Post on 18-Feb-2016
description
AVEC MARIJO
NEW YORK
7 -
La ville de New York compte un nombre impressionnant de musées. On en recense plus de 150… Certains sont connus dans le monde entier. Ils regorgent de merveilles culturelles.
Il est évident que si l’on n’y demeure pas plusieurs mois, il est impossible de tout voir. En une semaine, il est même impossible de visiter les plus connus. Et dans certains cas, comme pour celui qui abrite la collection Frick, il est interdit de photographier ce qui est bien dommage!
Mais heureusement, pour la plupart de mes visites, les photos étaient permises…
METROPOLITAN
MUSEUMOF ART
Désirant sortir des sentiers battus, ce jour-
là, c’est la maison natale de Théodore
Roosevelt que je pensais visiter.
Malheureusement, elle était fermée
temporairement!Nous avons donc
réorienté nos pas…
Le Metropolitan Museum of Art de New York, souvent abrégé « the Met », fut ouvert le 20 février 1872. C’est l’un des plus importants au monde. Il compte plus de deux millions d’œuvres provenant de tous les continents. L’idée de sa création a germé en 1870 alors que plusieurs personnalités de la ville décidèrent d’unir leurs efforts. C’est la collection personnelle d’un dirigeant ferroviaire, John Taylor Johnston, qui en fut le premier noyau installé dans une académie de danse. Après un déménagement temporaire, un terrain fut acquis près de Central Park et on construisit un bâtiment néogothique en briques rouges. Au fil du temps furent ajoutées bon nombre d’extensions mais la première construction y reste enchâssée. La façade actuelle, en calcaire gris de l’Indiana, fut réalisée entre 1912 et 1926, selon les dessins de l’architecte Richard Morris Hunt. Un nouveau plan d’aménagement du musée fut approuvé en 1971 et il devait mener à l’aspect actuel avec 400 m de long et 180 000 m2 de superficie.
Façade du musée
Hall d’entrée
Coupole
Les dix-neuf collections permanentes du musée sont gérées chacune de façon indépendante.
Liste des collections :- Arts décoratifs américains- Peinture et sculpture américaines- Antiquités du Proche-Orient- Armes et armures- Arts d’Afrique, Océanie et Amériques- Arts asiatiques- Institut du vêtement- Dessins et gravures- Antiquités égyptiennes- Peinture européenne- Sculptures et arts décoratifs européens- Antiquités grecques, étrusques et romaines- Art de l’Islam- Collection Robert Lehman- Bibliothèques- Art médiéval dont les Cloîtres- Art moderne- Instruments de musique- Photographies
Dans un musée de cette ampleur, il faut évidemment faire un choix. D’autant plus qu’après quelques heures de visite, il devient difficile de fixer notre attention.
Mon choix s’est porté sur l’American Wing (l’aile américaine)pour découvrir ce qui était représentatif du pays : les arts décoratifs américains, les peintures et les sculptures.
Ceci permettait de découvrir des pièces isolées mais aussi 25 salles complètement meublées et décorées de tableaux et bibelots couvrant les époques allant de l’ère coloniale jusqu’à la fin du XXe siècle. Mais je n’ai pas eu le temps de tout voir… Alors, juste un petit aperçu!
Ameublement en chêne de la fin du XVIIe siècle. Ces
meubles étaient réalisés par des immigrants artisans,
ayant apporté avec eux leurs traditions. Ils étaient venus principalement d’Angleterre.
A droite, la chambre de Samuel Hart, 1680, Ipswich,
Massachusetts.
Des meubles du XVIIIe siècle et, à gauche, un portrait d’artiste inconnu réalisé en 1752, représentant la petite Katherina Elmendorf de Kingston, état
de New York .
Ci-dessus, décoration
japonaise d’une commode haute
du début du XVIIIe siècle, en
érable avec incrustations de
pin blanc et peuplier.
Mur d’encadrement de foyer de 1750, provenant de la maison de Benjamin Hasbrouk de New York.
Charpente d’une salle d’exposition
Au début du XVIIIe siècle (1700-1735), fut introduite la mode des meubles
peints, imitation laque, bois exotique, marbre, ivoire, etc.
Ci-dessous, un portrait de
femme, huile sur bois, attribué à
Gerrit Duyckinck (1660-1712)
Il s’agit d’un ameublement de 1730-1790.
Boston était alors le centre de la production par excellence. Ses artisans introduisirent le style
Queen Anne.
Quand les descendants de Samuel et Judith Verplanck firent don de ces
meubles de style New-York Rococo, ils exigèrent qu’ils soient présentés ensemble dans une même pièce…
Salle de réunion dans la City Tavern John Gadsby, Alexandria, Virginie, 1793. Les meubles sont Queen Anne et Chippendale.
