Transcript of CÉLINE, Lous-Ferdinand (1952, 1932) Voyage au bout de la nuit, Folio Plus, Gallimard, Paris (noté...
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- CLINE, Lous-Ferdinand (1952, 1932) Voyage au bout de la nuit,
Folio Plus, Gallimard, Paris (not vbn) Lu par Denis Podalydes,
Frmeaux & Associs, Paris.
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- Au sein dune compagnie situe dans la fort en Afrique, un employ
parle de sa vie quotidienne un nouveau collgue : le locuteur
explique quil sait quand il a de la fivre, non parce quil sent la
chaleur, tant donn quil fait toujours chaud dans ce pays, mais
parce que sa vision diminue le soir. (138) la diarrhe // peut-tre
aussi que cest la fivre / jai les deux /// et mme que jen vois plus
clair sur les cinq heures // cest a que je vois que jen ai de la
fivre / parce que pour la chaleur {-4} nest-ce {+2} pas / cest
difficile davoir plus chaud quon a ici rien quavec la temprature du
pays (vbn164) 2
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- Le locuteur ne comprend pas pourquoi son nouveau collgue a t
surpris en dcouvrant quil participait un trafic clandestin. Il est
convaincu quon ne vient pas par hasard travailler au fin fond de la
fort en Afrique et que celui qui vient est prt tuer ses propres
parents. (146) on sait bien que pour venir ici nest-ce {0} pas:
faut tre prt tuer pre et mre (vbn166) 3
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- La locutrice parle de sa mre quelle fait soigner dun cancer du
foie par les meilleurs spcialistes. Elle souhaite sa gurison,
comptant fortement sur eux. Elle demande son interlocuteur une
confirmation sur le fait quil pense galement quils guriront sa mre.
Toutefois, elle considre quelle naura pas de difficult obtenir
cette confirmation. (142) Devenue soudain toute tendre et familire
elle ne pouvait plus sempcher de me demander quelque intime
rconfort. Je la tenais. et vous Ferdinand /// vous pensez aussi
quils la guriront {-3} nest-ce {-3} pas {0} ma mre (vbn220) 4
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- La locutrice critique son interlocuteur qui lui a dit schement
que sa mre ne gurira pas ; elle insiste sur le fait quil doit
savoir quelle aime beaucoup sa mre, ce afin de lui reprocher doser
lui dire des choses aussi dures. (143) coutez Ferdinand /// vous me
faites une peine infinie vous vous en rendez compte /// je laime
beaucoup ma mre vous le savez {-6} n'est-ce {-6} pas {-1} que je
laime beaucoup (vbn221) 5
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- Le locuteur demande dabord une confirmation son interlocutrice
sur linformation quil a sur sa mre. Il cherche aussi gagner sa
sympathie, en lui montrant quil sintresse sa mre. (154) cest bien
votre mre {-6} nest-ce {-4} pas -5 {0} qui vend des cierges lglise
d ct (vbn386) = lexemple (10) 6
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- Le locuteur, psychiatre expriment, explique son stagiaire
Ferdinand quil ne faut pas tre influenc par les patients, et se
donne comme exemple : il nest pas port aux angoisses ni aux
exagrations, bien quau cours de sa longue carrire, il ait rencontr
toutes les sortes de malades psychiatriques. (140) [...] Au cours
de ma carrire, vous maccorderez le crdit davoir entendu peu prs
tout ce quon peut entendre ici et ailleurs en fait de froids et de
chauds dlires ! Rien ne ma manqu !... vous me laccorderez {-18}
nest-ce {+2} pas Ferdinand // Et je ne donne point limpression dtre
non plus port, vous lavez certainement observ, Ferdinand, aux
angoissesAux exagrations ? [...] (vbn420) 7
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- Le locuteur est en train de demander son interlocuteur sil peut
donner des cours danglais sa fille. Diriger lattention de son
interlocuteur sur limportance de laccent en anglais et lui faire
accepter cette opinion permet au locuteur de justifier sa demande
(enseigner langlais sa fille) - linterlocuteur a un bon accent en
anglais. (139) Ferdinand, quil me fit comme a, je me suis demand si
vous consentiriez donner quelques leons danglais ma petite fille
Aime ?...Quen dites-vous ?... je sais que vous possdez un excellent
accent // et dans langlais {-6} nest-ce {+4} pas: laccent cest
lessentiel (vbn432) 8