Post on 06-Jan-2016
description
Bi-culturalité and Trilinguisme en Chine et à Hong Kong
Dr Bob Adamson
Hong Kong Institute of Education
Dr Feng Anwei
University of Durham
La Chine et la Modernisation
Putonghua pour l’unité nationale
L’anglais pour la prosperité économique
Les langues des minorités éthniques pour la cohésion sociale
La politique de langues dans les régions des Minorités Ethniques
Modèle A (assimilation: Yi)• PMI + langue indigène + l’anglais
Modèle B (équilibrée: Zhuang)• langue indigène + putonghua comme MI +
Modèle C (autonome: Uyghur)• langue indigène comme MI + putonghua +
l’anglais
(L’on trouve l’anglais comme MI pour quelques matières dans des lycées et des collèges situés dans des conurbations.)
Chine: Problèmes de la politiqueManque de place dans la programme scolaire pour trois langues
Manque de ressources
Manque de professeurs bien formés
Manque d’environs linguistiques pour supporter l’apprentissage de l’anglais
Absence de langue écrite pour plusieurs languages indigènes
Les textes sont écrits pour les étudiants dont putonghua est la langue maternelle
Les étudiants ne sont pas motivés, surtout en cours d’anglais
La programme est mal alignée avec celle des universités
(Yang 2005, Feng, 2005)
Hong Kong: Post-1997
Le cantonais et sa place dans l’identité du peuple de Hong Kong contrecarrent la politique d’intégration nationale. (Aussi, la langue écrite est différente de celle de la Chine continentale.)
Le putonghua, peu important avant 1997, s’avère de plus en plus indispensable pour le commerce et pour l’intégration nationale
L’anglais n’est plus la langue coloniale, mais
il est très favorisé par les parents, le secteur commercial, les universités, etc.
La politique de langues dans les établissements scolaires à HK
1998• 114 écoles secondaires ont le droit
d’utiliser l’anglais comme MI• 400+ écoles secondaires doivent utiliser le
cantonais/le chinois comme MI• Moins de dix écoles secondaires utilisent
le putonghua comme MI
Système à double voies (2000)• Les écoles utilisant le cantonais/le chinois
comme MI peuvent utiliser l’anglais comme MI pour les matières où les profs et les étudiants ont la compétence pour en profiter
HK: Problèmes de la politique• La programme scolaire est surchargée de
matières de langues
• Le système impose un “apartheid” linguistique
• Manque de profs de langues bien formés
• Les étudiants ne sont pas motivés
• Le niveau de bi-culturalité et de trilinguisme que l’on attend des étudiants n’est pas raisonable
• Manque d’environs linguistiques pour supporter l’apprentissage de l’anglais et du putonghua
• On n’accepte pas les variétés de l’anglais de Hong Kong et du putonghua de Hong Kong; on exige les variétés “standardisées”
(Adamson and Auyeung Lai, 1997; SCOLAR, 2003; Kirkpatrick, 2006)
La politique de langue: influences et tensions
Priorités idéologiques
Priorités économiques
Priorités pédagogiques
la politique
Proposition d’une nouvelle politique: rationales idéologiques
• L’accès pour tous à toute langue de haute
valeur
• L’accès pour tous à l’apprentissage de sa
langue prédominante
• Cultiver l’unité nationale
• Propager les valeurs culturelles chinoises
Proposition d’une nouvelle politique: rationales economiques
• Preparer des ressources humaines qui parlent / se débrouillent en trois langues / dialectes
Proposition d’une nouvelle politique: rationales pédagogiques
• Faire attention au zone de développement proximal des étudiants de langues
• Faire attention au zone de développement proximal des profs de langues
• Incorporer les principes du trilinguisme préparatif-additif
Bi-culturalité et trilinguisme préparatif-additif
Assurer la compétence bien élévée de l’étudiant dans sa langue prédominante
Développer la compétence (dans des domaines spécifiques d’utilisation de langues) de l’étudiant dans la deuxième et la troisième langue sans aucune influence négative sur son apprentissage de la langue predominante