Georges Washington y serait passé en 1798 et le marquis de Lafayette en 1824-1825…
Tout lambrissé, ce fut le salon principal de la maison de la plantation Marmion
dans le nord de la Virginie. Il date de la fin du XVIIIe siècle. Curieusement, il
intègre des éléments d’ordre ionique : pilastres cannelés, chapiteaux à volutes
et bases moulurées.
A droite, porte à panneaux d’influence allemande, provenant d’une ferme du New-
Jersey, celle de Christopher Hoagland.
Dans sa partie supérieure, une scène de la Bible montre le
prophète Elie
Ci-dessus une table de travail en
acajou attribuée à
Duncan Phyfe (1768-
1854). Il n’existerait que deux
exemplaires de ce design particulier.
A gauche, un intérieur rococo du
XVIIIe siècle provenant
d’une maison de
Philadelphie.
Par Georges P.A. Healy (1813-1894), huile sur toile, portrait d’Euphemia White
Van Rensselaer.
De Thomas Sully (1783-1872), huile sur toile, Mother and Son,
1840. Il s’agit de la fille de l’artiste, Jane Cooper Darley et
de son fils Francis.
D’Eastman Johnson (1824-1906),huile sur toile, Christmas-Time, The
Blodgett Family, 1864.Et de Jérôme B. Thompson (1814-1886), Fleurs d’été,
une huile sur toile de 1859.
Salon Rococo Revival de 1852, Astoria, état de New York. Le salon a été créé
pour l’homme d’affaires Horace Whittemore. Les meubles en bois de rose
sont attribués à l’ébéniste John Henri Belter.
Ci-dessous, une étagère en bois de
rose, noyer, peuplier et loupe d’érable.
Réalisée en 1855 à New-York par
Alexander Roux, en activité de 1843 à
1886.
Un autre salon de style Rococo Revival, datant du milieu du XIXe
siècle. meublé par John Henry Belter pour Richard et Gloria
Manney.
Ci-dessus, cabinet des Herter Brothers
(1864-1906).Il allie l’érable peint
à des éléments décoratifs
sophistiqués : cuivre, velours de
soie.
Un hall décoré en 1884.
Ci-dessous, bureau de Kimbel &
J.Cabus (1862-1882)
Il allie chêne et incrustations de nickel argenté.
Le musée possède une magnifique collection
d’œuvres de Louis Comfort Tiffany
(1838 – 1933). C’est l’artiste américain qui fut le plus associé à
l’Art Nouveau. Davantage connu pour
ses vitraux et ses lampes, il créa aussi des
mosaïques de verre, des bijoux, de la céramique,
des émaux et même de la métallurgie…
A gauche, magnolias et iris; ci-dessus vue de la baie d’Oyster. Toutes deux datent
de 1908. Les panneaux de vignes ont été réalisés
entre 1905 et 1915.
La collection de peintures et sculptures américaines n’a
cessé de grandir depuis 1870 mais c’est en 1948 que fut
ouvert le conservatoire correspondant. En 1980, les
locaux furent considérablement agrandis.
Ci-contre, Hiawatha, en marbre, créée en 1874 par Augustus Saint-Gaudens (1848-1907)
En médaillon, Nydia, the blind, Flower Girl of Pompéi, réalisée en 1859 par
Randolph Rogers (1825-1892).
Une paire de torchères en bronze décore la salle des sculptures. Elles furent
réalisées en 1902 par Richard Howland Hunt (1862-1931)
Au centre Sun Vow, œuvre de Hermon Atkins MacNeil (1866-1947), réalisée en 1899.
A droite, Bacchante and Infant Faune, 1894, par
Frédérick William Mac Monnies (1863-1937).
Bohemian Bear Tamer, de 1888,
réalisée par Paul Wayland
Bartlett(1865-1925).
The Rocky Mountains, Lander’s Peak, huile sur toile réalisée en 1863 par Albert Bierstad, né en
Germanie (1830-1902).
A droite, An Arctic Summer : Boring through the Pack in Melville Bay, 1871. C’est
l’œuvre de William Bradford (1823 – 1892)
Je n’ai malheureusement pas pu approfondir la peinture et la sculpture américaines. Il me faudrait une autre visite!
Peut-être que cela vous donnera envie d’explorer vous-même si vous allez visiter New York, un jour.
Comme le Louvre à Paris, ce musée nécessiterait de multiples visites…
Musique : James Galeway joue Debussy Clair de lune – Petite suite pour piano 4 mains
Informations prises sur place et quelques sites Web
Photos, conception et réalisation :M.J. Farizy-Chaussé
Juillet 2011
marijo855@gmail.com
Tous mes diaporamas sont conçus dans un esprit documentaire.
Classés par régions pour la Franceet par continents pour les autres pays,
ils peuvent être retrouvés, depuis les premiers créés en 2005,
sur le site
http://petit.saumanais.free.fr/
sous l’onglet Marijo et ses amis.
AU REVOIR
Latona, Apollo et Diana