Artisanat roumain - Comenius Romania 2014, Liceul Teoretic "Traian Doda" Caransebes

Post on 30-May-2015

401 views 4 download

description

Aartisanat roumain. prezentare din cadrul proectului Comenius "LA M E M O I R E C U L T U R E L L E D E S P E U P L E S", Romania 2014, Liceul Teoretic "Traian Doda" Caransebes

Transcript of Artisanat roumain - Comenius Romania 2014, Liceul Teoretic "Traian Doda" Caransebes

PROJET MULTILATERAL DE PARTENARIAT C O M E N I U S

“ LA M E M O I R E C U L T U R E L L E D E S P E U P L E S ”

LYCEE THEORIQUE “TRAIAN DODA”C A R A N S E B E SR o u m a n I e

L’Artisanat roumain

Comme partout, dans le monde rural roumain, on travaille le bois, l’argile, les fils végétaux, on sculpte, on tisse, on brode, on peint.

Au Maramures la sculpture en bois est la forme d’artisanat la plus répandue.

Les portails du Maramures

Les impressionnants portails en bois parlent de la position sociale mais aussi du talent du maître artisan.

Véritables « arcs de triomphe », les portails du Maramures sont le signe de noblesse de cette

terre.

Les motifs sculpturaux qui ornent ces portes n’ont pas de fonction esthétique, ils sont des symboles qui ont des racines

solides dans la culture rurale: le motif de la spirale, qui symbolise le lien de l’homme avec le ciel, le motif de la

rosace, qui symbolise le soleil, comme élément essentiel de la vie et astre protecteur, l’arbre de la vie, symbole de la vie éternelle, le serpent, ayant le rôle de protéger la maison,

symbole de sagesse.

Selon la tradition, la porte est la barrière contre le mal, l’élément qui sépare l’univers sacre de la

maison de l’univers profane.

Cette spiritualité profonde se retrouve dans les impressionnantes églises en bois.

Entièrement en bois , ces églises sont de vrais chefs-d’œuvre d’art populaire, aux tours de presque 70 mètres de haut qui semblent toucher le ciel et qui rassemblent autour d’’elles la vie de chaque village du Maramures.

Le monastère de Bârsana.

A 25 km de Caransebes, sur le Petit Mont, se trouve la

petite église en bois de Saint Elie,

dans le même style, aux piliers sculptés en

torsade.

La civilisation Cucuteni, datant des 5e et 4e millénaires avant notre ère, est localisée au nord de la Moldavie et en Ukraine. Pour en voir davantage, il faut pousser la porte du Musée de

Piatra Neamt, fondé en 1934.

LA céramique de Cucuteni

Cette culture néolithique a laissé un patrimoine culturel d’une grande richesse, dont la célèbre céramique en terre glaise peinte aux pigments

minéraux.

Les motifs décoratifs, au début constitués d'incisions et de cannelures, deviennent

monochromes puis bicolores ou tricolores: blanc, rouge et noir. 

Cette céramique rubannée présente une grande variété de motifs en spirale mais aussi anthropomorphes ou zoomorphes,

finement ciselés.

La céramique de Cucuteni , manifestation palpable de

l’homme néolithique, continue à

enchanter et à inspirer même les

créateurs de mode.

Au nord de la Roumanie, en Bucovine, la céramique noire de Marginea a gardé les traits qu’elle avait au néolithique .

Seul, le village de Marginea a perpétué la tradition.

LA céramique de marginea

La couleur noire est obtenue par une technique ancienne de milliers d’années, qui se transmet de

génération en génération.

La poterie noire est basée sur la même argile que la poterie rouge, la différence consiste

uniquement dans la cuisson, laquelle, dans le cas de la poterie noire, est incomplète,

inoxydante, alors que pour la poterie rouge l’oxydation est complète.

Les ornements sont réalisés à l’aide d’une pierre dure, un quartz arrondi, avant la cuisson. L’effet décoratif obtenu après la cuisson est remarquable, les traces sont brillantes et s’harmonisent élégamment avec le noir mat du pot.

la céramique peinte  de  Horezu

La poterie de Horezu est réalisée par des méthodes traditionnelles: l'argile est extraite et modelée manuellement,

ensuite peinte manuellement et cuite dans un four à bois.

Les potiers de Horezu n’utilisent que des couleurs naturelles pour peindre les assiettes ou les pots. Les

motifs, généralement floraux, sont stylisés.

La poterie du Banat

Au XVIIIe siècle, le village de

Binis, département de Caras-Severin, était un grand

centre de poterie qui comptait

environ 300 potiers.

Aujourd’hui il en reste un

seul. Le potier

Ionica Stepan a 86 ans et il

travaille encore.

