficient de transmission thermique k [W/(m².K)]: Flux thermique à travers 1 m² de paroi pour une différence de température de 1 Kelvin, plus il est faible plus la paroi est isolante.
Caractéristiques thermiques des parois
+ Performant
Murs blocs creux de 20 cm + 10 cm d’isolant
Murs de briques pleines de 11 cm
d’épaisseur
Murs Bloc creux béton de 10 cm
0,12 2,86
Murs blocs creux béton de 20 cm
0,23Rparoi
Résistance mécanique
Pas toujours nécessaire, sauf :Résistance à la compression pour dalles,
planchers, ouvrages souterrains.Se mesure par la contrainte à 10% de compression.
Résistance à la traction (rupture) pour isolation extérieure compacte, toitures plates non chargées.
Ces essais sont réalisés en laboratoires.
Etanchéité à l'air
Un bâtiment doit respirer pour durer, donc il est exigé de l’enveloppe du bâtiment de respirer aussi. L’important est le contrôle de cette respiration.
L’étanchéité de la paroi est donc nécessaire pour le confort, la durabilité de l’ouvrage et le contrôle de l'aération.
Si l'isolation est faible et que l'humidité de l'air intérieur est relativement élevée, deux types de dégâts peuvent apparaître:
a) Dès que la température de surface intérieure est égale ou inférieure au point de rosée de l'air intérieur, b) Si l'humidité relative de l'air dépasse environ 80% près de la surface pendant une longue période, alors des moisissures peuvent croître sur cette surface, sans qu'il y ait condensation.
Mauvaise isolation pour une aération donnée, ou mauvaise aération pour une
isolation donnée.
Résistance à la diffusion de vapeur d'eau
Nécessaire pour la durabilité de la construction
La vapeur d'eau diffuse à travers les matériaux poreux, et condense dans les zones froides, donc en aval de l'isolation.
Absorption d'eau
Un isolant humide perd son pouvoir.Les isolants pouvant être en contact avec
de l'eau ne doivent donc pas l'absorber.Se mesure
– en laissant flotter des échantillons sur l'eau– par diffusion de vapeur dans un gradient de
température
Qualités acoustiques
Absorption des bruits de choc – matériaux mous,
Absorption des bruits aériens – matériaux poreux ou fibreux
Réaction au feu
Une norme notée l’Euroclasse, clase les matériaux selon leurs caractéristiques d’inflammabilité, de dégagement de fumée en cas d’incendie et de chute de débris. On distingue 5 classes :
Classes d'inflammabilitéI S'enflamme très rapidement
II S'enflamme très facilement
III Facilement combustible (laine de bois)
IV Moyenneement combustible (épicéa)
V Difficilement combustible (chêne)
VI Incombustible
1 Forte absorption lumineuse (fumées opaques)
2 Absorption lumineuse moyenne
3 Faible absorption lumineuse (moins de 50%)
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La fiche technique d’un produitNorme incendie.
Les classes A1 et A2, A2, A1fl et A2fls1 sont attribuées aux produits très peu combustibles.
S (1,2,3) pour la production de fumées (s pour "smoke").
d (0,1,2) pour la chute de gouttes et de débris enflammés (d pour "drop").
Résistance thermique
Conductivité thermique
Epaisseur de l’isolant
ACERMI
L’ACERMI, Association pour la Certification des Matériaux Isolants, est un organisme dont le rôle est de garantir la véracité des caractéristiques annoncées par le fabriquant et de les réévaluer périodiquement.Après vérification, un certificat est délivré par cette organisme.
Vérifications de l’ACERMI
• Elles portent sur les caractéristiques suivantes, représentées par les initiales :
I - S - O - L - E – R
• I : Propriété mécanique en compression• S: Comportement à la déformation• O: Comportement à l’eau• L: Comportement à la flexion• E: Comportement aux transfert de vapeur d’eau.• R: Résistance thermique
Certification ACERMI
Types d’isolants existant
• Isolants Minéraux ;
• Isolants Organiques ;
• Isolants Synthétique ;
• Isolant mince réfléchissant;
Fibres minéralesFibre de verre Laine de roche Fibres obtenues par filage de verre plus ou
moins pur, liée avec une colle Bonne résistance au feuPeu hygroscopiqueAbsorption acoustiqueRésistance mécanique nulle à basse densité,
moyenne à haute densité
Fibres naturelles
Laine, coton, cellulose, paille, coco, chanvre
Cellulose (papier recyclé) injectée Emploi marginal, connotation
écologiqueAbsorption acoustiqueFaible résistance au feu, à l’humidité et
aux agents biologiques
Isolants organiques synthétiques
Polystyrène
Polyuréthane
Urée-formol
Isolants organiques synthétiques
Polystyrène expansé• Usage général• Résistance à l’eau médiocre• Résistance mécanique suffisante dans bien des cas
Polystyrène extrudé• Usage spécifique pour toitures inversées et isolation
enterrée• Bonne résistance aux intempéries, notamment à l’eau• Résistance mécanique supérieure• Plus cher que le PS expansé
Isolants organiques synthétiquesPolyuréthane• Bonne résistance mécanique• Excellent pouvoir isolant• Résistance nulle aux intempéries et UV• Mousse injectable
Urée-formol• Mousse injectable in situ• Très sensible à l’eau• Résistance mécanique nulle
Isolants ligneux
Bois léger, paille agglomérée• Bonne résistance mécanique• Pouvoir isolant médiocre• Faible résistance à l’humidité (pourriture)
Liège• Bonne résistance
mécanique• Résistance à l’humidité
médiocre• Certaine résistance au feu
Applications des isolants thermiques
Isolationcrépie
Isolationintérieure
Inté
rieur
Paroidouble
Exté
rieur
Panneauléger