Ayant un dessin décoratif très simple, les pots et les

cruches de Binis sont plutôtd'usage ménager.

Poterie de Binis

Cruches d’eau ou de vin

appelées“cârceag

et

pot à l’eau

pour les poussins.

Tapis tissés

Les tapis sont tissés en laine teinte aux couleurs vives.

Les motifs décoratifs sont végétaux et les couleurs dominantes: le rouge, le blanc et le noir.

Tapis artisanal de Lugoj, à 40km de Caransebes. Les motifs décoratifs sont

géométriques.

Couverture de lit de Caras-Severin, notre département.

Les motifs décoratifs multicolores sont floraux

Détail d’un tapis en laine de notre région.

Le métier à tisser existe encore en milieu rural , en Bucovine, au Maramures, en Olténie

et en Banat. L‘art de tisser des tapis est transmis de génération en génération.

Le lien entre l’ artisanat traditionnel et les tapisseries actuelles est évident. Des produits d’artisanat sont exposés souvent à l’occasion des Journées culturelles. Dans l’image, une tapisserie moderne lors

du Festival Culturel de la Francophonie, à Washington , en 2011.

La peinture sur verre est réalisée surtout en Bucovine et en Transylvanie.

Le Musée de Sibiel – intérieur paysan avec des icônes sur verre.

L’artisan peintre dessinait et

peignait l’icône sur ce qui, à la fin,

était le dessous du verre, pendant

que la partie opposée, c’est-à-dire celle exposée

au regard de l’observateur,

servait d’écran de protection pour le

tableau. Ce procédé obligeait

le peintre de dessiner à l’envers.

Le dessin des contours à l’aide d’un fin pinceau – première phase de la réalisation de l’icône – fournissait le schéma de la

composition, puis on procédait au coloriage des figures et du fond. Pour certaines réalisations , on utilisait de fines pellicules en or ou

en argent. De nos jours, les jeunes apprennent encore ce savoir-faire.

Les icônes peintes sur bois sont de

style byzantin.

Cette icône représente la

Vierge à l’enfant et se trouve dans l’église en

bois de Vidra.

Les icônes peintes sur bois sont de style byzantin.La vierge et l'enfant Jésus –icȏne sur bois du XVIe siècle, au

Monastère de Varatec.

L’église du monastère de VORONET, en

Bucovine, au nord de la Moldavie, érigée

par Etienne le Grand en 1488, est classée

au patrimoine mondial de l’UNESCO.

En style moldave typique, les murs de l’ Eglise Saint Georges présentent les plus belles fresques extérieures de Bucovine. La fresque la plus étonnante de la « Sixtine de l’Orient » est

«le Jugement Dernier » qui couvre entièrement le mur occidental.

Le Monastère de Sucevita, édifié à la fin du X VI-e siècle par la famille Movila qui régnait en Moldavie, a été classé à

l’Unesco au patrimoine mondial.

Fondée par Petru Rares (1532-1537), l’église du monastère de Moldovita est décorée elle aussi à l’extérieur de belles fresques expressives.

Les églises de Bucovine sont le fruit du travail des artisans maҫons, charpentiers et peintres.

En Bucovine, le talent et la richesse spirituelle se manifestent, depuis bien des années, dans la tradition de décorer des œufs,

avec des dessins et des symboles uniques.

La décoration se fait par applications successives de couches de cire, lesquelles délimitent les parties que l'on ne souhaite pas colorer.

Un œuf peint à la main représente 4 heures de travail.

Peints avec une patience infinie, avec des dizaines de lignes qui suivent une symétrie parfaite, les œufs peints sont

destinés à décorer la table du repas de Pâques.

.

Un artisan cordonnier qui produit

encore „des

opanques”, chaussures paysannes en cuir ,

qu’íl vend dans les foires.

Un artisan qui produit des fl ûtes, des flûtes de Pan,

pour jouer ou décoratives.

Broder à la main, un travail bien minutieux, qui demande beaucoup d’adresse etde patience,

du talent et du bon goût.

Le village de Ciocanesti, dans le département de Suceava, au nord-est du pays, a été désigné le Village Culturel de Roumanie 2014. Ces maisons

peintes à l’extérieur de mille motifs multicolores, géométriques, pareils à ceux de la broderie traditionnelle, comme tant d’autres maisons du

village, nous plongent dans le rêve coloré de l’univers rural.

Ce Power-Point a été réalisé et présenté par les élèves du Lycée Théorique »Traian Doda », participants à la réunion finale de projet,

organisée en Roumanie, à Caransebes:

Lorena Pirvu, Adina Mezin, Alexandru Iliescu, Cristian Ionescu et Jurescu Ioan.

Professeurs coordonnateurs: Lavinia Moatar , Oltea Fontul et

Rodica Eugenia Fiedler.